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 Macron, un con ?

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MessageSujet: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime02.07.21 10:07

Cannabis, fin de vie... ces réformes clivantes écartées par Emmanuel Macron
    
Emmanuel MacronPolitiqueFrance - Monde
Publié le 02/07/2021 à 07:01


Plusieurs dossiers soutenus par des membres de la majorité ne trouveront finalement pas d'écho auprès du chef de l'Etat qui ne souhaite pas "fracturer la société" selon plusieurs proches.
Si le flou est encore bien réel autour des futures annonces, en revanche les proches d’Emmanuel Macron commencent à avoir une liste assez précise des réformes qui ont été biffées d’un trait rouge. Trois d’entre elles étaient défendues par l’aile gauche de LREM soucieuse de donner un accent plus social au quinquennat. L’euthanasie ne devait pas être inscrite dans la loi. Plus de la moitié du groupe LREM a pourtant réclamé un texte. "Il est temps de débattre du sujet au Parlement, car il irrigue notre société depuis des décennies", a déclaré la très LREM présidente de la commission des lois Yael Braun-Pivet. "Le Président ne veut pas aller sur des sujets clivants qui risquent de fracturer la société, de plus, il n’aime pas beaucoup les sujets intimes", nous assurait, lundi, l’un de ses proches.


"Ça n’a aucune chance d’aboutir"



Autre sujet sur lequel le Président ne devrait pas s’aventurer, celui de la légalisation du cannabis pourtant réclamée par une partie de la majorité. Début mai, une mission parlementaire, coordonnée par une députée LREM, rendait un rapport favorable. Mais Emmanuel Macron ne veut pas froisser son électorat de droite. Même à gauche, les avis ne sont pas unanimes. La légalisation du cannabis avait été l’un des sujets de la primaire du PS et la plupart des candidats s’y étaient alors opposés.
Troisième sujet porté par un certain nombre de marcheurs soucieux de rendre le quinquennat plus social et sur lequel le chef de l’Etat devrait refuser d’avancer : l’augmentation des droits de succession.

L’idée avait été avancée très tôt au début du quinquennat par Christophe Castaner, elle est défendue aujourd’hui par les Jeunes avec Macron (JAM). "Mais ça n’a aucune chance d’aboutir", nous expliquait, cette semaine, un proche du Président qui assurait avoir fait des études d’opinion sur le sujet qui révèlent que "même quand cela ne touche que les très riches, les Français sont contre". Or le Président, à l’approche de 2022, ne veut braquer personne.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime02.07.21 10:56

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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime30.08.21 11:00

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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime29.11.21 14:07

Macron, un con ? Images?q=tbn:ANd9GcRwY8IfU-kK8WD8FUYxc5WtTiOChzpicIAz3g&usqp=CAU
quel dommage...
S.T.O.P. dons S.T.O.P. votes S.T.O.P.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime21.12.21 21:02

Héritage : le Conseil d'analyse économique propose "une réforme en profondeur" de l'impôt sur les successions
... ... ...
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime06.01.22 18:21

Opinion | Emmanuel Macron : cliver pour mieux régner
Le Président est au cœur des polémiques avec sa phrase choc sur les non-vaccinés. Pour William Thay et Emeric Guisset du groupe de réflexion le Millénaire, cette stratégie est payante tant que les oppositions sont endiguées sur les questions sanitaires et européennes.

Par William Thay (président du think tank Le Millénaire)

Publié le 6 janv. 2022 à 14:47Mis à jour le 6 janv. 2022 à 15:07
Le président de la République s’est illustré lors d’une interview au "Parisien" où il assume de discriminer les Français entre deux catégories : les vaccinés et les non-vaccinés.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime06.01.22 18:23

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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime10.03.22 9:48

Dans un entretien, Emmanuel Macron estime avoir maintenu les liens avec les cultes
Analyse Un entretien accordé par Emmanuel Macron sur la religion et la laïcité, publié dans un livre le 10 mars, montre que le président n’a pas changé sur ces sujets.
Bernard Gorce, le 10/03/2022 à 06:13
Lecture en 3 min.
Dans un entretien, Emmanuel Macron estime avoir maintenu les liens avec les cultes
Emmanuel Macron et le pape François lors d’une visite du président français au Vatican, en novembre 2021.

À l’épreuve du pouvoir, Emmanuel Macron a-t-il évolué sur la laïcité, la menace islamiste ou le rapport de la foi à la raison ? Le journaliste Samuel Pruvot l’avait interrogé sur la religion, le 21 décembre 2017. Cinq ans plus tard, le rédacteur en chef de Famille Chrétienne est revenu à l’Élysée (le 20 décembre 2021) s’entretenir avec celui qui s’est depuis officiellement déclaré candidat à sa succession. Les deux interviews sont publiées, jeudi 10 mars, dans Conversations avec le président (1), précédées du récit du quinquennat. L’auteur revient sur ce jeune chef d’État qui entama dans son mandat dans la promesse de réconciliation.

→ ENQUÊTE. Emmanuel Macron et les catholiques, mains tendues et illusions perdues

Après les années compliquées sous Nicolas Sarkozy puis la grande glaciation de l’ère François Hollande qui tenait les religions à distance, le président Macron jetait les bases d’une relation apaisée. Dès la première année, rencontre avec les responsables musulmans, puis avec les protestants (pour les 500 ans de la Réforme). Enfin, point d’orgue de la séquence, la rencontre avec les catholiques, le 9 avril 2018, au Collège des Bernardins où il s’engage à « réparer » le lien « abîmé » entre l’Église et l’État.

Deux lois majeures du quinquennat, celle sur l’ouverture de la PMA et celle contre le séparatisme, ont pourtant contribué à tendre les relations avec les cultes. « En réalité, rien ne va plus entre Emmanuel Macron et les religions », assure l’auteur. Ce contexte fait tout l’intérêt de l’exercice. « Chacun mesurera l’écart entre le premier entretien et le second. Entre les promesses du conquérant et les justifications d’un homme », promet Samuel Pruvot au terme de son récit. Or, c’est plutôt la marque d’une grande continuité, une cohérence revendiquée, qui se détache de la lecture comparée de ses prises de parole.

Pour Macron, l’euthanasie mérite « un débat très large »
La crise sanitaire a-t-elle fait douter Emmanuel Macron du progrès ? « Je crois tout l’inverse », répond le président qui rappelle la découverte rapide d’un vaccin : « Y a-t-il meilleure preuve que, comme Dieu, le progrès n’est pas mort », glisse-t-il avec malice. La loi contre le séparatisme qui a renforcé l’arsenal d’État ? « Ce que nous combattons ce n’est jamais l’islam », plaide Emmanuel Macron. Cette religion « suit, pour le plus grand nombre, le chemin qu’ont emprunté les religions chrétiennes ou le judaïsme », assure cet « optimiste » revendiqué. Quant aux jeunes radicalisés, il les voit surtout comme « les fils d’une époque marquée par l’ère des grandes peurs ».

À lire aussiActes antireligieux, « courage des évêques »… Ce qu’Emmanuel Macron a dit aux représentants des cultes
Sur la bioéthique et les réformes sociétales, le président candidat réfute avoir un « agenda caché ». Tant qu’il sera président, s’engage-t-il, il n’y aura pas d’autorisation de la GPA. Sur l’euthanasie, en revanche, il n’écarte pas la perspective d’aller au-delà de la loi Clayes-Leonetti : « Cela mérite un débat très large que les responsables politiques ne doivent pas capturer. »

« Nous sommes sur la bonne voie »
Emmanuel Macron dit ne pas croire « au progrès pour le progrès ». Sur tous les débats touchant au vivant, l’Église comme d’autres institutions est un repère. « Je crois que la relation entre l’Église et la République, qui s’inscrit dans un temps très long, a de l’avenir », confie le président qui juge avoir « pu mener un dialogue constructif ».

→ ANALYSE. Emmanuel Macron, un président qui « a une vraie attente vis-à-vis des religions »

Ni la loi sur la PMA, ni la gestion de la crise sanitaire qui l’amena à fermer les lieux de culte, n’ont, selon lui, altéré les relations avec les religions. Interrogé sur la défiance de catholiques à l’égard des politiques, le président met en avant le dialogue et le respect : « Cela reste fragile, toujours. Mais nous sommes sur la bonne voie », exprime le président.

Enfin, sur son style « jupitérien », Emmanuel Macron, assume. « Plus que jamais, dans un contexte marqué par l’individualisation (…), une Nation a besoin d’unité. Cette unité est symbolisée par le président élu », dit-il avant de poursuivre : « Je crois surtout qu’il y a une part de mystique dans la politique en cela qu’elle a à porter une transcendance, un au-delà de soi. »
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime17.03.22 18:35

citation
Le président-candidat propose une convention citoyenne sur le sujet, dont les travaux seront soumis au Parlement ou au référendum.
commentaire
FOOL
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime03.04.22 10:27

Présidentielle : la déclaration passée inaperçue de Macron sur l'euthanasie

Jacques Serais avec Gauthier Delomez 10h28, le 02 avril 2022, modifié à 11h36, le 02 avril 2022
En déplacement à Fouras, en Charente-Maritime, Emmanuel Macron a fait une confidence passée inaperçue à des habitants sur le thème de l'euthanasie. Le président-candidat a expliqué qu'il était "favorable à ce qu'on évolue vers le modèle belge", ce qui signifie la dépénalisation de l'euthanasie.
C'est une confession plutôt inattendue d'Emmanuel Macron qui a été captée par les micros d'Europe 1. À Fouras, en Charente-Maritime, le président-candidat à l'élection présidentielle a discuté avec des Français qui l'ont interrogé sur le sujet de l'euthanasie. "Je vous donne un avis personnel parce que je pense qu'il faut un débat dans la société sur un tel sujet. Je suis favorable à ce qu'on évolue vers le modèle belge", a affirmé Emmanuel Macron. Ce modèle signifie une dépénalisation de l'euthanasie.

À la recherche d'un consensus dans la société
Si le président sortant n'avait pas pris d'engagement sur cette question, évoquant le vote de la loi Claeys-Leonetti, il a expliqué que "le sujet avait été mis sur la table avec les membres du Comité national d'éthique" au moment de la loi bioéthique. "On s'est interrogé", détaille le chef de l'État, "je n'avais pas de mandat démocratique pour faire ça et il n'y a pas consensus dans la société", reconnait le candidat à sa réélection.

