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| AVERTISSEMENT report de date | |
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| Sujet: AVERTISSEMENT report de date 15.02.14 12:28 | |
| Le Quotidien du Médecin
Fin de vie : le rapport du CCNE reporté à « mars-avril »
12/02/2014
Le président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), Jean-Claude Ameisen, a indiqué lors d’une conférence de presse sur la neuroamélioration que le rapport sur la fin de vie, attendu fin février, devrait être remis « en mars-avril ». « Nous y travaillons actuellement », a indiqué le Pr Ameisen.
Ce rapport fait suite à l’avis 121 du comité, rendu en juillet 2013, qui demandait la mise en place d’une conférence des citoyens. Celle-ci a rendu ses conclusions le 16 décembre 2013, en se déclarant en faveur du suicide assisté et d’une « exception d’euthanasie » dans des cas particuliers.
Coline Garré |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 15.02.14 12:30 | |
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Dernière édition par Admin le 12.06.14 17:41, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 10:39 | |
| Fin de vie : François Hollande cherche toujours la lumière Eric FAVEREAU 14 février 2014 à 21:56 ANALYSE Le Président attend l’avis du Comité d’éthique pour modifier la loi Leonetti. Mais un climat tendu et la quête du consensus risquent d’entretenir le flou. C’est le paradoxe de la situation actuelle autour des questions de fin de vie, d’euthanasie, et de suicide assisté : plus le temps passe, moins on avance, et plus on s’oriente vers une loi peau de chagrin, avec de légères modifications aux marges. Nous sommes loin en tout cas d’un projet de loi qui changerait fortement le cadre actuel. Les raisons de ce statu quo annoncé ? Un contexte politique ingérable, et une législation actuelle, - la loi Leonetti -, qui permet toutes les approximations et tous les faux-semblants. Reprenons le fil. Lors de l’élection présidentielle, François Hollande s’était engagé pour un changement de loi, ouvrant la porte à la possibilité d’actes d’euthanasie dans certaines circonstances de fin de vie. A peine élu, il lance une mission, autour du professeur Didier Sicard, ancien président du Comité national d’éthique. Celui-ci rend son travail, en décembre 2012. Son rapport est passionnant mais ambigu : d’un côté, il affirme qu’il ne faut pas toucher à la loi Leonetti mais, de l’autre, il reconnaît que bon nombre de situations sont «insupportables» et, très clairement, il note que dans l’univers des fins de vie médicalisées, il n’y a plus franchement de frontières étanches entre le «laisser mourir» et le «faire mourir». Piqûre létale. Or, le «laisser mourir», c’est le socle de la loi Leonetti : si le patient le réclame - ou si l’équipe médicale le décide lorsque le patient n’est pas en état de donner son consentement -, le médecin peut arrêter tout traitement, y compris l’alimentation et l’hydratation. Il se doit ensuite d’accompagner le malade vers la mort, sans néanmoins la provoquer directement. En somme, il s’agit de l’euthanasie passive. Mais voilà, avec l’omniprésence de la médecine en fin de vie, les lignes ont, de fait, bougé. Exemple : y a-t-il vraiment, aujourd’hui, une différence irrémédiable entre l’arrêt d’un respirateur chez un cancéreux en fin de vie et la prescription d’une piqûre létale chez un malade en fin de Parkinson ? Toutes ces zones d’ombre entourent la mort médicalisée. «Arrêter les traitements, c’est aussi un arrêt de vie, d’autant qu’on accompagne ces arrêts par des gestes médicaux pour aider le patient», notait avec bon sens la philosophe Marta Spranzi. Bref, le laisser mourir n’est-il pas déjà du faire mourir ? Pour ces raisons, le professeur Sicard proposait la possibilité d’éventuelles prescriptions de sédation terminale (1) et ne fermait pas la porte au suicide assisté, tout en disant vouloir rester dans le cadre de la loi Leonetti. A la lecture de ce rapport, François Hollande a saisi le Comité national d’éthique sur trois questions. L’une porte sur les directives anticipées, ce dispositif qui permet à toute personne de préciser comment être soignée à un moment où elle n’est plus en état de le dire. Aujourd’hui, elles ne sont pas contraignantes : comment les rendre plus effectives ? Deuxième question, plus délicate, autour du suicide assisté : «Selon quelles modalités et conditions strictes permettre à un malade conscient et autonome atteint d’une maladie grave et incurable d’être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie ?». Enfin, le Président veut réfléchir à «comment rendre plus dignes les derniers moments d’un patient dont les traitements ont été interrompus à la suite d’une