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 SOIGNER peut être DANGEREUX

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MessageSujet: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime01.09.12 18:05

50 ans après, le fabricant de la Thalidomide s'excuse


Le Point.fr - Publié le
01/09/2012 à 12:59 - Modifié le
01/09/2012 à 16:59

Près de 10 000 enfants à travers le monde sont nés avec des déformations après que leur mère eut pris ce médicament contre la nausée.


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Les excuses du fabricant de la Thalidomide ont provoqué l'effroi des victimes de ce médicament contre les nausées prénatales. © Sipa








Les premières excuses du fabricant allemand de la Thalidomide aux milliers d'enfants victimes de ce médicament, cinquante ans après les premiers cas de malformations, ont provoqué samedi une vague d'émotion suscitant l'effroi dans les pays touchés par le désastre pharmaceutique. Vendredi le directeur exécutif de Grünenthal, Harald Stock, a déclaré que son entreprise était "vraiment désolée" pour son silence envers les victimes de la Thalidomide, qui était vendue aux femmes enceintes pour soigner les nausées matinales dans les années 1950 et au début des années 1960.

"Nous demandons que vous considériez notre silence comme un signe du choc que votre destin nous a causé", a dit le dirigeant. Le directeur, qui s'exprimait dans une salle municipale de Stolberg, dans l'ouest de l'Allemagne, dévoilait à cette occasion un mémorial en hommage victimes, dont certaines étaient présentes. Une petite sculpture de bronze d'une fillette sans bras aux jambes mal formées, assise sur une chaise, devait symboliser les quelque 10 000 enfants nés avec des déformations - parfois une absence de certains membres - après que leur mère eut pris ce médicament qui fut vendu dans près de 50 pays avant d'être retiré du marché en 1961.

"Excuses pathétiques" (avocats de survivants)



Le discours du dirigeant allemand a été jugé déplacé par les associations de victimes recensées principalement en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Japon et au Canada. Freddie Astbury, consultant en chef de l'association Thalidomide Agency UK, aurait préféré que la firme accompagne "ses paroles d'un investissement financier" plutôt qu'exprimer un simple regret. "Nous avons appris à quel point il est important d'ouvrir un dialogue avec ceux et celles qui ont été affectés et de leur parler, de les écouter", avait dit le dirigeant, assurant que Grünenthal entreprenait des démarches pour aider les victimes du médicament.

En Australie, des avocats de survivants ont qualifié de "pathétiques" et "insultantes" les excuses du fabricant pharmaceutique. Dans un communiqué, les avocats de la survivante australienne Lynette Rowe, qui a porté son histoire devant les tribunaux, ont fustigé le mea culpa de Grünenthal. "Ces excuses sont trop faibles, trop tardives, et pleines d'hypocrisie", ont réagi les avocats de Lynette Rowe, née sans bras et sans jambes.

Ils ont rappelé que "pendant cinquante ans Grünenthal était impliqué dans une stratégie d'entreprise calculée pour se mettre à l'abri des conséquences morales, juridiques et financières, conséquences de la négligence de ses décisions dans les années 1950 et 1960. Selon eux, "mettre le long silence (de l'entreprise) sur le compte d'un choc (...) est un non-sens". En Allemagne, l'Association des victimes du Condergan, appellation de la Thalidomide dans ce pays, a elle jugé le discours de Grünenthal insuffisant.

"Ils ont exprimé des regrets, mais ne se sont pas excusés pour la mise sur le marché de ce médicament qui a été administré à des femmes en l'absence de tests", a déclaré Ilonka Stebritz. "Nous attendons des actes, et, si des actes ne suivent pas, il ne restera de ces excuses qu'une coquille vide et une opération de communication", a-t-elle ajouté. Au Japon, l'un des principaux pays touchés par le désastre après l'Allemagne et la Grande-Bretagne, le discours a également déçu. "Des excuses, cela va de soi", a déclaré Tsugumichi Sato, directeur général de Sakigake, un centre d'aide sociale.