Devant une femme qui lui parle de son ami âgé de 40 ans et atteint de la maladie de Charcot, Emmanuel Macron ajoute qu'il a pris l'engagement de faire évoluer le sujet "en faisant une convention citoyenne pour qu'elle fasse accoucher un consensus". S'il écarte le modèle suisse, le modèle belge "est différent et il permet de traiter des cas comme celui de votre ami, qui sont des maladies dégénératives connues où l'on sait qu'il y a une issue fatale", a argumenté le président-candidat.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime07.06.22 22:34

Handicap : une partie de la gauche tance Borne après son échange maladroit avec une femme en fauteuil roulant
Jean-Luc Mélenchon a critiqué la Première ministre Elisabeth Borne pour avoir maladroitement suggéré à une femme en fauteuil roulant, victime d’un « très grave accident », de travailler. Avant de se reprendre elle-même.
Élisabeth Borne a suggéré à une handicapée en fauteuil roulant de travailler. LP/SEBASTIEN MORELLI
Élisabeth Borne a suggéré à une handicapée en fauteuil roulant de travailler. LP/SEBASTIEN MORELLI
Par Aubin Laratte
Le 7 juin 2022 à 17h55
Premier faux pas pour Élisabeth Borne ? La Première ministre est sous le feu des critiques, ce lundi, après avoir suggéré à une personne handicapée, privée de l’allocation adulte handicapée (AAH) à cause des revenus de son mari, de reprendre le travail. « J’adore quand madame la Première ministre dit de reprendre une vie professionnelle, mais vous savez qu’on est en fauteuil… » réagit son interlocutrice, les larmes dans la voix.

L’échange a eu lieu ce mardi dans l’émission « Ma France », présentée sur Wendy Bouchard sur France Bleu. La Première ministre Élisabeth Borne répond alors aux questions des auditeurs, en direct. Vient alors Dolorès qui « appelle pour savoir si l’État compte faire quelque chose pour les personnes qui sont handicapées ». Elle-même victime d’un « très grave accident », elle se retrouve en fauteuil et dit ne plus pouvoir travailler.

« J’ai fait la demande d’AAH, mais dans la mesure où mon époux touche 1 800 euros malgré un loyer de 1 000 euros à Nice, on me dit que j’ai le droit à rien car on dépasse les plafonds. Sans mon époux, je serais à la rue. »

« J’entends votre émotion », répond d’abord intuitivement Élisabeth Borne. Outre des aides disponibles « sans conditions de ressource », la Première ministre propose ensuite de « l’accompagner pour reprendre une activité professionnelle ». « Il ne faut pas considérer que les employeurs doivent fermer la porte à des personnes en fauteuil roulant », appuie la Première ministre. Avant, peut-être, de comprendre sa maladresse : « Peut-être, ce n’est pas le moment de parler de cette reprise professionnelle. »

Élisabeth Borne « humilie une femme en fauteuil » dénonce Mélenchon
Cet échange a rapidement fait réagir, à gauche. Le leader de la France insoumise et de la Nupes, qui ambitionne de la remplacer, a dénoncé sur Twitter une « technocrate brutale ». « Elle humilie une femme en fauteuil », ajoute-t-il. Sur Twitter, toujours, l’ancien communiste à l’élection présidentielle Fabien Roussel a dénoncé une Première ministre « insensible », appelant à voter « les 12 et 19 juin pour la déconjugalisation de l’AAH ».

La scène est d’autant plus dérangeante pour la Première ministre qu’Emmanuel Macron avait déjà abordé le sujet de la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé lors de la campagne pour l’élection présidentielle. Cette allocation n’est versée qu’en dessous d’un certain montant de revenus annuels pour l’ensemble du couple, même si une seule personne est handicapée. « On va bouger » sur ce sujet, avait-il promis mi-avril, déplorant un « couperet absurde ». La Première ministre l’a toutefois garanti ce mardi : « On va regarder ce sujet. »
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime30.06.22 22:39

quelle conne je suis !
Macron n'aurait pas dû exister ici dans ce site
idem pour Léonetti ?


( mais en même temps çà fait venir Google )
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime23.08.22 17:51

Sur la fin de vie et l’euthanasie, le positionnement du candidat Emmanuel Macron se précise
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AccueilActualités FranceSur la fin de vie…
Le président de l’Assemblée nationale et soutien du président sortant, Richard Ferrand, a affirmé sur France Info le 11 avril que « le droit de mourir dans la dignité » serait la grande réforme sociétale d’un second quinquennat d’Emmanuel Macron.

Sur la fin de vie et l’euthanasie, le positionnement du candidat Emmanuel Macron se précise. Interrogé lundi 11 avril sur France Info, le président de l’Assemblée nationale et soutien du président sortant qualifié au second tour, Richard Ferrand, a affirmé que le « droit de mourir dans la dignité » serait la grande réforme de société d’un second quinquennat d’Emmanuel Macron. « Le président-candidat a dit qu’il souhaitait qu’une convention citoyenne soit organisée autour de ce sujet pour que l’on trouve, en France, l’organisation qui puisse répondre à ce sujet douloureux, intime ». Les mots de Richard Ferrand sont tout sauf anodins : l’expression « droit de mourir dans la dignité » est idéologiquement marquée et utilisée couramment par les partisans de la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, à l’instar de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), fer de lance de ce combat en France.

Un flou savamment entretenu

Emmanuel Macron avait entretenu un certain flou sur son positionnement jusqu’à présent, se cachant derrière l’organisation de cette convention citoyenne. « Sur l’euthanasie, j’ai rappelé que j’étais pour l’application de la loi et la réduction des souffrances, affirmait-il dans un livre-entretien avec Samuel Pruvot, rédacteur en chef à Famille Chrétienne, paru le 10 mars. Faut-il aller plus loin ? Je crois pour tout dire que ce sujet intime, qui touche chacun de nous, est de nature civilisationnelle et donc, que cela mérite un débat très large, que les responsables politiques ne doivent pas capturer. »

Le 17 mars, lors de la présentation de son programme, il avait continué à polisser son propos : « [Cette convention] permettra à des citoyens de pouvoir cristalliser une décision instruite, connue et toujours aussi difficile sur le plan éthique ». Fin mars, le candidat était allé un peu et même beaucoup plus loin en affirmant, lors d’un déplacement en Charente-Maritime, être « favorable », à titre personnel, à ce que la France « évolue » vers « le modèle belge ». Autrement dit, vers une légalisation de l’euthanasie pour des personnes atteintes de maladies jugées incurables. L’Elysée avait minimisé ces propos auprès du journal La Croix, affirmant que le président s’exprimait à titre privé et refusait sur les sujets de bioéthique d’appliquer ses convictions à « tout un pays ».

La SFAP prête à débattre et à s’opposer

L’intervention de Richard Ferrand sur France Info laisse peu de doute sur l’objectif réel de cette convention citoyenne : anesthésier les consciences pour éviter une nouvelle confrontation, au parlement et dans la rue, sur un sujet éthique sensible. C’est la méthode qu’Emmanuel Macron avait déjà utilisée – avec succès si l’on peut dire – lors des états généraux de la bioéthique en 2018 ; l’ancien élève des jésuites voulant à tout prix éviter les grandes manifestations contre le mariage pour tous de son prédécesseur François Hollande.

Source :

« Famille Chrétienne- Ludovic Marin – 11.04.22
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime23.08.22 18:16

Famille Chrétienne est une revue catho bien à droite ( tandis que la Vie serait à gauche )
la SFAP est située juste à côté de la Maison Médicale Jeanne Garnier dans le XVe arrondissement parisien, autrefois gérée par les "Dames du Calvaires", J.M. Lustiger s'est chargé de confier ce centre de soins palliatif à une communauté religieuse apostolique, les Xavières, une branche féminine des jésuites sous la houlette de St Ignace de Loyola... ... ...
ceci explique cela ...
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime28.08.22 11:38

Valeurs Actuelles:

' Enfin, la Première ministre a rapidement évoqué un sujet sensible : celui du droit à mourir dans la dignité. «  Le Président de la République s’est engagé pendant sa campagne à avancer et nous souhaitons pouvoir engager une concertation citoyenne  », a-t-elle proclamé."
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime23.10.22 21:47

oui, je fais partie des cons. J'ai voté pour des cons et j'ai fait des dons à des cons.
IL N'Y A RIEN A ATTENDRE DES UNS ET DES AUTRES... ... ...
Le mépris, voilà l'unique dignité ?
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime25.10.22 12:56

[size=62]Macron s'est entretenu de la fin de vie avec le pape François[/size]
Source AFP

Macron s'est entretenu de la fin de vie avec le pape François:copyright: VATICAN MEDIA/AFP/Handout[/size]

Publié le 25/10/2022 à 12h30

[size=40]Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu lundi de la fin de vie avec le pape François, sujet sur lequel un débat va s'ouvrir en France et qui inquiète le Vatican.
"Sur le sujet de la fin de vie, j'en ai parlé d'initiative au pape, en lui disant que je n'aimais pas le mot d'+euthanasie+", a confié le chef de l'État à l'hebdomadaire Le Point, en estimant que "la mort, c'est un moment de vie, pas un acte technique".

Le pape s'est élevé vendredi contre l'euthanasie devant des élus français, appelant au contraire à "accompagner la vie jusqu'à sa fin naturelle".
Le Vatican considère l'euthanasie comme un "crime contre la vie humaine" et le suicide assisté comme un "grave péché", ceux ayant décidé d'y recourir ne pouvant recevoir les sacrements.

En septembre, le Comité consultatif national d'éthique a jugé qu'une "aide active à mourir" pourrait s'appliquer en France, mais "à certaines conditions strictes".
Une convention citoyenne sur la fin de vie va commencer ses travaux en décembre afin d'orienter le gouvernement sur un éventuel changement de loi.
"Le chemin que propose le comité d'éthique est intéressant", a estimé le chef de l'Etat, citant le cas de "personnes atteintes de maladies incurables" comme la maladie de Charcot.

Emmanuel Macron, qui envisage de faire de la fin de vie la grande réforme sociétale de son second quinquennat, a assuré ne pas vouloir "préempter le débat", qu'il a jugé "parfois simplifié".
"Ma mort m'appartient-elle ? C'est une question intimidante, je ne suis pas sûr d'avoir la réponse", a-t-il dit au Point.
"Constitutionnellement, la fin de vie n'est pas un sujet de référendum", a-t-il par ailleurs relevé, semblant privilégier la voie parlementaire pour une éventuelle évolution du cadre légal.[/size]
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime25.10.22 13:12

la France permet à Jean Léonetti de continuer son baratin depuis plus de quinze ans
la France permet à des étrangers de commettre de la barbarie ( par ex. le Bataclan et par ex.l'affaire Lola Paris 75019 )

Quant à l'Eglise catholique, le scandale de la pédophilie ne suffit pas...
Le vote, de la merde...
La religion, de la merde ...
Admin du site Handichrist
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime01.11.22 13:26

Fin de vie : l'idée d'un référendum a du plomb dans l'aile
écouter (3min)

Le brief politique
Jean-Rémi Baudot
Du lundi au vendredi à 7h24 et 10h21

s'abonner
Envisagée par Emmanuel Macron début septembre, l'idée d'un référendum sur l'aide active à la fin de vie n'est plus à l'ordre du jour à l'Elysée. Le brief politique de Benjamin Sportouch.

