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 | Sujet: Le Lévothyrox... 24.08.17 20:42 | |
| Levothyrox: «Ce n'est pas possible de vivre avec de tels effets secondaires»
MEDICAMENTS Armelle fait partie des milliers de patients qui ressentent douleurs et autres nombreux désagréments à cause de la nouvelle formule…
Charlotte Murat Publié le 24/08/17 à 18h13 — Mis à jour le 24/08/17 à 19h28
Armelle est sous Levothyrox depuis vingt-six ans. Son corps supporte très mal le passage à la nouvelle formule du Levothyrox.
Armelle est sous Levothyrox depuis vingt-six ans. Son corps supporte très mal le passage à la nouvelle formule du Levothyrox. — A. Clabaux
•Armelle est sous Levothyrox depuis vingt-six ans •Depuis qu’elle prend la nouvelle formule, elle subit des effets secondaires désastreux et son taux de TSH a montré que son hypothyroïdie, alors stable depuis vingt ans, s'est aggravée •Tout s’est arrêté lorsqu’elle a retrouvé une boîte de l’ancienne formule •Elle a trouvé un médicament de substitution, la L-Thyroxine, mais très contraignant à prendre •Elle espère que le retour sur le marché de l’ancienne formule
« Je ne suis pas quelqu’un qui s’écoute, mais ces symptômes-là, je ne les avais jamais vus. » Atteinte de la thyroïdite de Hashimoto, une maladie auto-immune qui s’attaque à la thyroïde, Armelle est sous traitement de Levothyrox depuis ving-six ans. Elle fait partie des nombreux internautes qui ont témoigné sur notre page Facebook et par mail des effets secondaires désastreux de la nouvelle formule de ce médicament pris par trois millions de Français. Elle ne s’est pas méfiée quand son pharmacien lui a délivré des boîtes dont les couleurs avaient changé. En mars, à la demande de l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), le laboratoire Merck a changé les excipients de ce médicament en remplaçant le lactose par de l’acide citrique et du mannitol en mars.
>> A lire aussi : Nouvelle formule du Levothyrox: L’ANSM lance un numéro vert
Mais ça, Armelle ne l’a pas su. Du moins pas tout de suite. « J’ai pris du poids et mes chevilles étaient gonflées. En juin sont venues les migraines et les nausées. J’ai commencé à perdre mes cheveux et avoir les yeux très secs le matin. En juillet, j’avais des douleurs aux bras auxquelles s’ajoutaient de légers vertiges et surtout une grosse fatigue. » En août, elle se décide à aller faire une prise de sang. « Je n’étais vraiment pas bien. Quand les résultats sont arrivés, mon endocrinologue a pris la peine de m’appeler un samedi soir pour me dire que mon taux de TSH [l’hormone qui régule la thyroïde] indiquait que mon hypothyroïdie, pourtant stable depuis vingt ans, s’aggravait. Elle m’a dit d’augmenter mes doses de Levothyrox. »
« Avec l’ancienne formule, tous les symptômes ont disparu »
Son mari lui montre alors des articles dans lesquels des patients sous Levothyrox se plaignent des effets secondaires de la nouvelle formule. Dans le doute, cette habitante du Gers fouille dans sa pharmacie et retrouve une vieille boîte de comprimés, avec donc l’ancienne formule. « Au bout d’une semaine, miracle, sans rien faire de plus, tous mes symptômes avaient disparu. J’ai perdu 3 kilos, j’ai pu remettre mes ballerines, les douleurs et la fatigue se sont envolées. Mais je n’avais de ces comprimés que pour trois semaines. Alors, depuis samedi, je suis repassée à la nouvelle formule et tout est revenu. »
Armelle décroche son téléphone et appelle le laboratoire pour avoir des explications. « Ils sont complètement à côté de la plaque. Ils m’ont assuré que les effets allaient s’estomper sous six à huit semaines. Or, pour moi, ils continuent à s’accentuer au bout de quatre mois. Ce n’est pas possible de vivre avec de tels effets secondaires. Je vais demander à mon médecin de me prescrire la L-Thyroxine. C’est la même molécule, mais sans excipients. »
La L-Thoryxine n’est pas la solution miracle
Il y a donc une solution ? Malheureusement, ce n’est pas aussi simple. « Ce médicament a le gros inconvénient de devoir rester en permanence dans le réfrigérateur, ce qui est compliqué quand on veut se déplacer. Mais surtout, il se présente sous forme de gouttes. Et pour les gens très dosés comme moi, cela représente trente gouttes tous les matins. Autant vous dire qu’il faut rester concentré, parce que pas question de se tromper : le dosage est à la goutte près. » En espérant que son taux de TSH sera meilleur quand elle reverra son endocrinologue en octobre, Armelle fait partie des plus de 100.000 signataires de la pétition en ligne pour le retour sur le marché de l’ancienne formule du Levothyrox. « Au moins qu’on nous donne le choix ! »
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 24.08.17 20:56 | |
| je prends ce Lévothyrox et je ne vis pas un enfer ! effectivement je suis dans un espèce de mal-être pas important selon moi, j'ai l'habitude de vivre avec des maux, mais je trouve scandaleux, indigne et ignoble qu'on n'ait pas prévenu les patients ( ah ah ah ces soignants qui se déclarent vouloir " soulager sans tuer ", mon cul ! ! ! ) comme je trouve scandaleux, indigne et ignoble que les patients ayant des troubles de la thyroide soient obligés de se faire traiter dans un service de diabétologie...
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 24.08.17 21:02 | |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 25.08.17 9:23 | |
| La polémique sur le Levothyrox a attiré l'attention sur un composant incontournable des médicaments : les excipients. Ce sont ces substances, et non le principe actif du Levothyrox (la lévothyroxine, une hormone de substitution), qui ont été modifiées pour la nouvelle formule commercialisée par le laboratoire Merck Serono, en mars dernier. A quoi servent-elles ? Sont-elles en cause dans les effets secondaires décrits par des milliers de patients, qui doivent prendre ce médicament car ils sont atteints de troubles thyroïdiens ? Si oui, pourquoi ? Franceinfo fait le tour des questions qui se posent. Qu'est-ce qu'un excipient ? Il s'agit d'une substance sans effet thérapeutique, contrairement au principe actif d'une molécule. Son rôle dans la composition d'un médicament est toutefois essentiel pour faciliter sa conservation ou son administration et pour lui donner un goût ou une couleur. Certains excipients sont inoffensifs, mais d'autres peuvent provoquer des effets secondaires. On les appelle les excipients "à effet notoire". Ils sont répertoriés depuis 2003 par la Commission européenne, dans une liste mise à jour en 2009 et disponible sur le site de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Elle compte 47 substances, qui vont du saccharose à l'huile de sésame en passant par le propylène glycol et l'amidon de blé. Cette liste mentionne le seuil à partir duquel l'excipient peut provoquer un effet secondaire (une réaction allergique, des troubles digestifs, des problèmes cutanés ou respiratoires...) Quels excipients figurent dans la nouvelle formule du Levothyrox ? Sur la notice, en plus de la lévothyroxine sodique, le principe actif, figurent les excipients suivants : acide citrique anhydre, amidon de maïs, croscarmellose sel de Na, gélatine, magnésium stéarate et Mannitol. Seuls l'acide citrique anhydre et le Mannitol ont été ajoutés dans la composition de la nouvelle formule. Comme l'indique l'ANSM dans un formulaire de questions-réponses mis en ligne pour répondre aux inquiétudes, l'acide citrique anhydre est un excipient très répandu dans la composition des médicaments et dans le domaine alimentaire. Il est utilisé en tant que conservateur pour limiter la dégradation de la lévothyroxine au cours du temps et ne figure pas sur la liste des excipients à "effet notoire". Le mannitol, lui, a été introduit pour remplacer le lactose, connu pour être mal toléré par un certain nombre de personnes. Au-delà d'un certain seuil (égal ou supérieur à 10 grammes, selon les autorités européennes), le mannitol peut lui aussi provoquer des effets secondaires, à savoir des problèmes digestifs telles que des diarrhées. Mais l'ANSM assure qu'à la dose où il est présent dans les comprimés de Levothyrox, le mannitol est inoffensif. On le trouve par exemple dans des chewing-gums et des bonbons sans sucre. Peuvent-ils être à l'origine des effets secondaires décrits par certains patients ? Nous l'avons vu, l'acide citrique anhydre ne provoque pas d'effets secondaires connus. Et le mannitol est sans effet notoire en deçà d'un certain seuil, respecté dans la nouvelle formule. Qui plus est, les diarrhées ne figurent pas dans les principaux symptômes décrits par les patients qui affirment avoir connu des effets secondaires avec la nouvelle formule du Levothyrox. Eux parlent plutôt de crampes, de maux de tête, de fatigue et de troubles dépressifs. En réalité, c'est le changement d’excipient lui-même qui a pu modifier la façon dont le corps absorbe le principe actif, la lévothyroxine. "Si l’on change l’excipient, il est possible que le dosage soit modifié de quelques microgrammes", explique Beate Bartès, présidente de l'association Vivre sans la thyroïde, au Figaro. L'ANSM le concède : "La lévothyroxine est une hormone thyroïdienne de synthèse à marge thérapeutique étroite. Aussi, l'équilibre thyroïdien du patient peut être sensible à de très faibles variations de dose." Quelques microgrammes de plus ou de moins pourraient ainsi suffire à provoquer des symptômes, les hormones thyroïdiennes influençant de nombreuses fonctions du corps humain : production d'énergie, de chaleur, action sur les muscles, le cœur, le tube digestif, les cheveux... Que faire si cette nouvelle formule provoque des symptômes ? L'ANSM recommande de consulter son médecin et de réaliser un contrôle de TSH (hormone stimulant la thyroïde) via une prise de sang. "Si l’organisme ne s’adapte pas tout seul au changement au bout de quelques semaines, il peut être nécessaire d’ajuster les dosages", explique Beate Bartès dans Le Figaro. De son côté, Merck assure que "pour la très grande majorité des 3 millions de patients traités par Levothyrox, la transition entre l'ancienne et la nouvelle formule s'est bien effectuée". Mais l'agence du médicament a pris soin de mettre en place un numéro vert (0 800 97 16 53) pour informer les patients concernés par des difficultés. Jeudi 24 août, 83 000 d'entre avaient signé une pétition pour un retour à l'ancienne formule. http://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/levothyrox-quel-est-le-probleme-avec-les-excipients_2340279.html |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 29.08.17 11:25 | |
| Santé – Sciences "Je vis enfermée chez moi" : le témoignage d'une patiente sous Lévothyrox
Par Leila Mechaouri, France Bleu Toulouse et France Bleu mardi 29 août 2017 à 6:00
Le Lévothyrox a changé de formule fin mars. Le Lévothyrox a changé de formule fin mars. © Maxppp - Johan BEN AZZOUZ
Une patiente atteinte de graves symptômes depuis le passage à la nouvelle formule du Lévothyrox témoigne pour France Bleu Toulouse. A 52 ans, Corinne vit à Caussade (Tarn-et-Garonne), au nord de Montauban. Comme beaucoup de personnes qui souffrent de problèmes de thyroïde, cette ancienne commerciale a un traitement au Lévothyrox depuis 30 ans. Un médicament dont la formule a changé au printemps dernier. Le laboratoire Merck n'a pas touché au principe actif, mais il a remplacé un excipient du médicament - le lactose - par un autre - le mannitol - dans la nouvelle version.
“ Je suis incapable de faire quoi que ce soit - Corinne, patiente sous Lévothyrox
Depuis, des milliers de patients se plaignent de symptômes multiples : fatigue, crampes, vertiges, malaises cardiaques, perte de cheveux... C'est le cas de Corinne. "Je vis enfermée chez moi, témoigne-t-elle. Et quand je sors, je suis obligée de demander à quelqu'un de m'accompagner." Il aura fallu deux mois et une prise de sang pour que son médecin décide de changer le Lévothyrox pour un nouveau médicament, mais rien n'y fait : les symptômes persistent. "Je vois bien qu'on a déréglé complètement ma thyroïde!"
“ C'est trente ans de traitement foutus en l'air - Corinne, patiente sous Lévothyrox
Une pétition en ligne pour demander le retour à l'ancienne formule du Lévothyrox a recueilli près de 160 000 signatures. "Ça fait plaisir de voir que les gens ne nous prennent pas pour des malades psychologiques, souligne Corinne, émue. Certains médecins nous disent que c'est dans notre tête!"
Cette patiente a l'impression d'avoir servi de cobaye. Corinne a contacté un avocat pour chercher d'autres victimes et déposer une plainte collective. De son côté, l'agence du médicament a activé un numéro vert pour "répondre aux inquiétudes des patients" (0 800 97 16 53).
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 29.08.17 11:48 | |
| je veux bien vous croire, même si je ne partage pas votre opinion ( en effet, comment des simples excipients peuvent-ils provoquer un tel changement ??? ). La thyroïde se situe anatomiquement entre la tête et le corps... Si ce n'est pas le corps, c'est la tête et inversement. Etant IMC Infirme Motrice Cérébrale, çà fait plus d'un demi siècle que je vis cela et le corps médical joue avec, et moi la patiente je joue avec... De toute façon, les patientes souffrant des pbs de la thyroide ont tjrs été mal traitées et donc maltraitées. La nouvelle formule du Lévothyrox, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. On s'est moqué de vous, on se moque de vous, on se moquera de vous. Vous réagissez maintenant. Les patients sont des pauvres pions manipulés par l'industrie pharmaceutique et les labos qui ont tous les pouvoirs parce que c'est une histoire de fric avant d'être un problème éthique. |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 29.08.17 12:12 | |
| Il faut bien trouver des explications de part et d'autre
Tous les excipients ont changé avec les médicaments génériques...
j'avale régulièrement ceci : cellulose microcristalline, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, copolymère basique de méthacrylate de butyle, talc, jaune de quinoléine, parce qu'on m'y oblige. Le medoc en question était plus efficace avant, je l'avais remarqué.