décision prise à la demande de la personne ou de sa famille ou par les soignants». Trois questions, et «c’est sur la base de ces avis qu’un projet de loi sera présenté au Parlement», disait-on à Elysée. Interdit. Cela paraît donc balisé… mais ne l’est finalement pas franchement. En juillet, le Comité d’éthique rend un avis confus, où il affirme que certes «on meurt mal en France», mais que la loi Leonetti est parfaite. Et, pour le comité, il faut surtout maintenir l’interdit de tuer. Circulez, il n’y a rien à voir. Que comprendre ? Au même moment, ressurgit l’affaire de Vincent Lambert, jeune infirmier dans un état végétatif profond depuis septembre 2008. L’équipe médicale, autour du D r Eric Kariger, n’est en rien une adepte farouche de l’euthanasie, mais comme manifestement Vincent Lambert a souvent répété qu’il ne voudrait jamais vivre «une vie pareille», et que de plus la majorité de la famille n’y est pas opposée, les médecins décident l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielle, ce que leur permet formellement la loi. Reste que l’équipe de Reims n’est pas très au fait des pratiques de fin de vie : elle arrête l’alimentation, mais maintient l’hydratation, et donc l’agonie dure, alors que d’ordinaire les bonnes pratiques médicales font au minimum en sorte que cela ne s’éternise pas. Au bout d’un mois, Vincent Lambert est là, agonisant, toujours en vie. Les parents, qui habitent dans le sud de la France, découvrent la situation. Et s’y opposent judiciairement. On connaît la suite : un premier procès en référé au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne qui demande de suspendre la décision médicale, puis un deuxième en appel qui le confirme. Le tout s’appuyant sur des raisons juridiques complexes, évoquant à un moment la volonté incertaine de Vincent, à un autre moment le fait qu’il est en état de conscience minimale, et non pas dans un état végétatif profond. Stupeur et embrouille devant ces jugements. Des voix s’élèvent alors pour dénoncer l’intrusion du juge dans une décision médicale, d’autres insistent sur le flou de la loi Leonetti. D’autres, encore, notent avec effroi la variabilité des pratiques et soulignent que comme toujours, ceux qui ont de bons réseaux peuvent trouver des solutions qui leur conviennent. «C’est cela le plus choquant, nous disait Didier Sicard, l’inégalité devant la mort».Climat volatile. Pourtant, lors de sa dernière conférence de presse, le 14 janvier, François Hollande a semblé maintenir le cap. Il a réaffirmé son souhait d’un texte de loi qui permette, dans un cadre «strict», à un adulte qui souffre d’une maladie incurable de demander une «assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité». Et a dit attendre le dernier rapport du Comité d’éthique, prévu prochainement. Tel est donc le discours officiel, mais en aparté, le ton évolue. Les remous autour de la loi pour le mariage pour tous, puis les débats sur l’école et la théorie du genre, tout cela pointe un climat volatile dans la société. A tout moment, des polémiques sur des sujets sociétaux émergent, s’emballent, puis disparaissent. De plus, l’Eglise catholique a décidé de faire entendre fortement sa voix autour de la fin de la vie, et d’affirmer son refus de toute légalisation de l’euthanasie. Lors de la visite au pape, en janvier, le chef de l’Etataurait eu droit à une mise en garde : le souverain pontife lui aurait dit que s’il y avait un changement en France sur la fin de vie, alors il réagirait officiellement par un texte public. Bref, le climat est tendu, bourré de crispations, de malentendus et d’arrière-pensées. Au micro d’Europe 1, jeudi matin, le Premier ministre a semblé donner une inflexion : «Si on doit légiférer, il faudra le faire avec la recherche du consensus le plus poussé. Ce sont des questions sensibles qui touchent à l’âme humaine et à la responsabilité la plus profonde. Sur des questions de cette nature, il faut plutôt rechercher le rassemblement que la division», a-t-il ainsi affirmé. Au ministère de la Santé, on répète que le calendrier n’a pas changé : rapport du Comité éthique en février-mars, consultation, puis projet de loi pour l’été. Comme le Président a donné sa parole, on peut supposer qu’il la tiendra sûrement, mais… a minima. A moins que le Conseil d’Etat n’oblige les uns et les autres à sortir de leurs ambiguïtés. (1) Prescription qui endort la personne très profondément jusqu’au décès. |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 13:52 | |
| eh bien que cela pète,aux prochaines élections c'est mon désir le plus intense Il y a des limites à tout |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 14:46 | |
| LA DEPECHE.fr
Fin de vie : qu'est-ce qui bloque ?
