Accompagnement,assistance etc

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Accompagner des personnes gravement malades ou en fin de vie

La fin de vie est un temps de vie…

La mort fait partie intégrante de la vie. Chaque épreuve de perte nous apprend à mourir. Mort et vie se tiennent ensemble, main dans la main. Il n'y a pas de vie sans mort et la fin de la vie est aussi un temps de vie à part entière qui peut se vivre avec une intensité inédite et qui s'accompagne jusqu'au bout. C'est pourquoi, des bénévoles des petits frères des Pauvres sont spécifiquement formés pour entourer les personnes en fin de vie et leur permettre de vivre cette période dans la dignité.

Visuel Fraternité Accompagnement des Personnes Malades ©pfP

Un bilan alarmant

- une personne sur deux aujourd'hui meurt à l'hôpital, le plus souvent dans une solitude totale,
- 700 lits seulement sont dédiés aux soins palliatifs alors qu'au moins 10 000 personnes devraient en bénéficier,
- les soignants sont insuffisamment formés à l'accompagnement des patients en fin de vie,
- les prises en charge adaptées sont rares et la Loi Léonetti relative aux droits des malades peu connue.

Pourquoi un accompagnement

L'accompagnement de fin de vie est une démarche éthique propre à la culture des soins palliatifs. L'objectif est d'améliorer la qualité de vie des patients en soulageant la douleur, mais aussi en prenant en compte les aspects psychologiques et spirituels liés. Cette démarche à la fois pluridisciplinaire, globale et individualisée est menée par une équipe diversifiée, formée de professionnels et de bénévoles.

Formation des bénévoles

Depuis plus de 20 ans, la Fraternité « Accompagnement des personnes malades » accompagne les situations de fin de vie dans le respect des réglementations en vigueur (lien vers « Un cadre réglementé »). Elle recrute régulièrement des bénévoles, à qui elle délivre des formations comprenant :
- un cursus initial d'environ 3 mois : trois entretiens pour faire connaissance avec les permanents, comprendre et informer, et un week-end de sensibilisation pour approcher de plus près la réalité de l'action.
- Une formation continue : groupes de parole animés par un psychologue, groupes d'entraînement à la réflexion éthique, colloques et congrès, week-ends de travail sur des thèmes comme l'écoute et la relation d'aide, les soins palliatifs, le vieillissement, la communication non verbale...

Un impératif : échanger

Chaque bénévole est invité à faire, après chaque visite, une transmission orale à un membre de l'équipe, pour exprimer ses ressentis et échanger sur la personne accompagnée.

Diffuser les compétences

La Fraternité « Accompagnement des personnes malades » forme des équipes des petits frères des Pauvres des Fraternités de Lyon et de Toulouse à ses pratiques. Elle pilote actuellement un projet plus global de diffusion de ses compétences au sein de l'ensemble du réseau des petits frères des Pauvres.

je suis tombée par hasard sur cet article qui me parle.Je ne connais pas personnellement cette association.
La fin de vie est un temps de vie ? oui et non à la fois.
Nous avons tous vécu des deuils et effectivement çà fait partie de la vie.
Les personnes handicapées ou vieillissantes sont évidemment accompagnées
Je me souviens de la parole d'une voisine,célibataire et dont le frère venait de décéder(je ne sais pas comment) ="il vaut mieux être seul que mal accompagné",et "il vaut mieux mourir seul que mal accompagné".
On est une fois ou l'autre accompagné dans la vie.Il y a différents genres d'accompagnement...Certains accompagnements sont très enrichissants tandis que d'autres sont une perte de temps et parfois source de conflits.
En étant accompagné,on peut accompagner en même temps à son tour.Reçevoir et donner en même temps.
On peut aussi utiliser et être testé.
L'autre n'est pas moi,je ne serai jamais dans sa tête.Mais nos pensées peuvent être devinées...
Où je veux en venir?Quelque part..

Où je veux en venir?
On est accompagné tout au long de la vie
Pourquoi un accompagnement à la veille de la mort?
Cet accompagnement en fin de vie est indispensable dans le cas où il n'y a eu aucun accompagnement au cours de la vie,cela va de soi
La personne qui ne s'est jamais posée de questions et qui se retrouve subitement très accidentée a besoin d'être aidée à tous les niveaux,sur tous les plans
Mais c'est du superficiel pour ceux qui ont passé leur vie à réfléchir sur des questions métaphysiques
pour ceux aussi qui ont vécu des deuils car l'expérience du deuil fait mûrir nécessairement

L'accompagnement psychologique à la veille de ma mort me fout hors de moi
Je n'ai rien contre les psys au cours de la vie
je rigole  car si je demande un suicide assisté,il faudra bien un diagnostic psy inévitable pour vérifier l'état de ma lucidité !
Quant au spi(spirituel),je suis sur mes gardes avec toutes les conneries qu'on peut lire sur internet.
J'estime pouvoir me passer du psy et du spi à la fin de ma vie.
C'est pour cela que les unités de soins palliatifs me gonflent à fond la caisse
Par contre,l'accompagnement d'une infirmière et d'un docteur,c'est un de mes rêves les plus intenses
Pour moi,ce sera l'accompagnement idéal,pas d'échec possible
et pourtant j'en ai rencontré,au cours de ma vie,des toubibs qui m'ont fait chier et que j'ai fait chier
Ah,une condition absolue,bien que croyante(à ma sauce chrétienne),je veux un toubib athée ou agnostique.Cela simplifiera les choses de part et d'autre...
Les toubibs cathos sur internet,berck,c'est à fuir comme le démon !
J'ai un rêve,qu'un toubib me fasse mourir
J'ai eu quelques anesthésies générales,comme ils sont mignons,ces mecs au bonnet en plastique bleu-vert
On est sur le point de s'endormir avec la question=réveil ou pas réveil ?
La même question que je me pose tous les soirs et cette question m'endort magiquement
Réveil ou pas réveil ?
Donc,comme au cours de ma vie,il y a des accompagnements en fin de vie que je veux fuir,et d'autres que je désire...

Rien à cirer de "ces instants précieux " à la sauce palliative
Pour moi,c'est superficiel et bidon
je préfère à la limite mourir sur un brancard aux urgences
j'ai vécu toute ma vie "palliativement"(traitements symptomatiques,non curatifs)
on ne va pas m'obliger à mourir "palliativement"
le bilan de ma vie,je le fais tous les soirs
et ce n'est pas ma faute si je me réveille le lendemain matin.
Je préfèrerais évidemment ne pas me réveiller,
Le problème serait ainsi résolu !