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| Sujet: Facebook... 02.01.14 14:42 | |
| L'amitié à l'épreuve de Facebook LE MONDE CULTURE ET IDEES | 02.01.2014 à 13h58 • Mis à jour le 02.01.2014 à 14h21 | Par Frédéric Joignot Mes cent amis sont-ils mes amis ? Quand on demande au philosophe André Comte-Sponville, qui a beaucoup écrit sur l'amitié, s'il possède un cercle d'amis en ligne, il répond vivement : « Mes enfants avaient créé, sans me consulter, une page Facebook à mon intention. Dans les heures qui ont suivi, j'ai reçu trois messages de gens que je ne connaissais pas me demandant si je voulais être leur ami. Cela m'a paru une invasion insupportable et un contresens sur l'amitié. J'ai supprimé ma page aussitôt ! »
Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnés Selon lui, les relations qui se tissent sur le réseau social sont « superficielles ». « Elles n'ont guère à voir avec la “souveraine et parfaite amitié” dont parle Montaigne, celle qu'il a vécue avec La Boétie, et dont il disait : “Cette amitié de quoi je parle est indivisible, chacun se donne si entier à son ami qu'il ne reste rien à départir ailleurs.” »Au regard de cette amitié rare et passionnée, les réseaux de cent « amis » et plus qu'affichent les utilisateurs de Facebook lui semblent pléthoriques et inaboutis. « Une réelle amitié ne peut pas se répandre indéfiniment, poursuit-il. Aristote disait : “Ce n'est pas un ami celui qui est l'ami de tous”, ni même, j'ajouterais, qui est l'ami d'une multitude. L'amitié suppose trop de confiance, de sincérité, d'intimité – et de temps ! – pour qu'elle soit partagée avec des dizaines de personnes. Un ami, ce n'est pas seulement quelqu'un avec qui je parle ou j'écris, mais une personne avec qui je pratique certaines activités communes, une promenade, un sport, un jeu, un repas. Comment imaginer qu'un écran puisse y suffire, ou en tenir lieu ? »« UNE FORME D'INTIMITÉ ENTRETENUE À DISTANCE »Le philosophe conclut par un questionnement inquiet : « Il vaut certes mieux avoir des amis virtuels que pas d'amis, mais il serait dangereux et triste de s'en contenter. Mieux vaut avoir quelques amis réels que des centaines d'amis virtuels sur Facebook… » André Comte-Sponville résume bien la méfiance que suscite encore chez beaucoup de parents, de pédiatres et de philosophes le succès massif des réseaux sociaux comme Facebook, Google +, Tweeter, Tumblr, Instagram ou LinkedIn. D'après l'édition 2013 du rapport « Internet Trends », des analystes Mary Meeker et Liang Wu, Facebook réunit aujourd'hui plus de 1,15 milliard d'usagers actifs. Des chercheurs et des intellectuels font cependant entendre une voix plus enthousiaste. La philosophe Anne Dalsuet, auteure de l'essai T'es sur Facebook ? Qu'est-ce que les réseaux sociaux changent à l'amitié ? (Flammarion, 2013), ne partage pas l'idée que l'amitié est obligatoirement rare ni que les relations virtuelles s'opposent au réel. « L'opinion selon laquelle une amitié en ligne serait factice semble dépassée à l'heure de l'Internet mobile. Aujourd'hui, des millions de gens vivent en proximité permanente avec leurs proches, échangent des textos, des images et des rendez-vous grâce à leur portable. C'est une forme d'intimité entretenue à distance. Ces relations prolongent et étoffent les amitiés fortes déjà existantes et les différentes formes de copinage. »Pour la philosophe, une nouvelle « chronologie affective » fondée « sur l'immédiateté et le dialogue » s'est mise en place à travers les réseaux sociaux. « La sociabilité ne réside plus seulement dans le face-à-face physique : chacun se retrouve plongé au coeur d'une communauté virtuelle de proches, vivant avec eux dans une véritable “coprésence” numérique. » C'est une nouvelle manière d' être au monde, affirme Anne Dalsuet. « Prenez la page d'accueil de Facebook. Chaque usager la personnalise avec des photos, des vidéos, des musiques, comme on décore sa chambre. C'est un lieu convivial où nous invitons nos amis de coeur et nos complices, avec qui nous échangeons toute la journée sur un registre ludique et “cool”. C'est une façon de se comporter, une expérience spatio-temporelle tout à fait réelle et inédite. » LES POTENTIALITÉS DU VIRTUEL
Le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, directeur de recherches à l'université Paris-VII, spécialiste de l'adolescence, qui a dirigé l'ouvrage Subjectivation et empathie dans les mondes numériques (Dunod, 2013), propose une analyse proche : « La présence en chair et en os n'est plus la seule référence, ou la principale, pour tous ceux qui se retrouvent sur les réseaux. Pour les nouvelles générations, les “chats” en ligne sont tout à fait réels, chargés d'affectivité. D'ailleurs, la traditionnelle crise de l'adolescence s'est transformée avec Facebook. Aujourd'hui, les jeunes mènent une vie parallèle et collective sur leur ordinateur, ils se créent leur propre communauté d'amis, une sorte de nouvelle famille à travers les réseaux sociaux. »Dans Qu'est-ce que le virtuel ? (La Découverte, 1995), puis dans Cyberculture (Odile Jacob, 1997), le philosophe Pierre Lévy, spécialiste de l'intelligence collective, montrait déjà que les mondes virtuels, loin d' être dématérialisés, étaient riches de possibles – « virtuel » signifie aussi « potentiel ». Le fait que les ordinateurs, au contraire des écrans passifs de la télévision, soient interactifs a transformé le spectateur d'hier en acteur convivial d'Internet. L'individu devient un émetteur et un producteur de contenus, mais aussi d'affects. « Si Facebook déréalisait les relations, les liaisons épistolaires auraient dilué les amitiés depuis des siècles. Pourquoi limiter le réel aux corps massifs, actuels, repérables dans l'espace ? »GÉOLOCALISATIONSelon lui, l'opposition entre virtuel et réel est dépassée. D'autant plus qu'aujourd'hui les messageries des réseaux, associées à la géolocalisation, permettent de se retrouver physiquement à tout moment, facilitant les allers-retours entre le monde des amis virtuels et la rencontre IRL ( in real life, « dans la vraie vie ») – que ce soit pour un rendez-vous, une virée entre copains, un apéro improvisé ou un flashmob. Avec les portables, les tablettes, les écrans tactiles, sans oublier Skype et son relais vidéo, nous vivons désormais beaucoup plus dans une « réalité augmentée », où les informations et le relationnel circulant sur Internet interagissent avec l'environnement, que dans un cybermonde fermé sur lui-même. Mais que répondre à la critique d'insincérité ou d'inauthenticité des amitiés tissées sur Internet ? Spécialiste de l'approche philosophique des technologies numériques, Stéphane Vial, enseignant-chercheur à l'université de Nîmes et auteur de L'Etre et l'Ecran. Comment le numérique change la perception (PUF, 2013), estime que les