Publié le 15/02/2014 à 03:51, Mis à jour le 15/02/2014 à 08:55 |
L’affaire Vincent Lambert le prouve : le débat sur la fin de vie fait peur. Les pouvoirs publics ne savent pas comment le trancher. Pourtant, selon un sondage IFOP commandé par l’Association du droit à mourir dans la dignité et publié au mois de novembre dernier, 92 % des Français sont favorables à l’euthanasie pour les personnes qui en font la demande et qui souffrent de «maladies insupportables et incurables». Alors qu’est-ce qui bloque ? Le droit. La loi Leonetti a permis des avancées mais elle est incomplète. Les patients atteints d’une maladie incurable et qui ne sont pas en phase terminale ne rentrent pas dans son cadre. Cette législation n’ouvre pas la voie au «suicide assisté» en vigueur en Suisse, aux Pays-Bas et en Belgique… et qui est pratiqué de manière illégale en France. Si certains médecins outrepassent la loi avec l’accord des familles, d’autres s’y refusent craignant des poursuites judiciaires. En clair, la société autorise-t-elle le médecin à donner la mort ou accorde-t-elle la préférence à un accompagnement de fin de vie ? La famille. Dans les cas extrêmes, quand le malade ne peut se prononcer lui-même, quel membre de sa famille doit décider à sa place ? L’affaire Vincent Lambert est exemplaire à cet égard : l’épouse du tétraplégique souhaite qu’il soit mis fin aux jours de son mari, mais les parents s’y opposent. L’affaire remonte au Conseil d’État dont la décision d’hier montre bien l’embarras. Est-ce à ces magistrats de trancher une question qui concerne la vie ou la mort d’un malade ? Pourtant ils sont les gardiens de la loi… Éthique et philosophie. Ce débat sur la fin de vie est aussi affaire de liberté individuelle. Deux conceptions s’opposent que reflétaient bien deux philosophes dans les colonnes du Monde (14 février). «De même que je suis maître de ma vie, je dois l’être, si je le souhaite, de ma mort. Le droit de mourir fait partie du droit de vivre», affirme André Comte-Sponville. «Beaucoup de gens meurent mal aujourd’hui, c’est l’une des raisons pour lesquelles ils demandent le suicide. Mais légaliser le suicide assisté ne réglera pas les vrais problèmes», rétorque Corine Pelluchon. La religion. Les catholiques sont divisés sur la question. La hiérarchie de l’Église et la frange la plus intégriste des pratiquants sont opposées à l’euthanasie qu’elles assimilent à un crime. Puisque Dieu a donné la vie, lui seul peut la reprendre, estiment-ils. Mais si 92 % des Français sont favorables à l’euthanasie, ce pourcentage massif prouve qu’il comprend une grande partie des catholiques… Les politiques. Ils avancent prudemment dans ce débat qui traverse toutes les familles politiques. D’ailleurs lorsqu’une loi sur la fin de vie est examinée au Parlement, les partis accordent la liberté de vote à leurs élus, tant ils estiment que le sujet relève de la plus intime conviction Mais les parlementaires devront certainement à nouveau se pencher sur la question. En 2012, le candidat Hollande voulait «ouvrir pour toute personne majeure en phase avancée d’une maladie incurable un droit à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.» Président de la République, il a affirmé, le 14 janvier, qu’il était favorable à une nouvelle loi qui compléterait celle de 2005 à laquelle le député Jean Leonetti a laissé son nom. |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 14:57 | |
| eh bien si çà bloque,on fait un référendum qui débloquera tout
sinon nous allons tout droit dans le mur du point de vue politique |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 16:04 | |
| L’affaire Lambert aiguise le débat sur la fin de vie LE MONDE | 13.02.2014 à 12h29 • Mis à jour le 13.02.2014 à 15h50 | Par Laetitia Clavreul C'est un hasard du calendrier, mais la question de l' aide à mourir devait être au coeur de deux débats, jeudi 13 février. Dans la matinée, le sort de Vincent Lambert, jeune homme en état de conscience minimale dont la famille se déchire sur son maintien ou non en vie, a été examiné en assemblée du contentieux par le Conseil d'Etat. La décision de la juridiction été repoussée à vendredi 14 février. L'après-midi, les sénateurs doivent prendre le relais des juges et des avocats pour l'examen d'une proposition de loi déposée par le groupe EELV qui profite d'une niche parlementaire. Il y a fort à parier que la situation inextricable du patient sera évoquée, tant elle symbolise désormais les discussions sur la fin de vie. La proposition de loi prévoit d' offrir « la possibilité » de demander une assistance à mourir, selon son rapporteur, Jean Desessard ( Paris, EELV). A la veille du débat, les sénateurs porteurs de ce texte relatif « au choix libre et éclairé d'une assistance médicalisée pour une fin de vie digne », expliquaient qu'un renvoi en commission devrait être voté à l'issue de la discussion. Une façon de ne pas passer en force alors que François Hollande a promis un projet de loi, tout en ouvrant ce « débat nécessaire ». Chaque groupe politique s'exprimera quelques minutes, ainsi que le gouvernement, dont la parole est particulièrement attendue. Le renvoi en commission permettra de s' accorder sur les modalités (situation du demandeur, rôle du médecin, termes employés…) d'un éventuel futur texte commun avec les parlementaires d'autres groupes. En effet, la question de l'assistance à mourir, du fait sans doute qu'elle relève de l'intime, n'épouse pas le clivage gauche-droite. On y trouve des partisans et des opposants dans les deux camps. « NE PAS GÊNER LE TRAVAIL DE FRANÇOIS HOLLANDE »Que la proposition de loi EELV n'aboutisse pas rassure cependant. « Il ne faudrait pas gêner le travail de François Hollande sur le projet de loi qu'il a annoncé, en prenant le risque d'un vote défavorable avant au Sénat », estime Jean-Pierre Godefroy (Manche, PS), favorable à une évolution de la législation. Mais la discussion au Sénat permet d' exercer une pression. Certes, le président de la République a fait de la question de l'évolution de la loi Leonetti de 2005 une priorité, en l'abordant lors de ses voeux du 14 janvier. Mais le report de la loi sur la famille est passé par là. Nombreux sont ceux qui se demandent, alors que des opposants à une modification de la loi Leonetti ont commencé à se mobiliser, si ce projet ne subira pas le même sort. « Cela nous incite à davantage de vigilance et d'exigence », explique Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat. A l'Elysée, la ligne est claire : pas de recul, mais pas d'urgence non plus. « Le travail mené sur l'accompagnement des