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| Fin de vie sur notre planète | |
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| Sujet: Fin de vie sur notre planète 23.10.13 12:34 | |
| Le "pendu ressuscité" ne peut être opéré et l'euthanasie est prohibée en Iran
Midilibre.fr
21/10/2013, 18 h 02 | Mis à jour le 21/10/2013, 18 h 39
Le "pendu ressuscité" ne peut être opéré et l'euthanasie est prohibée en Iran
L'homme de 37 ans, identifié par son prénom Alireza, avait été pendu à la prison de Bojnourd (nord-est de l'Iran) après avoir été reconnu coupable de trafic de drogue.
Un condamné à mort ayant survécu à sa pendaison en Iran mi-octobre "se trouve dans le coma" et a peu de chance de survivre, a indiqué l'agence officielle Irna citant une source proche du dossier. "Les médecins ont dit que (son) niveau de conscience était de 6% seulement et que la possibilité de mort cérébrale existait si sa situation ne s'améliorait pas", a expliqué à l'agence une "source informée" du cas de ce condamné.
Coupable de trafic de drogue "Dans sa condition, les médecins ne peuvent procéder à une opération chirurgicale", a ajouté cette source, alors que l'euthanasie est interdite en Iran. L'homme de 37 ans, identifié par son prénom Alireza, avait été pendu à la prison de Bojnourd (nord-est) après avoir été reconnu coupable de trafic de drogue.
Savoir s'il doit être pendu de nouveau
Il avait passé 12 minutes au bout de la corde avant d'être déclaré mort par le médecin de la prison, et son corps avait été conduit à la morgue, selon la presse. Mais le lendemain, un employé de la morgue avait remarqué que l'homme, enveloppé dans une housse mortuaire, respirait encore. Il avait alors été transféré à l'hôpital. Les juristes iraniens s'affrontent désormais pour savoir s'il doit être pendu de nouveau. Certains juges et avocats estiment que la sentence n'a pas été appliquée entièrement, d'autres affirment qu'une nouvelle exécution serait contraire à la loi.
"La cruauté et l'inhumanité de la peine capitale"
Deux grands ayatollahs ont publié une fatwa (décret religieux) pour affirmer que le condamné ne pouvait être de nouveau exécuté. Mais la source interrogée par Irna a assuré que "la loi doit déterminer la situation de ce condamné". Dans un communiqué, Amnesty International a exhorté Téhéran à ne pas renvoyer le condamné au gibet, soulignant que la perspective d'une seconde exécution "souligne simplement la cruauté et l'inhumanité de la peine capitale".
Selon Amnesty, au moins 508 personnes ont été exécutées depuis le début 2013. En vertu de la charia (loi islamique) en vigueur en Iran, le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine capitale. L' Iran, avec la Chine, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, procède au plus grand nombre d' exécutions dans le monde. La République islamique estime que les exécutions sont essentielles pour le maintien de l'ordre et que ce type de sentence n'est appliqué qu'après un processus judiciaire approfondi. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 13.01.14 15:13 | |
| Enceinte et en état de mort cérébrale, elle est maintenue en vie jusqu'à terme
Marlise, Erick et Mateo Munoz C'est un cas épineux où se mêlent éthique, loi, raison et émotion qui secoue actuellement l'Etat du Texas et divise le pays. Une jeune femme, victime d'une embolie pulmonaire alors qu'elle était enceinte de 4 mois a été déclarée en état de mort cérébrale. Contre l'acharnement thérapeutique, elle aurait dû être débranchée de ses appareils. Sauf que la loi ne l'autorise pas.
Marlise Munoz, 33 ans, était ambulancière à Fort Wort dans l'Etats du Texas, tout comme son mari, Erick. Heureuse maman d'un petit Mateo, elle s'apprêtait à agrandir la famille avec un nouvel enfant. Mais le 26 novembre, la jeune femme est victime d'une embolie pulmonaire, l'obstruction de ses voies respiratoires par un caillot de sang. Son époux la retrouve inconsciente dans leur cuisine et appelle les secours. Malheureusement, il est trop tard et les médecins la déclare en état de mort cérébrale. Aurait dû alors se poser la question de maintien, ou non, du patient en vie, grâce à des machines. D'autant plus que Marlise, dont le frère était mort subitement quatre ans plus tôt, s'était par la suite clairement prononcée contre l'acharnement thérapeutique auprès de sa famille.