Ils se prétendent soignants, et on les subit, en plus de nos maladies. Et ils ne veulent toujours pas nous aider à mourir, mais ils nous laissent crever à petit feu... |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 01.09.17 19:33 | |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 05.09.17 0:15 | |
| Publié le 02/09/2017 JIM.fr (Journal International de Médecine) Effet secondaire de l’affaire Levothyrox : hyper production sur les blogs ! Paris, le samedi 2 septembre 2017 – Plus aucun professionnel ne l’ignore : à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les laboratoires Merck ont modifié la composition du Levothyrox afin d’améliorer la stabilité du médicament. Des excipients ont notamment été remplacés. Cette évolution a été suivie par le signalement de nombreux effets secondaires par des milliers de patients. Ces derniers regrettent par ailleurs de ne pas avoir été suffisamment informés des changements apportés et beaucoup réclament à travers une pétition un retour à l’ancienne formule. Affirmant que les études de bioéquivalence assurent que le changement de formulation n’a aucune incidence sur l’efficacité et la tolérance du produit, l’ANSM recommande néanmoins aux patients dont l’équilibre thyroïdien a été particulièrement difficile à obtenir de réaliser des dosages de contrôle, ainsi qu’à tous ceux souffrant aujourd’hui d’effets secondaires. Par ailleurs, un numéro vert a été mis en place. Cependant, ces réponses pourraient ne pas être suffisantes pour apaiser une situation qui tend à s’emballer et qui contribue sans surprise à l’émergence de thèses conspirationnistes. Complot ? « La théorie du complot n’est jamais loin. Chantale Garnier, co-présidente de l’AFMT, l’association française des malades de la thyroïde a ainsi déclaré : "Ils ont supprimé le lactose, mais peut-être que ce n’est pas tout. Nous voulons qu’ils nous expliquent ce qu’ils ont changé exactement et ce qu’il faut faire en cas d’effets secondaires graves." », relève ainsi le pharmacien auteur du blog La coupe d’Hygie. Aussi, sur les blogs, comme souvent, on s’interroge sur cette crise, dont on tente de démêler les différents enjeux au-delà des déclarations à l’emporte pièce et de l’utilisation de formules grandiloquentes, comme sait si bien les manier le député européen Michèle Rivasi « qu’on ne présente plus » (selon la formule du médecin et blogueur Jean-Yves Nau) et qui n’a pas hésité à affirmer que l’affaire « montre le déficit dans la démocratie sanitaire en France et la faillite de notre pharmacovigilance ». Améliorer ce n’est pas rien ! Que se passe-t-il réellement s’interrogent ainsi médecins, pharmaciens et journalistes spécialisés dans le domaine de la santé ? Et si le mieux était l’ennemi du bien ? Si en améliorant la stabilité du médicament, l’effet escompté s’était produit : l’action du médicament est meilleure ! « L’Agence a exigé une amélioration de la stabilité de la substance active. En effet, elle avait constaté que la teneur en substance active dans le médicament pouvait varier dans le temps et selon les lots de production. Et ça, c’est un vrai problème pour l’Agence. (…) La substance active ne doit pas se dégrader et devenir un composé inactif. Or, l’ancienne formulation ne permettait pas de garantir cela. Les patients pouvaient donc recevoir une dose moins forte qu’indiquée sur la boite à cause de ce problème de stabilité. Et une dose non conforme signifie un déséquilibre en hormones thyroïdiennes. Surtout que de légères variations en substance active peuvent facilement modifier cet équilibre. L’Agence a donc agit dans l’intérêt des patients. (…) Du côté de l’Agence, on ne s’attendait à "aucun changement lié à la modification de formule pour les patients". Néanmoins, elle avait conscience du défaut de stabilité de l’ancienne formulation. Par mesure de précaution, l’Agence a recommandé à certains types de patients de faire évaluer leur niveau d’hormones thyroïdiennes pour vérifier si le dosage du médicament nouvelle formule était toujours le bon. Précaution judicieuse puisqu’on pouvait facilement imaginer que la nouvelle formulation plus stable, pourrait apporter une dose légèrement plus forte que l’ancienne formulation. Imaginez quand vous allez chez Eram acheter une paire de chaussures et qu’on vous dit que telle marque taille petit. Et bien l’ancien Levothyrox pouvait tailler petit » analyse l’auteur du blog La coupe d’Hygie. Or ce dernier, en prenant l’exemple d’une patiente lambda, Martine, traitée par Levotyrox en raison d’une ablation partielle de la thyroïde, relève que beaucoup des symptômes rapportés sont évocateurs d’une hyperthyroïdie. L’absence d’effet notoire : à voir ! D’autres remarquent que l’effet possible des excipients, s’agissant qui plus est d’une substance telle que la thyroxine, ne doit pas être totalement écarté. C’est le docteur Jean-Claude Grande, auteur du blog Docteur du 16 qui constate de manière un brin ironique que le changement même de formulation confirme qu’il « est donc prouvé que des excipients sans effets notoires peuvent entraîner des problèmes de bio-équivalence, dans ce cas il existerait une baisse de la teneur en levothyroxine entre le moment où le médicament est commercialisé et la date de péremption ». Plus loin, il se demande s’il « existait des publications sur les effets secondaires du mannitol et de l’acide citrique à doses non significatives ». Effet nocebo et autosuggestion collective Pour d’autres enfin (et une piste n’exclut pas nécessairement l’autre), l’effet nocebo doit ici être évoqué. Ainsi, dans une note judicieuse, le docteur Jean-Marie Vailloud, sur son blog Grange Blanche revient sur cet effet méconnu. Dans sa conclusion, il précise avec malice : « Pour terminer, mais on arrive aux confins de la notion de nocebo, certaines symptomatologies sans substrat se sont diffusées dans la population dans un phénomène collectif parfois assez impressionnant. Pour dormir tranquille, je ne parlerai pas d’insectes des sous-bois, d’ondes, d’aluminium, de mannitol mais de la June Bug epidemic de 1962. Au maximum de cette épidémie, 62 employés d’une usine de textile ont présenté des symptômes assez vagues (fatigue, malaises, vomissements), imputés à la présence d’insectes dans l’usine. Après enquête approfondie, aucun insecte n’a été retrouvé, ni aucune cause toxique. Les autorités ont conclu à un phénomène d’autosuggestion collective survenant dans un contexte de conditions de travail difficiles » raconte-t-il. Les vides laissés par la notice et l’ANSM Cette observation signale clairement le rôle central de la communication. Son insuffisance est dénoncée par tous, quel que soit le regard global porté sur l’affaire. Ainsi, le pharmacien auteur de La coupe d’Hygie remarque que la notice du médicament n’a nullement fait mention du changement de formulation et des effets secondaires possibles, ouvrant la voie à des suppositions inquiètes des patients. En utilisant toujours l’exemple de Martine, il retrace la chaîne des événements : « La pharmacienne voit donc plutôt d’un bon œil le remplacement du lactose par un excipient sans effet notoire, le mannitol. (…) Lactose, mannitol ou acide citrique sont tous des ingrédients que l’on retrouve en abondance dans notre alimentation : fruits, légumes, biscuits, produits laitiers. Nous en consommons régulièrement chaque jour. Mais cela Martine ne le sait pas. Et elle rentre chez elle avec sa boîte de Lévothyrox nouvelle formule. Très vite, Martine ressent des changements. Maux de tête, maux de ventre, diarrhées, fatigue, perte de cheveux, essoufflement, vertige, palpitations cardiaques, prise de poids, problèmes digestifs…Que se passe-t-il ? Martine lit la notice et ne retrouve pas la plupart de ces nouveaux effets. Car ils n’y sont pas. Quelques effets semblent être des signes d’une hyperthyroidie. Mais la notice semble indiquer que ceux-ci surviennent quand on prend trop de comprimés. Martine a respecté l’ordonnance. Le dosage est toujours le même. Que doit faire Martine ? Cela aussi, la notice ne le dit pas vraiment. La notice indique qu’en cas d’hyperthyroïdie, il faut consulter son médecin. Encore faut-il être capable d’identifier les signes de l’hyperthyroïdie. Et la notice ne décrit que 8 signes. Bizarrement, le médecin, qui, lui, a appris ses signes pendant ses cours de médecine peut en retrouver plus d’une vingtaine dans sa notice (le RCP). La plupart des effets que Martine ressent sont bien le signe d’une hyperthyroïdie. Mais Martine n’a pas accès à cette information. Et puis quand on vous enlève une grande partie de votre thyroïde, difficile d’imaginer une hyperthyroïdie. Le document officiel qui devrait lui donner les réponses à ses questions ne remplit pas son rôle. Si Martine était américaine elle identifierait tous ces effets inattendus dans sa notice. Et elle aurait une conduite à tenir pour chacun d’eux. Mais en France, ce document ne lui dit pas que la chute de cheveux est un effet identifié et temporaire. (…) Que tous les autres effets qu’elle a identifiés sont certainement le signe d’un dosage à revoir avec son médecin. Qu’un dosage de ses hormones thyroïdiennes sera sans doute nécessaire pour voir où elle en est. Alors Martine doit remplir elle-même les vides que l’ANSM et le laboratoire ont laissés. Elle compare la formule avec l’ancienne. Ce qui a changé, ce sont les excipients. Elle découvre le mannitol et l’acide citrique. Deux mots barbares qui pourraient expliquer pourquoi elle ressent ces nouveaux effets. Et puis pourquoi le laboratoire a changé la formulation alors que l’ancienne lui allait si bien ? Elle cherche sur Google. Elle tombe sur la pétition de Sylvie, 54 ans qui apporte ses réponses et demande le retour à l’ancienne formulation. Martine la signe. Comme plus de 65 000 personnes » décortique le pharmacien. L’exemple de la Belgique Cette critique de la communication est également à l’œuvre chez Beate Bartes, présidente du forum de patients Vivre sans thyroïde, dont l’analyse du changement de formulation du Levothyrox en Belgique est citée par le docteur Marion Lagneau sur son blog Cris et Chuchotements. La Belgique a en effet également procédé à un changement de formulation et a été, elle aussi, confrontée à une vague d’effets secondaires. La différence : « Les patients étaient certes très mécontents, car assez nombreux à avoir des symptômes (notamment des symptômes d’hyperthyroïdie, la nouvelle formule était mieux absorbée : vertiges, palpitations, insomnies …) – mais il n’y a pas eu toutes ces rumeurs, suspicions, aucun emballement médiatique ni scandale … simplement parce que tout le monde était correctement informé depuis le début ! » remarque la présidente d’association qui signale : « Non seulement il y avait des lettres aux médecins et aux pharmaciens, mais aussi une information qui ciblait directement les patients : une impression "Nouvelle formule" sur les boites, en rouge, ainsi qu’une petite carte dans chaque boite (et cela pendant un an) ! ». Elle conclut « L’exemple belge, montre que même si tout changement de formule peut provoquer des effets indésirables chez certains patients, un peu d’anticipation et une bonne information permettent d’éviter beaucoup de problèmes (pas les symptômes), mais au moins l’errance diagnostique ! Et cela aurait permis une prise en charge plus rapide de ceux qui avaient des effets indésirables ! ». Quand l’ANSM pensait qu’un changement de formulation concernant trois millions de personnes allait passer inaperçu ! L’ANSM a fait un choix très différent qui n’est sans doute pas étranger à la situation actuelle et notamment au succès de la pétition exigeant le retour de l’ancienne formule, qualifiée de « modèle de désinformation » par Jean-Claude Grange. « L’ANSM a voulu "ne pas inquiéter inutilement" (afin "d’éviter tout effet nocebo"), et a diffusé l’information à 100 000 professionnels de santé, ainsi que sur son site, mais pas directement aux patients. Et, surtout, elle n’a pas prévenu que ce changement de formule pouvait chambouler l’équilibre thyroïdien et qu’il fallait être attentifs aux éventuels symptômes » déplore Beate Bartes. Au-delà de la question de la communication, on peut s’interroger sur le défaut total d’anticipation de l’ANSM. « Etait-il judicieux de changer la formule d'un médicament qui serait prescrit, selon l'Agence, à 3 millions de personnes en France, sans informer au préalable de façon utile, appropriée, et convaincante, les prescripteurs et les utilisateurs ? Etait-il impossible de prévoir que des effets indésirables, fussent-ils mineurs, puissent apparaître avec 3 millions de patients et dans une pathologie où non seulement la marge thérapeutique est étroite mais où les variations intraindividuelles sont très fortes avec le même médicament