personnes en fin de vie se poursuit », y précise-t-on. En janvier, M. Hollande avait déclaré souhaiter « que ce texte puisse être élaboré sans polémiques, sans divisions et simplement dans l'idée qu'un cheminement est possible pour rassembler toute la société ». Cela nécessite de se donner du temps, ce qui ne peut qu' arranger l'exécutif dans le contexte actuel. « INQUIÉTUDES SUR UN REPORT »Le calendrier montre que rien ne presse. La ministre de la santé, Marisol Touraine, très favorable à une évolution de la loi, a été chargée d' organiser une consultation. Elle devrait rencontrer les associations de patients, de médecins, les représentants des religions et des intellectuels. Ces rendez- vous commenceront après la remise, annoncée pour mars, d'un rapport du Comité consultatif national d'éthique qui fera la synthèse des pistes avancées dans le cadre du débat public lancé par l'Elysée en 2012. Un projet de loi devrait être présenté en conseil des ministres durant l'été pour un passage au Parlement avant fin 2014, voire en 2015. « Bien sûr, il y a des inquiétudes sur un report, mais contrairement aux questions comme la PMA, même si les mouvements “pro-life” font peur, il n'y a pas de débat au sein des parlementaires socialistes, qui se montrent plus décidés », tente de se rassurer Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, qui milite pour l'euthanasie et le suicide assisté. Si les choses tardent, des parlementaires se disent prêts à déposer pour de bon une proposition de loi après l'été. Pour M. Romero, le débat est désormais ancré. L'affaire Lambert a sensibilisé l'opinion : « Sa situation n'a pas seulement ému les gens, comme celles de Chantal Sébire ou de Vincent Humbert, elle les a interpellés. Ils se sont interrogés sur le fait de vouloir ou non décider de leur fin de vie. »Lire aussi : Comprendre l'affaire Lambert en 10 questionsAlors qu'un consensus semble émerger sur la nécessité d' améliorer les directives anticipées ou de garantir un droit à la sédation en phase terminale, la situation de M. Lambert pourrait aussi imposer de modifier la loi Leonetti, si le Conseil d'Etat confirme la décision de suspension de l'arrêt des traitements du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne. Dans ce cas, « il faudra que la future loi d'accompagnement de la fin de vie vienne corriger cette faille de la loi actuelle, en intégrant un élément qui permette que l'arrêt des traitements des personnes qui ne sont pas en fin de vie ne soit pas assimilable à une euthanasie », estime ainsi le docteur Régis Aubry, président de l'Observatoire national de la fin de vie. « Il faudrait à ce moment-là repréciser la loi parce que je pense qu'aucun Français ne souhaite vivre en survie artificielle, qui n'est pas une vie », avait pour sa part déclaré le député Jean Leonetti ( UMP), le 6 février, alors que le Conseil d'Etat venait d' annoncer, vu la complexité juridique du dossier, qu'il le trancherait dans le cadre d'une formation collégiale. |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 16:08 | |
| CITATION =
"[color=#ff0000] Un projet de loi devrait être présenté en conseil des ministres durant l'été pour un passage au Parlement avant fin 2014, voire en 2015".[/color] |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 16:11 | |
| 0] Un projet de loi devrait être présenté en conseil des ministres durant l'été pour un passage au Parlement avant fin 2014, voire en 2015"./color] |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 16:16 | |
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Dernière édition par Admin le 10.03.14 10:23, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 16:26 | |
| Une idée me vient soudainement à l'esprit ce report de date arrangerait toutes les différentes associations plus on retarde,et plus le nombre d'adhésions augmente
????? ????? ????? ????? ????? ... ... ...
Toutes ces associations ne feraient-elles pas pression pour ce report de date ? derrière le dos des adhérents... |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 16:33 | |
| Je connais la logique des associations ..... ..... ..... ..... ..... |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 16:41 | |
| S'il y a une loi parfaite,les associations concernées ne serviront plus à rien ... ... ... |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 17.02.14 16:51 | |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 28.02.14 10:21 | |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 19.03.14 18:56 | |
| c'est de la magouille politicienne que je dénonce... de la magouille à la sauce sarko-hollandaise on finit par s'y habituer ????? ??? ????? My God,quelle hypocrisie,tout ceci ! le CCNE connaît parfaitement la future loi de A jusqu'à Z |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 19.03.14 19:01 | |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 19.03.14 19:15 | |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 21.03.14 17:31 | |
| Ben oui, évidemment, ils font exprès ils attendent la fin des prochaines élections ils attendent le remaniement ministériel, et ensuite, référendum OU tous dans la rue...manif pro-vie contre manif pro-euthanasie ? Je sens que des magouilles se préparent de part et d'autre... A moins que les magouilles aient déjà commencées ? F.H.ne prononce pas les mots euthanasie et suicide assisté Allons-nous vers une valse des sigles S.A. et P.M.A. ??? |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 26.03.14 17:51 | |
| Que c'est lamentable cf vidéo çi-dessous |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 26.03.14 17:51 | |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 26.03.14 18:03 | |
| Merci à tous ceux qui ont fait et qui feront un vote sanction ! Le Gouvernement a ce qu'il mérite d'avoir ! Nous l'euthanasions politiquement... N'est-ce pas chouette,çà ? |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 31.03.14 10:49 | |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 31.03.14 10:59 | |
| On ne veut pas de situations exceptionnelles On veut le respect du choix du patient Mon corps est à moi,mon droit,c'est mon choix,et mon choix,c'est mon droit. |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 31.03.14 11:02 | |
| Il y en a marre,depuis le 6 mai 2012 ! je rappelle une énième fois qu'une loi a failli passer en janvier 2011 en France, sous la Présidence de Nicolas Sarkozy. Léonetti,c'est fini Le changement,c'est maintenant.. |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 31.03.14 11:14 | |
| Sinon, sinon, sinon,
l'éventuelle future loi se fera après 2017...
