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 DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..

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MessageSujet: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime07.01.12 14:57

par Philip Pullella

CITE DU VATICAN (Reuters) - Benoît XVI n'hésitera pas à démissionner, ce qu'aucun pape n'a fait depuis 700 ans, s'il est dans l'incapacité "physique, psychologique ou spirituelle" d'accomplir les tâches de sa fonction.

Le souverain pontife, qui est âgé de 83 ans, le déclare sans détour dans un livre d'entretiens à paraître mardi. Les responsables du Vatican n'aiment guère aborder cette hypothèse qui pose de complexes problèmes doctrinaux.

L'ouvrage, intitulé "Lumière du monde: le pape, l'Eglise et les signes du temps", a déjà fait la une de l'actualité au cours du week-end car Benoît XVI y estime pour la première fois que l'usage du préservatif peut dans certains cas se justifier pour empêcher la transmission du sida.

Mais le livre, composé d'entretiens accordés en juillet au journaliste allemand Peter Seewald, contient également beaucoup d'éléments personnels. Benoît XVI parle de sa santé, de ses tâches quotidiennes ou de son avenir.

"Oui, si un pape se rend compte clairement qu'il n'est plus capable physiquement, psychologiquement ou spirituellement d'accomplir les tâches de sa fonction, il a le droit et, selon certaines circonstances, l'obligation de démissionner", dit-il.

Le dernier pape à avoir démissionné est Célestin V, en 1294, après seulement huit mois de pontificat. Grégoire XII a abdiqué bien malgré lui en 1415 pour mettre un terme à une querelle avec un rival revendiquant lui aussi le Saint-Siège.

UN "PAPE ÉMÉRITE"?

En plein scandale sur les abus sexuels au sein de l'Eglise, des voix se sont élevées cette année pour réclamer la démission de Benoît XVI, mais celui-ci répond dans le livre qu'on ne fuit pas ses responsabilités en période de crise.

"On peut démissionner quand la période est calme ou lorsqu'on ne peut tout simplement plus continuer", estime-t-il.

Benoît XVI semble plutôt en bonne santé mais il remarque que ses forces s'amenuisent.

"Bien sûr, je suis parfois préoccupé et je me demande si je pourrai y arriver, même d'un point de vue purement physique", déclare-t-il en réponse à une question sur ses voyages.

Le droit canonique contient une clause sur la démission du pape mais elle n'a jamais été activée. Cette clause stipule que le pape peut démissionner mais qu'il doit le faire de son plein gré et que cette démission n'a pas à être validée par quiconque.

D'autres papes ont envisagé de renoncer à leurs fonctions mais on ne l'a su qu'après leur mort.

Jean Paul II, dont la santé s'est dégradée dans les dernières années de sa vie, a ainsi songé à la démission mais un médecin lui avait alors dit, dans une phrase restée célèbre: "Il n'y pas de place dans l'Eglise pour un pape émérite."

Que ferait en effet un "ex-pape"?

Les historiens de l'Eglise estiment qu'il devrait disparaître de la scène publique, peut-être en s'enfermant dans un monastère, pour ne pas faire de l'ombre à son successeur.

La démission d'un pape, censé diriger l'Eglise jusqu'à sa mort, peut même créer un risque de schisme si certains fidèles en désaccord avec le nouveau pape décident de reconnaître l'autorité de son prédécesseur.

Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser


Dernière édition par PAT le 13.02.13 18:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime07.01.12 15:19

Le Saint-Siège dément les rumeurs sur la démission du pape


Le voyage en Allemagne a montré qu'il est en bonne santé, souligne le porte-parole


ROME, Dimanche 25 septembre 2011 (ZENIT.org) – Le porte-parole du Saint-Siège a fait savoir que les rumeurs selon lesquelles Benoît XVI envisagerait de démissionner en avril prochain, quand il aura eu 85 ans, sont sans fondement.

Répondant aux questions des journalistes qui accompagnaient le pape à Freiburg, en Allemagne, le père Federico Lombardi, s.j., directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a expliqué que « la résistance du pape pendant ce voyage en dit long sur sa capacité à affronter des engagements très lourds ».

Ce dimanche, le quotidien milanais « Libero » a publié un article d'Antonio Socci qui parle d'une démission du pape, mais sans indiquer de source ou de donnée plus concrète.

Le P. Lombardi a répondu aux journalistes, avec un sourire : « Si Socci le dit, il faudrait lui demander où il a pris ses informations... ce que nous savons tous, c'est ce que le pape a dit dans son livre-entretien 'Lumière du monde'. Je n'ai pas d'autres informations ».

Dans le livre « Lumière du monde », publié en 2010, Benoît XVI répond ainsi à une question du journaliste Peter Seewald : « Quand un pape en vient à reconnaître en toute clarté que physiquement, psychiquement et spirituellement, il ne peut plus assumer la charge de son ministère, alors il a le droit et, selon les circonstances, le devoir de se retirer ».

Dans le même ouvrage, le pape ajoute en parlant des difficultés de l'Eglise, en particulier après les cas de pédophilie, qu'on ne peut pas fuir quand le danger est grand. « Voilà pourquoi ce n'est sûrement pas le moment de démissionner. C'est justement dans des moments comme celui-là qu'il faut résister et surmonter la situation difficile », avait-il dit.

Le P. Lombardi a affirmé que « le pape va très bien », et « bien que le voyage soit très fatigant, il l'affronte très bien. Sur le plan de la santé, ce voyage est un véritable succès ».

Jesús Colina

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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime07.01.12 15:36

Jean Mercier - publié le 04/07/2011

Benoît XVI a lancé lui-même les spéculations sur sa succession en imposant l'un de ses proches à la tête du diocèse de Milan, le cardinal Scola, un "ratzingerien d'ouverture" très engagé dans le dialogue avec les musulmans.
Le cardinal Angelo Scola (à droite) accueille le pape Benoît XVI à Venise le 8 mai 2011.

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Le cardinal Angelo Scola (à droite) accueille le pape Benoît XVI à Venise le 8 mai 2011.

Dans l'ordre normal des choses, les vaticanistes fourbissent leurs listes de papabili lorsque le pape a éternué à la messe ou qu'il a glissé dans sa baignoire... Par une superbe ironie, c'est un Benoît XVI en pleine forme qui a appuyé sur la gachette des spéculations à propos du prochain conclave. Son coup ? Une nomination très symbolique. Depuis deux ans que le cardinal Dionigi Tettamanzi avait dépassé la limite d'âge sur le siège de de Milan, on se demandait qui serait choisi pour lui succéder.

Milan est d'autant plus emblématique que deux de ses archevêques sont devenus papes au XXe siècle: Paul VI et Pie XI. Le suspense a pris fin le 28 juin, lorsque Benoît XVI a nommé le cardinal Angelo Scola. En tant que patriarche de Venise, il était déjà sur un trône qui a porté trois papes contemporains (Pie X, Jean XXIII, Jean-Paul Ier). Si Benoit XVI a voulu le transférer à Milan, c'est pour enfoncer le clou de sa "papabilité".
Loi de continuité depuis Jean XXIII

Angelo Scola, qui aura 70 ans en novembre, était déjà un sérieux papabile en 2005. Il l'est plus que jamais : la loi de continuité que l'on observe depuis Jean XXIII, selon laquelle un pape est choisi en raison de sa proximité avec son prédécesseur, jouerait à plein. Celle du prélat italien avec le pontife bavarois est évidente. Très jeune, Scola a fait partie du vivier intellectuel de la revue Communio, étant lié avec les théologiens Henri de Lubac et Hans Urs von Balthasar. Exactement comme Ratzinger. Celui-ci apprécie aussi les hommes qui, comme lui, ont souffert pour leurs idées. Parce qu'il était membre du mouvement italien Communion et Libération, Scola, originaire de la capitale lombarde, a été renvoyé du séminaire milanais par l'archevêque de l'époque, qui se défiait des apôtres de Don Giussani. En le réinstallant au bercail, Benoît XVI offre à son ami une sainte revanche.

Issu, comme Ratzinger, d'un milieu très simple, Scola a mené une brillante carrière théologique qui l'a mené de l'université de Fribourg à celle du Latran, dont il devient recteur en 1995 après une expérience d'évêque de terrain, en Toscane.
Un Italien pour réformer la curie ?

L'homme peut aussi bien être classé à "droite" sur les questions de famille et de bioéthique, qu'à "gauche" en raison de sa passion pour la doctrine sociale de l’Église et la défense des pauvres. Visionnaire, il a créé une revue de réflexion islamo-chrétienne, Oasis. Scola prône une loyale et sportive compétition spirituelle entre christianisme et islam, à mille lieues de la logique de l'affrontement communautariste ou de l'islamophobie de certains lobbies catholiques, et plaide pour une société métissée.

Sur la liste des papabili, Angelo Scola n'est pourtant pas le seul "ratzingerien d'ouverture" susceptible de monter sur le trône de Pierre. Il faut ici mentionner Mauro Piacenza, 66 ans, l'actuel préfet de la congrégation pour le clergé. Et surtout le Canadien Marc Ouellet, 67 ans, l'ex-archevêque de Québec devenu préfet de la congrégation pour les évêques.

L'urgence d'une modernisation des méthodes de travail du Vatican ferait pencher pour une solution italienne en cas de conclave. Seul un Italien serait en effet en mesure de réformer la curie, paralysée par les arcanes de la culture méditerranéenne. Une montagne que deux valeureux ouvriers, polonais et allemand, ont renoncé à déplacer.

http://www.lavie.fr/religion/vatican/angelo-scola-le-successeur-dont-reve-le-pape-04-07-2011-18176_17.php
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime11.02.13 22:29

Il a annoncé sa prochaine démission,aujourd'hui,le 11 février,journée mondiale des malades.
Je pense personnellement que ce n'est pas un hasard
Si tel est le cas,il y a mille façons d'interpréter le choix de cette date..
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime12.02.13 13:15


Succession de Benoît XVI : la petite blague de François Hollande


Par Antoine Bayet

| 11/02/13 - 17:21

HABEMUS BLAGOUNETTE - Et François Hollande renoua avec la petite blague.

Pour son deuxième commentaire du jour portant sur la démission du Pape Benoît XVI,
formulé à l'occasion d'une conférence de presse à l'Elysée, après un
entretien avec Goodluck Ebele Jonathan, le président nigérian, le chef
de l'Etat s'est aventuré sur le terrain du commentaire amusé.

Commentant le processus qui conduira l'Eglise à désigner un successeur à Benoît XVI, François Hollande énonce ainsi : "Nous ne présentons pas de candidat".

Voici
la vidéo de ce petit commentaire humoristique - si le player ne se
déclenche pas automatiquement, la scène se passe à 22'15 sur la vidéo
ci-dessous :



Voici l'intégralité de sa (courte) réaction :
La décision de Benoît XVI suscite le plus grand respect.

C'est une décision courageuse, et aussi exceptionnelle.

Mais euh ... je ne peux pas ajouter d'autre commentaire.

[...] Nous devons laisser l'Eglise catholique déterminer comment elle entend organiser cette succession.

Et nous ne présentons pas de candidat ...

Enfin, je dois saluer le pontificat de Benoît XVI, pour tous les efforts qui ont été menés en faveur de la paix.
Un
peu plus tôt dans la journée, déjà, François Hollande avait réagi à
cette annonce, lors d'un point de presse improvisé à la sortie de
l'inauguration du nouveau site des Archives nationales, dans une
déclarationrevenant sur plus plusieurs sujets d'actualité, abordant à trente secondes d'intervalle la démission du pape et la crise des lasagnes au cheval :


Dans les premières semaines du quinquennat, Le Lab avait repéréplusieurs incursions de François Hollande sur le terrain de l'humour lors de conférences de presse internationales.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime12.02.13 13:31

Blague ou pas,cela signifie que le prochain Pape ne sera pas Français ?

Tous les Chefs d'Etat savent-ils déjà quel sera le successeur de Benoît XVI ?

C'est possible,la politique étant liée à la religion

Je ne nie pas l'élection d'inspiration divine qui se passe bien sur terre
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime12.02.13 13:53

La renonciation de Benoît XVI "pèsera sur tous ses successeurs"


Le Monde.fr
| 12.02.2013 à 12h56
• Mis à jour le
12.02.2013 à 13h29

Par François Béguin (chat modéré par)




Nicolas F. : Comment réagissent les Romains ce matin ?

Les Romains ne réagissent pas plus qu'ils n'ont réagi hier à l'annonce de la renonciation du pape Benoît XVI. Comme s'ils avaient anticipé déjà cette nouvelle. En tout cas, ils semblent aujourd'hui l'avoir digérée.

Les Romains entretiennent avec le pape une relation à la fois proche et distante. Ils sont fiers d'abriter le Vatican sur le territoire de leur ville, mais ils savent aussi s'en tenir éloigné. Maniant l'ironie avec beaucoup de talent, ils ont aussi fait du pape un objet de moquerie.


De plus, la personnalité réservée et peut-être un peu hautaine du
pape Ratzinger n'a pas permis à celui-ci de créer un lien d'affection
chaleureuse avec les Romains, comme avait pu le faire, par exemple, Jean Paul II.

Ce qui explique aussi cette absence d'émotion visible, c'est le fait
que le pape n'est pas mort. Il s'agit d'une démission, d'un fait presque
politique, qui ne suscite pas la ferveur compassionnelle.

Simon : Benoît XVI restera-t-il comme un "grand" pape dans l'histoire ?

Il est sûr que cette décision le fait entrer dans l'histoire. Il restera peut-être connu comme le premier pape de l'histoire moderne à avoir renoncé de son plein gré à sa charge.

D'autres l'ont fait avant lui. Il s'agit de Clément I, qui fut pape
de l'an 92 à l'an 97, de Ponziano (230-235), qui abdiqua parce qu'il fut
déporté par les Romains et qu'il ne voulait pas laisser
les fidèles sans un guide. De Silver (536-537), de Benoît IX, qui
abdiqua en 1045, de Célestin V, qui renonça à sa charge en 1294, et
enfin de Grégoire XII, qui démissionna en 1415.

Philipe : Le pape aurait-il démissionné pour pouvoir superviser l'élection de son successeur ?

C'est une thèse qui relève plus de la fiction que de la réalité. Le
pape a clairement expliqué qu'il renonçait à sa charge pour des raisons
de santé. Il est probable qu'il choisisse à partir du 28 février de vivre
une vie recluse et dédiée à la prière et à l'étude. C'est un
théologien, ce n'est pas un politique. Et il est tout à fait improbable
qu'il se mêle, pour ces raisons, au petit jeu d'appareil et de couloir
qui vont précéder l'élection de son successeur.

Il vivra le temps qui lui reste dans une petite résidence située sur le territoire du Vatican, mais éloignée du cœur du pouvoir. Par ailleurs, dans une interview au quotidien La Repubblica, son frère Georg n'exclut pas qu'il vienne finir ses jours en Allemagne, à ses côtés.

JJ : Que va-t-il se passer d'ici au 28 février ?

D'ici là, Benoît XVI reste pape, avec tous les pouvoirs qu'il a à sa disposition. Mais on peut supposer qu'il se contentera d'expédier les affaires courantes. Il ne fera pas de voyage. Il célébrera les angelus et les audiences hebdomadaires.

Paul : En sait-on davantage sur la maladie de Benoît XVI ?

Non. Ce que l'on peut apprendre
à travers la lecture de la presse italienne ce matin, c'est qu'il
souffre de la hanche, et que sa vue a beaucoup baissé ces derniers
temps. Mais à 85 ans, il est évident que ce n'est pas une maladie de
plus ou de moins qui a conduit à la décision du pape, mais un
affaiblissement général de son état de santé dû à la vieillesse, tout
simplement.

Dans ces circonstances, chaque pape prend sa décision en son âme et conscience. Déjà Paul VI avait envisagé sa démission.

Jean Paul II également à la fin de sa vie, quand la souffrance
faisait de chaque jour un martyre. Mais selon une confidence faite à ses
proches, ce dernier avait décidé de continuer malgré ses souffrances. "On ne descend pas de la croix", avait-il dit.

Marie : A votre avis, quelles seront les conséquences à long terme, sur l'Eglise, de cette renonciation ?

Elles sont énormes. Pour la première fois, un pape, successeur de
Pierre, renonce pour des raisons de santé. Est-ce que d'autres après lui
prendront une telle décision? Il est évidemment impossible de le dire, mais l'exemple de Benoît XVI pèsera désormais sur tous ses successeurs.

Visiteur : Les cardinaux peuvent-ils choisir
un pape jeune en prenant le risque que celui ci reste des dizaines
d'années à la tête de l'Eglise ? Autrement dit, faut-il être un presque
vieillard pour devenir pape ?


