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 JC mort pour nos péchés

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MessageSujet: JC mort pour nos péchés   JC mort pour nos péchés Icon_minitime04.03.13 23:53

Soit c'est culpabilisant,
soit c'est libérant,
et je tourne en rond autour de çà depuis longtemps

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MessageSujet: Re: JC mort pour nos péchés   JC mort pour nos péchés Icon_minitime05.03.13 0:41

Jésus est-il mort pour nos péchés ? Je commencerai par un état des lieux, afin d'évoquer la problématique. D'après le Symbole des Apôtres, que nous, libéraux, nous aimons tellement (!) : "Jésus a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, et est ressuscité le troisième jour". La Croix est donc devenue l'emblème du christianisme occidental alors que, pour le christianisme oriental, il y aurait simultanément deux emblèmes : la Croix et la Vierge Marie. Le christianisme occidental n'occulte pas la Vierge Marie, il s'en faut, mais Marie n'occupe quand même pas une place aussi importante que dans la piété orthodoxe.

Trois questions sont posées. Tout d'abord, Dieu ou Jésus sauvent-ils, et pourquoi le font-ils ? Ensuite, de quoi nous sauvent-ils ? Être sauvé est toujours l'être de quelque chose, par exemple d'un malheur. Enfin, comment Dieu ou Jésus sauvent-ils ?

Ma première partie abordera les origines de cette préoccupation, notamment les sources bibliques la justifiant ; la deuxième parlera des interprétations ecclésiastiques ou ecclésiales ultérieures ; enfin, la troisième partie présentera la question sous un angle inhabituel.

Les origines de cette préoccupation

Cette première partie concerne les éléments de base, les "matériaux" nous permettant d'aborder cette problématique. Quel est le sens de la mort et de la Résurrection de Jésus ? Pourquoi a-t-il été crucifié ? La question d'Anselme de Canterbury était : cur Deus homo ? Pourquoi Dieu s'est-il fait homme ? Pour répondre à cette question, nous ne disposons que d'une source : les évangiles. En-dehors de ces écrits, on ne parle nulle part de la mort et de la Résurrection de Jésus. Ici où là se trouvent quelques bribes historiques rappelant son existence ou celle de ses disciples ; aucun autre texte ne parle de sa mort ou de sa Résurrection.

Cela dit, les textes bibliques, et notamment les évangiles, ne sont pas des biographies de Jésus. Ce sont des témoignages qui lui sont rendus. Les évangiles n'ont pas pour objectif une vue rigoureusement historique des faits concernant la personne de Jésus : ils constituent plutôt un témoignage qui appelle la foi des lecteurs ou des auditeurs.

Il n'y a pas lieu de douter de la Passion et de la mort de Jésus à l'époque où le gouverneur Ponce Pilate exerçait son pouvoir en Palestine au nom de l'autorité romaine. L'historicité ne peut en être mise en doute. Par contre, les modalités de ces événements, leur signification appellent des positionnements différents ou contrastés.

Avant de parler des textes bibliques eux-mêmes, je voudrais rappeler que l'événement de la Croix ou, si vous préférez, du sacrifice de Jésus, se situe dans un contexte bien précis, un contexte interprétatif. En effet, la majorité des religions est fondée sur l'existence d'une relation entre l'homme et la ou les divinités, sur leurs échanges, passant par des offrandes et des sacrifices ayant pour objectif de se concilier cette divinité. Celle-ci est crainte, redoutée. On essaie donc de l'amadouer.

Le sacrifice est donc souvent une sorte de troc entre l'homme ou la communauté humaine et la divinité dont on veut apaiser le courroux ou obtenir quelque bienfait. Le sacrifice a pour rôle de faciliter la vie des humains et de leur permettre d'obtenir quelques avantages venus du ciel. S'il faut se concilier la divinité, c'est qu'on est peu au clair à son égard. La culpabilité occupe une place importante, un peu comme celle d'Adam et Ève qui vont se cacher de devant l'Éternel.

Beaucoup de textes bibliques vont dans le sens de la nécessité des sacrifices, et dans celui du rôle prioritaire et essentiel de celui de Jésus sur la Croix. En voici quelques-uns.

Le beau texte d'Ésaïe 53 proclame "il a plu à l'Éternel de briser par la souffrance (le serviteur de l'Éternel)", et ailleurs "l'Éternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous". Le Serviteur de l'Éternel est donc une victime substitutive, un bouc émissaire. Toutefois, nos amis israélites lisent ce texte comme un texte essentiel et fondateur, mais avec d'autres yeux que les nôtres dans la mesure où, pour eux, ce Serviteur de l'Éternel n'est pas une personne particulière, mais l'ensemble du peuple d'Israël.