dans le même boîtage ? (…) Où l'Agence avait-elle la tête ? Existe-t-il des services de pharmacovigilance suffisamment armés pour traiter un tel afflux de données ? » s’exclame l’auteur de Docteur du 16. Le contre exemple néo-zélandais Certains craignent qu’il faille voir dans cette impréparation une insuffisante recherche bibliographique, voire un refus de se confronter aux exemples étrangers. « Les experts de l’Agence auraient dû se rappeler, mais lisent-ils autre chose que la littérature qui leur brosse le poil dans le bon sens, qu’il y avait eu un précédent », rappelle Jean-Claude Grange. Ce dernier fait allusion au changement des excipients du traitement hormono-substitutif par la thyroxine commercialisé par GSK en Nouvelle Zélande en 2007 qui avait également été accompagné de la survenue d’effets secondaires chez de nombreux patients. Cet exemple est également cité par le pharmacien auteur du blog de La coupe d’Hygie et par Beate Bartes. Cette dernière relève que dans ce cas : « Le laboratoire (Aspen/GSK) avait carrément mis sa nouvelle formule sur le marché sans en informer ni les professionnels, ni les patients (!) … qui ont mis des mois avant de comprendre que ça pouvait venir du changement des hormones thyroïdiennes (boite quasi identique, aucune annonce …). Ces exemples montrent bien que ce n’est pas un "effet nocebo" – puisque dans ces pays (Beate Bartes fait également allusion à une situation proche en Israël en 2012, ndrl), les patients ne savaient même pas que leur médicament avait changé ! ». Une amplification du phénomène pourrait cependant avoir été induite par une large médiatisation. Une analyse de cet événement dans le BMJ avait d’ailleurs souligné le rôle des médias. Cet article du BMJ (profondément « méprisant » pour les patients selon le docteur Grange) remarquait d’ailleurs en conclusion les dangers des changements de formulation « qui peuvent induire des peurs chez les patients ». Il est regrettable que les responsables de l’ANSM n’aient pas su prendre en compte les enseignements de cette affaire. Enfin, au-delà de ces enjeux, certains remarquent que cet événement pourrait être l’occasion de réfléchir à l’épidémie de prescription de Levothyrox. « Pourquoi (…) ne pas s’interroger sur le sur diagnostic et sur le sur traitement par Levothyrox » demande ainsi le docteur Jean-Claude Grange. Ainsi, on le voit, à la lueur des très nombreuses réflexions suscitées par ce changement de formulation que certains voulaient croire totalement indolore, il est probable que les rebondissements soient encore nombreux. Vous pourrez dores et déjà pour vous en convaincre lire ou relire les posts de : La coupe d’Hygie : http://lacoupedhygie.fr/index.php/2017/08/27/levothyrox-questions-reponses/ Jean-Yves Nau : https://jeanyvesnau.com/2017/08/31/levothyrox-laffaire-grossit-les-accusations-et-propositions-de-lecologiste-michele-rivasi/ Docteur du 16 : http://docteurdu16.blogspot.fr/2017/08/laffaire-levothyrox.html Grange Blanche : https://grangeblanche.com/2017/08/28/leffet-nocebo/ Cris et Chuchotements : https://cris-et-chuchotements-medicaux.net/2017/08/28/changement-de-formule-du-levothyrox-comment-cela-sest-passe-ailleurs/Aurélie Haroche |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 05.09.17 17:16 | |
| Un médecin marnais s’alarme : des malades de la thyroïde sont privés de traitement Un généraliste marnais dénonce la négligence de l’État qui a fait changer la composition d’un médicament sans informer personne. Et qui bloque la délivrance du médicament de substitution. Par Catherine Frey | Publié le 05/09/2017 à 10h31 levothyrox Le docteur Jean-Yves Schlienger est très ennuyé pour ses patients atteints de troubles de la thyroïde. Le médicament qu’il leur prescrivait, le Lévothyrox, a subitement changé de formule et certains ne le supportent plus. « Ils ont des diarrhées, des sueurs, les cheveux qui tombent, ils ne veulent plus le prendre », s’inquiète le généraliste de Cormicy, membre du bureau de la fédération des médecins de France.« Je leur ai prescrit un produit de substitution qui se présente sous forme de gouttes et qui n’aura pas les mêmes effets indésirables mais la pharmacie a refusé de le leur délivrer ». Lisez le témoignage d’Elisabeth qui souffre des effets secondaires du Levothyrox Alerté vendredi dernier, Jean-Yves Schlienger a fait son enquête. « Mes patients ont tellement d’effets indésirables depuis le changement de composition de leur médicament qu’ils ne veulent plus se soigner », alerte Jean-Yves Schlienger. « Mes patients ont tellement d’effets indésirables depuis le changement de composition de leur médicament qu’ils ne veulent plus se soigner », alerte Jean-Yves Schlienger. « J’ai commencé par appeler les pharmaciens. Ils m’ont révélé que l’État leur a demandé de réserver les gouttes à une autre catégorie de patients, en l’occurrence les enfants et les adultes qui ont du mal à s’alimenter ». Cette restriction est guidée par la peur de l’État de se retrouver face à une pénurie des stocks de gouttes et de ne plus en avoir assez pour les enfants. Cette précaution, louable, cache une grande légèreté de l’agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) dans cette affaire. « J’ai appelé le laboratoire Merck qui fabrique le Lévothyrox », poursuit le médecin marnais. « Ils m’ont expliqué qu’on leur a demandé de modifier la composition des excipients de leur médicament et notamment d’en retirer le lactose qui gêne les personnes souffrant d’intolérance à ce glucide. Ils l’ont fait mais personne n’a été prévenu des changements. Le laboratoire lui-même reconnaît que les effets que je rencontre chez mes patients n’ont rien d’étonnants ». Au lieu de communiquer sur cette négligence auprès des praticiens, l’État s’empresse d’éviter un report des prescriptions sur un produit qui pourrait manquer rapidement. « En attendant, mes patients n’ont pas de solution. Certains veulent arrêter tout traitement, ce qui leur serait fatal ». Une pétition circule pour dénoncer cette gestion désastreuse. Elle a déjà été signée par plus de 188000 patients et proches. http://www.lunion.fr/47974/article/2017-09-05/un-medecin-marnais-s-alarme-des-malades-de-la-thyroide-sont-prives-de-traitement |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 05.09.17 17:35 | |
| Manque de communication et pourquoi çà ? on a l'impression d'être pire que maltraités et mal traités, l'Etat et le corps médical se foutent de notre gueule ( cela a commencé avec la proposition 21 de Hollande, çà continue avec Macron, avec les vaccins et ce levothyrox ... )
oui, j'ai joui pendant les attentas en France
et que cela pète des quatre coins de la planète
dommage que la nouvelle formule du levothyrox ne tue pas ! imaginez une hécatombe ! super pour le gouvernement et le labo Merck ( berck ), ils seraient alors dans la merde ! ! ! |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 05.09.17 17:57 | |
| pourquoi je rêve de vous foutre dans la merde ? parce qu'il faut prendre ce levothyrox à jeun, espacer la prise de 2h minimum avec certains médocs, etc et vous changez la formule sans nous avertir autant arrêter de le prendre, ce qui fait un medoc en moins c'est ce qui s'était passé fin 2010 quand je me bagarrais avec les pro-vie sur le web, j'avais jugé que ce lévothyrox faisait partie de l'obstination thérapeutique déraisonnable, j'ai donc arrêté et je suis tombée malade ( chutes dans la rue ) en avril 2016 à cause de cela, c'est ce qu'on m'a dit... alors je prendrais actuellement une merde de levothyrox de merde... si je n'avais pas internet, je ne me serais rendue compte de rien... Pour info, ce n'est même pas mon médecin traitant qui s'est aperçu que j'étais en hypothyroidie, c'est un gastro-entérologue qui m'a prescrit par hasard un dosage de TSH, il y a un lien entre cette TSH et la constipation/diarrhée merci les toubibs... et on ne me fait même plus un dosage de la T3 et de la T4.. depuis que j'ai repris ce levothyrox et je devrais refaire un dosage de la TSH à cause du labo Merck ??? ??? ??? je vous emmerde... |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 05.09.17 18:18 | |
| Il faut savoir ce que je veux, je n'arrête pas de râler, c'est trop facile si je pouvais arrêter mon cœur, eh bien je l'arrêterai moi-même. pourquoi le dernier neurologue que j'ai vu il y a six mois m'a prescrit du Liorésal ou Baclofène non substituable ??? je lui aurais bien demander de faire pareil pour mes autres médocs ! nous sommes des pions, je suis un pion, vous êtes des pions maltraités et mal traités |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 06.09.17 12:30 | |
| Lettre ouverte d’Anny DUPEREY ( comédienne – Auteur ) aux journalistes, et témoignage, pour la conférence de presse du 8 septembre à 11h30 au bureau du Parlement Europée 288 boulevard Saint Germain à Paris
au sujet de la nouvelle formule du Levothyrox.
Et a l’intention d’Agnès BUZIN, ministre de la santé.
Bonjour,
Je suis traitée depuis une douzaine d’années pour hypothyroïdie, compensée jusqu’à ces derniers mois sans aucun problème, par la prise de ce médicament.
Je fus avertie par mon pharmacien du changement d’excipient dans le Levothyrox, ce qui ne m’a aucunement inquiétée, et j’ai continué à le prendre en toute confiance.
Des malaises très inquiétants sont alors apparus en rafale, et pas une seconde je n’ai pensé qu’ils étaient la conséquence de ce changement de formule ! Aucune méfiance ! Ce n’est que lorsque j’ai lu la pétition mise en ligne dernièrement que j’ai compris ce qui se passait…
C’est pourquoi je suis particulièrement révoltée lorsque j’ai lu des propos dans le style « Tout changement est anxiogène… », surtout chez des patients soumis, de par leur pathologie, à des « troubles de l’humeur » – comme si nous étions des imbéciles influençables, des faibles d’esprit prêts à « se faire des idées » pour un rien. C’est insultant.
Moi, je n’ai eu aucune angoisse préalable, nulle inquiétude.
POURTANT… sont apparus par ordre d’entrée en scène : •Maux de tête et vertiges – au point de demander à faire un echo-doppler de circulation cérébrale, fin Avril, avant de partir tourner à l’étranger. Résultat : rien d’anormal. •Crampes au réveil, retour de douleurs articulaires au niveau des hanches – •Faiblesse musculaire telle que j’ai dû abandonner l’exercice physique, pourtant doux, qui m’était salutaire. •Constants problèmes digestifs et intestinaux – que la bienséance m’interdit de décrire.. . mais qui vont jusqu’à s’avérer socialement handicapants ! •Epuisement tel, que pour assurer une journée de tournage, je me vois contrainte de prendre moulte cafés, ou du Guronsan pour « tenir » la journée, après, je m’écroule. •Mais on ne dort pas bien pour autant : réveils nocturnes, avec impossibilité de se rendormir ! •J’ai fait par deux fois un contrôle sanguin, car je me sentais « comme si » j’étais de nouveau en hypothyroïdie – dosage normal, pour ma part. Donc, je ne comprenais rien.
L’on m’a rapporté que le directeur de ANSM a affirmé à la radio, Samedi dernier, que cette nouvelle formule du LEVOTHYROX avait court dans toute l’Europe. C’est faux. Les français sont les seuls « cobayes ». Quand un responsable si haut placé profère un si énorme mensonge, ce n’est pas très bon signe…
J’ai entendu aussi affirmer que ces malaises étaient « transitoires » – comment le savent-ils, puisque les malades français sont les premiers à expérimenter cette formule ? Et que veut dire « transitoire » alors qu’apparemment, aucun des effets secondaires ne faiblit au fil des mois, et qu’au contraire, chez moi ils augmentent ?
Puisque tous nos pays voisins ont refusé cette nouvelle forme catastrophique du LEVOTHYROX , que les Pays-bas l’ont abandonné après l’avoir testé, va-t-on favoriser une sorte de « marché noir de l’ancienne formule » à nos frontières, comme pour le tabac ?
Quand on sait que ce produit est VITAL pour des milliers de personnes, dont on pourrit la vie sans même qu’elles sachent pourquoi on les oblige à subir cela, c’est un honteux scandale.
Messieurs, Mesdames les journalistes, au nom de toutes ces victimes d’effets secondaires, alors qu’à ma connaissance NUL ne se plaignait de l’ancienne formule, investiguez, faites votre métier en cherchant quel est l’intérêt caché de cette honteuse manipulation.
Ha ! J’oubliais un autre effet secondaire :
Moi qui suis d’un caractère doux, je suis en permanence exaspérée. Serait-ce par hasard dû à la colère d’être contrainte d’ingurgiter un produit qui me fait à présent plus de mal que de bien ?? Bien sûr que non ! Nos responsables de la santé publique vous affirmeront que cette mauvaise humeur est due à la faiblesse de ma thyroïde… Evidemment !
Si l’un d’eux osait me rétorquer cela, je lui ferais bien avaler la plaquette et le carton avec !