Il n'y a aucune règle dans ce domaine. Il n'y a même pas besoin, en théorie, d'être prêtre pour devenir pape. Après avoir élu avec Jean Paul II un pasteur, les cardinaux avaient décidé, avec Benoît XVI, de porter
à la tête de l'Eglise un théologien. Jean Paul II était jeune à
l'époque de son élection, Benoît XVI était déjà un vieillard. On peut supposer
que le collège des électeurs choisira une personnalité qui synthétise
les atouts et les qualités de Jean Paul II et de Benoît XVI.

Mais, à l'heure actuelle, il est impossible de faire le moindre pronostic.

Visiteur : Le fait que la renonciation de Benoît XVI soit une
surprise modifie-t-il les rapports de force pour l'élection de son
successeur ?


Non. Les écuries des différents papabili (comme les Italiens
désignent les candidats éligibles) ont eu le temps de se préparer.
Benoît XVI n'était pas immortel. Chaque jour passé nous rapprochait de
l'élection de son successeur. D'autre part, le calendrier choisi par le
pape permet à chacun des "candidats" de se préparer encore mieux,
puisque le conclave aura lieu, de toute évidence, au mois de mars.

Thomas H. : Quelles sont les chances de voir élu en mars un pape africain ou sud-américain ?

Pour répondre à cette question, il faut avoir en tête les rapports de force au sein du collège des cardinaux.

Ils sont actuellement 210, mais seuls 117 d'entre eux pourront voter
au conclave parce qu'ils ont moins de 80 ans. Parmi ces électeurs, la
grande majorité (61) viennent du continent européen, 19 sont originaires
d'Amérique centrale ou d'Amérique du Sud, 14 d'Amérique du Nord, 11 d'Afrique, 11 d'Asie et un seul d'Océanie. Enfin, sur le quota des cardinaux européens, 28 sont Italiens.

Dans ces conditions, si l'élection du pape était une élection
normale, le successeur de Benoît XVI serait à coup sûr un Européen et
très probablement un Italien. Mais il faut tenir
compte du fait que "le marché" auquel s'adresse désormais l'Eglise
catholique est beaucoup plus important en Afrique et en Amérique latine
qu'en Europe, où l'Eglise cède du terrain chaque jour du fait de la sécularisation.

Pierre : Combien de temps va durer cette procédure d'élection ?

La procédure d'élection est prévue pour durer au maximum une dizaine de jours. Mais il est probable que le successeur de Benoît XVI soit désigné beaucoup plus rapidement.

Benoît XVI avait été élu lui-même en deux jours de conclave. La
pression médiatique qui accompagne désormais l'élection du pape et ce
scrutin extraordinaire devrait pousser les cardinaux à exprimer un vote clair le plus rapidement possible. Rappelons que l'élu doit obtenir les deux tiers-des suffrages.

Pedro : Dans la presse italienne, on parle d'un rapport choc, de quoi s'agit-il ?

Si ce "rapport choc" se rapporte au scandale du Vatileaks, on peut estimer
que cet épisode a eu une influence sur la décision du pape. La
publication dans un livre du journaliste Janluigi Nuzzi "Sa Sainteté :
scandale au Vatican" (Ed. Privé)" a sûrement blessé Benoît XVI. D'autant
que le corbeau était un de ses proches, à savoir son majordome, Paolo Gabriele, certainement l'homme qu'il voyait le plus souvent. Il est évident qu'il a dû se sentir très seul et probablement découragé par l'ampleur des divisions et des règlements de compte au sein de la curie romaine.

JL Watson : On entend beaucoup de réactions positives à la
suite de la renonciation du pape. Y-a-t-il eu des réactions plus
mitigées au sein de l'Eglise ou en Italie ?


Non, c'est assez surprenant. L'effet de surprise créé par Benoît XVI semble avoir pris tout le monde de court. Même l'archevêque Stanislaw Dziwisz, qui fut un proche de Jean Paul II et qui l'a accompagné dans son calvaire, reconnaît que le choix du pape est "un acte courageux, et qui fait du bien à l'Eglise".

Pierre : Quelle conséquence aura la démission du pape sur les élections en Italie ?

Un sondeur, Luigi Crespi, a déclaré hier "que la campagne électorale s'est achevée lundi à 11 heures 46 minutes".
L'événement de la renonciation du pape a balayé toutes les autres
nouvelles à la télévision, et relégué la campagne électorale dans les
pages intérieures des journaux. On estime que cette nouvelle pénalise
davantage Silvio Berlusconi, qui comptait, d'ici au scrutin (24 et 25 février) augmenter sa présence à la télévision pour conquérir les indécis.

A cette "concurrence" s'ajoute également à partir
de ce soir le Festival de la chanson de San Remo qui,
traditionnellement, rassemble des millions d'Italiens devant le petit
écran. Entre la renonciation du pape et la chanson, les politiques vont avoir du mal à trouver un espace médiatique.


François Béguin (chat modéré par)
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime12.02.13 14:39

Le pape Benoit XVI prend le monde de court en annonçant sa démission - EN DIRECT

Créé le 11-02-2013 à 12h46 - Mis à jour à 20h16
- Le pape Benoît XVI, 85 ans, a pris le monde au dépourvu en
annonçant sa démission pour le 28 février, une première dans l'histoire
de l'Eglise moderne.

Devant le consistoire au Vatican, le souverain pontife a déclaré en
latin qu'il n'a "plus les forces" pour diriger l'Eglise en raison de son
"âge avancé". Un nouveau pape sera désigné "pour Pâques" le 31 mars.

De nombreuses personnalités, telles Angela Merkel et Barack Obama,
ont rendu hommage à Benoît XVI, exprimant du "respect" pour une décision
jugée "courageuse".

Quelques voix discordantes se sont toutefois fait entendre,
reprochant au pape soit son inaction lors de scandales impliquant des
prêtres accusés d'actes pédophiles, soit d'avoir favorisé l'homophobie
au détriment de l'égalité des droits. FIN DE NOTRE DIRECT

18H03 GMT - Oeuvre du Saint-Esprit - Quant à l'éventualité d'un pape
africain, l'archevêque de Lagos, Alfred Adewale Martins, estime que le
choix "ne relève pas seulement du calcul humain, mais est plutôt
l'oeuvre du Saint-Esprit".

"Nous laisserons le Saint-Esprit accomplir son oeuvre et nous donner
l'homme, la personne qui convienne le mieux à l'Eglise en ce moment",
dit-il par téléphone à l'AFP.

17H49 GMT - D'Afrique ou d'Amérique latine - "Personnellement il me
semble et il serait souhaitable que ce soit un pape d'Afrique Noire ou
d'Amérique du Sud", estime Bernadette Chirac, croyante revendiquée.

"Ce n'est pas que les Européens ne veulent plus d'un pape européen ou
un pape italien, c'est qu'il me semble que la foi est particulièrement
forte dans certaines régions de ce monde et que par conséquent le
nouveau pape donnera sûrement un nouvel élan à l'Eglise", ajoute sur RTL
l'épouse de l'ancien président français Jacques Chirac.

17H40 GMT - "Un ami" - Le chef spirituel de l'Orthodoxie, le
patriarche oécuménique Mgr Bartholomée 1er, exprime sa "tristesse" pour
le départ annoncé de Benoît XVI, saluant un "ami" de l'Eglise d'Orient.
ans un communiqué posté sur le site du patriarcat, qui siège à Istanbul,
Mgr Bartholomée Ier estime qu'avec sa "sagesse et son expérience" le
pape démissionnaire "pouvait encore offirir beaucoup au monde". "Nous
les Orthodoxes lui rendrons toujours hommage comme à un ami de notre
Eglise", ajoute le prélat.

Deux semaines pour agir ?

17H34 GMT - Merci - "De la part de tous les Américains dans le
monde", Barack Obama et son épouse Michelle offrent leurs
"remerciements" et "prières" au pape. "J'ai apprécié le travail que nous
avons effectué ensemble ces quatre dernières années", déclare dans son
communiqué le président des Etats-Unis, dont certaines mesures
politiques, notamment en matière de contraception, ont créé des
frictions avec les institutions catholiques américaines.

17H03 GMT - Latiniste - La décision de Benoît XVI de démissionner,
annoncée en latin, a été donnée en première mondiale par une journaliste
d'Ansa. "Notre vaticaniste Giovanna Chirri était en train d'écouter le
discours du pape devant le Consistoire", raconte le directeur de
l'information de l'agence de presse italienne, Luigi Contu.

"A un moment, il a cessé de parler du Consistoire. Notre journaliste a
compris qu'il disait qu'il était fatigué, que la pression était trop
forte et qu'il allait arrêter", précise-t-il à l'AFP. La nouvelle
historique lui a ensuite été confirmée par le porte-parole du Vatican,
le père Federico Lombardi, qu'elle a appelé avant de sortir l'info.
"C'est une revanche de la culture dans la préparation des futurs
journalistes", ajoute en souriant Luigi Contu.

16H55 GMT - Contre la pédophilie ? - Une association américaine de
victimes de prêtres pédophiles appelle Benoît XVI à agir contre la
pédophilie avant de quitter ses fonctions.

"Aussi fatigué et faible que soit le pape Benoît XVI, il a encore
deux semaines pour se servir de son immense pouvoir pour protéger les
plus jeunes", affirme le SNAP dans un communiqué du SNAP. "Imaginons
l'onde de choc et l'espoir suscités si, dans ses derniers jours, le
souverain pontife rétrogradait, punissait ou défroquait même une poignée
d'évêques qui ont caché les actes pédophiles", ajoute l'association .

16H30 GMT - Serein - "Cette annonce surprise ne va pas perturber nos
fidèles", assure à Thomas Morfin de l'AFP le père polonais Stanislaw
Skuza, recteur de la basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro,
plus important sanctuaire chrétien d'Afrique. Cette quasi-réplique de
Saint-Pierre de Rome avait été consacrée par le pape Jean Paul II en
1990.

"Mégaphone pour l'homophobie"

16H18 GMT - Emu - Le prince Albert II de Monaco, "apprend avec
émotion la courageuse décision de Sa Sainteté le pape Benoît XVI", selon
un communiqué du Palais. "Actuellement en déplacement à l'étranger", le
prince exprime également "sa profonde reconnaissance pour les très
grandes qualités avec lesquelles (Benoît XVI) a conduit l’Eglise
catholique tout au long de son pontificat" et "l’assure des prières
ferventes de sa famille et de celles des catholiques de la Principauté".

16H17 GMT - JMJ maintenues au Brésil - Les Journées mondiales de la
jeunesse catholique (JMJ), prévues à Rio de Janeiro du 23 au 28 juillet
et où deux millions de participants sont attendus, sont maintenues
malgré la démission de Benoît XVI.

"Les JMJ sont maintenues. La démission du pape ne change rien. Benoît
XVI avait dit lui-même en décembre qu'elles auraient lieu avec lui ou
son successeur", selon Adionel da Cunha, attaché de presse de
l'archidiocèse de Rio. "Nous prions pour la santé du pape, comme pour
celle de toutes les personnes âgées et les malades en ce jour de Notre
Dame de Lourdes", ajoute pour sa part l'archevêque, Mgr Orani Tempesta,
cité par le site G1 de Globo.

15H43 GMT - "Ennemi des droits" - "Benoît XVI ne nous manquera pas:
c'est un pape ennemi des droits et de l'égalité. Pendant des années, il a
été un mégaphone pour l'homophobie et la discrimination, et il a
provoqué des souffrances inutiles à des milliers de gays, lesbiennes et
transsexuels ainsi qu'à leurs familles", s'insurge Flavio Romani,
président d'Arcigay, principale association italienne de défense des
droits des gays.

"Nous espérons, mais sans illusions, qu'avec l'échec de Benoît XVI,
qui a conduit l'église au bord du précipice, il y aura finalement un
changement total de perspective au Vatican."

15H41 GMT - "Plus de bonté" - Le plus ancien groupe de défense des
homosexuels au monde, l'association néerlandaise COC, s'exprime a
contrario de la plupart des réactions publiques. "Nous ne sommes pas
attristés", lance Philip Tijsma, porte-parole du COC : "tout ce que nous
espérons, c'est que le nouveau pape fera preuve d'un peu plus de bonté
que lui envers les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels,
ndlr), au sein de son Eglise, mais également dans le monde en général".

"Il faudrait qu'il soit moins obsédé par la question de
l'homosexualité", déclare-t-il à l'AFP, rappelant que le pape s'est à
maintes fois prononcé contre le mariage entre personnes du même sexe.

Envisagé depuis des mois

15H11 GMT - Au courant - Le frère du pape, Georg Ratzinger, savait
que Benoît XVI envisageait de renoncer à son pontificat en raison de son
âge. "Je sais depuis quelques mois que c'était envisagé", dit-il par
téléphone à l'AFP depuis son domicile de Ratisbonne, dans le sud de
l'Allemagne. "Il va rester à Rome", ajoute-t-il.

14H24 GMT - Sobre - Le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan et
papabile, se limite à déclarer, sans autres détails, que la décision du
pape "sera, comme il l'a dit lui-même, pour le bien de l'Eglise".

14H53 GMT - Sollicitude - Les évêques américains rendent à leur tour
hommage au pape, qualifié de gardien des "vérités éternelles", et salué
pour ce "nouveau signe de sa grande sollicitude envers l'Eglise". "Nous
sommes tristes qu'il démissionne, mais reconnaissant envers ses huit ans
au cours desquels il a dirigé (l'Eglise catholique) avec abnégation",
ajoute le cardinal Timothy Dolan, président de la conférence des évêques
américains (USCCB), dans un communiqué.

14H38 GMT - Riccardo Di Segni, grand rabbin de la communauté juive de
Rome, dit avoir, de la part Benoît XVI, "apprécié son attention à
souligner les racines juives du christianisme", et que "sa visite à la
synagogue de Rome en janvier 2011 ne sera pas oubliée".

14H37 GMT - "Il n'a rien fait" - Une association de victimes d'actes
pédophiles commis par des membres de l'Eglise catholique sur des enfants
en Irlande salue la démission du pape estimant qu'il n'a "rien fait"
pour sanctionner les responsables.

"Ce pape a eu une grande occasion de s'atteler à des décennies de
sévices dans l'Eglise catholique. Il a promis beaucoup de choses mais
finalement il n'a rien fait", déclare à l'AFP John Kelly, du groupe
Survivors of Child Abuse. "Les fonctions de ce pape ont été empoisonnées
par les scandales et cela continuera à moins que le pape ne s'attaque
aux racines du problème", ajoute-t-il.

14H22 GMT - "Orphelins" - Le cardinal Antonio Maria Rouco Varela,
président de la Conférence épiscopale espagnole, affirme que les évêques
de son pays sont "affligés et comme orphelins après cette décision qui
nous remplit de peine".

"Je m'empresse d'exprimer au Saint Père, en mon nom et en celui de
tous les évêques membres de la Conférence épiscopale espagnole, notre
plus profonde gratitude pour l'immense service qu'il a rendu à la Sainte
Eglise au cours de ces intenses années de pontificat", ajoute-t-il dans
un communiqué publié sur le site internet de la Conférence. "Dans le
même temps, nous acceptons la volonté du Saint Père avec une révérence
filiale", dit-il.

14H09 GMT - Lucidité - Le chef de l'Eglise catholique française, Mgr
André Vingt-Trois, salue la "décision lucide" de Benoît XVI et qualifie
son "acte particulièrement courageux" d'"événement considérable". Si le
pape reste "quelqu'un en pleine capacité intellectuelle", "nous avons pu
constater que son endurance physique était très éprouvée", ajoute-t-il,
évoquant notamment sa "capacité de locomotion".

"Consumé"

13H58 GMT - Choqués - Sur la place Saint-Pierre, quelles que soient
leur nationalité, les visiteurs ou touristes ne cachent pas leur
surprise. Sebastian Mazur, séminariste polonais de 21 ans, qui "aime
Benoît", se dit pourtant "choqué qu'il démissionne car il n'a été pape
qu'un temps trop court et il n'a pas mené à terme son projet".

Pour Aaron Melancon, un prêtre américain de 43 ans, aussi "la
nouvelle est choquante". C'est le second pape de l'histoire à rompre la
tradition. Je ne suis pas favorable à sa décision, mais elle lui
appartient". Il ajoute cependant qu'"avant aujourd'hui, des rumeurs on
circulé et on nous a dit que Benoît était un pape de transition".

Marta, une Espagnole de 38 ans en vacances avec son mari, juge même
que "c'est une mauvaise chose". "Il aurait dû rester à vie. On ne peut
pas s'en aller ainsi quand on veut", lance-t-elle à Taimaz Szirniks de
l'AFP.