L'épître de Paul aux Philippiens contient une belle prière, qui nous rappelle que Jésus a accepté de s'abaisser lui-même par rapport à la volonté, au dessein de Dieu. Il se constitue obéissant jusqu'à la mort, et jusqu'à la mort de la croix. Il manifeste une soumission totale à la volonté de Dieu, au dessein établi ou pré-établi par Dieu pour sauver le monde. L'épître aux Hébreux reprend aussi à son compte cette notion de sacrifice. Elle est adressée à des Israélites en train de se convertir au christianisme, ou convertis depuis peu. Elle s'inscrit totalement dans la mouvance des conceptions juives. Elle compare les sacrifices réalisés dans l'Ancienne Alliance par le peuple israélite au sacrifice de Jésus lui-même. Pour elle, le sacrifice de Jésus est nettement supérieur aux sacrifices habituels de la religion juive, et cela pour deux raisons au moins. Dans le sacrifice de Jésus, celui-ci est à la fois celui qui s'offre en sacrifice et la victime offerte. Il est donc à la fois le sacrificateur et le sacrifié. Par ailleurs, l'épître aux Hébreux compare l'Ancienne Alliance, où le souverain sacrificateur devait régulièrement offrir des sacrifices pour ses péchés et ceux du peuple, à la Nouvelle Alliance, où le sacrifice de Jésus réalise ce don du ciel une fois pour toutes.

À un degré moindre, la Déclaration de foi (quelque peu controversée) de l'Église réformée de France énonce que celle-ci "trouve la source de la foi dans la Révélation centrale de l'Évangile : Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle (Jean 3, 16)". Cela sous-entend que, finalement, il n'est de salut possible que par ce sacrifice offert par Jésus-Christ.

Des questions se posent. La première est de savoir si Dieu nous aime vraiment. Si c'est le cas, était-il nécessaire et indispensable de choisir cette modalité pour nous sauver ? Fallait-il ce sacrifice sanglant pour le salut de l'humanité ? Ce qui entraîne une deuxième question : ce sacrifice de Jésus a-t-il réellement été voulu par Dieu ?

Les interprétations des Églises

Mon deuxième point concerne les interprétations ultérieures des églises. Aux premiers siècles du christianisme, et plus encore au Moyen-Âge, ont fleuri un certain nombre de compréhensions, d'interprétations, d'explications concernant la manière dont Jésus nous a sauvés en mourant sur la croix. On les a appelés : enseignements doctrinaux. Il y eut la doctrine dite de la rançon. Celle-ci s'appuyait sur des paroles de Jésus, qui avait dit : "le Fils de l'homme est venu non pas pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme rançon de plusieurs". Une rançon est le prix payé pour délivrer un prisonnier. Il est clair que celui-ci représente l'homme dans son péché, l'homme pris par la puissance du mal, par le diable. Au Moyen-Âge, on croyait beaucoup au diable. La rançon payée était Jésus. Mais en ce cas, qui payait la rançon, et à qui ? La vraie question est là. Au Moyen-Âge, on croyait dur comme fer que Dieu était le payeur et que le diable recevait la rançon. Dans les Mystères représentés sur les parvis des cathédrales, on évoquait souvent cette espèce de marché de dupes que le diable aurait passé avec Dieu, en échangeant les hommes qu'il tenait captifs à cause de leurs fautes contre la personne de Jésus. Mais, disait-on alors, Jésus étant sans faute, il ne pouvait pas être retenu captif par le diable. Par conséquent, le diable in fine a conclu un marché de dupes. Ainsi, les Mystères représentaient toujours le diable comme dépité.

On a aussi évoqué la doctrine de l'expiation, qui rejoint un peu la position d'Anselme. Là, Dieu est en colère. L'homme n'est pas solvable. Il ne peut payer sa rançon en vue de sa libération. Un généreux donateur vient alors payer à sa place le prix de sa liberté. Celui qui se substitue généreusement est, bien entendu, Jésus. À ce moment-là, celui qui reçoit le prix est Dieu. Dans cette perspective, le diable n'intervient plus. Il s'agit simplement d'apaiser la colère d'un Dieu courroucé qui a, par conséquent, des comptes à régler avec l'humanité.