"Le nombre de victimes aurait été plus faible si l'entreprise avait arrêté la vente du médicament plus tôt", a fait remarquer Tsugumichi Sato.
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MessageSujet: Re: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime29.01.13 17:08

Le Médiator...
Certaines pilules contraceptives...
Etc etc...
L'industrie pharmaceutique ayant deux buts=
la santé des citoyens,mais aussi le fric...
en passant par la case"essai sur les animaux de laboratoire",
puis "essai sur les humains(malades et mourants)",
puis "essai sur des étudiants en bonne santé"(bien payés,ceux-là ! )
Oui,SOIGNER peut TUER...depuis longtemps !
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MessageSujet: Re: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime26.02.13 15:01



Mise en garde de l'ANSM

Un anti-ulcéreux utilisé pour déclencher l'accouchement

par Bruno Martrette
| Publié le 26 Février 2013
























SOIGNER peut être DANGEREUX Inter02


SOIGNER peut être DANGEREUX Inter02
SOIGNER peut être DANGEREUX Inter02
















L'ANSM
met en garde les gynécologues contre l'utilisation détournée d'un
anti-ulcéreux, le Cytotec. Utilisé pour déclencher les accouchements il
peut se révèler parfois dangereux pour la femme et son bébé.






« On s'en est sorti de justesse ». Voilà les mots d'Aurélie, 31 ans,
dans le quotidien 20 minutes, une femme en colère qui souhaite à
présent alerter les futures mamans contre les dangers du Cytotec. En
novembre 2010, lors de son accouchement, on lui a administré du Cytotec
pour accélérer la délivrance. Résultat, des contractions plus fortes, le
coeur du bébé qui ralentit, et l'utérus de la maman se déchire.
Aujourd'hui, le petit Timéo souffre d'un handicap moteur. Ce médicament
mis en cause par de nombreuses mamans ayant accouché dans les mêmes
circonstances que cette jeune femme bénéficie pourtant d'une
autorisation de mise sur le marché. Mais, pour une toute autre
utilsation.



Le Cytotec a obtenu en France une AMM en 1986. Il est actuellement
indiqué notamment dans le traitement de l’ulcère gastrique ou à titre
préventif des lésions gastriques et des complications graves induites
par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme par exemple
l'ibuprofène). Pourtant, l’ANSM a pris connaissance d’un usage hors AMM
de Cytotec en obstétrique pour déclencher l’accouchement à partir de 37
semaines d’aménorrhée. Mais aussi pour favoriser l'expulsion du fœtus
dans le cas d'IVG ou de fausse-couche. Or, à ce jour il n’y pas de
données de sécurité d’emploi qui présagent d’un rapport bénéfice/risque
favorable du Cytotec dans cette indication, quelle que soit la voie
d’administration. De plus, d'après les récits de nombreuses mamans,
cette utilisation hors AMM pourrait même entraîner des effets
indésirables graves pour la mère et l’enfant comme des ruptures de
l'utérus, des hémorragies ou des anomalies du rythme cardiaque du
foetus.



Afin d'éviter un nouveau scandale sanitaire, l'ANSM a mis en garde le
lundi 25 février via un communiqué, les gynécologues contre cette
utlisation hors AMM dangereuse. Pour le Pr Joseph Emmerich, directeur de
la direction des médicaments en cardiologie, endocrinologie,
gynécologie, et urologie de l'ANSM, le message aux gynécologues est
clair, plus d'utilisation du Cytotec hors AMM.



Ecoutez le Pr Jospeh Emmerich, directeur à l'ANSM: « Ce
médicament n'a aucune AMM dans aucune indication gynécologique. Compte
tenu du risque d'évènements indésirables graves, nous avons mis en garde
les gynécologues... »





De plus, le Pr Joseph Emmerich le rappelle, d'autres médicaments
existent pour faciliter les accouchements. Couramment utilisés, ils ne
présentent eux, contrairement au Cytotec aucun danger, pour la mère et
l'enfant.



Ecoutez le Pr Joseph Emmerich, directeur à l'ANSM: "Pour
les déclenchements d'accouchements, il y a d'autres possibilités et
d'autres molécules utilisées couramment avec une AMM et, c'est celles-là
qui doivent être privilégiées
"




Après Diane 35, le Cytotec fait donc partie d'une longue liste de
médicaments détournés de leur indication principale. Pour preuve,
la mise en garde de l'ANSM du lundi 25 février concerne également le
Gymiso, un médicament qui contient la même molécule que le Cytotec et
« qui ne doit pas être utilisée dans le déclenchement artificiel du
travail » conclut l'Agence.
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MessageSujet: Re: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime26.02.13 19:57

Le Cytotex est toujours sur le marché parce que c'est le moins cher

La vie est d'une absurdité sur terre

et on a le toupet de se bagarrer au sujet de la nuance entre euthanasie passive et euthanasie active en fin de vie ou pour malades incurables

SOIGNER peut être DANGEREUX 848817972

l'euthanasie passive étant plus chère que l'euthanasie active

je ne comprends pas ce genre de société
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MessageSujet: Re: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime27.02.13 14:33

21 février 2013
Le Cytotec : un antiulcéreux utilisé pour déclencher des accouchements.

