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 Agonie barbare

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MessageSujet: Agonie barbare   Agonie barbare Icon_minitime17.01.14 12:09

Vingt-quatre minutes d'agonie pour un condamné à mort en Ohio

Clémence LESACQ 17 janvier 2014 à 10:41

Libération Monde

La salle d'exécution de la prison de Lucasville, dans l'Ohio, en 2009. La salle d'exécution de la prison de Lucasville, dans l'Ohio, en 2009. (Photo Lucile Malandain. AFP)

Dennis McGuire a été exécuté jeudi avec un cocktail médicamenteux jamais testé auparavant, qui pourrait lui avoir fait subir des souffrances intolérables.


Le condamné à mort Dennis McGuire a-t-il été exécuté dans une souffrance intolérable ? Hier à Lucasville, l’homme pourrait avoir fait les douloureux frais du test d’un nouveau cocktail létal jusqu’ici jamais utilisé aux Etats-Unis et qui, avant même son utilisation, faisait déjà débat.

Selon le récit qui en est fait par le journaliste du quotidien local Colombus Dispatch, il aura fallu vingt-quatre minutes pour que le nouveau produit mortel, injecté par intraveineuse à 10h29 (heure locale), ne fasse son effet, contre cinq minutes prévues initialement. Selon les témoins, il aurait montré des signes d’immenses douleurs pendant une dizaine de minutes malgré son endormissement.

«Suffocation» et «râle profond»

Dennis McGuire, condamné à la peine capitale pour avoir violé et tué une jeune femme enceinte en 1989, a été exécuté par l’injection du sédatif midazolam et de l’antalgique hydromorphone, dont le mélange n’avait jamais été utilisé aux Etats-Unis. Comme d’autres Etats américains, l’Ohio a changé de procédure pour les exécutions après le refus des fabricants européens de fournir, pour le châtiment suprême, l’anesthésiant employé jusqu’ici.

«A 10h33, McGuire a commencé à se débattre et à haleter fortement, en produisant des sons d’éternuement et de suffocation qui ont duré au moins dix minutes, le poing serré et la poitrine soulevée. Un râle long et profond sortait de sa bouche», raconte le journaliste. Dennis McGuire a été déclaré mort à 10h53 (16h53 à Paris).

Ses avocats avaient affirmé que McGuire allait mourir d’asphyxie par un phénomène de «manque d’air» et endurerait «une peine cruelle et inhabituelle» prohibée par la Constitution. Mais tous les appels du condamné, jusque devant la Cour suprême des Etats-Unis, avaient été rejetés.S’il est prouvé que l’homme, a vraiment été exécuté dans la souffrance, ce serait un nouveau scandale pour la justice américaine. En novembre 2012, une officine du Massachusetts qui fournissait des produits pharmaceutiques pour les exécutions avait été jugée responsable d’une épidémie mortelle de méningite par manque d’hygiène.

L'ancien cocktail déjà mis en cause

Déjà, en 2007, une  étude scientifique réalisée sous la direction d’un chirurgien de l’université de Miami, Leonidas Koniaris, prouvait que dans certains cas, le cocktail de poisons employé depuis 1977 pouvait, constituer une torture. Les Etats qui pratiquaient la peine de mort utilisaient alors les trois mêmes poisons : un sédatif censé rendre inconscient, un paralysant, le bromure de pancuronium, et le chlorure de potassium, qui provoque un arrêt du cœur. Selon Koniaris, le produit paralysant «éveille toutes les fibres douloureuses, comme si tout le corps était en feu», et est interdit sur les animaux. «Dans certains cas», dit cette étude, le supplicié se voit injecter une dose de sédatif insuffisante et ressent une extrême douleur, sans être capable de l’exprimer car le paralysant l’en empêche.
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MessageSujet: Re: Agonie barbare   Agonie barbare Icon_minitime30.04.14 18:13

En Oklahoma, un Américain condamné à souffrir avant de mourir
Virginie BALLET 30 avril 2014 à 17:15


Agonie barbare 641002-handout-of-revamped-lethal-injection-room-at-san-quentin-state-prisonUne salle où ont lieu les injections létales, en Californie, le 25 octobre 2012. (Photo Reuters)
DÉCRYPTAGE
L'agonie de 43 minutes de Clayton Lockett, exécuté mardi, ravive les critiques sur l'expérimentation de nouveaux produits par les autorités pénitentiaires.

