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Région > Saint-Quentin

Plutôt la sédation que l'euthanasie en fin de vie

Publié le 31/05/2013

Par A. M.
 
Il n'y a pas eu de débat sur l'euthanasie, hier, avec l'association Jalmalv. Mais la « sédation terminale » pose question.
   
Il a fallu attendre la fin de la conférence pour entendre parler de l'euthanasie. Hier, la pastorale de santé a organisé une conférence avec l'association jusqu'à la mort accompagner la vie (Jalmalv). Le sujet principal était bien évidemment la fin de vie. L'association milite pour une fin de vie naturelle, sans acharnement thérapeutique et sans euthanasie.

Un des participants a posé la question de la « sédation terminale ». «  C'est une forme d'anesthésie, explique Marie-Odile Castelain, présidente de Jalmalv.  Ce n'est pas mettre un terme à la vie. Si la mort intervient, elle intervient de façon naturelle. » La sédation est injectée au patient qui souffre physiquement mais aussi moralement. « La sédation risque d'abréger un peu la vie. »

« Peu de personnes décèdent »

Jocelyne Lalonde, vice-présidente de l'ordre des infirmières de l'Aisne, a apporté tout au long de la conférence le point de vue du corps soignant. « À partir du moment où l'euthanasie est légalisée, elle devient une loi qui, comme toutes les lois, s'applique à une minorité mais concerne une majorité », explique l'infirmière retraitée. Selon elle, la loi Leonetti (2005) se suffit. Pour rappel, la loi Leonetti interdit l'acharnement thérapeutique, propose le développement des soins palliatifs, invite le médecin à soulager les douleurs du patient et à respecter les volontés dudit patient. Le rapport Sicard, remis au président François Hollande en décembre, ne se prononce pas pour une nouvelle loi qui autoriserait l'euthanasie mais pour un aménagement avec un usage de la sédation. « Peu de personnes décèdent avec la sédation, reprend Jocelyne Lalonde, mais ça peut arriver. Et ça soulage, parfois. »

A. M.

Comment est perçu Jalmalv au sein des services de santé

La venue des bénévoles au sein des services de santé est différemment apprécié selon lesdits services. « Au pire, nous nous confrontons à l'indifférence. Nous n'avons pas le même rapport au patient non plus. Nous avons plus le temps de parler. » Une situation enviée, selon la présidente.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime31.05.13 9:44

Quelle tristesse,ce genre de discours...
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime31.05.13 18:16

La mort n'est pas naturelle si elle est sédatée
Si peu de gens décèdent,pourquoi parle-t-on de la mort ?
Il y a de quoi être choqué si la Pastorale de la Santé a participé à cette conférence...
Autrefois,on parlait des flammes de l'enfer..
Maintenant,quand un chrétien meurt,on l'endort pour calmer ses souffrances physiques,psychiques et spirituelles
Je dénonce ce genre de pédagogie finale...infantile..
Tout çà parce que les gens n'ont pas assez de couilles pour remettre tout le système en question...
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime31.05.13 18:58

Surtout pas mal d'hypocrisie.J'en ai eu la preuve dans le passé et actuellement.Je ne peux pas détailler,cela ne concerne pas que moi.
Moi-même je suis hypocrite car c'est contagieux...
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Rapport Sicard : suicide sur ordonnance
Article rédigé par Pierre-Olivier Arduin, le 01 mars 2013 Liberté Politique

Rapport Sicard : suicide sur ordonnance

En ouvrant la voie à une possible dépénalisation du suicide médicalement assisté en France, le rapport sur la fin de vie qu’a remis le professeur Didier Sicard au chef de l’État le 18 décembre dernier remet radicalement en cause nos principes juridiques et éthiques de protection de la vie des malades.

La loi sur la fin de vie actuellement en vigueur et le code de déontologie médicale guident les professionnels de santé à l’aide d’un repère fondamental extrêmement clair : le refus de tout geste qui provoquerait intentionnellement la mort du malade. Toutes les formes d’administration intentionnelle de la mort, directes ou indirectes, sont interdites par la législation française.

Le CCNE saisi par François Hollande

En visant les « personnes atteintes d’une maladie évolutive et incurable au stade terminal » pour lesquelles pourrait être accordée une « assistance au suicide en cas de demande libre et éclairée », le Pr Sicard dynamite l’ultime garde-fou de notre édifice juridique en matière de respect de la vie humaine, alors même qu’il récuse dans le même temps toute volonté de légalisation de l’euthanasie sur le modèle des États du Benelux.

La proposition choc de la commission présidentielle de réflexion sur la fin de vie a été immédiatement saluée par François Hollande, qui, saisissant la balle au bond, a demandé au Comité consultatif national d’éthique (CCNE) de réfléchir aux modalités à prévoir pour « permettre à un malade autonome d’être assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie [1]» et annoncé qu’un projet de loi serait présenté au Parlement dès le mois de juin.

Marisol Touraine, en charge au gouvernement du portefeuille de la Santé et des affaires sociales, a tenu à faire part de sa satisfaction devant ce qu’elle considère de la part de l’Élysée comme étant « un pas très important, une brèche, en tout cas un pas en avant ». L’avis du CCNE est quant lui attendu courant avril.

Suicide assisté : une nouvelle forme d’euthanasie

Le modèle qui inspire la réflexion du rapport Sicard est la procédure autorisée depuis 1997 dans l’État américain de l’Oregon, imitée aujourd’hui par celui du Montana et la ville de Washington, où le malade en fin de vie peut obtenir de son médecin l’ordonnance d’un produit létal qu’il s’auto-administre à domicile au moment où il le souhaite.

Pour légitimer sa proposition, l’ancien président du CCNE donne l’impression dans son rapport que le suicide médicalement assisté où c’est le malade qui se donne la mort et non le médecin qui l’achève ne relève pas de la catégorie de l’euthanasie. Le bienheureux Jean-Paul II avait mis en garde contre ce distinguo artificiel entre assistance au suicide et euthanasie qui ne dédouane aucunement le médecin de la gravité de son geste :

« Partager l’intention suicidaire d’une autre personne et l’aider à la réaliser par ce qu’on appelle le suicide assisté signifie que l’on se fait collaborateur d’une injustice qui ne peut jamais être justifiée [2]. »

Le suicide médicalement assisté n’est qu’une modalité particulière de l’euthanasie où l’action posée par le médecin – fournir des produits létaux à son malade – se rapporte à la même intention criminelle de précipiter sa mort. Peu importe que le professionnel de santé n’accomplisse pas lui-même le geste fatal, il aura été celui sans le concours duquel le malade n’aurait pas pu supprimer sa vie.

Abus frauduleux de faiblesse

Ce raisonnement moral n’est pas l’apanage du seul enseignement de l’Église, on le retrouve également dans notre droit pour lequel le fait de porter assistance à celui qui souhaite mettre fin à ses jours est passible de poursuites.

Aujourd’hui, le médecin qui procurerait des substances mortelles à un patient qui lui en ferait la demande serait condamné pour les délits d’empoisonnement ou de non assistance à personne en danger, avec la circonstance aggravante d’abus frauduleux de faiblesse en raison de la situation de fragilité d’un malade en fin de vie.

Légaliser le suicide assisté, c’est aussi signifier de manière totalement incohérente à un médecin qu’il devra dans la même journée réanimer une personne qui s’est suicidée (mais jusqu’à quand ?) et procurer à un autre les moyens d’y parvenir.

Le suicide sur ordonnance fait la part belle à une conception subjectiviste et relativiste de l’homme où l’hypertrophie de la volonté individuelle vient aliéner le principe d’inviolabilité de la vie humaine. Dans son essence la plus profonde, cette proposition traduit un peu plus notre refus de tout ce qui pourrait rappeler l’existence d’un bien moral et universel. Il en résulte une incapacité inquiétante à justifier le maintien d’un des principes millénaires de notre civilisation : l’interdit de tuer.

__________________________

[1] Communiqué de presse de l’Elysée, 18 décembre 2012.
[2] Jean-Paul II, Evangelium vitae, 25 mars 1995, n. 66.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime04.06.13 11:28

Ah,il est interdit de se suicider?ou d'inviter à se suicider?
Depuis quand ??? ??? ???... ... ...
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime04.06.13 11:52

"Légaliser le suicide assisté, c’est aussi signifier de manière totalement incohérente à un médecin qu’il devra dans la même journée réanimer une personne qui s’est suicidée (mais jusqu’à quand ?) et procurer à un autre les moyens d’y parvenir".
Désinformation.Ce ne sera jamais le même médecin qui récupère le patient ayant fait une tentative de suicide et qui aidera le patient ayant demandé une assistance au suicide.Ce dernier,même étant dans une situation de fin de vie,devra se soumettre à une réglementation stricte et précise,afin de bénéficier du droit au suicide assisté.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime04.06.13 12:05

Et même si c'était le même médecin,cette situation serait identique à la situation quotidienne actuelle à l'hôpital,les médecins font ce qu'ils peuvent pour réanimer et soigner un accidenté de la route par ex.mais jusqu'à une certaine limite forcément.Quand la mort survient,ils sont bien obligés de s'arrêter de soigner.Par définition,le médecin a,est,et sera toujours un scientifique "incohérent".Il ne peut pas en être autrement d'un point de vue philosophique.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime29.06.13 12:11

"C'est l'incrédulité qui rend la mort insupportable"
LE MONDE CULTURE ET IDEES | 27.06.2013 à 17h18 • Mis à jour le 27.06.2013 à 17h34 | Propos recueillis par Laetitia Clavreul
 
N'importe quoi ! 1467410_3_bcba_le-comite-consultatif-national-d-ethique-ccne_9ba34510889c979b4e34b7831a3588c8Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) doit rendre, lundi 1er juillet 2013, son avis sur la fin de vie. | AFP/JORGE DIRKX
 
Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) doit rendre, lundi 1er juillet, son avis sur la fin de vie. En décembre 2012, l'Elysée, qui a annoncé son intention de présenter un projet de loi sur la question, lui avait demandé de réfléchir sur trois points : les directives anticipées, les "conditions pour rendre plus dignes les derniers moments d'un patient dont les traitements ont été interrompus", et l'assistance au suicide.
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A cette occasion, Daniel Faivre, historien des religions, directeur de recherches au Centre universitaire catholique de Bourgogne, à Dijon, revient sur la place de la mort dans la société actuelle.
Cet agnostique a dirigé La mort en questions. Approches anthropologiques de la mort et du mourir, un ouvrage collectif paru en mars. Il met en perspective notre regard sur l'agonie et les questions qu'elle soulève "dès lors que l'on n'a plus de foi".
Faire évoluer la loi Leonetti pourrait aboutir à transgresser l'interdit de tuer. La question s'est-elle déjà posée ?
Il me semble que non - à part, dans un autre cas de figure, dans l'Antiquité : quand un accouchement se passait mal, on pratiquait la césarienne en choisissant de tuer la mère pour sauver l'enfant. Il s'agit en fait d'une interrogation très contemporaine, due au progrès médical, puisqu'il y a encore un siècle l'agonie était plus rapide.
Néanmoins, et cela contredit d'ailleurs la position de l'Eglise, on trouve un cas de suicide assisté dans la Bible elle-même : Saül, le premier roi d'Israël, demande à son serviteur de le tuer pour ne pas mourir des mains des Philistins (I, Sam., 31, 4-6). L'écuyer sort son épée mais n'ose tuer son roi ; Saül se jette alors sur l'arme et se suicide. Tenir une épée braquée ou déposer un poison sur un plateau, est-ce si différent ? Entre honneur et déshonneur, nous notons que Saül choisit ce qu'il estime être la "bonne mort".
Le mot "euthanasie" semble pourtant proscrit aujourd'hui. Pourquoi ?
En effet, on parle d'"aide à mourir", de "suicide médicalement assisté", de "mourir dans la dignité"... Certes, on insiste sur la question d'assistance, mais il faut appeler les choses par leur nom : il s'agit de tuer quelqu'un, et ce n'est pas anodin. Ce geste ne concerne pas que le demandeur. Il implique également toute une chaîne de responsabilités, du politique qui vote la loi au médecin qui l'applique et prescrit le produit létal, du préparateur qui le confectionne aux personnels travaillant dans ces lieux. Sur un plan strictement déontologique, tous peuvent se sentir "complices", même si la mise à mort est effectuée à la demande expresse du patient.
Pourquoi, en Suisse ou dans les pays du Benelux, la question de donner la mort se pose-t-elle différemment ?
Pour des raisons, bien sûr, culturelles et religieuses. Les Eglises n'ont pas toutes les mêmes attitudes ; les protestants sont, par exemple, plus sensibles à la souffrance qu'au geste même de tuer. Ce n'est donc pas un hasard si l'aide à mourir ou le suicide assisté sont autorisés dans les pays à dominante protestante.
Mais ce n'est pas la seule explication. Il y a aussi des présupposés d'ordre politique. Dans ces pays, il n'y a pas eu de totalitarisme. Pas de régime de Vichy, pas de régime nazi. Les risques de vote de lois dangereuses et susceptibles de dérives y font moins peur qu'ailleurs.
Dans les enquêtes d'opinion, les Français se disent largement favorables à l'euthanasie. Peut-on parler de volonté collective ?
Oui, mais c'est au nom de l'intérêt individuel qu'ils s'expriment, et pas au nom d'un intérêt collectif. Il faut pourtant réfléchir au fait que dans le cas d'une demande de mort, et particulièrement de suicide assisté, le candidat impose sa mort aux proches - il informe de sa décision, demande à être accompagné... il leur dit : "Regardez-moi mourir." Tout cela peut être malsain et extrêmement difficile pour ceux qui restent.
Comment a évolué la place de la mort ?
Il y a clairement eu une mise à distance. Elle a lieu à l'hôpital, dans un espace aseptisé, et non plus à domicile. Elle est aussi devenue l'affaire de spécialistes : les médecins pour les mourants, les pompes funèbres pour les défunts. S'est d'ailleurs développé un "marché captif" de la mort, comme disent les économistes.
De plus, dans notre société hygiéniste, la mort n'a plus d'odeur et ne se voit plus. Les cimetières sont devenus propres, la crémation s'est développée, il n'y a plus de pendus qu'on laisse pourrir à la vue de tous comme au Moyen Age.
La mort n'a jamais été si lointaine et, paradoxalement, elle n'a jamais été si proche dans les médias (au cinéma, à la télévision, sur Internet...), où elle s'étale souvent en gros plan. Elle n'a pas disparu, elle est devenue virtuelle. Les marches blanches en sont le reflet. Elles répondent à un besoin très profond de rendre hommage, mais en l'absence complète du cadavre.
Et sa perception ?
Auparavant, la mort était d'autant moins redoutée que l'on pensait qu'elle n'était qu'un passage vers une autre vie. Le besoin d'organiser sa mort était donc différent. Aujourd'hui, dès lors que cet espoir a disparu, il peut y avoir une volonté de la mettre en scène afin de laisser un témoignage, le suicide assisté en étant l'apothéose.
Par ailleurs, les expressions autour de la mort ont elles aussi changé. Nous ne disons plus "être en deuil", mais "faire son deuil", passant d'un verbe passif à un verbe actif, alors qu'il n'y a plus ni veillées ni période de veuvage.
Vous évoquez la "désaffection de la communauté à l'égard de l'espace mortuaire". De quand date-t-elle ?
Il n'y a pas de moment précis de basculement. Cela est dû à la sécularisation des sociétés, évidemment, mais aussi à un épuisement du rituel. A des époques où l'existence de Dieu et d'une survie après la mort relevait de l'évidence et non de la croyance (comme il est évident aujourd'hui que la Terre tourne autour du Soleil), les rituels étaient essentiellement tournés vers le défunt : il fallait lui faciliter l'accès au monde des morts, pour éviter qu'il ne reste accroché à celui des vivants. Le mythe des fantômes existait déjà dans la Bible, qui ne mentionne pas moins de 23 gestes de deuil (s'arracher les cheveux, déchirer ses habits, s'asperger de cendres...).
Avec le "désenchantement du monde", comme disait Max Weber, nous ne pouvons plus maintenir le lien avec nos morts. Il n'y a plus de continuité et, par conséquent, les rituels funéraires ne s'adressent plus au mort, mais aux proches, sans toucher leur but.
C'est-à-dire ?
Nos morts nous échappent. Nous ne pouvons plus rien pour eux, c'est cela qui est dur à admettre. Il n'y a pas de disparition des rituels, mais des substitutions qui ne fonctionnent pas.
Le lien est rompu et les anciens rituels nous laissent insatisfaits, même si l'on a introduit, au sein des liturgies, du profane dans le sacré (hommage au défunt, aux musiques qu'il aimait...).
Les obsèques aujourd'hui ont surtout vocation à assembler les vivants pour leur permettre de mutualiser leur chagrin. Les Eglises peinent à assouvir ce besoin, et la République n'a encore trouvé aucune forme de rituel convaincante. Dans les funérariums, les proches du défunt trouvent difficilement des cérémonies donnant du sens à leurs obsèques.
Derrière la demande d'aide à mourir, il y a le souhait d'une mort douce, le refus de l'agonie. Qu'en pensez-vous ?
Aujourd'hui, la moindre douleur est aussitôt soulagée, la demande d'aide à mourir étant la forme ultime de notre incapacité à souffrir. Pourtant, l'agonie n'est pas qu'une question de souffrance à éviter.
Dans le monde d'avant, quand la religion était au coeur de la vie sociale, contrairement au monde sécularisé d'aujourd'hui, elle était extrêmement importante. Cela permettait de rassembler les siens, de transmettre un patrimoine, comme dans la fable de La Fontaine "Le Laboureur et ses enfants". Ce n'était pas le malheur absolu, car le prêtre était là, il aidait le mourant à préparer son voyage vers Dieu.
Aujourd'hui, la grande question qui se pose à tous les incroyants (athées, agnostiques...), si l'on est conscient qu'on va mourir bientôt, est "comment va-t-on vivre cela ?". Elle se pose dès lors que l'on n'a plus de foi. C'est donc l'incrédulité qui rend la mort insupportable. L'agonie devient alors le moment redouté par-dessus tout, ce qui peut expliquer que l'on n'ait pas envie de la vivre.
De cette pensée terrorisante vient peut-être l'engouement pour certaines religions orientales (que nous préférons qualifier de "philosophies" par rejet du religieux). Preuve, sans doute, qu'il y a un recul de la religiosité, mais pas de la spiritualité.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime29.06.13 12:19

Article intéressant,mais çà se discute... ... ...
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Réunion à l’Elysée sur l’euthanasie
Le Salon Beige , le 26 juillet 2013 à 3:43    
 site satanique
  
« Des veilleurs devant l’ambassade d’Italie Accueil Pause sourire »
 
25 juillet 2013
 
Réunion à l’Elysée sur l’euthanasie
 
Révélée par un tweet de Jean-Luc Roméro, qui y participe :
 
RNicolas Revel est un des deux secrétaires généraux adjoints de la présidence de la République. Le Pr Lyon-Caen est conseiller santé et recherche médicale au cabinet de François Hollande.
 
 
 
Posté le 25 juillet 2013 à 19h20 par Michel Janva Catégorie(s): Culture de mort : Euthanasie
 
Commentaires
 
 
 
Ils sont tellement pressés de nous piquer, qu’ils ne prennent même pas de vacances…
 
Rédigé par : Jean Theis 25 juil 2013 19:35:15
 
 
 
On peut se demander ce que ce Romero, personnage surtout connu pour son immoralité, fait dans cette réunion : il n’a en effet strictement aucune compétence sur le sujet. Il y est donc uniquement par copinage et, probablement, toucher de l’argent public détourné…Le scandale et la forfaiture sont permanents avec ce président et ce gouvernement.
 
Rédigé par : Fleur 25 juil 2013 19:37:25
 
 
 
on n’a pas fini de veiller! Veilleurs assis, debout, en marche, couchés, au bistrot, tout sera bon pour montrer qu’on ne se laissera pas faire
 
Rédigé par : eric62360 25 juil 2013 19:53:43
 
 
 
Nouveau mot d’ordre :
 
EUTHANASIONS FRANçOIS HOLLANDE !
 
Et vite !
 
Rédigé par : Jean 25 juil 2013 20:05:13
 
 
 
Un conseiller santé dans un régime Socialiste, çà s’appelle « docteur Mengele »
 
Rédigé par : jejomau 25 juil 2013 20:14:37
 
 
 
Nous savons que François Hollande est dans une fuite en avant insensée mais aussi suicidaire pour la paix civile comme pour lui dans sa volonté de détruire la famille, le mariage, les enfants…Je me suis souvent demandé : « pourquoi tant de haine ? » cherchant une explication psychanalytique à son obsession…Maintenant, je suis plus simple : je suis pour une exception d’euthanasie par suicide assisté… pour lui !
 
Rédigé par : esprit libre 25 juil 2013 20:21:27
 
 
 
@Fleur : il y est en tant que président de l’ADMD, principale asso de promotion de l’euthanasie. Le simple fait qu’il y soit sans qu’aucun défenseur de la vie ne soit invité est en soi, en plus d’un scandale, un signal extrêmement alarmant.
 
Rédigé par : Vincent 25 juil 2013 20:24:55
 
 
 
C’est extraordinaire, cette constance et cette énergie que déploient cette fraction groupusculaire pour tout détruire. Surtout la vie… déjà au début et à la fin, et même pendant avec les paires infécondes.
 
Les historiens se frotteront les yeux d’incompréhension devant cette idéologie de suicide collectif. La « culture de mort » n’a jamais aussi bien porté son nom, malheureusement.
 
Rédigé par : Machin 25 juil 2013 20:40:05
 
 
 
Ils ont l’impression d’avoir pu faire passer le mariage gay sans opposition, et accélèrent pour le reste, avant les prochaines élections où il vont perdre leur base électorale. Comme ils sont persuadés d’avoir joué un mauvais tour à l’ump – qui au passage a définitivement perdu 20% de ses voix, ils accélèrent la cadence. Un tout petit souci : chatouiller l’ours qui dort, c’est bien, mais ça ne marche qu’un temps.
 
Rédigé par : meunier 25 juil 2013 20:40:29
 
 
 
Vite, vite, profitons de l’étéDu bel été où tout s’assoupitOù les Veilleurs sont à RioOù les familles quittent la ville. Vite, préparons ce qu’il fautPour qu’à la rentrée François n’ait qu’à signerLe décret discret qui nous débarrassera de ce comateux silencieuxde cette aïeule diaphane, de ce sidéen aux yeux immenses. Vite, pas de débat pour nos cyniques diableries, agissons dans les ténèbres, cela nous réussit si bien.
 
Rédigé par : clarina 25 juil 2013 20:54:29
 
 
 
Aujourd’hui…25 juillet 2013La réunion à l’Elysée…Réunion à l’Elysée de Hauts responsables de la 5ème République, pour débattre de l’organisation administrative, technique et économique de la solution dite d’euthanasie, solution promise lors de la campagne électorale du Président Holland et mise en œuvre, sur ses instructions, par :Nicolas Revel, secrétaire général adjoint de la présidence de la République. Le Pr Lyon -Caen conseiller santé et recherche médicale au cabinet de François Hollande. Et les autres…
 
Hier…20 janvier 1942La conférence de Wannsee.. Réunion dans une villa de Berlin quinze hauts responsables du Troisième Reich, pour débattre de l’organisation administrative, technique et économique de la solution dite finale voulue par Adolf Hitler et mise en œuvre, sur ses instructions, par Hermann Göring, Heinrich Himmler, Reinhard Heydrich et Adolf Eichmann.
 
