source = le site intégriste la Riposte Catholique
Les propos inadmissibles de Mgr Di Falco
19 août 2014 / 78 commentaires / 11471 vues
L’entretien donné par l’évêque de Gap au Dauphiné en la fête du 15 août me font sortir assez violemment de ma torpeur estivale. Il n’y a pas moyen d’être en vacances dans ce pays, il faut toujours que quelqu’un se fasse remarquer. Mgr Di Falco a donné un véritable coup de couteau dans le dos des millions de manifestants qui se sont mobilisés contre la loi Taubira et réclame une sorte de « mariage bis » destiné aux personnes homosexuelles, bref une reconnaissance juridique de ces unions, reconnaissance pourtant condamnée par la congrégation pour la doctrine de la foi en 2003.
« L’homosexualité est un fait, ce n’est pas un choix. Le choix est dans la manière de vivre cet état de fait et particulièrement lorsqu’on est chrétien Ce n’est pas parce qu’on est homosexuel qu’on n’a pas le droit d’aimer et d’être aimé. En revanche, je crois que l’erreur de ceux qui ont réclamé le mariage, c’est d’avoir voulu employé le terme mariage. Le mariage c’est l’union d’un homme et d’une femme. Pour les autres situations, pourquoi pas un contrat d’union civile qui donne les mêmes droits qu’à un couple hétérosexuel. C’est déjà le cas du Pacs.
Quant aux manifestations, plutôt bon enfant au début elles ont été récupérées par la suite. Je pense aussi que les enfants n’avaient pas à être dans ces manifestations. Ce n’était pas leur place. Parmi ces enfants, de 7, 8, 10 ans, quand ils auront 18 ou 19 ans, l’un ou l’autre se découvrira peut-être homosexuel. Vers qui vont-ils se tourner pour parler de ce qu’ils découvrent en eux et de ce qu’ils vivent quand ils se souviendront que leurs parents les ont emmenés dans des manifestations dans lesquelles se sont exprimés des gens de manière agressive et violente à l’égard des homosexuels ? »
Madame Ludovine de La Rochère doit demander une audience à Monseigneur Di Falco afin de lui expliquer le rôle des laïcs et lé nécessité de ne rien lâcher dans le combat pour la défense du mariage.
Après cela, Monseigneur plaide pour la dénaturation du sacerdoce :
« Lorsque je vois dans ce diocèse les difficultés auxquelles nous sommes confrontés à cause du manque de prêtres, quand je reçois des courriers de communauté qui réclament un prêtre alors que ne peux répondre à leur attente, quand je vois la fatigue des prêtres qui se donnent sans compter, je souhaiterais que l’Eglise étudie la possibilité d’ordonner prêtre des hommes mariés qui pourraient, comme les diacres, continuer à exercer leur activité professionnelle. Qu’est-ce qui est important, permettre aux communautés chrétiennes d’avoir un prêtre proche et surtout l’Eucharistie, ou de se crisper sur la question du célibat ? Sans pour autant, bien sur remettre en cause le célibat.
Et pour les femmes ?
Là encore, il ne faut pas aller trop vite. Peut-être des femmes diacres, ce serait une première étape. L’essentiel, c’est d’avancer. »
Une première étape vers l’ordination de femmes ? Là le propos devient totalement hérétique. Monseigneur devrait relire la lettre apostolique de Saint Jean-Paul II Mulieris Dignitatem.
Il serait utile que les fidèles catholiques du diocèse de Gap écrivent aimablement à leur évêque leur stupéfaction devant ces propos rapportés par le Dauphiné, par courrier :
Mgr Jean-Michel di Falco Léandri
18 boulevard du Général de Gaulle
B.P. 76
05003 Gap cedex
Son secrétariat au 04 92 51 02 75 ou par courriel :
episcope@diocesedegap.comVous pouvez également écrire au nonce apostolique à Paris, Mgr Luigi Ventura, 10, avenue du Président-Wilson 75016 Paris ou par courriel :
noncapfr@wanadoo.fr