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Euthanasie : le gouvernement à l'heure de la consultation  

Le Point.fr - Publié le  17/12/2013 à 18:01

Marisol Touraine a annoncé que le gouvernement allait consulter "l'ensemble des acteurs concernés" avant de préparer la nouvelle loi sur la fin de vie.
Vers une nouvelle loi sur la fin de vie en France ?Vers une nouvelle loi sur la fin de vie en France ? © VOISIN/PHANIE / AFP

 
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé mardi que le gouvernement allait consulter "l'ensemble des acteurs concernés" par la question de la fin de vie, avant de préparer la nouvelle loi sur ce thème, promise par François Hollande. S'exprimant lors d'une séance de questions parlementaires au gouvernement, au lendemain de l'avis d'un panel de citoyens préconisant la légalisation du suicide assisté, la ministre a estimé : "Le statu quo n'est pas tenable, n'est pas possible."

"Mais il ne s'agit pas de créer des oppositions de principe sur une question aussi importante. Nous pouvons, nous devons espérer dépasser les clivages partisans", a indiqué la ministre. "Le gouvernement va consulter l'ensemble des acteurs concernés et les grandes familles de pensée afin de préparer le texte de loi que le président de la République a annoncé", a-t-elle annoncé, sans préciser de date pour l'élaboration d'une nouvelle loi sur la fin de vie. "Nous avons la nécessité, le devoir de réfléchir ensemble, de manière apaisée, à ces questions difficiles, par-delà les différences qui peuvent nous opposer", a conclu la ministre.

En faveur d'une "légalisation du suicide médicalement assisté"

Un panel de 18 citoyens, représentant la diversité française et réuni par le Comité consultatif national d'éthique (CCNE), s'est prononcé lundi en faveur d'une "légalisation du suicide médicalement assisté" mais contre une inscription de l'euthanasie dans la loi, avec toutefois la possibilité d'euthanasies exceptionnelles. Le CCNE, organe consultatif indépendant, avait été saisi par le président de la République sur cette question. Il a publié en juillet un avis dans lequel une "majorité de ses membres recommandait de ne pas légaliser l'assistance au suicide et/ou l'euthanasie".

François Hollande avait promis, après publication de l'avis du CCNE, un projet de loi pour "compléter, améliorer la loi Leonetti" qui régit depuis 2005 les soins pour les personnes en fin de vie. Sans jamais utiliser le mot euthanasie, François Hollande s'était déclaré, dans sa proposition 21 de candidat à la présidentielle, partisan d'une "assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" dans "des conditions précises et strictes".

La loi dite Leonetti d'avril 2005 avait interdit l'acharnement thérapeutique et instauré un droit de "laisser mourir" : les médecins peuvent administrer des traitements antidouleur pour soulager la souffrance, au point d'avoir comme "effet secondaire d'abréger la vie". Plusieurs sondages indiquent qu'une majorité de Français soutient l'idée d'une euthanasie active pour les personnes qui le demandent et qui souffrent de "maladies insupportables et incurables".
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime19.12.13 18:48

Fin de vie : le gouvernement veut une loi en 2014


Jean Leonetti prédit une nouvelle division de la société si l'euthanasie figure au projet.