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 06.09.17 12:34 | |
| j'ai bien ceci depuis quelques semaines:
Crampes au réveil, retour de douleurs articulaires au niveau des hanches – |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 10:01 | |
| Lévothyrox® : "effets secondaires", ou surdosage ? Comment expliquer les symptômes décrits par nombre d'utilisateurs du Lévothyrox® "nouvelle formule" ? À dosage apparemment équivalent, les nouveaux comprimés pourraient être surdosés par rapport aux anciens... http://www.francetvinfo.fr/image/75edxarfk-0d6f/1200/450/13243691.jpgLa rédaction d'Allodocteurs.frFrance Télévisions Mis à jour le 07/09/2017 | 12:14 publié le 07/09/2017 | 11:51 Médicament utilisé par 3 millions de patients en France, le Lévothyrox® fait l'objet d'une controverse qui enfle depuis cet été. L'ANSM recense 5.000 signalements d'effets indésirables depuis le 15 août. Une pétition contre le nouveau médicament a, elle, déjà recueilli de plus de 200.000 signatures. Eléments d'explication. Le Lévothyrox®, c’est quoi ? Les hormones sécrétées par notre thyroïde influent sur un nombre incalculable de mécanismes biologiques. L’activité de cette glande est, en temps normal, modulée très finement par l’hypophyse, dans notre cerveau. Le moindre dysfonctionnement a, rapidement, des conséquences sensibles. Quand la thyroïde ne sécrète pas assez d’hormone (hypothyroïdie), les fonctions de l'organisme tournent au ralenti. Il est – notamment – possible de ressentir fatigue, frilosité, ou d’avoir des difficultés de réflexion, de mémorisation. Dans la situation inverse (hyperthyroïdie), la machine s’emballe : le cœur bat plus vite, la respiration s'accélère, la digestion est trop rapide (entraînant parfois des diarrhées), on tremble, et des troubles de l’humeur plus ou moins importants apparaissent. Un changement de formule qui devait bénéficier aux patients... En France, les comprimés de Lévothyrox® des laboratoires Merck permettent de disposer de l’hormone lévothyroxine en sept dosages différents. Si la lévothyroxine est le seul ingrédient actif du médicament, les comprimés incorporent d’autres substances, essentiellement destinées à moduler son absorption, et à favoriser la conservation du produit. Jusqu’à récemment, l’un de ces excipients était le lactose. Il s’avère que ce lactose dégradait, peu à peu, la lévothyroxine dans les comprimés. Afin que la qualité du traitement reste la même de sa sortie d’usine jusqu’à la date de péremption, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a demandé à Merck de revoir sa copie : sans changer d’un gramme les dosages d’hormone de synthèse, il fallait trouver une alternative au lactose. Les candidats n’avaient pas à chercher bien loin : mannitol et acide citrique [1], utilisés dans de nombreux autres traitements, n’interagissent pas avec la lévothyroxine. Un médicament "à marge thérapeutique étroite" Au début des années 2010, le mannitol avait déjà été substitué au lactose dans un générique du Lévothyrox®. Des essais avaient alors été menés qui avaient conclu à la bioéquivalence des produits. Le principe de ces essais est le suivant : tout d’abord, on administre un médicament princeps à des patients sains, puis mesurer la concentration du médicament dans le sang. Puis, quelques temps plus tard, on fait de même avec le générique [2]. Si la concentration maximale dans le sang est de niveau égal, si elle survient au même moment, et si la quantité totale mesurée est identique, la bioéquivalence est parfaite. Une petite fluctuation est toutefois tolérée – de fait, un même médicament pris par le même individu n’est jamais assimilé rigoureusement de la même façon. Pour la plupart des médicaments, la fourchette de tolérance est relativement large (environ plus ou moins 20% d’écart entre les deux mesures), mais certains traitements sont soumis à des normes beaucoup plus strictes. Il s’agit de médicaments dits "à marge thérapeutique étroite" – pour lesquels on estime que de petites variations de la vitesse d’absorption ou de concentration peuvent avoir des effets notables. Longtemps, la fourchette de tolérance retenue est voisine de 10%. Ce fut le cas en 2010. En dépit de ce protocole resserré, et des résultats conformes des essais, l’Agence de sûreté du médicament avait anticipé le fait que certains patients sensibles doivent réajuster leur traitement en passant au générique. "L’ajustement posologique de ce traitement au long cours est individuel et nécessite un contrôle clinique et biologique attentif, l’équilibre thyroïdien du patient pouvant être sensible à de très faibles variations de dose", expliquait-elle alors, précisant que "l’ajustement de la posologie nécessite chez certains patients des paliers d’adaptation de 12,5 µg." Des retours négatifs de certains utilisateurs du générique se multiplièrent et, au final, peu de médecins et de patients souhaitèrent prendre le risque de substituer un traitement difficile à ajuster par un autre. Des essais de bioéquivalence plus stricts pour le nouveau Lévothyrox® C'est vraisemblablement forte de cet échec que l'ANSM a exigé qu'un protocole de bioéquivalence encore plus strict soit réalisé par Merck. L'essai clinique, dont nous avons consulté les résultats, garantit une bioéquivalence sur une fourchette de l'ordre de 5%. Il s'agit du standard le plus élevé en la matière. Au regard de l'étude de Merck, chez les sujets sains, l'assimilation du Levothyrox nouvelle formule semble identique à celle de son prédécesseur. Mais plusieurs questions se posent aujourd'hui, au vu de nombreux signalements d'effets indésirables du nouveau traitement. En mars 2017, en amont du changement de formulation, l'ANSM avait diffusé sur son site Internet un "point d'information" précisant qu'"aucun changement lié à la modification de formule n’est attendu pour les patients" mais rappelait que "la lévothyroxine étant une hormone thyroïdienne de synthèse à marge thérapeutique étroite, l’équilibre thyroïdien du patient [pouvait] être sensible à de très faibles variations de dose". "Aussi, par mesure de précaution, il convient, chez certains patients [...] de réaliser un dosage de TSH" (voir encadré) "dans les 6 à 8 semaines après le début de la prise de la nouvelle formule. Les femmes enceintes sous Levothyrox sont invitées, quant à elles, à contrôler leur TSH dans les 4 semaines après le début de la prise de la nouvelle formule". La dose sur la boîte était-elle la dose dans le médicament ? De fait, dans un certain nombre de cas rapportés à l'ANSM depuis mars par les utilisateurs de Lévothyrox®, les effets décrits sont particulièrement évocateurs d'une hyperthyroïdie. Comment cela est-il possible, si le médicament contient rigoureusement la même dose de principe actif ? Une première hypothèse (qui reste à confronter à l'expérience) pourrait être l'action du lactose dans les anciens comprimés : au moment de leur commercialisation en officine, les anciens comprimés auraient inclus moins de principe actif qu'indiqué sur la boîte. Certains patients sous nouveau Lévothyrox® consommeraient donc plus de lévothyroxine qu'auparavant [3]. Or, les symptômes d'hyperthyroïdie ne sont pas répertoriés comme "effets indésirables" dans la notice du nouveau traitement, car ce sont des effets qui n'existent qu'en cas d'erreur de dosage. Dans d'autres hypothèses, la nouvelle formulation – notamment en raison de la présence de l’acide citrique [1] – modifierait l'assimilation de la lévothyroxine chez certains patients, mais chez aucun des sujets de l'étude.Certains patients déclarent expérimenter des effets indésirables en dépit de taux de TSH normal. Dans leur cas, des investigations complémentaires s’imposent. Dans ce cas précis, qu’il s’agisse de tout ou partie du problème, l’hypothèse d’effets psychologiques – un effet nocebo – ne doit pas être balayé d’un revers de la main. Il faut ici interroger le rôle des médias, l’effet de loupe des réseaux sociaux, et l'important défaut de communication autour de la nouvelle formulation, le tout dans un contexte de forte suspicion à l’égard de l’industrie pharmaceutique. En attendant que la situation se règle, de nombreux patients exigent la mise à disposition de l'ancienne formulation par le laboratoire Merck. Parmi eux, beaucoup regrettent que leur parole n'ait pas été suffisamment prise en considération durant les derniers mois par les autorités de santé. la rédaction d'Allodocteurs.fr [1] Comme nous le précise Alain Astier, professeur en pharmacie et chroniqueur régulier du Magazine de la santé, "l’absorption de la lévothyroxine dépend de l’acidité gastrique. Il faut donc pendre le comprimé à jeun. L’ajout d’acide citrique dans la nouvelle formulation stabilise cette absorption et la rend moins sensible aux variations d’acidité chez le patient (en fonction de son alimentation, par exemple)."[2] Chez environ un volontaire sur deux, l’ordre d’administration est inversé (générique puis principes). [3] Les essais de bioéquivalence réalisés par Merck n'ont pas mis en évidence ce phénomène. Mais ils ont vraisemblablement été réalisés à partir de médicaments non stockés en officine. Les concentrations de lévothyroxine active aurait été équivalente dans les deux formulations. Dosage de TSH La thyréostimuline (TSH) est une hormone sécrétée par l'hypophyse qui influe sur l'action de la thyroïde. Les variations des taux de lévothyroxine influencent généralement, en retour, la sécretion de thyréostimuline. Un dosage de TSH est souvent considéré comme un bon indicateur des taux de lévothyroxine. Il est important de souligner que des effets indésirables causés par les excipients est hautement improbable : "le mannitol est très largement utilisé en alimentation et est quasi atoxique", nous précise ainsi Alain Astier, professeur en pharmacie. "Quant à l’acide citrique, c’est un des composants du citron, et on en avale cent fois plus quand on prend un ciron pressé !" En revanche il n'est pas exclu que ces produits modifient la dynamique d'absorption du médicament chez certains sujets [1].http://mobile.allodocteurs.fr/maladies/maladies-hormonales/thyroide/levothyrox-r-effets-secondaires-ou-surdosage_23167.html |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 10:40 | |
| Description
La thyroïde est une petite glande située dans votre cou, juste sous la pomme d'Adam. Elle sécrète des hormones, connues sous le nom de thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), qui augmentent le taux métabolique de l'organisme.
Le taux métabolique est le rythme auquel les processus chimiques qui sont nécessaires à la vie se produisent dans l'organisme. Par le métabolisme, certaines substances sont dégradées pour obtenir de l'énergie pour les processus vitaux tandis que d'autres substances sont produites.
La thyroïde est régulée par la thyréostimuline (TSH), hormone sécrétée par l'hypophyse (parfois appelée la glande maîtresse) du cerveau par les scientifiques. La TSH stimule la production d'hormones thyroïdiennes (T4 et T3) par la thyroïde. Lorsque le taux des hormones thyroïdiennes dans l'organisme est élevé, la sécrétion de TSH sera « inhibée », ce qui empêchera la thyroïde de fabriquer davantage de T4 et de T3.
On appelle hyperthyroïdie l'hyperactivité de la thyroïde qui produit une quantité excessive d'hormones thyroïdiennes. Elle est beaucoup moins courante que l'hypothyroïdie (sous-activité de la thyroïde) et découle de plusieurs causes possibles.
L'incidence de l'hyperthyroïdie est 5 à 10 fois plus grande pour les femmes que pour les hommes. Parmi les facteurs de risque prédisposant à une hyperthyroïdie, on retrouve la présence d'une maladie auto-immune (par ex. le diabète de type 1, une anémie pernicieuse), des antécédents familiaux, une grande consommation de produits iodés, l'appartenance au sexe féminin et des antécédents de goitre.
Causes
Parfois, l'hyperactivité de la thyroïde est due à des taux inappropriés (élevés) de TSH ou peut être attribuable à des problèmes de la thyroïde elle-même.
La maladie de Graves survient lorsque le système immunitaire produit un anticorps anormal qui agit comme la TSH et stimule continuellement la thyroïde; ce qui conduit à une hyperactivité et à des taux plus élevés d'hormones thyroïdiennes. La maladie de Graves est la cause la plus fréquente d'hyperthyroïdie, car on peut lui imputer jusqu'à 80 % de tous les cas d'hyperthyroïdie. L'anticorps anormal est également susceptible de stimuler une inflammation des yeux, et plus rarement de la peau.
Il existe une autre forme d'hyperthyroïdie appelée le goitre multinodulaire toxique. Un tissu anormal ou des « nodules » dans la thyroïde - appelés adénomes - deviennent autonomes, c'est-à-dire qu'ils ne fonctionnent plus sous le contrôle de la TSH et produisent constamment des hormones thyroïdiennes.
Quand la thyroïde devient enflammée, une affection appelée thyroïdite peut survenir. L'inflammation provoque, pendant une courte période (habituellement pas plus de quelques semaines) la libération d'hormones thyroïdiennes emmagasinées par la thyroïde. Les dommages à long terme de l'inflammation provoqueront généralement une hypothyroïdie.
L'hyperthyroïdie peut également être générée par la prise d'une trop grande quantité d'hormones thyroïdiennes ou par l'usage de médicaments contenant une grande quantité d'iode, tels que l'amiodarone. *
L'hyperthyroïdie secondaire, une affection rare, est provoquée par une production surabondante de TSH par une tumeur de l'hypophyse, entraînant une stimulation permanente de la thyroïde. Plus rarement encore, l'hypophyse devient insensible aux hormones thyroïdiennes et ne sait plus à quel moment « interrompre » sa production de TSH lorsque les taux d'hormones thyroïdiennes sont élevés.
Symptômes et Complications
L'hyperthyroïdie se traduit par la présence de taux élevés de T4 et T3 dans le sang. Ces hormones vont activer le métabolisme et sont ainsi responsables des symptômes ci-après : une accélération du pouls; l'apparition d'une protubérance au niveau du cou (un goitre) causée par le gonflement de la thyroïde; l'arrêt des menstruations chez les femmes; une augmentation de l'appétit, mais habituellement accompagnée d'une perte de poids; une augmentation du risque de perte osseuse (ostéoporose); une augmentation du taux d'activité, même si la personne est fatiguée et affaiblie; une élévation de la température corporelle provoquant une sensation de chaleur même dans une pièce plutôt froide; une hyperactivité nerveuse provoquant une sensation de nervosité ou un léger tremblement des mains; des interruptions du sommeil; une peau moite; un rythme cardiaque anormal (des palpitations ou des battements très forts); des selles fréquentes, parfois accompagnées de diarrhée; les yeux bouffis, un larmoiement, une sensibilité à la lumière ou un regard fixe intense.
Il importe de noter que les aînés subissent des symptômes d'une intensité plus légère. Celles-ci subiront plutôt de la dépression ou de la démence, des irrégularités du rythme cardiaque, des évanouissements, de la faiblesse ou une insuffisance cardiaque.
La maladie de Basedow, en plus des symptômes courants de l'hyperthyroïdie, provoque une inflammation et une exorbitation des yeux. Dans les cas graves, un phénomène de vision double et des lésions importantes aux yeux peuvent survenir. Il y a parfois un épaississement de la peau au niveau des tibias.
Si l'hyperthyroïdie n'est pas traitée correctement, une complication possiblement dangereuse pour la vie peut se produire, on l'appelle crise thyréotoxique. La crise thyréotoxique est une urgence médicale causée par l'hyperactivité extrême de la thyroïde. Les symptômes comprennent un pouls rapide, des tremblements, des sueurs excessives, de la fièvre, une agitation, de la diarrhée, de la confusion et une perte de conscience. Elle peut être provoquée par un traumatisme, une infection, une intervention chirurgicale, un diabète non maîtrisé, une grossesse, un accouchement ou l'omission de la prise des médicaments.