13H51 GMT - "Historique" - Selon le leader de la gauche italienne,
Pier Luigi Bersani, favori dans les sondages pour être le prochain chef
du gouvernement, "c'est une nouvelle d'une portée historique, dont les
précédents remontent à des siècles: c'est une décision rarissime, cela
me semble un geste de nouveauté pour le futur".

13H50 GMT - "Responsabilité" - En décidant de démissionner, le pape
fait preuve "d'un extraordinaire courage et d'un extraordinaire sens de
responsabilité", déclare le président de la République italienne,
Giorgio Napolitano, qui exprime son "plus grand respect".

13H40 GMT - Il "s'est consumé" - Mgr Hippolyte Simon, archevêque de
Clermont, et Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry, saluent "le geste
courageux" du pape, indiquant ne pas en être surpris. "Benoît XVI s'est
consumé", déclare Mgr Dubost qui estime que "la charge était devenue
trop lourde". Il rappelle que le Souverain pontife, qui "n'avait
d'ailleurs pas souhaité être pape", avait "probablement eu un AVC (ndlr:
accident vasculaire cérébral) avant d'assumer sa charge pontificale,
comme on a pu le voir à un léger rictus sur son visage".

13H37 GMT - Un pape noir - "Je ne suis pas du tout croyante. Cela ne
me touche pas. Mais j'espère que le prochain pape sera noir. Cela ferait
évoluer les mentalités", lance Dorina, 22 ans, jeune touriste suisse
interrogée par l'AFP sur la place Saint-Pierre à Rome. Il n'y a pas plus
de monde qu'un jour habituel. Les touristes sont même surpris par
l'annonce de la démission du pape qu'ils apprennent en fait par les
journalistes.

Hommages

13H22 GMT - "Grand respect" - Angela Merkel rend hommage à son tour à
la décision du pape. "Si le pape lui-même, après mure réflexion, en est
venu à la conclusion que ses forces ne sont plus suffisantes pour
exercer sa fonction, cela suscite mon plus grand respect", déclare la
chancelière lors d'un point presse. Benoît XVI "est et reste l'un des
plus grands penseurs religieux de notre époque", estime cette fille d'un
pasteur protestan.

13H10 GMT - Antisémitisme diminué - Le grand rabbin ashkénaze
d'Israël, Yona Metzger, salue l'action du pape contre l'antisémistime.
"Sous son autorité, les relations entre le Grand rabbinat et l'Eglise,
le judaïsme et le christianisme, sont devenues beaucoup plus étroites,
ce qui a conduit à une diminution des actes antisémites dans le monde", a
déclaré à l'AFP un porte-parole du Grand rabbin, en le citant.

13H01 GMT - Charisme - Horst Seehofer, chef du gouvernement de
Bavière dont est originaire Benoît XVI, exprime son "plus grand respect"
pour sa décision qu'il "regrette personnellement". Il souligne que par
"son influence charismatique et son engagement infatigable pour le bien
de l'Eglise, le pape originaire de Bavière a enthousiasmé les gens dans
le monde entier".

13H00 GMT - Tristesse - Le nouvel archevêque de Cantorbéry, Justin
Welby, chef spirituel des Anglicans, ne cache pas son chagrin. "C'est
avec le coeur lourd mais avec une compréhension totale que nous avons
appris ce matin la décision du pape Benoît XVI de renoncer à sa charge
d'évêque de Rome, qu'il a remplie avec une grande dignité, clairvoyance
et courage", déclare-t-il.

12H47 GMT - "L'Eglise d'abord" - En Suisse, la Conférence des évêques
salue pour sa part la "démarche courageuse" du pape, selon son chargé
d'information Nicolas Betticher. C'est une "décision de prudence, une
démarche de charité prise dans la volonté de servir l'Eglise d'abord".
M. Betticher balaie en outre l'hypothèse d'une éventuelle influence du
Souverain pontife sur l'élection du prochain chef spirituel des
catholiques romains. "C'est un homme de principe, connu aussi pour la
rigueur de sa réflexion. Ce sera une démission réelle. Je ne peux pas
imaginer qu'il va influencer la succession".

12H45 GMT - Hommage - David Cameron adresse ses "meilleurs voeux " à
Benoît XVI. Le Premier ministre britannique estime que le pape "manquera
comme chef spirituel à des millions de gens" et le salue pour avoir
"travaillé sans relâche à renforcer les relations de la Grande-Bretagne
avec le Saint-Siège".

Africain ou Italien?

12H35 GMT - Les paris sont ouverts - Un Africain, un Italien ou même
un Canadien? Les bookmakers britanniques parient déjà sur l'origine et
même le nom du prochain pape, rapporte l'agence de presse italienne de
jeux et de paris Agipro News. Ils misent d'abord sur un affrontement
entre un Italien et un Africain, donnés respectivement à 2,75 et 3,00
par l'agence Paddy Power.

Un tête-à-tête confirmé par la liste de noms qui circule: le cardinal
nigérian Francis Arinze mène le jeu à 2,90, suivi du Ghanéen Peter
Turkson à 3,25 et du Canadien Marc Ouellet (6,00). Le premier Italien
est l'archevêque Angelo Scola (8,00), suivi du cardinal secrétaire
d'Etat Tarcisio Berlone (actuel n°2 du Vatican).

Les bookmakers ont également lancé des paris sur le nom du prochain
pape: Pierre (5,00), Pie (6,00), Jean Paul (7,00) ou un nouveau Benoît
(9,00).

12H21 GMT - Abdication réfléchie - Le secrétaire de l'épiscopat de
Pologne, Mgr Wojciech Polakl, n'a pas semblé si surpris: "L'abdication
du pape est une grande surprise pour nous tous, mais le pape Benoît XVI
avait réfléchi à plusieurs reprises sur la question de savoir si, à
cause de son grand âge, il avait encore assez de forces pour assumer
correctement sa fonction du successeur de Saint Pierre".

Le père Adam Boniecki, proche ami du pape polonais Jean Paul II,
rappelle pour sa part que "Benoît XVI a été témoin des derniers instants
du pontificat de Jean Paul II". "Je pense qu'il ne voulait pas refaire
ces derniers mois dramatiques, quand le pape restait à son poste mais
était pratiquement incapable de remplir cette fonction".

12H20 GMT - "Surprise" - "Le pape nous a pris un peu par surprise", a
admis le père Lombardi. Dans le livre interview "Lumières du monde"
publié en 2010, Benoït XVI avait toutefois évoqué la possibilité d'une
démission. Il avait déclaré au journaliste allemand Peter Seewald qu'un
pape "a le droit et, selon les circonstances, le devoir de se retirer"
s'il sent ses forces "physiques, psychologiques et spirituelles" lui
échapper.

Un pape à Pâques

12H12 GMT - Nouveau pape fin mars - "Nous devrions avoir un nouveau
pape pour Pâques", soit le 31 mars, selon le père Federico Lombardi. Un
conclave devrait être organisé dans les 15-20 jours suivant la démission
de Benoît XVI, qui n'y prendra pas part . Il est prévu qu'il se retire
dans un monastère situé dans l'enceinte du Vatican, après avoir séjourné
dans un premier temps dans la résidence d'été papale de Castel
Gandolfo, près de Rome.

12H03 GMT - "Geste très courageux" - François Bayrou salue le "geste
très courageux" du pape démissionnaire qui "va ouvrir une nouvelle
époque de la vie de l'Eglise". Selon le président du MoDem, "l'annonce
de la décision surprise de Benoît XVI de renoncer à ses responsabilités
dans quelques jours a été un coup tonnerre sur toute la planète". "C'est
la première fois depuis des siècles qu'une telle décision est prise. On
imagine le débat de conscience qu'a dû être celui du chef de l'Eglise
catholique et les raisons, qui ne peuvent être que graves, qui l'ont
amené à ce choix", déclare-t-il à l'AFP.

11H55 GMT - "Gratitude" - Berlin exprime son "respect" et sa
"gratitude" envers Benoît XVI, Joseph Ratzinger dans le civil, qui est
d'origine allemande. "Le gouvernement allemand a le plus grand respect
pour le Saint-Père (...) et il mérite notre gratitude pour avoir mené
l'Eglise comme il l'a fait pendant huit ans", déclare le porte-parole du
gouvernement Steffen Seibert. La chancelière Angela Merkel s'exprimera à
13H30 GMT, selon un communiqué de ses services.

11H45 GMT - "Respectable" - Le président François Hollande réagit en
déclarant qu'il n'a "pas de commentaire particulier sur cette décision
qui est éminemment respectable et qui fera qu'un nouveau pape sera
choisi".

"La République salue le pape qui prend cette décision mais elle n'a
pas à faire davantage de commentaires sur ce qui appartient d'abord à
l'église (...) "C'est une décision humaine et une décision liée à une
volonté qui doit être respectée", estime le chef de l'Etat français.

Surprise

11H44 GMT - "Incapacité" - Dans sa déclaration, le pape souligne que
"dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité
par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour
gouverner la barque de Saint-Pierre et annoncer l'Evangile, la vigueur
du corps et de l'esprit est aussi nécessaire". Cette vigueur s'est
"amoindrie ces derniers mois en moi d'une telle manière que je dois
reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été
confié", admet-il.

11H42 GMT - Choc - L'annonce de la démission de Benoît XVI a surpris à
tel point que le doyen des cardinaux Mgr Angelo Sodano a parlé de "coup
de tonnerre dans un ciel serein". Le chef du gouvernement italien
démissionnaire Mario Monti s'est même dit "très secoué par cette
annonce".

11H40 GMT - Unique précédent - Le pape Célestin V avait abdiqué de sa
fonction avant d'avoir été sacré, en 1294. Il avait vécu en ermite
jusqu'à sa désignation comme pape, et ne se sentait pas prêt à assumer
ce rôle dans l'Eglise.

11H35 GMT - Vacance - En annonçant la décision de Benoît XVI, le père
Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, a précisé que le pape,
âgé de 85 ans, "renoncera à son ministère à 20H00 (19H00 GMT), le 28
février. Commencera alors la période de +sede vacante+ (siège vacant)".

11H09 GMT - Plus de forces - "Après avoir examiné ma conscience
devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes
forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à
exercer de façon adéquate le ministère pétrinien", a indiqué le pape en
latin lors du consistoire, selon la traduction en français diffusée par
le Vatican.

Première dans l'histoire de l'Eglise catholique moderne, le pape
Benoît XVI a exprimé son intention de démissionner le 28 février, dans
un discours prononcé en latin lors d'un consistoire au Vatican. Cette
annonce n'a connu qu'un précédent, au XIIIe siècle.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime12.02.13 15:28

L'Express

Benoît XVI: les secrets d'une démission

Par Claire Chartier, publié le 12/02/2013 à 14:56, mis à jour à 15:10


Prenant acte de l'âge et de la fatigue, conscient que la médecine
peut désormais poser un grave problème à l'Eglise en prolongeant la vie
des papes n'ayant pas toute leur lucidité, Benoît XVI quitte son trône
avec courage et panache.







Fidèle à son Dieu, à sa foi, à l'idée qu'il se faisait du
ministère pontifical. "Quand un pape en vient à reconnaître en toute
clarté que, physiquement, psychiquement et spirituellement, il ne peut
plus assumer la charge de son ministère, alors il a le droit et, selon
les circonstances, le devoir de se retirer", disait-il déjà sans la
moindre ambiguïté dans Lumière du monde (Bayard), un livre d'entretiens réalisé avec le journaliste Peter Seewald et publié en 2010.
L'heure a donc sonné. Benoît XVI s'en va,
grand seigneur, tel un artiste soucieux de quitter la scène alors qu'il
est encore temps; bien loin d'un Jean-Paul II malade, arrimé au trône
de Pierre jusqu'à son dernier souffle. Indifférent, aussi, à l'énorme secousse déclenchée par son annonce sur cette planète médiatique dont il goûte si
peu les emballements et les raccourcis. Ce sont les fidèles, ses
fidèles, à qui songe le vieux pape voûté par les années - 85 ans - et
les nombreux scandales endurés sous son pontificat, jusqu'à ces
tragi-comiques "VatiLeaks", l'été dernier. On dépeint souvent le Vatican comme un lieu d'intrigues et d'opaques tractations financières. Par son geste inouï, Benoît XVI prouve
à tous les railleurs que l'épicentre de l'Eglise catholique renferme
aussi une spiritualité sincère, plus forte que l'enivrant parfum du
pouvoir. La tâche fut rude, de cela, aucun doute. Sept ans de ministère,
des scandales s'égrenant comme les grains d'un chapelet, une Eglise
désemparée face à la crise des vocations, un credo catholique de plus en
plus difficile à marier avec la modernité...


DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 1325613

Joseph Ratzinger, enfant

picture-alliance/dpa/AP Images



Les observateurs prédisaient un pontificat de transition? Joseph Ratzinger
savait qu'il n'en serait rien. Dès sa première homélie dominicale, à
peine élu, le nouveau pape eut cette phrase, ce cri du coeur plutôt :
"Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les
loups." Comment ne pas ressentir de l'effroi lorsque l'on a 77 ans, une
vie de théologien derrière soi et, pour toute expérience de terrain, un
an de vicariat dans une paroisse munichoise? En ce mois d'avril 2005, Benoît XVI,
qui n'aime rien tant que feuilleter ses livres - il en possède plus de
20 000, dit-on -, ses précis de théologie et ses souvenirs, se voyait
bien davantage couler une retraite paisible sous le soleil romain,
plutôt que prendre les rênes d'une institution planétaire et deux fois
millénaire mais en crise. Ce que d'autres appellent le destin et qu'au
Vatican on nomme l'Esprit saint en décida autrement. Ratzinger avait
longtemps été surnommé le "Panzerkardinal" pour ses fulgurantes mises à
l'index des grandes figures de la théologie de la libération.
Vingt-trois ans à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi
ne s'effacent pas d'un jet de fumerolle blanche... Pourtant, l'ancien
bras droit de Jean-Paul II ne rentra pas dans les coutures de sa
caricature.
Une société occidentale "en pleine décomposition"

Dès
son élection, il fit beaucoup plus que s'occuper des affaires
courantes, se jetant corps et âme dans la bataille afin de revivifier le
"message" évangélique. Avec lui, les catholiques furent invités à prier
et prier encore. A se plonger dans leur tradition et l'enseignement de
l'Eglise. A faire fi des procès en obscurantisme ou des critiques leur
reprochant d'aller à contre-courant de la culture moderne. L'heure était
trop grave, disait Benoît XVI, pour s'embarrasser de fioritures, face à
une société occidentale "en pleine décomposition". Tout au long de son
magistère, le 264e héritier du trône de Pierre déplora les égarements de
l'individu moderne, abîmé dans un "tout se vaut" délétère, n'acceptant
d'autre maître que lui-même. En timonier consciencieux et méthodique, il
fit tout pour tenir la barre, quitte à déchaîner lui-même les
éléments.


DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 1325629_germany-vatican-pope-ratzinger-ordination

Joseph Ratzinger devient prêtre en 1951.

AFP



12 septembre 2006, le pape bavarois est attendu à Ratisbonne,
en Allemagne. Il connaît bien la ville, il y a enseigné dans les années
1960, au plus fort du marxisme, et il y a laissé des souvenirs mitigés.
Devant un parterre de 1 500 étudiants de l'université, "Il Professore"
se livre à un brillant exposé théologico-philosophique dans lequel il
associe l'islam et la violence. Ce discours est l'occasion pour lui
d'aborder l'un des thèmes centraux de sa pensée : l'alliance nécessaire
entre la foi et la raison. Depuis toujours, répète Joseph Ratzinger, il
n'est de meilleur remède à l'intégrisme que de passer sa croyance au
crible de l'intelligence et du raisonnement...
Le discours de Ratisbonne déclenche une immense colère dans le monde musulman: protestation des pays arabes, menaces d'attentats, représailles contre les chrétiens d'Orient... Le pape n'a d'autre choix que d'envoyer un signe d'apaisement.
Deux mois plus tard, Benoît XVI s'envole pour la Turquie, où les
caméras le filment dans la mosquée Bleue d'Istanbul, au côté du grand
mufti de la ville, les mains pliées sur sa soutane, les yeux fermés et
le buste tourné vers La Mecque. Le christianisme et l'islam réunis dans
un même souffle spirituel... Les vaticanistes passeront la nuit à se
demander si le Saint-Père a réellement prié, ou seulement médité. Venant
d'un théologien rétif à l'idée d'une prière commune entre fidèles de
religions différentes, car persuadé de la supériorité du christianisme,
le geste avait en effet de quoi surprendre.
Les cafouillages du porte-parole

Il
y eut d'autres faux pas durant ces premières années de pon- tificat.
Comme cette visite au Brésil, au printemps de 2007. Benoît XVI passe
sous silence les exactions des conquistadors espagnols, ce qui lui vaut
les protestations du président Lula. En 2009 survient l'affaire des
intégristes. Le Vatican lève l'excommunication de quatre prélats
jadis consacrés par Mgr Lefebvre sans l'aval de Rome. Le dossier
renvoie à un problème interne de l'Eglise, mais dans le quarteron des
prélats en question se trouve un évêque aux sourcils aussi charbonneux
que sa soutane, Richard Williamson, dont la fibre négationniste met aussitôt le feu aux poudres.
Deux jours avant la publication du décret du Vatican, un entretien
ancien du religieux dans lequel il remet en question l'Holocauste est
opportunément diffusé sur Internet. Benoît XVI avoue qu'il n'était pas
au courant. "Personne chez nous n'est allé voir sur Internet de quoi il
s'agissait !" admet-il même en 2010 dans le livre Lumière du monde,
avant de conclure : "Notre travail avec la presse n'a pas été à la
hauteur."