Terminologie :
 
L’euthanasie :l’euthanasie :pratique visant à provoquer le décès d’un individu atteint d’une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérables.
 
La solution dite finale :La solution dite finale pratique visant à provoquer le décès et la disparition de personnes ou de peuples ciblés (juifs, tziganes …) par convictions purement idéologiques et politiques.
 
En résumé :La solution finale c’est l’idéologie politique le maître d’œuvre,L’euthanasie c’est la maladie la maîtresse d’œuvre. Dans l’un ou l’autre cas… la mort est donnée par un tiers…c’est un assassinat.
 
Rédigé par : jacky.a 25 juil 2013 20:56:49
 
 
 
L’euthanasie, voilà bien un drone de sujet. Quand nos immigrés manipulés auront suffisament installé le chaos en France, ils auront droit à l’euthanasie pour actes de terrorisme alors que le pouvoir obscur de l’argent en a fait des terroristes. Nos immigrés manipulés sont des victimes, au même titre que nous: on nous a imposé la laïcité qui n’est rien d’autre que de l’athéisme forcé, on leur a imposé l’islam qui n’est qu’un prétexte pour prendre possession des corps et des esprits avant de prendre possession des territoires convoités.
 
Rédigé par : Ghirardi 25 juil 2013 21:02:56
 
 
 
Entre :- les vieux fous qui squattent l’hôtel du duc de Luxembourg, et veulent réintroduire l’esclavage,- l’individu replet qui discute de la façon de piquer ses concitoyens dans les salons de l’hôtel du comte d’Evreux,- et les timbrés bavards et vaniteux qui se sont mis dans la maison du duc de Bourbon pour réinventer la brouette sans roue ,… et tout ça en se faisant payer très, très cher :Que voilà des clients pour les « Petites Maisons ». Reste à trouver quelques « infirmiers » … et des camisoles de force.
 
Rédigé par : fh 25 juil 2013 21:44:31
 
 
 
Le titre: RV…… à l’Elysée sur la fin de vie1 Qui veut-on assassiner ?2 De quoi j’me mêle A moins qu’il ne s’agisse de la fin de vie du régime élyséen
 
Rédigé par : Clovis 25 juil 2013 22:00:55
 
 
 
la présence de Romero s’explique par le fait qu’il est le représentant du vrai maitre du pays : pierre bergé. On peut juste souhaiter qu’ils fêtent leur retrouvaille en douce pendant l’été en absorbant un de ces délicieux cocktails lytiques dont ils ont le secret.
 
Rédigé par : Stephe 25 juil 2013 22:49:48


Dernière édition par Admin le 16.10.13 11:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime26.07.13 12:13

Allez,veillez et ne nous faîtes pas chier
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime29.01.14 11:58

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Le 28 janvier 2014

Le refus de la souffrance et la désacralisation de la vie sont les derniers symptômes d'une décadence qui annonce la fin de la civilisation.

Les médias n’ont pas manqué, la semaine passée, de se saisir de l’affaire Lambert, ce cas de conscience aussi extraordinaire que complexe, pour ramener l’euthanasie sur le devant de la scène. Il faut dire que personne n’a leur talent pour cuisiner le Français aux petits oignons. La recette est simple : saisissez-le avec un fait brûlant, puis laissez-le mijoter à feu doux après l’avoir généreusement aspergé d’humanisme. Une fois que vous le jugez suffisamment tendre, retirez-le du feu, réservez… Les politiques n’ont plus qu’à passer à table…

Certes la lutte contre l’acharnement thérapeutique était nécessaire. C’est à cet effet que la loi Leonetti fut votée à l’unanimité en 2005. Ce texte permet, sous certaines conditions, à un patient en fin de vie de demander l’arrêt d’un traitement médical trop lourd. Il autorise aussi le recours à des soins palliatifs. Une fine nuance fut ainsi établie entre le traitement médical, qui peut être interrompu s’il est jugé disproportionné par rapport à l’amélioration attendue, et les soins, dont la poursuite est essentielle pour préserver la dignité du patient.

Malheureusement, ces subtilités échappent souvent aux éléphants du progrès et déjà l’on aperçoit le nuage de poussière que lève leur troupeau qui se rue, tout prêt à piétiner les minces frontières de la morale.

Jouant de cet amalgame, ils légaliseront l’euthanasie sous prétexte de continuer la lutte contre l’acharnement thérapeutique. D’ici une vingtaine d’années, on pourra faire piquer Pépé après un court entretien chez un psychologue spécialisé, au cours duquel ce dernier nous sensibilisera aux conséquences de la « belle mort » et nous proposera un accompagnement dans l’épreuve du meurtre de Pépé. Puis on repartira le cœur léger, sans Pépé.

À ce titre, François Hollande souhaite « permettre à toute personne majeure, atteinte d’une maladie incurable provoquant une souffrance psychologique, physique insupportable et qui ne peut être apaisée, de demander dans des conditions strictes une assistance médicalisée, pour terminer sa vie dans la dignité ». Mais le temps égraine les conditions et le vœu du Président pourra bientôt se réduire à « permettre à toute personne majeure (on en rediscutera…) de demander une assistance médicalisée pour terminer sa vie ».

Le refus de la souffrance et la désacralisation de la vie sont les derniers symptômes d’une décadence qui semble annoncer la fin de la civilisation que nous connaissons. La mort se substitue doucement à une morale en lambeaux comme unique remède à la douleur, et l’ultime commandement « Tu ne tueras pas » s’efface devant un lâche « Tu ne souffriras pas ». L’homme prométhéen termine ainsi sa croisade contre Dieu, et arrache dans un dernier sursaut de révolte le contrôle de la vie des mains de l’Éternel.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime29.11.14 13:44


Fin de vie : l'euthanasie n'est pas la solution. Il faut nous former à la loi Leonetti

Publié le 29-11-2014 à 13h06 - Modifié à 13h06

Avatar de Jean Fontant
Par Jean Fontant
Futur médecin


LE PLUS. Le débat sur la fin de vie va bientôt être relancé en France. Alain Claeys et Jean Leonetti, chargés par François Hollande de proposer des pistes pour améliorer la loi actuelle, s'apprêtent à rendre leur rapport. Qu'en pensent les futurs médecins ? Jean Fontant, jeune interne, a créé l'association Soigner dans la dignité. Voici ses propositions.

Édité et parrainé par Rozenn Le Carboulec

La science et la médecine progressent, mais l’homme reste le même. Nous en savons quelque chose, nous, étudiants en médecine qui passons dix longues années sur les bancs de la faculté et dans les couloirs des hôpitaux. Les pathologies se soignent de mieux en mieux, la douleur peut être prise en charge dans toutes les circonstances, mais l’homme n’est pas éternel, et la fin de vie pose problème aujourd’hui en France.

Regroupés au sein de l’association Soigner dans la dignité, nous sommes plus de 500 externes et internes des facultés de la France entière, qui voulons promouvoir une réflexion sur les problématiques de la fin de vie.

Une fin de vie dévalorisée, honteuse, cachée

Nous avons été sollicités par Jean Leonetti et Alain Claeys, députés chargés par le Premier ministre d’une mission parlementaire sur ce sujet. Les membres de notre association ont pu participer à cette contribution dans le cadre d’un grand sondage. Nous avons posé le constat des déficiences de notre système de prise en charge de la fin de vie, avant de proposer nos idées d’amélioration, axées notamment sur la réforme des études de médecine.

Le constat que font aujourd’hui les étudiants de Soigner dans la dignité est celui d’une fin de vie dévalorisée, honteuse, cachée, certains allant jusqu’à parler d’une "euthanasie sociale". Dans une société qui exalte la jeunesse et la vitalité, les personnes âgées ou malades ne trouvent plus leur place.

Les progrès rapides de la médecine ont entraîné une focalisation excessive sur les aspects techniques, au détriment de l’accompagnement humain. De même, le cursus des études de médecine laisse trop peu de place à l’apprentissage de la démarche palliative, et à l’accompagnement des personnes en souffrance.

Il faut mieux nous former aux soins palliatifs

Nous proposons donc des solutions pour une meilleure prise en charge de la fin de vie. Les propositions que nous avons faites à la mission parlementaire sur la fin de vie se déclinent dans trois domaines : réforme des études de médecine, renforcement de la démarche palliative, engagement pour une transparence du débat public.

La formation médicale doit être rénovée pour accorder une plus grande place à l’accompagnement des personnes en fin de vie. Sur le plan théorique, nous demandons un cursus plus développé et organisé en quatre axes : médical, juridique, pratique, éthique.

Sur le plan pratique, nous voulons que tous les jeunes médecins formés par nos institutions aient été confrontés à la fin de vie de manière approfondie, et que tous aient passé au moins une semaine dans une unité de soins palliatifs.

Nous sommes convaincus que la solution aux problématiques actuelles ne se trouve ni dans l’acharnement thérapeutique, ni dans l’euthanasie, mais bien dans les soins palliatifs. Il faut les développer considérablement, car 80% des personnes qui devraient y avoir accès en sont privées.

Nous préconisons également un approfondissement de la formation continue des personnels de santé dans ce domaine.

Pour une meilleure connaissance de la loi actuelle

Nous voulons enfin nous engager pour que le législateur ne prenne pas une décision grave dans ce domaine si important sans qu’un vrai débat public ait eu lieu. Loin des clivages idéologiques stériles, nous voulons promouvoir une meilleur connaissance de la loi actuelle, dont la sagesse et l’équilibre ont été reconnues par de nombreux autres États. Nous militons contre les nombreuses confusions entretenues sur le vocabulaire de la fin de vie, qui faussent le débat et l’appauvrissent.

Nous qui sommes les médecins de demain, voulons faire part de notre inquiétude face à l’ampleur des problèmes affectant aujourd’hui la fin de vie, mais aussi face à la volonté qu’affichent certains de forcer notre société sur la voie de décisions graves et irréversibles.

Nous voulons toutefois relayer l’espoir qui anime de nombreux étudiants des facultés de médecine, celui que les Français sauront maintenir un cadre leur permettant de devenir des soignants respectueux de la dignité des patients en souffrance, cette richesse que rien ni personne ne peut leur enlever.
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copié-collé

Un sujet qui fait fuir

A Vincennes ce vendredi midi, la question ne passionnait pas les foules. Peu de personnes se sont arrêtées ni même ont ralenti, le casque audio vissé sur les oreilles. Alors que le happening contre le mariage gay avait suscité des réactions, d’indignation comme d’intérêt, la question de la fin de vie fait davantage fuir. « Il y a tout de même des personnes qui se sont arrêtées pour discuter et nous avons déjà récolté une vingtaine de signatures pour notre pétition, sans compter les nôtres« , tempère une représentante du mouvement. « J’ai perdu mon mari d’une longue maladie il y a peu, ce sujet est trop sensible pour moi », commente une dame avant de vite plonger dans l’avenante avenue commerçante.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime02.12.14 17:13

CITATION =
....la question de la fin de vie fait davantage fuir.

On peut supposer que ce n'est pas la question de la fin de vie qui fait fuir
mais la récupération idéologique de la question de la fin de vie ... ... ...
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime02.12.14 17:22

CITATION =

EUTHANASIONS FRANçOIS HOLLANDE !


Mon commentaire =

Un de mes rêves serait d'assister à l'agonie du site le Salon Beige,
rêve qui me hante depuis ma 1ère connexion à Internet !
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L’euthanasie, une bonne affaire pour qui ?

Une Manifestation pour la Vie a rassemblé dimanche plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les rues de Paris, dans l'indifférence générale des médias...
 