De façon plus générale, on a aussi parlé au Moyen-Âge de la doctrine de la propitiation. Rendre un culte à Dieu, c'est faire un sacrifice pour se rendre Dieu favorable, propice. Ici encore, Dieu reçoit l'offrande. L'offrande offerte est la personne de Jésus. Ultérieurement, quelles ont été les propositions ? La plus officielle est celle de l'église catholique, qui parle du mystère ou de la réalité de la "transsubstantiation". Lorsque le prêtre élève et sanctifie l'hostie et le vin au moment de la messe, ceux-ci deviennent corps et sang de Jésus. Symboliquement - sans doute - ce corps et ce sang renouvellent le sacrifice de Jésus. Par conséquent, le prêtre, au nom des fidèles assemblés, offre à Dieu le sacrifice de Jésus. En échange, l'ensemble des fidèles reçoit le pardon de ses fautes. Cela reste une perspective sacrificielle. Du côté protestant, de façon classique, on n'est pas très loin de ce schéma. Karl Barth affirme que la vie de Jésus-Christ est abaissement. Elle est faite d'échecs et non de succès, de souffrance et non de joie. Mises en évidence, la révolte de l'homme contre Dieu et la colère de Dieu contre l'homme en sont les conséquences nécessaires. Voilà ce dont parlait Karl Barth. Mais la révolte de l'homme permet aussi à Dieu de manifester sa miséricorde. Elle lui fait prendre en compte le destin de l'homme, c'est-à-dire son abaissement, ses échecs, ses souffrances, en vue de l'en délivrer. Bien entendu, que ce soit dans la doctrine catholique ou dans la doctrine protestante classique, lorsque la souffrance de Jésus et son rôle sacrificiel sont mis ainsi en exergue, cette souffrance devient exemplaire. Elle est recherchée en elle-même et pour elle-même. L'incidence éthique est que la souffrance est sanctifiée pour elle-même. On va chercher à reproduire les souffrances du Christ et à s'associer à elles pour participer à l'équilibre du monde, à cet acte de sacrifice qui plaît à Dieu et qui est nécessaire au salut du monde et de l'humanité. C'est donc symboliquement une invitation à reproduire le chemin de Croix. C'est un sens du devoir. Il faut soi-même se donner, se sacrifier. C'est une vision triste et tragique de la vie présente puisque, pour se sauver de cette vie, il faut payer un prix très élevé. Cela va de pair avec la vision d'un Dieu redoutable et redouté, dont il faut apaiser le courroux.

Mais il faut être honnête : la vision de Dieu dans le catholicisme et le protestantisme classique n'est pas uniquement celle-ci. Dieu nous a aussi pardonné. Il nous a accueillis dans son Royaume. Mais ce n'est rendu possible que par le sacrifice de Jésus.

Comment Dieu ou Jésus sauvent-ils ?

Je dirai préalablement deux choses. D'une part, je ne partage de loin pas, ni la théorie de la transsubstantiation (avec ce qu'elle induit comme arrière-plan de colère de Dieu à apaiser), ni les positions protestantes classiques (comme celle de Karl Barth) : Dieu est en colère et il faut l'apaiser. Je ne partage nullement ce point de vue, mais le respecte. D'autre part, à la question "Jésus est-il mort pour nos péchés ?", je répondrai par "oui et non". Tout dépend comment on conçoit les choses. Si c'est dire que Jésus est mort pour nos péchés car Dieu était en colère contre nous et qu'il fallait l'apaiser par le sacrifice de Jésus, je m'oppose catégoriquement à ce point de vue. Par contre, je me retrouve assez volontiers, si l'on affirme que Jésus est mort sacrifié - au même titre que toutes les personnes sacrifiées et torturées - du fait que le mal est présent dans le monde. De plus, s'il s'est offert lui-même consciemment, ce n'est pas pour accepter le fatum, le destin, mais pour apporter sa pierre, sa contribution, pour changer l'ordre des choses et sortir d'un monde de violence.

Je crois que Jésus est mort, qu'il s'est sacrifié, non pas à cause de nos péchés, mais à cause du mal qui est dans le monde. Il a essayé de promouvoir un autre angle de vue, d'instaurer des choses nouvelles. En ce sens, je crois à la portée de son sacrifice, comme peut-être à celle du sacrifice d'autres personnes. Il est évident, pour moi, que Dieu est amour, et qu'il l'est sans condition. Il est Père et, par conséquent, n'a pas besoin de sacrifices. Il n'a pas besoin d'être amadoué pour porter sur nous un regard bienveillant. Je suis de ceux qui lisent dans le livre de la Genèse le récit du sacrifice d'Isaac par son père, Abraham, non pas comme la nécessaire reproduction de sacrifices ancestraux, mais comme le signe d'une intervention de Dieu. Au moment où un homme - Abraham en l'occurrence - croyait devoir sacrifier son fils, Dieu intervient pour lui dire : "Non, je n'aime pas les sacrifices. Ton fils doit vivre". L'image du Père ne peut pas et ne doit pas être ternie. La vision sacrificielle classique ternit cette image de Dieu. De la même façon, il est impensable qu'il existe un paradis, une félicité éternelle pour certains, et simultanément une souffrance infinie pour d'autres. C'est un non-sens. Ou bien la félicité éternelle existe et elle exclut la souffrance, ou bien la souffrance existe et il n'y a pas de félicité éternelle. Mes amis les cathares croyaient en un salut généralisé. Pour eux, il n'était pas nécessaire d'apaiser la colère de Dieu, et c'était un non-sens que d'adorer le symbole de la croix. Ils n'étaient pas opposés au sacrifice de Jésus, mais ne concevaient pas qu'on puisse adorer un instrument de torture.

