HANDICHRIST Pêle-mêle, tout et rien |
| | Le Président F.H. fin de vie | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 14.06.13 17:33 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 14.06.13 18:16 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 17.06.13 13:39 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 17.06.13 13:48 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 18.06.13 10:24 | |
| Sédation, euthanasie, suicide assisté : clarifier les termes du débat et préciser les enjeux des mois à venir Bernard DevaloisMédecin, responsable du service de Médecine Palliative, CHRD Pontoise.Le rapport Sicard remis au Président de la République en décembre dernier et la récente prise de position du Conseil national de l’Ordre des Médecins ont semé un certain trouble. Après la prochaine publication du rapport du CCNE, saisi par le président de la République, le gouvernement devrait prochainement dire ce qu’il compte proposer comme évolution législative sur les questions de fin de vie, en application de la proposition 21 de F Hollande. De quoi la sédation est-elle le nom ? Une clarification de ce qui se cache derrière le mot sédation est indispensable pour comprendre les enjeux du débat autour de l’assistance médicalisée à la fin de vie. Le terme de sédation est flou. Il peut en fait désigner des actions médicales très différentes, notamment dans leurs implications éthiques. Il faut impérativement distinguer entre l’utilisation de traitements à visée sédative pour soulager un malade en fin de vie, et l’utilisation d’un surdosage pharmacologique pour faire perdre conscience à un malade alors qu’il n’existe pas d’indications médicales. La sédation à visée palliative est bien différente donc de la sédation à visée euthanasique, qu’elle soit décidée par le médecin ou qu’elle résulte d’un droit à exiger une telle sédation par le patient. Dans le premier cas, il s’agit de soulager des symptômes d’inconfort réfractaires (c’est à dire que l’on n’arrive pas à soulager). La démarche est purement bientraitante. Elle ne vise pas à provoquer la mort du patient mais à la rendre moins insupportable. Elle est toujours proportionnée à la souffrance qu’elle soulage. Elle est réversible. Elle peut être maintenue uniquement la nuit par exemple. D’autre fois il peut être décidé de la maintenir jusqu’à la mort, pour des patients dont la mort est inéluctable et chez qui on ne peut être sûr qu’il n’y a pas de symptômes d’inconfort. C’est le cas chez certains patients cérébro-lésés ou chez des nouveau-nés, notamment quand on arrête des traitements qui maintiennent artificiellement en vie. Les textes réglementaires français ont entérinés cette pratique en 2010. Même s’il existe un risque d’accélérer la survenue du décès, cette sédation palliative est légale ( article 2 de la loi de 2005) et légitime (conformément aux recommandations professionnelles). Elle ne pose pas de problèmes sur le plan éthique. C’est même sa non-mise en œuvre qui pourrait être considérée comme de la maltraitance. Lorsqu’un patient conscient et en toute fin de vie demande à être endormi en raison de tels ou tels symptômes, y compris une détresse psychique, il est du devoir des professionnels d’y apporter une réponse adaptée et proportionnée. Mais d’autres utilisations de la sédation sont possibles. Jusque dans les années 80 c’était une pratique courante que d’accélérer la mort des patients considérés comme en fin de vie. Un mélange de produits, détournés de leur usage thérapeutique, était explicitement nommé « cocktails lytiques ». Désormais ces pratiques –sans aucune information et sans aucun consentement – ont disparu (on l’espère en tout cas !). Mais le recours aux sédatifs plongeant un patient dans un coma profond jusqu’à la mort, sans que cela ne soit justifié par l’existence d’un symptôme réfractaire, est une pratique loin d’être exceptionnelle actuellement. Il s’agit alors, puisque la sédation n’est plus proportionnée à la souffrance, d’un surdosage volontaire. Et donc d’une manière indirecte d’accélérer la survenue de la mort sous couvert du terme de « sédation terminale», qui évite de parler d’euthanasie lente. Notons qu’aucun pays au monde n’a donné aux médecins le droit de pratiquer de telles sédations euthanasiques , qui sont donc pratiquées clandestinement. Si la sédation devenait un droit du patient (comme il y a un droit du patient de refuser tout traitement), cela poserait encore d’autres questions. La création d’un tel droit – que certains évoquent ouvertement – serait (contrairement à la sédation à visée palliative) une forme de légalisation des injections létales. Cette sédation à la demande du patient serait bien le moyen lui permettant d’obtenir une assistance à son intention suicidaire. Il s’agirait donc bien d’une forme de droit à l’euthanasie similaire à ce qui est légalisé dans les pays du Benelux. Au nom de la prééminence de l’autonomie de décision du malade, elle s’imposerait au médecin sans que celui-ci ne puisse s’y soustraire. Du droit à la sédation au droit au suicide…Le droit à la sédation à la demande est donc un des moyens possibles du droit au suicide . Mais la liberté du suicide n’implique pas un droit au suicide entendu comme un droit à créance (un droit à une assistance au suicide par l’Etat). Certains considèrent que la liberté individuelle du suicide repose sur la décision et que sa réalisation peut être déléguée à un tiers — cette réalisation peut alors être confiée par la loi aux médecins. C’est ce qui a été légalisé dans les pays du Benelux, et c’est ce qui serait légalisé par la création d’un droit à la sédation. Mais on pourrait aussi imaginer d’impliquer d’autres catégories professionnelles, voire créer un nouveau métier ! D’autres, au contraire, considèrent que la mise en œuvre du suicide ne peut être séparée de la décision, et qu’aucun tiers ne peut être autorisé ou mandaté à mettre en œuvre pour autrui ce geste intime. La création d’un droit au suicide passe alors par la fourniture, dans des conditions strictes, des moyens pharmacologiques du suicide à ceux qui remplissent les conditions fixées, en les laissant réellement libres de l’utiliser ou non. C’est le choix qui a été fait en Oregon. Cette autre piste, plus respectueuse des droits individuels, donne des garanties indiscutables, puisque c’est le patient qui s’administre le produit. Si en tant que médecin je n’ai pas d’avis à donner sur les choix de société qui seront faits en matière de droit au suicide, j’ai tout au moins un avis de citoyen. Et je pense qu’une société qui donne aux uns les moyens de se suicider aura du mal à lutter contre le suicide des autres. Comment à la fois promouvoir le suicide assisté, et faire campagne contre le suicide des jeunes ou des personnes âgées. ? Le modèle libertarien me paraît aller à l’encontre d’une société solidaire des plus vulnérables. Plutôt qu’aider les gens à se suicider, nous devons les aider à ne plus en avoir le désir. Alors quelles pistes pour le futur projet de loi du gouvernement ? La France est le seul pays à avoir légiféré, dans la loi Leonetti, en 2005 puis en 2010, sur la possibilité de la sédation palliative. Loin d’être en retard, nous avons donc déjà un dispositif intelligent et novateur. Cela n’empêche pas de réfléchir sereinement à ce qui pourrait l’améliorer .En fait cinq pistes sont possibles :
- Le renforcement des mesures mises en place par la loi de 2005. Au moins 3 points pourraient être améliorés : les directives anticipées, l’incitation à la sédation à visée palliative, l’obligation faite aux médecins de respecter les volontés du patient, sauf justification collégiale.