Cependant, contrairement à son souhait et à la demande de la famille, elle restera branchée, même s'il n'y a aucun espoir de guérison. Pourquoi ? Parce que la loi fédérale en vigueur dans le Texas et dans 11 autres Etats, stipule que "nul ne peut arrêter ou suspendre le traitement thérapeutique pour maintenir en vie une patiente enceinte", soit exactement le cas de figure de Marlise Munoz. Afin de respecter cette loi, signée par le gouverneur et futur président américain Georges W. Bush, les médecins vont devoir la maintenir en vie et tout faire pour que le foetus se développe normalement jusqu'à la 24ème, voire la 28ème, semaine (soit à 6 ou 7 mois) avant de le faire naître par césarienne et enfin, laisser partir la jeune femme.
Des séquelles probables
Bouleversée, la famille de Marlise ne fait pourtant pas le poids face à la loi, même si la santé du bébé est en question. En effet, si, selon les docteurs, son rythme cardiaque est pour l'instant normal, il a pu souffrir du manque d'oxygène dans le cerveau de sa mère qui a provoqué sa mort, ainsi que des chocs électriques et des médicaments qui lui ont été administrés lorsque les urgentistes ont tenté de la ranimer. "Ils ne savent pas pendant combien de temps le bébé a été privé d'oxygène et de nutriments. Je suis conscient des difficultés qui m'attendent peut-être", explique Erick Munoz à la chaîne américaine ABC concernant les éventuelles séquelles dont pourrait souffrir son enfant. Ernest Machado, le père de Marlise, estime quant à lui que le bébé est "dans le même état que sa mère", une raison de plus pour les laisser partir tous les deux.
Outre le désaccord entre le personnel médical, la loi et la famille de Marlise qui espère porter son cas devant la Cour Suprême, cette affaire a bouleversé tout le pays et nourri le débat intense et incessant entre les pro et anti-avortement. Ainsi, les pro-life y voit la reconnaissance de l'importance du foetus, puisque sa survie supplante celle de sa mère, tandis que les pro-choice dénonce la réduction du corps de la femme à un incubateur et un acharnement à la Frankenstein. Et vous, qu'en pensez-vous ?
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 25.01.14 17:48 | |
| L'Américaine enceinte et dans le coma va être débranchée
25 janv. 2014, 12h07 | MAJ : 14h46
Erick et Marlise Munoz avec leur premier bébé Matéo. FOX NEWS
Fin de l'acharnement thérapeutique et soulagement pour la famille de Marlise Munoz. Cette jeune femme enceinte et en état de mort cérébrale depuis l'automne dernier était maintenue en vie artificiellement au Texas, conformément à la loi en vigueur dans cet Etat. Alors que l'affaire émeut et divise aux Etats-Unis, la justice a tranché vendredi : Marlise Munoz, 33 ans, sera «débranchée» lundi à 17 heures, conformément à ses vœux et ceux de son mari.
Sur le même sujet
Le fœtus de l'Américaine artificiellement maintenue en vie va très mal Pétition pour "débrancher" une jeune femme enceinte au Texas Un juge du comté de Tarrant l'a déclarée légalement morte et a ordonné l'arrêt des traitements.
Mercredi, Naral, organisation américaine pour le droit à l'avortement, avait lancé une pétition, adressée au ministre de la Justice de l'Etat Greg Abbott, pour demander que ces «décisions difficiles et pénibles soient laissées à la famille» et apporter son «soutien à la décision de la famille de débrancher Marlise, comme elle-même le voulait». Après le décès brutal de son frère quatre ans auparavant, Marlise Munoz avait dit à son mari qu'elle ne voudrait jamais qu’une machine la maintienne en vie sans espoir de guérison.