Diagnostic
Si votre médecin soupçonne une maladie de la thyroïde, plusieurs tests peuvent être effectués afin de tester le fonctionnement de celle-ci. On peut mesurer le taux de TSH; un taux faible indique que la thyroïde est en hyperactivité, ce qui fait cesser la production de TSH par l'hypophyse. On analyse également le taux de T4 et de T3 dans le sang. Les immunoglobulines stimulant les fonctions thyroïdiennes, les anticorps qui participent au développement de la maladie de Graves, ne sont spécifiques qu'à la maladie de Graves et leur taux se vérifie au moyen d'une analyse de sang.
Les échographies et les scintigraphies de la thyroïde permettent un examen visuel de la thyroïde et des nodules. Un test de captation de l'iode radioactif peut être effectué pour déterminer combien d'iode est recueilli par la thyroïde dans votre circulation sanguine.
Traitement et Prévention
La thyroïde a besoin d'une petite quantité d'iode pour fonctionner correctement, mais un trop fort taux d'iode peut interrompre la libération excessive d'hormones. Le traitement par l'iode est donc une option, mais il n'est approprié que pour un usage à court terme ou pour maîtriser rapidement l'hyperthyroïdie (par exemple, pour contrôler une crise thyréotoxique).
De faibles taux d'iode radioactif peuvent être utilisés pour détruire une partie de la thyroïde, suffisamment pour maîtriser l'hyperthyroïdie. Cependant, une destruction trop importante de la thyroïde entraîne une hypothyroïdie. Si cela se produit, il est probable que vous devrez régulièrement prendre un supplément d'hormone thyroïdienne pour traiter l'hypothyroïdie.
L'iode radioactif est utilisé à des taux assez faibles pour ne pas causer d'autres lésions sur le reste du corps. L'iode radioactif n'est pas administré aux femmes enceintes, car il peut détruire la thyroïde du fœtus.
Le traitement médicamenteux oral (le propylthiouracile ou le méthimazole) permet habituellement de maîtriser l'hyperthyroïdie en l'espace de 6 semaines à 3 mois. Des doses plus élevées seront plus efficaces, mais peuvent accroître le risque d'effets secondaires comme des éruptions cutanées, des nausées, une perte du goût et, dans de très rares cas, la suppression de la production de cellules sanguines par la moelle osseuse. Ces effets secondaires sont habituellement réversibles avec l'arrêt des médicaments.
Les symptômes de l'hyperthyroïdie - tremblements, accélération du rythme cardiaque, anxiété et nervosité - peuvent être maîtrisés par des médicaments bêtabloquants tels que le propranolol. Cependant, ces médicaments n'ont pas d'effet direct sur les fonctions de la thyroïde.
L'ablation chirurgicale de la thyroïde - appelée thyroïdectomie - peut devenir nécessaire dans de rares cas. L'hypothyroïdie qui en résulte habituellement doit alors être traitée au moyen d'un remplacement des hormones thyroïdiennes pour le reste de la vie du patient. |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 10:49 | |
| soit je coupe mon cp en deux et / ou je ne le prends plus à jeun pour voir ce que cela donne...
aller chez le toubib pour le dosage de ma TSH ? désolée, mais personne ne m'a prévenue à propos de la nouvelle formule du Lévothyrox ( sauf internet ), alors je déclare que je peux faire ce que je veux comme je l'entends... |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 11:20 | |
| Lévothyrox ancienne notice = Les autres composants sont: lactose monohydraté, amidon de maïs, gélatine, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium. Mode et fréquence d'administration: Ce médicament est à prendre de préférence le matin à jeun avec un verre d'eau.
Lévothyrox nouvelle notice = Les autres composants sont: mannitol, amidon de maïs, gélatine, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, acide citrique anhydre. Mode et fréquence d'administration: Ce médicament est à prendre de préférence le matin à jeun avec un verre d'eau. |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 11:26 | |
| Désormais, je ne prendrai plus le Lévothyrox à jeun avec un verre d'eau car c'est de la belle connerie ! Merci à l'acide citrique anhydre... |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 14:00 | |
| Pas de retour à l'ancienne formule… mais une solution alternative au Lévothyrox ? Astrid Gouzik Pharmacie / Biotechnologies , Santé Publié le 07/09/2017 À 17H11, mis à jour le 07/09/2017 À 17H32 L’ANSM a demandé au laboratoire français Serb d’augmenter sa production de L-Thyroxine, une solution buvable contenant la même hormone que le Lévothyrox. Une manière de répondre aux demandes des patients mécontents... et aux 200 000 signataires de la pétition réclamant le retour à l'ancienne formule. Pas question de revenir à l’ancienne formule. La déclaration de la ministre de la Santé est tombée comme un couperet, anéantissant les espoirs des 200 000 patients réclamant dans une pétition le retour à l’ancien Lévothyrox. Lors d’une conférence de presse le 6 septembre, Agnès Buzyn a toutefois concédé que cette crise était liée à "un défaut d’information".S’il n’y a pas de retour en arrière prévu du côté des autorités françaises, ni du laboratoire Merck Serono (fabricant le Lévothyrox)… une porte de sortie est toutefois envisagée pour "répondre aux demandes des patients mécontents", indique-t-on du côté de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Et c’est le laboratoire Serb qui pourrait servir d’échappatoire. La PME familiale française produit en effet la L-Thyroxine, une solution buvable en gouttes, destinée aux enfants de moins de 8 ans et aux les personnes présentant des troubles de la déglutition. "Suite aux premières informations reçues fin août, nous avons pris les mesures nécessaires pour préserver nos stocks afin d’éviter toute pénurie et en parallèle augmenter nos capacités de production. Les prochaines productions seront ainsi disponibles mi-octobre ", raconte Jeremie Urbain, le président de Serb. Les salariés de la PME se livrent d’ailleurs à un travail acharné depuis une semaine pour trouver une réponse adaptée rapidement. Le produit concentre plusieurs complexités (le flacon compte-gouttes, le fait qu’il s’agisse d’une hormone) qui, accumulées, le rende difficile à manier d’un point de vue industriel. "Nous travaillons étroitement avec l’ANSM", ajoute le dirigeant de l’entreprise. Des importations de médicaments commercialisés au sein d’autres pays de l’UE sont également à l’étude pour permettre la mise à disposition la plus rapide possible sur le territoire français d’autres médicaments à base d’hormones thyroïdiennes. "Nous sommes désemparés devant ce cortège de symptômes" Le gendarme du médicament a publié, le 31 août dernier sur son site, un point d’information rappelant que la délivrance de la L-Thyroxine Serb était réservée aux patients pour lesquels il n’y a pas d’alternative à la solution buvable. Informée du report d’utilisation du Levothyrox vers cette forme en solution buvable, l’ANSM craignait une pénurie. En demandant à Serb de monter en cadence dans la production de cette spécialité, l’ANSM espère être en mesure de lever cette restriction spéciale une fois que les stocks adaptés seront constitués.Les effets secondaires inquiétants observés avec la nouvelle formule du Lévothyrox n’ont pas été observés avec la L-Thyroxine Serb. Et " elle a strictement le même effet puisqu’il s’agit de la même molécule, admet le Dr. Valérie Foussier, endocrinologue et auteur de 'La thyroïde nous en fait voir de toutes les couleurs'. Mais je n’encouragerai pas mes patients à se tourner vers la L-Thyroxine car, pour le moment, cela ne se justifie pas. Nous sommes désemparés devant ce cortège de symptômes - décrits avec le Lévothyrox - que nous n’expliquons pas". Selon la spécialiste, "la molécule ne vient pas d’être découverte, l’excipient non plus… une nouvelle formule pourrait provoquer quelques changements d’équilibre mais ne justifie pas tous les effets secondaires décrits".L'enquête de pharmacovigilance est actuellement en cours pour la nouvelle formule du Lévothyrox de Merck Serono. Pour le moment, elle n'a pas révélé de problème de sécurité d'emploi, indique l'ANSM qui attend toutefois d'analyser les données consolidées. Suite à une demande de l’ANSM, le laboratoire Merck a changé la formule de son Lévothyrox, un traitement des maladies thyroïdiennes, prescrit à près de 3 millions de personnes en France. Depuis mi-août, les déclarations d’effets secondaires se sont multipliées. Une pétition signée par plus de 200 000 personnes réclame le retour à l’ancienne formule du Lévothyrox. Une possibilité écartée par la ministre de la Santé et par le laboratoire Merck puisque la nouvelle formule a été développée pour garantir une teneur en substance active plus constante. |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 14:14 | |
| c'est fatiguant, se bagarrer pour tout être l'otage de Léonetti, être l'otage des labos si je pouvais mourir, pourquoi je ne meurs pas ? ce serait la solution finale, la bonne solution. |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 16:20 | |
| Lévothyrox : les dessous d’une polémique [list] [*] Revues de presse [*]05 septembre 2017 Les nombreux signalements d'effets secondaires liés à la nouvelle formule du Lévothyrox, médicament contre les troubles de la thyroïde, n'ont pas été pris au sérieux. Une patiente vient de porter plainte contre le laboratoire Merck. L'affaire du Lévothyrox, ce médicament contre les troubles de la thyroïde commercialisé par le laboratoire Merck, est la parfaite illustration de "l'incroyable légèreté des autorités", juge ce matin Libération, sous la plume d'Éric Favereau. A tel point que l'"on dirait un disque rayé". "Une fois encore, les autorités sanitaires ont tout faux en matière de gestion des médicaments", estime le quotidien, qui rappelle la polémique qui s'est installée autour de la nouvelle formule de ce produit consommé "par plus de trois millions de personnes". Cette dernière serait à l'origine de nombreux effets secondaires (problèmes digestifs, ballonnements, bouffées de chaleur, douleurs musculaires…) et de "plaintes de milliers de patients", auxquelles l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) n'aurait prêté qu'une oreille distraite. Le Lévothyrox est un médicament "à marge thérapeutique étroite, c’est-à-dire que le dosage doit être on ne peut plus précis", rappelle Eric Favereau. Tout commence il y a quelques années, lorsque l'ANSM demande à Merck de modifier sa formule pour remédier à un léger surdosage. Le laboratoire s'exécute en jouant sur les "excipients, des ajouts chimiques qui servent à renforcer et stabiliser le produit central". En mars 2017, le nouveau Levothyrox est mis sur le marché sans qu'aucun dispositif de surveillance ne soit mis en place. Très vite, arrivent les premiers signalements de patients, qui supportent mal la nouvelle composition. De plus en plus nombreux. Mais "les autorités ne prennent pas la mesure de l’emballement", qui prend notamment la forme d'une pétition de 170.000 signatures, écrit Eric Favereau. "La polémique autour du Levothyrox a pris un nouveau tour vendredi avec l'annonce du dépôt d'une première plainte par une patiente contre Merck pour mise en danger de la vie d'autrui", poursuivent Les Echos. "J'ai déposé plainte, car nous n'avons pas été informés d'un changement de formule, rien dans la notice ne l'indique", explique cette dernière, considérant qu'"il y a bien une négligence fautive du laboratoire Merck et une faute de celui qui a ordonné le changement de la molécule sans indiquer les conséquences possibles de ce changement". Effet collatéral de cette gestion à la légère : face aux effets indésirables de la nouvelle formule, nombre de patients ont opté pour un traitement alternatif, sous forme de gouttes, principalement destiné aux enfants, la L-Thyroxine. Or, soulignent Les Echos, l'éventualité d'une pénurie de la L-Thyroxine n'est pas nulle, avec le "risque de priver des enfants d'un traitement indispensable". |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 16:36 | |
| je ne peux pas prendre le Lévothyrox en gouttes car j'ai la tremblote j'ai la tremblote à cause d' un accident à la naissance j'existe en tant que telle à cause d'un acharnement thérapeutique néo-natal je demande un droit à mourir dans la dignité comme dédommagement handicapée, on m'oblige à vieillir et à vieillir mal on se fout de ma gueule, on me promet un droit à mourir dans la dignité faut pas se moquer des personnes handicapées .... ce n'est pas bien ! |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 08.09.17 16:42 | |
| Les patients ont-ils le droit d'être impatients ? la question ne se pose pas, on les oblige à l'être ! |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 09.09.17 12:59 | |
| je ne vais pas bien ( phase d'excitation, phase de dépression ), je suis sujette à cela, mais c'est clair que le Lévothyrox ne fonctionne pas Je porterais volontiers plainte contre le Gouvernement ET contre le corps médical. C'est MON DROIT d'exiger des médicaments qui traitent en soignant, et un droit de mourir dans la dignité. oui, c'est mon droit. |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 09.09.17 18:01 | |
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L'agence du médicament sert-elle encore à quelque chose?
Par Delphine Dechaux le 09.09.2017 à 08h30
Manque de réactivité, information uniquement destinée aux professionnels de santé, évaluation trop rapide d'un produit sensible : l'affaire du Levothyrox illustre les dysfonctionnements de l'agence du médicament.
Boite de Levothyrox La nouvelle formule très controversée du Levothyrox B. BOISSONNET " Un couteau sans lame auquel manque le manche ". C'est la comparaison employée par le docteur Philippe Even pour juger de l'efficacité de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Une agence du médicament inutile, incapable de prévenir les crises sanitaires comme le montre une nouvelle fois l'affaire du Levothyrox.