Après le scandale de Diane 35, le médicament contre l’acné employé comme contraceptif, le Cytotec, un antiulcéreux utilisé pour déclencher le travail sur enfant viable, est à son tour examiné de près par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), qui vient d'ailleurs de publier une mise en garde sur les risques potentiels liés à son utilisation.



Un médicament utilisé pour ses effets secondaires

Le Cytotec (ou misoprostol) est un médicament ayant reçu l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour le traitement des ulcères d’estomac. Il est pourtant utilisé majoritairement pour ses effets secondaires, et notamment celui de pouvoir provoquer des fausses-couches. La notice indique de ne “jamais prendre du Cytotec au cours de la grossesse” ; une contre-indication détournée, puisqu’en dépit de l’avertissement de son fabricant (Pfizer), le misoprostol est utilisé dans certaines maternités pour provoquer l'accouchement.

Les prescriptions hors AMM sont généralement légales, et même très fréquentes, mais elles engagent la responsabilité du médecin prescripteur, qui doit informer le patient des risques encourus et des alternatives existantes au médicament (loi Kouchner, 2002). Cependant, depuis la réforme du médicament de 2011, le prescripteur d'un médicament doit faire la preuve qu'il a informé le patient de l'absence d'alternative médicamenteuse, ainsi que des risques. Or, il existe des alternatives au Cytotec, en gel ou en tampon.

Dans le cas du Cytotec, son utilisation off-label (hors AMM) n’est pas contestée dans le cadre d’avortements ou de fausses-couches, mais fait tout de même débat quant à son emploi pour le déclenchement du travail. En effet, dès 2008, la HAS (Haute autorité de santé) recommande de ne pas l’utiliser en obstétrique, arguant du fait que “son innocuité n’a pas été suffisamment évaluée” et que son usage devrait donc être limité “à des études randomisées”.

Or, les quelques études réalisées (majoritairement aux Etats-Unis) montrent que ce médicament augmente l’hypercinésie utérine, c’est à dire le nombre et l’amplitude des contractions. Une hyperstimulation qui n’est pas sans risques, comme en témoignent ces femmes qui ont accouché sous Cytotec et qui dénoncent aujourd’hui la dangerosité de ce médicament. Elles ont créé une association, Timéo et les autres, qui milite pour la reconnaissance des risques du misoprostol.

Timéo et les autres, une association de soutien aux victimes du Cytotec

Aurélie Joux et Anne Loirette dénoncent l’utilisation "abusive" du Cytotec en obstétrique. Après avoir vécu l’une et l’autre un accouchement difficile, elles ont donc décidé de s’unir pour fonder une association, afin d’informer notamment les futurs parents des dangers du médicament.

Anne a vu son accouchement tourner au cauchemar après qu’on lui a administré un comprimé de Cytotec par voie vaginale : “Les comprimés sont dosés à 200 microgrammes, mais comme ils ne sont pas prévus pour cet usage, la pharmacie de l’hôpital doit les couper en quatre pour obtenir la dose de 50 microgrammes indiquée dans le protocole ; c’est très artisanal !” Un dosage apparemment trop élevé, puisque les contractions deviennent très vite insoutenables, et de plus en plus rapprochées ; la douleur est insupportable, et la péridurale se diffuse mal à gauche. Lorsque le col est ouvert à deux doigts, la sage femme lui propose donc d’accélérer le processus : "On m’a laissé le choix entre une perfusion d’ocytocine et la rupture de la poche des eaux. Comme j’avais fait un projet de naissance sans ocytocine (qui augmente les risques de césarienne), j’ai opté pour la rupture artificielle.” Le bébé, qui était auparavant protégé dans la poche des eaux, se retrouve donc rapidement comprimé par des contractions trop longues ; c’est l’hypertonie utérine. Le rythme cardiaque du fœtus est anormalement bas : l'enfant reste en état de bradycardie (rythme cardiaque trop bas) pendant plus de vingt minutes, l'obstétricien décide de le délivrer par césarienne. Il survivra, sans séquelle.