La communication était une horreur. Les décisions, parfois mal préparées, étaient très peu expliquées

C'est peu de le dire. Le pontificat de Benoît XVI aura été marqué par les cafouillages du porte-parole du Vatican, Federico Lombardi.
A la décharge de ce jésuite expert en langue de buis, le Saint-Père
n'échangeait qu'une fois par semaine avec lui, là où son prédécesseur,
Jean-Paul II, consultait tous les jours son conseiller de presse Joaquin
Navarro-Valls. Benoît XVI ne s'en cachait pas: il n'aimait pas les médias,
qu'il ne jugeait bons qu'à amplifier le brouhaha du monde et à répandre
les fausses certitudes. "La communication était une horreur, témoigne
un journaliste spécialisé dans l'actualité vaticane. Les décisions,
parfois mal préparées, étaient très peu expliquées." Et les cardinaux,
muets comme des chartreux, ce qui changeait du temps béni de Wojtyla et
de ses prolixes collaborateurs polonais.


DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 1322406

Dès son élection, Benoît XVi s'emploie à
revivifier le "message" évangélique, tout en développant le dialogue
avec les musulmans et orthodoxes.

AFP



Sur la fin de son pontificat, contraint par l'ampleur du scandale des VatiLeaks, Benoît XVI finit tout de même par nommer un expert en gestion de crise médiatique: Greg Burke,
transfuge de la chaîne Fox News et membre de l'Opus Dei. Le journaliste
américain aurait sans doute été d'un grand secours s'il avait été aux
manettes, en 2009, lorsque le rapport Murphy sur l'Eglise d'Irlande fit
exploser la "bombe pédophile". Benoît XVI s'y attendait. Depuis le début
des années 2000 et la découverte de milliers de cas d'enfants abusés
par des prêtres aux Etats-Unis, l'institution catholique était
confrontée à ses flagrantes défaillances sur ce dossier. "Joseph
Ratzinger lui-même avait demandé à centraliser les affaires de
pédophilie du clergé dans sa Congrégation pour la doctrine de la foi et
reçu plusieurs victimes, afin de faire avancer les choses, raconte un
membre de la curie. Il avait confié à son entourage combien cette
question le préoccupait, mais tout était verrouillé par le haut." Le
"haut" ayant pour nom Jean-Paul II. A peine élu pape, le même Ratzinger
diligenta, de fait, une enquête sur le père Maciel, fondateur défunt des
Légionnaires du Christ, coupable lui aussi de nombreux abus sur des
mineurs.
Le scandale des prêtres pédophiles

Lors de son
voyage aux Etats-Unis, en 2008, Benoît XVI avait également reçu une
délégation de victimes de prêtres pédophiles. Mais le rapport Murphy
marquait un tournant: pour la première fois, une juge mettait
directement en cause la hiérarchie catholique, montrée du doigt pour
avoir fermé les yeux. En Australie, en Allemagne, en Belgique, aux
Pays-Bas, l'onde de choc se propagea, déliant les langues, exhumant des
affaires anciennes, et d'autres, beaucoup plus récentes... En 2010, dans
une lettre aux évêques irlandais, Benoît XVI reconnaissait les fautes
du clergé, intimait l'ordre aux coupables de comparaître devant les
tribunaux séculiers et condamnait les évêques pour leur silence
complice. Du jamais-vu. Cette lettre fut suivie d'une autre envoyée aux
évêques du monde entier, précisant le dispositif antipédophile (meilleur
recrutement des prêtres, collaboration avec la justice, etc.), puis
d'un symposium l'année suivante, à Rome.


DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 1296301_pope-benedict-xvi-waves-as-he-arrives-to-lead-an-audience-in-paul-vi-hall-at-the-vatican

REUTERS/Osservatore Romano



Ce pape si attaché à la pureté de son Eglise - cette Eglise
qu'il considérait, en bon disciple de saint Augustin, comme le corps
même du Christ - ne pouvait pas rester insensible aux exactions de ses
membres et au mal infligé à des enfants. A la différence de plusieurs
hiérarques catholiques, il évita d'ailleurs de se lancer dans un
réquisitoire contre les médias. Sa réponse, quoique tardive et
imparfaite au vu de l'ampleur des crimes, marque néanmoins une rupture
dans l'histoire de l'Eglise, contrainte d'admettre qu'elle ne peut plus
se prétendre au-dessus de la justice des hommes.
Sans doute les
mesures prises par Benoît XVI pour lutter contre la pédophilie dans
l'Eglise resteront-elles comme le "grand oeuvre" de son pontificat. Un
pontificat qui s'achève aujourd'hui dans le sillage d'un autre scandale,
celui des VatiLeaks, complot à moitié élucidé avec deux coupables
désignés - le majordome Paolo Gabriele et un informaticien - mais dont les instigateurs courent sans doute toujours.
Une gouvernance qu'il aurait fallu réformer

La
publication, au printemps dernier, de documents volés dans la maison
papale par le domestique, a montré les failles dans la gouvernance de
Benoît XVI, pape solitaire, déléguant à son bras droit, Tarcisio Bertone,
les décisions politiques, pour mieux conserver la haute main sur ce qui
lui apparaissait le coeur de sa charge : la foi. La situation avait
l'avantage de permettre au vieux pape d'économiser ses forces, mais elle
laissait aussi toute latitude aux manoeuvriers de la curie pour décrier
le même Bertone ou ré- pandre mille rumeurs, surtout dans les derniers
temps du pontificat. Benoît XVI plaça à la tête des congrégations - les
"ministères" du Vatican - des proches, qui avaient travaillé avec lui
lorsqu'il était préfet de la doctrine de la foi. Des cardinaux issus de
la diplomatie ou de la filière enseignante salésienne, peu rompus à
l'exercice du pouvoir. Si le pontife avait été plus audacieux dans sa
réforme du gouvernement de l'Eglise, sans doute eût-il été moins pris de
court par cette machination aux accents de comédie italienne.
Il pouvait prononcer quinze discours par jour

Mais
"Il Professore" était tout sauf un politique, même s'il sut se faire
plus stratège au fil de son ministère, parvenant à concilier défense
sans relâche de la liberté religieuse dans les pays musulmans où les
chrétiens étaient persécutés et dialogue avec les autorités de l'islam.
Sa passion pour les bibliothèques, il est vrai, ainsi que son naturel
réservé ne le prédestinaient pas à endosser la chasuble papale et la
fonction de chef d'Etat du Vatican qui lui est associée. Sacré
archevêque de Munich en 1977, à 49 ans, créé cardinal par Paul VI un
mois plus tard, appelé à Rome par Jean-Paul II pour diriger le
Saint-Office dès 1981, Joseph Ratzinger connut à Rome une carrière
fulgurante sans jamais miser sur les coteries de la curie.
Durant
son pontificat, il ne changea pas. En revanche, il se départit un peu
de sa raideur au gré des voyages et des bains de foule. Ici, il osait un
grand sourire, là, une caresse sur la joue d'un enfant. Le mercredi,
jour de sa catéchèse hebdomadaire, les fidèles du monde entier se
pressaient pour écouter ce "pape de la parole", si pénétré par ses
discours qu'il pouvait en prononcer une quinzaine par jour. Ses journées
au palais pontifical étaient réglées comme un concerto de Mozart, son
compositeur préféré : lever vers 6 heures, messe dans la chapelle du
Vatican, accompagné de ses deux secrétaires particuliers, l'Allemand
Georg Gänswein et le Maltais Alfred Xuereb, ainsi que des quatre laïques italiennes chargées de son linge et de sa cuisine, Loredana, Carmela, Cristina et Rossella.


On lui connaissait peu d'amis, hormis quelques religieux du
clergé allemand et un mystérieux banquier munichois qui lui faisait
livrer un sapin de Bavière chaque Noël

La matinée était consacrée aux audiences et au travail
d'écriture sur son bureau, le même depuis 1954, décoré de ses objets
fétiches: un sous-main éculé et un chaton de porcelaine. L'après-midi,
après la sieste et une promenade dans les jardins, ce pape solitaire
s'accordait parfois une respiration musicale sur le piano à queue que
les déménageurs avaient eu tant de mal à hisser jusqu'à ses
appartements. La fin de journée était réservée aux plus proches
collaborateurs. Benoît XVI sortait rarement et on lui connaissait peu
d'amis, hormis quelques religieux du clergé allemand et un mystérieux
banquier munichois qui lui faisait livrer un sapin de Bavière chaque
Noël. Sur la fin, ses forces s'amenuisant, on le voyait parfois user
d'une estrade mobile pour parcourir la nef de la basilique Saint-Pierre.
Jamais pape ne fut si bien soigné: à l'étage de ses appartements,
plusieurs pièces avaient été aménagées en service hospitalier, avec
médecins et infirmiers disponibles à toute heure.
L'amour de la liturgie à l'ancienne

Benoît XVI restera-t-il dans l'Histoire comme un pape réactionnaire?
La question appelle une réponse plus subtile que les nombreuses
crucifixions médiatiques dont il fut l'objet. Sa mansuétude envers les
intégristes, hérauts mal inspirés d'une Eglise des catacombes, a, de
fait, profondément choqué, au-delà du cercle catholique français. S'il
s'agissait de donner des gages à l'aile la plus conservatrice des
fidèles, pourquoi ne pas s'être contenté de réintroduire la messe en
latin, en complément de la messe modern ?
Durant tout son
mandat, le pontife allemand a obstinément poursuivi les négociations
avec les épigones de Mgr Lefebvre, jusqu'à leur proposer un statut
particulier dans l'Eglise, en échange de leur reconnaissance de
l'autorité du magistère de Vatican II, le concile qui consacra le
dialogue de l'institution avec la modernité et que les intégristes
considèrent comme l'oeuvre du démon. Un effort resté vain, jusque-là.
Benoît XVI retrouvait les intégristes sur un point: l'attachement à la
tradition et à ses vestiges. Il surprit ainsi jusqu'aux habitués du
Vatican en remettant au goût du jour la communion à genoux et la
chasuble moyenâgeuse en forme de violon.
Mais son amour de la
"belle" liturgie à l'ancienne et du latin s'enracinait d'abord dans son
enfance bavaroise, rythmée par la religion et les deux messes du
dimanche - l'une à 7 heures, l'autre à 9 heures - à l'église du village,
avec son clocher à bulbe, ses fêtes et ses ornements. Là-bas vivait
Georg, le frère, l'intime parmi les intimes, prêtre lui aussi. Là-bas,
Joseph Ratzinger avait grandi dans les serres du nazisme, entre un père
gendarme et une mère au foyer, tous deux habités d'une foi profonde.
Chez les Ratzinger, on récitait le benedicité avant chaque repas et l'on
s'adonnait à la prière du soir en famille. A 6 ans, Joseph jouait déjà à
la messe avec son grand frère. Il "baignait", pour ainsi dire, dans la
tradition catholique. Tradition qu'il ne cessa de défendre
intellectuellement, mais aussi avec une certaine sentimentalité, tout en
refusant la "glorification romantique du passé". A ses yeux, la
liturgie d'antan constituait la plus belle façon de rapprocher les
fidèles du sacré.


DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 1213727_pope-benedict-xvi-waves-as-he-leaves-after-a-mass-at-saint-peter-s-basilica-at-the-vatican

REUTERS



Mais celui qui fut expert du concile Vatican II entre 1960 et
1965 ne pouvait pas accepter qu'on déniât toute validité à ce concile,
grand moment d'ouverture de l'Eglise. Contrairement à Jean-Paul II, il
n'a pas favorisé les conservateurs à la curie ; en revanche, cohérent
avec sa vision d'une papauté recentrée sur le spirituel, il a placé à
des postes clefs des membres de congrégations religieuses. En réalité,
son entêtement à ramener vers Rome les brebis galeuses de Mgr Lefebvre
répondait moins à une proximité idéologique qu'à un dessein auquel il
tenait particulièrement : restaurer l'unité de l'Eglise. Il y est
parvenu en partie avec les orthodoxes, plus proches dans leur vision du
christianisme - Kirill, patriarche de toutes les Russies, accepta le
dialogue, alors que les relations étaient glaciales sous le Polonais
Jean-Paul II. Il a également négocié l'intégration dans le giron romain
d'un demi-millier de prêtres anglicans, choqués par l'ouverture du
pastorat aux homosexuels - ils ont obtenu une prélature personnelle et
la possibilité de continuer à célébrer selon leurs rites. "Réussir la
manoeuvre sans créer de tensions avec l'Eglise anglicane fut une
véritable prouesse !" commente un observateur privilégié à Rome. Mais il
a échoué avec les protestants, auxquels il a envoyé plusieurs rappels à
l'ordre afin de les mettre en garde contre la "tentation de céder à la
pression de la sécularisation".
Ainsi était Benoît XVI, chef de
l'Eglise catholique: subtil, mais intransigeant sur le fond. Ce fond
qu'il partageait avec Jean-Paul II, mais qui passait mal auprès de
l'opinion publique, car le pape allemand n'eut aucun combat politique
d'envergure à mener, à la différence de son prédécesseur, acteur clef de
la chute du communisme et de la défense des droits de l'homme.
Il se méfie de l'"air du temps"

A la manière d'un Jean-Marie Lustiger
champion d'un catholicisme d'affirmation et d'identité, Benoît XVI a
refusé tout compromis avec la doctrine. Son expérience des années
post-Vatican II, marquées par la pénétration du marxisme dans le clergé,
a fait naître en lui une grande méfiance envers l'"air du temps" et les
idéologies à la mode. A l'époque, il était encore très proche du
théologien suisse Hans Küng, qui l'avait fait venir à la faculté de
Tübingen, en Allemagne, au milieu des années 1960, avant que celle-ci ne
devienne un chaudron révolutionnaire. Küng et Ratzinger : deux esprits
brillants, deux visions devenues irréconciliables au fil du temps. Le
premier roulait en Alfa Romeo, le deuxième, à bicyclette. Dans la
décennie 1970, l'ami Küng s'avise de critiquer Jean-Paul II dans un
entretien journalistique. Ratzinger se charge de délivrer la sentence :
interdiction d'enseigner.


DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 1087576_le-pape-benoit-xvi-ler-15-septembre-2012-a-beyrouth

Le pape Benoît XVI le 15 septembre 2012 à Beyrouth.

afp.com/-



Devenu pape, Benoît XVI est resté tout autant convaincu que
la parole chrétienne devait être transmise telle qu'elle avait été
délivrée par les Pères de l'Eglise. Là se trouve à ses yeux la vraie
nouveauté, là se trouve le "scandale" du message évangélique et le moyen
pour l'Eglise de se faire entendre dans la cacophonie
philosophico-religieuse de la modernité. Adapter le message à la société
sécularisée, dans l'espoir de réveiller les vocations ? C'est ce qu'a
espéré la génération des prêtres et des laïques de Vatican II, adeptes
de l'évangélisation discrète et du "levain dans la pâte".
Mais,
un demi-siècle plus tard, le déclin, loin d'avoir été enrayé, s'était
accentué, constatait le pontife allemand. Mieux vaut, au contraire,
affirmer haut et fort l'identité catholique, avoir le courage de porter
la "contradiction prophétique" face aux doxas de l'époque qui croient
servir l'homme, et ne font que l'aliéner davantage. Sur la
contraception, Benoît XVI, pape plus subtil que ne le voulait son image
médiatique, a osé ce que Jean-Paul II n'avait jamais osé : reconnaître
que l'"utilisation du préservatif [pouvait] constituer un premier pas
sur le chemin vers une sexualité [...] plus humaine" (Lumière du monde).
En revanche, sa pureté doctrinale ne souffrait aucune ouverture sur le
divorce, le mariage homosexuel, la recherche sur les embryons humains...
Il ne fallait pas non plus espérer de réformes au sein même de
l'institution, telle que la communion pour les divorcés remariés ou le
mariage des prêtres.
Le risque d'une image autoritaire et inhumaine

Ainsi,
alors qu'elle prétendait servir l'homme, l'Eglise de Benoît XVI a pris
le risque de renvoyer une image autoritaire et inhumaine d'elle-même,
coupée des réalités concrètes des fidèles. Valorisant les prérogatives
du prêtre, au détriment de l'implication des laïques. Préférant la
morale à l'"option préférentielle des pauvres". En Allemagne, en
Autriche, des fidèles et des prêtres se sont soulevés pour exiger des
changements. Mais Benoît XVI n'a pas cillé. A ses yeux, l'Eglise de
demain sera faite de petites communautés de croyants fervents, "habités"
par le christianisme comme au temps des apôtres, ne ménageant pas leur
peine et leur imagination pour vivre et affirmer leur foi. Une Eglise
spirituelle, avant d'être politique.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime12.02.13 19:47

Le Parisien

Benoît XVI a été opéré du coeur en secret

De notre envoyé spécial à Rome, Philippe Baverel | Publié le 12.02.2013, 19h02
| Mise à jour :
19h11

C'est dans le plus grand secret que Benoît XVI,
âgé de 85 ans, a été opéré du coeur «il y a quelques mois« dans un
hôpital de Rome. Révélée lundi matin par le quotidien italien «Il sole
24 ore», l'information a été confirmée mardi par le père Federico
Lombardi, porte-parole du pape.

