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 Les secrets de Fatima

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MessageSujet: Les secrets de Fatima   Les secrets de Fatima Icon_minitime11.02.13 16:05

Les secrets de Fátima sont trois révélations qui auraient été adressées en 1917 par la Vierge Marie sous son nom de Notre-Dame de Fátima à Lúcia dos Santos et ses cousins Jacinta et Francisco Marto dans la petite ville de Fátima au Portugal. On parle communément des trois secrets de Fátima, mais il s'agit en fait des trois parties d'une unique révélation donnée le 13 juillet 1917 et que la Vierge Marie aurait demandé de ne pas divulguer immédiatement.

En juillet-août 1941, rédigeant son troisième Mémoire sur les apparitions, Lúcia dos Santos (devenue sœur Lucie) précise, pour la première fois, que ce secret comprend trois éléments différents : « Le secret comprend trois choses distinctes, écrit-elle, et j’en dévoilerai deux. » La troisième partie ne fut révélée qu'en l'an 2000.
Sommaire
Les trois parties
Première partie

La première partie est une vision de l'enfer.

« La première [partie] fut la vision de l'Enfer. Notre-Dame nous montra une grande mer de feu, qui paraissait se trouver sous la terre et, plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s'ils étaient des braises transparentes, noires ou bronzées, avec une forme humaine. Ils flottaient dans cet incendie, soulevés par les flammes, qui sortaient d'eux-mêmes, avec des nuages de fumée. Ils retombaient de tous côtés, comme les étincelles retombent dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. Les démons se distinguaient par leurs formes horribles et dégoûtantes d'animaux épouvantables et inconnus, mais transparents et noirs. Cette vision dura un moment, grâce à notre bonne Mère du Ciel qui auparavant nous avait prévenus, nous promettant de nous emmener au Ciel (à la première apparition). Autrement, je crois que nous serions morts d'épouvante et de peur. »
Deuxième partie

La deuxième partie enseigne comment sauver les âmes de l'enfer et comment obtenir la paix. Cette partie concerne la Russie.

« Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes seront sauvées et on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne, qu'Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l'Église et le Saint-Père. Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. À la fin, mon Cœur immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera concédé au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi, etc. [Ici s’insère la troisième partie du « Secret »]. Ceci, ne le dites à personne. À François, oui, vous pouvez le dire. » 1
Troisième partie

La troisième partie se présente comme une vision allégorique, susceptible de diverses interprétations. Jean-Paul II s'y est référé explicitement après l'attentat dont il a été victime sur la place Saint Pierre.

« Après les deux parties que j'ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde ; mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui ; l'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte : “Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !”. Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu quelque chose de semblable, à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant, à un Évêque vêtu de Blanc, nous avons eu le pressentiment que c'était le Saint-Père.

(Nous vîmes) divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s'ils étaient en chêne-liège avec leur écorce ; avant d'y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches; et de la même manière moururent les uns après les autres les évêques, les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes.

Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s'approchaient de Dieu. »
Controverse au sujet du secret

S'il y eut peu de controverse concernant les deux premières parties, révélés en 1942, le 3e, qui ne sera révélé que le 26 juin 2000 a fait couler beaucoup d'encre avant même sa révélation :
Controverses avant la révélation

Le 15 octobre 1963, un journal de Stuttgart, le Neues Europa, publia ce qu'il prétendait être le texte véridique de la prophétie2. Il aurait obtenu copie du secret par source diplomatique. Le journal aurait cessé de paraître peu après et ses archives auraient disparu3

Le prêtre ancien jésuite Malachi Martin, déclara que les messages étaient très lugubres et punitifs, qu'ils menaçaient le monde d'une grande punition, qu'ils étaient à caractère apocalyptique4.