Véronique Hervouët

Psychanalyste et essayiste

Vice-présidente du SIEL

Les habits humanitaires de l’euthanasie

Il semble que la légalisation de l’euthanasie sera à l’année 2015 ce qu’a été pour l’année 2014 la légalisation du mariage homosexuel et la promotion étatique de la théorie du genre. Dès le 1er janvier, François Hollande l’a annoncée comme une bonne nouvelle dans ses bons vœux télévisuels. Fallait-il rattacher ce souhait funèbre à celui d’un « meilleur accompagnement des personnes âgées » ? Toujours est-il que les affaires allant bon train quand la motivation est grande, ce projet de loi est déjà en débat au Sénat.

C’est pourquoi une Manifestation pour la Vie a rassemblé dimanche plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les rues de Paris, dans l’indifférence générale des médias…

L’euthanasie est pourtant un sujet propice à déchaîner les passions. Il s’agit, en effet, d’une affaire de vie ou de mort. Or, je suis toujours surprise de voir combien nos contemporains sont prompts – au nom d’un humanisme supposé universel – à accorder à des institutions un droit de vie ou de mort sur leurs proches et eux-mêmes, sans considération de la réalité humaine, sociale et politique qui les entoure.

Comme la très grande majorité des Français, je peux bien sûr comprendre l’expérience tragique, physique et psychique de ce que l’on appelle « la fin de vie ». Admettons même qu’idéalement, cette « aide à mourir » fraternelle pourrait être assimilée à un humanisme.

Je dis bien idéalement… Car il y a loin des idéaux aux réalités humaines. Or, ce sont les réalités et non les idéaux que les lois doivent considérer pour pouvoir statuer dans l’intérêt de tous.

Sans doute la sincérité de la plupart des personnes favorables à l’euthanasie n’est-elle pas à mettre en cause. Mais on ne saurait ignorer, dans un contexte politique délétère, l’instrumentalisation de cette sincérité par des associations mues par une idéologie et des intérêts tout à fait contraires à l’humanisme. La promotion politique de l’euthanasie n’a aujourd’hui qu’un objectif : réduire « l’impact écologique » et économique des « masses ».

Jacques Attali nous en donne une idée quand il préconise la vie à durée déterminée :


Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en terme de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. (L’Avenir de la vie, Michel Salomon, Éd.Seghers, 1981).

Autrement dit, si les « gouvernances » s’intéressent tant à l’euthanasie, ce n’est pas par affinité avec un hypothétique « humanisme fraternel du dernier souffle » (qui n’est qu’un habillage permettant l’adhésion populaire) mais parce qu’elle est une solution efficace pour abréger la vie humaine lorsqu’elle est devenue inutilement coûteuse, non rentable.

Le fait de statuer sur la légitimité à donner la mort, à dénier le droit de vivre des plus faibles, comporte en son principe un risque civilisationnel majeur. C’est en effet inscrire dans le marbre institutionnel le reniement d’un fondement essentiel de l’anthropologie chrétienne sur laquelle s’est construite l’éthique occidentale : l’interdit de tuer. Dans le contexte de déchéance éthique que nous traversons, c’est faire preuve d’un angélisme aveugle et d’une irresponsabilité qui mèneront assurément au pire.

Les pratiques en Belgique et aux Pays-Bas, où s’applique la loi sur l’euthanasie, témoignent de ce dévoiement dont rend compte un terrible documentaire (accès payant) qu’aucune chaîne de télévision n’a accepté de diffuser.

Véronique Hervouët

http://www.bvoltaire.fr/veroniquehervouet/leuthanasie-une-bonne-affaire-pour-qui,154708
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime28.02.15 9:53

C'est du GRAND N'IMPORTE QUOI, Leonetti - Claeys !

À Lille, les députés Léonetti et Claeys évoquent leur projet sur la fin de vie

J. Léonetti (UMP) et A. Claeys (PS) participaient à un colloque à la fac de droit et ont évoqué le texte qui sera discuté le 10 mars à l’Assemblée.


 
Par Thomas Levivier
Leur proposition de loi, sur les nouveaux droits des malades en fin de vie va être discutée à l’Assemblée Nationale à partir du 10 mars prochain. Le suicide assisté et l’euthanasie ne sont pas dans ce texte indiquent les députés Jean Léonetti (UMP) et Alain Claeys (PS), rapporteurs. Mardi 24 février, ils étaient les invités d’un colloque organisé par l’Université de Lille à la faculté de droit. Le titre de la journée était clair : « Les 10 ans de la loi Léonetti : doit-on encore légiférer sur la fin de vie? ». La question est légitime, souligne Alain Claeys. « Le développement des soins palliatifs est un préalable à toute loi et à toute réforme. Si on ne forme pas plus à ces soins, une nouvelle loi est inutile. »

Une nouvelle loi, pour reformuler des points

Le député socialiste estime qu’il n’est pas en négociation avec Jean Léonetti mais qu’ils essaient de trouver « un chemin de convergence ». Alain Claeys affirme, avec vigueur, que la consultation des citoyens ne peut se substituer au législateur. « Le cadre le plus approprié est la démocratie représentative. » Jean Léonetti qui est aussi cardiologue trouve que la loi qui porte son nom est plutôt un texte sur le devoir des médecins que le droit des malades. Il rappelle que ce sont les députés qui, à l’époque imposèrent ce texte au gouvernement et qu’il fut adopté à l’unanimité. « La clé de cette loi, c’est le dialogue. C’est un texte-procédure qui dit que pour se tromper le moins possible, il faut décider ensemble en s’écoutant. »

Les histoires médiatisées, un échec de la prise en charge de la famille

Retraçant les affaires médiatiques de Vincent Humbert à Vincent Lambert en passant par Chantal Sébire, Jean Léonetti explique que des cas similaires à celui de Vincent Lambert, il en existe 20 000 par an et qu’ils se résolvent dans le dialogue. « Il n’y a pas de vie sans mort. Peut-être que les lois doivent, elles aussi, mourir pour se régénérer. » Même constat pour le professeur Daniel Mathieu, chef du pôle de réanimation au CHRU de Lille : « Ce n’est pas choquant d’un point de vue médical que 10 ans après une loi, on reformule des points. » Ce médecin lillois insiste sur le fait que les histoires médiatisées en matière de fin de vie constituent « un échec de la prise en charge de la famille ».
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime04.03.15 19:24

je viens de tomber sur un site traitant des survivants de l'ivg.
Croyant à priori qu'il s'agissait des gens nés avant la loi Veil ou des fœtus ayant survécu à un acte d'ivg.
Eh bien non, il s'agit d'hommes et de femmes dont la mère a pratiqué un avortement avant leur naissance.
Pourquoi je vis et pourquoi ai-je échappé à l'avortement? Question qui entraînerait de la culpabilité selon les administrateurs du site.
Question juste et fausse parce qu'elle est volontairement récupérée.
Cette question est valable dans toutes les situations dans un parcours de vie !
Pourquoi il ou elle est né avec un handicap et pas moi ?
Pourquoi il ou elle est décédé la nuit dans son sommeil et pas moi ?
Pourquoi il ou elle a eu un grave accident et pas moi ?
Je n'ai pas regardé si les administrateurs du site ont traité de la culpabilité du petit dernier ou de la petite dernière (si les parents programment trois ou cinq enfants, la mère avorte ensuite...)
Faut pas exagérer tout de même !
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime05.03.15 16:11

Article payant

Mieux vivre et laisser mourir
LE MONDE CULTURE ET IDEES | 05.03.2015 à 12h41 • Mis à jour le 05.03.2015 à 12h47 |  Par Catherine Vincent  

image: http://s2.lemde.fr/image2x/2015/03/05/534x0/4588094_3_4179_2015-03-05-b886dd0-8136-1m6tqhn_9955853cf5748f1781a2bc36b77c0a48.jpg
N'importe quoi ! 4588094_3_4179_2015-03-05-b886dd0-8136-1m6tqhn_9955853cf5748f1781a2bc36b77c0a48 ELODIE BOUEDEC
Pour certains, elle ne réglera rien, pour d’autres, elle va lentement dans la bonne direction. Mais tous sont unanimes : la proposition de loi sur la fin de vie présentée par les ­députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP), qui devrait être examinée à partir du 10 mars à l’Assemblée nationale, ne révolutionnera pas notre droit à mourir.

François Hollande l’avait souhaité ainsi. Ayant fait d’« une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité » une promesse de sa campagne de 2012, c’est « dans un esprit de rassemblement » qu’il avait chargé les deux députés de préparer un nouveau texte de loi. Celui-ci prolonge la loi de 2005 relative au droit des malades et à la fin de vie – dite loi Leonetti – sur deux points importants.
D’une part, il rend contraignantes les directives anticipées des patients, ce qui signifie qu’elles s’imposeront désormais au médecin « sauf dans des cas prévus spécifiquement par la loi ». D’autre part, il reconnaît le droit « à la sédation profonde et continue » lors d’une ­maladie grave et incurable « dont le pronostic ­vital est engagé à court terme ». Mais il n’ouvre aucunement la porte à une aide médicalisée active à mourir.
Notre législation permettrait déjà de répondre de façon digne à une grande partie des demandes de mort si elle était correctement appliquée
Fallait-il aller plus loin ? A cet homme lourdement handicapé qui demande à quitter une vie désormais dépourvue de sens, à cette vieille femme usée qui supplie depuis longtemps qu’on l’aide à mourir, à...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/03/05/mieux-vivre-et-laisser-mourir_4588097_3224.html#RyHVwaXCaCiSe6Ed.99
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime09.03.15 9:52


Loi sur la fin de vie : Jean Leonetti et Alain Claeys, un tandem singulier qui fonctionne


L’examen du texte, préparé par Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS), débutera mardi 10 mars à l’Assemblée nationale. Il prévoit notamment « une sédation profonde et continue » pour des patients incurables et dont le pronostic vital est engagé à court terme.

Cl.M. avec AFP
Publié le 09/03/2015 | 09:06, mis à jour le 09/03/2015 | 09:06

Les députés Jean Leonetti et Alain Claeys au palais de l'Elysée après la remise de leur rapport sur la fin de vie. © Maxppp
© Maxppp Les députés Jean Leonetti et Alain Claeys au palais de l'Elysée après la remise de leur rapport sur la fin de vie.

D'un côté un cardiologue, de l'autre un non-médecin. L'un est UMP, l'autre socialiste. Ils se sont affrontés sur la révision des lois de bioéthique il y a dix ans. Mais Jean Leonetti et Alain Claeys ont "convergé" sur la fin de vie, à la demande de François Hollande.

Les deux députés avaient été missionnés par Manuel Valls en juin dernier pour proposer des aménagements à la loi sur la fin de vie de 2005, dont l'auteur est Jean Leonetti lui-même. Le député-maire d'Antibes, entré à l'Assemblée en 1997, fait autorité à droite sur les questions d'éthique.

"La convergence a émergé en deux temps" au fil des auditions et d'un travail pointu de rédaction : "Elle a été plus facile sur les directives anticipées opposables" que toute personne pourra rédiger, puis s'est faite "sur le coeur de la mission, c'est-à-dire comment accompagner le patient pour une fin de vie apaisée", retrace Alain Claeys, député-maire de Poitiers, économiste de profession, très investi depuis son arrivée au Parlement, également en 1997, dans les questions de recherche.

En 2005, M. Claeys était le porte-parole des socialistes sur la loi Leonetti et avait contribué à ce que le texte soit adopté à l'unanimité. En 2011 les deux hommes avaient ferraillé sur la révision des lois de bioéthique, M. Leonetti comme rapporteur, M. Claeys comme président de commission spéciale, déplorant un statu quo sur la recherche sur l'embryon.

Mais ils ont conservé de "bonnes relations" et l'élu de la Vienne salue "l'ouverture d'esprit" et la "rigueur" de son collègue des Alpes-Maritimes, qui a accepté de remettre sa loi sur la fin de vie sur le chantier. Pour sa part, M. Leonetti loue la "fiabilité" de M. Claeys, avec qui il est "en confiance".