Aurélie, quant à elle, n’aura pas cette chance. Lorsqu’on lui administre le Cytotec, c’est sans même lui mentionner le nom du médicament ni la prévenir des risques, comme pour Anne. Elle connaît, elle aussi, des contractions “incessantes”, mais s’inquiète lorsqu’elle réalise que la péridurale ne la soulage pas. On lui injecte un antidouleur, mais rien n’y fait : “Plusieurs fois, je leur ai hurlé de m’ouvrir le ventre et de faire sortir mon bébé”, déclare-t-elle. L’obstétricien s’aperçoit finalement que le rythme du cœur du fœtus est en train de diminuer. L’enfant sort finalement par voie basse, mais à l’aide d’une ventouse : “Il était en état de mort apparente, on a dû le transférer des Yvelines à un Institut de puériculture de Paris.” Trois heures après l’accouchement, Aurélie ressent encore de très vives douleurs dans le ventre. On lui fait une échographie : son utérus s’est déchiré. Aujourd’hui, elle est en CRCI (commission régionale d'indemnisation) : “Mon fils, Timéo, est handicapé moteur et je ne peux plus avoir d’enfant.”

Pour les deux femmes, l’interdiction d’utiliser le Cytotec pour le déclenchement du travail sur enfant viable est une nécessité. Elles savent qu’il existe des alternatives moins dangereuses, et qui ont une autorisation de mise sur le marché pour cet emploi. Pourtant, “dans certaines maternités, les femmes qui refusent le Cytotec et demandent une alternative sont appelées à changer d’hôpital ; on leur dit : 'C’est ça ou rien'”, affirment-elles, témoignages à l’appui.

Puisqu’il existe des alternatives, pourquoi le Cytotec ?

D’après le Dr Bruno Carbonne, responsable de l’unité obstétrique de l’hôpital Trousseau, on peut limiter les risques du Cytotec en suivant un protocole très strict : “Avec un dosage à 25 microgrammes, le rapport bénéfice/risque est assez similaire à celui des autres produits utilisés pour le déclenchement et qui ont l’AMM.” Mais il nuance : “Le problème, c’est que l’utilisation de ce produit est assez répandue, tandis que les dosages ne sont pas réglementés ; un comprimé de Cytotec, c’est huit fois la dose nécessaire pour déclencher un accouchement. Il faudrait donc découper en huit le comprimé, ce qui est insensé. Le surdosage est donc la règle.” De fait, rien ne justifie ce “bricolage”, puisque pour déclencher l’accouchement sur un col défavorable, il existe des alternatives qui ont, elles, été conçues et testées spécifiquement pour cet usage, comme le Propess ou le Prépidil.

Pour lui, le seul intérêt du misoprostol réellement indiscutable tient avant tout à la réduction du délai entre le début du travail et l’accouchement. Mais cela n’est pas une raison suffisante pour utiliser ce médicament. Dans un article publié en 1999, il affirme ainsi : “Les quelques heures gagnées sur le travail autorisent-elles à ignorer les effets délétères sur le fœtus (augmentation des hypertonies utérines (…)) démontrés par les études suffisamment puissantes ?”

Toutefois, en dépit des risques unanimement reconnus par les obstétriciens, beaucoup d’entre eux continuent à l’utiliser, à l’image du gynécologue P.Rozenberg du CHI de Poissy : “Le raccourcissement significatif du délai séparant l’induction du travail de l’accouchement (…) associé à une réduction des coûts de santé (liée non seulement au coût modique du misoprostol, mais probablement aussi à la réduction des délais d’hospitalisation antepartum) justifient l’introduction du misoprostol en pratique clinique.”

Le Cytotec coute beaucoup moins cher que les alternatives existantes, précisément parce qu’il n’a pas l’autorisation de mise sur le marché pour le déclenchement de l’accouchement : des expérimentations du médicament sur des femmes enceintes augmenteraient donc le prix de ce dernier.