L'affaire, qui mêle à la fois la question de l'avortement, très sensible aux Etats-Unis, de l'euthanasie et de l'interprétation de la loi, remonte au 26 novembre dernier. Marlise Munoz, alors enceinte de 14 semaines, s'était effondrée en pleine nuit sur le sol de sa cuisine, victime vraisemblablement d'une embolie pulmonaire. Elle venait de se lever pour s'occuper de son fils aîné, âgé de 15 mois. Hospitalisée au John Peter Smith (JPS) Hospital de Fort Worth, elle y avait été prononcée en état de mort cérébrale mais gardée artificiellement en vie car enceinte, comme le veut la loi du Texas.
Le très conservateur Texas est l'un des 12 Etats ayant adopté une réglementation stricte obligeant la poursuite du maintien en vie, quelle que soit l'avancée d'une grossesse. Vendredi, l'hôpital a fait savoir dans un communiqué «qu'il était sensible à l'impact potentiel que pouvait avoir cette décision de justice sur les parties en présence et allait consulter le bureau du procureur».
Un foetus «distinctement anormal»
Mercredi, les avocats de la famille avaient fait savoir que le foetus qu'elle portait, aujourd'hui âgé de 22 semaines, était «distinctement anormal», ce que la famille craignait depuis l'accident. «Même à ce stade précoce, les extrémités du bas du corps sont déformées à tel point qu'on ne peut déterminer le sexe», avaient précisé les avocats, en expliquant que le foetus avait été «privé d'oxygène durant une période indéterminée» (lors de l'embolie de sa mère).
L'association Compassion et Choix, qui milite en faveur du droit à vouloir mourir, a indiqué que «cette histoire tragique va bien au-delà d'un cauchemar vécu par une famille».
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 27.01.14 12:35 | |
| Au Texas, une femme enceinte en mort cérébrale a été « débranchée » Le Monde.fr avec AFP | 27.01.2014 à 12h17 • Mis à jour le 27.01.2014 à 12h19
Marlise Munoz, 33 ans et enceinte de vingt semaines, a été placée sous respiration artificielle fin novembre, une assistance qu'elle souhaitait éviter si le cas se produisait. Marlise Munoz, 33 ans et enceinte de vingt semaines, a été placée sous respiration artificielle fin novembre, une assistance qu'elle souhaitait éviter si le cas se produisait. | Capture écran CNN Un hôpital du Texas (sud des Etats-Unis) a cessé dimanche 26 janvier de maintenir en vie artificiellement une jeune femme enceinte morte cérébralement, conformément à une décision de justice et aux vœux de sa famille, ont annoncé les avocates de cette dernière.
« Marlise Munoz repose désormais en paix, et sa famille cherche à mettre fin à ce qui a été un long et insupportable calvaire, ont déclaré les avocates de la jeune femme, Heather L. King et Jessica H. Janicek, dans un communiqué. Aujourd'hui, vers 11 h 30 [18 h 30 à Paris], conformément à la décision [de justice], le corps de Marlise Munoz a été débranché du système de maintien en vie artificiel et remis à M. Munoz », son époux, ont-elles précisé.
Un juge du comté de Tarrant avait ordonné vendredi que Marlise Munoz, 33 ans, légalement morte, ne soit plus maintenue en vie artificiellement, comme le demandait son époux Erick Munoz devant la justice. Selon le jugement, la jeune femme devait être débranchée d'ici lundi soir. LE FŒTUS « DISTINCTEMENT ANORMAL »
Le sort tragique de la jeune femme avait fait récemment la « une » des journaux américains alors que famille et hôpital se disputaient sur la marche à suivre. Marlise Munoz, une femme de 33 ans alors enceinte de quatorze semaines, s'était effondrée chez elle en pleine nuit le 26 novembre, victime vraisemblablement d'une embolie pulmonaire alors qu'elle s'était levée pour s'occuper de son fils aîné, âgé de 15 mois. Hospitalisée au John Peter Smith (JPS) Hospital de Fort Worth, elle y avait été déclarée en état de mort cérébrale mais gardée artificiellement en vie car enceinte, comme le veut la loi du Texas.