'Marié à sa loi'
Agés tous deux de 66 ans, le socialiste proche de Laurent Fabius, soutien sans faille de François Hollande, et l'ancien ministre, figure de l'aile centriste de
l'UMP, ont des sensibilités pour le moins très différentes.

M. Leonetti, s'il constitue une référence à l'UMP sur les questions médicales, est comme "marié à sa loi" de 2005, raillent certains. Et M. Claeys, salué comme "très posé et très politique" au sein du groupe PS, s'est laissé enfermer dans le cadre fixé par l'exécutif et n'a pris que tardivement conscience de la détermination d'une part de ses collègues à aller plus loin, grincent ceux-ci.

Au cours du travail commun Claeys-Leonetti, l'exigence d'un "esprit de rassemblement" s'est heurtée en plusieurs occasions aux convictions de chacun. Ainsi l'emploi dans la presse à l'automne du terme d'"aide à mourir" par le premier, qui n'est "pas hostile" à titre personnel au suicide assisté, heurte le second.

Mais la volonté d'aboutir de M. Claeys l'emporte. Sans "compromis" selon lui, sans "marchandage" d'après M. Leonetti. "Je ne suis pas en contradiction par rapport à la loi de 2005 et il n'y a pas de reniement de chacun", précise celui qui a été chef du service de cardiologie au centre hospitalier d'Antibes durant vingt ans.

Ils ont finalement proposé, dans leur rapport remis à François Hollande en décembre, la sédation "profonde et continue" jusqu'au décès pour les patients incurables et dont le pronostic vital est engagé à court terme. Cela va "améliorer très significativement la fin de vie de nos concitoyens", affirment en choeur les deux parlementaires.

En commission en février à l'Assemblée, quand l'un faisait part de son expérience de soignant ou citait Descartes ou Pascal, l'autre rappelait sans cesse "les demandes de nos concitoyens" et s'est fait le gardien de la proposition de loi face aux assauts de ses collègues de gauche.

Dans l'hémicycle mardi et mercredi, les deux hommes seront de nouveau côte à côte.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime16.04.15 17:02

site JIM
Publié le 13/04/2015
Fin de vie : la majorité des professionnels de santé favorable au droit à la "sédation profonde et continue"
Paris, le lundi 13 avril 2015 – Comme le rappellent les députés Alain Clayes (PS) et Jean Leonetti (UMP) dans l’exposé des motifs de leur proposition de loi « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie », l’accompagnement des derniers jours a été à l’origine ces dernières années de nombreux textes de lois et rapports. « Reconnaissance de droits accrus aux malades dans le sillage de la loi du 4 mars 2002, développement des soins palliatifs, condamnation de l’obstination déraisonnable, mise en place par la loi d’une procédure collégiale d’arrêt des traitements (…) ont modifié très sensiblement les données médicales de la fin de vie de nos concitoyens » rappellent les deux députés. Cette évolution législative s’est accompagnée d’une large réflexion déployée par de plusieurs instances, et notamment à plusieurs reprises par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE). La multiplication de ces textes réglementaires et législatifs et de ces rapports et avis témoigne d’une part du souci constant des responsables publics pour ces questions mais tout en même temps, aux yeux de beaucoup, du refus d’affronter les véritables questions en jeu : faut-il autoriser ou non l’euthanasie et/ou le suicide assisté ? Beaucoup ont vu dans la dernière proposition de loi en date, adoptée en premier lecture le 17 mars dernier par 436 voix (et 83 voix contre), une nouvelle forme d’atermoiements. Les partisans d’une légalisation de l’euthanasie estiment en effet que le texte ne répondra pas à toutes les situations, tandis que les opposants jugent que c’est une nouvelle étape vers des pratiques qu’ils réprouvent.

Un cas de conscience ancestral

Pourtant, ce que certains observent comme des "hésitations délétères" voire des "hypocrisies" pourrait n’être que le reflet du cas de conscience qui depuis toujours hante les médecins et les professionnels de santé sur ces questions. Ces derniers en effet sont les premiers conscients que les conditions offertes aux patients dans les dernières semaines et jours de leur vie ne contribuent pas à amoindrir parfaitement leurs souffrances physiques et morales. Ils ont tous été les témoins de situations difficilement acceptables, où les agonies douloureuses et prolongées de leurs malades leurs laissaient un déchirant sentiment d’impuissance. Pourtant, dans leur grande majorité, les médecins et infirmières considèrent que leur rôle et leur mission sont incompatibles avec la réalisation d’un geste destiné à provoquer la mort, même s’il ne s’agit que de la hâter. Ce dilemme explique que les positions des professionnels de santé sur l’euthanasie et/ou le suicide assisté n’ont jamais été tranchées. Si ces dernières années, a pu, à travers certaines enquêtes, se dessiner une majorité inédite de professionnels en faveur de l’euthanasie, très récemment interrogés par le JIM, ils se sont déclarés assez largement hostiles au suicide assisté.
N'importe quoi ! Media_sondage
Sondage réalisé sur notre site du 26 mars au 8 avril 2015

Une loi bien adaptée

Ces dilemmes et indécisions pourraient avoir trouvé une réponse dans la solution, pourtant jugée par beaucoup comme imparfaite, présentée par Alain Claeys et Jean Leonetti. Leur texte « reconnaît un droit à la sédation profonde et continue pour accompagner l’arrêt de traitement dans deux hypothèses où le patient en ferait la demande : lorsqu’un malade conscient est atteint d’une maladie grave et incurable dont le pronostic vital est engagé à court terme et souffre de symptômes réfractaires au traitement ; lorsque la décision prise par le malade conscient atteint d’une affection grave et incurable, d’arrêter un traitement de maintien en vie et que cet arrêt engage son pronostic vital ». Aujourd’hui, une majorité de professionnels de santé, 62 % selon un sondage réalisé du 26 mars au 7 avril sur notre site, se déclarent parfaitement favorable à l’instauration d’un tel droit. C’est une proportion bien plus large que le nombre de nos lecteurs qui ces dernières années ont pu se déclarer favorables à l’euthanasie (53 % en octobre 2012) ou au suicide assisté (43 % en décembre 2014). Surtout notre enquête met en évidence qu’ils ne sont qu’une minorité (19 %) à défendre, à l’encontre de ce dispositif, une légalisation de l’euthanasie. Ainsi, apparaît-il que rares sont les médecins jugeant que cette loi n’offrira pas une réponse suffisante aux situations rencontrées. Il semble également qu’ils estiment ce système apte à les protéger judiciairement. De même, ils ne sont qu’une minorité (18 %) à considérer que la sédation profonde et continue doit être assimilée à une "euthanasie déguisée". Il apparaît donc que la plupart des professionnels de santé ne considèrent pas que ce geste puisse être incompatible avec leur rôle et leur conviction. Enfin, se sentant peut-être insuffisamment informés sur ce que recouvre la "sédation profonde et continue" et surtout sur les circonstances dans lesquelles elle pourra être employée, 2 % de nos lecteurs ne se sont pas prononcés.

Une adhésion inédite

La défense de la sédation profonde et continue était déjà lisible dans un avis du Conseil de l’Ordre des médecins en février 2013. On observera que cet alignement de la position des praticiens avec celle de leur Ordre n’est pas si fréquente. Bien plus rare encore est l’adhésion des professionnels de santé à une proposition de loi soutenue par le gouvernement actuel.
Mais il faut rappeler que ce texte a une origine parlementaire…
Aurélie Haroche
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime25.04.15 14:03

site JIM

Publié le 25/04/2015
Une fin de vie digne et apaisée doit-elle passer par une sédation profonde et continue ?
N'importe quoi ! Carac_photo_1
Paris, le samedi 25 avril 2015 – La proposition de loi portée par Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie », si elle bénéficie, nous l’avons déjà dit, d’un certain consensus dans la sphère politique et médicale ne satisfait ni les partisans d’une légalisation de l’euthanasie, ni les plus ardents opposants à une telle évolution. Ces derniers jugent en effet que le droit à la « sédation profonde et continue » qu’instaure ce texte qui sera prochainement examiné par le Sénat équivaut à une euthanasie déguisée. Ils redoutent que cette évolution se fasse au détriment du développement des soins palliatifs et qu’elle sacrifie les protocoles aujourd’hui en place et fruits d’un long travail de consensus entre les différents acteurs concernés.
Derrière ces réflexions développées pour nous par le docteur Xavier Mirabel et la psychologue Claire Pellissier (responsables respectivement d’Alliance Vita et de Soulager mais pas tuer) se dessine l’insondable questionnement sur le "bien mourir". Les deux signataires sans pouvoir eux aussi répondre à cette interrogation, estiment en tout état de cause que le rôle des praticiens se trouvera profondément bouleversé par l’adoption de la nouvelle loi et exigent, allant à l’encontre de la position du Conseil de l’Ordre, que soit aménagée la possibilité d’invoquer une clause de conscience. Argumentation à lire, avant de découvrir prochainement dans nos colonnes la présentation de points de vue très différents.
Par le Dr Xavier Mirabel et Claire Pellissier
Le Parlement est en train de légiférer à nouveau sur la fin de vie, et de faire bouger le fragile et précieux équilibre de la loi Leonetti.
 
En France, on meurt encore mal nous dit-on. D’inacceptables inégalités d’accès aux soins palliatifs perdurent. La formation des soignants reste insuffisante. La recherche clinique est peu financée et l’effort financier pour développer les soins palliatifs est indigent (en particulier depuis 2012, malgré les promesses). Face à ce bilan, le texte qui arrive en débat au Sénat propose une alternative aux soins palliatifs.
 
La sédation est pratiquée. Prescrite dans le respect des bonnes pratiques médicales formalisées par la Société française d’accompagnement de soins palliatifs (SFAP), elle ne pose pas de problème, ne fait pas débat. Les indications médicales de la sédation sont reconnues et acceptées, pour des souffrances physiques ne pouvant être totalement soulagées, ou en réponse à des angoisses décrites comme "insupportables " en fin de vie. Décision grave, qui n’intervient aujourd’hui qu’en dernier recours, lorsque l’ensemble de l’"arsenal"  des traitements anti-douleur s’est révélé insuffisamment efficace et lorsqu’un travail d’accompagnement psychologique a été proposé.

Le médecin mis en demeure de réaliser une sédation pas nécessairement indiquée

Le « droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès », c’est donc autre chose. Il s’agit d’aller au-delà (sinon, pas la peine de légiférer). Mais où ? Vers une sédation demandée par une personne malade ou par un proche, par une "personne de confiance". Une sédation que le médecin jugerait médicalement illégitime (sinon, pas besoin de rendre ce droit opposable au médecin) et que le médecin serait pourtant mis en demeure de réaliser.
 
Là où la sédation apparaissait comme la dernière option possible, elle se verrait banalisée, justifiée par le refus d’une « prolongation inutile » ou du « maintien artificiel » de la vie, notions sujettes à de périlleuses interprétations. Là où elle était le fruit du discernement collégial et d’un protocole médical strict, elle pourrait être administrée à la demande de tout patient désireux de ne pas prolonger une vie considérée comme "inutile".
 
Lorsque la mort est inéluctable à terme relativement bref et que l’alimentation ou l’hydratation ne peuvent participer au confort, au bien-être, mais au contraire sont sources de pénibilité voire d’effets indésirables, nul ne revendique qu’ils soient poursuivis. Comme pour la sédation, l’arrêt d’alimentation ou d’hydratation en toute fin de vie ne posent pas question. Mais ce n’est pas non plus cela qui nous est proposé dans le texte en cours de débat parlementaire.
 
Car la sédation terminale assortie d’un arrêt d’alimentation et d’hydratation, est une pratique qui conduit inéluctablement et rapidement à la mort. Un "arrêt de mort" si cette mort n’était pas imminente ni même prochaine.
Bien mourir, cela signifierait-il mourir endormi ? Sédaté ? Est-ce nécessairement cela une mort digne ?