Le gouvernement remet le dossier fin de vie à son agenda. Sans même attendre la remise du dernier rapport du CCNE (Comité consultatif national d'éthique) sur le débat public, attendu dans quelques semaines, début février. Dans la foulée de l'avis controversé du panel de 18 citoyens sur le suicide assisté, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé mardi que le gouvernement allait consulter «l'ensemble des acteurs concernés» par la question de la fin de vie, avant de préparer la nouvelle loi.
Le Parlement sera saisi d'un texte sur la fin de vie, probablement avant la fin de 2014, a renchéri jeudi Alain Vidalies, ministre délégué aux Relations avec le Parlement. Faut-il en conclure que le gouvernement a déjà une idée précise en tête?
«Ne pas attendre le rapport du CCNE, faire croire que le débat public se résume à un panel de 18 citoyens… Tout montre que l'on est dans l'amateurisme et le dogmatisme, s'agace le député Jean Leonetti, auteur de la loi actuelle sur la fin de vie en France. À moins qu'il ne s'agisse d'une nouvelle manœuvre de diversion.»
«C'est la volonté du président de la République d'attendre l'avis définitif du comité national d'éthique en février, d'avoir une série de concertations», a tenté de concilier Alain Vidalies. Du côté du CCNE, on semble moins pressé. Le temps de la réflexion n'est «pas encore terminé, car nous avons demandé aux espaces de réflexion éthique régionaux qui existent un peu partout en France de participer à ces débats», a déclaré son président, Jean-Claude Ameisen, sur RTL. Saisi par le chef de l'État, le CCNE a rendu un avis, à la majorité, début juillet contre la légalisation de l'assistance au suicide et de l'euthanasie mais pour la possibilité d'une sédation profonde.
«Autoriser la société à donner la mort»
Ce n'est cependant pas la première fois qu'un projet de loi sur la fin de vie est annoncé. Sans jamais utiliser le mot euthanasie, le candidat Hollande s'était déclaré, dans sa proposition 21 en faveur d'une «assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité» dans «des conditions précises et strictes». En décembre 2012, dans la foulée du rapport du Pr Sicard qui entrouvrait la porte au suicide assisté mais recommandait de ne pas changer la loi, le président de la République avait déjà promis un projet au Parlement pour juin 2013. L'ouragan du mariage pour tous est passé par là…
«Autoriser la société à donner la mort» n'est pas chose anodine, met en garde Jean Leonetti qui prédit une nouvelle division de la société française si l'euthanasie figure dans le projet de loi. Les nombreux tenants de la «mort douce» qui siègent au Parlement sont prêts à s'émouvoir d'un texte jugé «tiède», tandis que la rue pourrait à nouveau s'enflammer pour protester contre un «droit à la mort». Les troupes de la Manif pour tous ont annoncé qu'elles étaient prêtes à «tenir» la rue pour s'opposer à une éventuelle loi sur l'euthanasie. Du côté de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), le message est tout aussi clair: «La loi qui sera proposée ne doit pas être une loi Leonetti de gauche!» Ses adhérents préviennent qu'ils«seront très vigilants quant au contenu du texte qui sera proposé aux parlementaires et ne manqueront pas de faire part de leurs remarques». Même si Marisol Touraine déclare vouloir «dépasser les clivages partisans», les positions sont campées et les adversaires se connaissent de longue date. Tous sont dans les starting-blocks.
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime19.12.13 20:45

Rappel=F.Hollande a été élu le 06 mai 2012 ... ...
Pourquoi doit-on subir les conneries des uns et des autres ?
S'il avait fait des référendums
S'il n'avait pas nommé J.M.Ayrault comme 1er Ministre
Si..
Si..
Si..
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime19.12.13 20:51

Ce sera probablement "une loi Léonetti de gauche"
Il suffit de jeter un coup d'œil en arrière
On peut toujours réagir par les urnes
çà leur fout la trouille
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime24.12.13 22:06

[*]Site JIM

[*]L’Ordre des infirmiers s’oppose à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté

Publié le 24/12/2013

L’Ordre des infirmiers s’oppose à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté

Après l’Ordre des médecins, c’est au tour de l’Ordre des infirmiers (ONI) de manifester son opposition à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. Dans un rapport publié sur son site le 19 décembre, l’ONI émet 10 propositions sur la prise en charge de la fin de vie et appelle à « faire de la prise en charge de la douleur une cause nationale de santé publique ».
L’immense majorité des Français se déclare favorable à légalisation de l'euthanasie…

Selon un sondage commandé cette année par l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, 92 % des Français seraient favorables à la légalisation de l'euthanasie (contre 94 % en 2011).

La voix des Français s’est également fait entendre au sein d’un panel citoyen (18 personnes âgées de 22 à 75 ans, tirées au sort par l’Institut Ifop pour refléter la diversité de la population), réuni en 2013 par le Comité consultatif national d’éthique pour discuter de cette question. Après avoir passé 4 week-ends à huis clos, en novembre et décembre, à auditionner des professionnels et des familles concernés par la fin de vie, cette conférence des citoyens s’était prononcée le 16 décembre en faveur du suicide assisté et de la création d'une exception d'euthanasie, estimant qu’il n’y a pas « une », mais « des » fins de vie. La Conférence a tout particulièrement retenu un chiffre : seuls 20 % des malades qui en auraient besoin bénéficient actuellement des soins palliatifs. « La possibilité d’être sédaté à hauteur de ses besoins constitue à nos yeux un droit pour tout patient en fin de vie ou atteint d’une pathologie incurable même si cela peut avoir pour effet d’abréger sa vie », estiment les citoyens du panel dans leurs conclusions. Ils insistent également sur l’importance de « ne pas créer un marché de la fin de vie » ni au profit d’entreprises ni au profit d’associations.
… Mais les professionnels de santé s’y opposent toujours
Si les professionnels de santé approuvent la nécessité d’une meilleure connaissance et application de la loi Leonetti, ils estiment néanmoins qu’elle répond à l’immense majorité des situations. Rappelons que la législation actuelle admet notamment la possibilité de soulager les malades en stade terminal avec des produits anti-douleurs au risque d’abréger leur vie.