Rappelant que Joseph Ratzinger portait un pacemaker «depuis un certain
temps et déjà avant son élection» au trône de Saint Pierre, Federico
Lombardi a précisé que les médecins ont procédé au remplacement de ce
pacemaker. «Une intervention qui n'a consisté qu'à changer les
batteries, une opération de routine qui n'a rien à voir avec sa décision
(NDLR: de démissionner)», a minimisé le porte-parole. Avant de
souligner que «le Saint Père n'a pas de maladie spécifique» et que «le
motif de sa décision, c'est la perception de l'affaiblissement de ses
forces au fur et à mesure qu'il avance en âge».

Benoît XVI, qui honorera ses rendez-vous jusqu'au 28 février, date qu'il a lui-même choisie pour démissionner,
assurera ce mercredi matin 13 février son audience générale comme
chaque mercredi et présidera dans l'après-midi à la basilique Saint
Pierre de Rome, la messe des Cendres en présence de nombreux cardinaux.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime13.02.13 18:25

Courrier International

L'édito de Eric Chol





Vatican – De l’audace, messieurs les cardinaux…




DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 1119-eric_chol_editoEt
si la fumée blanche qui sortira du prochain conclave désignait un pape
africain ? Ce n’est évidemment pas la première fois que les spécialistes
du Vatican parient sur un non-Européen pour diriger l’Eglise
catholique : à la mort de Jean-Paul II, les noms de cardinaux
originaires d’Afrique ou d’Amérique latine avaient circulé. Et ce n’est
pas un hasard si, parmi les papabili bien cotés chez les
bookmakers, on trouve un Ghanéen ou un Nigérian. Car depuis quelques
années le continent africain porte le renouveau de l’Eglise catholique.
Les statistiques du Vatican parlent d’elles-mêmes : l’essor de la
communauté en Afrique (150 millions de fidèles, des centaines de
nouveaux prêtres ordonnés chaque année) tranche avec l’érosion des
ouailles européennes. Depuis le voyage de Paul VI en Ouganda, en
juillet 1969, les souverains pontifes se relaient sur le continent noir.
Benoît XVI a profité de son périple à Cotonou (Bénin) en 2011 pour
donner un nouvel élan à cette évangélisation en remettant une “feuille
de route” aux évêques locaux, intitulée Africae Munus
(L’engagement de l’Afrique). La bonne élève de l’Eglise catholique
pourrait maintenant voir un de ses représentants succéder à Benoît XVI.
Ça ne serait pas une première : Victor Ier, qui fut pape à la fin du
IIe siècle, était, dit-on, d’origine berbère. Les cardinaux électeurs –
en très large majorité issus du continent européen – auront-ils assez de
cran pour porter leurs voix sur un pape africain ? En 1978, ils avaient
surpris en choisissant, pour la première fois depuis 1520, un
non-Italien. Encore un peu d’audace, messieurs les cardinaux…
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime21.02.13 14:13


ALERTE - Eglise/Lefebvristes: Benoît XVi va passer le dossier au nouveau pape




Cité du Vatican - Le pape Benoît XVI transmettra le dossier des
intégristes Lefebvristes à son successeur qui sera élu par le prochain
Conclave, a annoncé jeudi le père Federico Lombardi, porte-parole du
Saint-Siège.

Le père Lombardi a démenti dans un point de presse
qu'il faille attendre d'ici à vendredi une définition des rapports entre
le Vatican et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, qui regroupe les
intégristes refusant de reconnaître les acquis du Concile Vatican II. La
question passera sous la responsabilité du nouveau pape, a-t-il dit.
Plusieurs médias avaient parlé d'un ultimatum d'ici au 22 février, soit
six jours avant la fin du pontificat, pour demander au supérieur des
Lefebvristes, Mgr Bernard Fellay, une réponse définitive à l'offre de
réintégration du Vatican qui lui avait été faite.


(©AFP / 21 février 2013 13h42)
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime22.02.13 14:44

PAR SA DEMISSION,BENOIT XVI A PLACE UNE BOMBE AU SEIN DE L'EGLISE

Benoît XVI a-t-il démissionné pour mieux contrôler sa
succession? Qualifié "d’esprit brillant" mais décrié par les chrétiens
progressistes, qui était Joseph Ratzinger? Avec en filigrane, cette
question :"L’Eglise est-elle capable de s’adapter au monde qui change?"

Une analyse que ne partage pas Christian Terras, rédacteur en chef de
la revue Golias pour qui le pape a voulu faire une sortie moderne. "C’est
une aveu d’impuissance face à un monde qui bouge. Il sait qu'il ne peut
pas inverser le cours des choses ni faire la réforme nécessaire de
l’Eglise et cela met le doigt sur l’incurie de la curie romaine
". Tommy Scholtès, attaché
de presse des évêques de Belgique pense que l’épisode Vatileaks et les
tensions graves au sein de l’Eglise ont eu un impact sur sa décision.

Gabriel Ringlet, prêtre et ex-vice-recteur de l'UCL voit dans cette démission une rupture avec le ‘faux sacré’ : "Le
pape dit qu'il est faillible et qu'on ne pourra plus jamais gouverner
de la même manière. Il vient ainsi de lancer une bombe dans le Vatican.
Car l’église connaîtra une crise encore plus profonde si elle ne repense
pas sa gouvernance. Ce sera le chantier du nouveau pape
".

Anne Morelli, spécialiste de l’histoire des religions, s’étonne pour sa
part que l’on salue aujourd’hui la décision du pape de démissionner,
comme on avait salué de la même manière celle de Jean-Paul II, de rester
à son poste jusqu’à la mort.

Une phrase de la Dominicaine et professeur de religion, Myriam Tonus résume la situation: "Pour la première fois, le pape fait ce qu'il demande aux évêques. Il sépare sa fonction de ce qu'il est ".

L’image de Benoît XVI, côté pile et côté face

Conservateur? Dogmatique? Réformateur? Pragmatique? Chacun a sa propre
théorie sur la véritable nature du pape démissionnaire. Pour Benoît
Wailliez de la Fraternité Saint-Pie X, il a pu réintroduire un peu de
tradition après les messes qualifiées de "Woodstock" de Jean-Paul II. "Depuis
Vatican nous avions une liturgie plate et horizontale, mais lui aussi a
participé à Vatican II et là, nous ne sommes pas d’accord."


Pour Pierre Galand, président du Centre d'action laïque, Benoît XVI était "un dogmatique absolu" opposé à l’avortement, aux préservatifs et à euthanasie. "Il était réactionnaire. Avec lui, l'Église a pris un ordre de marche très intégriste."

Rik Torfs, sénateur et professeur de droit canon appelle à un plus grand sens de la relativité: "À
vous entendre, l’église est une dictature où l’on dit ce qu'on veut et
Benoît XVI pape serait le plus brillant de tous, mais n’oublions pas
Paul VI qui était un grand intellectuel
".

L’Eglise au cœur d’une crise

Christian Terras attribue la situation de l’Eglise a son manque de collégialité. "La
structure pyramidale est très sclérosée et le fait de ne pas accepter
le mariage des prêtres pose problème. Les structures intermédiaires sont
très limitées par la hiérarchie qui base le ministère sur les seuls
prêtres alors que des laïcs -hommes et femmes- pourraient être mieux en
phase avec les enjeux de la modernité
". Il est rejoint par Gabriel Ringlet, pour qui l’avenir de l’Eglise est dans "les petites
communautés dynamique, ouvertes aux débat sur les grandes questions
éthiques. La hiérarchie peut avoir un point de vue sur l’euthanasie. Je
lui reproche de ne pas le mettre en débat
".

La Dominicaine Myriam Tonus vient pourtant à l’aide de sa hiérarchie : "Je
ne vis pas dans une dictature, je dis ce que je pense sans jamais subir
les foudres de mon évêque. J’ai écrit un livre sur les discours tenus
sur les femmes dans l’Eglise et je n’ai reçu aucune réaction.
"

Le principal reproche que formule Pierre Galand à l’Eglise catholique
est qu’elle fait tout pour éviter les avancées scientifiques. "Beaucoup
de Belges ne sont pas croyants et l’Eglise veut imposer la loi au nom
de sa foi et cela est un problème. L’église est devenue doctrinale
".

Il reproche au passage aux médias de jouer un rôle pervers : "Comme pour la Reine d’Angleterre, cela prend beaucoup trop de place dans l’actualité".

L’église prisonnière des intégristes ?

Pour Christian Terras, le pape a eu peur de ses propres audaces : "Il
était progressiste dans les années ’60 mais lorsqu'il a été chargé du
problème de la pédophilie dès 1980, il a toujours mis l’intérêt
supérieur de l’Eglise en avant
". L’évocation du prête britannique
Williamson, qui avait mis en doute l’existence des camps de
concentration crée la tension sur le plateau: "Les intégristes aujourd'hui ont leur véritable visage" déclare Gabriel Ringlet, provoquant la réaction de l’abbé Benoît Waillez de la fraternité Saint-Pie X : "Williamson était un membre sur 550. Il a été exclus de notre fraternité".
Christian Terras retient pourtant que le pape a tendu la main aux
intégristes mais a condamné 1000 théologiens qui demandaient une remise à
plat de tous les grands sujets d’actualité. Tommy Scholtès explique
cette main tendue aux traditionalistes par son désir d’éviter une
cassure au sein de l’Eglise: "Mais cela n’a pas encore porté ses fruits."

Pour Anne Morelli, le bilan de Benoît XVI est ironiquement positif: "Avec ce pape, les églises se sont encore davantage vidées que sous Jean-Paul II".

Au contraire, Rik Torfs se dit confiant quant à l’avenir de l’Eglise,
même si elle a aujourd’hui perdu la capacité de s’adapter. "Mais il lui faut un changement de cap sérieux et un débat intellectuel au niveau européen pour acquérir de la crédibilité".

Qui sera le prochain pape?

Les discussions les plus importantes se dérouleront avant le conclave,
lorsque toutes les grandes questions éthiques seront mises sur le tapis.
"Et de ces discussions émergera une thématique", prédit Tommy
Scholtès. Ce qui permettra d’identifier deux ou trois candidats
possibles. Christian Terras dit ne pas croire dans ce monde de
bisousnours et parle plutôt des lobbies qui tentent de placer leur
candidats. Anne Morelli évoque une sorte de "monarchie limitée à ceux qui ont un zizi",
tandis que Gabriel Ringlet propose la candidature du frère Bruno
Cadoré, médecin spécialiste de la bioéthique qui, selon lui, ferait
changer l’Eglise. Les paris sont ouverts.

Jean-Claude Verset
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime26.02.13 13:26

COPIE-COLLE sur les pages de Google=


ALERTE - Benoît XVI sera appelé Sa Sainteté Benoît XVI, pape émérite




CITE DU VATICAN - Après sa démission jeudi, Benoît XVI se fera appeler
Sa Sainteté Benoît XVI, pape émérité ou Sa Sainteté Benoît XVI, pontife
romain émérite, a annoncé le porte-parole du Saint-Siège, le père
Federico Lombardi.

Sans cérémonie, le pape doit mettre fin à ses
fonctions jeudi à 19H00 GMT, après avoir salué les cardinaux présents à
Rome dans la matinée. Il se rendra en hélicoptère à 16H00 GMT à Castel
Gandolfo, à 25 km au sud de Rome, pour habiter deux mois dans la
résidence d'été des papes.


(©AFP / 26 février 2013 13h04)
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime26.02.13 13:27

Je rêve?
Aurait-il un début d'Alzheimer ?
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 10:07


Qui succèdera à Benoît XVI ? Quelques candidats potentiels.

Le Point.fr - Publié le 28/02/2013 à 09:11
La démission de Benoît XVI sera effective à 20 heures. Près d'une dizaine de noms de "papabili" pour le remplacer circulent déjà dans les coulisses du Vatican.

Qui succèdera à Benoît XVI ? Le mystère reste entier sur le nom de celui qui sera choisi par les cardinaux réunis en conclave, mais près d'une dizaine de noms de "papabili" circulent déjà dans les coulisses du Vatican.

ANGELO SCOLA : 72 ans. Italien. Nommé au poste-clé d'archevêque de Milan par Benoît XVI après avoir été patriarche de Venise, il a été cité depuis plusieurs années comme un des candidats les mieux placés. Proche du pape, il a a créé une revue, Oasis, qui développe le dialogue avec l'Islam. Conservateur, ancien militant du mouvement "Communion et libération", il manque de charisme et est assez isolé au milieu des 28 cardinaux électeurs italiens.

GIANFRANCO RAVASI : 71 ans. Italien. Bouillant "ministre" de la Culture de Benoît XVI, il a lancé avec son soutien le "Parvis des gentils" pour dialoguer avec les non-croyants. Un des premiers cardinaux à tweeter, il ne cesse de faire des propositions pour montrer que le message chrétien est moderne. Ouvert et médiatique, il apparaît très intellectuel. Il a prêché les exercices spirituels de Carême de Benoît XVI cette année, et le pape a souhaité qu'il soit "récompensé" pour leur qualité.

PETER ERDO : 60 ans. Hongrois. Archevêque de Budapest, Peter Erdö, président de la conférence des conférences épiscopales d'Europe (CCEE) depuis 2006, déjà "papabile" en 2005, a été fait cardinal à 51 ans en 2003 par Jean-Paul II. Apprécié en Europe, il a été un des premiers à avoir oeuvré à la création d'une université sous le communisme.

CHRISTOPH SCHONBORN : 68 ans. Autrichien. Archevêque de Vienne, dans un pays où la contestation ecclésiale est virulente. Il est à la fois un proche et un élève de Joseph Ratzinger, conservateur à certains égards, mais réformiste à d'autres : il a pris des positions fermes contre les scandales pédophiles et leur étouffement par la hiérarchie de l'Église. Il se montre ouvert sur les divorcés remariés et les homosexuels.

MARC OUELLET : 68 ans. Canadien. Ce Québécois est un des plus "ratzingériens" de la Curie, où il est préfet de la Congrégation pour les évêques depuis 2010. Polyglotte, il est très apprécié en Amérique latine où il a longtemps travaillé. De grande culture, il est jugé timide, fin et cassant, et ses positions conservatrices sur les moeurs lui ont valu une certaine impopularité dans la Belle Province.

SEAN O'MALLEY : 68 ans. Américain. Le cardinal Sean O'Malley de Boston a pour lui d'être un profil original dans l'épiscopat américain. Capucin, connu pour sa simplicité, il a lutté contre la pédophilie dans le diocèse de Boston et assaini les finances du diocèse quasi ruiné par les dédommagements de victimes. Mais l'élection d'un pape des États-Unis, première puissance mondiale, poserait peut-être un problème.

PETER TURKSON : 64 ans. Ghanéen. Le cardinal Kodwo Appiah Turkson, à la tête du Conseil pontifical "Justice et paix", est engagé dans les combats pour une meilleure justice et distribution des ressources mondiales. Dynamique, ouvert, il a diffusé cependant pendant un synode récent une vidéo très controversée sur les dangers démographiques que poserait l'islam en Europe. La presse américaine l'a épinglé pour des déclarations affirmant que les traditions africaines protègent de la pédophilie et de l'homosexualité.