Cependant, sur le plan moral, le sacrifice joue un rôle important. Dans un monde où existe le mal - nous le savons bien -, où la violence appelle et entraîne la violence, le sacrifice est l'acte par lequel peut être posé un élément de rupture dans l'enchaînement sans fin des causalités du mal. Il pose un acte de refus de la fatalité. Se sacrifier, c'est alors vaincre le mal ou l'enchaînement des forces mauvaises par un amour inconditionnel. L'amour, la souffrance et le sacrifice acquièrent alors un rôle et une place importants. Mais il ne s'agit pas d'imiter et de reproduire les souffrances du Christ ; il s'agit simplement et autrement, consciemment et volontairement, de s'associer à ce grand mouvement dans lequel Jésus a joué un rôle essentiel, en vue de rompre cet enchaînement des causes du mal.

Je citerai quelques extraits d'un texte que j'aime beaucoup, écrit par Kenneth Kaunda. Il était Président de la République de Zambie et protestant jusqu'au bout des ongles. Son père était pasteur méthodiste. Il a écrit ces lignes très justes et très belles, qui n'ont rien à voir avec la volonté d'imiter ou de reproduire les souffrances du Christ : "La souffrance est l'aptitude à comprendre et à utiliser la douleur d'une façon constructive. Est-ce que Jésus-Christ, le modèle parfait de l'homme, n'a pas utilisé la souffrance, et la souffrance seule, pour accomplir son oeuvre ? La douleur fait apparaître ce qu'il y a de plus élevé ou de plus bas dans l'homme. Les efforts des sociétés humaines pour refuser la souffrance ont abouti à un refus de l'amour, car le désir d'aimer et d'être aimé rend la souffrance inévitable. Et, dans le refus de l'amour, l'homme moderne éprouve la douleur sans pouvoir la transformer en souffrance. En essayant d'éliminer la souffrance, l'homme ne fait rien d'autre que de la rendre inutile et dégradante. Être un homme suppose qu'on est prêt à accepter la responsabilité et la dignité de la souffrance. Lorsqu'il n'en est pas capable, l'homme reprend sa place dans le monde animal".

Très clairement, il nous est dit ici que cette volonté d'accepter de souffrir - non pas comme un but en soi, mais pour lutter efficacement contre le mal dans ce monde et essayer d'enrayer cet enchaînement sans fin des violences - est indépendante de la recherche de son salut, alors que classiquement elle lui est liée. Indépendamment du problème de savoir si en se sacrifiant on fait ou non son salut, cette approche, me semble-t-il, doit être au coeur de notre vie.

Je terminerai pas ces paroles de Charles Wagner, qui évoquent essentiellement la venue de Jésus : "Qu'un homme soit Dieu et que ce Dieu meure, quel contresens ! Et que de fois les gens raisonnables ne se sont-ils pas félicités de ne pas croire à ces vieilles superstitions ! En somme, l'orthodoxie a isolé la lettre et l'esprit de l'Évangile, le jour où elle a proclamé Jésus un Dieu. Mais cela nous empêchera-t-il de penser ce que Jésus pensait lui-même ? Et ne pensait-il pas que le Père vivait et parlait en lui ? Dieu dans l'homme ! Quoi, ce serait une idée arriérée ? Mais où donc est Dieu, si ce n'est dans l'homme ?"

Je cite souvent un autre extrait de lui que je trouve remarquable : "La mort expiatoire devient pour moi une vérité de jour en jour plus ferme, mais à mesure qu'elle gagne cette importance, elle perd le caractère individuel de mort de Jésus, pour revêtir celui de la mort de tous les innocents, de tous les martyrs. C'est le sang de l'innocent qui sauve le monde". Oui, Jésus a souffert et s'est sacrifié pour les autres, mais son sacrifice, après tout, n'était peut-être pas plus efficient que d'autres... En revanche, il s'affirme comme une manifestation suprême de l'amour. Il contribue à la voie qui seule ennoblit l'homme.



article paru in Theolib 17. © SPLT 2002.
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