Ce médicament, qui traite 3 millions de personnes souffrant de problèmes de tyroïde, est commercialisé en France depuis 1988 par le laboratoire allemand Merck, qui détient le monopole du traitement. Mise en service en mars 2017, une nouvelle formulation du médicament est très mal supportée par des milliers de patients, victime d'effets secondaires insupportables. Plusieurs pétitions ont été lancées en ligne, dont l'un, qui réclame le retour à l'ancienne formule, dépasse les 220.000 signatures. Rejoignant le mouvement, l'actrice Annie Duperrey s'est adressée à la Ministre de la santé, Agnès Buzyn, pour exprimer sa colère " d'être contrainte d'ingurgiter un produit qui (lui) fait à présent plus de mal que de bien ". Et l'affaire a pris une ampleur nouvelle cette semaine avec le dépôt d'une plainte au pénal d'une patiente pour " mise en danger de la vie d'autrui ". Une crise qui révèle, après celle de la Dépakine ou de l'Uvestérol D, une série de carences graves au sein de l'ANSM.
Une réactivité d'escargot
Premier dysfonctionnement, notre agence du médicament fait preuve d'une réactivité d'escargot. " On a un système d'alerte qui ne fonctionne pas ", résume la députée européenne Michèle Rivasi. " Il faut trois mois pour prendre en compte la souffrance des gens ". L'ANSM a été informée d'un problème sérieux dès le mois de mai par Nell Gaudry, la présidente de l'Association des malades de la tyroïde. Recevant des centaines de mails et de courrier, elle avait prévenu la Ministre de la Santé et le directeur de l'ANSM, Dominique Martin. Mais c'est seulement au mois d'août – alors que la crise faisait les gros titres des journaux – pour que l'agence du médicament a mis en place un numéro vert. Comme si seule la médiatisation pouvait la tirer de sa torpeur.
Ces dysfonctionnements de la pharmacovigilance ne sont pas nouveaux : ils ont été pointés à la fois par la Cour des comptes et par l'Igas dans les rapports consacrés à l'ANSM.
Les patients, derniers informés
Deuxième carence, la communication sur le changement de formule – et les risques qu'il pouvait entraîner - a été trop légère. Certes, l'ASNM a fait parvenir 100.000 lettres pour prévenir les professionnels de santé – médecins et pharmaciens. Mais ce courrier, purement informatif, ne les incitait pas à être attentifs à des potentiels indésirables. Quant aux patients eux-mêmes, ils n'ont jamais été informés, lorsque le nouveau médicament a été mis à leur disposition, que la nouvelle formule était susceptible d'entraîner des effets indésirables. Une défaillance reconnue, en creux, par la Ministre de la Santé elle-même. "C'est une crise liée à un défaut d'information et à un défaut d'accompagnement, qu'il faut entendre", a-t-elle estimé. Elle a annoncé mercredi le lancement d'une mission "pour mieux informer les patients".
Un problème d'évaluation
La troisième carence tient à l'évaluation du médicament lui-même. Sachant que les traitements à base d'hormone sont extrêmement délicats à doser, l'agence aurait dû tester le médicament, pointe Michèle Rivasi. Au lieu de réaliser un véritable essai clinique, elle s'est contentée d'un simple essai de " bioéquivalence " - sur des sujets sains. S'agissant d'un traitement donné à 3 millions de patients, vital pour nombre d'entre eux, la méthodologie pose un vrai problème. Et ce d'autant plus que le changement de formule a été fait à la demande de l'ANSM, qui souhaitait " garantir une nouvelle stabilité " et non du laboratoire lui-même. Les malades, par le biais de l'Association française des malades de la tyroïde (AFMT), réclament une expertise de la nouvelle formulation.
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 09.09.17 18:12 | |
| Tous les neurologues servent-ils encore à quelque chose ??? pas tous, d'après mon expérience, certains devraient être virés ! ( le Pr.Y.A. par ex. ou le Pr J. De R. ? )... Léonetti sert-il encore à quelque chose ??? lui aussi devrait être viré. C'est un des nombreux problèmes français ( et / ou européens ? ) Pas de solution, à mon avis ( sauf mourir ! ! ! ah ah ah !!! hi hi hi ! ! ! ). ( Macron sert-il à quelque chose? ben voyons, pourquoi on a voté pour lui ? ) JE DEMANDE LA DISPARITION DE TOUS LES MEDICAMENTS GENERIQUES... |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 09.09.17 19:22 | |
| J'ai de drôles d'idées parfois ! Avis aux suicidaires qui songent à passer à l'acte et qui prennent du Lévothyrox gardez toutes vos vieilles boîtes vides pour les mettre en évidence à l' heure H, le jour J retour à l'ancienne formule assuré ! ( c'est une blague ! ) Précision : un surdosage du Lévothyrox ne tue pas ( à moins qu'il soit associé à un tonicardiaque ? ) je n'ai pas de connaissances médicales et je n'ai pas essayé avec le Lévothyrox ancienne ou nouvelle formule |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 13.09.17 11:12 | |
| Mannitol: effets secondaires et indications
Mannitol: Indications et description
Le mannitol est utilisé pour augmenter la production d’urine (diurétique). Il est utilisé pour traiter ou prévenir les problèmes de santé qui sont causés par une augmentation dans les fluides corporels / eau (par exemple, un oedème cérébral, de glaucome, d’insuffisance rénale). Ce médicament est souvent administré avec d’autres diurétiques (par exemple, furosémide, chlorothiazide) et / ou le remplacement des liquides IV….
Mannitol: Effets secondaires
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours ou après la perfusion de mannitol (mannitol (injection de mannitol) injection) comprennent: congestion pulmonaire, déséquilibre hydro-électrolytique, une acidose, une perte d’électrolytes, sécheresse de la bouche, soif, diurèse marquée, la rétention urinaire, dème, maux de tête , vision floue, convulsions, nausées, vomissements, rhinite, douleurs dans les bras, nécrose cutanée, thrombophlébite, des frissons, des vertiges, de l’urticaire, une déshydratation, hypotension, tachycardie, fièvre et l’angine de poitrine, comme des douleurs thoraciques.
Les réactions qui peuvent survenir à cause de la solution ou la technique d’administration incluent la réponse fébrile, infection au site d’injection de la thrombose veineuse, ou phlébite s’étendant à partir du site d’injection, extravasation et hypervolémie.
Si une réaction indésirable se produit, cessez la perfusion, évaluez le patient et sauvez le reste de liquide pour l’examen s’il le juge nécessaire….
Mannitol: Précautions d’utilisation
N’oubliez pas que votre médecin vous a prescrit ce médicament parce qu’il ou elle a jugé que l’avantage à vous est plus grand que le risque d’effets secondaires. Beaucoup de personnes utilisant ce médicament n’ont pas d’effets secondaires graves. Avant d’utiliser ce médicament informez votre médecin si vous avez n’importe quel type d’allergie. Dites à votre médecin si vous utilisez d’autres médicaments et si vous avez ou avez eu l’une des conditions suivantes: maladie du rein, la colite, ou des problèmes d’estomac. Pendant la grossesse et l’allaitement il n’est pas recommandé d’utiliser ce médicament sans l’avis du médecin de votre….
Effets secondaires Croscarmellose sodium
July 6 Alimentation et la nutrition
•Stockez vos médicaments dans un endroit sec pour éviter croscarmellose sodique d’absorber l’humidité prématurément. Crédit photo Jupiterimages / Polka Dot / Getty Images
Vue d’ensembleCroscarmellose sodique est une matrice utilisée pour délivrer des médicaments à l’intestin. Stabiliser la carboxyméthylcellulose de sodium produit croscarmellose sodique. La Food and Drug Administration a approuvé croscarmellose sodique pour une utilisation comme ingrédient inactif dans tout produit pharmaceutique. La quantité de croscarmellose sodique ajoutée au médicament ou supplément est fonction de l’endroit où le fabricant souhaite que le matériau à désintégrer dans le tractus intestinal. Depuis croscarmellose sodique est généralement utilisé à petites doses, pas de nombreux effets secondaires sont rapportés.
Blocage intestinaleCroscarmellose sodique est évalué sur la base de sa capacité semblable à une éponge. Même lorsqu’il est utilisé sous forme de disque comprimé, croscarmellose sodique peut se étendre jusqu’à 20 fois sa taille d’origine en absorbant des liquides dans le corps, selon un rapport publié dans « AAPS PharmSciTech. » Cela permet aux médicaments ou suppléments plus accès aux fluides pour aider la solubilité du médicament. De fortes doses de croscarmellose sodique peuvent avoir la capacité de créer un blocage intestinal se il est consommé à peu près au même. Ouvriers industriels produisant croscarmellose sodique peuvent être les personnes les plus susceptibles d’entrer en contact avec des échantillons assez grands pour provoquer ce symptôme. Si vous ressentez une douleur abdominale, parlez-en à votre médecin.
Médicaments inefficaces ou Supplément LivraisonLa capacité de Croscarmellose sodique à élargir et à absorber les fluides en fait un véhicule idéal pour la livraison de médicaments et de suppléments. Toutefois, si les médicaments et les suppléments avec croscarmellose sodique sont laissés hors de leurs contenants, ils seront également absorber l’humidité de l’air, stipule que «AAPS PharmSciTech. » Cela pourrait causer le médicament d’être libéré dans l’estomac à la place de vos intestins. Si le médicament est libéré prématurément, vous ne pouvez pas absorber la dose correcte. Si votre médicament est devenu exposé à l’humidité, parlez à votre médecin pour obtenir une prescription de remplacement.
Prolifération de FloraDr Sidney Haas a créé le glucides spécifique pour éviter la croissance de la flore bactérienne nuisible dans les intestins. Ce régime limite glucides complexes et le sucre raffiné dans la tentative d’arrêter les symptômes de la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable et la maladie cœliaque. Selon les lignes directrices de ce régime, croscarmellose sodique devrait être spécifiquement éviter en raison de sa capacité à promouvoir la prolifération de la flore, à la fois bonnes et mauvaises. Si vous avez des symptômes de troubles gastro-intestinaux, vous voudrez peut-être pour éviter cet additif lorsque cela est possible. Vous pouvez parler à votre médecin sur les médicaments alternatifs qui ne utilisent pas cet additif, et les suppléments de différents fabricants peuvent pas compter sur les mêmes additifs.
L'acide citrique (ou citrate) est une molécule biologique dont le nom provient du citron, dans lequel il est très abondant (95% de l'acidité du fruit). Il est très utilisé dans l'industrie agroalimentaire comme additif alimentaire et joue alors le rôle de correcteur d'acidité, d'acidifiant (dans le soda par exemple) ou d'agent de levuration. On trouve l'acide citrique sous forme de poudre dans le commerce, et il est notamment utilisé pour des usages domestiques : antirouille, antimousse, détartrant, etc. Il a enfin des propriétés anticoagulantes qui sont utilisées en médecine. |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 15.09.17 16:34 | |
| Levothyrox: l’ancienne formule de retour «dans 15 jours» Par Le figaro.fr , AFP agence Mis à jour le 15/09/2017 à 15:58 / Publié le 15/09/2017 à 12:43 Levothyrox: l’ancienne formule de retour «dans 15 jours»
La ministre de la Santé a annoncé le retour temporaire de l’ancien médicament. Une éventualité qu’elle n’avait pas envisagé quelques jours plus tôt.
L’ancienne formule du Levothyrox sera «accessible» dans quinze jours et des «alternatives» seront disponibles «dans un mois», a annoncé la ministre de la Santé Agnès Buzyn vendredi sur France Inter. Survenu en mars 2017, le changement de formule de ce médicament indiqué dans les hypothyroïdies a provoqué une crise sans précédent. Celui-ci avait été décidé par l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) afin de garantir une stabilité plus importante de la teneur en substance active au cours du temps.
«J’ai demandé à l’Agence nationale de sécurité du médicament qu’elle fasse en sorte que l’ancien Levothyrox soit accessible de façon à ce que ceux qui le réclament puissent le prendre, et ce sera disponible dans quinze jours», a déclaré la ministre. «Dans un mois, nous aurons des alternatives. c’est-à-dire d’autres marques, d’autres médicaments, qui permettront progressivement aux patients de pouvoir choisir le médicament qui leur convient le mieux», a-t-elle indiqué.
Une annonce en contradiction avec celle faite le 6 septembre où, à l’occasion d’une conférence de presse, la ministre avait exclu de revenir en arrière. Elle avait néanmoins déclaré «réfléchir aux moyens d’une ouverture du marché français à d’autres formultes alternatives de la lévothyroxine». Pour l’heure, le laboratoire allemand Merck Sereno est en situation de quasi-monopole. Seule une alternative existe: la L-Thyroxine sous forme liquide, produite par le laboratoire français Serb.
Selon Agnès Buzyn, «la nouvelle formulation convient à la grande majorité des patients» qui «doivent poursuivre leur traitement». Néanmoins, «il y a des patients qui, malgré un bon dosage, continuent d’avoir des effets secondaires», a-t-elle ajouté au micro de France Inter.
«Ce que disaient les médecins, c’est que la majorité des effets secondaires étaient liés au fait que ce médicament déstabilisait l’équilibre hormonal des gens et que donc il suffisait de trouver la bonne dose», a souligné la ministre. La ministre a souligné que «l’ancien Levothyrox devrait normalement disparaitre puisque le laboratoire (Merck Serono) ne devrait plus le produire dans les années qui viennent».
Agnès Buzyn a également déclaré sur twitter avoir demandé à l’Agence du médicament de rendre publiques les études de bioéquivalence qu’elle a menées sur la nouvelle formule. Celles-ci visent à prouver que l’efficacité des deux formules est équivalente.
Trois millions de patients prennent du Levothyrox en France pour soigner l’hypothyroïdie ou après une opération de cancer de la thyroïde. Selon Agnès Buzyn, plus de 9.000 patients ont signalé des effets indésirables - crampes, maux de tête....- de la nouvelle formule du Levothyrox et une pétition réclame le retour à l’ancienne formule. Douze plaintes ont été déposées au Parquet de Paris et une cinquantaine de nouvelles plaintes contre X, dont celle de l’actrice Anny Duperey, doivent être lancées, a assuré jeudi l’avocate et ancienne magistrate Marie-Odile Bertella-Geffroy.