concepteurs de Facebook ont gagné un pari audacieux en désignant par les mots « ami » et « amitié » le lien qu'ils proposent de tisser en ligne. « Au départ, il s'agissait de développer des contacts entre étudiants, mais ils ont voulu provoquer un attachement plus fort, plus affectif, et l'histoire leur a donné raison ! Les usagers se sont précipités pour inventer toutes sortes de liaisons, allant de la camaraderie à la relation forte. »QUÊTE DE SINCÉRITÉQuand on lui oppose l'authenticité de l'amitié selon Aristote, Stéphane Vial ironise : « Mais que nous dit Aristote ? Que l'amitié est une relation affective “nécessaire pour vivre”, et que “ce bien le plus précieux qui soit” constitue un des fondements du lien social. Il me semble que les réseaux sociaux démontrent, de façon ébouriffante, qu'Aristote a raison ! Partout, dans le monde, des “amis” de toutes sortes se retrouvent en ligne, font connaissance, se rapprochent, puis ils se retrouvent pour prendre un verre. Pourquoi se rencontrer par hasard dans un bar, comme avant, sans passer par Internet, serait-il la seule manière d'établir une relation vraie ? »La philosophe Anne Dalsuet voit, elle, une quête de sincérité dans le fait que la plupart des usagers des réseaux préservent un espace et une messagerie privés où n'accède qu'un petit nombre, ou encore recherchent sur Internet leurs amis d'enfance, ceux qu'ils ont perdus, ou un premier amour. Cela traduit une envie de maintenir et de renouer des relations non factices. « C'est aussi une manière de revisiter son histoire personnelle, de l'enrichir des autres, de reconstituer cette herméneutique et ce récit de soi dont parle Paul Ricoeur », ajoute Anne Dalsuet. HISTOIRES EXTRAORDINAIRES
Sur le site Facebook Stories, qui évoque « les personnes utilisant Facebook de façon extraordinaire », des dizaines d'histoires montrent comment le réseau social peut parfois contribuer à reconstituer l'univers affectif de personnes en mal d'amitié. Mayan Sharma, un jeune Indien atteint de méningite, avait perdu la mémoire. En échangeant avec ses amis, en dialoguant en ligne avec ses copains et ses parents, il a réussi à sauver des bribes de son passé et à se reconstruire une personnalité. Sylvie, divorcée et mère de deux enfants, s'est mise en quête de son premier amour, Serge, rencontré à 15 ans. Elle a fini par le rencontrer sur le réseau, depuis, ils vivent ensemble. Rien d'inauthentique. Bien sûr, on ne trouve pas sur Facebook Stories les histoires d'« amis » ayant colporté des ragots dévastateurs ou cherché à détruire une réputation, ni les féroces critiques sur les réseaux sociaux et Internet développées par l'écrivain américain Jonathan Franzen, qui a dénoncé, dans une tribune publiée par le quotidien The Guardian en septembre 2013, la surconsommation de technologies « addictives et aliénantes ». Ni les essais de la psychologue américaine Jean M. Twenge – Generation Me et The Narcissism Epidemic (Simon & Schuster, 2006 et 2009) –, qui voit dans les usages des réseaux sociaux une forme de promotion égotique et nombriliste : plus que des « amis », les usagers y chercheraient des « followers » (des « suiveurs »), afin de se faire valoir. Un anthropologue britannique, Daniel Miller, semble pourtant donner raison aux défenseurs des réseaux sociaux. Dans son ouvrage Tales from Facebook (« contes de Facebook », Polity Press, 2011), il en a étudié les usages sur l'île de la Trinité, située à proximité du Venezuela. A Santa Ana, un village isolé en proie à des tensions de voisinage, Facebook a permis aux jeunes de se rapprocher, de s' entraider pour réviser leurs cours et de jouer en ligne, en dépit des vieilles disputes familiales. A Tunapuna, une petite ville où chacun menait sa vie dans son coin, Facebook a permis de multiplier les échanges amicaux. Selon Daniel Miller, les réseaux sociaux ont échappé à leurs créateurs et appartiennent désormais aux communautés qui, en les détournant, ont fait mentir tous ceux qui affirment que les relations amicales et collectives se dégradent du fait de la consommation, de la high tech et de l'individualisme. « ENTÊTEMENT TECHNOPHOBE »Dans L'Etre et l'Ecran, Stéphane Vial pense, lui, qu'un véritable « entêtement technophobe » paralyse encore la réflexion sur les interactions entre les hommes et les machines. « Ceux qui estiment encore, souligne Vial, dans la lignée de penseurs rétifs à la technique comme Martin Heidegger ou Jacques Ellul, que les nouvelles technologies nous aliènent ou falsifient les relations humaines oublient qu'à chaque époque nous avons été façonnés par des techniques de communication et de transport. Nous avons toujours été sous l'emprise de ce que le philosophe Peter Sloterdijk appelle une “anthropotechnique”, au sens où les technologies d'une époque affectent notre être même tout comme nos comportements. »Le téléphone est un bon exemple. « Au début, reprend Stéphane Vial, beaucoup de gens le trouvaient trompeur, dérangeant ou frivole, et détestaient s'en servir. Le fait qu'il a facilité le harcèlement et les écoutes policières ne l'a pas empêché de bouleverser radicalement notre façon de vivre, de travailler, d'aimer, nous déployant comme des êtres de parole. » Depuis, « parler sans se voir » est devenu un élément « naturel » de notre culture. Cette nouvelle pratique a enrichi nos manières de communiquer. Il se passe la même chose depuis notre entrée dans un monde numérique, même si beaucoup se refusent à le penser. Au terme d'une enquête commencée en 2000 sur les usages des réseaux au Canada, le sociologue Barry Wellman, coauteur de Networked (« en réseau », The Mit Press, 2012), a voulu distinguer la socialisation d'avant et d'après l'arrivée d'Internet. Selon lui, nous vivions jusque dans les années 1980 dans une société de « petites boîtes » – une expression empruntée à la chanson moqueuse de Malvina Reynolds, Little Boxes (1962). Dans ces univers étanches – familles, entreprises, collectivités –, les individus entretenaient des liens forts, se montrant le plus souvent « conformistes et uniformes ».L'INDIVIDUALISME EN RÉSEAU Avec l'arrivée du Web dans les années 1990, nous sommes passés à une société d' « individualisme en réseau », où le « lien social fort », traditionnel et amical, est complété par des « liens faibles », nombreux et variés, mais aussi denses et indispensables. Même s'ils restent centrés sur une communauté ou une famille, les individus connectés jettent des ponts vers d'autres collectifs, se font de nouveaux amis, sur la durée ou le temps d'une expérience partagée, se trouvent confrontés à des influences inédites, à des façons de vivre surprenantes et à des relations affectives inhabituelles. En cela, ils redéploient l'amitié, dans sa diversité, et au final en révèlent de nouvelles formes. L'actuel essor, massif, des