Le Vatican demanda au théologien espagnol J. M. Alonso d'étudier l'affaire, celui-ci décéda en 1981 sans que son étude complète ne soit publiée. Toutefois, il n'eut jamais accès au contenu du message original. Il fit de la rétention d'information en cachant une importante correspondance que Lucie avait envoyé aux autorités ecclésiastiques et où elle faisait part de son désaccord sur les interprétations et conclusions de l'Église sur Fatima. Le jésuite portugais A. M. Martin, en dissension avec Alonso, prit l'initiative de publier entre 1973 et 1976, quatre Mémoires comportant des textes inédits sur les visions de Lucie, mais pas sur la troisième5.
Controverses après la révélation

Depuis la révélation effectuée le 26 juin 2000, trois questions restent en débat : l'authenticité du texte publié par le Vatican, son intégralité et son interprétation.
L'authenticité

L'authenticité du texte publié en l'an 2000 est contestée par les critiques les plus radicaux, généralement sédévacantistes (pour eux, tous les papes depuis Pie XII à savoir Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI sont de faux papes, Jean-Paul Ier occupant une place à part dans ces considérations par son traditionalisme manifeste). Laurent Morlier envisage même l'existence d'une fausse sœur Lucie (sosie de la vraie). Il affirme dans son livre, Le troisième secret de Fatima publié par le Vatican le 26 juin 2000 est un faux en voici les preuves, que Rome aurait diffusé de faux documents sous l'égide du Pape Jean Paul II6,7 car il ne cadrerait ni avec le contenu, ni avec le style des deux premières parties8.
L'intégralité

L'intégralité du texte est contestée par des journalistes américains et italiens. Le journaliste Antonio Socci affirme que Tarcisio Bertone et Angelo Sodano ont caché une partie importante du message, qui parlerait d'une « grande apostasie ». Toutefois, cette allégation a été récusée par Mgr Loris Capovilla, qui avait lu le texte en 19639. Yves Chiron dans son bulletin Aletheia n°108 du 20 avril 2007 nous donne les précisions suivantes sur cette thèse : « Antonio Socci fait référence, par ailleurs, à un document de Mgr Capovilla. Mgr Capovilla fut le secrétaire particulier de Jean XXIII. Le pape avait lu « le secret » et lui en avait parlé, ainsi qu’à des responsables de la Curie. Dans une note dont a eu connaissance Antonio Socci, Mgr Capovilla indique que le pape suivant, Paul VI, a lu la troisième partie du secret de Fatima le jeudi 27 juin 1963. Or, dans la “Présentation” du texte publié en 2000, Mgr Bertone indique : « Paul VI lut le contenu avec le Substitut Mgr Angelo Dell’Acqua, le 27 mars 1965, puis renvoya l’enveloppe aux Archives secrètes du Saint-Office, décidant de ne pas publier le texte. » 10 Comment expliquer une telle divergence de dates ? Pour Antonio Socci, il n’y a qu’une seule explication possible [!] : en 1963, Paul VI a pris connaissance du texte qui contiendrait les paroles de la Vierge (texte conservé alors dans les appartements pontificaux) et en 1965 il a lu le texte qui contiendrait la description de la vision (texte conservé au Saint-Office). Antonio Socci estime qu’en faisant connaître sa note relative à 1963, Mgr Capovilla « dit explicitement qu’il existe deux textes différents du troisième secret » (p. 142). Cette information serait, en effet, très importante. Mgr Capovilla a l’autorité d’un témoin direct, au plus proche de Jean XXIII. Mais, contrairement à ce qu’écrit Antonio Socci, l’ancien secrétaire particulier de Jean XXIII, ne croit pas en l’existence de deux textes. [...] Mgr Capovilla lui-même conteste formellement la pseudo-démonstration d’Antonio Socci. En réponse à des questions précises que je lui ai posées par écrit le 10 avril 2007, Mgr Capovilla a répondu par un pro-memoria en cinq points, en date du 13 avril 2007. Il y affirme notamment : « Je ne peux avoir affirmé – dans le cas où je me serais exprimé de manière inexacte, je le fais maintenant – savoir quelque chose sur “deux versions du 3e secret”. Je n’ai aucun pli réservé, mais seulement quelques notes personnelles tirées de diverses publications. » Ces précisions apportées par Mgr Capovilla amènent à considérer qu’il est malhonnête, intellectuellement, d’affirmer qu’il soutient la thèse de “deux versions” ou de “deux parties” du 3e secret. »