- La création d’un droit pour les médecins à pratiquer des injections létales dans certaines circonstances, y compris par un surdosage de produits à visée sédative (pratiques actuellement illégales dans le monde entier mais qui existent – cf. par exemple affaire de Bayonne)
- La création d’un droit pour les patients à exiger une assistance médicalisée pour mettre fin à leurs jours, y compris par la réalisation d’une sédation jusqu’à la mort (pratiques légalisées dans les pays du BENELUX)
- La dépénalisation d’une assistance active ou passive par un tiers pour le suicide d’un malade (situation existante en Suisse)
- La création d’une assistance pharmacologique au suicide par la fourniture des moyens de mettre fin à leurs jours aux malades en fin de vie (Death Dignity Act de l’Oregon et de 2 autres Etats des USA).
A mon sens, seule la première alternative répond aux impératifs de la devise républicaine (Liberté, Egalité, Fraternité) et à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (Tous les hommes sont égaux en droits et en dignité). La cinquième, si elle apparait logique dans une stricte approche libertarienne, nous promettrait un impact sociétal radical et terrifiant. Les 3 autres sont à éviter à tout prix en raison de l’implication des professionnels de santé – contraire à l’éthique soignante (2 et 3) – et/ou de l’intervention d’un tiers dans le passage à l’acte suicidaire (3 et 4). L’exécutif français puis le législatif vont devoir se positionner sur une de ces 5 possibilités. Chaque citoyen doit également y réfléchir. Et c’est autrement plus compliqué que de répondre à la sempiternelle question : « Alors l’euthanasie, vous êtes pour ou contre ? ». |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 18.06.13 11:12 | |
| "La création d’une assistance pharmacologique au suicide par la fourniture des moyens de mettre fin à leurs jours aux malades en fin de vie (Death Dignity Act de l’Oregon et de 2 autres Etats des USA)."
"La cinquième, si elle apparait logique dans une stricte approche libertarienne, nous promettrait un impact sociétal radical et terrifiant"
Je ne vois pas en quoi c'est si terrifiant,s'il s'agit de patients qui vont bientôt mourir,qui sont sur le point de mourir(quelques semaines ou quelques mois à vivre).Leur volonté sera respectée..et çà libèrera des places en unité de soins palliatifs...Question:un patient en phase terminale ultime est-il capable volontairement et physiquement de prendre le produit?Autre question pour les personnes très dépendantes dans leur corps mais très saines dans leur tête.Mourir chez soi,tranquillement,mais c'est un obstacle pour le don d'organe post-mortem....Ou alors il faudrait créer des maisons de mort près des cimetières ou près des hôpitaux(pour le don d'organes post-mortem)? |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 18.06.13 11:26 | |
| Belle hypocrisie..le cocktail lytique existait vers les années 1980(euthanasies clandestines,quand on est sur le point de mourir,on ne peut que mourir effectivement ) Pourquoi ne pas revenir à ce cocktail lytique à la demande du patient en fin de vie? Ce cocktail lytique est-il une contre-indication pour les dons d'organes post-mortem?si ce cocktail lytique fait exploser tous les organes et si au contraire la sédation terminale les conserve? |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 18.06.13 11:37 | |
| De toute façon,çà ne résoudra pas le cas de ceux qui sont déjà en E.V.C Etat Végétatit Chronique suite à un acharnement thérapeutique antérieure et qui n'ont pas rédigé de Directives Anticipées |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 19.06.13 9:55 | |
| par Élodie Bécu, publiée le 19/06/2013 à 05:00
société Une proposition de loi pour légaliser le suicide assisté et l’euthanasie Fin de vie : le débat relancé
Les députés écologistes poussent à légiférer rapidement sur ce sujet très sensible qui n’est plus inscrit à l’agenda du Parlement. Le comité d’éthique doit se prononcer dans les prochains jours.
Les Verts veulent relancer le débat sur l’euthanasie. Les députés écologistes viennent de déposer une proposition de loi autorisant l’« aide active à mourir et le suicide médicalement assisté ». Le texte a peu de chances d’être adopté mais vise à «mettre la pression sur le gouvernement pour qu’il légifère rapidement», explique son auteur Véronique Massoneau, élue de la Vienne. Pendant la campagne présidentielle, François Hollande avait promis de proposer « une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité », allant plus loin que la loi Léonetti de 2005. Il était question d’un texte dans le courant de l’année 2013. Mais depuis les débats extrêmement tendus autour du mariage homosexuel, l’exécutif n’a pas très envie d’ouvrir un nouveau dossier ultrasensible. Avis du comité d’éthique Après les conclusions de la mission confiée au professeur Didier Sicard, le président de la République a saisi le comité national consultatif d’éthique. Il doit se prononcer fin juin – début juillet sur trois pistes : une réforme des « directives anticipées » (volontés exprimées par les patients à l’avance), la manière de rendre les derniers instants « plus dignes » et l’assistance au suicide. Les Verts vont plus loin. Ils veulent non seulement légaliser le suicide assisté (on donne un produit au malade ou à son entourage pour qu’il mette fin à ses jours) mais aussi l’euthanasie (c’est le médecin qui administre le produit conduisant à la mort). Véronique Massoneau connaît bien le sujet. D’origine belge, elle a eu recours à la loi de ce pays autorisant l’euthanasie active pour mettre un terme aux souffrances de son père. Autoriser à « faire mourir » « Avec notre texte, nous voulons faire de la pédagogie », plaide-t-elle. « La loi Léonetti a ouvert une brèche, en développant les soins palliatifs et en réduisant l’acharnement thérapeutique. Mais elle ne va pas assez loin. Elle autorise un arrêt des soins, de l’hydratation et de l’alimentation artificielle. Souvent, la mort n’intervient pas dans les conditions apaisées qu’aurait désirées la personne. » Fin avril, le député UMP Jean Léonetti, a proposé d’améliorer son propre texte en autorisant l’administration d’une « sédation en phase terminale » pour permettre au patient de « dormir avant de mourir ». Pas suffisant pour les Verts qui estiment qu’il faut passer du « laisser mourir » au « faire mourir ». Pour Véronique Massoneau, il s’agit d’encadrer des pratiques qui existent déjà. « Des milliers d’euthanasies sont pratiquées en France, observe-t-elle, la loi doit permettre de sécuriser les familles. » Un débat complexe qui ne sera pas tranché avant 2014. |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 19.06.13 10:04 | |
| "Un débat complexe qui ne sera pas tranché avant 2014"...