réseaux de rencontres amoureuses et sexuelles conforte ces analyses. Ces sites permettent de développer, comme le montrent les enquêtes et les récits du sociologue du CNRS Jean-Claude Kaufmann ( Sex@mour, Armand Colin, 2010) ou encore du professeur en sciences de l'information Pascal Lardellier ( Les Réseaux du coeur. Sexe, amour et séduction sur Internet, François Bourin, 2012), une palette d'amitiés érotiques qui semble s' adapter aux quêtes des « individus en réseau ». Ainsi, les sites de célibataires comme Adopteunmec, EDarling, Attractive World ou Meetic, avec leurs centaines de milliers de visiteurs, aident les solitaires à construire, après plusieurs tentatives ou à la suite de soirées festives organisées entre membres, une liaison si possible durable. D'autres plates-formes, comme Gleeden (600 000 visiteurs déclarés en France), fédèrent des personnes mariées cherchant une amitié sexuelle – un amant, une maîtresse – ou encore une aventure sans lendemain. Quant au réseau gay Grindr, il propose un service de géolocalisation aux homosexuels en quête d'une rencontre immédiate, dans le quartier où ils se trouvent. AMITIÉS SENTIMENTALES ET ÉROTIQUESGrâce à ces sites très diversifiés, la personne connectée s'engage dans des aventures affectives et sexuelles nouvelles, qu'elle poursuit ou abandonne au gré des rencontres. Ici encore, facilitées par les réseaux de rencontres, plusieurs variétés d'amitié – forte ou passagère – sont rendues possibles et explorées. Rien de factice. Dans Les Réseaux du coeur, Pascal Lardellier montre bien comment le moment de « l'approche en ligne », loin d' être inauthentique, permet de découvrir l'autre en sondant en profondeur son esprit et ses qualités. « Les femmes apprécient ces échanges épistolaires, explique-t-il, elles repèrent les fautes d'orthographe ou de goût, elles se font vite une idée précise sur la personnalité du correspondant. En fait, le Net favorise la sélection sociale et par affinités. » Il ajoute : « Avant, pour aimer d'amour ou d'amitié, il fallait d'abord s'être rencontré pour de vrai''. Aujourd'hui, dans un premier temps, on peut tout à fait s'en affranchir pour mieux choisir, sans toute la lourdeur de la drague physique. »Les amitiés sentimentales et érotiques ne sont pas les seules à prendre d'autres formes grâce aux réseaux sociaux et à l'interactivité. Les amitiés entre ennemis supposés, voire entre les peuples, suivent le mouvement. Ainsi, l'Israélien Pushpin Mehina (de son vrai nom Ronny Edry) a créé en mars 2012 une page Facebook où on le voit, avec sa fille, souriant, au-dessus de l'appel : « Iraniens, nous ne bombarderons jamais votre pays. Nous vous aimons. » A ce jour, la page « Israël loves Iran » compte 116 479 « J'aime ». L'amitié à l'épreuve de Facebook Antonio A. Casilli: « Le Web n'enferme pas les individus dans des relations figées » Antonio A. Casilli est enseignant-chercheur en « humanités numériques » à Télécom ParisTech (Institut Mines-Télécom) et chercheur en sociologie au Centre Edgar-Morin (Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris). Il est l'auteur des Liaisons numériques. Vers une nouvelles sociabilité ? (Seuil, 2010). Que répondez-vous à ceux qui avancent que l'« amitié » tissée sur Facebook est inauthentique, qu'on se joue de mots, ou qu'il s'agit d'un « tout-à-l'ego » ?Depuis le début des années 2000, le mot « ami » est employé sur les plates-formes de networking social. Sur Friendster et Myspace, il désigne tout simplement le lien entre deux profils. Il a ensuite été repris avec succès par Facebook. Bien entendu, au début, il ne s'agissait que d'une métaphore. C'était une ruse de l'interface pour mettre les usagers en confiance et les pousser à partager des contenus. Elle répondait avant tout à une logique d'incitation commerciale. Cependant, les usagers n'ont pas été passifs. Ils ont vite commencé à s'approprier la notion pour la mettre en résonance avec leurs référents culturels. La procédure de la demande d'amitié en ligne n'influe-t-elle pas sur la qualité de la relation ?La conception de l'amitié sur les réseaux sociaux est l'héritière des notions classiques mais elle privilégie certains éléments et en laisse d'autres de côté. L'accent est ainsi mis sur les aspects performatifs et déclaratifs : il faut constamment commenter, « aimer » les photos de ses amis Facebook pour entretenir le lien avec eux. Il faut s'engager à respecter un protocole qui va de l'envoi de la requête d'amitié à son acceptation explicite et à l'attribution de certains privilèges d'accès aux contenus : je décide qui peut voir mes photos, qui peut commenter mes messages, etc. Le côté formel est crucial. En revanche, la composante d'attachement émotionnel, la philia dont parlait Aristote, est estompée : on peut inclure quelqu'un dans notre liste d'amis sans pour autant l'aimer. Finalement, la question de l'authenticité de ces liaisons numériques est peu pertinente. Entre amitié « de la vie de tous les jours » et amitié « sur les médias sociaux », il y a moins une opposition qu'une adaptation. Le Web social promet de satisfaire une aspiration primordiale à l'amitié, sans pour autant enfermer les individus dans des relations figées. D'autres critiques parlent des liaisons numériques comme de « liens faibles ». Quelle est votre analyse des « liens faibles » ?En sociologie, on appelle « liens faibles » les relations moins fréquentes, moins intenses, et donc moins ressenties, avec des individus qui se situent à la périphérie de nos cercles de connaissances. Au contraire, les membres de notre famille, les collègues, les partenaires rentrent habituellement dans la catégorie des liens forts. De manière spontanée, nous pensons souvent que la vie en ligne n'est qu'un cirque de liens faibles mais c'est une contrevérité : notre sociabilité numérique est un mélange de ces deux types de lien. Les liens forts sont encore très présents, surtout sur certaines plates-formes sociales. Pensez aux millions d'utilisateurs de Skype qui s'en servent pour parler avec leurs parents, avec leur conjoint. A ceux-ci s'ajoutent les liens faibles, tels les « amis d'amis » croisés en commentant la même page, en partageant le même lien. Certains se demandent si cela ne risque pas de fragiliser notre tissu social…Dans les années 1970, le sociologue américain Mark Granovetter avait expliqué que les liens faibles étaient essentiels pour introduire de la variété informationnelle dans nos vies. Tout particulièrement dans certaines situations de transition existentielle : les connaissances éloignées maximisent les chances de recevoir de l'information non redondante et d'élargir l'éventail de nos connaissances. Les proches, eux, nous ressemblent et ont souvent accès aux mêmes informations que nous. Ils ne nous permettent donc pas d'évoluer.