De surcroit, nous savons de façon certaine par des témoins directs que le texte authentique du 3e Secret tient sur une seule feuille de papier. Cela est attesté par sœur Lucie elle-même et par le cardinal Ottaviani qui a lu le texte le 13 mai 1960 en présence de Jean XXIII : « Lucie nous dit qu’elle l’a écrit sur une feuille de papier. Le Cardinal Ottaviani, qui l’a lu, nous dit de même : « Elle a écrit sur une feuille (on dit “foglio” en langue italienne) ce que la Vierge lui dicta pour le dire au Saint-Père… » 11 Signalons aussi le témoignage de Mgr Venancio qui, en 1957, avant de la porter au nonce de Lisbonne, regarda en transparence l’enveloppe contenant le manuscrit du 3ème Secret : « Mgr Venancio raconte qu’une fois seul chez lui, il prit la grande enveloppe du Secret et qu’il essaya de voir, par transparence, quel en était le contenu. Dans la grande enveloppe de l’évêque, il discerna une enveloppe plus petite, celle de Lucie, et à l’intérieur une feuille ordinaire, avec trois quarts de centimètre de marge de chaque côté. Il prit le soin de noter la taille de tout cela. L’ultime Secret de Fatima est donc écrit sur une petite feuille de papier. (…) Il est donc sûr que le vrai 3e Secret est relativement bref. » 12 Aura Miguel dans son ouvrage « Le Secret de Jean-Paul II », p. 167-168, complète ce témoignage en donnant en note cette importante précision : « Le Service des études et de la diffusion du sanctuaire de Fatima (SESDI) possède, depuis juillet 1982, dans ses archives, un document manuscrit de Mgr João Pereira Venancio dans lequel il raconte exactement ce qu’il a vu en transparence, avant de remettre l’enveloppe à la nonciature. Le Père Luciano Cristino a consenti à nous révéler ce document inédit qui, en plus du manuscrit de l’ancien évêque de Leiria, inclut également deux feuilles découpées de l’exacte mesure des deux enveloppes en question. Voici la retranscription du texte : « J’ai remis la lettre à la nonciature à 12 heures le 1er mars 1957. (Le papier plus grand correspond à la taille de l’enveloppe extérieure, avec la date du 8/12/1945 [14,5 x 22 cm]. Le second papier correspond à celui qui a été vu à l’intérieur par transparence [12 x 18 cm]. La lettre –qui pouvait être vu également par transparence–, elle, est d’un format un peu plus petit, à 75 mm de la partie supérieure et du côté droit. Sur les autres côtés, elle s’ajuste à la taille de l’enveloppe intérieure. L’enveloppe externe avait, au dos, le cachet de Mgr José en cire rouge. Par transparence, on ne voyait rien à l’intérieur, mais on devinait qu’il y avait de la cire sur les quatre coins.) » Leiria, le 1er mars 1957. † João, évêque auxiliaire.

Ces trois témoignages démontrent que le texte authentique tient bien assurément sur une seule feuille de papier. Or, le texte publié par le Vatican le 26 juin 2000 montre quatre petites pages (sur une feuille de papier pliée en deux et écrite recto/verso, on peut effectivement obtenir quatre petites pages maximum, mais non davantage : on ne peut donc soutenir qu’une partie manque puisqu'il faudrait alors une deuxième feuille de papier). Cela ne prouve pas pour autant l’authenticité du texte du 26 juin 2000 mais au moins nous sommes sûrs que le texte authentique ne peut pas être plus long. L'hypothèse d'un « Quatrième Secret de Fatima » (titre du livre d'Antonio Socci) supposant qu'il existerait un autre texte complémentaire à la "vision" publiée le 26 juin 2000, ne repose donc sur rien de plausible.
L'interprétation du texte

Enfin, tout en reconnaissant l'authenticité et l'intégralité du texte publié en l'an 2000 par le Vatican, certains contestent l'interprétation qui en a été donnée alors (et selon laquelle ce secret concernait des faits maintenant passés : l'attentat contre Jean-Paul II). Pour eux, le troisième secret annonce des événements encore à venir : vraisemblablement le martyre d'un pape. Cette thèse est défendue dans le n° 53 de la revue dominicaine Le Sel de la Terre 13. Pour autres, le troisième secret annoncait la mort mystérieuse du pape Jean-Paul Ier. Évêque de Vittorio Veneto, puis patriarche de Venise, il manifesta, en plusieurs occasions, sa dévotion à la Vierge de Fatima. Le 11 juillet 1977, il rencontra la soeur Lúcia14.
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