Avant les élections municipales... ... ...???... ... ... |
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| Sujet: QUELLE INDIGNITE POLITIQUE.. 20.06.13 9:52 | |
| Éthiques de la fin de vie Devant les fractures ouvertes par le débat sur le mariage gay, François Hollande a pris la décision de reporter aux calendes grecques tout projet de loi concernant la fin de vie. Euthanasie, suicide assisté, acharnement thérapeutique, directives anticipées: toutes ces questions attendront un nouveau quinquennat. Elles n'en continuent pas moins de susciter de vastes et profonds débats dans les milieux médicaux. Quatre grandes visions morales du monde occupent aujourd'hui le terrain et il faut s'en faire une idée claire si l'on veut parvenir à se forger soi-même une opinion sur ces sujets aussi délicats qu'universels. |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 20.06.13 9:55 | |
| Ethique ???
Dignité ???
??? |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 20.06.13 12:17 | |
| "Euthanasie, suicide assisté, acharnement thérapeutique, directives anticipées: toutes ces questions attendront un nouveau quinquennat"...Un nouveau quinquennat??? ??? ??? |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 20.06.13 12:23 | |
| Ah,les soins palliatifs ne sont pas mentionnés ! ! ! ! ! Cet oubli est révélateur... ... ... ... ... ... ...vraiment révélateur ! |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 20.06.13 12:27 | |
| Deux sortes d'indignité de la part de ce Gouvernement à propos de la fin de vie des citoyens Français.. |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 27.06.13 16:04 | |
| Éthiques de la fin de vie Devant les fractures ouvertes par le débat sur le mariage gay, François Hollande a pris la décision de reporter aux calendes grecques tout projet de loi concernant la fin de vie. Euthanasie, suicide assisté, acharnement thérapeutique, directives anticipées: toutes ces questions attendront un nouveau quinquennat. Elles n'en continuent pas moins de susciter de vastes et profonds débats dans les milieux médicaux. Quatre grandes visions morales du monde occupent aujourd'hui le terrain et il faut s'en faire une idée claire si l'on veut parvenir à se forger soi-même une opinion sur ces sujets aussi délicats qu'universels. |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 27.06.13 16:07 | |
| Je ne comprends pas fin de vie:nouveau quinquennat ????????????????????????????????????? Faut croire que la France est gouvernée par des gens complètement timbrés... |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 27.06.13 16:15 | |
| Non,c'est moi qui ne comprends pas.Si le prochain quinquennat est "nouveau",il ne peut être ni de gauche,ni de droite,même pas au centre ! |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 27.06.13 16:19 | |
| Marrant,non?François Hollande "Flamby" aura ouvert la porte aux extrêmes... ... ...
Lu sur le web:
"En attendant la nouvelle loi encadrant la fin de vie au printemps prochain"...
attention,ce sera peut-être la loi Léonetti révisée...
On n'est quand même pas con,nous,les Français ?
Il nous faut réagir à toutes les élections en 2014,
cela servira de leçon au Parti Socialiste...il en a besoin. |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 07.08.13 15:08 | |
| Euthanasie: où va François Hollande?
Par Sartre Julien, publié le 01/07/2013 à 19:41, mis à jour à 19:45
Il l'évoquait dans son programme de candidat à la présidentielle mais s'est toujours refusé à prononcer le mot euthanasie: François Hollande a donc annoncé ce lundi un débat national sur "la fin de vie" et une loi à la fin de l'année. Dans quelle direction?
Euthanasie: où va François Hollande? Euthanasie - Le Comité Consultatif d'Ethique a rendu ce lundi un avis négatif à propos de la légalisation du suicide assisté, dont François Hollande a annoncé qu'il ferait l'objet d'un projet de loi avant la fin de l'année.
AFP
Le débat houleux sur le mariage gay commence à peine à s'apaiser qu'un nouveau sujet de société brûlant apparaît dans l'agenda politique: l'euthanasie. François Hollande a annoncé ce lundi une concertation sur "l'accompagnement de la fin de vie ", qui devrait se conclure par une loi à la fin de l'année. "Il faut du courage, ce sera pénible, il y aura de l'obstruction parlementaire, mais le jeu en vaut la chandelle", veut croire Véronique Massonneau, députée Europe Ecologie Les Verts (EELV), auteur d'une proposition de loi sur le droit de mourir dans la dignité .
L'annonce de ce débat n'est pas une surprise. La modification de la loi Léonetti, qui encadre actuellement l'euthanasie, faisait partie des 60 engagements du candidat socialiste. Il proposait de mettre en place "une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité".
Une position floue sur l'euthanasie
Pour autant, la position de François Hollande n'a pas toujours été claire sur le sujet. Pendant la campagne, mais aussi depuis, il n'a cessé de multiplier les périphrases. Il a notamment toujours refusé d'employer le mot euthanasie, une manière de ne pas prendre position. Sur cette question délicate: la France doit-elle en rester à l'euthanasie passive ou bien faire un pas vers l'euthanasie active, pour se rapprocher de la situation néerlandaise, belge ou luxembourgeoise, pays où elle est autorisée mais strictement encadrée?
Le chef de l'Etat a d'abord provoqué l'ire des partisans de l'euthanasie en choisissant le professeur Didier Sicard, un médecin peu réputé pour ses positions progressistes, pour diriger une mission sur la fin de vie.
Le CCNE contre la légalisation de l'euthanasie
Peu pressé de légiférer sur le sujet - une première loi était annoncée mi-juin - l'exécutif a ensuite réclamé l'avis du Comité Consultatif d'Ethique (CCNE). Ce lundi, ses membres ont estimé "qu'il serait dangereux pour la société que des médecins puissent participer à 'donner la mort'". Ils se sont prononcé contre une légalisation de l'euthanasie et ont assorti leur avis de recommandations sur les soins palliatifs et l'information des malades.
Le député Jean Léonetti s'est félicité de cet avis. Dans un communiqué, l'auteur de la loi à son nom, votée en 2005, a expliqué qu'il attend "du président de la République et du gouvernement qu'ils suivent les recommandations du CCNE et du rapport Sicard dans une démarche citoyenne qui ne divise pas les Français et qui correspond à une démocratie moderne et apaisée."
L'annonce par François Hollande d'un nouveau texte a donc provoqué à la fois joie et inquiétude chez les partisans de l'euthanasie. Quelle sera l'option retenue par François Hollande? Le "faire mourir", comme le souhaite les militants, à l'instar de Véronique Massoneau, ou le "laisser mourir", pour ne pas froisser les anti?