Les femmes de l’association Timeo et les Autres souhaitent quant à elles que les parturientes puissent être suffisamment informées des risques pour avoir le choix : “C’est notre vie, c’est notre corps, c’est à nous de décider. Les considérations économiques ne doivent en aucun cas primer sur la sécurité des mères et de leur bébé.” Une pétition devrait être lancée dans les prochains mois pour que la réforme du médicament de décembre 2011 soit enfin respectée et que le Cytotec soit donc définitivement interdit pour les déclenchements, en l'absence d'AMM.
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MessageSujet: Re: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime28.02.13 22:58

Misoprostol hors AMM : la mise en garde de l'ANSM ne plait pas aux gynéco-obstétriciens
Auteur : Stéphanie Lavaud

28 février 2013

Saint Denis, France — L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) abuse-t-elle du principe de précaution ? Alors qu'elle met en garde les professionnels de santé sur les risques liés à une utilisation hors AMM du misoprostol (Cytotec®), indiqué dans le traitement de l'ulcère gastrique, mais utilisé, hors cadre légal, en obstétrique pour déclencher l'accouchement, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), échaudé par l'affaire des pilules, dénonce, dans un billet d'humeur, l'utilisation excessive du principe de précaution et la médecine-parapluie [2].
Des risques graves pour la mère et l'enfant selon l'ANSM


Dans un communiqué en date du 25 février, l'ANSM dit avoir pris connaissance d'un « usage hors AMM de Cytotec® en obstétrique pour déclencher l'accouchement à partir de 37 semaines d'aménorrhée ». Par conséquent, elle rappelle qu' « à ce jour il n'y pas de données de sécurité d'emploi qui présagent d'un rapport bénéfice/risque favorable du Cytotec® dans cette indication (déclenchement de l'accouchement) ».

Au contraire, cela peut faire courir des risques graves à la mère et à l'enfant puisque la survenue de rupture utérine, des hémorragies ou des anomalies du rythme cardiaque fœtal ont été rapportés avec une utilisation de Cytotec®, indique l'Agence.

Elle indique aussi que « la Haute autorité de santé (HAS) a publié en avril 2008 des recommandations professionnelles qui rappellent les conditions qui permettent un déclenchement artificiel du travail, que ce soit pour une indication médicale ou non médicale, et les méthodes utilisées pour ce déclenchement » [2]. Parmi ces méthodes figurent le décollement des membranes et le recours à des spécialités (contenant du dinoprostone) approuvées dans cette indication mais pas le misoprostol.

Ajoutons que la mise en garde de l'ANSM s'applique également au Gymiso® qui ne doit pas être utilisé, lui non plus, dans le déclenchement artificiel du travail.
Enervé, le SNGOF conteste les arguments de l'ANSM


Ce n'est rien de dire que ce « rappel à l'ordre » a quelque peu énervé les gynécologues-obstrétriciens dont le Collège national (CNGOF) s'est fendu, ce jour, d'un billet d'humeur bien senti pour dénoncer l'utilisation abusive du principe de précaution par les Autorités de santé, et reprocher à l'Agence une « médecine-parapluie » [3]. Il est clair que l'absence de concertation « alors que l'apport du misoprostol en gynéco-obstétrique est discuté depuis 2006 » est mal passé auprès des gynécologues-obstétriciens.

Mais surtout, l'argumentation des Autorités de santé sur l'absence de sécurité du misoprostol ne tiendrait pas la route. Pour le Collège des gynécologues : « les données [du misoprostol dans le déclenchement du travail] sont pourtant aujourd'hui considérables » précisant même qu'elles « reposent sur des études académiques, françaises et étrangères, à défaut d'études réalisées par les laboratoires eux-mêmes ». Ces derniers étant selon le CNGOF peu enclins « à investir en obstétrique pour demander une AMM ».

Enfin, pour le CNGOF, cette « Mise en garde » d'abord, « enfonce des portes ouvertes » mais aussi « ignore superbement les « Recommandations pour la Pratique Clinique » auxquelles participent les gynécologues-obstétriciens dans le but d'améliorer autant que possible les conditions du déclenchement du travail ».

« Qu'une agence de régulation sanitaire ignore volontairement ce que les professionnels de terrain peuvent penser, s'affranchisse de tout contact avec eux et décrète comment la médecine doit se pratiquer nous préoccupe sérieusement pour l'avenir » ajoute-t-il encore.