Il ne faut pas prendre les citoyens pour des pauvres cons . |
| | | Admin
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 01.04.14 10:11 | |
| copié-collé= Autre réforme emblématique : la fin de vie. Après deux ans de réflexions et rapport en tous genres, on attend pour le mois de mai le rapport de synthèse du président du CCNE, le Pr Jean-Claude Ameisen. Entre temps, il faudra attendre la décision du Conseil d’Etat sur l’affaire Lambert. Le gouvernement devait présenter un texte d'ici l'été. Sur ce dossier, les attentes sont fortes à gauche d’une réforme qui irait plus loin que la loi Léonetti en autorisant peu ou prou l’euthanasie. En même temps, le nouveau gouvernement pourrait tenter de calmer le jeu, après le battage qui a accompagné le mariage homo. http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2014/03/31/ces-quatre-urgences-de-sante-qui-attendent-le-gouvernement-valls_239116 |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 01.04.14 10:18 | |
| Et en mai 2014, on attendra le mois de juin En juin 2014, on attendra le mois de septembre etc etc etc ... ... ...
Faut pas prendre les citoyens pour des pauvres cons |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 01.04.14 10:26 | |
| Le rapport Sicard et les avis du CCNE n'ont servi strictement à rien SAUF A FAIRE RECULER LE PROBLEME pour le résoudre dans un second quinquennat socialiste. Tandis que les Français souffrent et agonisent en attendant la mort Réveillez-vous, ouvrez les yeux, ouvrez les oreilles, ILS SE FOUTENT DE NOTRE GUEULE |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 03.04.14 11:07 | |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 28.05.14 13:47 | |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 28.05.14 14:15 | |
| - Admin a écrit:
- CITATION =
"[color=#ff0000] Un projet de loi devrait être présenté en conseil des ministres durant l'été pour un passage au Parlement avant fin 2014, voire en 2015".[/color] Vu leur manière de gouverner,il est probable qu'il n'y ait pas de projet de loi. Le problème n'est pas là,le problème est ailleurs,plus profond,donc plus grave |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 06.06.14 15:23 | |
| Le Parti Socialiste agonise.
ACHEVONS-LE.
Dernière édition par Admin le 16.06.14 11:35, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 12.06.14 17:22 | |
| Société | 11 juin 2014 le JDD Où en est-on du débat sur la fin de vie? DECRYPTAGE - Après l'affaire Vincent Lambert, le procès du Dr Bonnemaison relance une nouvelle fois en France le débat autour de l'euthanasie. Le point sur la législation actuelle.Ce qui existe actuellement Adoptée le 22 avril 2005, la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie - plus connue sous le nom de "loi Leonetti" - régit actuellement l'ensemble de ces questions. L'article 1du texte indique que les actes médicaux "ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable". L'article 2 précise que "si le médecin constate qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne (…) qu'en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger sa vie, il doit en informer le malade, la famille ou, à défaut, un des proches". Quant à l'article 9, il explique que quand une personne "est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin peut décider de limiter ou d'arrêter un traitement inutile, disproportionné ou n'ayant d'autre objet que la seule prolongation artificielle de la vie". Cela s'applique pour les malades "en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable". Le texte exclut par contre tout recours à l'euthanasie ou au suicide assisté. Lire le texte de loi en cliquant iciSoins palliatifs, euthanasie active ou passive, suicide assisté… Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave, évolutive ou terminale. Leur objectif est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle, écrit la Société française d'Accompagnement et de soins palliatifs sur son site Internet. L' euthanasie dite "active" correspond à "un acte provoqué à la demande d'une personne, qui va conduire à l'injection d'un produit mortel, provoquant la mort de manière intentionnelle, irréversible et rapide", a expliqué à l'AFP le chef de service de l'unité de soins palliatifs de l'Hôpital Saint-André à Bordeaux, Benoît Burucoa. Le serment d'Hippocrate, tel que rédigé par l'Ordre des médecins en 1996, écarte l'euthanasie : "Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément." En interdisant l'acharnement thérapeutique, la loi actuelle peut toutefois conduire à des formes d' euthanasie passive, par l'arrêt des traitements lorsqu'ils sont jugés "disproportionnés" et par l'administration d'antidouleurs jusqu'au point "d'abréger la vie". Le suicide assisté consiste, lui, à donner les moyens au patient de se donner