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 02.09.13 8:49 | |
| Politique | 01/09/2013 - 14:05 le JDD
Cambadélis : plus vite, plus fort!
Jean-Christophe Cambadélis Dans un livre à paraître le 18 septembre sur les anti-mariage pour tous (Et la France se réveilla de Raphaël Stainville et Vincent Trémolet de Villers, éditions du Toucan), on apprend que le socialiste Jean-Christophe Cambadélis avait, le premier, conseillé à François Hollande de faire voter très vite, dès l’été 2012, un ensemble de lois sociétales (mariage gay, euthanasie, vote des étrangers). |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 04.09.13 14:22 | |
| "Euthanasie: après le mariage pour tous, le prochain débat public risqué?"
CriticizeMe Par CriticizeMe (Express Yourself), publié le 04/09/2013 à 12:50
L'ouverture du droit à l'euthanasie sera-t-elle le prochain débat public aventureux pour François Hollande, s'interroge notre contributeur Benjamin Bousquet.
"Euthanasie: après le mariage pour tous, le prochain débat public risqué?"
Euthanasie: "il y a seulement deux façons de concevoir le futur d'une société tout autant défendables et acceptables l'une que l'autre", explique notre contributeur.
REUTERS/Shaun Best
Comme pour tous les sujets de société sensibles, la question de l'euthanasie devrait, elle aussi, connaître de tumultueux débats sur les ondes de nos radios et télévisions nationales. Le mariage pour tous fut le symbole flagrant du manque de clarté et d'efficacité des débats publics en France. L'enjeu, aussi important soit-il, a été largement dépassé par les à-côtés et les polémiques désagréables opposant deux types d'extrémistes: ceux qui, opposés fermement à la loi, profitaient des manifestations pacifistes organisées dans les rues de France pour véhiculer leur haine, et ceux -une minorité, toujours-, favorables à une telle loi, n'acceptant pas l'idée qu'on puisse penser différemment d'eux.
Le risque que le possible futur débat sur la question du droit à l'euthanasie connaisse les mêmes symptômes, est évidemment présent. Sujet sur lequel certains responsables politiques ont déjà commencé à militer massivement, soit en faveur du projet, soit en s'y opposant. Très rapidement, cette question sera abordée de manière officielle dans le débat public. Aujourd'hui, François Hollande ne s'est jamais réellement montré favorable à un tel projet, mais la pression de certains de ses partisans pourrait changer la donne. Petit tour d'horizon.
>> A lire: Cinq questions sur l'euthanasie
Une dernière volonté ?
Nombreux sont ceux aujourd'hui à réclamer ce droit à l'euthanasie. S'inspirant, une nouvelle fois, de ce qui se fait chez nos voisins, les partisans de ce projet de loi revendiquent le droit à la dernière volonté du patient. Souffrant ou pas, dans un état quelquefois végétatif, ce dernier se verrait octroyer ainsi une ultime liberté, aussi précieuse qu'irrévocable.
« C'est toute une série de nouvelles dernières libertés qui pourront être revendiquées »
L'argument de la dernière volonté est-il recevable? Quelques limites non négligeables viennent immédiatement à l'esprit: "dernière volonté"? Réellement? Ou avant-dernière? Comment codifier le passage de l'une a l'autre? Qui sera juge qu'il s'agit bien d'une dernière? Et d'une volonté aussi, d'ailleurs. Pour être clair, à partir du moment où nous légalisons l'euthanasie, c'est toute une série de nouvelles dernières libertés qui pourront être revendiquées par les hommes et les femmes concernées. Le suicide, lié à un état psychologique fragile, pourrait, après tout, être considéré lui aussi comme une dernière liberté. Pour autant, il faut évidemment se battre pour lutter contre un tel fléau.
Le terme de dernière liberté est, comme souvent, très difficile à ponctuer. Pour un individu dans l'incapacité de communiquer mais dont l'esprit et les organes vitaux ne cessent pour autant de fonctionner, il est bien souvent impossible de déterminer de façon claire et précise le contour de cette dernière liberté. Bien souvent, nous décidons à la place de ces personnes que la liberté de mourir prime sur la liberté d'y croire encore... peut-être à tort.
Débat philosophique, application technique
Répondre à une question philosophique -celle de la fin de vie- de façon très technique et sous couvert de la loi, paraît incongru. En réalité, l'interdit de tuer doit, sans doute, rester l'un des principes moraux primordiaux de notre société civilisée.
Le droit à l'euthanasie remettrait indéniablement en cause ces moeurs fondamentaux. L'un des gros avantages du côté officieux de la chose -j'entends les actes d'euthanasie occasionnels pratiqués officieusement par des équipes médicales- est ce sentiment constant qu'on ne satisfera jamais de donner la mort à un individu. Une sorte de leitmotiv essentiel pour les futurs médecins, et les nombreux jeunes qui envisagent, chaque année, ce métier.
Ces derniers, désirant pour la plupart l'exercer pour la noblesse qu'il peut représenter, doivent continuer de l'apprendre en espérant chaque jour combattre les maladies qui rongent les hommes et détruisent des familles, non en se satisfaisant de ne plus faire souffrir le patient. Mais en même temps repousser sans cesse la mort devient vite un enjeu terrible où le médecin et les hommes, en général, sont sûrs de perdre.
Que faire des cas extrêmes?
Si "l'acte officieux" fait peur et nécessite une grande prudence du corps médical qui l'entreprend, c'est pour beaucoup une alternative efficace qui ne favorise pas l'abus et les conséquences dramatiques possibles dans ce genre de cas de figure. Il est évident que de nombreux patients souffrent d'une douleur indéfinissable et que l'ultime libération peut être considérée par les patients et leurs familles comme une solution primordiale, mais la rendre publique et possible et aussi, pour grand nombre, délicat.
L'acte officieux est, par définition, condamnable, mais aussi compliqué soit-il d'en parler librement, il est désiré par un grand nombre de professionnels dans le secteur médical, puisqu'il se pratique d'ores et déjà.
De l'assistance de fin de vie à l'euthanasie
La loi Leoneti de 2005, aussi mal comprise qu'inconnue du grand public, ne cesse d'alimenter l'imbroglio autour de la question de l'euthanasie. Si aujourd'hui, tuer une personne est interdit, aider à mourir dignement n'est pas prohibé. La loi permet à un patient en fin de vie d'opter pour l'arrêt d'un traitement thérapeutique acharné.
Dans un cadre défini au préalable, le patient peut donc renoncer au traitement qui le maintient potentiellement en vie. Ainsi, en se penchant d'avantage sur cette loi mal connue, l'argument consistant à défendre le droit à l'euthanasie en mentionnant notamment l'arrêt acharné d'un traitement thérapeutique, à l'égard d'un patient en fin de vie, ne tient pas la route dans la grande majorité des cas.