Le risque de réponses expéditives

Les soignants connaissent la complexité, en fin de vie, des phases de grande angoisse, des moments de tristesse, mais aussi ces instants précieux d’épanouissement personnel et de maturation, de transmission et d’échanges familiaux. Présenter la sédation comme un droit, c’est risquer des réponses expéditives aux demandes impulsives de "dormir", liées à des souffrances aigües, physiques ou psychiques.
 
Soulager, écouter en profondeur, accompagner, tout cela demande du temps et une réelle volonté de prise en charge globale. Cette nouvelle « sédation profonde et continue jusqu’au décès » propose en réalité une alternative plus simple, moins coûteuse, une forme de démission collective. Un « droit à une rupture de la vie relationnelle » qui provoquera la mort à très court terme. Une euthanasie qui ne dit pas son nom. 

Privés de leur mort 

Loin de proposer des mesures ambitieuses en matière palliative, la nouvelle loi ouvre la porte à un drame humain, celui de voir des patients mourir seuls, abandonnés dans un sommeil artificiel, privés de leur vie, privés de leur mort. 
 
On nous dit que cette loi va rassurer nos concitoyens. Les députés à l’origine de cette loi affirment qu’elle n’autorise pas l’euthanasie ni le suicide assisté. Au pied de la lettre, c’est vrai. En pratique, il en serait tout autrement.
 
C’est ce qui a conduit des soignants à demander fermement aux sénateurs de clarifier la loi en lançant un appel : http://www.convergence-soins.com/. Ils invitent explicitement tous les soignants à demander une clause de conscience si le texte était voté en l’état. 


* Oncologue, chef adjoint d’un département du Centre régional de lutte contre le cancer de Lille, ancien président de l’association Alliance VITA.
**psychologue en soins palliatifs, porte-parole du mouvement Soulager mais pas tuer.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime25.04.15 14:09

Mirabel, Derville et autres,
à foutre dans le même sac,
direction la corbeille

Même si ce qu'ils pensent est parfois intéressant, on les a assez entendus, vus, et lus
Euthanasions leur idéologie !
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime13.05.15 13:12

Leers : des histoires de fin de vie racontées en poésie
Par la rédaction pour Nord Eclair, Publié le 11/05/2015
PAR FLORENT MOREAU

                  

Infirmière en soins palliatifs, Séverine Miellet écrit des poèmes. Beaucoup sont inspirés par l’émotion suscitée par le contact avec les patients, qu’elle accompagne dans leur fin de vie. Elle a décidé de publier un recueil à compte d’auteur.

 
La Leersoise ne s’attend pas à devenir auteur de best-seller, mais veut « laisser une trace





Il y a d’un côté une passion précoce pour la poésie, de l’autre un métier riche en émotions, et puis aussi «  l’envie de laisser une trace  ». Et au final, un recueil édité à compte d’auteur.
Infirmière en soins palliatifs, c’est pour Séverine Millet une vocation : «  Mon papa est décédé d’un cancer et je m’étais dit à l’époque que j’aurais pu faire plus de choses pour soulager sa douleur.  »
Voilà six ans que la quadragénaire accompagne des patients en fin de vie à l’hôpital Dron de Tourcoing. «  On est toujours dans un contexte de mauvaises nouvelles, raconte-t-elle. Il y a beaucoup d’émotions qu’on ne peut pas montrer aux patients ni aux familles, on essaie d’avoir une contenance.  »
Les soins palliatifs, c’est aussi un tas d’histoires, racontées par les patients sur leur lit de mort. «  Il y a une proximité très forte, un lien qui se crée, toujours affectif, quoi qu’on en dise. Les gens ont tendance à se confier, sont enclins à raconter leur histoire, leurs regrets. Beaucoup nous disent qu’ils regrettent de ne pas avoir été plus proches de leurs enfants, par exemple.  »
Il y a aussi des scènes dont on imagine qu’elles serrent le cœur. Séverine Millet raconte ce gamin de 20 ans, venu accompagner son père au moment fatidique : «  Il a voulu qu’on reste pour raconter son histoire. Il avait perdu sa maman très jeune et son père s’était occupé de lui. Son papa était conscient et, quand il a senti qu’il allait partir, il lui a dit  : Tu peux partir tranquille, avec tout ce que tu m’as montré, je vais réussir à me débrouiller.  »
Elle dit que dans ces cas-là, «  on est pris à la gorge  ». Elle dit aussi : «  Ce qu’on donne aux patients, ils nous le rendent au centuple. On prend des leçons de vie, au contact de gens qui réfléchissent à tout ce qu’ils ont vécu.  » C’est d’ailleurs un de ses patients qui l’a convaincue de publier Au fil de ma plume, des bouts de ma vie, ce recueil d’une soixantaine de poèmes inspirés en grande partie de son expérience professionnelle. «  Il m’a demandé s’il pouvait lire quelques poèmes et m’a dit  : Il faut que tu les publies, même si ce n’est que pour toi. Il ne faut jamais avoir de regret. Il est parti en se battant jusqu’au bout. Et je me suis dit pourquoi pas ?  »
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime13.05.15 13:15

et çà va me faire pleurer ?

mon cul !
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime06.07.15 16:51

Lu sur le web
Est-ce un péché de vouloir souhaiter sa mort ?
Je n'ai pas parcouru la suite,...
On ne s'est pas encore posé la question si Léonetti pèche par omission ou volontairement depuis le 22 avril 2005 ...
Oui, Est-ce un péché de vouloir imposer une façon de mourir ?
Car Mr Jean Léonetti peut provoquer un désir de mort !
Vouloir mourir hors sa loi ...
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime19.07.15 18:42

Climat, fin de vie... Mgr Pontier raconte son entretien avec François ...

RCF-17 juil. 2015

Environ deux fois par an, François Hollande a reçu ce vendredi matin le président de la Conférence des évêques de France pour évoquer les ...

je n'arrive pas à copier-coller l'article de RCF
Qu'Est-ce  qu'il fout, F.H. avec les évêques ?
Fallait pas proposer l'engagement 21 dans ce cas
Nous sommes dans une République, non ?
C'est vraiment n'importe quoi..


https://rcf.fr/actualite/climat-fin-de-vie-mgr-pontier-raconte-son-entretien-avec-francois-hollande

Ce genre de truc suffit pour être écoeuré de la politique et de la religion. Le pire, c'est qu'ils n'en ont même pas conscience !
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime12.10.15 17:43

Fin de vie : "le cas de Vincent Lambert est réglé par la loi" explique Alain Claeys


REPLAY - Le co-rapporteur de la loi sur la fin de vie veut "donner deux droits nouveaux aux patients" grâce à la nouvelle proposition.


La page de l'émission : L'invité de RTL Midi

Fin de vie : "le cas de Vincent Lambert est réglé par la loi" explique Alain Claeys

Crédit Image : Elodie Grégoire

Crédit Média : Vincent Parizot,Christelle Rebière

par Vincent Parizot , Christelle Rebière  publié le 12/10/2015 à 14:01


Comment gérer la toute fin de vie? Clivant, forcément poignant et toujours vif, le débat revient devant la justice ce lundi avec le procès en appel à Angers de l'ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison, pour sept cas "d'empoisonnement" de patients âgés, incurables et en phase terminale. L'affaire pose un problème complexe à régler : "En tant que citoyen, on est confrontés à la sollicitude du médecin, à l'absence de collégialité, et à l'appréciation de l'obstination déraisonnable" témoigne le co-rapporteur de la nouvelle proposition de loi sur la fin de vie.

Pour Alain Claeys, "la loi Leonetti" avait parfaitement défini "l'obstination déraisonnable". "Cette notion est rentrée dans les pratiques médicales" constate t-il. Il y a quelques jours, l'Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture une proposition de loi instaurant un "droit à la sédation profonde et continue", un endormissement jusqu'au décès pour les malades incurables et au pronostic vital engagé à court terme.


L'avancée de cette nouvelle proposition de loi est de donner deux droits nouveaux aux patients

Alain Claeys

        

"Là, nous allons plus loin" explique le député PS de la Vienne, qui précise que "l'avancée de cette nouvelle proposition de loi est de donner deux droits nouveaux aux patients". En premier lieu, les directives anticipées seront désormais "contraignantes", soit rédigées, soit portées par une personne de confiance. En second lieu, la possibilité d'une sédation continue "à la demande du patient" quand le pronostic vital est engagé. "Ce sont deux droits importants" poursuit Alain Claeys, qui explique que "cette proposition de loi règle le cas de Vincent Lambert". Sur ce cas sensible objet de multiples controverses, le député détaille : "À partir du moment où il y a eu une expertise médicale (...), le conseil d'État considère que l'arrêt des traitements, dans le cas précis, était justifié". "Le cas de Vincent Lambert est réglé par la loi" conclut t-il.

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/fin-de-vie-le-cas-vincent-lambert-est-regle-par-la-loi-explique-alain-claeys-7780064405
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime12.10.15 17:56

CITATION =
une proposition de loi instaurant un "droit à la sédation profonde et continue", un endormissement jusqu'au décès pour les malades incurables et au pronostic vital engagé à court terme.

COMMENTAIRE =

Définition de " maladie incurable " ???
Définition de " pronostic vital engagé à court terme " ???

DU GRAND N'IMPORTE QUOI  " noble et digne " !

Il aurait fallu une législation de la durée de la sédation dans toutes les situations diverses.VOUS ETES FOUTUS. Vous êtes politiquement morts.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime23.11.15 10:53

"Il faut changer l'image des soins palliatifs"
https://rcf.fr/actualite/fin-de-vie-il-faut-changer-limage-des-soins-palliatifs
??? ??? ???

1999
2002
2005
2008 (révision loi Léonetti)
2010 ( révision loi Léonetti )
2011 ébauche d'une loi sur le droit de mourir dans la dignité en janvier 2011
https://www.handichrist.net/t1175p50-janvier-2011echec-d-une-loi

etc etc


vous vous foutez de la gueule des gens ou quoi ?

on attend en vain un mea culpa de l'Eglise qui fait tout reculer

on attend en vain un mea culpa des Gouvernements précédents
qui nous foutent dans la merde actuelle... .... ...
Fin de vie et terrorisme, des points communs, la mort et l'inertie et / ou la connerie politique ...
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime27.11.15 17:33

Fin de vie : Des médecins français réticents à suivre l'exemple Luxembourgeois
synthèse de presse bioéthique

27 Novembre 2015  Fin de vie


A l’occasion de la Semaine médicale de Lorraine à Nancy, des médecins luxembourgeois ont présenté la loi du Grand Duché qui autorise l’euthanasie, sans pour autant ôter aux médecins français leurs inquiétudes sur les « dérives » d’une telle loi.

La loi luxembourgeoise sur l’euthanasie a été votée en 2009 (cf. Gènéthique du 1er janvier 2009), elle « permet à tout patient atteint d’une maladie incurable de demander, selon un protocole très strict, à un médecin de lui prescrire et de lui injecter un produit létal qui lui permettra de ‘partir’ chez lui, entouré des siens ». Un « contrôle » par une commission spécialisée est effectué avant et après l’acte d’euthanasie. Par ailleurs, la loi « exclut toute forme de tourisme médical », interdisant donc à un frontalier d’« aller se faire euthanasier au Luxembourg ».

Depuis 2009, plusieurs dizaines de citoyens en ont fait la demande, c'est-à-dire « 7 à 8 personnes par an » dans ce pays de 550 000 habitants. Les demandes viennent surtout d’« intellectuels » qui veulent « choisir librement leur manière de partir ».