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 15.09.17 19:20 | |
| C’est une première réponse aux attentes des malades de la thyroïde. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé, vendredi 15 septembre, le retour de l’ancienne version du Levothyrox en pharmacie. En mars 2017, le laboratoire Merck, qui distribue le cachet, avait modifié sa composition à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament. Pour améliorer sa conservation, deux excipients avaient été ajoutés : le mannitol et l’acide citrique, a priori inoffensifs aux doses incorporées. Depuis, des milliers de cas d’effets secondaires indésirables sont observés chez certains patients : nausées, vertiges, prise de poids, problèmes gastriques... En tout, 9 000 signalements ont été enregistrés, à la fois sur la plateforme en ligne du gouvernement et le numéro vert dédié. Mais ce retour à une ancienne formule et l'arrivée d'autres marques sont-elles une bonne solution ? N'y a-t-il pas un risque d'entraîner une nouvelle vague d'effets secondaires ? Franceinfo a posé ces questions à Nathalie Rich, endocrinologue à Gentilly (Val-de-Marne). Franceinfo : La ministre de la Santé a annoncé la remise en service de l’ancien Levothyrox d’ici 15 jours. Est-ce une réponse médicalement adaptée au problème ? N’est-elle pas tardive ? Nathalie Rich : C’est une bonne chose. Vu le vent de panique qu’il y a eu depuis trois semaines, cela va permettre d’apaiser la situation. J’ai eu énormément de mal à rassurer la population. Ça a été compliqué, j’ai reçu beaucoup d'appels de patients inquiets. Certains ont leur traitement depuis longtemps et ne viennent pas régulièrement, on les rassure. Au début de la crise et de la psychose, les médecins n’étaient pas tous rentrés de vacances et il leur a fallu gérer en revenant. Mais c’était surtout de l’information. Médicalement, à part deux ou trois déséquilibres, je n’ai pas eu de retours particuliers sur des effets secondaires indésirables. En quoi le Levothyrox est-il un médicament particulier ? Quelles sont ses spécificités ? Déjà, il est utilisé par 3 millions de personnes. Ensuite, c’est un traitement hormonal substitutif, il comble un déficit : soit une hypothyroïdie, c’est-à-dire un dysfonctionnement de la thyroïde, soit une ablation à la suite d'une chirurgie. Ce n’est pas un traitement chimique classique. Le Levothyrox substitue un déficit, il corrige une anomalie en recréant l’hormone qui manque. C’est aussi un médicament "à marge thérapeutique étroite" : les adaptations de dosage se font au microgramme près. Il faut être très précis au niveau de la posologie. C’est l’une des rares molécules pour lesquelles il est écrit "non substituable". Mais du coup, l'arrivée d'autres marques dans un mois ne risque-t-elle pas d’augmenter le nombre potentiel de dérèglements ? Si on revient à l’ancienne formule, théoriquement il n’y a pas de risques de déséquilibres. On peut reprendre le même dosage qu’avant. Mais pour les autres variantes du médicament, les unités de production diffèrent d’un pays à l’autre donc les compositions peuvent changer. D’abord, il faut commencer par un bilan thyroïdien avant de changer de formule. Ensuite, compter 6 semaines pour ajuster les effets. Mais en fonction du contexte du patient, cela peut monter à 3 mois. Le système hormonal a une grande inertie. Il faut savoir qu’on ne dose pas le médicament, on dose la réponse de l’organisme. Et la thyroïde alimente tout le corps humain : les nerfs, les muscles, le cœur. Il faut donc attendre que les effets puissent s’observer sur le corps. Ce que je recommande, c’est un bilan thyroïdien avant de changer de médicament et le refaire au bout de 2 mois de changement. Certains patients atteints d’effets secondaires ont opté pour l’alternative du L-Tyrosine, la version sous forme de gouttes. Est-ce une bonne option ? Non, on ne le recommande absolument pas. Déjà, sa conservation est très fragile. On ne fait pas plus instable comme produit. Il faut le garder au frigo et si vous l’oubliez un quart d’heure sur votre table, il perd déjà de son efficacité. La prise pose problème aussi. Le dosage est très précis puisque les gouttes sont nombreuses à prendre et que chacune d'entre elles est forte. Il ne faut pas se tromper. De manière générale, le Levothyrox, même en cachet, est contraignant. Il faut le prendre le matin, à jeun, ne rien manger pendant une demi-heure ensuite, ne pas fumer en même temps… Le café ou le thé consommés simultanément détruisent déjà l’effet du cachet, la moitié de la molécule n’agit plus. Sans oublier que le L-Tyrosine est un médicament produit en petite quantité, qu’on réserve aux patients en réanimation, aux bébés, aux gens qui ont des problèmes de déglutition. Ce n’est pas du tout la bonne formule, c’est juste un traitement d’appoint. Concrètement, en cas d’apparition d’effets secondaires, que faut-il faire ? Déjà, il ne faut surtout pas arrêter le traitement ! Avant tout, il faut refaire un bilan thyroïdien et le faire parvenir au médecin. Cela consiste en une prise de sang pour déterminer le taux de TSH, la thyréostimuline, qui stimule le fonctionnement de la thyroïde. Si le chiffre du dosage n’est pas satisfaisant, on fait un ajustement du traitement. http://www.francetvinfo.fr/sante/levothyrox/levothyrox-il-faut-commencer-par-un-bilan-thyroidien-avant-de-changer-de-formule_2373790.html |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 15.09.17 19:39 | |
| pourquoi ne pas se servir de cette histoire du Lévothyrox pour EXIGER un droit à mourir dans la dignité, le DROIT au CHOIX à propos du MOMENT et de la MANIERE de la mort à l'hôpital ? On peut faire des Directives Anticipées un document officiel où chaque mot, chaque phrase, a une valeur juridique. Jean Léonetti doit d'abord démissionner ( il suffirait juste d'un minimum de dignité de sa part ). |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 15.09.17 19:53 | |
| çà peut choquer, j'en conviens, le fait de réclamer un bon médicament pour être bien traité et bien soigné, puis réclamer une mort à la carte. mais ce qui se passe entre les médecins et les labos est tout aussi choquant, alors on le cache aux citoyens, aux patients et à leurs familles... ... ... |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 21.10.17 15:25 | |
| Levothyrox : les malades de la thyroïde s’adaptent pour éviter les effets secondaires Certains se sont habitués à la nouvelle formule, d’autres se fournissent à l’étranger ou prennent une autre marque. D’autres encore ont arrêté, au péril de leur santé. LE MONDE | 21.10.2017 à 08h03 • Mis à jour le 21.10.2017 à 08h10 | Par Jeanne Cavelier image: http://img.lemde.fr/2017/10/17/0/0/4458/3066/1068/0/60/0/40f5e4d_5233183-01-06.jpgDes boîtes de Levothyrox nouvelle formule et d’Euthyrox, l’ancienne formule du Levothyrox, le 2 octobre. « Hors de question de retrouver ces douleurs » : résidant à 20 km de la frontière allemande, Mireille se fournit désormais en Levothyrox ancienne formule outre-Rhin. Elle a un stock pour un an. Comme elle, de nombreux malades de la thyroïde ont subi de lourds effets secondaires depuis le changement de formule de ce médicament, fin mars, et cherchent d’autres solutions. « C’était de pire en pire. J’avais l’impression qu’on m’arrachait les intestins », rapporte la sexagénaire, qui a pris la nouvelle formule durant deux mois. Les patients suivent en général un traitement à vie et, aujourd’hui, Mireille se sent en sursis : « Je continue à vivre la peur au ventre, si jamais le pays se retrouve en rupture de stock, ou que le médicament est également modifié là-bas. » Nouveau dosage Problèmes intestinaux, musculaires, d’essoufflement, maux de tête… Dans son enquête de pharmacovigilance sur le Levothyrox rendue publique le 11 octobre, l’Agence nationale de sécurité nationale du médicament (ANSM) a conclu que ces effets indésirables étaient dus à « un déséquilibre thyroïdien » causé par le changement de traitement, et non à la nouvelle formule elle-même. Sous Levothyrox depuis vingt ans, Corinne semble effectivement avoir réussi à s’adapter. Son taux de thyréostimuline (TSH), révélateur d’une hypo- ou d’une hyperthyroïdie, a pourtant été divisé par six en quatre mois, approchant la limite basse de la norme. Mais après une « immense fatigue » et des « difficultés à s’exprimer » au mois d’août, « les effets secondaires se font moins sentir ». Même constat pour Jean, qui essaie encore de trouver un nouveau dosage approprié. Après « deux mois d’une fatigue anormale et progressive », il a arrêté puis repris du Levothyrox et effectue régulièrement des analyses. Qualité « identique à l’ancienne » pour l’ANSM Mais si les effets secondaires se sont estompés chez certains malades, d’autres continuent à souffrir de leurs conséquences. Christine, 50 ans, prenait du Levothyrox depuis quinze ans à la suite de l’ablation partielle de la thyroïde : « J’ai dû arrêter la nouvelle formule car j’avais des colites horribles et permanentes. Mon ventre gonflait comme si j’étais enceinte de neuf mois. Aujourd’hui, mon estomac et ma flore intestinale sont flingués. Je ne peux plus manger normalement. » Comme 15 000 autres personnes, elle a signalé les effets de ce « poison » sur son corps à l’ANSM. Dans sa réponse, le 13 octobre, l’agence la « rassure sur la qualité de ce médicament, qui est identique à l’ancienne ». Christine se dit « révoltée ». Jacqueline, elle, a tenté de porter plainte à la gendarmerie de Saint-Martin-du-Var (Alpes-Maritimes) pour « tromperie sur produit ». « Mais l’agent n’a pas voulu prendre ma déposition sans l’accord du procureur, et ne m’a toujours pas rappelée depuis », dit l’enseignante-chercheuse retraitée. Pour stopper les effets secondaires – étourdissements, problèmes d’attention, diarrhées et doigts blancs –, elle a d’abord pris du Levothyrox périmé depuis 2010, sans consulter son médecin, avant d’aller se fournir en Italie : « C’est assez simple, je suis allée à la pharmacie internationale en arrivant à la gare de Vintimille. Par contre, je ne suis pas remboursée par la Sécurité sociale, car je n’ai pas la carte européenne d’assurance maladie, mais cela ne coûte que dix euros pour cent jours de traitement. » Gouttes de L-thyroxine Le 2 octobre, l’ancienne formule du Levothyrox a réapparu en France, en quantité limitée, sous la pression du ministère de la santé. Mais la plupart des pharmacies furent en rupture de stock en deux jours, racontent les malades contactés. Dans le Bas-Rhin, par exemple, pour récupérer une boîte pour un mois, le patient devait présenter une ordonnance datée d’après le 15 septembre, sur laquelle était indiqué « Euthyrox », nom de l’ancienne formule du Levothyrox fabriquée par le laboratoire Merck en Allemagne. « Les pharmacies près de chez nous n’ont pas reçu de boîtes de l’ancienne formule », rapporte Monique, 71 ans, qui habite une petite commune de la Haute-Saône. « Trois semaines après avoir débuté la nouvelle formule, j’étais fatiguée et surtout, j’ai commencé à perdre des cheveux par poignées », explique-t-elle. Ni sa pharmacie ni son médecin n’étaient au courant du changement de formule. Elle prend désormais des gouttes de L-thyroxine : « C’est plus naturel, avec seulement de l’alcool et de l’huile de ricin, mais aussi plus contraignant. La pharmacie nous fournit le médicament dans un sac isotherme, et il faut toujours le conserver au réfrigérateur. » Sa fille et sa belle-fille, également sous Levothyrox, ne supportaient plus les effets secondaires. « Leur médecin n’a rien voulu savoir. Elles ont décidé d’arrêter le traitement », s’inquiète Monique. Médicaments alternatifs Les malades de la thyroïde disposeront de « cinq médicaments différents » à partir de la « mi-novembre », a annoncé jeudi la ministre de la santé, Agnès Buzyn, devant le tollé provoqué par la multiplication des effets secondaires du nouveau Levothyrox. « Dommage qu’ils ne l’aient pas fait avant », regrette Anne-Sophie, 36 ans, « en colère » : « Je ne suis pas bien depuis six mois. S’il y avait eu une information claire sur le changement de formule dès le début, cela m’aurait évité des consultations inutiles chez le généraliste. J’avais l’impression d’être une petite vieille, à cumuler les problèmes intestinaux et de la tachycardie. Les pharmaciens me disaient que c’était “dans ma tête” que j’étais victime “de l’hystérie collective”. » Grâce à des informations glanées sur un forum de l’association Vivre sans thyroïde, elle se fait livrer de l’Euthyrox d’Allemagne. Peut-être pourra-t-elle désormais trouver un médicament alternatif qui lui convienne. A condition que son organisme puisse s’adapter. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/10/21/levothyrox-les-malades-de-la-thyroide-s-adaptent-pour-eviter-les-effets-secondaires_5204106_1651302.html#UuWeREy1sIsQYIWk.99 |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 21.10.17 15:33 | |
| De même, il y a la Belgique pour échapper aux conneries délirantes de Jean Léonetti mais il faut faire plusieurs aller-retour avant le " dernier voyage". S'exiler pour mourir sans souffrir et à toute allure Y être obligé à cause des pro-vie ( qui n'en ont même pas conscience en général ) Quel désastre. |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 16.11.17 16:52 | |
| c'est pour quand, une association de " cobayes victimes de la loi Léonetti " ??? |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 16.11.17 16:52 | |
| Accueil JIM > JIM Médecin > Actualités > Pro & Société > Lévothyrox : que fait Emmanuel Macron ?