Il ne faudrait pas qu'à terme, la promulgation d'une telle loi entraîne le même genre de conséquences que la loi sur l'avortement. La loi Veil a été faite pour permettre aux femmes qui avortaient déjà dans des conditions inhumaines, de le faire en toute sécurité, de façon à protéger leur santé aussi bien physique, que morale. Aujourd'hui, force est de constater que pour beaucoup, l'avortement est devenu un moyen de contraception comme un autre. Ce genre d'abus est évidemment lié à la dimension d'un tel projet de loi.
« Il n'y a pas de réactions réactionnaires ou de fausses bonnes idées »
Les plus avant-gardistes diront que sans tenter d'instaurer de nouvelles choses, on obtient rien. Il est vrai que de telles décisions, comparables à la question de l'euthanasie en terme de poids, ont quelquefois servi dans l'avancée de la société, mais comme bien souvent il y a deux avis qui se rencontrent et qui s'opposent. Il n'y a pas de méchants ou de bons. Il n'y a pas de réactions réactionnaires ou de fausses bonnes idées. Il y a seulement deux façons de concevoir le futur d'une société tout autant défendables et acceptables l'une que l'autre.
Espérons que, contrairement à la question du mariage gay, celle-ci ne connaisse pas des déviances inutiles et une division violente entre les deux camps qui s'affrontent. On ne peut en vouloir à celui qui s'oppose fermement à l'euthanasie comme on ne peut pas toujours comprendre et se mettre à la place de ceux qui souffrent des problèmes de santé insoutenables et dévastateurs.
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 13.09.13 15:27 | |
| Je regrette vraiment d'avoir voté PS je regrette d'avoir voté Hollande |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 13.09.13 15:32 | |
| Je suis TOUJOURS pour la légalisation du suicide assisté en fin de vie |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 13.09.13 15:36 | |
| le mot Flamby me choquait Il ne me choque plus du tout ! |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 13.09.13 15:43 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 13.09.13 15:46 | |
| çà me défoule |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 21.09.13 13:31 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 15.01.14 12:46 | |
| François Hollande annonce (encore une fois) une loi sur l’euthanasie
Créé le 14/01/2014 à 18h09 -- Mis à jour le 14/01/2014 à 18h13
FIN DE VIE – C’est la seule annonce sur les sujets de société que le chef de l’Etat a formulée ce mardi après-midi…
Aucune question ne lui a été posée à ce propos. Et sans doute aucune question ne lui aurait été posée. Dans un large préambule lors de sa conférence de presse, François Hollande a évoqué lui-même un projet de loi sur la fin de vie. Le président a annoncé que les conclusions du Comité d’éthique sur la fin de vie lui seraient remises dans «les prochaines semaines» avant un projet de loi qu’il prévoit «le plus large possible».
Il en a déjà dessiné les contours en une phrase. «Le but pour toute personne majeure atteinte de maladie incurable et qui ne peut être apaisée de pouvoir demander dans des conditions strictes une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité», a ainsi expliqué le chef de l’Etat.
>> Revivre la conférence du Président en live
Des annonces sans cesse repoussées
Proposition de campagne numéro 21 de François Hollande, le sujet de la fin de vie s’est heurté depuis l’élection de François Hollande a de nombreux avis contraires. Car le Comité d’éthique a déjà planché sur le sujet. En juillet 2013, ce Comité se prononçait en effet contre la légalisation de l’euthanasie, avant d’annoncer la poursuite de la réflexion.
François Hollande avait déjà anticipé, annonçant un projet de loi pour juin 2013. Avant de le décaler à décembre 2013.
Marisol Touraine chapeautera le projet de loi
Car en décembre 2013, c’est un jury citoyen qui a travaillé sur la question et s’est prononcée, lui, pour la légalisation du suicide assisté et des «exceptions d’euthanasie». Toutes ces réflexions doivent donc être remises prochainement au gouvernement et nourrir le projet de loi que chapeautera Marisol Touraine, la ministre de la Santé.
Si 92% des Français s’avouent favorables à la légalisation de l’euthanasie, François Hollande sait aussi qu’il risque d’embraser à nouveau la société française comme il l’avait fait au moment des débats sur le mariage pour tous.
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 15.01.14 18:32 | |
| 15 janvier 2014 le JDD
Fin de vie : Hollande confirme une "assistance médicalisée" François Hollande a déclaré lors de sa conférence de presse, mardi à l'Elysée, souhaiter permettre une "assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité" pour les personnes souffrant de maladies incurables. Une annonce conforme à ses engagements de campagne.
Dans le huis clos de l'Elysée, la semaine dernière, François Hollande l'avait assuré aux représentants des cultes lors de ses vœux aux autorités religieuses : ils seront consultés sur toute nouvelle loi bioéthique. Dès lors, pas d'annonce fracassante, mardi, lors de sa conférence de presse sur la question de la fin de vie. Le chef de l'Etat a expliqué souhaiter permettre une "assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité" pour toute personne atteinte d'une maladie incurable qui en ferait la demande. Un vœu conforme, sans un mot de plus, à celui formulé pendant sa campagne présidentielle.
Hors de question de brusquer les différentes religions à la suite de mois de débats crispés sur le mariage pour tous. François Hollande entend avancer "sans polémique, sans division, [et] dans l'idée qu'un cheminement est possible pour rassembler la société". Dès juillet 2012, la réflexion sur le sujet avait été confiée à un groupe mené par le médecin Didier Sicard. Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) doit rendre le mois prochain un rapport sur la question. Il opèrera une synthèse entre les travaux de la mission Sicard, l'avis propre du CCNE et ceux des comités de réflexion régionaux d'éthique.
Le cas Vincent Lambert Le président de la République a d'ores et déjà précisé qu'il souhaitait que cette assistance médicalisée s'opère "dans des conditions strictes". La ministre de la Santé Marisol Touraine mènera les consultations sur le sujet à la suite du rapport du CCNE.
Le député UMP Jean Leonetti, auteur de la loi actuellement en vigueur sur le laisser-mourir, a déploré à la suite de la conférence de presse que le président de la République "reste flou et ne favorise pas la clarté pourtant nécessaire au débat public sur ce sujet complexe ".
La question s'inscrit dans l'actualité, puisque le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne se réunit mercredi pour se prononcer sur la fin de vie de Vincent Lambert. L'homme, âgé de 38 ans, hospitalisé après un accident de la circulation, est totalement aphasique et dans un état pauci-relationnel (état de conscience minimale). Ses parents s'opposent à l'euthanasie passive décidée par le corps médical en accord avec sa femme et une partie de sa famille. Nul doute que son cas devrait revenir dans les discussions des prochains mois sur la question de la fin de vie.