L’ordre des Médecins a été le premier à réagir aux conclusions de la Conférence des citoyens, par la voix du Dr Jean-Marie Farroudja, président de la section éthique du CNOM. Interviewé par Pourquoidocteur le 19 décembre, il rejette fermement l’idée qu’on puisse demander au médecin de donner délibérément la mort et réaffirme la notion de « clause de conscience » : « Le médecin qui estimerait ne pas pouvoir accompagner son patient jusqu’au bout de ce qui serait inscrit dans la loi devra l’en informer au plus tôt, sans pour autant l’abandonner, mais comme pour l’interruption volontaire de grossesse, la clause de conscience doit être absolument inaliénable ».

Dans un rapport publié le 19 décembre sur son site, le conseil national de l’Ordre national des infirmiers exprime à son tour son rejet de toute légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, jugeant qu’il est « dangereux, inopportun et foncièrement contraire à la déontologie d’organiser l’aide au suicide ». L’ordre propose dix pistes pour faire évoluer la loi Léonetti et souligne au passage l’importance du rôle de l’infirmier dans la prise en charge de la fin de vie. Parmi ces propositions, l’ONI prône l’instauration d’une formation obligatoire sur le thème de la fin de vie pour les médecins et infirmiers. Il recommande aussi la présence obligatoire d’un infirmier de nuit au sein des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Enfin, il exige la garantie de la clause de conscience de l’infirmier. Ce rapport peut être consulté sur le site de l’Ordre des Infirmiers (www.ordre-infirmiers.fr).

Après le rapport Sicard, remis à François Hollande en 2012, qui recommandait un aménagement de la loi Léonetti, en y ajoutant notamment la notion de « sédation terminale », le Comité consultatif national d’éthique devrait rendre ses conclusions fin janvier-début février. Le gouvernement pourra alors se mettre au travail pour préparer un nouveau texte de loi sur la fin de vie, conformément à l'engagement de campagne de François Hollande.
Amandine Ceccaldi
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime24.12.13 22:15

Inutile de faire semblant d'imiter les pro-vies cathos intégristes

D'ailleurs la science et la religion ne marchent pas main dans la main

et vous le savez parfaitement

 FOOL  FOOL  FOOL
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime26.12.13 16:38

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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime26.12.13 16:48

ah bon ? bizarre !
il était question de "juin 2014"
dans cette vidéo,c'est maintenant "avant la fin de l'année 2014 "
je constate tout simplement ... ... ... ... ...
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime26.12.13 17:01

Inutile d'attendre le rapport du CCNE en février 2014 ! ! ! !

J'avais lu noir sur blanc sur le web que ce rapport devait être rendu en janvier 2014...

Bon,çà va,nous ne parlons pas encore d'une énième révision de la loi Léonetti en 2015 !!!

Mais çà va arriver...on va quand même y arriver ???

 A l'heure de la consultation... ... ... 848817972 FOOL 
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime26.12.13 17:05

D'ici là,les suicidaires auront eu le temps de se suicider !
Franchement...
PS porte de sortie
A-t-on vraiment conscience de tout ce ridicule indigne ?
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime26.12.13 17:11

PS porte de sortie
pour ne pas écrire davantage...

Soyons à la fois lucides et dignes !
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime26.12.13 17:14

En Belgique et aux Pays-Bas,comme ils doivent se moquer de la France ! ! !... ...
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime26.12.13 17:21

F.H. a été élu malheureusement le 6 mai 2012 !

et la loi Léonetti date du 22 avril 2005 ... ... ...