Décidément très remonté, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens annonce qu'il « continuera pour sa part à favoriser la concertation entre professionnels, les échanges d'expériences et la diffusion de Recommandations pour une Bonne Pratique. Il encourage la poursuite des travaux de sa commission « Hors AMM » qui dispose de données importantes à faire valoir, et pas seulement sur le misoprostol ». Dont acte.
Quid du misoprostol dans l'IVG ?

L'ANSM précise que le misoprostol est aussi utilisé dans l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse en complément de la mifépristone (Mifégyne®) [4]. Dans ce cas, c'est sous le nom de spécialité Gymiso® que le misoprostol doit être prescrit car c'est celle qui « est réservée aux indications gynéco-obstétricales », contrairement au Cytotec®, qui, bien qu'ayant un principe actif identique et semble-t-il un coût moins élevé [5], n'a qu'une indication en gastro-entérologie.
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MessageSujet: Re: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime29.04.13 14:27

suspension du tétrazépam recommandée

Créé le 29-04-2013 à 14h00 - Mis à jour à 14h00


Mots-clés : Union, pharmacie, tétrazépam, OFRTP, 20130429





LONDRES (Reuters) - L'Agence européenne du médicament a recommandé lundi de suspendre l'utilisation du tétrazépam, produit utilisé dans le traitement des contractures musculaires douloureuses, en raison de réactions cutanées potentiellement graves.
Le tétrazépam, qui appartient à la classe pharmaceutique des benzodiazépines, est utilisé dans plusieurs pays de l'Union européenne, dont la France qui avait alerté en janvier le comité de pharmacovigilance de l'AEM en lui demandant une réévaluation du produit.
Kate Kelland, Véronique Tison pour le service français, édité par Dominique Rodriguez
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MessageSujet: Re: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime25.11.13 15:20

Des experts font le lien entre Gardasil et sclérose en plaques

Le Monde.fr | 24.11.2013 à 11h31 • Mis à jour le 25.11.2013 à 12h09 | Par Laetitia Clavreul et Emeline Cazi


Une boîte de Gardasil, le vaccin préventif contre le cancer du col de l'utérus, commercialisé en France depuis le 23 novembre 2006.

Marie-Océane Bourguignon a reçu sa première injection de Gardasil, le vaccin du laboratoire Sanofi Pasteur contre le cancer du col de l'utérus, en octobre 2010. Elle avait 15 ans. Les picotements dans les jambes ressentis quelques jours après ne l'ont pas vraiment inquiétée. Les troubles survenus après la seconde injection furent en revanche plus sérieux. Marie-Océane a perdu la vue et l'usage de ses jambes pendant quelque temps. A l'hôpital, l'IRM a révélé des lésions neurologiques.

Au départ, les médecins ont hésité entre une encéphalomyélite aiguë et une sclérose en plaques, mais les experts de la commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI) de Bordeaux ont conclu à "une sclérose en plaques" et fait le "lien entre les deux injections de Gardasil et la survenue" de la maladie de l'adolescente.

"VIOLATION D'UNE OBLIGATION MANIFESTE DE SÉCURITÉ"

C'est sur la base de ce rapport de la commission d'indemnisation – une première, semble-t-il – que Me Jean-Christophe Coubris, l'avocat de la famille Bourguignon, a déposé plainte vendredi 22 novembre contre le laboratoire Sanofi Pasteur MSD et l'Agence nationale de sécurité du médicament pour "violation d'une obligation manifeste de sécurité et méconnaissance des principes de précaution et [de] prévention".


"Deux jeunes filles ont présenté les mêmes symptômes en 2008 et 2009", explique Me Coubris, mais rien n'est mentionné sur la notice. Dans leur rapport, les experts déplorent que le laboratoire n'ait évoqué "aucun risque inflammatoire pour le système nerveux central alors que ce risque est scientifiquement établi". Le laboratoire conteste ces conclusions qui s'appuient selon lui "uniquement sur la constatation d'une coïncidence temporelle entre la survenue et les symptômes de la maladie et la vaccination", et n'a donc proposé aucune indemnisation.

Encouragées par la médiatisation de la plainte de Marie-Océane, d'autres jeunes filles qui n'avaient jusque-là "pas eu le courage" de saisir la justice pourraient suivre son exemple dans les prochains jours. L'une d'elles souffre d'une affection chronique de la peau, la maladie de Verneuil. Son avocate, Me Camille Kouchner, précise que "la sclérose en plaques n'est pas la seule pathologie dont peuvent être atteintes les jeunes femmes". Une autre souffre de la polymyosite, une affection caractérisée par une dégénérescence des fibres des muscles moteurs.