la mort. Ce qu'a dit Hollande sur le sujet C'était l'engagement n°21 du candidat Hollande. "Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité", écrivait-il alors. Lors de l'émission Des Paroles et des Actes en mars 2012, François Hollande avait donné quelques précisions, prônant la mise en place d'une "procédure" avec l'accord du patient, de sa famille et l'avis de médecins, pour "encadrer" cette pratique. "Il ne s'agit pas de dépénaliser mais d'encadrer cette mort dans la dignité", expliquait-il aussi pendant la campagne présidentielle. En janvier dernier, lors de sa grande conférence de presse, François Hollande a rappelé qu'il restait attaché à un nouveau cadre légal pour "permettre à toute personne majeure atteinte d'un maladie incurable provoquant une souffrance psychologique, physique insupportable et qui ne peut être apaisée, de pouvoir demander dans des conditions strictes, une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité". Sans entrer dans les détails. La ministre de la Santé, Marisol Touraine considère en tout cas que la loi Leonetti "ne suffit pas". Quel calendrier? Aucun calendrier précis n'a été avancé. En juillet 2013, François Hollande - suite à l'avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) - avait laissé entendre qu'un projet de loi sur la fin de vie pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année dernière. Ça n'a pas été le cas. En février 2014, dans l'hémicycle du Sénat, Marisol Touraine, qui mène des consultations sur le sujet, disait souhaiter un projet de loi "avant la fin de l'été". Une échéance qui arrive désormais à grand pas. De son côté, Jean-Marie Le Guen aurait évoqué, lors d'une réunion en mai avec des députés radicaux de gauche, l'échéance de la fin de l'année 2014 pour la présentation d'un projet de loi, selon des participants. Mais, dans la foulée, l'entourage du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement a fait marche arrière, assurant qu'aucun "terme n'était fixé". Un rapport du Comité consultatif national d'éthique doit être rendu public d'ici la fin du mois. |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 16.06.14 10:42 | |
| Le débat sur la fin de vie convoqué malgré lui au procès Bonnemaison LE MONDE | 10.06.2014 à 11h38 • Mis à jour le 10.06.2014 à 12h06 | Par Laetitia ClavreulC'est un procès hors normes qui s'ouvre mercredi 11 juin devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Celui d'un urgentiste qui comparaît pour « empoisonnement » de sept personnes en fin de vie. Nicolas Bonnemaison avait estimé devoir mettre fin à leurs souffrances et a vraisemblablement agi sans que ces patients ou leur famille aient pu exprimer leur souhait, et sans prendre l'avis de confrères. Mais les débats iront bien au-delà de ses actes. Il en va souvent ainsi des affaires d'euthanasie. Lire aussi : L'urgentiste Nicolas Bonnemaison comparaît pour sept « empoisonnements »Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnésLa législation actuelle est-elle adaptée ou non aux situations humaines et médicales de fin de vie ? Telle sera aussi la question. C'est la stratégie de ses avocats, depuis le début : orienter le débat dans cette direction. La liste des témoins parle d'elle-même. Ils seront plus de soixante-dix. Des soignants de l'hôpital de Bayonne, des experts en psychiatrie et en pharmacologie, les familles des patients, dont certaines ont déjà dit leur soutien au médecin. TÊTES D'AFFICHEMais pas seulement. Les jurés entendront aussi Bernard Senet, médecin-conseil de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), et Frédéric Chaussoy, le médecin qui avait aidé le jeune Vincent Humbert à mourir. Ou encore des personnalités venues de Belgique, où l'euthanasie est autorisée, comme Jacqueline Herremans, qui y préside l'ADMD. Ont aussi été citées des têtes d'affiche. L'ancien ministre Bernard Kouchner, partisan du suicide assisté, fera le déplacement. Michèle Delaunay, députée socialiste de la Gironde, figure aussi sur la liste. En avril, selon Sud Ouest, elle avait pourtant indiqué ne pas souhaiter être citée. En 2013, alors qu'elle était ministre déléguée aux personnes âgées, elle s'était dite « convaincue que les intentions du docteur Bonnemaison n'étaient pas celles d'un meurtrier ou d'un empoisonneur mais celles d'un médecin qui a pris des responsabilités qu'il conviendra de juger ».Des personnalités parties prenantes de la réflexion en cours sur la fin de vie ont aussi reçu une convocation. A quelques jours de l'ouverture du procès, elles se disaient surprises d' être appelées à la barre, ne sachant en outre pas qui, de la défense ou du président du tribunal, avait souhaité les voir témoigner. C'est le cas de Didier Sicard, qui présidait le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) quand, en 