Article rédigé par

Benjamin Sportouch - franceinfo
Radio France
Publié le 01/11/2022 11:45
Mis à jour le 01/11/2022 11:46
Temps de lecture : 2 min.
L'examen d'une proposition de loi sur l'aide active à mourir avait débuté au Parlement l'an passé, sans jamais aboutir. (PIERRE HECKLER / MAXPPP)
L'examen d'une proposition de loi sur l'aide active à mourir avait débuté au Parlement l'an passé, sans jamais aboutir. (PIERRE HECKLER / MAXPPP)
Emmanuel Macron avait évoqué la possibilité d’un référendum sur la fin de vie devant l’association de la presse présidentielle : c'était le 12 septembre dernier. Pourtant, un mois et demi plus tard, l'idée a du plomb dans l’aile. D'ailleurs le chef de l'Etat ne s’en est pas caché devant quelques journalistes au retour de son déplacement au Vatican la semaine dernière. Parmi ses explications : le sujet, l’aide active à mourir, n’entre pas dans le champ des référendums prévus par notre Constitution.

>> INFO FRANCEINFO. Fin de vie : Emmanuel Macron souhaite lancer une convention citoyenne sur le sujet et faire voter une loi en 2023

Mais, dans les faits, ce n’est pas la seule raison à ce qui ressemble à un rétropédalage qui pourrait être définitif. Emmanuel Macron n’ignorait pas que l’annonce d’un débat sur ce sujet hyper sensible déclencherait la réaction hostile et attendue des grandes religions monothéistes. Mais c’est une chose de l’anticiper, c’en est une autre de s’y confronter réellement, quand, par exemple, le pape déclare devant des élus français il y a une dizaine de jours qu’on ne peut pas "demander aux soignants de tuer leurs patients". "Une ligne rouge" à ne pas franchir, ajoute même le président de la conférence des Évêques de France, dimanche en Une du Parisien / Aujourd'hui en France. La condamnation est sans équivoque.

Une majorité pour le "oui", mais...
Reste que, pourtant, l'opinion, elle, est toujours majoritairement favorable. Dans les sondages, en tout cas, le changement de législation s'impose à une écrasante majorité. Et au sein du gouvernement, tous ceux que franceinfo a pu interroger en sont convaincus : le "oui" l’emporterait. Le risque est donc très faible, mais c’est un "oui" qui laisserait des traces et des séquelles possiblement indélébiles. Selon un ministre, si le oui est massif aujourd’hui, il ne le serait pas forcément dans les urnes, après des semaines d’âpre campagne. Sans compter la part de "vote sanction" qu’un référendum, quel qu’il soit, porte toujours en lui contre le pouvoir en place.

Et puis, ajoute le même ténor du gouvernement, "ce serait difficile d’en faire une victoire sociétale" au même titre, par exemple, que le "mariage pour tous". Ici, selon lui, on touche davantage à l’intime et que le clivage est tel que les opposants se sentiraient profondément blessés. Difficile, alors, de mettre cette réforme à l’actif du président, et c’est donc au Parlement que reviendra la tâche de légiférer. "Et c’est tant mieux", confie un autre ministre, certes très favorable à l’aide active à mourir mais pas fan du référendum. Enfin, du côté de l’Elysée, on glisse que le référendum reste sur la table, mais avec le souci d’abord de laisser vivre la convention citoyenne sur le sujet, qui doit démarrer en décembre.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime03.11.22 14:01

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Accueil  Politique  Euthanasie : Est-ce qu’Emmanuel Macron est déjà en train de reculer?
Euthanasie : Est-ce qu’Emmanuel Macron est déjà en train de reculer?
AURORE MARECHAL-POOL/SIPA
Politique
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Par Guillaume Tabard
Publié le 02/11/2022 à 11:20
Le tirage au sort des membres de la Convention Citoyenne sur la fin de vie a commencé la semaine dernière. A l’origine, Emmanuel Macron voulait l’autorisation de l’euthanasie d’ici fin 2023 mais il fait preuve de prudence depuis sa rencontre avec le Pape.
En revenant de Rome, Emmanuel Macron a confié n’être « pas pressé » d’aboutir à une loi
Ce 2 novembre est traditionnellement consacré au souvenir des défunts. Croyants ou non, les Français se rendent aujourd’hui dans les cimetières. Et c’est pour profiter de cette attention que L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) a capté et détourné cette fête pour en faire leur journée en faveur de l’euthanasie active et du suicide assisté. C’est l’occasion de se poser la question : où en est le débat politique sur la fin de vie ? Ce lobby est en passe d’arriver à ses fins. La semaine dernière a commencé le tirage au sort des 150 Français qui composeront la Convention Citoyenne sur la fin de vie. Une convention qui débattra pendant quatre mois avant que le Parlement s’empare du sujet et vote, probablement, une loi ouvrant l’accès au suicide assisté et à l’euthanasie.

A lire aussi

La convention citoyenne sur la fin de vie, assemblée utile ou débat en trompe-l’œil?

La semaine dernière, dans l’avion qui le ramenait de Rome, Emmanuel Macron a confié n’être « pas pressé » d’aboutir à une loi. Il venait de rencontrer le Pape François à qui il a fait part du processus lancé en France. Le chef de l’Etat a affirmé qu’il n’aime pas parler d’euthanasie car cela renvoie à un geste technique, alors que la mort est d’abord un mystère auquel chacun est confronté. Il n’a précisé que ce qu’il ne souhaitait pas, c’est-à-dire une loi qui autorise en quelque sorte une forme de « tout est permis ». Il a défendu aussi l’idée qu’il faut le temps d’aller au bout de cette question et qu’il ne pouvait y avoir d’échéance imposée. C’est déjà une évolution car lorsqu’il a lancé la Convention Citoyenne sur le sujet, il avait la fin de l’année 2023 en ligne de mire.

Au sujet de l’euthanasie, le président des évêques de France parle de « ligne rouge »
On constate beaucoup de prudence du président, mais celui-ci venait de rencontrer le Pape. Quand il avait décoré Line Renaud, égérie des pro-euthanasie, il s’était montré très chaleureux avec son combat et lui avait dit : « nous le ferons ». Son discours s’adapterait-il à son interlocuteur ? Dans Le Parisien d’hier, le président des évêques de France a mis en garde contre une « ligne rouge ». La République est laïque mais la société est faite de la sensibilité religieuse ou autre de tous ceux qui la composent. S’il y a un débat dont les politiques ne peuvent pas s’estimer propriétaires exclusifs, c’est bien celui sur la fin de vie. Emmanuel Macron lui-même l’a rappelé dans son discours aux Bernardins : les religions ne dictent pas la loi, mais elles ont le devoir de parler même quand elles dérangent. C’est ce que fait aujourd’hui l’Eglise.

Guillaume Tabard
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime03.11.22 14:12

je n'ai qu'un seul principe
NE PLUS voter, NE PLUS faire des dons, NE PLUS pratiquer une religion
NE PLUS adhérer, NE PLUS s'abonner etc
cela me fait vivre !
BRR
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime09.11.22 10:33

"C'est le moment de le faire, nous le ferons" Emmanuel Macron à propos d'une loi sur la fin de vie ... ...
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime12.11.22 11:13

« Fin de vie » : comment Emmanuel Macron tente de dépolitiser le débat
Après des propos volontaristes sur l’euthanasie, le chef de l’Etat semble aujourd’hui temporiser, par crainte de diviser l’opinion, comme sa propre majorité.

Par Matthieu Goar
Publié le 08 novembre 2022 à 05h00 Mis à jour le 08 novembre 2022 à 09h43

Le sujet touche au cœur. Pour le moment, il convient pourtant de le faire vivre à très bas bruit. La « fin de vie » sera-t-elle la grande réforme sociétale du second mandat d’Emmanuel Macron ou une simple évolution des dispositifs existants, notamment la loi Claeys-Leonetti de 2016 ? Impossible de le savoir tant l’exécutif souffle le chaud et le froid depuis quelques semaines.

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la convention citoyenne sur la « fin de vie » a été mise sur des rails, mardi 25 octobre, avec le début du tirage au sort des 150 Françaises et Français qui la constitueront. En parallèle, les deux ministres délégués, Olivier Véran, chargé du renouveau démocratique, et Agnès Firmin-Le Bodo, chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé, ont commencé un cycle de consultations avec les représentants des groupes politiques de l’Assemblée et du Sénat (Les Républicains n’y participent pas, ainsi que les sénateurs socialistes).

Les différentes briques commencent donc à être mises en place. Politiquement, le dossier semble pourtant avoir été remis sous l’étouffoir. « Il faut aborder ce débat avec beaucoup d’humilité, résume M. Véran. On n’est pas dans la conquête d’un droit ou dans un combat politique qui aboutirait à une victoire ou à une défaite. On est dans une réflexion qui touche l’intime de chacun. »

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Fin de vie : le groupe de travail de parlementaires ne fait pas le plein
Depuis quelques semaines, l’Elysée a accéléré puis temporisé. Des propos volontaristes tenus par le président de la République lors de la remise de la grand-croix de la Légion d’honneur à Line Renaud, le vendredi 2 septembre, avaient d’abord fuité :
Continuez ainsi et on continuera de NE PLUS voter, NE PLUS donner etc NE PAS, NE PLUS ( une sorte de suicide ? c'est la faute à qui ??? )
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime14.11.22 22:10


Fin de vie : la lettre de Macron à Guy, parti mourir en Belgique
Le président avait rencontré en mars l’homme de 63 ans, atteint de la maladie de Charcot, qui l’avait interpellé sur la question de l’euthanasie, rapporte RTL.

Par LePoint.fr

Publié le 14/11/2022 à 08h18 - Modifié le 14/11/2022 à 11h54
Temps de lecture : 2 min

La séquence était forte en émotions. Le 31 mars dernier, Guy, un homme atteint de la maladie de Charcot, et Pascal, son compagnon, avaient interpellé Emmanuel Macron, au sujet de la fin de vie, lors de son déplacement à Fouras (Charente-Maritime).

L'homme de 63 ans avait expliqué être en train de « préparer (son) voyage en Belgique, (son) pays ne (lui) permettant pas de partir dignement ». Le président en campagne avait alors pris la main de Guy et affirmé, pour la première fois, être « favorable » à ce que la France « évolue » vers « le modèle belge ». Guy a finalement fait le voyage fin août et est mort en Belgique.