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 15.01.14 18:48 | |
| CITATION = avant un projet de loi qu’il prévoit «le plus large possible».
Il en a déjà dessiné les contours en une phrase. «Le but pour toute personne majeure atteinte de maladie incurable et qui ne peut être apaisée de pouvoir demander dans des conditions strictes une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité», a ainsi expliqué le chef de l’Etat.
Mon commentaire= Trop de largesse implique un manque de précisions Comment peut-il parler de conditions strictes sans prononcer les mots mort, euthanasie, suicide assisté ??? Depuis sa candidature à l'élection présidentielle,c"est ce même refrain (article 1er d'une loi de 2009 de JM Ayrault ) |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 28.02.14 10:41 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 29.04.14 17:08 | |
| 06 mai 2012 - 06 mai 2013 06 mai 2013 - 06 mai 2014 heureusement que le 1er mai existe avant le 06 mai ... ... alors, le changement, c'est quand ? |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 21.06.14 17:50 | |
| Fin de vie : l'Élysée avance à pas comptés sur un terrain miné Home ACTUALITE Société Par Agnès Leclair Mis à jour le 20/06/2014 à 21:04 Publié le 20/06/2014 à 20:52
Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes et auteur de la loi sur la fin de vie qui porte son nom. L'Élysée a sollicité l'avis de deux spécialistes de la bioéthique pour retoucher l'actuelle loi Leonetti. L'Élysée s'apprête à solliciter Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes et auteur de la loi sur la fin de vie qui porte son nom, et Alain Claeys, député PS de la Vienne, spécialiste de la bioéthique, sur le sujet à haut potentiel polémique de la fin de vie. L'information, publiée vendredi par Libération, a été confirmée. Les deux parlementaires doivent recevoir leur lettre de mission dans les prochains jours… Ce ticket UMP/PS rédigera-t-il un nouveau rapport qui viendra grossir une pile déjà composée de celui du Pr Sicard, de l'avis d'un panel de dix-huit citoyens, de celui du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) et d'un travail de synthèse du même comité attendu à la rentrée? Pas si sûr. Le duo de députés s'oriente plutôt vers des propositions concrètes de retouches de l'actuelle loi Leonetti. Un travail qui pourrait nourrir un projet de loi ou aboutir à un texte parlementaire. Alors que les écologistes piaffent d'impatience et menacent de prendre le sujet en main avec des propositions radicales, le président n'a plus beaucoup de temps pour tergiverser…
Alors que les écologistes piaffent d'impatience et menacent de prendre le sujet en main avec des propositions radicales, le président n'a plus beaucoup de temps pour tergiverser… Jean Leonetti devrait avant tout proposer des évolutions sur la prise en compte des directives anticipées, la sédation terminale et l'amélioration de la culture palliative. Des mesures qu'il avait déjà évoquées dans une récente proposition de loi. Dans l'affaire Lambert, l'ancien ministre a par ailleurs estimé que le rapporteur du Conseil d'État ne faisait qu'appliquer la loi. Ce choix confirme l'intention de François Hollande d'éviter un texte «choc», susceptible de bouleverser une nouvelle fois une société déjà secouée par le mariage pour tous. Au risque de décevoir les partisans de «l'euthanasie active», nombreux à l'Assemblée et au Sénat? Lors de la campagne présidentielle, le candidat Hollande avait pris le soin de rester dans le flou, évoquant une «assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité» dans ses promesses. Le travail des deux députés, fins connaisseurs du sujet et réputés raisonnables, va s'articuler avec celui de la ministre de la Santé. Marisol Touraine doit en effet lancer des consultations après la remise du rapport du CCNE sur la fin de vie à la rentrée.
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 21.06.14 17:58 | |
| Une mission sur la fin de vie confiée à Jean Leonetti et Alain Claeys
A. K. avec AFP Le 21/06/2014 à 17:04
Une mission chargée de proposer des aménagements à la loi sur la fin de vie, promesse de campagne de François Hollande, a été confiée au député UMP Jean Leonetti et à son homologue PS Alain Claeys, a-t-on appris samedi, confirmant une information de Libération. Deux décrets de nomination des deux parlementaires, datés du 20 juin et signés du Premier ministre Manuel Valls, pour "une mission temporaire auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé" figurent au Journal officiel de samedi. Jean Leonetti, auteur de la loi de 2005 sur les droits des malades et la fin de vie, a confirmé que la mission concernait la fin de vie, sujet en pleine actualité avec le cas du tétraplégique en état végétatif Vincent Lambert et le procès du docteur Bonnemaison. "L'objectif c'est d'aboutir à un texte consensuel", a-t-il expliqué, "dans un contexte où le président de la République et le Premier ministre souhaitent que les sujets de société fassent l'objet d'un consensus".
Il s'agirait de se placer "dans la continuité des lois antérieures", a indiqué Jean Leonetti, soulignant que "si l'on regarde les prises de position de François Hollande, on ne va pas vers une dépénalisation de l'euthanasie". Les propositions devraient être rendues "avant décembre", a précisé le député des Alpes-Maritimes, également médecin.
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 21.06.14 18:17 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 21.06.14 18:26 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 21.06.14 18:40 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 21.06.14 18:48 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 21.06.14 20:28 | |
| On se doute bien qu'il fait traîner les choses parce qu'il s'emmerde à l'Elysée,parce qu'il est sans bonne femme,parce qu'il a échoué plus qu'il n'a réussi (et ce n'est pas fini ),parce que ses capacités se limitent à vouloir découper la France et faire joujou avec la fin de vie et la mort des Français. Il n'a aucun respect pour ceux qui ont voté pour lui. A-t-il du respect pour lui-même ??? A-t-il la notion de la souffrance et de la mort ? On est en droit d'en douter Je ne sais pas s'il est apte à se faire psychanalyser |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 29.06.14 17:08 | |
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Euthanasie: le malaise de François Hollande
Par Caroline Politi, publié le 26/06/2014 à 12:39
En moins de 24 heures, deux décisions de justice - celle du Conseil d'état sur Vincent Lambert et l'acquittement de Nicolas Bonnemaison - ont relancé le débat sur la fin. Bien qu'il s'agisse d'un de ses engagements de campagne, le sujet embarrasse François Hollande.
Euthanasie: le malaise de François Hollande
Pendant sa campagne, François Hollande s'était engagé à réformer la fin de vie. Mais il ne cesse de repousser le texte de loi.