Lire les articles publiés en 2011 : Gardasil : premières demandes d'indemnisation et Le bénéfice du vaccin en termes de santé publique est remis en question

Laura Agnès et Laëtitia Celli, 18 et 22 ans aujourd'hui, avaient raconté au Monde (daté 12 juillet 2011) leur quotidien suspendu à des crises de paralysie imprévisibles, des maux de tête et des douleurs au ventre insoutenables depuis leur vaccination. Malgré une concordance temporelle troublante – dans le cas de Laëtitia Celli, les nausées et les vertiges sont apparus le soir de la première injection, "les coups de poignard dans le ventre" après la deuxième, et la troisième fit l'effet d'"une bombe" –, les experts n'avaient pas conclu au lien entre douleurs et vaccin.

Faute de moyens pour payer un avocat, les deux jeunes femmes en étaient restées là, mais un collectif de médecins avait profité de leur démarche pour contester les campagnes de vaccination contre le cancer du col de l'utérus, basées "sur une peur injustifiée". Dans leur lettre au ministre de la santé d'alors, Xavier Bertrand, ils rappelaient que "la seule et unique mesure de prévention (…) est le dépistage régulier par un frottis cervico-utérin". En 2012, des députés avaient de leur côté demandé des "recherche(s) approfondie(s) sur l'efficacité et les effets du vaccin".

Le vaccin contre le papillomavirus n'est pas obligatoire en France mais il est remboursé et "recommandé pour toutes les jeunes filles âgées de 14 ans". Au Japon en revanche, le gouvernement a annoncé en juin que, dans l'attente de nouvelles études, il suspendait la recommandation pour la vaccination contre le cancer du col de l'utérus, en raison de "douleurs" physiques "chroniques" apparues chez certaines adolescentes.
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MessageSujet: Re: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime18.08.16 17:09


L'épidémie de cancers de la thyroïde serait due au surdiagnostic


Les chercheurs évaluent entre 70 et 80 % le surdiagnostic de cancers de la thyroïde pour des pays comme la France, l'Italie ou les États-Unis.

Source AFP

Publié le 18/08/2016 à 16:36 | Le Point.fr


Le surdiagnostic consiste à diagnostiquer des cancers peu susceptibles de provoquer des symptômes au cours de la vie d'une personne ou de provoquer sa mort

i Le surdiagnostic consiste à diagnostiquer des cancers peu susceptibles de provoquer des symptômes au cours de la vie d'une personne ou de provoquer sa mort © TEK IMAGE/SCIENCE PHOTO LIBRARY


L'épidémie de cancers de la thyroïde observée ces vingt dernières années dans les pays développés est principalement due au surdiagnostic, qui aurait concerné plus de 500 000 personnes, rapporte l'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le surdiagnostic consiste à diagnostiquer des cancers peu susceptibles de provoquer des symptômes au cours de la vie d'une personne ou de provoquer sa mort.

Dans une étude publiée dans la revue The New England Journal of Medicine, le Centre international de la recherche sur le cancer (Circ/Iarc) basé à Lyon évalue à plus de 470 000 femmes et 90 000 hommes les personnes qui pourraient avoir fait l'objet d'un surdiagnostic de cancer de la thyroïde en l'espace de 20 ans dans 12 pays développés (Australie, Danemark, Angleterre, Finlande, France, Italie, Japon, Norvège, République de Corée, Écosse, Suède et États-Unis). « Des pays comme les États-Unis, l'Italie et la France ont été les plus touchés par le surdiagnostic du cancer de la thyroïde depuis les années 1980, après l'introduction des échographies, mais l'exemple le plus récent et le plus frappant est la République de Corée », explique le Dr Salvatore Vaccarella, qui a dirigé l'étude de l'Iarc.

Il précise que quelques années à peine après l'introduction de l'échographie dans le cadre d'un dépistage organisé pour plusieurs types de cancers, le cancer de la thyroïde est devenu « le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes en République de Corée (Corée du Sud), avec environ 90 % des cas observés entre 2003-2007 qui pourraient relever du surdiagnostic ».