À LIRE AUSSILe grand âge, la loi et l'éthique

« La douleur physique aurait sans doute été prise en charge en soins palliatifs, mais Guy souffrait surtout psychologiquement d'être enfermé dans ce corps qui ne répondait plus, de voir sa déchéance physique, son vieillissement de vingt ans en six mois », a expliqué Pascal à nos confrères de La Croix. Son conjoint explique que l'homme, qui n'avait « plus l'usage de ses mains ni de ses jambes, n'a pas voulu attendre un état trop dégradé et trop dépendant pour partir ».

«Réflexion collective »
Informé par Pascal du décès de Guy, Emmanuel Macron a assuré, dans une lettre adressée à son conjoint et consultée par les journalistes de RTL : « Je n'oublierai pas Guy, ni sa mémoire, ni son combat. Vous pouvez compter sur moi. »

Il poursuit : « Vos mots renforcent ma conviction profonde qu'il est temps que nous menions une réflexion collective afin de répondre aux attentes et aux interrogations légitimes qui s'expriment sur la fin de vie. Soyez certain que je veillerai à ce que la réflexion qui s'ouvre – et que je souhaite sereine et éclairée – nous permette d'avancer ensemble vers une fin de vie plus digne et plus humaine. »

Lors de sa campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron a souhaité lancer une convention citoyenne sur la fin de vie pour ouvrir plus largement ce débat. Cent cinquante personnes tirées au sort devraient y participer à compter du 9 décembre. En septembre dernier, le Comité consultatif national d'éthique a jugé qu'une « aide active à mourir » pourrait s'appliquer en France, « à certaines conditions strictes ».
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime28.11.22 12:08

Fin de vie : Emmanuel Macron n'est pas «pressé» de faire une loi
Par [size=16]Guillaume Tabard et Eugénie Bastié
Publié le 25/10/2022 à 11:36, mis à jour le 25/10/2022 à 19:32



[/size]
Emmanuel Macron avec le pape François au Vatican lundi 24 octobre. VATICAN MEDIA / REUTERS

RENCONTRE - Le président de la République a évoqué avec le pape la question de la fin de vie. De retour de Rome, il a confié au Figaro son souci de prudence sur ce débat qu'il a lancé.
[size=18]À Rome

Il y a un an, lors de leur précédente rencontre, Emmanuel Macron n'avait pas parlé de bioéthique avec le Pape. « C'est à lui de dire s'il veut en parler », avait alors confié le président. Et le pape s'en était abstenu. Cette fois, c'est lui qui a pris les devants. Et mis la question de la « fin de vie » sur la table, au terme de l'entretien de près d'une heure lundi matin au Vatican.
Craignant que le débat français lui soit présenté de manière biaisé, Macron lui a confié : « Je n'aime pas que l'on parle d'euthanasie. Pour moi, la mort n'est pas une question technique. Ce qui est en jeu, c'est la dignité de la vie ». Le pape François, qui avait déclaré devant des élus du nord de la France la semaine dernière qu’« on ne peut demander aux soignants de tuer leurs patients » n'a pas jugé bon de mettre en garde le président de la République, renvoyant celui-ci aux débats avec l'Église de France. « Le pape sait que je ne ferais pas n'importe quoi », confie le président…
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime28.11.22 12:11

Admin a écrit:
"C'est le moment de le faire, nous le ferons" Emmanuel Macron à propos d'une loi sur la fin de vie ... ...
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime28.11.22 12:29

OUI, MACRON EST CON
PARCE QUE FRANCOIS HOLLANDE EST CON
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STOPdonSTOPvoteSTOP
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime02.01.23 21:38

"Qui aurait pu prédire la crise climatique ?" : la petite phrase d'Emmanuel Macron agace les scientifiques
Lors de ses vœux aux Français samedi soir, le chef de l'Etat a laissé entendre que le réchauffement climatique, dont les "effets spectaculaires" ont été bien visibles en France en 2022, était un événement inattendu. Le premier rapport du Giec sur le sujet date pourtant de 1990.
Article rédigé par

Thomas Baïetto
France Télévisions
Publié le 02/01/2023 12:24
Mis à jour le 02/01/2023 17:41
Temps de lecture : 3 min.
Le président de la République, Emmanuel Macron, le 31 décembre 2022 à l'Elysée. (JULIEN DE ROSA / AFP)
Le président de la République, Emmanuel Macron, le 31 décembre 2022 à l'Elysée. (JULIEN DE ROSA / AFP)
C'est une petite phrase qui ne passe pas. Lors de ses vœux aux Français pour l'année 2023, le président de la République, Emmanuel Macron, a laissé entendre que personne n'avait prévu le changement climatique, dont les "effets spectaculaires" ont été particulièrement visibles en France en 2022 (incendies, vague de chaleur, sécheresse, surmortalité...). Reprenant le fil des "inimaginables défis" qui ont marqué l'année écoulée, il a évoqué la guerre en Ukraine, puis lancé lors de son allocution : "Qui aurait pu prédire la vague d'inflation ainsi déclenchée ? Ou la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ?"

Les scientifiques, qui alertent précisément sur ces risques depuis des décennies, n'ont pas apprécié. Au téléphone, Jean Jouzel ne masque pas sa déception. Cette figure de la climatologie française, qui a soutenu Anne Hidalgo lors de la présidentielle 2022, se souvient très bien d'une réunion à l'Elysée en septembre 2013 pour présenter les conclusions du cinquième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). Dans la salle, François Hollande, président, et son secrétaire général adjoint, un certain Emmanuel Macron. "Cela fait dix ans quand même, je ne comprends pas qu'il ait pu dire ça", regrette-t-il.

"J'aurais pu parier que, pendant son mandat, il y aurait au moins une année d'événements extrêmes. La surprise, ce serait qu'une année comme 2022 n'existe pas."

Jean Jouzel, climatologue à franceinfo
Gonéri Le Cozannet, géologue et co-auteur du dernier rapport du Giec, a, lui, "ri jaune" en découvrant les propos du chef de l'Etat dimanche sur les réseaux sociaux.



"Un des arguments de l'inaction"
"Au début, j'ai cru que c'était sorti de son contexte. J'ai regardé et j'ai trouvé ça assez stupéfiant. Il y a déjà eu six rapports du Giec, 27 COP, des alertes dans les années 1970 et 1980... On ne peut pas dire qu'on ne l'avait pas prévu", commente-t-il. Le géologue voit dans cette sortie présidentielle une maladresse de communication – le discours a été relu et enregistré – révélatrice : "Que personne n'ait relevé cette phrase, cela montre que les enjeux ne sont pas compris".

Un avis partagé par Magali Reghezza-Zitt, géographe et membre du Haut Conseil pour le climat (HCC), créé en 2018 par Emmanuel Macron. "C'est un discours qui rate le sens de l'histoire. Il aurait pu être tenu dans les années 1980, pas en 2022", observe-t-elle.

Elle voit dans le président de la République un "symbole de cette classe dirigeante, économique et politique, tous bords confondus, qui n'a pas pris la mesure du problème". La géographe identifie également un "discours de capitulation" face au réchauffement climatique. "Il reprend un des arguments de l'inaction [le "on ne savait pas"], comme s'il anticipait que c'était perdu et qu'il commençait à se dédouaner avant même d'avoir essayé" de régler le problème.

Dire en 2022 qu'on ne savait pas, c'est simplement une 'fake news'.

Magali Reghezza-Zitt, membre du Haut Conseil pour le climat à franceinfo
En 2022, la France n'a quasiment pas réduit ses émissions de gaz à effet de serre, moteur du réchauffement climatique.

Un premier rapport dès 1990
D'autres scientifiques ont réagi sur Twitter. Valérie Masson-Delmotte, climatologue et coprésidente du groupe de travail 1 du Giec, a cité la phrase présidentielle, en l'accompagnant d'un message de mai 2022 où elle listait les principaux risques de ce réchauffement en Europe. Ces dernières années, elle est venue plusieurs fois à l'Elysée (voir ici et là) pour expliquer le problème.


Christophe Cassou, climatologue et auteur du dernier rapport du Giec publié en 2022, propose pour sa part d'en envoyer un exemplaire au président de la République.


Le premier rapport du Giec, l'institution de référence sur le sujet, date de 1990. Si les connaissances ont progressé depuis, on pouvait déjà y lire (PDF, en anglais) que la consommation d'énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) et la déforestation par l'homme augmentait l'effet de serre et réchauffait notre planète. Les scientifiques y parlaient déjà (PDF, en anglais) de sécheresse, de vague de chaleur et de feux de forêts.

Chaque rapport publié depuis est venu confirmer ces connaissances. "Ce qui se produit aujourd'hui, c'est ce que nous avions anticipé", confirme Jean Jouzel, qui a participé aux premiers rapports. Contacté par franceinfo, l'Elysée n'avait pas encore réagi au moment de la publication de cet article.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime09.03.23 18:24

Sur la fin de vie, Emmanuel Macron prépare un énième "en même temps"
Décryptage vidéo
Par Louis Hausalter
Publié le 09/03/2023 à 6:00

Emmanuel Macron a lancé une convention citoyenne pour plancher sur l’euthanasie, le suicide assisté ou les soins palliatifs, tout en faisant comprendre qu’il se réservait la décision de faire évoluer la loi. Mais sur le fond du sujet, le président reste insondable.
Emmanuel Macron reçoit à dîner, ce jeudi 9 mars, plusieurs personnalités, dont les représentants des cultes, pour discuter de la fin de vie. Dans ce genre d’exercice, le président, pourtant d’un naturel bavard, donne en général la parole à tout le monde et se contente d’introduire et de conclure avec quelques banalités, sans laisser transparaître le fond de sa pensée. En pense-t-il vraiment quelque chose, d’ailleurs ? Mystère.

Il y a un an, pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’était dit, au détour d’une interpellation dans la rue, « favorable à ce qu’on évolue vers le modèle belge ». L’euthanasie est légale en Belgique depuis 2002, y compris pour les mineurs ou pour des raisons de souffrance psychologique. En septembre, c’est à Line Renaud, marraine de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), que le chef de l’État promettait de faire évoluer la loi. Mais le mois suivant, dans l’avion qui le ramenait d’une visite au pape François, il se montrait beaucoup plus prudent : « Le pape sait que je ne ferais pas n’importe quoi. »

À LIRE AUSSI : Fin de vie : les Français connaissent-ils vraiment la législation actuelle ?

En fait, Emmanuel Macron a décidé de gagner du temps, lui qui – à rebours de sa majorité de cadres urbains progressistes à l’Assemblée nationale – nourrit une méfiance instinctive envers les sujets sociétaux : trop clivants, trop piégés. Dans son dernier programme présidentiel, il s’en est sorti en promettant une « convention citoyenne » chargée de plancher sur la fin de vie. L’instance a été installée en décembre par la Première ministre, Élisabeth Borne, qui a seulement promis aux 184 citoyens tirés au sort que leurs réflexions constitueraient « un éclairage majeur ».

