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 Pour une loi afin de décider librement

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MessageSujet: Pour une loi afin de décider librement   pour - Pour une loi afin de décider librement Icon_minitime14.11.13 9:50

Fin de vie: pour une loi afin de décider librement
.Publié le dimanche 03 novembre 2013 à 14h57  
 
Fin de vie : pour une loi afin de décider librement
Les adhérents de l'ADMD de l'est Varois se sont réunis hier pour un lâcher de ballons afin de penser « à celles et ceux qui sont morts dans des conditions qu'ils n'ont pas choisies et contraires à leurs propres volontés ». Alors qu'une loi existe !


À l'occasion de la sixième journée mondiale des associations pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), une cinquantaine de Varois s'est rassemblée hier, au jardin d'acclimatation du quartier du Mourillon à Toulon, pour un lâcher de ballons très symbolique.

Sédation terminale, une loi méconnue

« Nous nous battons pour rappeler à tous les politiques qu'il faut une loi pour décider librement de notre fin de vie », a ainsi indiqué Carole Gouyé, la présidente de la délégation de l'ADMD de l'Est varois. En précisant qu'en France, la loi du 22 avril 2005 permet déjà, non pas l'euthanasie, mais la sédation terminale et le double effet des antalgiques : deux pratiques qui accélèrent la mort. « Mais beaucoup de médecins sont contre cette loi et ne parlent pas des directives anticipées à leurs patients. »

Et Carole Gouyé d'expliquer qu'« en Belgique ou en Suisse, lorsqu'un patient est atteint d'une maladie irréversible ou incurable, et qu'il a écrit ses directives anticipées(ses dernières volontés, ndlr), il peut être aidé soit à un suicide assisté, soit à l'euthanasie ». Les adhérents de l'ADMD estiment ainsi que « c'est ma volonté en fin de vie, ce n'est pas au médecin de décider. La loi oblige tous les établissements de santé et les maisons de retraite à demander à tous les entrants leurs directives anticipées mais tous ne le font pas. C'est à nous de le signaler et de le faire savoir. »

Depuis 2009, l'ADMD dont le président est Jean-Luc Romero, a ainsi proposé un projet de loi visant à légaliser l'euthanasie et le suicide assisté. Un projet resté lettre morte.
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MessageSujet: Re: Pour une loi afin de décider librement   pour - Pour une loi afin de décider librement Icon_minitime05.12.13 10:08


Le débat sur la fin de vie relancé

FL.G. ET FAYÇAL ZEGHARI | Publié le 25 nov. 2013, 07h00


Une petite « pastille létale » pour glisser paisiblement vers une « mort douce ». L’ultime demande adressée dans une lettre par Georgette et Bernard, alors même que leur cœur cessait de battre, fait écho au débat sur le suicide assisté. Cela consiste à prendre soi-même des médicaments préparés par un médecin et qui conduisent, à coup sûr, à une mort sans douleur. La question revient régulièrement dans l’actualité et, lors de la dernière campagne présidentielle, « la fin de vie dans la dignité » figurait parmi les grands engagements sociétaux du candidat François Hollande.

Interdiction formelle en France

Le rapport du professeur Sicard, très attendu en décembre dernier, rejetait catégoriquement l’euthanasie, mais ouvrait une discrète porte à l’assistance au suicide. Le Conseil d’éthique a toutefois écarté cette deuxième option, qui reste donc illégale. Que faire, alors, lorsqu’un malade ne survit que grâce à des tubes branchés en permanence à un corps en proie à de terribles souffrances? Depuis 2005, la loi Leonetti empêche « l’obstination déraisonnable ». En clair, une sorte d’euthanasie passive : l’arrêt des soins est permis si l’acharnement thérapeutique est établi.

Ailleurs, en Europe

Pionniers, les Pays-Bas ont dépénalisé le suicide assisté en 2001. Comme dans les cas d’euthanasie, les médecins accompagnant le suicide d’un malade ne sont pas poursuivis par la justice. Ils doivent, en revanche, s’assurer de plusieurs critères très précis : le patient formule une demande volontaire et réfléchie, ses souffrances physiques sont reconnues comme insupportables, sans perspective d’amélioration, et il doit être convaincu, à l’instar de son soignant, qu’il n’existe aucune alternative. En Suisse, aussi, la loi laisse la possibilité de réclamer une aide pour mourir. Des associations préparent l’ultime potion à des patients désireux d’en finir, au terme de nombreux entretiens. Certaines facturent cet accompagnement vers la mort à hauteur de 7500 €. Le Luxembourg a, lui, carrément légalisé l’euthanasie et l’assistance au suicide en 2009. Là encore, la situation médicale est prouvée sans issue et la demande, formulée par écrit, doit émaner d’un patient majeur. En Belgique, l’euthanasie est un droit strictement réglementé. Rien n’encadre, en revanche, le suicide assisté.

Et maintenant ?

L’accompagnement de la fin de vie pourrait revenir, prochainement, au centre des débats. Cet été encore, François Hollande avait annoncé un projet de loi « sans doute avant la fin de l’année ». Un jury citoyen missionné par le Comité d’éthique doit rendre publique la conclusion de ses travaux le 16 décembre. Selon un récent sondage Ifop, 92% des Français se prononcent en faveur de l’euthanasie pour les maladies « insupportables et incurables ».
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