Les médecins reconnaissent que pour eux, « la décision reste difficile à prendre ». Pour le Docteur Munier, conseiller régional pour la Lorraine de l’Ordre des médecins, « chaque personne a sa conception de la fin de vie, et une loi ne pourra jamais régler cette question ».

Sources:

Le Qotidien du Médecin (26/11/2015)
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime27.11.15 17:36

eh bien dans cette optique, il faut abolir la loi Léonetti au lieu de tourner en rond comme des cons...

FOU   FURAX

je NE veux PAS mourir

je VEUX l'euthanasie de la loi de 2005

Mr Jean Léonetti, vous allez mourir !  N'importe quoi ! 848817972

Tous les pro-vie vont mourir...

Alleluia1
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime07.02.16 16:16

L’ADMD contre les trisomiques

Par valeursactuelles.com

Coulisses. L’avortement d’un enfant trisomique est « une démarche altruiste » : c’est ce qu’a déclaré dans un tweet Jacqueline Herremans, avocate et présidente de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), le 20 janvier dernier, alors qu’elle débattait avec Antoine Pasquier, journaliste à Famille chrétienne. « Je trouve fabuleux qu’on puisse ainsi éviter de créer du malheur », a-t-elle encore ajouté.

La Fondation Jérôme-Lejeune, qui défend la vie et la dignité des patients atteints de maladies génétiques et finance la recherche scientifique sur ces maladies, a réagi dans un communiqué, condamnant « ces propos stigmatisants et la logique mortifère qui les soustend ».

http://www.valeursactuelles.com/societe/ladmd-contre-les-trisomiques-59058
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime03.03.16 13:58

Fin de vie: « Nous devons veiller à ne pas renforcer un idéal selon lequel seule une vie indépendante a un sens et de la valeur »
synthèse de presse bioéthique
03 Mars 2016  Fin de vie

Alors que le Canada s’apprête à autoriser l’aide médicale à mourir (voir Canada : de l’aide médicale à mourir ou du suicide assisté ?), Jean Vanier et Hollee Card [1] ont adressé le 25 février un message à tous les Canadiens, ainsi qu’aux sénateurs et aux membres du Parlement.

Dans ce message, tout en admettant que le droit de mourir soit considéré par beaucoup comme une liberté personnelle moderne importante, ils invitent à « veiller à ne pas voiler ou oublier la dignité innée de ceux qui sont vulnérables, ni renforcer un idéal selon lequel seule une vie indépendante a un sens et de la valeur ».

Mettant en garde contre une « société qui donne plus de prix à l’indépendance qu’à l’interdépendance » et dans laquelle « nous avons peur de devenir un fardeau ou de perdre les capacités dont nous pensons qu’elles nous rendent valables ou aimés », les auteurs de cette lettre partagent leur expérience de l’Arche. Celle-ci leur a permis, en accompagnant « un grand nombre de personnes sur le chemin de la vie, pas seulement dans les moments où elles sont fortes et en santé, mais également dans les moments de fragilité et de faiblesse », d’apprendre que « ce sont les plus fragiles d’entre nous qui sont les plus proches de leur humanité, de leur souffrance, et de leur besoin d’être aimés ».

Selon eux, il est nécessaire de « garantir que les soins auxquels chacun de nous aura accès pendant toute sa vie, mais particulièrement au stade final de la vie, affirment à la fois notre dignité et notre humanité » si nous ne voulons pas diminuer « notre gamme d’expérience pour ne garder que notre indépendance ».

Ils appellent également à la vigilance sur ce que les psychologues appellent « l’incitation inconsciente » par laquelle « les personnes qui font face à une maladie en viennent à croire que l’accélération du processus de leur mort est un acte socialement généreux et responsable », et qui mène à « une trahison profonde et subversive du droit de quelqu’un à vivre sa vie jusqu’à sa fin naturelle ».

Enfin, ils rappellent que « rien n’est plus fondamental pour une société que son attitude à l’égard de la vie et de la mort », et soulignent le fait qu’en supprimant l’interdiction légale de l’aide médicale à mourir dans certaines circonstances exceptionnelles, le Canada « entre dans une nouvelle réalité médicale et éthique ».

[1] Respectivement fondateur de l’Arche, et responsable nationale de l’Arche Canada.


Sources:
L'Arche Canada (25/02/2016)
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime03.03.16 14:00

Dans une classe, demande-t-on aux premiers de se mettre au rythme des derniers ?
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime05.10.16 19:35


Lauriers 2016] [Laval] Retrouver, en fin de vie, le plaisir de manger

Santé & Nutrition

Mardi 04 octobre 2016 08:29

[Lauriers 2016] [Laval] Retrouver, en fin de vie, le plaisir de manger
Découvrez à Laval le plaisir de manger, une belle initiative à découvrir dans le cadre des Lauriers 2016 de la Fondation de France.

En France, des milliers d'initiatives exemplaires sont portées par des associations dans des domaines aussi divers que le développement durable, l'accès à la culture, le lien social, l’éducation, la lutte contre la précarité... Souvent méconnues, ces actions méritent d'être découvertes et étendues à l'ensemble du territoire. Les Lauriers de la Fondation de France sont l'occasion de mettre en lumière près de 70 de ces projets remarquables. Jusqu'au 8 octobre, la Fondation de France vous présente chacun d’entre eux et vous invite à voter pour vos coups de cœur. En un clic, vous pouvez aider ces associations à médiatiser leurs projets et obtenir une reconnaissance essentielle à leur action. Les deux initiatives qui réuniront le plus de votes des internautes seront dotées respectivement de 6 000 € et 4 000 €. A Laval, le centre hospitalier redonne le plaisir de manger aux patients en leur offrant une alimentation à la demande.


Le CLAN est le comité de liaison alimentation et nutrition du Centre Hospitalier de Laval. Face à la dénutrition des patients en fin de vie, le CLAN souhaite aider ces malades à retrouver le plaisir de manger. Organisé autour d’une « carte saveur », qui est renouvelée toutes les six semaines, le projet permet d’offrir une alimentation à la demande. Il laisse aux patients le choix des aliments et des heures de repas. Des chevets réfrigérés sont également mis à leur disposition pour y conserver les plats confectionnés par leur famille.



Les + du projet du CLAN

Redonner aux patients le plaisir de manger est primordial. La remise en cause des pratiques hospitalières et la réflexion autour de l’alimentation participent à l’humanisation des soins et replacent les patients au centre des préoccupations.

Soutenez cette initiative originale en votant pour le projet du centre hospitalier de Laval. A vous de décerner les Lauriers du Public 2016 !

La Fondation de France vous donne rendez-vous tous les jours sur Carenews jusqu'au 8 octobre 2016, pour vous présenter de nouveaux Lauriers. Revenez demain !
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime05.10.16 19:43

C'est du TRES GRAND N'IMPORTE QUOI puisque la fin de vie selon Jean Léonetti consiste à mourir plusieurs heures, plusieurs jours et plusieurs nuits, plusieurs semaines, à mourir trop bien sédaté dans une dénutrition et une déshydratation absolue....

Ne versez aucun centime d'euro à la Fondation de France !

Logique élémentaire : plus vous serez maigre en fin de vie, et plus votre sédation terminale profonde continue sera courte ( ainsi le prix de votre dernier séjour terrestre sera moins coûteux ).

L'idéologie palliative, c'est vraiment du pipi de chat
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime06.10.16 16:23

Lu sur le web :
" UN BAR A VINS DANS UN SERVICE DE SOINS PALLIATIFS ".
Les soins palliatifs font encore et toujours leur pub, histoire de récolter du fric
Comme je l'ai déjà écrit ici et là, ne confondons les soins palliatifs au cours de la vie et les soins palliatifs en fin de vie.
Les incurables au cours de leur vie ont besoin des soins palliatifs ( traitements symptomatiques ) et donc un peu de vin ne leur fera aucun mal
seulement, c'est trop facile et malsain de donner un peu de vin avec un anti-dépresseur au mourant qui demande une aide à mourir parce qu'il veut mourir puisqu'il va mourir
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime15.10.16 18:31

Johanne Roy  Vendredi, 14 octobre 2016 19:01  MISE à JOUR  Vendredi, 14 octobre 2016 19:17

Coup d'oeil sur cet article


«Les maisons de soins palliatifs qui ne veulent pas offrir l’aide médicale à mourir, c’est un manque flagrant de respect envers les personnes en fin de vie», juge Me Jean-Pierre Ménard.
«La plupart de ces institutions ne donnent pas l’aide médicale à mourir, pour une raison que je n’arrive pas à m’expliquer. Qu’elles imposent aux patients leurs valeurs est totalement inacceptable sur le plan légal», a déclaré, vendredi, Me Ménard, lors d’une conférence sur les soins de fin de vie et l’aide médicale à mourir, organisée par l’Association des retraités fédéraux de la section de Québec.
Le conférencier a fait salle comble au Patro Roc Amadour, où s’étaient rassemblées quelque 280 personnes. «C’est un sujet qui suscite un intérêt incroyable. Nous avons dû refuser une centaine d’inscriptions», a souligné Micheline Lefrançois, du comité organisateur.

Au Québec, environ 200 personnes ont reçu l’aide médicale à mourir depuis l’entrée en vigueur de la loi, en décembre 2015.
«La petite piqûre du gouvernement»


«Cette loi a donné aux citoyens le temps et la manière de mourir. On a donné le pouvoir aux patients de contrôler leur fin de vie. Une série de mesures protègent les gens vulnérables, en perte cognitive. Il faut arrêter de faire peur aux gens avec la petite piqûre du gouvernement. On ne videra pas les CHSLD», a lancé Me Ménard.
L’avocat a apporté son soutien à un certain nombre de personnes en fin de vie qui demandaient l’aide médicale à mourir. «Une dame m’a appelé sur mon cellulaire un dimanche matin en me disant: je vous remercie. Je serai morte à 14h. Par la suite, sa fille a communiqué avec moi pour me dire: Wow! C’est comme cela que je veux partir.»
Des fraises avant de mourir
Peu avant qu’elle reçoive l’aide médicale à mourir, une autre patiente en phase très avancée de cancer, intubée de partout, a demandé au médecin: enlevez-moi ces tubes. J’aimerais une «toast» avec des fraises avant de mourir.»
«Je ne suis pas là pour faire la promotion de l’aide médicale à mourir. On a un gros travail d’éducation à faire auprès des médecins qui, trop souvent, ne connaissent pas bien les droits des patients», a soulevé Me Ménard.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime15.10.16 18:42

ah les Canadiens sur le web, je leur en veux à mort !
parce que le Canada est un pays anglo-saxon avec des valeurs qui ne sont ni cathos ni latines
parce que le Canada est un pays où l'homosexualité n'est pas un problème, et donc pourquoi le droit de mourir dans la dignité serait-il un problème ?
parce que sur le web certains ( certaines ) canadiens ( canadiennes ) se jugent plus dignes que les autres ... ... ...
j'ai eu des envies de meurtre sur le  web, j'aurais volontiers envoyé certains ou certaines en enfer !
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime15.10.16 23:21

plus haut ce n'est pas n'importe quoi. Quand je fais des copiés-collés, je lis d'abord en diagonale, je supprime boutons et image, je relis en diagonale. J'adore faire des copiés-collés, çà fait bouger mes doigts et je suis sûre de moi. Parce qu'au niveau du PDF et tout le reste, c'est la panique totale. Alors il faut bien que je sois sûre de moi quelque part pour " survivre " devant mon écran.
Par ex. une personne devient diabétique à la fin de sa vie. Doit-on lui donner un traitement ? doit-on la soulager palliativement ? et peut-on lui laisser la liberté de suivre un régime ou de ne pas le suivre ? (puisque de toute façon elle est en fin de vie ).
Ceci dit, ce genre de question est valable pour les personnes en institution, car on fait ce qu'on veut chez soi... ... ...
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime23.10.16 16:38

article sous abonnement donc je n'y ai pas accès
Fin de vie: "La médecine n'a pas toutes les réponses"

L'Express-19 oct. 2016

Le Pr Régis Aubry, coauteur du livre La Fin de vie, souligne l'importance d'un accompagnement plus humain des patients dans la phase ultime ...

mon commentaire : attendre cette date ( octobre 2016 ) pour continuer à divaguer palliativement,
quelle tristesse
on veut la piqûre, docteur, juste la piqûre, pour avoir la paix ensuite
mais jouer les hypocrites idiots vous va très bien
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime28.04.17 21:09

lu quelque part, la date de l'article est récente

" toute vie mérite d'être vécue " à propos de je ne sais quel cas

mon commentaire:

s'il s'agit d'une vie, c'est qu'elle est vécue !( c'est quoi, la vie non vécue ??? )

franchement...
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime06.05.17 11:22

ah si " toute vie mérite d'être vécue", la mort mérite aussi d'être vécue
on nous oblige de vivre notre mort en D.A. sur papier, et les mourants sont manipulés irrespectueusement, soi-disant palliativement !
alors que de l'autre coté de quelques frontières, ils ont le droit au choix à propos du moment et de la manière de leur mort
si ce n'est pas indigne et ignoble !
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime06.05.17 11:31

pour rappel
l'acharnement médical a fabriqué les IMC Infirmes Moteur Cérébraux, les TC Traumatisés Crâniens, les AVC Accidentés Vasculaires Cérébraux etc etc
alors tout ce petit monde disparaîtra progressivement suite à l'extension des LATA
Limitation et/ou arrêt des thérapeutiques actives.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime11.05.17 17:21

Le social, pas le sociétal !
Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction publié le 10/05/2017

© Franck CRUSIAUX/REA

Lettre bienveillante au président élu.