« LA DÉCISION APPARTIENDRA AU PRÉSIDENT »
Aucun engagement, donc, à soumettre « sans filtre » les conclusions de la convention au Parlement ou à un référendum. C’est ce qu’avait promis Emmanuel Macron à la précédente convention citoyenne, celle sur le climat, avant d’écarter plusieurs mesures issues des travaux. L’expérience lui a visiblement servi de leçon : cette fois, le chef de l’État ne veut pas se retrouver lié aux conclusions que rendra la convention le 2 avril. « Les règles du jeu sont écrites dès le départ. À la fin, la décision appartiendra au président », assure une ministre impliquée sur le sujet. Quand et comment Emmanuel Macron rebondira-t-il sur ces travaux ? « Ce n’est pas encore arrêté », élude-t-on à l’Élysée.

À LIRE AUSSI : Fin de vie : "Face à la possible légalisation d’un homicide par compassion, il convient d'être prudent"

Les ministres, parlementaires et conseillers au parfum ont pour l’instant une certitude et une incertitude. La certitude, c’est le développement des soins palliatifs, alors que le ministère de la Santé dénombre encore 20 départements dépourvus de ces unités qui permettent de soulager la douleur. L’incertitude, c’est l’éventuelle évolution de la loi Claeys-Leonetti de 2016, qui prévoit déjà la possibilité d’une « sédation profonde et continue » jusqu’à la mort pour certains malades. Emmanuel Macron devra jongler entre les deux aspects. Avec cette équation très délicate : comment encourager les soins qui soulagent la douleur si l’on ouvre, en même temps, une solution bien plus radicale pour abréger des souffrances ? C’est toute la difficulté du message politique, pour ne pas dire philosophique, envoyé à la population.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime30.06.23 14:42

"RIEN NE JUSTIFIE LA VIOLENCE"
SI, MAIS SI !
le concept de la mort apaisée avec une agonie durable selon Jean Léonetti qui impose sa loi 
depuis plus de quinze ans...
mon corps m'appartient, donc ma mort m'appartient
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime01.10.23 21:54

"une loi sur la fin de vie avant la fin de l'été" selon Macron ?

MON GROS CUL !!!


cf la proposition 21 de F.H. et la pseudo dictature de J.L. qui a révisé sa loi pendant une quinzaine d'années


C'EST A EN VOMIR DE RIRE...

allez vous faire foutre, tous et toutes
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime04.10.23 20:59

ÉDITO. Projet de loi sur la fin de vie : la majorité reste suspendue à la décision d’Emmanuel Macron

02'11
-00'00


L'édito politique
Renaud Dély
Du lundi au vendredi à 7h53

s'abonner
Le texte pourtant promis avant la fin de l'été n'est toujours pas présenté. Le président de la République hésite sur l’instauration d’une aide active à mourir, l'une des propositions de la Convention citoyenne sur la fin de vie.

Article rédigé parFrance Info
Radio France
Publié le 04/10/2023 11:14
Temps de lecture : 2 min
Le président de la République, Emmanuel Macron lors de la visite du roi d'Angleterre, le 20 septembre 2023. (OLIVIER CORSAN / MAXPPP)
Le président de la République, Emmanuel Macron lors de la visite du roi d'Angleterre, le 20 septembre 2023. (OLIVIER CORSAN / MAXPPP)
Emmanuel Macron s’est engagé à légiférer sur la fin de vie, mais l’exécutif tarde à dévoiler son texte. Toujours pas de fumée de blanche, mercredi 4 octobre. La Convention citoyenne sur la fin de vie a rendu ses conclusions, en avril, il y a six mois, Emmanuel Macron avait promis de "bâtir" un texte pour la fin de l’été. Une fois passée la visite du pape à Marseille, certains annonçaient le projet de loi pour la fin de semaine dernière. Mais il va falloir attendre au moins une, peut-être deux semaines, peut-être plus. En fait, la majorité est suspendue au bon vouloir d’Emmanuel Macron. Et plus le chef de l’État attend, plus il semble douter.

>> Fin de vie : à quoi faut-il s'attendre après les conclusions de la convention citoyenne ouvrant la voie au suicide assisté et à l'euthanasie

Le principal point qui reste à trancher, c’est l’instauration d’une aide active à mourir. Les trois quarts des membres de la Convention citoyenne se sont prononcés en sa faveur. Mais le chef de l’État est tenté de se contenter d’introduire un "droit" à l’accès au suicide assisté. C’est-à-dire à la possibilité pour un patient majeur, atteint d’une maladie incurable avec un pronostic vital engagé à court terme, de se voir prescrire un produit létal pour se donner lui-même la mort. Mais quid du sort des malades condamnés incapables de s’administrer eux-mêmes le produit ? Emmanuel Macron rechigne à autoriser un tiers à pratiquer ce geste, ce qui reviendrait à légaliser l’euthanasie.

Des convictions personnelles et des raisons politiques

Pourquoi autant d’hésitations ? D’abord pour des raisons de conviction. Au printemps, le chef de l’État prévenait qu’il avait "une opinion personnelle qui, comme celle de nombreux Français, peut évoluer, évolue, évoluera". Et puis pour des raisons politiques. Il se heurte aux réticences de la droite et d’une partie du monde médical hostile à l’euthanasie. De l’autre côté, la gauche, dont l’appui pourrait être décisif pour l’adoption du texte à l’Assemblée nationale, n’entend pas se contenter du suicide assisté.

Au fond, Emmanuel Macron redoute que ce qu’il présente comme la grande réforme sociétale de son second mandat ne déchire la société, et peut-être même sa majorité. Pourtant, selon les études d’opinion, une nette majorité de Français semble favorable à l’instauration d’une aide active à mourir. Emmanuel Macron a plus de mal à se jeter à l’eau. L’euthanasie, difficile évidemment d’être, "en même temps", pour et contre.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime16.11.23 19:49

Certainement, Emmanuel Macron, un pauvre connard

"Un président qui, pourtant, le 31 mars 2022, lors d’un déplacement à Fouras (Charente-Maritime), s’était personnellement prononcé en faveur d’une évolution de la loi française « vers le modèle belge ». Avant de déclarer, six mois plus tard devant le Pape, qu’il « n’aimai[t] pas le mot d’euthanasie » et que « la mort, c’est un moment de vie, pas un acte technique ».
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime20.12.23 22:37

VIDÉO - Fin de vie : Emmanuel Macron "assume de prendre le temps" avant de présenter un projet de loi


De 



Mercredi 20 décembre 2023 à 21:55
Par

  • France Bleu




  • [url=https://twitter.com/share?lang=fr&text=VID%C3%89O - Fin de vie%C2%A0: Emmanuel Macron "assume de prendre le temps" avant de pr%C3%A9senter un projet de][/url]



Le président Emmanuel Macron a affirmé ce mercredi soir qu'il assumait de "prendre le temps" avant de présenter un projet de loi sur la fin de vie, désormais attendu en février. Le texte sera annoncé après la présentation d'un plan décennal sur les soins palliatifs.

Macron, un con ? 2Q==Macron, un con ? 1200x680_sc_075-ezzat-notitle231220-npypr
Le président Emmanuel Macron a affirmé qu'il assumait de "prendre le temps" avant de présenter un projet de loi sur la fin de vie :copyright: Maxppp - Ibrahim Ezzat / NurPhoto
Interrogé sur le futur projet de loi sur fin de vie par les journalistes de C à Vous sur France 5 ce mercredi soir, Emmanuel Macron a dit assumer "de prendre le temps" sur le sujet. Sur ce texte aussi attendu que sensible, l'exécutif a plusieurs fois repoussé l'échéance, au grand dam des partisans d'un changement de législation. Après la convention citoyenne sur la fin de vie, majoritairement favorable à une aide active à mourir, Emmanuel Macron avait demandé à ses ministres un projet de loi "avant la fin de l'été" 2023. Il sera finalement présenté courant février 2024"Parfois, je veux aller vite sur des sujets. Je l'ai assumé. Là, j'assume de prendre le temps", a dit le chef de l'État.


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"Parachever le modèle français des soins palliatifs"


Le projet de loi sur la fin de vie sera annoncé, après la présentation d'un plan décennal sur les soins palliatifs qui doit être la priorité du gouvernement. "La première chose qu'on doit faire, c'est parachever le modèle français des soins palliatifs, en continuant à investir, en corrigeant les inégalités qui existent dans nos territoires", a dit le président mercredi. "On doit mieux accompagner la douleur, en particulier des enfants". Ce premier pilier sera déployé "en janvier" par la ministre Agnès Firmin Le Bodo, qui a pris ce mercredi la barre du ministère de la Santé "par intérim" après la démission d'Aurélien Rousseau.


Des lignes rouges


"En février, je présenterai les contours du texte" sur la fin de vie, a poursuivi Emmanuel Macron en précisant quelques lignes rouges. "Nous ne prendrons pas une loi qui touche les enfants", a-t-il dit. "On ne prendra pas une loi qui traite des cas psychiatriques, des déficients mentaux ou des gens qui veulent se suicider pour des problèmes de santé mentale", a-t-il ajouté. "Cette loi traitera nos compatriotes en âge adulte qui ont leur discernement et qui ont des maladies incurables avec des souffrances qu'on appelle réfractaires aux traitements", a-t-il encore détaillé.
Il a cité l'exemple de "quelqu'un qui a aujourd'hui une maladie dégénérative sans espoir, la maladie de Charcot, quelqu'un qui a un cancer dont on sait qu'il est incurable". "On doit lui donner, la possibilité, dans des conditions de délibération avec sa famille, dans des conditions médicalement encadrées, d'avoir une fin de vie digne et d'avoir une réponse qui est plus adaptée, plus humaine que celle que nous avons aujourd'hui", a déclaré Emmanuel Macron.