Quarante-trois minutes. C’est le temps qu’aura passé Clayton Lockett à agoniser, mardi soir dans l’Oklahoma (Etats-Unis). Cet Américain de 38 ans a été condamné à mort en 2000 pour le viol et le meurtre d’une jeune femme, qu’il avait enlevée, frappée et enterrée vivante. L’issue dramatique de l’exécution de sa peine vient non seulement conclure plusieurs mois d’imbroglio juridique, mais aussi relancer la polémique sur la peine capitale par injection létale. Le Quai d’Orsay a notamment condamné cette exécution (la 193e dans l’Etat depuis 1915).
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Nombre de journaux américains relatent par le menu le déroulé de la dernière soirée de Clayton Lockett, du dernier repas qu’il n’a pas pris au processus de mise à mort proprement dit. Les termes «torture», «agonie» et «souffrance» y sont omniprésents. L’un des avocats du condamné, David Autry, décrit même au New York Times une scène «difficile à regarder».
Que s’est-il passé ?
Deux exécutions étaient prévues mardi soir. Celle de Clayton Lockett, programmée en premier, débute à 18 h 23. Le protocole prévoit l’injection d’un nouveau cocktail létal. D’abord un sédatif, puis un anesthésiant et enfin du chlorure de potassium à haute dose. Sept minutes après avoir injecté le sédatif, Lockett est déclaré inconscient. Viennent alors les deux injections suivantes. Mais c’est à cet instant que le directeur des prisons, Robert Patton doit stopper le processus. Le détenu manifeste en effet des signes inquiétants, décrits précisément par Max Resnik, journaliste de la chaîne d’information locale 2Worksforyou ayant été tiré au sort pour assister à l’exécution.

Citation :
pic.twitter.com/KGUFuBGuD2



Il fait notamment mention de mouvements de bouche de Lockett et de convulsions. Le New York Times explique pour sa part que Lockett a tenté de se relever, et qu’il respirait très bruyamment. La plus grande confusion règne alors sur son état. Les rideaux qui séparent le public de la salle d’exécution sont alors fermés.

 
«Suffocation et douleur intolérables»
L’une des veines de Lockett ayant rompu, les produits injectés ne pouvaient se propager comme prévu, explique après coup sur Twitter la journaliste de l’agence Associated Press. Par conséquent, Lockett n’était pas sédaté lorsque lui ont été administrés l’anesthésiant et le chlorure de potassium, qui provoque l’arrêt du cœur. Or, sans sédation, ce cocktail entraîne «une suffocation et une douleur intolérables», selon le New York Times.