Dernière édition par Admin le 18.07.14 12:07, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Facebook... 18.02.14 18:35 | |
| Il y en a marre d'une certaine forme de dictature informatique.Je ne dois pas préciser afin de ne pas faire de pub,mais sur certains hébergeurs ils sont complètement givrés... ... ... |
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| Sujet: Re: Facebook... 25.02.14 17:29 | |
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Dernière édition par Admin le 25.02.14 17:39, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Facebook... 25.02.14 17:37 | |
| Quelle débilité absurde,ce genre de truc ! Et dire que c'est une des "drogues" de beaucoup de gens ... Lamentable ! quelle tristesse ... |
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| Sujet: Re: Facebook... 25.02.14 17:43 | |
| c'est bon,le lien ne fonctionne plus sur le mot "inscription" ! Franchement,je ne comprends pas pourquoi et comment çà peut plaire |
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| Sujet: Re: Facebook... 25.02.14 17:51 | |
| Et il n'y a pas que cet endroit sur internet ( je ne peux pas parler d'un autre espace virtuel,je ne dois pas le nommer )
Certains goûts des internautes me dépassent complètement ! |
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| Sujet: Re: Facebook... 25.02.14 17:57 | |
| Bref, c'est comme les pigeons ... Quand j'ai des allergies ...il vaut mieux s'éloigner de moi ! |
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| Sujet: Re: Facebook... 20.03.14 17:00 | |
| Fuyez vos amis grâce à Cloak
par Guillaume Perissat, le 20 mars 2014 16:05
Si « l’enfer, c’est les autres », alors Cloak promet le paradis. Cette application géolocalise vos contacts et vous avertit lorsqu’ils se trouvent à proximité. Pratique pour voyager incognito.
Smartphones, Foursquare, Facebook… Nombreux sont les outils capables de géolocaliser un utilisateur. Les informations obtenues sont ensuite partagées avec ses contacts via les réseaux sociaux. L’objectif est d’être connecté avec tous, partout… Mais certains rejettent cette hyperconnexion.
Heureusement pour eux, certaines applications permettent de rester un anonyme dans la foule. C’est le cas de Cloak. Ce service présente l’originalité d’utiliser ces mêmes données géographiques afin d’éviter de croiser dans la rue un contact indésirable ou un ami trop collant.
Géolocaliser pour mieux fuir
Le compte Cloak, lorsqu’il est associé à d’autres sites (Foursquare et Instagram pour le moment) proposant des solutions de géolocalisation, analyse les informations diffusées par les contacts de l’utilisateur. Certains d’entre eux, signalés par l’usager, feront l’objet d’une notification dès lors qu’ils entrent dans une zone définie. Un bon moyen d’éviter les rencontres fâcheuses. Le mauvais côté de l’application est qu’elle fonctionne également en sens inverse. Un utilisateur pourra l’utiliser pour connaître la position géographique d’un de ses contacts et ainsi aller à sa rencontre. Par chance, Cloak n’est pas assez précis pour permettre une détection au mètre près. Laissant à la victime assez de temps pour fuir l’intrus…
Pour l’heure, Cloak n’est compatible que sur iOS 7. Les développeurs ont déclaré vouloir ajouter très prochainement des « sources » supplémentaires ainsi que de nouvelles fonctionnalités afin de prendre en compte les personnes non-inscrites sur Foursquare ou Instagram et d’obtenir des données géographiques plus précises.