AFP
En matière d'euthanasie, François Hollande est passé maître dans l'art de l'esquive. Depuis le début de son mandat, le chef de l'Etat ne cesse de repousser la réforme sur la fin de vie. Mais l'agenda judiciaire de cette semaine - l'acquittement du Dr Bonnemaison - accusé d'avoir empoisonné sept patients en fin de vie - et la décision du Conseil d'Etat d'arrêter les soins de Vincent Lambert (suspendue par la Cour européenne des droits de l'homme) - s'est chargé de lui rappeler qu'il s'était engagé, pendant sa campagne présidentielle, à faire évoluer la loi Léonetti. Le texte, voté en 2005, autorise seulement les médecins à soulager avec des anti-douleurs un malade au stade terminal au point d'en "abréger la vie". L'euthanasie et le suicide assisté sont en revanche totalement interdits. Ces décisions de justice ne font "que conforter l'idée simple qu'on a une responsabilité de faire évoluer notre cadre législatif", a reconnu jeudi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. Mais dans quel sens? C'est sur cette question que semble buter le chef de l'Etat. A aucun moment, il n'a pris l'engagement formel de légaliser l'euthanasie, un mot qui évoque selon lui "une forme de suicide" inacceptable. Dans son engagement 21, il préfère parler du "droit à mourir dans la dignité", une notion floue dont il est difficile d'établir les contours.
Des avis en pagaille
Depuis 2012, il multiplie les avis sur le sujet sans jamais parvenir à trancher. Après le rapport du professeur Sicard en décembre 2012 et celui de la conférence des citoyens un an plus tard puis le conseil consultatif d'éthique, le gouvernement a annoncé mercredi la nomination de deux députés, Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) pour faire des propositions de lois concrètes.
Ces conclusions, seront-elles aussi progressistes que celles émises par la conférence des citoyens? Cette dernière proposait de légaliser le suicide assisté et d'introduire une "exception d'euthanasie" pour les personnes ne pouvant pas mettre seules fin à leurs jours. "Nous sommes dans une démarche de rassemblement, c'est essentiel" a indiqué Alain Claeys à L'Express, promettant toutefois de se pencher sur la question du suicide assisté et les notions de "laisser mourir" et faire mourir".
Pourquoi François Hollande a-t-il tant de mal à arbitrer sur le sujet? Est-ce par peur de réveiller les "Manifs pour tous" ? Un nouveau mouvement semblable à celui du mariage gay serait en effet fatal à sa cote de popularité, déjà au plus bas. Plusieurs porte-parole du mouvement à l'instar de Tugdual Derville ont promis de redescendre dans la rue si le gouvernement faisait évoluer la loi en la matière. Mais il n'est pas sûr qu'il soit aussi suivi: dans un sondage BVA publié ce jeudi dans Le Parisien, neuf Français sur dix se disent favorables à une loi autorisant l'euthanasie.
Les propositions des députés sont attendues pour fin décembre. Un texte de loi pourrait donc voir le jour début 2015. A moins qu'un nouvel avis soit demandé.
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 29.06.14 17:09 | |
| CITATION = Les propositions des députés sont attendues pour fin décembre. Un texte de loi pourrait donc voir le jour début 2015. A moins qu'un nouvel avis soit demandé. COMMENTAIRE = ET UN NOUVEL AVIS SERA DEMANDE.On connaît la chanson maintenant.Aux armes,citoyens,marchons,marchons... GUEULONS,on ne doit pas être les victimes d'une névrose présidentielle !
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 08.07.14 15:26 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 26.07.14 10:32 | |
| Source = lasemaine.fr
Fin de vie
Par Pierre TARIBO • Journaliste de La Semaine • 28/06/2014 à 14h39
Les vivants et les politiques encore moins que les autres, ne sauront jamais aborder la question, compliquée, douloureuse, de la fin de la vie qu'il convient d'humaniser. D'interrompre dans des circons-tances extrêmes ? C'est là que surgissent les obstacles moraux, philosophiques, religieux et tout simplement éthiques.
Si le cas de Vincent Lambert provoque un vrai malaise, c'est que faute d'un cadre juridique précis, la famille, les médecins, les juges sont enfermés dans une situation inextricable. Le Conseil d'Etat autorise l'arrêt de tout traitement du patient tétraplégique. Quelques heures plus tard, la Cour européenne des droits de l'homme suspend cette décision. Décidément lorsque la justice s'invite dans le débat sur les phases ultimes de l'existence, c'est la confusion qui donne au passage vers l'après-vie, un aspect médiocre et consternant.
La discussion autour de la possibilité d'octroyer la mort au nom d'une conception de la dignité de la personne humaine est sans fin. Il est vrai qu'il est impossible de concilier préoccupations temporelles, arcanes de l'inconscient -que ressent encore un être en état végétatif- flottaison entre terre et ciel.
Les prises de position sont assimilées soit à un meurtre par compassion, soit à un acte libérateur. D'où la gêne qui saisit notre société dès qu'elle est appelée à se prononcer sur l'obstination déraisonnable de maintenir quelqu'un en vie. Pourtant, il existe la loi Leonetti datant de 2005 qui impose le recours aux soins palliatifs et condamne l'acharnement thérapeutique. Question, l'euthanasie est-elle l'acte ultime des soins palliatifs ou leur rupture ? Justement les politiques se gardent bien de répondre, de crainte sans doute de réactiver des passions ou de réveiller nos mauvaises consciences. Ce n'est d'ailleurs pas le moindre paradoxe du monde qui est le nôtre. La vie est manipulée en laboratoire par les scientifiques et sacralisée par ceux qui n'acceptent pas, au nom de convictions personnelles respectables, que chacun soit maître de sa propre fin
Une loi reviendrait à dépénaliser le processus létal ce qui signifie pour certains le crépuscule de sentiments. François Hollande s'était prononcé en faveur d'une législation qui permettrait à une personne atteinte d'une maladie incurable de demander dans un cadre strict, une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. Depuis, le président de la République, par peur de provoquer une nouvelle controverse sur un épineux sujet de société, a rangé son projet de réforme dans le premier tiroir venu. Il sait que pour vaincre les résistances il doit bénéficier d'un accord politique le plus large possible. Or, si dans l'absolu, il pouvait espérer un consensus, il ne trouvera parmi ses opposants que peu d'alliés décidés à soutenir sa cause. D'abord par crainte des controverses. Ensuite parce que la droite n'a aucune envie de faire des bonnes manières au chef de l'Etat le plus impopulaire de la Ve République.
Dans l'incapacité de mener une bataille sociétale de grande ampleur, François Hollande temporise et après avoir fait un pas, il recule de trois. A-t-il abdiqué ? Peut-être mais a-t-il vraiment le choix ? Le problème c'est qu'un fois de plus on aborde sous un angle politique un sujet majeur dont l'approche, la conception, le traitement vont au-delà des clivages partisans.