Des soupçons depuis plusieurs années

Dans des pays comme l'Australie, la France, l'Italie ou les États-Unis, le surdiagnostic est évalué entre 70 et 80 % par les chercheurs de l'IARC, contre 50 % au Japon et dans les pays nordiques. Pourtant, note le Dr Silvia Franceschi, l'un des auteurs de l'étude, « la majorité des cancers surdiagnostiqués ont été traités par des ablations complètes de la thyroïde, souvent associées à d'autres traitements nocifs comme l'ablation des ganglions du cou ou la radiothérapie, sans bénéfices prouvés en terme d'amélioration de la survie ».

Des spécialistes tirent la sonnette d'alarme depuis plusieurs années face au dépistage excessif et au surtraitement de certains cancers de la thyroïde à faible risque de progression. Dans un article paru en 2013 dans la revue British Medical Journal, des experts soulignaient déjà que les cancers dépistés étaient de plus en plus petits (jusqu'à 2 mm) grâce aux nouvelles techniques d'imagerie. La plupart de ces tumeurs sont des micro-cancers de type papillaire, dont le pronostic est particulièrement bon, avec une survie proche de 99% à 20 ans et qui pourraient, selon eux, faire l'objet d'une surveillance rapprochée et non de traitements agressifs d'emblée. Certains experts ont même préconisé de débaptiser ces microcancers afin de dédramatiser le diagnostic et permettre aux patients qui le souhaitent d'opter pour une simple surveillance. « Il est crucial d'avoir plus de données de recherche pour évaluer les meilleures approches face à l'épidémie de cancers de la thyroïde et éviter des préjudices inutiles pour les patients », relève de son côté le Dr Christopher Wild, directeur de l'Iarc.
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MessageSujet: Re: SOIGNER peut être DANGEREUX   SOIGNER peut être DANGEREUX Icon_minitime30.12.17 16:16

effectivement, soigner un patient qui a la grippe en l'hospitalisant est dangereux ( et coûteux ).
Soit il se soigne lui-même avec la grippe, soit il en meurt chez lui... ... ...
Quand on voit les conséquences sociales et juridiques de l'idéologie de Jean Léonetti, c'est l'unique bonne solution ... ...
à moins de pouvoir compter sur l'illégale piqûre des soignants débordés ? ? ? ? ?
je m'interroge, donc je n'ai pas la grippe ! du moins pas encore.





L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a demandé vendredi à tous ses établissements d'activer le "niveau 2" du plan "épidémies hivernales" alors que l'épidémie de grippe touche désormais toutes les régions, sauf la Corse.


Par France 3 Ile de France / EB avec AFP
Publié le 30/12/2017 à 15:48



"Le nombre de recours aux urgences pour syndrome grippal est très élevé, supérieur à celui observé au pic de l'épidémie de l'année dernière", écrit dans un communiqué l'AP-HP. "Pour faire face à la situation actuelle et continuer d'organiser l'accueil des patients après le long week-end de Noël, et afin d'anticiper un nouveau pic d'activité probable lors du week-end du Nouvel An, la direction générale de l'AP-HP demande à tous ses établissements d'activer le niveau 2 du plan épidémies hivernales", poursuit-elle.





Le niveau 2 consiste à "renforcer les mesures d'organisation" pour "maintenir le maximum de capacités d'accueil"

Il prévoit notamment la mise en place de cellules de crise au niveau des 12 groupes hospitaliers et de la direction générale de l'AP-HP, la déprogrammation de certaines activités moins urgentes, le regroupement de patients atteints d'infections respiratoires ou encore l'ouverture supplémentaire de lits.

"Comme c'est le cas habituellement à cette période, un peu plus de 80% des lits médecine-chirurgie-obstétrique sont ouverts à l'AP-HP cette semaine", précise l'AP-HP. Et des réouvertures de lits "sont prévues la semaine du 1er janvier (90%) et la semaine du 8 janvier avec la fin des vacances scolaires (près de 100%)".

L'épidémie de grippe touche désormais toutes les régions de France métropolitaine, sauf la Corse, selon Santé publique France

Dans la semaine du 18 au 24 décembre, "6.213 passages aux urgences pour syndrome grippal ont été signalés" et en consultation de médecine générale, les cas de syndromes grippaux ont été estimés à 349 cas pour 100.000 habitants, "soit 227.000 nouveaux cas, en forte hausse par rapport à la semaine précédente", a indiqué jeudi l'agence sanitaire.
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