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| Sujet: Re: Facebook... 18.07.14 12:09 | |
| Facebook : après « J’aime », le bouton « J’achète » arrive sur le réseau social par Guillaume Perissat, le 18 juillet 2014 11:42 Le réseau social teste actuellement un bouton permettant d’acheter des produits directement sur des publicités d’annonceurs. Ce système vise à faire venir de nouveaux annonceurs en leur faisant miroiter un taux de conversion accru et à inciter les utilisateurs à payer plus souvent, notamment dans les applications tierces…Un nouveau bouton fait son apparition sur Facebook. Il n’est pas question ici de la dimension sociale : il ne s’agit pas « d’aimer » mais d’acheter. Le bouton « Buy » est en cours de test aux Etats-Unis, en partenariat avec des petites et moyennes entreprises. Concrètement, un onglet cliquable « Buy » est intégré à certaines publicités, permettant à l’utilisateur d’acheter le produit mentionné dans l’annonce « d’un simple clic ». Cette nouvelle fonctionnalité s’inscrit dans la continuité de la stratégie de Facebook à l’égard des annonceurs. Il s’agit toujours d’optimiser la monétisation des contenus, mais Facebook semble résolu à passer désormais à la vitesse supérieure. Le réseau social ne redirige plus ses utilisateurs vers les sites des annonceurs, où ils achèteront le produit ou le service qui les intéressent. Il permet l’achat directement depuis son interface. Objectif de cette manœuvre : améliorer le taux de conversion en simplifiant les actes d’achats, sans avoir à quitter Facebook. Sécurité et facilité d’achat Evidemment, le consommateur est réticent à l’idée d’achats directement sur les réseaux sociaux, à moins que lui soient données certaines garanties en terme de sécurité et de confidentialité. « Nous avons construit cette fonction avec les questions de vie privée à l'esprit, et nous avons pris des mesures pour aider à faire du paiement une expérience sûre et sécurisée », annoncent les responsables de Facebook for business dans le communiqué. « Aucun donnée bancaire transmise à Facebook pour une transaction ne sera partagée avec d'autres annonceurs ». Autre argument concernant la sécurité, « les gens peuvent choisir si oui ou non ils souhaitent enregistrer leurs informations de paiement pour de futurs achats ». Car Facebook donnera, dans ce même souhait de simplification des échanges, la possibilité, comme Amazon, de ne plus avoir à remplir un long formulaire pour valider un achat. Cela pourrait avoir surtout pour effet de faire tomber certaines barrières à l’achat, notamment dans le cadre des social games (jeux proposés directement sur le réseau social). La stratégie de Facebook pourrait se révéler extrêmement efficace : inciter les annonceurs à afficher leur publicité sur le réseau social. Dans un premier temps, il s’agit de proposer aux utilisateurs des solutions de paiement simples et sécurisés, de sorte à améliorer le taux de conversion et de gonfler les ventes réalisées par les annonceurs sur le réseau social. Précision : les transactions effectuées via le bouton Buy ne se verront pas ponctionner par une commission. Mais, dans un second temps, cette situation pourrait changer une fois le système solidement établi. |
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| Sujet: Re: Facebook... 04.08.14 12:02 | |
| Vie privée : un étudiant autrichien lance une action collective mondiale contre Facebook
Publiée par Audrey Oeillet le Lundi 4 Août 2014
Max Schrems, un étudiant en droit autrichien, vient de lancer une action collective de grande ampleur à l'encontre de Facebook. Il invite tous les utilisateurs du réseau social qui se sentent lésés par les pratiques de la plateforme à le rejoindre pour une action en justice à l'échelle mondiale.
Logo Facebook La croisade de Max Schrems contre Facebook continue : près de trois ans après avoir lancé l'initiative Europe vs Facebook, cet étudiant autrichien, qui a très tôt mis le doigt sur le stockage des données personnelles sur les serveurs du réseau social, a déjà déposé plus d'une vingtaine de plaintes à son nom contre l'entreprise américaine. Il vient de passer à la vitesse supérieure, en organisant une action collective à l'échelle mondiale.
Max Schrems a déposé une requête devant le tribunal de commerce de Vienne. La loi autrichienne permet à un groupe de plaignants de transférer à une seule personne, ici Max Schrems, ses demandes d'indemnisation. Sur son site, l'Autrichien de 26 ans explique qu'il compte réclamer 500 euros de dommages et intérêts pour chaque utilisateur de Facebook qui prendra part à cette class action. « Facebook a une longue liste de violations. Pour ce procès, nous avons choisi celles de bases, ou évidentes par rapport à la loi : la politique de confidentialité, la participation au programme PRISM, le Graph Search, les applications Facebook, le suivi sur d'autres pages Web (notamment via le bouton J'aime), les systèmes Big Data qui espionnent les utilisateurs ou encore le non-respect des demandes d'accès » explique Schrems.
L'initiative a le potentiel pour attirer un maximum de plaignants. Il est en effet possible d'y prendre part en 5 minutes, en remplissant un formulaire disponible en une multiplicité de langues, pour toucher un maximum des 1,30 milliard d'utilisateurs de Facebook. Quelques informations sont requises, et il faut donner une copie d'une pièce d'identité pour valider la demande. Pour les plaignants, l'action ne coûte rien : un organisme de financement allemand prendra en charge tous les frais en cas de défaite, mais gardera 20% des gains en cas de victoire. Il n'y a donc aucun risque à participer à cette action collective, qui recueille près de 40 000 plaignants à l'heure où ces lignes sont écrites. |
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| Sujet: Re: Facebook... 15.09.14 15:14 | |
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L'AFFAIRE MAX SCHREMS
Tout commence en juillet 2011 lorsqu'un étudiant autrichien, Max Schrems, décide de se procurer l'ensemble de ses données personnelles que Facebook dispose à son sujet en appliquant la directive 95/46/CE relative à la protection et la libre circulation des données personnelles. L'étudiant reçoit un CD-Rom contenant plus de 1222 pages et constate que le réseau social a soigneusement archivé toutes les informations concernant ses activités Facebook depuis son inscription, ainsi que toutes celles supprimées depuis des années : anciens pseudonymes, messages privés, demandes d'amis refusées ou enlevées. L'affaire Max Schrems a permis de mettre en exergue nombre d'anomalies concernant Facebook : la conservation des données supprimées par l'internaute, la divulgation des données personnelles par le biais des profils « amis », les « paramètres par défaut » qui permettent la visibilité des informations personnelles sans restriction de la part de l'internaute ou encore la reconnaissance faciale et les « tags » sur les photos.
FACEBOOK, DONNEES PERSONNELLES, ARCHIVAGE
Ci-dessous, l'étudiant, sur la base du CD reçu a fait quelques découvertes surprenantes concernant les données personnelles des internautes stockées par le serveur Facebook :
Facebook emmagasine les données, sans jamais n'en effacer aucune. Le bouton « Supprimer » n'a qu'une fonction cosmétique : il permet de masquer les informations aux yeux de l'internaute, mais elles restent gravées sur les serveurs de Facebook.
- Messages. Les messages, y compris ceux du chat, restent enregistrés par Facebook, même si l'utilisateur les a effacés. Cela signifie qu'aucune communication "directe" qui s'est tenue sur Facebook ne peut être effacée. Idem pour les statuts, les pokes et les tags de photos : ils sont indélébiles sur les serveurs.
- Reconnaissance faciale. Même si l'internaute retire le « tag » pour ne pas être associé à l'image, celui-ci devient simplement invisible sur le site. Facebook garde la trace du lien entre la personne et la photographie.