ODILO SCHERER : 63 ans. Brésilien. Archevêque depuis 2002 à la tête du plus grand diocèse d'Amérique latine, Sao Paolo, il est le principal candidat d'un continent très catholique qui peine à mettre en avant des "papabili". Possédant une expérience de la Curie, il est réputé pour sa bonne gestion de ce diocèse, pour sa culture et pour une certaine ouverture pragmatique qui en fait un modéré.

LUIS ANTONIO TABLE : Philippin. À 55 ans, le jeune archevêque de Manille, cardinal depuis l'an dernier, est la coqueluche des médias qui saluent son grand charisme et son ouverture. Pleurant quand le pape lui remet sa barette de cardinal, il se veut le porte-parole d'une Église minoritaire, plus dépouillée, proche des gens, socialement engagée, même s'il semble dans la ligne de Rome sur le plan des moeurs.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 10:38

Qui peut remplacer Benoît XVI ?
Créé le 28-02-2013 à 09h11 - Mis à jour à 10h19
Marie Lemonnier
Par Marie Lemonnier
Ce soir, Benoît XVI ne sera plus pape. Parmi les 165 cardinaux en lice, des figures se détachent. Portrait du premier : le Canadien Mgr Marc Ouellet.

Ce jeudi 28 février, à 20 h, Benoît XVI ne sera plus pape, mais pape émérite. Le siège de Saint-Pierre sera dès lors déclaré vacant. Depuis l'annonce de sa démission, le 11 février, les pronostics vont bon train pour savoir qui pourra lui succéder et devenir ainsi le 266ème pape de l'histoire chrétienne. Les chantiers qui l'attendent sont extrêmement vastes, depuis le dialogue avec l'islam jusqu'aux réformes nécessaires de la curie romaine, et les qualités qui lui sont demandées innombrables : moralement irréprochable, charismatique, polyglotte, meneur d'hommes...

En 2005, à la veille du Conclave, deux noms de papabiles circulaient dans Rome : Carlo Maria Martini et Joseph Ratzinger. Le premier, une grande voix des catholiques progressistes, est décédé en août dernier, le second, qui incarnait la continuité avec Jean-Paul II, a démissionné de sa charge. Cette fois-ci, le "totopapa", le jeu des Italiens consistant à deviner le nom du futur pontife, reste très ouvert. Quelques figures se détachent pourtant parmi les 165 cardinaux électeurs restant en lice, que nous vous proposons de découvrir en portraits. La prudence s'impose, évidemment. Comme dit l'adage romain, qui entre pape au conclave en ressort cardinal.



Le Canadien Mgr Marc Ouellet, 68 ans, un profil complet

Marc Ouellet (CLEMENT ALLARD/AP/SIPA)Son nom ressort dans le trio de tête chez tous les bookmakers. Et si les chances d'un papabile se mesurent au nombre de rumeurs qui bruissent à son sujet, l'ancien archevêque de Québec Marc Ouellet est assurément un candidat sérieux.

Il réunit sur le papier de très nombreux critères. Préfet de la Congrégation des évêques depuis 2010, il a dirigé plusieurs synodes durant lesquels il a pu se faire connaître des prélats et ses talents d'organisateur ont été très appréciés. Ce Québécois est aussi un bon théologien et un intellectuel proche de Benoît XVI. Il est polyglotte, parlant six langues (anglais, français, espagnol, portugais, italien et allemand). Il peut également se prévaloir d'une expérience en Amérique du Sud, puisqu'il a enseigné, jeune prêtre, en Colombie durant les années 70 et 80, et grâce à ses voyages, il a sans doute un assez bon aperçu des différentes réalités de l'Eglise à travers le monde.
Une photocopie de Benoît XVI

Son passé de conseiller de la Congrégation pour le Clergé, entre 1995 et 2000, est également un plus pour ceux qui souhaitent un homme capable de réformer la curie en profondeur. En tant qu'Américain du Nord, il sait combien les affaires de pédophilie ont porté préjudice à l'image morale de l'Eglise. Il a du reste récemment comparé l'abus sexuel à "l'expérience de la mort" lors d'une célébration de repentance en présence de victimes. Alors qu'en 2009, son jeune frère Paul, un artiste multidisciplinaire, était condamné à 15 mois de travaux d'utilité publique pour avoir agressé sexuellement deux adolescentes dans les années 1980. Sujet qu'il n'a lui-même jamais évoqué.

Sulpicien (courant considéré plutôt libéral dans l'Eglise), il est néanmoins connu dans son pays d'origine pour ses positions ultra-conservatrices, surtout en matière de mœurs et de liturgie. De retour au Canada, après un passage à la Congrégation pour la doctrine de la foi auprès de Ratzinger, le "cardinal de fer" avait choqué les esprits en affirmant que l'avortement ne se justifiait jamais, même en cas de viol.

Pour éviter le choix d'un italien, qui pourrait être mal perçu dans un climat de règlements de compte internes à la curie romaine, l'élection de Marc Ouellet serait une solution non-européenne permettant, en plus, d'élargir les horizons de l'Eglise vers le Nouveau Monde.

Ses détracteurs, en revanche, lui reprochent d'être une photocopie de Benoît XVI, c'est-à-dire avant tout un cérébral, attaché à la vie de prière, et qui manquerait de poigne pour faire tomber les têtes à la curie. Il aurait du reste plusieurs fois qualifié le travail de pape de "cauchemar".
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 10:42

J'espère que ce ne sera pas Marc Ouellet !

Raz-le-bol d'une certaine intégriste canadienne névrosée sur le web...


BRR
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 12:24

RADIO-VATICAN
Benoît XVI promet totale obéissance au prochain pape


DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. X

DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. X

DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 1_0_668994Benoît
XVI jeudi matin a pris congé des cardinaux présents à Rome. Une
cérémonie brève, durant laquelle le Pape a pris le temps de les saluer
un à un, chaleureuselement. L'émotion était palpable sur le visage de
nombreux cardinaux, et le Pape, en cette Salle Clémentine, leur
adressant à chacun quelques mots, était serein et souriant.

Brève
cérémonie, comme étaient brefs les deux discours, celui du Cardinal
Sodano, le doyen du collège des Cardinaux et celui du Pape.

Dans
son allocution, Benoît XVI a promis "obéissance inconditionnelle" au
prochain pape, après avoir remercié les cardinaux une nouvelle fois,
comme mercredi lors de la dernière audience générale pour leur
"proximité et leurs conseils, si utiles durant son ministère, et la joie
d'avoir cheminé toutes ces années à leurs côtés".

"Parmi vous
se trouve le prochain Pape, je lui promets respect et obéissance
inconditionnelle", a ajouté Benoît XVI, qui souhaitait que "le collège
des cardinaux soit comme un orchestre dans lequel les diversités
puissent porter à une "véritable harmonie".

Le Cardinal Sodano,
pour sa part, a tenu à souligner que c'était aux cardinaux à remercier
le Pape pour l'exemple donné durant ces huit années de pontificat.
"Vergelt's Gott, que Dieu vous récompense", a ajouté le Cardinal doyen
qui reprenant l'épisode des disciples d'Emmaüs, a ajouté: "Oui, très
Saint-Père, sachez que notre coeur brûlait de cheminer à vos côtés
durant ces huit années. Aujourd'hui nous voulons une fois encore vous
exprimer toute notre gratitude".

C'est jeudi après-midi à 17
heures que Benoît XVI quittera le Vatican en hélicoptère pour rejoindre
la résidence de Castelgandolfo. A 20 heures, il ne sera plus Pape.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 12:36

Ma TA systolique 156
Ma TA diastolique 122
Mon pouls 101
Tensiomètre au poignet
au repos...
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 13:37

Vatican : fumée blanche pour pape noir ?


Théodore Adrien Sarr(12) - Peter Kodwo Appiah Turkson(7) - Laurent Monsengwo Pasinya(6) - papabili(3)

26/02/2013 à 07h:15 Par Tshitenge Lubabu M.K.


DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 018022013114614000000JA2719p011
Le pape Benoît XVI.
© SIPA

Depuis la renonciation de Benoît XVI, le 11 février,
les paris reprennent de plus belle. Et si un Africain occupait le siège
de Saint-Pierre ? La vitalité du catholicisme en Afrique et les
indéniables qualités de ses cardinaux plaident en ce sens.

La scène se passe au Vatican, le 5 octobre 2009. Rapporteur général
du synode des évêques africains, le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson
fait face à la presse. Un journaliste lui demande s'il est possible
qu'un jour l'Église catholique romaine soit dirigée par un pape
africain. « Pourquoi pas ? répond le Ghanéen avec aplomb. Tel est le
défi de la foi : être capable de transcender certains préjugés
culturels, historiques ou ethniques. [...] Si, par une intervention
providentielle, Dieu fait en sorte que cela arrive, qu'il en soit alors
remercié. »

Un pape africain, un Noir, sur le siège de Saint-Pierre ? Ce n'est
pas la première fois que la question se pose. Ce fut le cas en 1978,
lors du décès de Jean-Paul Ier. Le prélat béninois Bernardin Gantin
faisait partie des papabili. Mais le conclave élit finalement le
Polonais Karol Wojtyla. À la mort de ce dernier, en 2005, les Africains
reprirent espoir : et si le tour du Nigérian Francis Arinze était venu ?
Las, ce fut l'Allemand Joseph Ratzinger qui fut élu.

Depuis l'annonce, le 11 février, que Benoît XVI renonçait à son pontificat,
les paris ont repris de plus belle. Et la question devient lancinante :
l'heure de l'Afrique a-t-elle enfin sonné ? Même si, à Rome, les
préjugés ont la vie dure et même si les conservateurs, beaucoup plus
nombreux qu'on ne le croit, font de la résistance, on entrevoit beaucoup
de signes encourageants.



Le trio de tête des "papabili"



  • Francis Arinze : Nigérian, 80 ans, créé cardinal en 1985 par Jean-Paul II.

Plus : Il connaît parfaitement les rouages de la
curie puisqu'il réside à Rome depuis 1984. Il est préfet émérite de la
congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis
2008.

Moins : Son âge avancé.


  • Robert Sarah : Guinéen, 67 ans, créé cardinal en 2010 par Benoît XVI.

Plus : Connaît très bien les missions de l'Église (a
été secrétaire de la congrégation pour l'évangélisation des peuples,
préside le conseil pontifical Cor Unum, qui coordonne l'action
humanitaire de l'Église).

Moins : S'exprime peu sur les relations avec les autres religions et les non-croyants.


  • Peter Kodwo Appiah Turkson : Ghanéen, 64 ans, créé cardinal en 2003 par Jean-Paul II.

Plus : S'est vu confier des postes clés au Vatican, dont la présidence du conseil pontifical Justice et Paix (qu'il occupe toujours).

Moins : A projeté une vidéo islamophobe au Vatican lors du synode sur l'évangélisation, en octobre 2012, suscitant une polémique.



Ils se fondent en premier lieu sur le principe de l'universalité de
l'Église catholique romaine. L'époque de la colonisation de l'Afrique,
où les missionnaires européens étaient les auxiliaires des gouvernements
de leurs pays conquérants, faisant partie de la célèbre
trilogie administration-religion-affaires, est totalement révolue. Hier
imposé, le christianisme a fini par s'enraciner, s'africaniser. On ne
peut plus dire - à moins de renier son message de fraternité et d'amour -
que le catholicisme est l'apanage du seul Occident. Il appartient à
tous ceux qui l'ont adopté, assimilé. La papauté ne peut donc plus
rester la chasse gardée de l'Italie et d'une poignée d'autres pays
européens.

Tam-tam

La vitalité du catholicisme africain plaide également en faveur d'un
pape issu du continent. En perdition en Europe, qui connaît une grave
crise des vocations, il ne cesse de progresser en Afrique - malgré la
concurrence féroce que lui livrent les Églises évangéliques - et en
Amérique latine. Alors que les Églises du Nord sont en quête de fidèles
le dimanche, elles sont pleines à craquer au sud du Sahara, où l'on en
construit davantage. Et cette foi communicative est vécue dans la joie
et la bonne humeur, au son d'instruments locaux comme le tam-tam.

L'Afrique compte aujourd'hui quelque 186 millions de catholiques,
dont 36 millions pour la seule RDC, qui dépasse la Pologne (35 millions)
et l'Allemagne (25 millions). Depuis quelques années, un phénomène
inédit a vu le jour : les pays européens, dont les paroisses manquent
cruellement de prêtres, font de plus en plus souvent appel à des
Africains. Cette évangélisation du Nord par le Sud a séduit les fidèles,
qui ont découvert une manière différente, plus vivante, de se
rapprocher de Dieu. Peut-être sera-ce grâce à ces « missionnaires » d'un
nouveau genre que le catholicisme sera sauvé du naufrage sur le vieux
continent. Plus dynamiques, les Églises africaines, matériellement
démunies mais spirituellement riches, se bâtissent sur une vraie
solidarité, le partage et la tolérance. Un pape africain serait pour
elles une juste récompense.

Progressiste

Pédophilie, malversations financières ou scandale Vatileaks - ces
fuites orchestrées par le proche entourage du pape... En Occident, de
nombreuses affaires ont ébranlé l'Église et terni son image. Cette perte
de crédibilité n'a pas atteint l'Afrique. Au contraire, beaucoup de
cardinaux africains ont fait leurs preuves, que ce soit dans leurs
archidiocèses ou au sein de la curie romaine. Même s'ils ne sont pas
nombreux, ils ne passeront pas inaperçus lors du prochain conclave, qui
doit se réunir entre le 15 et le 20 mars pour élire le successeur de
Benoît XVI au plus tard le 31. Ayant atteint la limite d'âge (80 ans),
le cardinal Francis Arinze ne pourra participer au conclave et donc au
vote, mais cette figure très appréciée à Rome comme en Afrique peut
théoriquement être élue par ses pairs. Parmi les papabili dont le nom
est souvent cité, le Camerounais Christian Tumi, connu pour ses
critiques sans complaisance du pouvoir temporel dans son pays. Ou le Congolais Laurent Monsengwo Pasinya,
présenté comme « intelligent et capable de se frayer un passage, même
s'il lui manque l'expérience de la curie romaine » et dont l'implication
dans les problèmes politiques de son pays depuis les années 1990 est
bien connue.

On parle aussi beaucoup du Ghanéen Peter Kodwo Appiah Turkson. À 64
ans, ce prélat est considéré comme progressiste. Son discours est fondé
sur le réalisme et une certaine compréhension. Par exemple, il ne
condamne pas l'usage du préservatif lorsque l'un des deux partenaires
est séropositif. Et, s'agissant des homosexuels, il préconise le respect
à leur égard sans pour autant approuver leur mode de vie. Ceux qui le
connaissent parlent d'un homme « très humble, compétent, sympathique,
équilibré », dont le « charisme inspire la joie, l'espérance et la
paix ». Le cardinal Turkson a une idée bien précise sur la crise
financière qui frappe le monde et sur la manière de redistribuer les
richesses de la planète. Il n'hésite pas, également, à dénoncer les OGM.
Par ailleurs, sa médiation a évité une crise politique au Ghana au
lendemain des résultats très serrés des élections de 2008 opposant John
Atta-Mills à Nana Akufo-Addo.

Défaveur

Autre personnalité très respectée et apte à exercer la mission
papale, le Guinéen Robert Sarah - même si le fait que son pays compte
moins de catholiques que de musulmans pourrait jouer en sa défaveur lors
de l'élection. Le Sénégalais Théodore Adrien Sarr a lui aussi toutes
ses chances... et le même handicap. L'un de ses collaborateurs le
qualifie d'« homme d'ouverture et de dialogue, préoccupé par les valeurs
de paix, qui a lancé un vaste chantier pour la modernisation de la vie
pastorale et se bat pour une société plus morale et plus droite ». Tous
ont un grand avantage par rapport à leurs homologues occidentaux : leur
double culture, africaine et romaine. Certains sont originaires de pays
où différentes religions cohabitent dans la plus grande tolérance.

Qu'un Africain soit élu ou non, le prochain souverain pontife devra
de toute urgence réparer un certain nombre d'injustices qui affectent
les Églises catholiques du continent. Par exemple, susciter la création
d'un concile africain, demandé de longue date par les intéressés, et
chargé de traiter les questions spécifiques aux Églises locales. Et
créer plus de cardinaux en Afrique. Il n'est pas normal, en effet, que
de nombreuses villes italiennes, peu peuplées, en comptent davantage que
Kinshasa, qui n'en a qu'un seul, malgré sa dizaine de millions
d'habitants.



Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Vatican : fumée blanche pour pape noir ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 14:00

tension systolique 211
tension diastolique 108
pouls 85
un peu énervée,c'est tout !
je suis encore debout !
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 15:35

Benoît XVI promet «déférence et obéissance» à son successeur

Source Libération

28 février 2013 à 09:44

(Mis à jour: 15:13)



DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. ?modified_at=1362056567&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476

Le pape réunit pour la
dernière fois les cardinaux dans la salle Clémentine, au Vatican, jeudi.
(Photo handout Osservatore Romano. Reuters)


actualisé
Le pape a salué une dernière fois les cardinaux réunis à Rome, avant de
partir pour la résidence de Castel Gandolfo le temps du conclave et de
l'installation du prochain pontife.



Journée historique au Vatican : fait inédit
depuis des siècles, le pape Benoît XVI abdique jeudi, laissant à son
successeur, à qui il a promis «obéissance inconditionnelle», la charge de reprendre en main une Eglise soumise à des défis sans précédent.

Le pape allemand, 85 ans, qui ne se sentait plus à même d’assumer le poids de sa charge, avait annoncé sa démission
le 11 février à la surprise générale. A un moment où l’Eglise
catholique est confrontée à la fois à une contestation interne, à la
persécution des chrétiens dans le monde, à de multiples enjeux éthiques
et à des scandales de toutes sortes en son sein. Le dernier départ d’un
pape de son vivant et de sa pleine volonté remonte au Moyen-Age, en
1294, lorsque Célestin V, humble ermite, avait démissionné, dépassé par
la corruption et les intrigues après seulement quelques mois à la tête
de l’Eglise.

«J’ai franchi ce pas dans la pleine conscience de sa gravité et
aussi de sa nouveauté, mais aussi dans une grande sérénité d'âme»
, avait dit Joseph Ratzinger mercredi devant une foule émue place Saint-Pierre. Se retirant «dans la prière et la réflexion», il a assuré qu’il resterait aux côtés des 1,2 milliard de catholiques répartis dans le monde.


En fin de matinée jeudi, dans la solennelle Salle Clémentine, plus
d’une centaine de cardinaux venus de la Curie et des cinq continents,
dont ceux qui, âgés de moins de 80 ans, participeront à l'élection de
son successeur, ont salué un à un le pape. «Parmi vous se trouve le prochain pape, auquel je promets déférence et obéissance inconditionnelles», leur a-t-il promis lors d’une brève allocution, assurant qu’il serait proche d’eux «par la prière»
lors du prochain Conclave. Plus tard, le porte-parole du Vatican, le
père Federico Lombardi, a insisté sur cette promesse d’obéissance, une «démarche très originale» qui prouve que Joseph Ratzinger n’a «aucune intention d’interférer» dans les décisions de son successeur.

Des plus jeunes, comme l’archevêque de Manille, Luis Antonio Tagle,
aux plus âgés de 90 ans et plus, ils ont tous défilé, certains en pleurs
ou au bord des larmes. Selon un protocole immuable et improbable à ce
moment historique, le doyen de salle de l’antichambre pontificale,
guindé et tout de noir vêtu, Augusto Pellegrini, était omniprésent comme
lors des audiences générales, pour inviter les prélats trop bavards à
laisser la place aux suivants. Joseph Ratzinger, qui était arrivé et
reparti appuyé sur une canne, a reparlé de «moments très beaux et de moments où il y a eu quelques nuages dans le ciel», pendant ses huit ans de pontificat.

Décision «déstabilisante»


Son règne a été ponctué de controverses, notamment sur la levée de
l’excommunication d’un évêque révisionniste, mais surtout le scandale
des centaines d’abus pédophiles commis par des prêtres pédophiles que la
hiérarchie a parfois protégés. Plus récemment, le scandale Vatileaks a
révélé de nouvelles intrigues au Vatican, tandis que la presse évoquait
la présence d’un prétendu «lobby gay».

Le futur pape devra «prendre la Curie en mains», a estimé le
cardinal belge Godfried Danneels, tandis que le cardinal George Pell,
chef de l’Eglise australienne, a été ouvertement critique, déplorant la
décision «déstabilisante» de Benoît XVI. «Le gouvernement n'était pas (son) point fort. Je préfère quelqu’un qui puisse mener l’Eglise et la rassembler un peu»,
a-t-il déclaré à la télévision australienne, en regrettant le scandale
des fuites «Vatileaks» qui a jeté le discrédit sur la Curie romaine.

Le prélat béninois Barthélémy Adoukounou, ancien élève de Benoît XVI
et numéro deux du «ministère» de la Culture du Saint-Siège, a affirmé à
Radio Vatican que le nouveau pape aurait à s’opposer à plusieurs
évolutions selon lui inquiétantes : «la volonté de construire le monde en tout comme si Dieu n’existait pas, de formater l’homme», ainsi que celle de «casser la famille et de détruire la nature».

Dernier tweet avant fermeture


S’adressant aux cardinaux, Benoît XVI, avec sur les épaules la
mosette (courte pèlerine) rouge bordée de fourrure blanche, leur a
souhaité d'être «un orchestre» dont «les diversités concourent à l’harmonie» de la réalité plus élevée de l’Eglise. Il leur a exprimé ses remerciements pour leur «proximité», leurs «conseils» et leur «grande aide».

A 17 heures, le pape enverra son dernier tweet avant la fermeture de son compte.
Puis il quittera le Vatican à bord d’un hélicoptère pour se rendre à
Castel Gandolfo, la résidence d'été des papes à une trentaine de
kilomètres de Rome. Là, il saluera brièvement la foule depuis le balcon
de la villa. Ce sera sa dernière apparition publique en tant que pape. A
20 heures prendra effet officiellement sa démission. Seule
manifestation concrète de cette fin de règne : les gardes suisses
montant la garde devant le porche de Castel Gandolfo lèveront le camp.

L’ex-pape prendra alors comme titre officiel
«Sa Sainteté Benoît XVI, pape émérite». Des scellés seront posés sur
les appartements pontificaux au Vatican, en attendant le prochain
occupant. A Castel Gandolfo, des fidèles allumeront des flambeaux,
d’autres réciteront le rosaire accompagnés de textes du pape théologien,
ou feront un petit pèlerinage à pied depuis le lac d’Albano à deux
kilomètres en contrebas, selon Radio Vatican.

La prise d’effet de sa démission ouvrira la fameuse période du «siège
vacant», durant laquelle cardinal camerlingue assurera l’interrègne.
Cette lourde tâche incombera au fidèle secrétaire d’État de Joseph
Ratzinger, le cardinal Tarcisio Bertone. Le pape émérite devrait rester
environ deux mois à Castel Gandolfo, loin du brouhaha médiatique qui
entourera le conclave chargé d'élire son successeur mi-mars. Le Vatican a
déjà reçu pas moins de 3 641 demandes d’accréditations de 668 médias
venant de 61 pays...Lorsqu’il rentrera au Vatican fin avril, Joseph
Ratzinger s’installera dans un ex-monastère niché en hauteur dans les
jardins, où il pourra croiser peut-être son successeur et voisin. Une
cohabitation inédite.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 15:44

Je ne sais pas ce qui est le plus important
la persécution des chrétiens sur certains continents
(je ne vais surtout pas plaindre les intégristes et les traditionnalistes,aucune pitié pour eux)
ou les problèmes internes au Vatican
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 17:25

LesEchos.fr

Olivier Roy (IUE) : « La démission du pape est le signe d'une crise »

Par Pierre de Gasquet | 28/02 | 16:56


Professeur de Sciences Politiques et spécialiste des religions à
l'Institut Universitaire Européen (IUE) de Florence, Olivier Roy est
l'auteur de «La Sainte Ignorance» (Seuil).



DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. 543060_0202607798432_web
DR
La démission de Benoît XVI est-elle un acte qui peut changer profondément l'avenir de l'église catholique?


Oui.
Car c'est la reconnaissance d'une crise. Ce n'est pas seulement une
question de forces physiques du pape. Il y a des choses qui ne vont pas.
Il y a un blocage de l'appareil, de la gouvernance. Cela paraît
évident. Et surtout, il y a un blocage du projet. Le projet de
«revivalisme» sur l'expression de la foi individuelle et le retour aux
fondamentaux et aux valeurs de base, lancé par Jean-Paul II, a trouvé
ses limites. Il n'y a aucune concession sur les questions de société, le
célibat des prêtres ou l'infaillibilité pontificale. Ce « revivalisme »
est en panne. Les jeunes vont toujours aux journées mondiales de la
jeunesse, mais ils ne vont pas aux séminaires. En outre, le centre de
gravité de l'Eglise s'est déplacé très à droite avec le développement
des mouvements laïques et des fraternités religieuses du type Opus Dei.
Plus que jamais l'Eglise est en marge de la société. Elle n'est plus du
tout en phase avec les valeurs qui animent la société. Même la droite
hésite à s'aligner sur les valeurs de l'Eglise, sauf en Italie où
l'Eglise catholique est profondément enracinée dans la société. Cela
contribue d'ailleurs à l'aveuglement de la hiérarchie. En Amérique
latine, le retour du religieux se fait par les Protestants, alors que la
chute de l'Eglise catholique y est sidérante. L'évangélisme protestant
est beaucoup plus dynamique, comme le démontre la percée des Protestants
au Brésil où ils sont passés de 6% à 36% en 20 ans. Quand les émigrés
africains cherchent une religion universelle, ils vont chez les
protestants. C'est le grand échec de Benoît XVI, même si déjà sous
Jean-Paul II, son charisme personnel avait occulté ce recul.

Peut-on dire qu'il y a une dérive de la gouvernance de l'Eglise et un besoin de réforme de la Curie ?


Indépendamment
de la vérité derrière l' «affaire Vatileaks» et les fuites diverses, le
simple fait qu'il y ait des fuites est le signe d'un problème de
gouvernance. C'est complètement nouveau dans l'histoire du Vatican et
cela crée un sentiment de découragement. Avant, c'était les «caves du
Vatican» et la caravane passait... Le prochain pape va devoir donner
l'impression qu'il reprend les choses en mains, même si tout cela
s'avère une bulle. Malheureusement, on sent bien que le prochain
conclave va plutôt vers l'inertie et les choix qui ne fâchent pas...
Bien sûr, il peut y avoir une surprise : personne ne s'attendait à ce
que Jean XXIII donne un coup de pied dans la fourmilière. Mais il n'est
pas dit qu'un «outsider» des pays émergents arrive à contrôler la
machine. En revanche, un pape italien connaîtra mieux la machine, mais
sera tenté de mettre la poussière sous le tapis.

Comment jugez-vous le bilan de Benoît XVI sur le terrain du dialogue inter-religieux ?


Son
bilan est très mitigé, pas du tout en raison de sa personnalité, mais à
cause d'une contradiction structurelle. Depuis Jean-Paul II, l'Eglise
ne veut pas d'un véritable dialogue oecuménique : elle s'est repliée sur
le dogme. On ne touche pas au dogme. Il y a une contradiction
fondamentale : l'Eglise défend un catholicisme culturel tout en disant
que la culture contemporaine de l'Europe est devenue païenne. L'Eglise
dit que l'homme a remplacé Dieu : c'est l'homme qui décide de la vie
avec l'avortement et la procréation artificielle. L'Eglise a tenu à ce
que les racines chrétiennes de l'Europe soient incluses dans la
constitution européenne, mais elle ne veut pas se mettre sur le même
plan que les autres religions. Elle préfère dialoguer avec les laïcs
plutôt qu'avec les autres religions. Cela dit, un « papabile» comme
Angelo Scola (ndlr : l'archevêque de Milan), même s'il est conservateur
dans ses idées théologiques, a essayé de développer un véritable
dialogue avec l'Islam, notamment à travers sa fondation internationale
Oasis. Il a une ouverture d'esprit remarquable.

Quid de la «doctrine sociale» de l'Eglise ?


Benoît
XVI a maintenu une vision solidariste de la société sur le refus du
racisme, la solidarité entre les peuples, le refus de
l'ultra-libéralisme. Il a eu des paroles dures sur les excès du
capitalisme, mais c'était plus en raison du contexte géo-économique. Il
était évident que l'Eglise devait prendre ses distances de la dérive des
marchés avec la crise financière. Sur le reste, il a été d'un
conservatisme absolu.
PROPOS RECUEILLIS PAR
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime28.02.13 18:51

Benoît XVI a quitté le Vatican: "Merci pour votre amour et votre soutien"

Par LEXPRESS.fr, publié le 28/02/2013 à 17:08, mis à jour à 18:31

Le Pape Benoît XVI a quitté le Vatican en hélicoptère ce jeudi
après-midi pour se rendre à sa résidence d'été de Castel Gondolfo. "Je
ne serai plus pape, mais seulement un pèlerin qui entame l'ultime étape
de son pèlerinage sur terre", a-t-il déclaré dans son ultime adresse aux
fidèles.

A quelques heures de sa renonciation, Benoît XVI
s'est envolé vers Castel Gondolfo, la résidence d'été des papes. Il y
restera environ deux mois, avant de consacrer la fin de sa vie à la
prière.

AFP / TIZIANA FABI

Un départ hautement symbolique. Benoît XVI a quitté ce jeudi après-midi le Vatican en
hélicoptère pour se rendre à sa résidence d'été de Castel Gandolfo, à
une trentaine de kilomètres de Rome. L'appareil, qui appartient à la
République italienne mais est orné d'un drapeau du Saint-Siège, a
décollé à 16H05 GMT de l'héliport du Vatican, situé sur les hauteurs du
petit Etat.
A son départ, les cloches de Rome et celles de la
Basilique Saint Pierre se sont mises à sonner à toute volée. Dans la
cour Saint-Damase et devant une cinquantaine de gardes suisses au
garde-à-vous, des cardinaux, prêtres et tous ses collaborateurs proches
ont salué Joseph Ratzinger,
certains s'agenouillant pour baiser son anneau, et l'ont applaudi.
Frêle et vouté, s'appuyant sur une canne et marchant à pas lents, le
pape a esquissé un léger sourire et salué l'assistance de la main.
"Je ne serai plus pape, seulement un pèlerin"

Moins
de vingt minutes plus tard, le pape est arrivé à Castel Gandolfo où il
s'est aussitôt rendu au balcon central de la villa, acclamé par des
milliers de fidèles enthousiastes qui brandissaient des petits drapeaux.
Sur une maison du village, des lettres géantes proclamaient "Merci
Benoît, nous sommes tous avec toi!". Pour son ultime apparition en
public en tant que pape, Benoît XVI a commis un léger lapsus: "je ne
suis plus pape", a-t-il commencé avant de se reprendre. A 20 heures, "je
ne serai plus pape, mais seulement un pèlerin qui entame l'ultime étape
de son pèlerinage sur terre". Le pape Benoît XVI laisse à son
successeur, à qui il a promis "obéissance inconditionnelle", la charge
de reprendre en main une Eglise soumise à des défis sans précédent.
A 20 heures ce jeudi soir, il ne sera officiellement plus pape.
"Merci pour votre amour et pour votre soutien. Puissiez-vous
expérimenter toujours la joie de mettre le Christ au centre de votre
vie!", a déclaré le pape juste avant de partir sur son compte Twitter.
Le souverain pontife devrait rester environ deux mois dans sa résidence
d'été - le temps de laisser passer l'agitation médiatique du conclave
et de l'élection du nouveau pape. Il se rendra ensuite dans un monastère
du Vatican pour se consacrer à la prière.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime01.03.13 11:23

Succession de Benoît XVI : Luis Antonio Tagle, le progressiste
Créé le 28-02-2013 à 09h17 - Mis à jour à 11h10
Marie Lemonnier
Par Marie Lemonnier
Ce soir, Benoît XVI ne sera plus pape. Parmi les 165 cardinaux en lice, des figures se détachent. Portrait du Philippin Mgr Luis Antonio Tagle.

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» Succession de Benoît XVI : Angelo Scola, l'étoffe d'un pape
» La dernière journée du pape en moins de 3 minutes
» Benoît XVI est redevenu un simple "pèlerin"

Ce soir, à 20 h, Benoît XVI ne sera plus pape, mais pape émérite. Le siège de Saint-Pierre sera dès lors déclaré vacant. Les pronostics vont bon train pour savoir qui pourra lui succéder et devenir ainsi le 266ème pape de l'histoire chrétienne. Quelques figures se détachent pourtant parmi les 165 cardinaux électeurs restant en lice, que nous vous proposons de découvrir en portraits. La prudence s'impose, évidemment. Comme dit l'adage romain, qui entre pape au conclave en ressort cardinal.

Le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, 55 ans, l'étoile montante

Luis Antonio Tagle (Bullit Marquez/AP/SIPA)C'est le cadet des papabili et le chouchou des journalistes. L'archevêque de Manille, qui vient d'un pays où 90% des 92 millions d'habitants sont catholiques, est une personnalité émergente de l'Eglise catholique, qui s'est beaucoup investie auprès des pauvres.