Lire le récit : Le Texas divisé sur le cas d'une femme enceinte en état de mort cérébrale
Le très conservateur Texas est l'un des 12 Etats ayant adopté une réglementation stricte obligeant le maintien en vie, quelle que soit l'avancée d'une grossesse.
Mercredi, les avocats de la famille avaient fait savoir que le foetus qu'elle portait, aujourd'hui de 22 semaines, était « distinctement anormal », ce que la famille craignait depuis l'accident. « Même à ce stade précoce, les extrémités du bas du corps sont déformées à tel point qu'on ne peut déterminer le sexe », avaient précisé les avocats, en expliquant que le fœtus avait été « privé d'oxygène durant une période indéterminée [lors de l'embolie de sa mère] ». L'association Compassion et Choix, qui milite en faveur du droit à vouloir mourir, a indiqué que « cette histoire tragique va bien au-delà d'un cauchemar vécu par une famille ».
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 07.10.14 11:55 | |
| Un chien survit à une tentative d'euthanasie
Par: rédaction 6/10/14 - 11h45 Source: AP © ap.
Un chien a mystérieusement survécu à une tentative d'euthanasie en Alabama (Etats-Unis). Mais ce n'est pas tout...
Wanda Snell est formelle: elle a assisté à l'euthanasie de ce bâtard abandonné, vu l'aiguille du vétérinaire lui percer l'épiderme, constaté son étourdissement et son corps "sans vie" dans la cage du cabinet. Comment expliquer dès lors son mystérieux réveil pendant la nuit?
Le 19 août dernier, le refuge animalier d'Ozark (Alabama) recueille un chien blessé, abandonné par son maître. Après l'avoir remis sur pied, le centre tente alors de lui trouver une nouvelle famille d'accueil. Malheureusement, devant l'absence de volontaires, le chenil se voit contraint de valider la procédure habituelle et fixe une échéance pour son euthanasie. Le 10 septembre, Wanda Snell accompagne le vétérinaire désigné et observe l'intervention. Le lendemain, Lazare, le miraculé, se tient debout sur ses pattes, comme si de rien n'était...
Une employé d'un centre d'accueil, ému par cette histoire, a adopté ce miraculé et l'a en effet ainsi baptisé (Lazarus en anglais) en hommage au personnage biblique ressuscité par Jésus. Si Lazare a malgré tout eu besoin de quelques jours pour retrouver toute son énergie, il se porte aujourd'hui à merveille et coule des jours heureux chez ses nouveaux propriétaires.
Le rapport d'expertise et le nom du vétérinaire concerné n'ont jamais été dévoilés par les services compétents. Le mystère reste donc entier...
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 08.07.15 10:51 | |
| Dunkerque : une jeune femme dans le coma depuis sept ans, l’anesthésiste bientôt jugé Publié le 08/07/2015 - Mis à jour le 08/07/2015 à 08:57
CATHY GERIG Entrée à la clinique Villette, à Dunkerque, pour une intervention bénigne à l’âge de 23 ans, Amandine Duverlie, native d’Hazebrouck, ne s’est jamais réveillée. L’examen de son dossier par le tribunal a été renvoyé au 9 décembre.
L’esthéticienne, alors âgée de 23 ans, devait subir un cœlioscopie. Depuis le 13 décembre 2007, elle est dans le coma.
L’esthéticienne, alors âgée de 23 ans, devait subir un cœlioscopie. Depuis le 13 décembre 2007, elle est dans le coma.