2000, il avait émis un avis en faveur d'une « exception d'euthanasie ». Devenu président d'honneur du CCNE, c'est lui que François Hollande avait nommé en 2012 pour mener une mission en vue d' « améliorer » la loi Leonetti en vigueur depuis 2005. Il est permis en France, d'après cette loi, de soulager les douleurs, quitte à abréger la vie. Mais tout geste létal est interdit. Jean-Claude Ameisen, président actuel du CCNE, sera aussi entendu. Au Comité, créé en 1983, on n'a pas le souvenir qu'un président de l'organisme ait jamais été appelé comme témoin dans un procès pour apporter un éclairage d'ordre éthique. En France, le nombre d'euthanasies est estimé à 3 000 par an. Et elles ne sont pas toujours réalisées à la demande des patients. « UNE ESPÈCE DE TROUILLE »Le député UMP Jean Leonetti viendra également. « Qu'on appelle à la barre le législateur, ce n'est pas très habituel. Je rappellerai la loi. Ce n'est pas à moi d'influencer le jury dans un sens ou un autre », explique-t-il. Témoins prestigieux, soutiens nombreux (notamment de médecins), fort intérêt des médias : tout est réuni pour que le débat sur une évolution de la loi ait lieu. Une évolution promise par M. Hollande, qui avait prôné pendant sa campagne une « assistance médicalisée » à mourir pour les malades incurables qui en feraient la demande. Or depuis deux ans, les choses traînent. A peine élu, le président avait pourtant installé la mission Sicard puis, six mois après, chargé le CCNE de mener une réflexion publique, l'interrogeant notamment sur le suicide assisté. Plusieurs fois, M. Hollande a annoncé qu'un projet de loi serait présenté dans les prochains mois. La dernière, c'était en janvier. Depuis, rien. « Cela commence à bien faire », s'impatiente Jean-Luc Romero, le président de l'ADMD, qui déplore « une espèce de trouille ». A l'Elysée, on affirme que « le projet n'est pas du tout abandonné », en fixant comme échéance la fin de l'année, ou le début 2015 et en expliquant qu'il est hautement nécessaire de trouver le moyen que la volonté du patient puisse être mieux entendue. L'évocation du dossier par Manuel Valls dans son discours de politique générale, le 8 avril, serait la preuve que le sujet est toujours d'actualité. Mais au ministère de la santé, les consultations n'ont pas commencé. La position de Marisol Touraine, ministre de la santé, est pourtant connue : elle est favorable à une évolution de la loi. L'explication officielle est que les consultations devaient être lancées une fois remis un rapport du Comité d'éthique, qui doit faire la synthèse des contributions rendues depuis deux ans par ses membres, la mission Sicard, les citoyens et les espaces éthiques régionaux. NOUVELLE AUDIENCE DU CONSEIL D'ETAT DANS L'AFFAIRE LAMBERTAnnoncé pour février, ce rapport ne devrait pas être rendu avant septembre. Le CCNE estime en effet que le cas de Vincent Lambert, cet homme dont la famille se déchire autour du maintien ou non en vie, fait aussi désormais partie de la réflexion publique. Il préfère donc attendre l'issue de la procédure pour remettre sa copie. Alors que rien n'empêcherait le gouvernement de consulter, un tel retard ne semble pas déranger l'Elysée. Il faut dire que le contexte ne joue pas en faveur du climat « apaisé » souhaité par M. Hollande pour avancer. Après la mobilisation contre le mariage gay, c'est aujourd'hui la justice qui s'invite au calendrier. Le mois de juin, de ce point de vue, sera riche en rendez-vous. Le 20, en plein procès Bonnemaison, aura lieu une nouvelle audience du Conseil d'Etat dans l'affaire Lambert. La décision, qui devrait être rendue peu après, mécontentera nécessairement l'un des deux camps. Pour la suite, plusieurs scénarios circulent : présentation d'un projet de loi, examen d'une proposition de loi, création d'une mission parlementaire… Une chose est sûre : le gouvernement prend son temps. http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/06/10/le-debat-sur-la-fin-de-vie-convoque-malgre-lui-au-proces-bonnemaison_4435261_3224.html |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 16.06.14 10:59 | |
| "Cela commence à bien faire".."Au Ministère de la Santé,les consultations n'ont pas commencé" "Annoncé pour février, ce rapport ne devrait pas être rendu avant septembre. Le CCNE estime en effet que le cas de Vincent Lambert, cet homme dont la famille se déchire autour du maintien ou non en vie, fait aussi désormais partie de la réflexion publique. Il préfère donc attendre l'issue de la procédure pour remettre sa copie". "Alors que rien n'empêcherait le gouvernement de consulter, un tel retard ne semble pas déranger l'Elysée". |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 16.06.14 11:07 | |
| En tout cas, ils ont bien mérité la dernière claque électorale !