Ils sont légèrement timbrés,à l'Elysée et à Matignon

c'est presque pitoyable

 CRAZY CRAZY CRAZY CRAZY CRAZY 
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime12.01.14 22:36

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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime13.04.14 13:37

Hollande devrait consulter un psy si ce n'est déjà fait

 FOOL FOOL FOOL
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime20.05.14 17:22

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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime03.06.14 15:07

Marisol Touraine est-elle en ce moment sur le divan d'un psy ?  A l'heure de la consultation... ... ... 848817972
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime19.06.14 11:55

Philippe Bataille : "Face à l'agonie, les principes moraux ne suffisent plus"
Entretien réalisé par Alexandre Fache
Mercredi, 18 Juin, 2014    Humanite.fr
A l'heure de la consultation... ... ... Philippe_bataille
Avant son audition comme témoin ce jeudi, devant la cour d'assise de Pau où est jugé le Dr Bonnemaison, le sociologue Philippe Bataille pointe les insuffisances de la loi Leonetti.
Après les faits, place au débat de société. Depuis mardi, la cour d’assises de Pau, qui doit juger le docteur Nicolas Bonnemaison, poursuivi pour l'empoisonnement de sept patients, se penche sur l’état de la législation française sur la fin de vie. Avant son audition comme témoin ce jeudi, le sociologue Philippe Bataille (EHESS), auteur de "A la vie, à la mort. Euthanasie, le grand malentendu" (Autrement, 2012), pointe les insuffisances de la loi Leonetti.
Humanité : Que révèle selon vous l'affaire Bonnemaison sur la gestion de la fin de vie en France ?
Philippe Bataille : Qu’une partie de cette fin de vie n’est pas prise en charge par le système de santé français, ni par la législation actuelle. Je veux parler de ces situations banales, quotidiennes, qui concernent des dizaines de milliers de Français, ces derniers moments de la vie, où la phase agonique est entamée, voire bien entamée, et où, pourtant, la médecine n'a pas autre chose à proposer que de prendre en charge les douleurs, avec des inégalités frappantes à l'échelle du territoire, et encore plus des populations. Car tout le monde n'a pas accès aux soins palliatifs, loin de là. Et les situations sont extrêmement diverses : certains sont au bout de l'âge, d'autres au bout de la maladie, la plupart au bout des deux. Ces personnes circulent parfois entre des établissements semi-spécialisés sur la vieillesse, éventuellement un peu médicalisés, d'autres entre leur domicile et des services d'urgence, et ce en pleine agonie. Tout cela n'est pas couvert par la loi Leonetti, un texte construit sur une contradiction fondamentale.
Humanité : Laquelle?
Philippe Bataille : Cette loi rend l’euthanasie possible et en même temps l'interdit. C'est-à-dire qu’elle empêche le médecin de provoquer intentionnellement la mort, ce qu'on appelle l'aide active à mourir. Or, ce moment où la vie s'en va mais où le corps ne s'éteint pas tout de suite peut durer longtemps. Face à cela, la loi autorise un simple « laisser mourir » (et non un « faire mourir »), c'est-à-dire uniquement la suspension de l'hydratation et de l'alimentation, accompagnée d’un protocole de type palliatif, jusqu'à ce que la mort s'ensuive. Ce dispositif, nous dit-on, est appelé à être rediscuté. De mon point de vue, ces débats visent en réalité à consolider l'interdit de tuer que la médecine s'est imposé avec la loi Leonetti. Certes, il est question d'ouvrir la voie à ce qu’on appelle la "sédation profonde". Cette possibilité, que réclament les Français, de s'endormir sans se réveiller, dans des situations d'agonie ou de pré-agonie. Mais, à mon sens, cet aménagement ne suffira pas. Certains, en effet, expriment une véritable intention d'en finir, et pas forcément en 3, 6 voire 12 jours, comme c'est pratiqué aujourd'hui avec les suspensions d'hydratation et d'alimentation. Plutôt que de laisser un patient, dont on sait qu'il va mourir sur son brancard dans les heures ou les jours à venir, en attente de soins, on pourrait attendre du médecin un accompagnement réel, en clair une injection qui provoque la mort plus rapidement. Manifestement, c'est ce qui s'est passé à Bayonne. Oui, Nicolas Bonnemaison a accéléré la mort, a provoqué la mort, il le reconnaît. Le procès éclaircira dans quelles situations médicales précises il est intervenu, quels produits il a utilisés, quel interdit il a franchi.
 