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Le 03/04/2023
Fin de vie : Emmanuel Macron veut un projet de loi "d'ici la fin de l'été"








Le président de la République a aussi rappelé que le pays entier a été bouleversé "par la lettre de Françoise Hardy". La chanteuse, mère de Thomas Dutronc, est suivie depuis plusieurs années pour les suites d'un cancer du pharynx et a dit vouloir "partir bientôt et de façon rapide" dans une interview dans Paris Match jeudi dernier. Épuisée par la maladie, elle a également demandé au président de la République dans une lettre de faire preuve "d'empathie" et de permettre "aux Français très malades et sans espoir d’aller mieux, de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu'il n’y a plus aucun soulagement possible".
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime20.12.23 22:51

Sur la fin de vie

C’est un texte qui est attendu aussi bien par les Français que par les professionnels de santé. Cette semaine, le président avait été directement et publiquement interpellé sur ce sujet par la chanteuse Françoise Hardy atteinte d’un cancer incurable du larynx qui milite pour le droit à l’euthanasie. Emmanuel Macron a affirmé qu’il assumait de « prendre le temps » avant de présenter un projet de loi sur la fin de vie, désormais attendu en février, après la présentation d’un plan décennal sur les soins palliatifs. Sur cette loi aussi attendue que sensible, l’exécutif a plusieurs fois repoussé l’échéance, au grand dam des partisans d’un changement de législation.
Après la convention citoyenne sur la fin de vie, majoritairement favorable à une aide active à mourir, Emmanuel Macron avait demandé à ses ministres un projet de loi « avant la fin de l’été » 2023. Il sera finalement présenté courant février 2024. « La première chose qu’on doit faire, c’est parachever le modèle français des soins palliatifs, en continuant à investir, en corrigeant les inégalités qui existent dans nos territoires », a dit le président mercredi. « On doit mieux accompagner la douleur, en particulier des enfants ».
Ce premier pilier sera déployé « en janvier » par la ministre Agnès Firmin Le Bodo, qui a pris mercredi « par intérim » la barre du ministère de la Santé après la démission d’Aurélien Rousseau. « En février, je présenterai les contours du texte » sur la fin de vie, a poursuivi Emmanuel Macron en précisant quelques lignes rouges.
« Nous ne prendrons pas une loi qui touche les enfants », a-t-il dit. « On ne prendra pas une loi qui traite des cas psychiatriques, des déficients mentaux ou des gens qui veulent se suicider pour des problèmes de santé mentale », a-t-il ajouté. « Cette loi traitera nos compatriotes en âge adulte qui ont leur discernement et qui ont des maladies incurables avec des souffrances qu’on appelle réfractaires aux traitements », a-t-il encore détaillé. Il a cité l’exemple de « quelqu’un qui a aujourd’hui une maladie dégénérative sans espoir, la maladie de Charcot, quelqu’un qui a un cancer dont on sait qu’il est incurable ». « On doit lui donner, la possibilité, dans des conditions de délibération avec sa famille, dans des conditions médicalement encadrées, d’avoir une fin de vie digne et d’avoir une réponse qui est plus adaptée, plus humaine que celle que nous avons aujourd’hui », a déclaré Emmanuel Macron.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime21.12.23 0:02

Des précisions sur les contours de la future loi sur la fin de vie
Emmanuel Macron a promis de présenter un texte "en février". Le président de la République s'est livré sur la question de la fin de vie, qui a fait l'objet d'une convention citoyenne au début de son second quinquennat. Dans un premier temps, il a insisté sur la nécessité de mieux assurer les soins palliatifs en France : "La première chose qu'on doit faire, c'est parachever le modèle français des soins palliatifs, en continuant à investir, en corrigeant les inégalités qui existent dans nos territoires." Sur le texte à venir, "nous ne prendrons pas une loi qui touche les enfants. Nous ne prendrons pas une loi qui prend les cas psychiatriques. Cette loi traitera nos compatriotes en âge adulte, qui ont leur discernement, qui ont des maladies incurables avec des souffrances réfractaires aux traitements", a détaillé le chef de l'Etat.

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Emmanuel Macron dans "C à vous" Le chef de l'Etat a donné des précisions sur la future loi sur la fin de vie - (FRANCE TELEVISIONS)

Le projet de loi sera ensuite transmis au Conseil d'Etat, avant d'arriver en Conseil des ministres "courant mars-avril", avant de poursuivre "son chemin parlementaire". Sans urgence, là non plus : "J'assume de prendre le temps. Si on fait mal, soit on le fait mal, soit on fracture le pays."
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime28.12.23 20:25


[size=35]Fin de vie : «aide à mourir» ou «euthanasie» ? Les ambiguïtés d'Emmanuel Macron



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  • [url=https://twitter.com/share?url=https://www.europe1.fr/politique/fin-de-vie-aide-a-mourir-ou-euthanasie-les-ambiguites-demmanuel-macron-4220192&text=Fin de vie %3A %C2%ABaide %C3%A0 mourir%C2%BB ou %C2%ABeuthanasie%C2%BB %3F Les ambigu%C3%AFt%C3%A9s d%27Emmanuel][/url]


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Jacques Serais / Crédits photo : MUSTAFA YALCIN / ANADOLU / ANADOLU VIA AFP 09h32, le 15 décembre 2023
Dans une version provisoire du texte sur la fin de vie, sur lequel planche le gouvernement, l’exécutif ouvrirait la porte au suicide assisté et à l’euthanasie, sans prendre en compte les limites fixées par les soignants. Même si ce dernier est loin d'être définitif, il révèle une fois de plus les ambiguïtés du chef de l’État sur l'épineuse question du "droit à mourir".
"Ma mort m’appartient-elle ? Je ne suis pas sûr d’avoir la réponse", s’interrogeait l’an dernier Emmanuel Macron après une rencontre avec le Pape au Vatican. Un an plus tard, le locataire de l’Élysée semble toujours se poser la question. Le projet de loi sur la fin de vie est toujours en cours d’écriture et devrait être présenté courant février. Dans une version provisoire du texte, qui a fuité dans la presse, l’exécutif ouvrirait la porte au suicide assisté et à l’euthanasie… sans prendre en compte les limites fixées par les soignants. Un exemple parmi d'autres qui révèle une fois de plus les ambiguïtés du chef de l’État sur la question.



[size=18]>> LIRE AUSSI - Fin de vie : le défi de la mise en place de soins palliatifs à domicile


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"Donner la mort n’est pas un soin"


Et la ministre chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, tente d’y répondre à sa place. C’est elle qui planche sur la rédaction du projet de loi. D'ailleurs, le choix des mots révèle un parti pris, mais toujours en entretenant le flou. Le texte préférant parler "d’aide à mourir" plutôt que "d’euthanasie". Il s’agit pourtant de cela avec la possibilité du concours des soignants. "Un médecin, un infirmier" ou un "proche" pourraient intervenir lorsque le malade "n’est pas en mesure physiquement" de s’administrer la dose létale.







"Il s’agit d’une légalisation de l’euthanasie tout court", fustige Claire Fourcade, la présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs. 18 organisations de soignants ont exprimé dans un communiqué leur inquiétude et leur consternation. "Donner la mort n’est pas un soin", ont-elles ainsi estimé.

Parce que la loi Léonetti n'est pas ambigüe, tout en étant un soin qui fait mourir depuis plus de quinze ans en France...
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime22.04.24 22:08

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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime27.06.24 18:07

C'est possible d'être sur-doué économiquement et vraiment nul psychologiquement, je m'en doutais depuis longtemps !
on voulait éviter une Manif Pour Tous bis, et on a sans doute pire, une sorte de guerre civile chez nous ?
c'est tant mieux et tant pis !
je m'en moque de toute façon...
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime20.07.24 22:21

Abandon du projet de loi sur la fin de vie : quarante-six ans de débats et de législation en huit dates
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Accueil Santé
Abandon du projet de loi sur la fin de vie : quarante-six ans de débats et de législation en huit dates
L’hémicycle de l’Assemblée nationale, le 31 mai 2024 à Paris. © Crédit photo : AFP
Par Cathy Lafon
Publié le 10/04/2024 à 15h04.
Mis à jour le 10/06/2024 à 18h00.
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La dissolution de l’Assemblée stoppe net le projet de loi fin de vie. Du texte d’Henri Caillavet, en 1978, au projet de loi examiné à partir du 27 mai 2024 à l’Assemblée nationale, en passant par à la loi « Claeys-Leonetti » de 2016 qui autorise le recours à la sédation profonde, retour sur les différents débats et l’historique de la législation en place sur la fin de vie

En 1978, la proposition de loi « relative au droit de vivre sa mort »
En France, le premier texte de loi relatif au droit de vivre sa mort a été rejeté par le Sénat en 1980.
En France, le premier texte de loi relatif au droit de vivre sa mort a été rejeté par le Sénat en 1980.
AFP
1980 Premier débat au Sénat sur la première proposition de loi relative au droit de vivre sa mort, déposée en avril 1978 par le sénateur du Lot-et-Garonne Henri Caillavet (radical de gauche). Ce texte qui anticipe, avec pratiquement trente ans d’avance, la législation actuellement en vigueur depuis la loi Leonetti de 2005 qui autorise l’arrêt des traitements, doit permettre à un malade incurable de se départir de tout traitement, sans que le corps médical ne soit inquiété par des poursuites judiciaires. Il est finalement rejeté en séance publique le 7 mai 1980. L‘Association pour le droit à mourir dans la dignité, qui milite pour que chaque Française et chaque Français puissent choisir les conditions de sa propre fin de vie, est fondée la même année.

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Le projet de loi pour une aide à mourir, annoncé de longue date, arrive ce lundi 27 mai 2024 l’Assemblée nationale, quarante-six ans après la proposition de loi « relative au droit de vivre sa mort », portée par une grande figure du radical-socialisme du « Sud Ouest »
1999 Le droit à l’accès aux soins palliatifs est inscrit dans la loi, le 9 juin 1999.


La loi de 2005, dite loi Leonetti, première loi spécifique à la fin de vie
2005 Le 22 avril 2005, après l’émotion suscitée par la demande de mourir du jeune tétraplégique Vincent Humbert, aidé finalement par sa mère et son médecin, la France adopte la loi Leonetti sur la fin de vie. Elle ouvre, à toute personne majeure, la possibilité de rédiger, à tout moment, un document écrit, dénommé directive anticipée, proscrit l’acharnement thérapeutique et autorise le patient à demander l’arrêt de ses traitements. Elle dispose que les actes médicaux « ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant des soins palliatifs «.

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L’annonce dimanche par Emmanuel Macron d’un projet de loi pour une « aide à mourir » s’inscrit dans un débat sur la fin de vie qui agite la société française depuis un quart de siècle. Rappel des temps forts.
2008 Chantal Sébire, 52 ans, une malade atteinte d’une tumeur incurable au visage qui lui cause des douleurs atroces, sollicite de la justice l’autorisation exceptionnelle de se procurer une potion létale, revendiquant le « droit de mourir dans la dignité ». Sa requête est rejetée le 17 mars par le tribunal de grande instance de Dijon, en vertu de la loi Leonetti, qui ne permet que la limitation des thérapeutiques utiles et la mise en route de thérapeutiques de confort en fin de vie qui, bien que permettant l’accélération du décès, n’en font pas un objectif thérapeutique. Chantal Sébire se suicide par une ingestion massive de barbituriques, deux jours plus tard, le 19 mars. Son combat relance le débat sur l’euthanasie. Une mission d’évaluation de la loi Leonetti est lancée. Si l’»exception d’euthanasie » est rejetée, un Observatoire de la fin de vie est créé.