- Traçage des internautes. Facebook possède une liste complète des ordinateurs qu'une personne a utilisé pour aller sur le réseau, et une liste de toutes les personnes ayant utilisé un même ordinateur pour aller sur Facebook. Ainsi, Facebook sait qui fréquente qui, au travail ou à domicile, y compris parmi les personnes n'étant pas « amies » sur le réseau social.
- « Checkins ». Facebook liste toutes les connections d'un internaute à Facebook depuis son inscription. Chaque checkin est associé à un numéro unique, une date, une heure, une longitude et une latitude.
- Synchronisation. Facebook recueille des données personnelles d'autres utilisateurs via la synchronisation avec un smartphone ou la fonctionnalité de recherche d'amis à partir des contacts d'une boite mail. Même les non -adhérents au réseau sont concernés : barre de recherche, synchronisation du mobile ou du carnet d'adresses... tout cela permet à Facebook de conserver ces informations et envoyer, par la suite, des e-mails personnalisés aux internautes non-inscrits.
EST-CE LEGAL ?
Là est le débat .
En ce qui concerne cette problématique de l'archivage, Facebook se défend derrière la législation américaine qui autorise de telles pratiques. Or, pour des raisons sans doute financières, Facebook a installé son siège en Ireland. Légalement, tous les utilisateurs de Facebook vivant en dehors des États-Unis et du Canada sont donc liés par contrat à Facebook Irlande ». Hors Amérique du Nord, Facebook dépend-il donc des lois européennes sur la vie privée ?
Affaire à suivre.
Modifié le 11/08/2014
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| Sujet: Re: Facebook... 16.10.14 18:52 | |
| 10 raisons de laisser tomber Facebook Alexandre Carlier |Date19 février 2014 Quand j'ai ouvert mon compte Facebook il y a de cela 4 ans, je ne pensais pas que le site allait prendre ces proportions-là, ni même devenir aussi incontournable sur le Web. S'il m'a offert de nombreuses heures de joie et de rigolade, il ne me comble plus autant qu'avant. Il y a comme un goût d'amertume quand je consulte mon mur Facebook. Quitter Facebook aujourd'hui, c'est bouleverser ses habitudes de surf. Pourtant, j'ai décidé de franchir le pas. Voici mes 10 raisons pour quitter Facebook. 1. J'ai déjà une boîte emailCombien de fois suis-je intervenu au beau milieu d'une conversation entre amis sans comprendre le sujet évoqué. La réponse que l'on m'a apporté est souvent la même: " T'as pas vu ce que j'ai posté sur Facebook?" Ah non, désolé, il m'arrive de manquer des publications (surtout que l'ordre desdites publications est un peu anarchique parfois). Idem pour les messages privés. Il en va de même pour les messages privés sur Facebook. C'est bien gentil tout ça, mais perso, j'ai déjà une boîte email, je n'ai pas besoin d'en consulter une autre tous les jours. Pour le suivi des conversations, ce n'est pas très pratique d'ailleurs de commencer sur un support et de poursuivre sur un autre avant de revenir (on ne sait pourquoi) sur le premier. J'ai suffisamment à faire avec une boîte, je n'en veux pas d'autre. 2. Mes amis m'énerventJ'ai choisi mes amis car ils me correspondent et parce que nous partageons des valeurs communes. Seulement, sur Facebook, j'ai l'impression d'avoir affaire à des gens complètement différents. Les liens qu'ils partagent ne m'intéressent pas, leurs statuts sont bourrés de fautes d'orthographe, sans compter les innombrables publications concernant les jeux auxquels ils participent et qui spamment littéralement mon mur! Il s'agit là de mes vrais amis, mais il en va de même avec mes contacts ou les amis de mon passé, retrouvés grâce à Facebook. Est-on vraiment si différents? Faut-il vraiment que je m'inflige cela? En plus, personne n'aime ou ne commente ce que je poste... 3. Je donne l'exemple à mes enfantsLes parents consciencieux en conviennent: il faut toujours avoir un oeil sur ses enfants lorsqu'ils sont sur Internet. On ne sait jamais sur quoi ils vont tomber, comme dirait Forrest Gump. Sur Facebook, c'est la même chose, voire pire comme nous l'avons déjà évoqué dans un précédent billet de blog. Je n'ai pas envie de rentrer dans la catégorie des " Faites ce que je dis, pas ce que je fais", donc je donne l'exemple à mes enfants et je ne me connecte plus sur Facebook pour ne pas attiser leur curiosité. 4. Je perds trop de tempsQuels sont les premiers sites consultés le matin, quand on lance son navigateur? Je vous le donne en mille, sa boîte email, les news et surtout Facebook pour voir les nouveautés de la vie des gens, constater s'ils ont répondu ou non à des messages ou des publications. Et cette étape, nous sommes des millions à l'effectuer plusieurs fois par jour pour être sûr de ne rien rater, à la maison ou au boulot. J'estime pouvoir investir ce temps dans des projets plus intéressants ou plus constructifs, sur internet ou dans la vraie vie. 5. Je préfère me concentrer sur TwitterTwitter semble être un réseau social en pleine expansion, propre sous tous rapports, et surtout le plus à même de répondre à mes attentes. Sans trop en confier sur ma vie privée, je peux apprendre, partager, m'amuser ou m'attrister de ce qui se passe dans le monde. Et cela prend énormément de temps de tout suivre, surtout quand on devient populaire. Finalement, ne serait-ce pas plus intéressant pour moi d' inciter mes véritables amis à migrer sur Twitter où nous nous retrouverions tous? L'un de nos précédents billets de blog peut sans doute les convaincre à ouvrir un compte. En tout cas, je ne peux pas suivre les deux flux. 6. Trop de publications professionnellesFacebook est devenu une fantastique vitrine pour les entreprises du monde entier qui ouvrent toutes une page officielle sur le plus grand réseau social du monde. En recherchant de la visibilité auprès des fans qui suivent la marque, cette dernière s’immisce doucement dans la vie de tous les jours, en publiant des news, des informations ou des concours quotidiennement sur le mur des gens qui aiment sa page. Problème pour l'utilisateur que je suis: j'aime beaucoup de marques ou de site internet, et mon mur devient un véritable écran de publicité qui met en avant, certes des infos reliées à mes intérêts, mais beaucoup trop! On peut le dire: je suis spammé sur Facebook et parfois, je ne vois même plus mes amis. 7. Rechercher une publication passée: mission impossibleJe suis inscrit sur Facebook depuis 2007 et rechercher un statut, un lien vers un article de presse ou une discussion globales dans mon passé de Facebook se révèle un sérieux casse-tête. Le moteur de recherche interne au réseau social permet simplement de retrouver personnes, groupes ou jeux. Pour ce qui est de mon historique, je vais devoir attendre une prochaine mise à jour ou faire preuve d'une patience extrême pour trouver ce que je veux sur ma Timeline. Solution possible: Effectuer une copie de sauvegarde de Facebook et fouiller dedans avec le Bloc-notes. Bon courage. 