Le prisonnier a fini par succomber à une crise cardiaque foudroyante, à 19h06. Par conséquent, la seconde exécution prévue ce soir-là a été reportée à dans deux semaines.
L’injection létale en question
«Le monde entier avait les yeux rivés sur cette exécution», remarque dans les colonnes du Los Angeles Times Deborah W. Denno, professeure de droit à l’université de Fordham (New York). Le cas de Clayton Lockett met en effet en lumière les failles du système de mise à mort américain. Jugées inconstitutionnelles par la justice fédérale depuis 1972, les exécutions par la chaise électrique ont désormais été remplacées par des injections dans les 32 Etats fédérés qui pratiquent la peine de mort.
Jusqu’en 2010, on injecte du thiopental. Mais cette année-là, le laboratoire Hospira, qui fabrique le barbiturique, annonce être en rupture de stock, avant de cesser sa production sur le sol américain quelques mois plus tard.
Les autorités pénitentiaires ont alors recours à un autre barbiturique : le pentobarbital. Mais confronté à une volée de critiques sur son utilisation, le laboratoire qui le commercialise, le Danois Lundbeck, cesse de le vendre aux institutions pénitentiaires américaines. S’ajoutent à cela des restrictions imposées par l’Union européenne depuis 2005 sur les produits qui pourraient servir aux exécutions. S’ensuit une pénurie de barbituriques sur le sol américain.
Pour y faire face, les Etats ayant déjà éclusé leurs réserves font appel à des sociétés de préparation en pharmacie, non homologuées au niveau fédéral, qui élaborent leurs propres cocktails létaux. Pour ce qui est de l’exécution de l’Oklahoma, la formule utilisée ne l’avait été qu’une fois auparavant, en Floride, en 2013, mais à des doses plus élevées, à en croire le site Mother Jones. Ces expérimentations suscitent l’inquiétude des opposants à la peine de mort, comme des avocats des condamnés, qui craignent que ceux-ci ne décèdent dans des souffrances humainement et légalement intolérables.
Cas controversés et batailles judiciaires
Leurs craintes ont été récemment nourries par plusieurs cas, dans divers Etats. Ainsi, en janvier dans l’Ohio, un cocktail létal inédit avait entraîné une agonie de 24 minutes pour le condamné à mort. Le même mois, en Oklahoma, un prisonnier s’était exclamé pendant son exécution : «Je sens mon corps tout entier brûler.»
Les opposants à la peine capitale militent pour que soient rendues publiques la composition et la provenance exacte des produits injectés aux condamnés. «L’information sur le produit anesthésiant est cruciale pour s’assurer de l’humanité de l’exécution», argumente ainsi Jennifer Moreno, avocate à l’université de Berkeley, spécialisée dans la défense des condamnés, dans le New York Times. La question a été portée en justice dans plusieurs Etats, notamment le Texas −celui qui exécute le plus−, ou la Georgie. Aucun des deux n’a accédé aux demandes d’informations, même si des recours ont été portés.
Lockett et Warner, les deux condamnés de l’Oklahoma, avaient eux aussi fait appel à la justice concernant leur demande d’information sur les produits utilisés, ce qui avait même conduit à un long ping-pong entre différentes juridictions (la cour suprême de l’Etat et la cour pénale s’étant ouvertement contredites sur ce cas).
Dans un rebondissement judiciaire, la cour suprême de l’Oklahoma, après avoir, le 21 avril, suspendu indéfiniment ces deux exécutions le temps de résoudre cette controverse, avait estimé deux jours plus tard que les deux hommes «n’avaient pas plus le droit aux informations qu’ils demandaient que s’ils étaient exécutés sur la chaise électrique».
Madeline Cohen, l’avocate de Charles Warner, condamné en 1997 pour le viol et le meurtre de la fille de sa compagne, réclame que soit menée une enquête indépendante sur ce qui a «mal tourné» dans l’exécution de mardi. Le Quai d’Orsay, lui, appelle à un moratoire sur la peine de mort, comme notamment en Caroline du Nord, en Californie et dans le Kentucky. Après avoir suspendu l’exécution de Warner, la gouverneure républicaine de l’Oklahoma, Mary Fallin, a pour sa part ordonné un examen des protocoles d’exécution par injection dans l’Etat.
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MessageSujet: Re: Agonie barbare   Agonie barbare Icon_minitime24.07.14 9:52

Peine de mort aux Etats-Unis: un condamné succombe après un long “calvaire”
AFP, 24/07 08:31                

Un condamné à mort a succombé au terme d’une agonie sans précédent, mercredi dans l’Arizona (sud-ouest), alors que grondait déjà une violente polémique aux Etats-Unis sur l’avenir de l’injection létale comme méthode d’exécution.
Joseph Wood, 55 ans, condamné pour le double meurtre de son ancienne petite amie et du père de celle-ci en 1989, a été déclaré mort près de deux heures après le début de l’injection, au lieu d’une dizaine de minutes habituellement.
L’injection avait commencé à 13H52 locales et le décès a été déclaré à 15H49 (22H49 GMT), a indiqué à l’AFP une porte-parole du procureur général de l’Arizona Tom Horne.
Il a “haleté”, “grogné”, “suffoqué et cherché sa respiration pendant environ une heure et quarante minutes”, a dénoncé son avocat Dale Baich, qui est même allé jusqu‘à déposer une motion en urgence devant la Cour suprême pour qu’elle arrête l’exécution, alors que le prisonnier était encore en vie plus d’une heure après l’injection.
“L’Arizona semble avoir rejoint plusieurs autres Etats irresponsables dans une horreur qui était absolument prévisible”, a fustigé Me Baich, rejoint immédiatement par un vacarme de dénonciations.
“Les Américains en ont marre de cette barbarie”, a tonné Diann Rust-Tierney, de la Coalition nationale pour abolir la peine de mort. “Nous sommes tout simplement incapables de mettre en oeuvre la peine capitale de manière humaine”, a-t-elle dit, en parlant du “calvaire” du condamné.
L’experte de la Fordham University Deborah Denno, spécialiste de l’injection létale, a parlé à l’AFP d’une exécution “inacceptable”, “choquante” car elle était “entièrement prévisible et évitable”.
La gouverneure de l’Arizona Jan Brewer a de son côté défendu la légalité de l’exécution tout en se déclarant inquiète de sa durée et a ordonné une enquête: “Une chose est certaine, le prisonnier Wood est mort de manière légale et n’a pas souffert selon des témoignages et des conclusions médicales”, a-t-elle dit.
Au cours des dernières 24 heures, M. Wood avait déposé plusieurs recours devant les tribunaux de l’Arizona et jusqu’au plus haut niveau de la justice américaine, pour contester le voile du secret qui entoure la procédure d’injection létale dans cet Etat, comme dans nombre d’autres pratiquant la peine capitale.
A l’instar de nombreux condamnés avant lui, il avait dénoncé les risques de souffrances inconstitutionnelles qu’il risquait d’encourir lors de son exécution, en l’absence d’informations sur les produits utilisés, leur origine, leur méthode de fabrication et sur les qualifications des personnels chargés de les injecter.
Ses ultimes appels ont été rejetés, la Cour suprême les ayant repoussés par deux fois en moins de 24 heures, comme elle l’avait fait pour ses recours précédents.
Dans les 32 Etats où la peine de mort est en vigueur, les autorités ont recours à des préparateurs en pharmacie non homologués pour fabriquer les produits d’injection, depuis le refus des fabricants européens d’en fournir à des fins d’exécution.