2011 Les sénateurs renoncent à instaurer une « assistance médicalisée pour mourir ».

En 2016, la loi Leonetti-Claeys crée de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie
« Toute personne a le droit d’avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance »
2016 La loi des députés Jean Leonetti et Alain Claeys, du 2 février 2016, et ses décrets d’application loi du 2 février 2016 relatifs aux procédures collégiales et au recours à la sédation profonde et continue jusqu’au décès et aux directives anticipées, crée de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Elle dispose que : « Toute personne a le droit d’avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance ».

2023 Le rapport Chauvin remis en décembre 2023 propose une stratégie décennale pour les soins palliatifs, la prise en charge de la douleur et l’accompagnement de la fin de vie. Parmi les quinze mesures proposées, figure notamment la création de 100 maisons d’accompagnement d’ici dix ans, pour héberger les malades en fin de vie et lieu de répit temporaire pour les aidants,


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Le projet de loi sur l’aide active à mourir sera débattu en mai à l’Assemblée nationale. Le texte, qui avance des critères précis et stricts, défend un modèle « à la française ». Décryptage
2024 Dans un double entretien aux quotidiens « La Croix » et « Libération », le président de la République, Emmanuel Macron, annonce le 10 mars 2024 la présentation prochaine d’un projet de loi qui doit ouvrir la possibilité d’une aide à mourir sous certaines conditions strictes.

Alors que l’examen par les députés du projet de loi fin de vie devait entrer, lundi 10 juin, dans sa troisième et dernière semaine, les critères d’accès à « l’aide à mourir » ayant été approuvés le vendredi 7 juin, la dissolution de l’Assemblée par le chef de l’Etat stoppe net l’examen des prochains articles, liés à la procédure de mise en œuvre de la demande au geste létal. Selon la réglementation du parlement, la fin d’une législature rend caducs des projets de loi en cours de lecture devant l’Assemblée nationale. Au grand dam des acteurs engagés depuis plus d’un an et demi dans le débat national, lancé par le chef de l’État en septembre 2022.
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MessageSujet: Re: Macron, un con ?   Macron, un con ? Icon_minitime09.08.24 12:39

Emmanuel Macron sur la fin de vie : « Avec ce projet de loi, on regarde la mort en face »
Entretien Soins palliatifs, suicide assisté, euthanasie… Le président de la République Emmanuel Macron a accordé un entretien exclusif au journal La Croix et à Libération le dimanche 10 mars 2024 (*). Il dévoile les grandes lignes du texte de projet de loi sur la fin de vie qui sera débattu avant cet été 2024.
Antoine d’Abbundo, Corinne Laurent (La Croix) – Laure Equy, Nathalie Raulin (Libération), le 10/03/2024 à 18:15 Modifié le 15/03/2024 à 14:44
Lecture en 11 min.
Emmanuel Macron sur la fin de vie : « Avec ce projet de loi, on regarde la mort en face »
Le président de la République Emmanuel Macron détaille le projet de loi sur la fin de vie à l’Élysée, le jeudi 7 mars 2024.
Frédéric Stucin pour La Croix
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La Croix – Libération : Le projet de loi sur la fin de vie va-t-il ouvrir l’accès à l’aide active à mourir et sous quelle forme : euthanasie ou suicide assisté ?

Emmanuel Macron : Les mots ont de l’importance et il faut essayer de bien nommer le réel sans créer d’ambiguïtés. Cette loi, nous l’avons pensée comme une loi de fraternité, une loi qui concilie l’autonomie de l’individu et la solidarité de la nation. En cela, elle ne crée, à proprement parler, ni un droit nouveau ni une liberté, mais elle trace un chemin qui n’existait pas jusqu’alors et qui ouvre la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes.

À lire aussiAide à mourir, l’inquiétude
Comment avons-nous procédé pour en arriver là ? Nous nous sommes appuyés sur l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et sur les travaux de la Convention citoyenne. De manière très pragmatique, nous avons consulté les patients, les familles, les équipes soignantes, la société pour constater que la loi Claeys-Leonetti, qui fixe le cadre légal actuel, avait conduit à beaucoup d’avancées mais ne permettait pas de traiter des situations humainement très difficiles. On peut penser aux cas de patients atteints d’un cancer au stade terminal qui, pour certains, sont obligés d’aller à l’étranger pour être accompagnés. Il fallait donc aller plus loin.

La Croix – Libération : Le texte ne fera donc référence ni à l’euthanasie ni au suicide assisté ?

E. M. : Le terme que nous avons retenu est celui d’aide à mourir parce qu’il est simple et humain et qu’il définit bien ce dont il s’agit. Le terme d’euthanasie désigne le fait de mettre fin aux jours de quelqu’un, avec ou même sans son consentement, ce qui n’est évidemment pas le cas ici. Ce n’est pas non plus un suicide assisté qui correspond au choix libre et inconditionnel d’une personne de disposer de sa vie. Le nouveau cadre propose un chemin possible, dans une situation déterminée, avec des critères précis, où la décision médicale a son rôle à jouer.

À lire aussiMgr de Moulins-Beaufort : « Appeler “loi de fraternité” un texte qui ouvre le suicide assisté et l’euthanasie est une tromperie »
La Croix – Libération : Quelles seront les conditions d’accès à cette aide à mourir ?

E. M. : Cet accompagnement sera réservé aux personnes majeures, comme la Convention citoyenne l’avait recommandé. Deuxième condition : les personnes devront être capables d’un discernement plein et entier, ce qui signifie que l’on exclut de cette aide à mourir les patients atteints de maladies psychiatriques ou de maladies neurodégénératives qui altèrent le discernement, comme Alzheimer. Ensuite, il faut avoir une maladie incurable et un pronostic vital engagé à court ou à moyen terme. Enfin, le quatrième critère est celui de souffrances – physiques ou psychologiques, les deux vont souvent ensemble – réfractaires, c’est-à-dire que l’on ne peut pas soulager. Si tous ces critères sont réunis, s’ouvre alors la possibilité pour la personne de demander à pouvoir être aidée afin de mourir. Ensuite, il revient à une équipe médicale de décider, collégialement et en transparence, quelle suite elle donne à cette demande.

La Croix – Libération : Vous excluez le terme de suicide assisté, mais si l’équipe médicale accède à la demande, ce sera bien au patient d’effectuer le geste final, le geste létal ?

E. M. : Je vais vous lire ce qui est écrit dans le projet de loi. « L’administration de la substance létale est effectuée par la personne elle-même ou, lorsque celle-ci n’est pas en mesure d’y procéder physiquement, à sa demande, soit par une personne volontaire qu’elle désigne lorsque aucune contrainte d’ordre technique n’y fait obstacle, soit par le médecin ou l’infirmier qui l’accompagne. »

À lire aussiClaire Fourcade : « Nous soignants ne voulons pas avoir à décider de qui doit vivre et de qui peut mourir »
Je veux préciser que l’équipe médicale qui examine la demande va non seulement s’assurer que les critères d’accès sont réunis, mais peut aussi demander l’avis de spécialistes et consulter les médecins, psychologues, infirmiers ou aides-soignants qui ont l’habitude d’accompagner la personne. C’est également aux professionnels de santé, si l’aide à mourir est décidée, de définir, dans un dialogue avec le patient, les modalités de sa mise en œuvre. Par exemple, de recommander la présence ou non d’un personnel médical ou le lieu plus approprié, étant entendu qu’aucun n’est exclu, domicile, Ehpad ou établissement de soins.

La Croix – Libération : Vous insistez sur la dimension collégiale de la décision médicale et du dialogue qui se noue avec le patient. Mais que se passe-t-il en cas de désaccord ?

E. M. : La collégialité ne veut pas dire l’unanimité et le corps médical sait gérer, déontologiquement, les dissensus. J’ai confiance dans la capacité des personnels médicaux et paramédicaux à faire face, avec humanité, à ces situations. Et si le patient juge qu’il n’a pas été entendu, il aura le droit d’aller voir une autre équipe médicale ou de procéder à des recours. De même, les membres de la famille qui peuvent avoir intérêt à agir pourront faire recours à la demande.

La Croix – Libération : Cette procédure paraît assez complexe. La loi prévoit-elle un délai entre la demande et la réponse ?

E. M. : À partir du moment où la demande est posée, il y a un minimum de deux jours d’attente pour tester la solidité de la détermination. Ensuite, la réponse doit intervenir dans un délai de quinze jours maximum. En cas de réponse favorable, la prescription est valable trois mois, période durant laquelle le patient pourra, bien entendu, se rétracter à tout moment.

La Croix – Libération : L’ensemble de la procédure sera-t-elle pris en charge par l’assurance-maladie ?

E. M. : C’est en effet ce que prévoit le projet de loi parce que, du diagnostic à la mort, c’est une manière d’attester que la société accompagne la personne malade et fragile, en reconnaissant la part de vie complète et absolue qu’il y a jusqu’à la dernière seconde.

La Croix – Libération : Confirmez-vous que le projet de loi mêlera à la fois l’aide à mourir et les soins palliatifs ? À quelle logique cela correspond-il ?

E. M. : Le projet de loi aura une première partie sur les soins d’accompagnement, une deuxième sur le droit des patients et des aidants, et une troisième sur l’aide à mourir. Pourquoi un seul texte et trois volets ? Pour ne pas laisser penser que l’on fait l’aide à mourir parce que la société n’est pas capable de prendre soin. Il est important de réaffirmer que, dès le début de la maladie, on va accompagner les personnes jusqu’au bout, aussi longtemps qu’elles le souhaitent. Et que l’on apportera aussi une réponse aux cas les plus limites qui n’étaient pas encore bien pris en charge. Il ne faut pas opposer les deux approches qui permettent de tenir un tout éthique et effectif pour les patients.

À lire aussiProjet de loi fin de vie : derrière « l’aide à mourir », le suicide assisté et l’exception d’euthanasie
J’insiste sur l’importance du chantier que nous allons déployer sur les soins palliatifs avant même que la loi soit promulguée. Ces dernières années, nous avons rattrapé un peu du retard pris, mais avec ce texte et la stratégie décennale en préparation, nous allons remettre les soins palliatifs au cœur de l’accompagnement. Pour les patients, ce sera une vraie révolution d’humanité et de fraternité en action.

La Croix – Libération : Quand sera présentée cette « stratégie décennale » ?

E. M. : Elle sera présentée fin mars. Ce qui m’importe, c’est que, dès le diagnostic et le début du traitement, la douleur soit prise en charge et l’accompagnement humain intervienne. Pour cela, il faut continuer de déployer des équipes mobiles qui aident les services hospitaliers à mieux prendre en charge la douleur. Nous allons aussi investir sur le pédiatrique qui, comme je l’ai précisé, est totalement exclu de l’aide à mourir. Il est primordial d’améliorer la prise en charge de la douleur des nourrissons et des enfants. Par ailleurs, nous allons mettre en place un continuum avec la médecine de ville et investir sur l’accompagnement à domicile appuyé sur les réseaux de soins. Enfin, il s’agit de doter d’une unité de soins palliatifs les vingt et un départements qui en sont encore dépourvus.