8. Ma vie privée est en dangerBien entendu, l'objectif de Facebook n'est pas de conserver un jardin secret pour chacun de ses utilisateurs, mais plutôt le contraire: l' inciter à partager le plus possible des éléments de sa vie personnelle, pour en informer ses contacts ou, plus vicieusement, les marques à l'affût de la moindre analyse de comportement. Les pubs dans la colonne de droite sur Facebook ne sont pas là par hasard... On peut régler bien des paramètres pour garder un minimum d'intimité sur Facebook, mais ces derniers sont en constante évolution. Pas toujours facile de remettre la main dessus. Sans compter sur les nouveaux services que proposent Facebook offrent à chaque fois une nouvelle occasion de paramétrer de nouveaux critères. C'est un puits sans fond. 9. Trop d'applications inutiles, trop de faux profilsLe temps a fait son office et de nombreuses applications ou pages de fans qui ont été créées il y a plusieurs années ne sont plus actualisées aujourd’hui. Obsolètes, voire complètement has-been, un certain ménage mériterait d'être fait. Idem parmi les profils. Passons sur le fait que de nombreuses personnes s'inventent une vie avec un faux profil pour espionner certains contacts en particulier (généralement, des filles qu'ils n'osent pas recontacter). Parlons plutôt de tout ceux qui se créent des profils spécialement pour jouer et qui finalement redemandent les mêmes contacts en amis, ceux qui ont un compte perso et un compte pro ou encore ceux qui décident simplement de recommencer à zéro en oubliant d'effacer leur ancien profil. Trop de contacts tue le contact. 10. Facebook ne me rend pas heureuxFacebook crée du stress, c'est évident. Combien de fois avons-nous été déçu de voir que seulement une personne avait "liké" notre lien posté la veille? Pourtant il était incroyable ce lien, bande d'ingrats! Ne vous est-il jamais arrivé de compter fiévreusement et une par une les réponses à l'invitation pour votre fête d'anniversaire? Pire encore: je repense à cet ami d'enfance que j'avais retrouvé l'année dernière sur Facebook, et à qui je n'ai pas parlé depuis ce jour de retrouvailles d'ailleurs. Cela fait bien longtemps que je n'ai plus de nouvelles de lui. Malheur: il m'a retiré de sa liste d'amis, je ne peux plus voir ce qu'il fait, ni ce qu'il dit. Entre tristesse et colère, vous oubliez complètement que seule la curiosité vous guide dans cette histoire. Et si nous vivions plus simplement? - Citation :
- Et vous, envisagez-vous de quitter Facebook? Avez-vous une autre raison de quitter le réseau social? Ou au contraire, vous n'envisagez pas votre vie sans "FB"? Votre avis nous intéresse dans les commentaires de ce billet.
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| Sujet: Re: Facebook... 14.11.14 19:31 | |
| Attention la désactivation d'un compte Facebook n'est pas la suppression du compte Facebook ils disent que c'est supprimé au bout d'un certain temps si on n'y va plus, mais c'est faux. Informatiquement de toute façon,les traces seraient " éternelles " ? ( BERCK ! ) Pas trop calée en la matière, j'ai toutefois ma petite expérience On a la vague impression qu'ils suppriment ce qu'ils veulent supprimer... si on désactive son compte. Mon conseil ? dans le journal, dans l'accueil, dans le profil, aller dans chaque case pour vérifier si en haut à droite il y a un petit x, faire un clic dessus pour supprimer soi-même le contenu de la rubrique.Il y a une fenêtre qui apparaît, on vous demande si vous voulez supprimer ou annuler la suppression. Ne plus avoir d'amis,ni d'abonnement,refuser d'être suivi.Retirer soi-même tous les boutons "j'aime" et toutes les adhésions aux groupes.C'est très long à faire, mais il faut le faire si on veut vraiment partir de ce réseau social.Il y a des cases où l'icône x "supprimer" n'existe pas.Dans ce cas,faire un clic sur le bouton "personnaliser" puis sur "uniquement moi-même". Dans les Paramètres,tout restreindre à "uniquement moi-même" Une astuce : vous pouvez poster un seul post (si vous voulez ) en mode public (désactiver les commentaires) pour expliquer pourquoi vous partez de Facebook.Ce post sera lu par tout le monde... |
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| Sujet: Re: Facebook... 14.11.14 19:46 | |
| Faîtes très attention à Facebook.J'avais "chatté" avec quelqu'un.Conversation agréable.Mais depuis çà, on ne se parle plus ...( je pense que la personne a voulu simplement vérifier le rythme de ma frappe, j'étais un objet de curiosité pour elle ).Il faut veiller à mettre le chat en off sur Facebook. |
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| Sujet: Re: Facebook... 01.04.15 15:25 | |
| Facebook accusé de suivre les internautes qui ne sont pas inscrits chez lui Rédigé le Mercredi 1 Avril 2015 à 13:20 Que Facebook traque les habitudes de navigation de ses utilisateurs, notamment pour vendre de la publicité ciblée, n'est pas nouveau. En revanche, un rapport publié mardi 31 mars assure que le site piste aussi les internautes déconnectés du réseau social... et même ceux qui n'y ont jamais été inscrits. Commandé par la Commission de la protection de la vie privée de Belgique et réalisé par des chercheurs de l'université de Leuven et de la Vrije Universiteit Brussel, ce document, dont une première version avait été dévoilée en février, affirme que Facebook viole ainsi la législation européenne. Les chercheurs montrent comment les « plug-in sociaux », comme les boutons « like », présents sur des millions de sites à travers le monde, sont utilisés pour traquer les internautes. « Quand un utilisateur logué sur Facebook visite un site contenant des plug-in sociaux, Facebook reçoit l'identifiant Facebook de l'utilisateur, l'identifiant de son navigateur et l'URL de la page visitée », précise le rapport. Même si l'utilisateur n'interagit pas avec ces plug-in, ceux-ci transmettent des informations à Facebook. « Quand un utilisateur de Facebook se déconnecte, Facebook continue de le tracer avec des cookies », souligne aussi le rapport. Un cookie est un petit fichier placé par un site Internet sur l'ordinateur d'un utilisateur pour collecter des données de navigation. Même si l'utilisateur se déconnecte de son compte ou le désactive, ces cookies continuent de le pister. Difficile de s'en débarrasserPlus grave : même les personnes qui ne disposent pas de compte Facebook sont concernées. Il suffit de consulter une page du réseau social, accessible sans inscription, pour que des cookies soient installés. Qui plus est, des sites utilisant des plug-in sociaux comme OKCupid, MTV ou MySpace ont, selon les chercheurs, placé des cookies Facebook sur les ordinateurs de leurs utilisateurs. |