« Elle est rentrée à la clinique la veille de son opération. Elle m’a appelée pour dire que tout allait bien », raconte Ghislaine Duverlie, la maman d’Amandine. Depuis ce jour du 12 décembre 2007, elle n’a plus entendu la voix de sa fille. Le lendemain vers 15 heures, elle recevait un appel lui annonçant qu’il y avait « un petit souci. L’anesthésiste n’était pas là quand nous sommes venus, nous n’avons pas pu avoir de réponses à toutes nos questions. Ils avaient emmené Amandine en réanimation au centre hospitalier de Dunkerque (CHD) en nous disant que tout irait mieux dans 48 heures. » Depuis, la jeune femme, qui aura 31 ans le 15 septembre est dans un état végétatif.
« Amandine se plaignait de douleurs au ventre »
Informée par son avocat, maître Alain Deramaut, que le dossier de sa fille allait vraisemblablement être renvoyé à une date ultérieure, Ghislaine Durverlie avouait ce mardi être « très déçue. Ça devient très long ». Le compagnon d’Amandine au moment des faits suit toujours les avancées du dossier, histoire de savoir ce qui est vraiment arrivé il y a près de huit ans. « Amandine se plaignait de douleurs au ventre », rappelle sa mère. Rien d’autre.
Partie civile dans un dossier où l’anesthésiste devra répondre de blessures involontaires par manquement délibéré à une obligation de sécurité et de prudence, non-assistance à personne en danger et mise en péril de la vie d’autrui, l’Hazebrouckoise garde en mémoire la version de l’accident donné par la clinique, dont la direction refuse tout commentaire, et celle du CHD, où la jeune femme avait été transférée en réanimation par le SMUR. La première parle d’un choc allergique à l’anesthésie, la seconde d’une intubation pénible qui aurait causé un accident respiratoire. Et puis il y a aussi une lettre anonyme, évoquant la déconnexion d’une sonde. Bref, pas de quoi aider à trouver un semblant de sérénité.
En attendant de connaître enfin la vérité, la maman visite sans relâche sa fille hospitalisée à Lomme, à la maison médicale Jean-XXIII, un centre de soins palliatifs dont elle n’ose plus croire qu’Amandine sortira un jour.
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 15.08.15 16:56 | |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 15.08.15 17:08 | |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 15.08.15 17:29 | |
| Le calvaire d'Omayra Sanchez, morte sous les yeux du monde entier
Renaud Février
Publié le 11-08-2015 à 20h16
Mis à jour le 15-08-2015 à 15h57
Ces photos mythiques qui ont marqué l'histoire - Aujourd'hui, "L'agonie de Omayra Sanchez", terrible cliché de Frank Fournier.
Omayra Sanchez, 13 ans victime de l'éruption du volcan Nevado del Ruiz, Armero, Colombie, novembre 1985 (Frank Fournier/Contact Press Images)Omayra Sanchez, 13 ans victime de l'éruption du volcan Nevado del Ruiz, Armero, Colombie, novembre 1985 (Frank Fournier/Contact Press Images)
Cet été, "l'Obs" revient sur les photos qui ont marqué l'histoire. A la une des journaux, dans les pages de nos livres d'école, voire arborées fièrement sur nos t-shirts, elles ont fait le tour du monde. Mais connaissez-vous l'histoire secrète de ces clichés mythiques ?
Deux jours et trois nuits coincée dans la boue
Que montre la photo ? Omayra Sanchez aura éternellement 13 ans. La jeune Colombienne aux grands yeux noirs est décédée quelques heures après que cette photo a été prise, le 16 novembre 1985.
Trois jours plus tôt, dans la nuit du 13 au 14 novembre, le volcan colombien Nevado del Ruiz, situé à plus de 5.300 mètres d'altitude, entre en éruption après 140 ans de sommeil. Rapidement, la neige et la glace qui recouvraient son sommet (Nevado signifie d'ailleurs "enneigé") fondent sous l'effet de la chaleur. Des milliers de tonnes de boue et de cendres, formant des "lahars", des vagues de plus de 20 mètres, dévalent la pente du volcan, longtemps surnommé "le vieux lion endormi", à près de 80 km/h et ensevelissent la ville d'Armero-Guayabal. La catastrophe fera plus de 20.000 morts (certaines sources estiment que le bilan pourrait atteindre 25.000 morts).