Humanité : Selon vous, il a simplement fait fi d'une hypocrisie...
Philippe Bataille : Il s'est exposé à ce vide créé par la loi Leonetti qui a consolidé l'interdit de tuer, plus exactement même l'interdit de l'intention de tuer. Or, je le répète, tout le monde n'a pas accès à une prise en charge palliative. Certaines unités dédiées à ces soins peuvent même parfois refuser d'accueillir des patients agonisants. De plus, ces dispositifs fonctionnent pour ce qu'on pourrait appeler les morts 'naturelles'. Mais les situations médicales les plus quotidiennes n'entrent pas dans ce schéma. La plupart des gens vont au bout des traitements, les répètent autant qu'il y a de l'espoir. Mais lorsqu'ils arrêtent ces traitements, il pourrait y avoir une anticipation du fait de mourir. Nous avons besoin d'une médecine capable de s'engager auprès de son patient jusqu'au bout, y compris en provoquant la mort par un geste actif, lorsqu'on est au seuil de celle-ci, lorsque le passage vers la mort est en train de se faire et que le corps résiste encore, au-delà de toute raison. On peut se voiler la face, fermer les yeux là-dessus. Mais sur les 550.000 décès relevés chaque année en France, plus de 200.000 se font dans ces couloirs de l'urgence, dans les camions de pompiers, les ambulances, les maisons de retraite... On meurt parfois sur des brancards, parfois dans une chambre dédiée un peu à ça, parce qu'aucun service ne veut prendre en charge ce type de patients. Et la personne décède, oubliée dans une pièce, 12 heures, 14 heures, 16 heures après... La loi Leonetti ne propose rien là-dessus. On touche clairement avec le procès Bonnemaison aux failles de ce texte.
Ce qui lui est reproché, c'est d'avoir agi seul. Lui dit qu'un médecin décide toujours seul, en son âme et conscience, quand il est confronté à ce type de situations…
Philippe Bataille. Au bout du compte, en effet, lorsqu'il y a une aide active à mourir, le médecin est toujours seul. C’est le geste d’un individu, qui implique une forme d’engagement personnel. Même si l’intention de mourir est explicite, il y a toujours une dimension solitaire dans la réalisation de l’acte. En revanche, bien sûr, il a y une procédure, un protocole, des produits précis à utiliser, et tout cela ne relève pas de choix personnels.
 
Humanité : Le rapport à la mort a-t-il changé avec les progrès de la médecine ?
Philippe Bataille : Oui. Il y a eu une nette évolution sociale dans le rapport personnel au corps, à la mort, parfois à l’histoire de la maladie. Les thérapies, les diagnostics, le contrôle de la douleur ont beaucoup évolué ces dernières années, permettant à chacun d’aller loin dans la maladie ou le grand âge. Cela a induit une transformation des dialogues dans les relations médicales, à l’intérieur même des couples, des familles, entre des parents vieillissants et des enfants qui désormais peuvent aussi être vieux. C’est une évolution anthropologique majeure qui fait que, de mon point de vue, on ne peut plus, dans le débat sur la fin de vie, se contenter des seuls principes moraux (l’interdit de tuer), alors que la médecine fait sans cesse reculer ces frontières de la mort, de la souffrance. Aujourd’hui, les Français mettent sur la table la question de l’agonie. La seule réponse à ça, pour le moment, c’est le soulagement des douleurs, alors que les Français réclament d’aller plus loin. Cette volonté était d’ailleurs présente dans quasiment tous les programmes des candidats à la dernière présidentielle. Y compris donc dans celui de François Hollande. Il est temps d'avancer là dessus. Car ce qu’a fait Nicolas Bonnemaison est pratiqué tous les jours en France, plusieurs fois par jour. C’est inévitable.
 
Humanité : L’affaire Lambert relève-t-elle de la même logique selon vous ?
Philippe Bataille : Non. Il s’agit là plus clairement de ce qu’on appelle une euthanasie – c’est-à-dire une claire intention de donner la mort – dans la mesure où ce jeune homme pourrait rester dans l’état qui est le sien probablement pendant des années. Rappelons, d'ailleurs, que les médecins ont déjà suspendu l’hydratation et de l’alimentation artificielles de Vincent Lambert, le 1eravril 2013. Et cela a duré 31 jours ! Pour finalement qu’il soit rebranché, suite à l’intervention de ses parents devant le Conseil d’Etat. Le protocole mis en place par le CHU de Reims pour stopper l’acharnement thérapeutique était simple : ils ont tout arrêté et ils ont attendu... Car c’est comme ça qu’on fait ! Mais il n’est pas mort. Peut-être serait-il mort après 34 jours, ou 35, ou 36... C’est ça, l’application de la loi Leonetti. Je ne sais pas ce que dira le Conseil d’Etat (qui examinera son cas le 20 juin prochain - NDLR). Mais je suppose que le CHU de Reims ne réengagera pas la même procédure, si un feu vert était donné pour abréger la vie de Vincent Lambert.
 