Benoît XVI le repère en 1997, quand il participe à la commission théologique internationale que le cardinal allemand préside. Spécialiste du concile Vatican II, qu'il voit comme une "rupture" et une "nouvelle naissance", il est alors considéré comme une des voix les plus représentatives de la pensée théologique asiatique.

Il se dit même qu'il pourrait jouer un jour pour l'Asie, et la Chine, un rôle similaire à celui que joua en son temps Jean-Paul II pour l'Europe de l'Est. Connu pour ses sourires, ce sont des larmes qu'il n'a pas pu retenir en novembre dernier, lorsque le pape lui a remis sa barrette de cardinal - ce petit chapeau rouge à quatre cotés. Il s'en est excusé, mais le chef de l'Eglise lui a aussitôt répondu, tout en l'étreignant avec ferveur : "Tu n'as pas à t'excuser. Nous avons besoin de cœur dans l'Eglise".
Un symbole pour les pays émergents

Spécialiste du concile Vatican II, qu'il voit comme "une rupture" et "une nouvelle naissance", ce prélat aux manières simples appartient à la frange progressiste de l'Eglise.

A la fois très actif sur les réseaux sociaux et orthodoxe sur les grands sujets doctrinaux, le cardinal philippin pourrait incarner une figure de pape faisant le pont entre le monde contemporain et l'Institution catholique. Il serait enfin un symbole fort pour les pays émergents.

Seulement, si Luis Antonio Tagle a l'avantage de la jeunesse (trois ans de moins que Jean-Paul II quand il a été élu en 1978), il a aussi le handicap de son manque d'expérience à la Curie.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime01.03.13 11:34

Succession de Benoît XVI : Odilo Pedro Scherer, le compromis possible
Créé le 28-02-2013 à 13h03 - Mis à jour à 13h30
Marie Lemonnier

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Ce soir, à 20 h, Benoît XVI ne sera plus pape, mais pape émérite. Le siège de Saint-Pierre sera dès lors déclaré vacant. Les pronostics vont bon train pour savoir qui pourra lui succéder et devenir ainsi le 266ème pape de l'histoire chrétienne. Quelques figures se détachent pourtant parmi les 165 cardinaux électeurs restant en lice, que nous vous proposons de découvrir en portraits. La prudence s'impose, évidemment. Comme dit l'adage romain, qui entre pape au conclave en ressort cardinal.

L’archevêque de Sao Paolo, Odilo Pedro Scherer, 63 ans, le compromis possible

Brésilien d'origine allemande, né à Rio en 1949, Mgr Scherer, s'il était élu, vivrait un début de pontificat identique à celui de Benoît XVI, puisque comme Ratzinger en 2005 à Madrid, il devrait inaugurer les JMJ de juillet dans son propre pays, à Rio de Janeiro. L'archevêque de Sao Paolo est un autre candidat adoubé par le pape émérite. Quand ce dernier avait créé le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation fin 2010, un projet qui lui tenait énormément à cœur, il avait ainsi nommé Scherer comme l'un de ses premiers membres fondateurs. Un choix stratégique également, puisque le prélat est le représentant du plus grand pays catholique du monde, où l'Eglise se trouve concurrencée par les mouvements pentecôtistes et évangéliques, très offensifs, ainsi que par l'incroyance, passée de 0,7% à 7% en vingt ans. Or, la lutte contre ces tendances lourdes du monde contemporain, dont le Brésil est la pointe avancée, est un véritable défi à relever pour le futur pape du XXIè siècle.

Son expérience à la Congrégation pour les prêtres, important dicastère de la curie romaine, et sa réputation de bon administrateur le qualifient d'emblée pour réformer la bureaucratie vaticane. Ce qu'il ferait sans doute volontiers si l'on en croit ses déclarations désolées pour le saint Siège au moment des crises de 2009, au sujet de l'affaire Williamson et de la réintégration des intégristes.

Dans son diocèse, cet homme d'apparence très conservatrice a d'abord suscité la méfiance des prêtres libéraux, puis s'est imposé par son pragmatisme et sa façon de faire consensus. Tout en critiquant l'idéologie marxiste de la théologie de la Libération, il reconnaît l'action de la mission sociale. Comme la plupart des poulains de Ratzinger, il est très attaché à l'orthodoxie doctrinale et intransigeant sur les questions liées à la bioéthique. En 2012, il s'était insurgé dans la presse brésilienne contre la légalisation par la cour suprême des avortements en cas de malformation cérébrale des fœtus.

Certains voient sans doute en lui davantage un second pape allemand que le premier pape brésilien. Plutôt austère et hostiles aux "prêtres showmen", il n'est pas lui-même très charismatique. Sa culture, son langage et ses manières tout européennes pourraient en revanche rassurer les monsignori du sacré Collège, tout en donnant un signal positif vers les pays émergents.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime04.03.13 17:14


Le prochain pape sera-t-il celui de l'Apocalypse ?

ParPatrick Simon



  • jeudi 28 février 2013

Benoît XVI, selon la prophétie de Saint Malachie, est
le 111e pape, son successeur, le 112e, et... dernier.

(c) Centropolis

Il y a quelques jours un éclair a frappé le Vatican alors que le pape venait juste d’annoncer sa démission.
Il y a quelques jours une pluie de météorites s’est abattue sur la Russie.

Il y a quelques jours un astéroïde de 50 mètres de long, pesant plusieurs millions de tonnes a frôlé la terre…

Il y a 1000 ans un évêque anglais, Saint Malachie, écrivait une prophétie, appelée « La prophétie des Papes ».



Cette prophétie associe à chaque Pape une devise.



Le Vatican connaît bien cette prophétie puisque Pie XII, le Pape de la seconde guerre mondiale dont la devise était Pastor Angelicus
qui signifie le père angélique, avait fait faire un documentaire d’une
heure dont le titre était justement « le père angélique ». Le film le
mettait en scène habillée en blanc, avec de nombreuses références aux
anges.

La prophétie de Saint Malachie se
termine en attribuant la dernière devise « Petrus Romanus » Pierre le
Romain au pape qui va être élu dans les semaines qui viennent.



Cette prophétie est en train de s’accomplir puisque la démission du pape a pris effet le 28 février, jour de la Saint Romain.

Est-ce une coïncidence ? Est-ce un hasard ? Certainement pas !



Mais qui sera le prochain Pape ?



Dans
la liste des papes possibles un Africain porte le nom de Peter donc
Pierre…. A suivre. Quoi qu’il en soit, la prophétie a déjà pris tout
son sens avec la démission de Benoît XVI, dont la devise était Gloria Olivae,
la gloire de l’olive, en référence à son nom de Benoît puisque l’ordre
des bénédictins s’appelait au départ les Olivétains et en référence au
printemps arabe, théâtre d’événements historiques dans les pays où
poussent les oliviers.



Le jour de la Saint Romain verra le
début des grandes manœuvres de l’élection du nouveau pape sur le trône
de Saint Pierre qui connaîtra une période terrible suivant la phrase
associée à sa devise :



112. In persecutio extrema, sanctae
Romanae Ecclesiae sedebit Petrus Romanus, qui pascet oves in multis
tribulationibus, quibus transactis, civitas septicollis diruëtur, et
Judex tremendus judicabit populum suum. FINIS.


Traduction : Lors de la dernière persécution que subira la Sainte Eglise Romaine, siègera Pierre le Romain.

Il paîtra les brebis au milieu de
nombreuses tribulations celles-ci terminées, les murs de la cité aux
sept collines tomberont, et le juge redoutable jugera le peuple. FINIS.



Cette prophétie est à rapprocher de
celle de Fatima… une prophétie du début du siècle qui prévoyait 3
conflits mondiaux assez rapprochés dont d’entre eux, la première et la
seconde guerre mondiale, ont eu lieu.





Elle est à rapprocher des prophéties de
Nostradamus qui se terminent en 2020 et prévoient également un conflit
important qui ne sera pas une guerre mondiale entre européens comme les
deux dernières guerre mais un conflit mondialisé entre l’Occident et
l’Orient.



Car un
nom revient depuis plusieurs années : Armageddon ! Et ce n’est pas pour
rien. Il s’agit de la plaine de Meguiddo situé en Israël où se
ressembleront peut-être des armées en cas de guerre au
Moyen-Orient. Toutes ces coïncidences devaient vous interpeller… Car en
vérité le temps de l’apocalypse est à notre porte.



Vous m’avez peut-être déjà vu à la
télévision, Entendu à la radio, ou vous avez lu mes interviews dans des
journaux l’an dernier avant le 21 décembre 2012, lorsque je présentais
mon ouvrage « Autopsie de l’apocalypse » paru aux éditions Bréal et que
j’expliquais :

Que cette date attribuée aux Mayas était une porte d’entrée sur l’Apocalypse.

Que la fin du monde n’était pas la fin
de l’humanité mais une période qui renouvellerait de fond en comble nos
civilisations car le terme Apocalypse signifie Révélation. La révélation
d’un monde nouveau. De nombreuses traditions orientales précisent que
cette période est actuelle. De même, depuis peu, le soleil, se lève le
premier jour du printemps dans le signe zodiacal du Verseau après s’être
levé pendant 2160 ans dans le signe du Poisson. Peut-être le signe
d’une nouvelle ère est en train de se mettre en place.



En
effet, les évangiles annoncent la fin du monde lorsque la religion
chrétienne aura atteint toutes les terres habitées. C’est fait ! Les
évangiles annoncent la fin du monde lorsque le peuple d’Israël sera
retourné en Palestine. C’est fait ! Les évangiles annoncent la fin du
monde, lorsqu’une génération sera passée. Peut-être la génération
cosmique de l’ère zodiacale qui s’achève ?





De plus, depuis trois siècles, les changements historiques ont toujours lieu 14 ans après le début du siècle.

Pensez :

À la mort de Louis XIV en 1717,

À la chute de Napoléon en 1815,

À la fin de la première guerre mondiale la guerre commencée en 1914



Le XXième siècle n’a pas encore
pris son envol, mais nous y sommes presque ! Cette période est devant
nous. Nous sommes entrés dans la phase finale de l’apocalypse.




Quand
on analyse les données économiques, on s’aperçoit que le monde va
connaître une crise sans précédent, pire que la crise de 1929. Cette
crise entraînera l’effondrement de toutes les économies avec son lot de
chômage, de faillites, de perte de la valeur de toutes les monnaies avec
une hyperinflation, d’affrontements politiques, de guerres civiles, de
famines, d’attaques terroristes sur les centrales nucléaires, d’attaques
chimiques et bactériologiques. Durant la troisième guerre
mondiale, il faudra sécuriser les mines de matières premières et les
puits de pétrole, ce qui donnera lieu à des affrontements comme en
Algérie dernièrement ou au Mali en ce moment et peut-être
combattrons-nous conte une Chine ruinée qui retournera le mécontentement
de son peuple contre d’autres pays.



Cette période verra la démission des
présidents et gouvernements en place, François Hollande ira-t-il jusqu’à
la fin de son mandat ?... Obama ira-t-il jusqu’à a fin du sien !

Pas sûr du tout !



Nous allons vivre très bientôt, une
période cataclysmique qui risque de se conjuguer avec des dérèglements
climatiques entraînant plus de sécheresses, plus de tsunamis, plus
d’incendies, plus de cyclones, plus de tempêtes, plus de malheurs et de
larmes… Toutes les prophéties qui se rattachent à la fin des temps ne
dépassent pas l’an 2020.

Après c’est le silence. Nous nous trouvons devant un mur. Qui a vraiment confiance dans l’avenir ?



Si je prends la parole maintenant, c’est
pour vous mettre en garde afin d’éviter les 7 ans de malheurs qui
s’annoncent. A moins que l’homme ne se reprenne en main et renonce à la
violence, aux extrémismes, à la spéculation, à la financiarisation
improductive de l’économie, au gaspillage des richesses, à la
destruction écologique de la planète, à l’envoi de gaz à effet de serre
dans l’espace ! Il faut que l’homme se réforme où il court à sa perte.
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime04.03.13 17:27

Et alors ???
Après l'Apocalypse,il y aura "des Cieux nouveaux et une Terre nouvelle"...
pour l'éternité !

C'est curieux et bizarre de croire à l'Apocalypse sans croire à l'au-delà !
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime06.03.13 9:57

AGORA VOX
Un conclave sur fond de scandales




Alors que Benoît XVI a annoncé
sa renonciation qui prendra effet le 28 février à 20 h 00, le conclave
qui se réunira dans quelques semaines pour élire son successeur semble
être celui de tous les scandales.





DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Conclave-9a950


Plusieurs cardinaux ont déjà été pointés du doigt pour avoir étouffé
des affaires de pédophilie mettant en cause des membres du clergé.
C’est le cas, par exemple, de l’ex-archevêque de Los Angeles, le
cardinal Roger Mahony, pour lequel une pétition circule afin qu’il ne puisse pas prendre part à l’élection du futur souverain pontife.


C’est au tour du cardinal Keith O’brien, archevêque d’Edimbourg et
chef de l’Eglise catholique d’Ecosse d’être au cœur d’un scandale qui
éclabousse encore une fois l’institution religieuse qui traverse une
crise sans précédent, certainement la plus grave de toute son histoire. Il aurait fait des « avances inappropriées » à plusieurs de ses prêtres.
Le prélat a donné sa démission au pape, qui l’a acceptée. Il conteste,
malgré tout, les faits qui lui sont reprochés. Il a précisé qu'il ne
participera pas au conclave.


Comble de l'ironie, le cardinal Keith O’Brien est connu en
Grande-Bretagne pour être l’un des opposants les plus farouches à
l’ouverture du mariage pour les couples de même sexe qu’il avait comparé
à « l’esclavage », en affirmant qu’il s’agissait d’une « violation des
droits de l’homme » et qu'il « serait nuisible au bien-être physique,
mental et spirituel des contractants. » En 2012, il a été désigné
« bigot de l'année » par l'association gay et lesbienne Stonewall.









Après les révélations fantaisistes selon lesquelles un « lobby gay » aurait été responsable de la démission de Benoît XVI, les déclarations du cardinal ghanéen Peter Turkson qui lie l'homosexualité à la pédophilie,
les affaires de pédophilie où plusieurs cardinaux électeurs seraient
impliqués, il semblerait que le prochain conclave ne puisse pas débuter
sous les meilleurs auspices.


L'Eglise catholique semble avoir beaucoup de difficulté à se
débarrasser de ses vieux démons qui reviennent la hanter à un moment
crucial pour son avenir.


En renoncant à ses fonctions, Benoît XVI n'avait certainement pas
imaginé un instant la portée de la gravité de son geste. Il plonge ainsi
l'Eglise catholique dans une nouvelle tourmente. La tâche de son
successeur ne sera pas facile. Il aura du pain sur la plance.


Le prochain conclave se voulait être « propre ». C'est raté. Le
trône de Saint Pierre semble vaciller. Après tout, on ne récolte que ce
que l'on a semé...
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MessageSujet: Re: DEMISSION DE BENOIT XVI et suite..   DEMISSION DE BENOIT XVI et suite.. Icon_minitime21.08.13 14:25

Benoît XVI s'était retiré après une "expérience mystique"

Le Monde.fr avec Reuters | 21.08.2013 à 13h40 • Mis à jour le 21.08.2013 à 14h04

Des images tournées par la télévision du Vatican montrent Benoît XVI accueillant le pape François peu après son élection en mars dans sa résidence de Castel Gandolfo.

L'ancien pape Benoît XVI a expliqué avoir renoncé à sa charge après y avoir été appelé par Dieu au cours d'une "expérience mystique", a rapporté mercredi 21 août l'agence catholique Zenit. Benoît XVI, qui porte désormais le titre officiel de pape émérite, a annoncé le 11 février son renoncement, qui est devenu effectif le 28 février.


"Dieu m'a dit de le faire", a déclaré, selon Zenit, Benoît XVI à un visiteur venu le rencontrer dans le monastère Mater Ecclesiae, situé dans les jardins du Vatican, où l'ancien pape vit désormais presque entièrement retiré du monde. L'agence ajoute que Benoît XVI a précisé à son visiteur, qui a demandé à garder l'anonymat, que Dieu ne s'était pas adressé à lui au cours d'une vision mais pendant une "expérience mystique".

Le pape émérite a salué l'action de son successeur, François, l'ancien cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio, premier souverain pontife à ne pas venir d'Europe depuis mille trois cents ans. Benoît XVI a dit se rendre de plus en plus compte que sa renonciation était "la volonté de Dieu", à la vue de l'action de François.

Lire notre analyse sur les premiers mois du pape François : "Changement de style ou vraie révolution ?"

Le visiteur a estimé que Benoît XVI était en assez bonne santé pour voyager, contrairement à ce qu'ont affirmé plusieurs articles de presse, qui ont fait état d'une forte dégradation de son état.
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