Pour montrer qu'il n'a pas l'intention de revenir en arrière François Hollande a confié à Jean Leonetti, le père de la loi actuelle, imparfaite sans doute mais dont le principal mérite est d'exister, et au socialiste Alain Claeys une mission sur la fin de la vie. De consultations en rapport on laisse le temps passer. Pendant ce temps des familles se débattent dans le doute et la solitude. La justice dit tout et son contraire et nous devons faire le deuil de la sagesse et de la raison.. |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 26.07.14 10:49 | |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 05.08.14 19:25 | |
| Leonetti-Claeys, le ticket de Hollande pour la fin de vie Eric FAVEREAU 19 juin 2014 à 18:36 Le chef de l’Etat a missionné le député UMP et un de ses pairs socialistes. C’est du Hollande pur jus, habile et diplomatique. Prochainement, le président de la République devrait annoncer la nomination de Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes et auteur de la loi sur la fin de vie qui porte son nom, et celle d’Alain Claeys, député socialiste de la Vienne, spécialiste de bioéthique, tous les deux chargés d’une mission, dans le but de rédiger «un texte consensuel» sur la fin de vie et les modifications à apporter à la loi actuelle. Ce projet est astucieux, car il permet de donner le sentiment que la question de l’euthanasie n’est pas abandonnée, et cela alors même que, depuis quelques semaines, les propos ambigus du gouvernement pouvaient laisser perplexe. Dernier exemple de ces hésitations, début juin le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, déclarait «qu’un projet de loi sur la fin de vie pourrait être présenté avant la fin de l’année». Mais quelques heures plus tard, l’entourage du ministre précisait «qu’il n’y avait pas de terme fixé». Sur le même sujet
- Interview
Euthanasie. «Ce qui m’importe, c’est le respect des volontés de Vincent» Par Eric Favereau
De fait, le gouvernement de Manuel Valls a une obsession : ne surtout pas «ouvrir un débat conflictuel», ni raviver du même coup des «tensions» dans une société trop crispée comme on avait pu le voir sur le mariage pour tous. Mais comment faire ? Laisser traîner, quitte à être taxé d’immobilisme ? François Hollande avait souhaité, en janvier, un nouveau texte de loi qui permette à un majeur atteint d’une maladie incurable de demander, dans un cadre «strict», une «assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité». Il évoquait aussi la question du suicide assisté. Le Premier ministre, lors de son discours de politique générale, le 8 avril, s’était montré archiprudent : «Je pense à la fin de vie, pour laquelle un consensus peut être trouvé dans le prolongement de la loi Leonetti», avait-il dit simplement. Faut-il rappeler que Manuel Valls, du temps où il était simple député, avait signé des projets de loi permettant des actes euthanasiques ? Au ministère de la Santé, on continuait à dire qu’un projet de loi restait en préparation. D’un point de vue personnel, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, se disait très partisane d’un texte de loi. Plusieurs sources évoquaient la création d’une mission parlementaire. En choisissant deux personnalités fortes, le chef de l’Etat permet d’avancer, tout en renvoyant la balle aux parlementaires. Jean Leonetti comme Alain Claeys se connaissent bien, s’apprécient. Si le premier continue d’argumenter qu’il n’y a pas de nécessité à de grands changements dans sa loi, Claeys déclarait récemment : «Dans la loi Leonetti, il reste beaucoup d’ambiguïté. Lorsque cette loi est appliquée, elle donne des décisions de justice contradictoires… Il ne faut pas déchirer la société sur ce sujet mais il faut l’aborder ensemble. Ce n’est pas une énième loi pour protéger les médecins, c’est sortir parfois de l’ambiguïté et pouvoir répondre à une attente.» Deux positions qui peuvent se rapprocher. |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 18.08.14 13:31 | |
| LE COMMUNIQUE Fin de vie : le gouvernement charge deux parlementaires de préparer un texte de loi 23 juin 2014 Après deux années de travaux et de débats, le gouvernement est convaincu de la nécessité de faire évoluer la législation sur l’accompagnement des personnes en fin de vie. En dépit des avancées importantes permises par la loi du 22 avril 2005, les Français expriment, dans ce domaine, de fortes attentes. Le Premier ministre, Manuel Valls, a donc nommé Alain Claeys, député de la Vienne et maire de Poitiers, et Jean Léonetti, député des Alpes-Maritimes et maire d’Antibes, parlementaires en mission auprès de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, pour préparer un texte de loi relatif à l’accompagnement des personnes en fin de vie. Cette mission s’inscrit dans la continuité des travaux et débats engagés en juillet 2012 à la demande du Président de la République, du rapport du Professeur Didier Sicard sur la fin de vie en France, de l’avis récent du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et du débat citoyen qui l’a prolongé. Il ressort de ces travaux que la loi de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie a permis de réelles avancées : elle a renforcé les soins palliatifs, proscrit l’acharnement thérapeutique et autorisé l’arrêt des traitements dans le cadre d’une procédure collégiale pluridisciplinaire. Cependant, malgré ces progrès, la loi de 2005 reste mal connue, mal comprise et mal appliquée. Nos concitoyens aspirent à ce que leurs volontés soient pleinement respectées dans les derniers moments de leur vie. Pour progresser sur ces questions essentielles, une modification de la législation est nécessaire. Le futur texte de loi devra poursuivre un triple objectif : assurer le développement de la médecine palliative ; mieux organiser le recueil et la prise en compte des directives anticipées ; définir les conditions et les circonstances précises dans lesquelles l’apaisement des souffrances peut conduire à abréger la vie dans le respect de l’autonomie de la personne. Les travaux de cette mission s’inscriront, comme l’a souhaité le Président de la République, dans un esprit de rassemblement. C’est le sens du choix des deux personnalités qui la dirigeront, dont l’engagement et la réflexion sur les questions d’éthique et de société sont unanimement respectées. Les parlementaires devront remettre avant le 1er décembre 2014 leur proposition, dont le Parlement sera saisi avant la fin de l’année. http://www.sante.gouv.fr/fin-de-vie-le-gouvernement-charge-deux-parlementaires-de-preparer-un-texte-de-loi.html |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 18.08.14 13:52 | |
| Rappel proposition ( ou engagement ) 21 =
"«Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité». |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 18.08.14 13:57 | |
| Aucune référence à la loi Léonetti dans cet engagement 21...
F.H.dès le départ a pris un mauvais virage.
Ne soyons pas trop déçus par ce qui nous attend.
Que de mensonges, et que de temps perdu ... pour rien. |
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| Sujet: Re: Le Président F.H. fin de vie 18.08.14 14:06 | |
| Il aurait fallu tout bêtement remettre sur la table l'ébauche de la loi de janvier 2011
F.H. aurait fait exprès ?
F.H. aurait fait une erreur ?
??? ??? ??? ??? ???
Quel dommage pour son Parti Socialiste !!! !!! !!! ... ... ... |
| | | | Le Président F.H. fin de vie | |
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