La Croix – Libération : Comme l’a écrit la Cour des comptes, la moitié des patients qui auraient pu avoir droit aux soins palliatifs, en 2022, n’a pu y accéder. Quelle enveloppe budgétaire avez-vous prévue pour remettre à niveau l’offre de soins ?

E. M. : L’enveloppe sera précisée dans les projets de loi de financement de la Sécurité sociale année après année. Nous consacrons actuellement 1,6 milliard d’euros aux soins d’accompagnement. Avec la stratégie décennale, sur l’ensemble de la période, c’est un milliard d’euros de plus que nous allons y investir. On voit bien qu’il va falloir déployer des moyens notamment pour les infirmières et infirmiers et les médecins libéraux, si l’on veut développer des soins palliatifs à domicile. On va aussi mettre en place des maisons d’accompagnement qui sont le chaînon manquant entre l’hôpital et la maison. Dans certains départements, cette bataille est jumelle de la lutte contre les déserts médicaux. On va donc massivement investir dans la formation de professionnels médicaux et paramédicaux.

Emmanuel Macron sur la fin de vie : « Avec ce projet de loi, on regarde la mort en face »
Emmanuel Macron, le 7 mars 2024 à l’Élysée. / Frédéric Stucin pour La Croix

La Croix – Libération : Vous présentez ce nouveau « modèle de la fin de vie » à l’issue d’un long débat national. Quel a été votre cheminement personnel ?

E. M. : J’aborde toujours avec beaucoup d’humilité et de prudence les questions éthiques et bioéthiques. En 2022, j’ai pris l’engagement d’avancer, à la fois par conviction personnelle, et après avoir été sollicité ou interpellé lors de mes déplacements par des personnes qui vivent des situations intolérables. J’ai essayé de procéder avec méthode. J’ai vu Alain Claeys et Jean Leonetti, dont la loi a été une vraie avancée. Puis le CCNE a rendu, en septembre 2022, un avis proposant d’ouvrir l’aide à mourir sous certaines conditions strictes. Une Convention citoyenne a mené un immense travail, empreint de respect et de gravité. Je veux ici rendre hommage à leur travail. Ce cheminement démocratique exemplaire a permis de pacifier le débat. Enfin, à partir d’avril 2023, une réflexion transpartisane a été engagée pour mener à bien ce texte.

Libération : Depuis des années, les sondages montrent que l’aide active à mourir répond à une demande sociétale importante. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour ouvrir ce nouveau droit ?

E. M. : Je me méfie des sondages ! Lorsqu’on vous demande si vous êtes favorable à un « droit de mourir dans la dignité », il faut être bizarre pour s’y opposer. Je n’ai croisé personne qui veut mourir dans l’indignité. Mais quand on parle aux gens, il y a mille interprétations sur ce que cela peut recouvrir. Je vous rejoins sur un point : les sondages montrent avec constance l’importance de ce sujet. Il fallait accepter de prendre un peu de temps. Je suis très sensible aux oppositions, philosophiques et religieuses, qu’il faut entendre et respecter. Dans les services de soins palliatifs, j’ai aussi perçu une colère rentrée. Il y avait cette idée que, « au fond, vous ouvrez ce chantier car vous ne voulez plus accompagner jusqu’au bout ». Sur ce thème sociétal, prendre le temps est plus que nécessaire, une exigence éthique.

La Croix : Y a-t-il dès lors urgence à légiférer alors que la loi Claeys-Leonetti est notoirement très mal connue des Français et encore trop peu appliquée ?

E. M. : C’est vrai, et nous le prenons en compte dans le texte en proposant de mieux la faire connaître et la mettre en œuvre. Mais j’ai pris un double engagement démocratique ! Lors de la campagne présidentielle de 2022 d’abord, vis-à-vis des citoyens engagés dans la convention ensuite. Des milliers de personnes et de familles attendent une évolution du texte. Il n’y a pas de bon rythme sur un tel sujet car on n’aura jamais le même rythme d’ajustement des consciences. Donc je plaide coupable pour être tout à la fois, en même temps, trop lent et trop rapide !

La Croix – Libération : Pensez-vous que cette loi peut être consensuelle ?

E. M. : Je ne pense pas qu’elle puisse l’être totalement. Car, en réalité, il y a 67 millions d’avis. Mais j’espère et je crois que ce sera une loi de rassemblement. Nous avons cherché à respecter et considérer chacun. Ce nouveau modèle français ne propose pas le suicide assisté, il ne dit pas que chacun peut disposer de sa vie en demandant une assistance automatique au corps médical. En revanche, cette loi de fraternité permet de choisir le moindre mal quand la mort est déjà là.

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Je suis frappé de ce que m’ont dit les équipes de soins palliatifs et même les familles : elles m’ont parlé de l’intensité de ce moment de vie, jusqu’à la fin. Il fallait entrer dans cette épaisseur humaine. Si on s’en tient à un geste technique, on peut donner le sentiment qu’il y aurait des vies inutiles, qu’un temps de la vie ne vaudrait plus vraiment la peine d’être vécu. Nous faisons l’inverse : on donne un choix et on reconnaît l’immense travail effectué par les équipes de soins palliatifs. On ne les oppose plus à cette aide à mourir. Se tresse, jusqu’à la dernière seconde, par des gestes humains, la possibilité de vous aider à en finir car vous l’avez choisi. Avec ce texte, on regarde la mort en face.

La Croix – Libération : Le projet de loi est-il finalisé ? Quel calendrier prévoyez-vous ?

E. M. : Le texte doit être transmis au Conseil d’État d’ici huit à dix jours. Il arrivera sur la table du conseil des ministres en avril, pour une première lecture en mai. Sur un texte qui emporte de tels enjeux, on ne demande pas l’urgence, il n’y aura pas de procédure accélérée.

La Croix – Libération : Comment souhaitez-vous que le gouvernement travaille avec les parlementaires ?

E. M. : De la manière la plus transparente possible, et en leur laissant le temps, en commission. Et en laissant à chacun une liberté de vote selon sa conscience. C’est un texte sur lequel il faut avoir l’humilité de cheminer, de bouger, accepter que ses convictions puissent être bousculées. Il y a une philosophie sous-jacente, un équilibre qui définit ce modèle français, fruit d’une réflexion profonde et collective. J’ai à cœur que cet équilibre soit tenu mais il faut que le débat parlementaire l’enrichisse. Je veux saluer le travail transpartisan animé par Agnès Firmin Le Bodo (qui fut ministre déléguée chargée des professions de santé, puis ministre de la santé, NDLR), qui permettra, je l’espère, une vraie convergence.

La Croix – Libération : Quel pourrait être l’horizon d’adoption ?

E. M. : Je ne veux pas préempter ce calendrier. Nous ferons au mieux dans le parfait respect du temps parlementaire.

La Croix : Vous avez discuté de ce sujet avec le pape et à plusieurs reprises avec les représentants des cultes. Qu’en avez-vous retenu ?

E. M. : J’ai eu des échanges avec les responsables de toutes les religions, mais aussi avec des représentants de toutes les sensibilités philosophiques, avec des acteurs engagés, des associations, des acteurs des soins palliatifs. J’ai retenu de ces échanges cette crainte légitime qu’on assigne une valeur à la vie, qu’on laisse entendre qu’il y aurait des vies devenues inutiles. Non, jamais. Je crois que le texte lève les ambiguïtés, mais c’est aux religions de s’exprimer.

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Il y avait aussi cette crainte que le moment de la mort soit quelque chose d’administré, un geste prométhéen, transgressif. J’ai eu de longs débats avec plusieurs représentants de religions, sur la distinction qu’il fallait faire entre une prescription létale et l’arrêt total des traitements qui précède une sédation profonde et continue. Nous sommes restés dans l’épaisseur de cette différence. Mais il peut y avoir des dissensus respectueux s’il n’y a pas de malentendu sur la nature de ce qui est recherché.

La Croix : Vous avez revendiqué prendre le temps de la réflexion sur un sujet complexe et intimidant. Au moment de décider, votre main tremble-t-elle encore ?

E. M. : L’humilité n’interdit pas la certitude. Je suis assez sûr du chemin qu’on prend. Ma main ne tremble donc pas. Cette loi est nécessaire parce qu’il y a des cas qu’on ne peut pas accepter humainement dans notre pays aujourd’hui, qui font souffrir des familles, des patients, des équipes médicales. Mais créer un dispositif ne suffit pas : il faut qu’il se décline concrètement partout dans le pays. Il y a un immense travail à faire. Cette loi marque le début d’une nouvelle phase. J’espère vraiment qu’elle va permettre à notre société de grandir dans le sens de la dignité humaine, et de regarder la mort différemment là où nous l’avons trop souvent reléguée aux confins.

(*) Pourquoi nous l’avons fait

Les sujets de bioéthique font partie depuis longtemps des domaines d’expertise de La Croix. De la loi Claeys-Leonetti en 2016 à la Convention citoyenne sur la fin de vie de 2022, la rédaction a toujours pris soin de rendre compte avec précision de ces transformations de la société, en donnant la parole à tous mais aussi en faisant part de nos convictions et parfois de nos inquiétudes. C’est pour cette ouverture et cette exigence que le chef de l’État a sollicité La Croix pour dévoiler le contenu du projet de loi sur la fin de vie. À la mi-février, l’Élysée nous a proposé de réaliser, en compagnie de nos confrères de Libération, un entretien permettant de rentrer dans le détail des mesures.

Nous avons considéré qu’il était de notre devoir, sur un sujet aussi essentiel, d’informer et de rapporter sans intermédiaire les propos du président de la République. Mais publier cet entretien ne signifie pas que nous soutenons ce projet de loi : la position du journal est exprimée dans nos éditoriaux. La question du travail conjoint avec Libération s’est également posée, nos deux titres portant une sensibilité différente sur le sujet. L’important pour nous était de publier un entretien respectant l’identité des deux médias. C’est pourquoi certaines questions posées au président de la République sont propres à La Croix et d’autres à Libération.

Enfin, recueillir la parole du président de la République et connaître dans le détail ses intentions nous permettra, dans les jours et les mois à venir, de mener avec nuance et rigueur notre travail d’analyse. Cela nous engage aussi à être l’un des lieux où vivra un débat de qualité. En tâchant, comme nous le faisons toujours, de mettre la personne humaine, et notamment les plus vulnérables, au cœur des réflexions.

Séverin Husson
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