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 Hans Kung

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MessageSujet: Hans Kung   Hans Kung Icon_minitime23.08.11 14:30

Hans Küng
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Hans Küng (2009)Hans Küng est un théologien suisse, né le 19 mars 1928 à Sursee dans le canton de Lucerne (Suisse).


Biographie[modifier]Après avoir fait des études en théologie à Rome à l'Université grégorienne, il est ordonné prêtre en 1954. Il continue ses études dans diverses universités européennes, dont la Sorbonne à Paris où il soutient une thèse de doctorat intitulée « La justification. La doctrine de Karl Barth et une réflexion catholique ». En 1960, Hans Küng est nommé professeur de théologie à l'université Eberhard Karl de Tübingen, en République fédérale d'Allemagne. Il y a pour collègue Josef Ratzinger (futur pape Benoît XVI), avec qui il participe au concile Vatican II comme théologien expert (peritus). Cette expérience le marquera profondément.

Au cours des années 1970, Hans Küng publie de nombreux ouvrages tout en poursuivant son enseignement. Il se fait remarquer dès le début de la décennie en publiant en 1971 Infaillible ? Une interpellation dans laquelle il remet en cause un certain nombre d'affirmations de la doctrine catholique consacrées par le concile Vatican I (1870), durant lequel avait notamment été proclamé le dogme de l'infaillibilité du pape. C'est également à cette époque qu'il publie son monumental Être chrétien, qui est en quelque sorte un exposé raisonné de son système théologique. À la publication de cet ouvrage, la Conférence épiscopale allemande en critique vivement « la méthode de travail théologique, négligeant la tradition de foi de l'Église, et l'utilisation de passage des Saintes Écritures choisis de façon très arbitraire, ce qui conduit à un appauvrissement du contenu de la foi. ». Les évêques allemands reprochent notamment à Küng de réduire le Christ à un simple représentant de Dieu et de minimiser l'action de ce dernier[1].

En décembre 1979, suite à une longue controverse avec Rome et spécialement la Congrégation pour la doctrine de la foi, il se voit retirer sa missio canonica (reconnaissance officielle de l'Église catholique romaine qu'un professeur est habilité à enseigner la théologie et à participer à la collation des grades universitaires catholiques). Il est maintenu à l'université Eberhard Karl de Tübingen comme professeur et directeur de l'institut des recherches œcuméniques.

Il cesse officiellement son enseignement en 1996.

Le Weltethos[modifier]Il se dévoue depuis 1993 à la fondation « Pour une éthique planétaire » (Weltethos) qui cherche à développer et renforcer la coopération entre les religions au-delà d'une vague reconnaissance des valeurs communes. Il cherche particulièrement à initier de véritables initiatives pratiques en vue de la paix et du développement. On peut consulter son site qui inclut la déclaration pour une éthique planétaire[2]. Cet engagement lui a valu de recevoir le Prix Niwano de la paix en 2005.

Pour lui, les différentes religions sont ou devraient être au service de l'homme et ne devraient être que des aspects secondaires d'une éthique humaine, et donc mondiale (la « Weltethik »), plus fondamentale, où - finalement - Dieu est au service de l'homme.

Une position critique envers la hiérarchie catholique[modifier]En 1995, lors de la publication de l'encyclique Evangelium Vitæ (sur la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine) du pape Jean-Paul II, Hans Küng accuse ce pape d'être « un dictateur spirituel voulant détruire la liberté de conscience », de vouloir faire taire les dissidents dans son Église et d'imposer sa morale au reste du monde[3].

Hans Küng a déclaré en 2003 chercher une « réconciliation pragmatique » avec Rome. Le cardinal Karl Lehmann, de Mayence, a déclaré alors à la presse que son attitude était une « remarquable expression de bonne volonté » et annoncé son intention d'intervenir à ce sujet auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi[4].

En septembre 2003, il publie un article dans le Monde des Religions, pour affirmer que la repentance de l'an 2000 est un geste médiatique qui n'a pas été suivi d'actes majeurs tendant à la concrétiser.

En 2005, alors que le pape Jean-Paul II agonise, il dresse une analyse de son pontificat, qui restera selon lui « comme une grande espérance déçue et, finalement, comme un désastre », et aura plongé l'Église « dans une crise qui fera époque[5] ». Bien qu'ayant déclaré son inquiétude lors de l'élection du cardinal Josef Ratzinger comme pape sous le nom de Benoît XVI, Hans Küng a longuement été reçu par celui-ci à Castel Gandolfo le 24 septembre 2005[6].

A l'annonce de la publication de la constitution apostolique Anglicanorum Coetibus permettant la création de structures pouvant accueillir des groupes anglicans réfractaires au sein de l'Église catholique, Hans Küng publie un article très critique dans différents journaux européens soulignant ce qu'il interprète comme un enterrement d'années de travail vers l'œcuménisme et comme une opération motivée par une résurgence du centralisme romain qui ouvrirait la porte aux « hypertraditionalistes » anglicans[7]. Le lendemain, Gian Maria Vian, rédacteur en chef de L'Osservatore Romano, accuse Küng de se trouver « fort loin des réalités[8] ».

Œuvres[modifier]Infaillible ? Une interpellation, 1971
Dieu existe-t-il ?, 1981
Qu'est-ce que l'Église ?, 1990
Liberté du chrétien, 1991
Être chrétien, 1994
Mon combat pour la liberté : mémoires, 2006
Une vérité contestée : Mémoires, II — 1968-1980, 2010
L'islam, 2010
" Petit traité du commencement de toutes choses" 2005 Edition du Seuil
" Faire confiance à la vie" 2010 Edition du Seuil
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