– “Troisième frappe” –

L’Arizona, qui n’avait procédé à aucune exécution cette année, s‘était refusé à dévoiler les détails de sa procédure et s‘était contenté de dire que M. Wood serait mis à mort avec les mêmes produits utilisés lors d’une exécution qui avait mal tourné en janvier en Ohio (nord), au cours de laquelle le condamné s‘était agité et avait gémi pendant 26 minutes.
En l’occurrence, l’Etat a utilisé l’anesthésiant midazolam combiné à de l’hydromorphone, un dérivé de la morphine.
Fin avril, c’est en Oklahoma (sud) qu’un prisonnier avait succombé dans d’apparentes souffrances 43 minutes après l’injection d’un cocktail de trois produits. Les exécutions avaient été suspendues dans tout le pays puis avaient repris, peu à peu, sauf en Oklahoma, malgré les protestations et les multiples procédures judiciaires.
“C’est la troisième frappe, c’est l’indication claire qu’il faut changer les choses au plus haut niveau”, a réagi Richard Dieter, directeur du Centre d’information sur la peine capitale, après cette 26e exécution de 2014.
“Les Etats ne sont absolument pas prêts à utiliser l’injection létale avec de nouveaux produits, cela doit s’arrêter”, a-t-il dit à l’AFP. “Nous ne pouvons pas continuer à torturer, à mettre les gens sur une table d’exécution pendant deux heures et à espérer qu’ils meurent”.
Lundi, la cour d’appel de San Francisco avait donné de nouveaux espoirs aux condamnés et aux abolitionnistes, en suspendant temporairement l’exécution de Joseph Wood, estimant qu’il ne pouvait être mis à mort tant que persisterait le secret de la procédure.
Son président, Alex Kozinski, avait même estimé que “la guillotine serait sans doute préférable”, mais avait jugé finalement “le peloton d’exécution plus prometteur” car l’injection létale, “trompeuse”, “masque la brutalité des exécutions en leur donnant un air serein et paisible”.
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MessageSujet: Re: Agonie barbare   Agonie barbare Icon_minitime24.07.14 10:14

Ma question=
est-il probable que les USA manquent...de produits "dignes" parce que les pro-vie européens contre la peine de mort refusent de vendre aux USA un cocktail lytique "digne" ?
Je n'en sais rien du tout.
On peut supposer que les animaux domestiques des Américains ont une mort "digne" chez le vétérinaire..
Evidemment,ce n'est ni le même dosage, ni la même molécule
Maintenant,que les Américains eux-mêmes ne sachent pas fabriquer leur propre produit "digne" pour l'exécution de leurs condamnés à mort me semble étrange, paradoxal, et absurde
Ou font-ils des essais.... .... ....
 BRR  danger
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MessageSujet: Re: Agonie barbare   Agonie barbare Icon_minitime01.11.14 15:08

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MessageSujet: Re: Agonie barbare   Agonie barbare Icon_minitime01.11.14 15:15

Bizarre
le chlorure de potassium se trouve partout je pense
un sédatif aussi
le curare aussi
les amerlocks feraient des essais sur les condamnés à mort ?

dangerdangerdanger

Ou ils feraient souffrir volontairement ????????
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