Humanité : François Hollande avait promis un nouveau texte sur la fin de vie. Mais on a l’impression que l’exécutif n’est guère pressé d’aboutir. Comme cela a été le cas, déjà, sur la procréation médicalement assistée…
Philippe Bataille : Sur les thèmes de société, ce gouvernement semble en effet redéfinir ses idéaux au gré des rassemblements de La manif pour tous, le tout sur fond de voyage à Rome et d’entrevue avec le Pape. Pourtant, depuis la loi Leonetti de 2005, le Parlement n’a cessé de proposer des textes sur la fin de vie, quinze au total, dont sept sont toujours officiellement en cours d’examen aujourd’hui. On est loin de l’unanimisme dont se prévaut Jean Leonetti. Début 2011, Manuel Valls lui-même avait déposé en son nom une proposition de loi sur le sujet, une des plus radicales que j’ai eu à lire, d’ailleurs. Mais depuis, l’exécutif semble entré dans une stratégie d’évitement de ces sujets, ce qui est un mauvais calcul à mon avis. Car ces défenseurs de la vie à tout prix ne constituent qu’une minorité, tête de pont de quelques millions de catholiques un peu radicaux. Qui pourtant ont l’honneur de bénéficier, eux, de ce qu’ils interdisent aux autres. Car il faut voir ce qu’est la mort bourgeoise aujourd’hui à Paris ! Une mort ultra entourée, par les médecins, les religieux, les notaires… Ces patients là sont loin d’être abandonnés. Il y a bien en France une mort à deux vitesses, que la frilosité actuelle de l’exécutif renforce. Sur les thèmes de campagne qui l’ont fait élire, celui-ci reconstitue le secret et les inégalités structurelles qu’il devrait au contraire combattre.
 
Humanité : Votre dernier livre s’intitule « A la vie, à la mort. Euthanasie : le grand malentendu ». Quel est ce grand malentendu ?
Philippe Bataille : C’est tout le cœur du procès Bonnemaison. Ce qu’a fait ce médecin, ce ne sont pas des euthanasies. Car on ne saurait tuer quelqu’un qui a commencé à mourir. Il n’y a pas de mot pour décrire cela. On est en train de découvrir l’innommé, l’innommable, la mort à l’hôpital, la mort qui ne vient pas, celle qui demande que la médecine s’engage. C’est aujourd’hui un impensé social, alors que cela concerne une très grande partie de la population.

http://www.humanite.fr/philippe-bataille-face-lagonie-les-principes-moraux-ne-suffisent-plus-545065
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CITATION =
 
" Rappelons, d'ailleurs, que les médecins ont déjà suspendu l’hydratation et de l’alimentation artificielles de Vincent Lambert, le 1eravril 2013. Et cela a duré 31 jours " ... ... ...
 
MON COMMENTAIRE:
Autant se jeter du 10e étage, si on veut et si on peut...
cela va plus vite !
tant pis pour le don d'organe..

Il semblerait que c'était mieux avant le 22  avril 2005
çà allait plus vite avec les injections létales !
en palliatif,ils sont conditionnés à ralentir, ralentir, ralentir
c'est presque désespérant


Dernière édition par Admin le 19.06.14 13:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A l'heure de la consultation... ... ...   A l'heure de la consultation... ... ... Icon_minitime19.06.14 12:44

Euthanasie : le cours magistral du professeur Sicard au procès Bonnemaison
 
Pascale Égré, envoyée spéciale à Pau (Pyrénées-Atlantiques) | Publié le 18.06.2014, 20h32 | Mise à jour : 19.06.2014, 00h04
 
 
 