Il suffisait de reprendre l'ébauche de la loi de janvier 2011
ou de faire un référendum
BANDE D'IMBECILES |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 21.06.14 22:58 | |
| Une mission sur la fin de vie confiée à Jean Leonetti et Alain Claeys Le 21.06.2014 à 21:29 L'UMP Jean Leonetti le 14 juin 2013 à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes) © Jean-Christophe Magnenet Le gouvernement a chargé les députés UMP Jean Leonetti et PS Alain Claeys, de proposer des aménagements à la loi sur la fin de vie, promesse de campagne... Le gouvernement a chargé les députés UMP Jean Leonetti et PS Alain Claeys, de proposer des aménagements à la loi sur la fin de vie, promesse de campagne de François Hollande. Jean Leonetti, qui est l'auteur de la loi de 2005 sur les droits des malades et la fin de vie, et Alain Cleys devront remettre avant le 1er décembre 2014 leurs propositions, a indiqué samedi le ministère de la Santé dans un communiqué, confirmant une information de Libération. Le Parlement sera saisi "avant la fin de l'année", selon la même source. Le futur texte de loi devra poursuivre "un triple objectif", selon le gouvernement: "assurer le développement de la médecine palliative, mieux organiser le recueil et la prise en compte des directives anticipées, définir les conditions et les circonstances précises dans lesquelles l'apaisement des souffrances peut conduire à abréger la vie dans le respect de l'autonomie de la personne". Deux décrets de nomination des deux parlementaires, datés du 20 juin et signés du Premier ministre Manuel Valls, pour "une mission temporaire auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé" figurent au Journal officiel de samedi. Si la loi de 2005 a permis "de réelles avancées", "elle reste mal connue, mal comprise et mal appliquée. Nos concitoyens aspirent à ce que leurs volontés soient pleinement respectées dans les derniers moments de leur vie", souligne le ministère pour qui "une modification de la législation est nécessaire". Le sujet de la fin de vie est revenu au coeur de l'actualité avec le cas du tétraplégique en état végétatif Vincent Lambert, sur lequel le Conseil d'Etat doit se prononcer mardi, et le procès du docteur Bonnemaison. "L'objectif c'est d'aboutir à un texte consensuel", a expliqué M. Leonetti à l'AFP, "dans un contexte où le président de la République et le Premier ministre souhaitent que les sujets de société fassent l'objet d'un consensus". Il s'agirait de se placer "dans la continuité des lois antérieures", a encore indiqué le médecin et député des Alpes-Maritimes, soulignant que "si l'on regarde les prises de position de François Hollande, on ne va pas vers une dépénalisation de l'euthanasie". La question de l'amélioration des soins palliatifs en France mais aussi de l'usage des "directives anticipées", c'est-à-dire les déclarations écrites exprimant un souhait sur la fin de vie dans le cas où le malade ne peut pas exprimer sa volonté, devraient être au centre des travaux. De même que la "sédation terminale", c'est-à-dire le fait d'endormir un malade pour lui éviter des souffrances, ce qui peut entraîner la mort mais pas de façon intentionnelle. La loi Leonetti a interdit en France l'acharnement thérapeutique et autorisé l'arrêt de traitements dans certains cas, rendant possible une forme indirecte d'euthanasie. Le président de la République a promis depuis la campagne présidentielle de 2012 une nouvelle loi pour "compléter" et "améliorer" la loi Leonetti. Il s'est toujours abstenu de prononcer le mot euthanasie (ou suicide assisté) et a appelé à un accord "large", "sans polémique, sans division" sur cette épineuse question. |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 21.11.14 18:55 | |
| A quoi vous jouez ?
Personne ne vous croit plus.
Et M.L.P. sera Présidente en 2017
Vous ne voulez pas légaliser l'euthanasie mais vous êtes euthanasiants quand même car la France et l'Europe vont être euthanasiés à cause de votre politique
Vous faîtes exprès de jouer ? ou vous jouez parce que vous êtes malades sans le savoir ? |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 21.11.14 19:04 | |
| Tout çà pour une loi Léonetti de gauche ???
Vous vous foutez de la tronche des citoyens !
Pas bien, çà, çà va faire mal en 2017. |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 27.11.14 14:57 | |
| copié-collé= "Après deux ans de rapports et autres avis, les députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) doivent rendre, dans les jours qui viennent, une proposition de loi sur la fin de vie. Dans sa lettre de mission, le premier ministre leur fixait l’échéance du 1er décembre. Mais les députés envisagent plutôt de rendre leur copie vers le 10 décembre". |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 27.11.14 15:01 | |
| A QUOI VOUS JOUEZ, TOUS ET TOUTES ? |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 27.11.14 15:09 | |
| Je supporte de moins en moins l'Eglise et la politique
Je veux une nouvelle loi et qu'on me foute la paix par la suite
Bye-bye les urnes électorales
Bye-bye l'Eglise
MAINTENANT et DEFINITIVEMENT.
Ainsi soit-il. |
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| Sujet: Re: AVERTISSEMENT report de date 27.11.14 15:22 | |
| J'ai l'impression d'avoir des mômes autour de moi, qui n'arrêtent pas de crier Je suis seule avec mon ordinateur. Les mômes, c'est vous tous je n'entends pas de cris de mômes mais je suis physiquement dans une situation réelle comme s'il y avait plein de mômes autour de moi qui se chamaillent Une sensation de fatigue avec l'envie " d'égorger " tous ces mômes N'importe quelle mère de famille a connu ce genre de chose J'écris ce que je pense à l'heure actuelle, c'est tout. |
| | | | AVERTISSEMENT report de date | |
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