Monsieur le Président,
Permettez-moi, en vous écrivant, de me relire. Le 7 mai 2012, au lendemain de l'élection de François Hollande, je notais ceci : « Parmi tous les quinquennats possibles, on imagine aisément un quinquennat sociétal, rythmé par des mesures symboliquement fortes. On entrevoit déjà un cortège de "droits" nouveaux : le mariage homosexuel (et l'adoption), l'euthanasie... » Ces réformes traceraient les contours d'un quinquennat à la Zapatero, du nom de l'ancien chef du gouvernement espagnol, alors que la voie à suivre serait plutôt celle d'un Roosevelt. « Ce serait le parachèvement de l'édifice libertaire auquel une grande partie de la société aspire, faut-il croire. Un progrès ? Nous aurons l'occasion d'en reparler ! Je doute en tout cas que ces lois dites d'égalité et de liberté soient celles qu'attendent en priorité les fragiles, les précaires, les très pauvres. Le sociétal n'est pas le social. »
On a vu la suite et on peut en effet en reparler : les fractures occasionnées par la façon dont fut mené le débat sur le mariage pour tous, les réformes multiples sur l'avortement, l'ajustement plus consensuel de la loi Leonetti... et les priorités réelles du quinquennat, sur la jeunesse, sur la justice et sur l'emploi, enlisées ou échouées. Monsieur le président Macron, vous avez vu cela de près, de l'intérieur même de l'Élysée, lorsque vous en étiez le secrétaire général adjoint, puis comme membre du gouvernement. Gageons que vous avez compris.
Sur les mères porteuses, vous semblez vouloir ne rien faire. La circulaire Taubira a instauré la légalisation rampante d'un commerce qu'interdit pourtant la loi française. En effet, bien que la GPA soit illégale dans notre pays, un enfant né à l'étranger se verra accorder un état civil français, pour des raisons humanitaires, tandis que les auteurs de ce trafic ne seront pas sanctionnés. Admettons que cela vous convienne, comme vous l'avez dit pendant la campagne. Soit. Restons-en donc là pour l'instant. L'abolitionnisme a toujours été un long combat. Pour cette nouvelle exploitation des femmes, il en sera de même.
Sur la PMA pour les lesbiennes, volant inachevé du mariage pour tous, vous suivrez sans doute la pente qu'indiquera bientôt le comité national d'éthique. Si autorisation il y a, elle distancera un peu plus la reproduction de la sexualité, on évoluera un peu plus vers l'enfant « fabriqué ». Soit, encore. Objectivement, cela ne changera pas grand-chose aux problèmes de la famille, quoi qu'en disent les idéologues conservateurs. Soyons francs : si vous pouviez vous en passer, cela irait très bien, mais si vous ne deviez faire que cette réforme, ça irait encore...
En toute hypothèse, et c'est le point essentiel, ne touchez pas à la ligne rouge de la fin de vie. Pas de loi, de grâce ! Donnez des moyens, enfin, à ceux qui accompagnent les malades, les plus faibles. Mais ne cédez pas au lobby de la mort sur commande, à ses manipulations de l'opinion publique.
Au fond, mon conseil bienveillant sera simple : sur le sociétal, oubliez Zapatero, oubliez Hollande, soyez fainéant ! Faites-en le moins possible. Rien serait mieux qu'un peu. Un peu serait préférable à beaucoup.
Pensez plutôt au social. À l'inversion réelle de la courbe du chômage ; à la lutte contre la précarité ; à celle contre l'échec scolaire. Essayez de promouvoir un modèle de société qui ne se résume pas à l'ubérisation et à cette flexibilité que vous appelez joliment « agilité ». Faites tout pour que disparaisse ce sentiment que la France périphérique est abandonnée à sa morosité, et la France rurale à ses déserts médicaux. Si vous cherchez à tout prix du symbolique, travaillez à la moralisation de la vie publique. Sur tous ces points, monsieur le Président, vous recevriez d'ailleurs de précieux soutiens chez les chrétiens. Ils s'y intéressent de longue date. Ils s'y connaissent. Ils ont des idées constructives. Si vous voulez réussir, ils ont mieux à vous offrir qu'une nouvelle Manif pour tous…
Souvenez-vous, monsieur le Président : le social, pas le sociétal. Le social, le social, le social. C'est facile à retenir.

Article de la revue "La Vie".
çà baisse, le niveau !
Pas très digne comme contenu !
Citation:
En toute hypothèse, et c'est le point essentiel, ne touchez pas à la ligne rouge de la fin de vie. Pas de loi, de grâce ! Donnez des moyens, enfin, à ceux qui accompagnent les malades, les plus faibles. Mais ne cédez pas au lobby de la mort sur commande, à ses manipulations de l'opinion publique.
Mon commentaire:
les plus faibles disent merde aux adeptes du palliativisme et au lobby des pro-vie. Qu'elle est noble et digne, cette récupération...
Qu'est-ce qu'ils font au cours de la vie pour les plus faibles ? rien ! le Jour du Seigneur a été créé pour que les paroissiens bon chic bon genre ne soient pas emmerdés, pour que les gens différents leur foutent la paix le dimanche matin ( la paix du Christ ??? ). Disons et écrivons ce que la plupart des gens pensent tout bas sans oser le formuler. Et après, ils ont le culot d'empêcher la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté...
ah ! savez-vous que le bulletin du Jour du Seigneur est PAYANT ! ! ! savez-vous que le Jour du Seigneur fait appel à la générosité à la fin de l'année, non pas au public, mais aux vieux, aux malades, aux handicapés ( aux téléspectateurs du Jour du Seigneur ). Les émissions du JDS sont sur la chaîne publique n°2.
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime17.07.17 19:09

Fin de vie : Donald Trump et le Pape François au secours de la vie

Auteur : Vincent Fromentin  10 juillet 2017 Pas encore de commentaire 1,678 Vues


En France, l'affaire Vincent Lambert, du nom de ce patient "en état de conscience minimale", dont l'arrêt ou non des soins déchire sa famille depuis près de dix ans, revient devant le Conseil d'État qui réexamine aujourd'hui même la question.

Le rapporteur public privilégie ainsi de "recommencer la procédure depuis le début". Le Conseil d'État avait déjà rendu une décision en 2014 de suspension des soins, validée par la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH).

Il  est de nouveau saisi par les parents du patient qui demandent l'invalidation de la décision d'arrêter les soins prise par la Cour administrative d'appel de Nancy en juin 2016. La juridiction devra rendre ses conclusions d'ici la fin du mois.
Lire : Fin de vie : le Conseil Constitutionnel conforte le rôle du médecin

Au Royaume-Uni, c'est le petit Charlie Gard qui défraye la chronique. Ce bébé de 11 mois, atteint d'une maladie rare, est hospitalisé depuis octobre 2016 au Great Ormond Street Hospital for Children.

L'équipe médicale a décidé d'arrêter les soins mais les parents de l'enfant s'y sont opposés.

En février dernier, ils demandent donc aux tribunaux s’il serait dans "l’intérêt supérieur de leur fils de lui administrer un traitement expérimental aux États-Unis". Une première décision de justice de la High Court of England and Wales, confirmée en appel, a débouté les parents estimant qu'il était légal pour l’hôpital de mettre fin aux soins de soutien des fonctions vitales de Charlie au motif que, "selon toute vraisemblance, il souffrirait considérablement si ses douleurs actuelles étaient prolongées sans perspective réaliste d’amélioration, et que les soins expérimentaux ne lui procureraient aucun avantage". La CEDH a également confirmé la décision.

Alors que l'hôpital laisse un peu de temps à Charlie et ses parents pour entamer la procédure de soins palliatifs, Donald Trump le 3 juillet dernier se fend d'un tweet où il propose d'aider la famille.



Le Pape François, lui aussi adepte de Twitter, avait, le 30 juin, tweeté son soutien. Le Cardinal Sgreccia, le président de l'Académie Pontificale pour la Vie, s'était montré particulièrement véhément sur cette affaire.

Finalement, deux hôpitaux internationaux offraient ainsi au petit Charlie un autre avenir : un hôpital à New-York et à Rome l'hôpital pontifical de l'Enfant-Jésus proposaient tous deux au nourrisson un traitement expérimental permettant d'améliorer ses fonctions cérébrales.



Selon le Quotidien du Médecin, cette situation a conduit à un écheveau diplomatique entre Rome et Londres par l'intermédiaire de leurs ministres des Affaires étrangères, Angelino Alfano et Boris Johnson. Le transfert à Rome aurait été possible mais sous réserve de respecter la décision de la Cour Suprême. Pour Mariella Enocla, à la tête de l’hôpital pontifical, "il est évident que l’hôpital du pape ne peut pas prendre une telle condition en considération car la vie est sacrée".

Hier, les parents de Charlie Gard se sont présentés avec une pétition de plus de 350 000 signatures pour que le nourrisson puisse être soigné à l’étranger et recevoir un traitement expérimental.

Face aux "preuves apportées par les deux hôpitaux internationaux à propos de leur traitement expérimental", l’équipe médicale s'est présentée à nouveau devant la Cour de justice britannique estimant qu'il était "juste" que ces "nouveaux éléments" soient examinés. Aujourd'hui, à l'issue de l'audience, le juge Nicholas Francis a donné 48h aux parents pour apporter de nouvelles preuves.

"Un affrontement médiatisé de deux conceptions de la médecine et de la vie" conclut le Dr. Nau dans son article consacré au sujet.
Deux personnalités que tout sépare ont le toupet d'exploiter un sujet non résolu pour éloigner encore plus une solution au problème et pour faire semblant d'être unies
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MessageSujet: Re: N'importe quoi !   N'importe quoi ! Icon_minitime20.07.17 15:17

je peux être méchante
je ne sais plus où j'en suis
citation:
Deux personnalités que tout sépare ont le toupet d'exploiter un sujet non résolu pour éloigner encore plus une solution au problème et pour faire semblant d'être unies
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après tout, c'est une bonne chose si la fin de vie unit deux personnalités qui se séparent la plupart du temps
de toute façon, à propos de n'importe quel problème ou sujet, il faut montrer tous les points de vue
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