Publié le 16/11/2017
Lévothyrox : que fait Emmanuel Macron ?
Paris, le jeudi 16 novembre 2017 – Puisque les tribunaux peuvent (en partie) fonder leur jugement sur une visite ponctuelle dans une pharmacie, qu’il nous soit permis ici de nous baser sur une expérience restreinte pour apprécier le sentiment actuel des pharmaciens face à l’affaire Lévothyrox. Lundi matin, première heure, un pharmacien parisien délivre sa première boîte de Lévothyrox (nouvelle formule) de la journée et affirme « Désormais, la crise est passée ». Ce pharmacien ne songeait sans doute pas être si fortement détrompé dès le lendemain et dans les jours qui ont suivi.
Inégalité entre les malades (en fonction de leur avocat !) Mardi en effet, le tribunal de grande instance (TGI) de Toulouse a créé la stupéfaction de tous en astreignant les laboratoires Merck Serono à délivrer à 25 patientes de Haute Garonne l’ancienne formule du Lévothyrox (commercialisée sous le nom d’Euthyrox) sous peine d’une astreinte de 10 000 euros par jour par infraction commise ! La surprise a été générale face à ce verdict, même du côté des associations de patients qui l’espéraient pourtant. « On ne s’y attendait pas » a ainsi commenté citée par l’AFP Chantal L’Hoir, fondatrice de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT). Mais déjà, même si beaucoup espèrent que cette première fera "jurisprudence", les critiques pointent. L’avocat Christophe Lèguevaque, qui n’a pas défendu ce dossier phare, a ainsi regretté interrogé par BFM que la décision créé une inégalité entre les malades.
Merck ni responsable, ni coupable Les laboratoires Merck Serono, pour leur part, ont confirmé hier qu’ils allaient faire appel de la décision. Continuant à considérer que la diffusion et l’approvisionnement en Euthyrox ne relèvent pas de leur responsabilité mais de celle des autorités, et rappelant la persistance de 40 000 boîtes de l’ancienne formule, ce qui est en théorie suffisant pour répondre aux demandes (moins de 20 000 patients ont signalé des effets secondaires à l’ANSM), Merck Serono s’interroge d’une manière générale : « Où était donc l’urgence d’aller prendre une ordonnance en référé d’heure à heure ? ». Cependant, les laboratoires ont assuré qu’en dépit de l’appel qui n’est pas suspensif, ils allaient mettre en place les mesures pour assurer l’accès au traitement aux 25 patients. Par ailleurs, à la demande des autorités, 200 000 boîtes supplémentaires de l’ancienne formule seront importées d’ici la fin de l’année, afin « d’accompagner plus longtemps » les patients le nécessitant a précisé le PDG de Merck Serono France, Thierry Hulot. On soulignera, fait inattendu, que la position des laboratoires est défendue par l'ancien député socialiste et médecin Gérard Bapt. Pour lui, en effet, interrogé par France Bleu : « La responsabilité est aux institutions qui ont ordonné ce transfert, sans précaution (…). Le maître d’orchestre dans cette affaire, c’est l’Agence du médicament. Elle n’a pas informé ou en tous cas pas assez, les pharmaciens et les médecins, et encore moins les associations de patients ».
A quand une lettre des patients satisfaits de la nouvelle formule ? L’annonce de ces 200 000 boîtes supplémentaires ne suffira sans doute pas à calmer la fronde des patients qui réclament le retour définitif de l’ancienne formule. Sur France TV Info, Nell Gaudry, porte-parole de l’AFMT dénonce un « enfumage » et prédit que le médicament ne sera pas accessible dans les pharmacies. Elle va même jusqu’à affirmer qu’une « majorité » de patients souffrent de « graves effets secondaires » ce qui ne transparaît nullement dans l’étude de pharmacovigilance de l’ANSM. Nell Gaudry affirme encore que « seuls les Français servent de cobaye » (dans les faits, le contexte très contrasté de la distribution de la lévothyroxine en Europe et dans le monde ne permet pas réellement d’établir de comparatif et de conclusion définitive de ce type).
Où se cache le mépris ? Le terme de "cobayes" est également utilisé dans une lettre adressée par 600 patients à Emmanuel Macron ! Ces derniers qui se présentent donc comme « Les Cobayes victimes du Nouveau Lévothyrox » reprochent (en citant Camus !) le silence du Président de la République sur cette affaire ! « Ce silence de votre part pourrait être interprété comme de l’indifférence au mieux, du déni de leur souffrance au pire, car vous êtes Président de tous les Français », écrivent ces patients. Dans cette missive, ces derniers insistent notamment sur le mépris qu’ils ont ressenti de la part des médecins et des autorités sanitaires. Sans doute l’absence d’information en a été la première marque, mais il n’est pas certain que le retour d’un médicament moins stable constituerait réellement une marque parfaite de considération.
Aurélie Haroche |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 18.11.17 18:33 | |
| Levothyrox : un médecin porte plainte pour tromperie aggravée Nicolas Bouvier, médecin généraliste, alerte sur la nouvelle formule du médicament. Il ne prescrit plus de Levothyrox. "Le Parisien" l'a interviewé. Par 6Medias Publié le 18/11/2017 à 17:23 | Le Point.fr « Certains patients qui allaient bien au début du changement de formule présentent aujourd'hui des troubles préoccupants », alerte le généraliste. i « Certains patients qui allaient bien au début du changement de formule présentent aujourd'hui des troubles préoccupants », alerte le généraliste.  SIPA/ CHAMUSSY « J'ai été trompé en tant que médecin, et les patients, eux, en ont été victimes », dénonce Nicolas Bouvier, médecin généraliste de 48 ans, dans les colonnes du Parisien ce samedi. « Le laboratoire Merck, qui fabrique le Levothyrox, garantissait que la nouvelle formule n'allait pas les affecter. Or, dès sa mise en place, j'ai trouvé face à moi des personnes avec des troubles tellement nombreux, intenses et anormaux par leur fréquence que j'ai compris que nous étions dans une situation très grave », déplore-t-il. Le médecin rémois a également saisi le Défenseur des droits concernant la nouvelle version du médicament qui régule la thyroïde. Car les effets secondaires sont graves. « Au départ, nous pensions que les symptômes, perte de cheveux, troubles cardiaques, troubles digestifs, fatigue... allaient s'estomper, mais rien n'y faisait. Pis, certains qui allaient bien au début du changement de formule présentent aujourd'hui des troubles préoccupants », prévient le généraliste. « Médecine de caniveau » Mais Nicolas Bouvier s'en prend aussi à ses collègues, dont « certains préfèrent se moquer de leurs patients sur les réseaux sociaux que se pencher sur les documents, faire des recherches. Je ne m'inscris pas dans cette médecine de caniveau ». Le médecin évoque aussi « la gestion désastreuse de la crise par les autorités de santé » et dénonce la souffrance des patients. « J'ai exercé pendant dix ans en tant que pharmacologue à l'hôpital et je vois bien que quelque chose cloche. J'ai donc décidé de ne plus le prescrire, mais de lui préférer ses substituts. Le problème est que les obtenir en pharmacie est un parcours du combattant. » Le Thyrofix du laboratoire Unipharma est une alternative supplémentaire au Levothyrox et sera disponible à partir de la première semaine de décembre, ce qui portera à cinq le nombre de médicaments régulant la thyroïde, a annoncé ce vendredi la Direction générale de la santé (DGS). Le généraliste, lui, a décidé de porter plainte contre X pour tromperie aggravée et attend toujours une réponse du Défenseur des droits. Silencieux jusqu'à présent. |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 18.11.17 18:52 | |
| Mais enfin, ce pb du Lévothyrox ne concerne que les femmes, et seulement les femmes ayant un pb thyroidien. Nombreuses sont-elles, certes. Mais pourquoi cette fixation ? la thyroide n'étant qu'un organe parmi d'autres à la base du cou. J'ai vécu je ne sais combien d'années en ne sachant pas que j'avais un pb à la thyroide, on a découvert mon pb par hasard. La différence ne me saute pas aux yeux avec ou sans Lévothyrox ! par contre, si je ne prends pas la molécule d'un autre medoc, ou si je diminue la dose, je suis ds une belle merde ! alors je me fous du lévothyrox comme de ma thyroide ! Curieux, le fait que ce généraliste et ses confrères ne porte pas plainte pour tromperie à propos d'un droit de mourir ds la dignité qui concerne tous les patients, hommes et femmes... Curieux, le fait que personne n'ose porter plainte contre Jean Léonetti ! la Sédation Profonde Continue est extrêmement angoissante pour les patients ayant tout au long de leur vie un problème très complexe avec le fait de manger, boire et dormir. Cela concerne certains handicapés moteur, les boulimiques et les anorexiques et les patients atteints de troubles divers du sommeil...Pourquoi se fixer sur un pb thyroïdien ? j'avoue ne pas comprendre ! Mais enfin on dort ou on joue la comédie ?https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011echec-d-une-loi2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017personne pour s'alarmer sur ma santé physique, psychique, spirituelle à cause du viol de François Hollande et Jean Léonetti ( ils m'ont violée puisqu'ils m'ont trompée ), je ne me soigne plus et je n'ai plus aucun contact avec l'Eglise. La cerise sur le gâteau : ici je me suis abîmée les yeux. Ce qui ne m'empêche pas de ricaner à propos du Lévothyrox. Messieurs, faîtes-en autant pour la prostate ! ! !Rouspétez à propos de vos traitements et de vos soins... ainsi la loi Léonetti aura le temps de s'immortaliser... Franchement... |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 05.12.17 8:49 | |
| personne n'a remarqué un lien entre levothyrox et vessie ?????????????? |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 05.12.17 14:01 | |
| "Pas de lien établi" entre Levothyrox et décès enregistrés dans la base (ministre)
Par AFP le 05.12.2017 à 13h02
La ministre française de la Santé Agnès Buzyn à Paris, le 15 novembre 2017-AFP/Archives/LUDOVIC MARIN La ministre française de la Santé Agnès Buzyn à Paris, le 15 novembre 2017-AFP/Archives/LUDOVIC MARIN
Il n'y a "pas de lien établi" entre le Levothyrox et les décès enregistrés dans la base qui recense ses effets secondaires, a déclaré mardi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, rappelant que "50.000 personnes meurent chaque mois en France" dont certaines prennent ce médicament.
"Quatorze décès ont été signalés dans la base, mais sur 3 millions de personnes prenant du Levothyrox, il est attendu d'avoir des décès (...) Je rappelle qu'il y a 50.000 personnes qui meurent chaque mois en France, donc parmi elles il y en a qui prennent du Levothyrox", a dit Mme Buzyn sur BFM TV.
"L'analyse des 14 décès montre qu'il s'agissait plutôt de personnes très âgées, avec beaucoup de pathologies et qui prenaient beaucoup de médicaments", a-t-elle poursuivi. "Aujourd'hui, il n'y a pas de lien établi entre les décès et le Levothyrox. L'analyse est en cours, elle sera présentée en janvier".
Mercredi dernier, l'Agence du médicament ANSM avait réagi dans les mêmes termes à un article alarmiste du numéro zéro du magazine L'Ebdo, titré "Les morts du Levothyrox cachées par les autorités françaises".
"Au 20 novembre, 14.842 cas ont été saisis dans la base nationale de pharmacovigilance dont 14 décès sans lien établi avec le Levothyrox", avait twitté l'ANSM. "L'enquête se poursuit et les résultats seront présentés le 30 janvier", avait-elle indiqué.
La nouvelle formule du Levothyrox a été mise sur le marché en mars, mais certains patients se sont rapidement plaints d'effets secondaires. Face à leur colère, les autorités de santé ont dû mettre en place des alternatives, alors que le Levothyrox (Merck) était jusque-là en situation de quasi-monopole, avec quelque 3 millions d'usagers.
Des stocks de l'ancienne formule ont été importés d'Allemagne de façon transitoire, sous le nom d'Euthyrox. Une alternative supplémentaire, le Thyrofix (un générique), sera bientôt disponible, ce qui portera à cinq le nombre de médicaments de ce genre pour les malades de la thyroïde.
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 05.12.17 14:06 | |
| je suis encore là, comme c'est bête ! ! ! c'est faisable d'avaler une boîte entière pour un essai, mais franchement, si mes troubles urinaires viennent de la nouvelle formule, cela ne m'enchante guère...  |
|  | | Admin

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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 05.12.17 14:19 | |
| ah, le Spasfon peut soulager, et c'est sans ordonnance, mais ce n'est pas drôle d'avoir envie de pisser pour quelques gouttes, ou pisser énormément alors qu'on n'a pas bu consulter un urologue ? en tant qu'handicapée moteur, je ne pisse jamais sur ordonnance et je ne bois jamais devant quelqu'un c'est ainsi, ce n'est pas autrement. ces connards, ils ne voudront jamais m'endormir du dernier sommeil pour une histoire de pipi à moins qu'aux urgences, on soit enfin humain je vais finir par aller aux urgences si çà continue |
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 | Sujet: Re: Le Lévothyrox... 15.12.17 11:16 | |
| http://www.europe1.fr/sante/levothyrox-le-conseil-detat-donne-raison-au-gouvernement-3519974la nouvelle formule du levothyrox ne me gène pas personnellement car j'ai d'autres pbs ne relevant pas de la thyroide mais je suis fatiguée et j'en ai marre de la France et de cette Europe si je pouvais, j'irais ailleurs dans un autre continent... s'exiler, la seule solution pour mieux vivre c'est une France de merde car c'est une Europe de merde !les institutions sont tellement lourdes que rien ne peut changer. |
|  | | | Le Lévothyrox... | |
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