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ARCHIVES. L'ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison (au centre) arrive au tribunal de Pau le 12 juin 2014. «Ce procès est celui de l'indifférence hospitalière. Laisser un médecin tout seul, en lui abandonnant les malades les plus graves, peut aboutir à ce genre de désastre» a témoigné devant la cour d'assises, mercredi 18 juin, le professeur Sicard.
| AFP / Gaizka Iroz
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Didier Sicard, 76 ans, professeur de médecine à Paris et ancien président du Comité national consultatif d'éthique (CNCE), est l'une des éminences grises, en France, de la réflexion sur la fin de vie et l'euthanasie. C'est à cet homme que le Président François Hollande, soucieux d'éclairer le débat sur une éventuelle réforme de la loi Léonetti de 2005, a confié une mission d'évaluation sur ces sujets.
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J'AI HORREUR DE CE GENRE DE CONNERIE VIRTUELLE
et je ne manque pas de le faire savoir.
 BRR  BRR  BRR  BRR  BRR 
 
 
 Son rapport, rendu en décembre 2012, n'a pour l'heure pas connu de suites.
 
C'est aussi au professeur Sicard que la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques, qui juge à Pau depuis six jours l'ex-urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison pour sept cas d'«empoisonnements» présumés, a donné la parole mercredi, au lendemain du témoignage du député Jean Leonetti.
«Ma surprise, c'est que je ne vois pas comment ce procès concerne la question de société de l'euthanasie», débute ce témoin, cité par l'accusation, qui en précise d'emblée la définition: «L'acte de donner la mort à un patient à sa demande ou à celle de sa famille» - ce que la loi française interdit. Le professeur, qui rappelle que le CNCE s'était prononcé, quand il le dirigeait, en faveur d'une «exception d'euthanasie» qui n'a «jamais été retenue», entame alors un passionnant exposé.
 
De «l'indifférence générale» à la «réflexion éthique»
 
«La médecine a toujours, depuis des temps immémoriaux, aidé à mourir», débute-t-il, en brossant un historique des évolutions depuis quarante ans. Dans les années 1970, les praticiens usaient de «cocktails lytiques», rappelle le professeur. «Ces actes, qui pouvaient entraîner le décès très rapidement, étaient pratiqués dans l'indifférence générale. Dans le silence des prétoires et de la société. L'hôpital était alors un lieu fermé et opaque», souligne-t-il.
 
Les années 1980 voient apparaître la réflexion éthique, le CNCE est créé: «La médecine s'est ressaisie; les actes d'injections de médicaments ont diminué radicalement. La conscience collective a réalisé qu'ils ne pouvaient être pratiqués dans une sorte de désinvolture, parce qu'ils étaient d'une gravité extrême», explique-t-il.

«La fin de vie est laissée à l'improvisation»

La décennie 2000 est marquée par l'intervention du législateur avec les lois Kouchner (2002) puis Leonetti (2005). Pour Didier Sicard, la première a eu pour vertu de «rétablir l'équilibre entre la société et la médecine». Il salue la seconde, «très réputée à l'étranger» et «de grande qualité», parce qu'elle définit des «choix clairs» sur la fin de vie. Mais déplore le fait qu'elle reste «ignorée par la plupart des médecins et par le grand public», à l'exception «des lieux où «la fin de vie est une réalité quotidienne.».
 
Du coup, à l'heure où près de 70% des gens meurent à l'hôpital, «la fin de vie est laissée à l'improvisation des équipes médicales. Et le plus grave dans cette improvisation, c'est que le médecin est laissé tout seul. Comme si la société se débarrassait de ces personnes sur un ou deux médecins.»
Cette même société, dans le même temps, est devenue «intolérante à l'agonie», poursuit Didier Sicard: «L'idée est qu'une agonie ne doit pas durer. Que les mourants ne doivent pas trop embarrasser les vivants.» Ce contexte, cette «pression de la société sur l'hôpital, aboutit à ce que des médecins se retrouvent en situation de radicalité», conclut-il, en évoquant ainsi, tacitement, le cas du docteur Bonnemaison.
 
Qu'enfin cesse «la clandestinité»

Le professeur s'est gardé, a-t-il prévenu, de se pencher sur le dossier de ce dernier. Il dit seulement: «Ce procès est celui de l'indifférence hospitalière. Laisser un médecin tout seul, en lui abandonnant les malades les plus graves, peut aboutir à ce genre de désastre.» Lui voudrait, pour que l'affaire puisse avoir «un sens pour la société», que «la médecine affronte cette capacité d'aider à mourir»; que les actes de «sédation en phase terminale», opérés avec des «calmants» puissent l'être «de façon plus transparentes.» Qu'enfin cesse «la clandestinité».
L’ex-docteur Bonnemaison est jugé aux assises de Pau jusqu’au 27 juin.
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