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| Sujet: Re: Facebook... 01.04.15 15:38 | |
| Le mieux, c'est de ne jamais cliquer sur ce site ou alors faire sans cesse des clics sur des pages et des profils totalement opposé ( dans FB ) Faire une recherche pour soi-même, puis élargir au maximum sa recherche exprès en tapant tout et n'importe quoi afin d'éviter d'être suivi ? Fuir le suivi et les abonnements, essayer de se libérer informatiquement |
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| Sujet: Re: Facebook... 15.05.15 17:44 | |
| Publié par Guillaume Champeau, le Vendredi 15 Mai 2015 Facebook suit tous les internautes à la trace ; la CNIL belge s'énerve La CNIL belge a publié mercredi une longue et très critique recommandation à Facebook suite à l'examen du fonctionnement des plug-ins "j'aime" ou "partager", qui permettent au réseau social de suivre à la trace et analyser les activités des internautes sur une part importante des sites Web qu'ils visitent. Y compris lorsqu'ils ne sont pas inscrits ou loggés sur Facebook. La Commission belge de la protection de la vie privée a adopté mercredi une recommandation de 30 pages (.pdf) au vitriol à l'encontre de Facebook, qui avait choisi de passer en force pour imposer en début d'année de nouvelles conditions contractuelles à tous les utilisateurs, notamment pour s'autoriser de suivre à la trace quiconque utiliserait directement ou indirectement les services du réseau social. " Une des grandes inquiétudes tant au sein du public, que des médias ou des responsables politiques à l'occasion de l'introduction des conditions d'utilisation modifiées de Facebook est que Facebook suivrait les habitudes de navigation aussi bien des utilisateurs que des non-utilisateurs de Facebook sur des sites Internet externes, donc en dehors du domaine du site du réseau social", rappelle la CNIL belge. Après avoir commandé un rapport technique (.pdf) sur le fonctionnement des modules sociaux de Facebook (comme les boutons "j'aime" ou "partager"), elle confirme que " cette utilisation des modules sociaux permet à Facebook de suivre les habitudes de navigation de ses utilisateurs sur un grand nombre de sites Internet". Il suffit en effet qu'un bouton "j'aime" soit sur une page Web pour que Facebook sache immédiatement que l'internaute a visité la page en question. S'il n'est pas loggé sur son compte Facebook, l'information est enregistrée dans un cookie avec un numéro d'identifiant unique à chaque navigateur, qui permet d'établir un profil pour livrer des publicités ciblées. MODIFIER LES PLUG-INS SOCIAUX Or, " Facebook se trouve ainsi dans une position unique, étant donné qu'elle peut facilement relier les habitudes de navigation de ses utilisateurs à leur identité réelle, à leurs interactions sur les réseaux sociaux et à des données sensibles telles que des informations médicales, des préférences religieuses, sexuelles et politiques. Cela implique que le traçage par Facebook est plus invasif que la plupart des autres cas de ce qu'on appelle le "third-party tracking"", constate la Commission belge. Alors que " Facebook reconnaît exclusivement la compétence de la commission vie privée irlandaise et conteste dès lors la compétence des autorités de protection des données des autres États membres", la Commission prend le temps d'une longue explication juridique pour affirmer qu'elle a bien compétence pour imposer ses vues à Facebook, au moins en vertu de la protection de la vie privée des internautes belges. Elle demande donc à Facebook de prendre un certain nombre de dispositions, dont le fait de recueillir un véritable consentement explicite de l'utilisateur à voir une grande partie ses activités en ligne tracées par le réseau social, ou de " limiter son offre de possibilités d'intégration de modules sociaux à des variantes respectueuses de la vie privée". Ainsi, " la simple présence d'un module social sur un site Internet externe ne [doit pas donner] lieu au transfert de données vers Facebook", demande l'autorité administrative. L'homologue de la CNIL constate qu'actuellement il est difficile de parler de "consentement libre" puisque d'une part," une des principales raisons de s'inscrire sur Facebook est précisément que "tout le monde s'y trouve déjà"", et qu'ensuite il n'est " pas possible de ne donner son consentement que pour les fonctions de base de Facebook (par exemple le partage d'informations avec ses amis), sans donner simultanément son consentement pour le traitement de ses données à des fins de profilage commercial". |
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| Sujet: Re: Facebook... 27.05.15 9:45 | |
| image à copier-coller pour ceux et celles qui ont un site et qui veulent faire de la pub anti-facebook |
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| Sujet: Re: Facebook... 27.05.15 9:45 | |
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| Sujet: Re: Facebook... 16.11.15 10:23 | |
| Arrêtez de polluer les pages web, restez chez vous, nom de Dieu !
L'actualité est faite pour être partagée
Connectez-vous avec Facebook Donnez votre opinion sur l'actualité et découvrez comment vos amis ont réagi
je proteste car ce genre de fenêtre est difficile à supprimer ( fenêtre sans l'icône x )
Mes réglages élémentaires ont été faits ici ou là ...
AI-JE LE DROIT DE ne pas aimer FACEBOOK qui s'octroie tous les droits ? |
| | | Admin
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| Sujet: Re: Facebook... 16.11.15 10:35 | |
| JE SUIS LIBRE
DE NE PAS AIMER
FACEBOOK[/center]
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| Sujet: Re: Facebook... 16.11.15 10:49 | |
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