Parmi les victimes, la petite Omayra Sanchez se retrouve prisonnière des débris charriés par le courant. Ses jambes sont coincées sous l'eau, entre le cadavre de sa tante, qui a survécu jusqu'au 14 novembre au matin, et la structure en ciment du toit de sa maison. Seul son visage émerge de la boue froide et meurtrière, qui coûtera aussi la vie à son père et à sa cousine d'un an et demi. Les secours, mal équipés, ne parviennent pas à la dégager.
En quelques heures, la jeune fille devient l'icône de cette catastrophe. Les médias s'emparent de son histoire, celle d'une élève brillante, qui rêvait de devenir architecte et qui a dit à Jairo, le secouriste qui l'a découverte :
Je voudrais pouvoir sortir… J'ai déjà manqué l'école. Je vais perdre mon année."
Le calvaire de Omayra est filmé à partir du 15 novembre au matin par un caméraman de la télévision espagnole TVE, Evaristo Canete. La petite fille porte sur elle "les stigmates de sa souffrance", analyse avec douceur Didier Decoin dans son "Dictionnaire amoureux des faits divers".
Ses mains notamment étaient très abîmées par l'eau, on les aurait dit de cuir, ou de bronze, en tout cas elles n'étaient presque plus humaines, et les yeux d'Omayra étaient deux ovales noirs, profonds."
Les images font le tour du monde. Chacun assiste, impuissant, à la lente agonie de l'enfant. Et à ses adieux déchirants à sa mère, murmurés face caméra :
Je veux dire quelque chose, je peux ? Maman, si tu m'écoutes, et je pense que tu le fais, prie pour que je puisse marcher et que ces gens m'aident. Maman, je t'aime. Mon papa, mon frère et moi… adieu maman."
Certains médias internationaux décident d'envoyer leurs propres journalistes sur place. Parmi eux, le photographe Frank Fournier, de l'agence Contact Press Images, auteur du célèbre cliché :
Le 14 novembre, je reçois un message sur mon répondeur : on m'annonce qu'un volcan a explosé en Colombie. Je prends un avion à midi, je passe quelques coups de fils pour avoir plus de détails, mais on ne sait presque rien. J'arrive à Bogota à minuit, et je prends un taxi pour aller sur la zone sinistrée d'Armero", raconte-t-il, près de 30 ans plus tard, sur France Inter.
Le 15 novembre, Frank Fournier rencontre quelques survivants qui fuient les lieux du drame : "Ils étaient en lambeaux, complètement traumatisés, cherchant leurs proches. Il y avait très peu de secours." Le lendemain, le 16 novembre, le photographe décide de marcher jusqu'au centre de la catastrophe. Il arrive sur les lieux à la levée du jour, à 6 heures. Sur place, il rencontre un paysan qui lui parle d'une petite fille : "Mon espagnol n'étant pas parfait, je ne comprenais pas tout, je ne savais pas si la petite fille avait besoin d'aide ou non. Il m'a guidé vers elle."
Il arrive au chevet d'Omayra, alors entourée de quatre ou cinq sauveteurs. Il restera jusqu'au décès de l'enfant, trois heures plus tard. L'agonie de la jeune fille aura duré 60 heures.
Je ne voulais pas quitter cette petite fille. Je suis resté jusqu'à sa mort, à 9h16. Je suis resté 3 heures avec elle."
Omayra Sanchez, 13 ans victime de l'éruption du volcan Nevado del Ruiz, Armero, Colombie, novembre 1985 (Frank Fournier/Contact Press Images)
Sa photo est publiée le 29 novembre 1985 en Une de "Paris Match", qui titre : "Adieu Omayra, celle qu'on n'oubliera jamais". Dans les pages intérieures, le reporter Michel Peyrard retrace le supplice d'Armero via l'histoire de la jeune fille et de plusieurs autres habitants.
Le cliché révolte une partie du public, comme ce fut le cas pour celui de la petite fille brûlée au napalm, réalisé par Nick Ut au Vietnam. Comment peut-on photographier cette enfant qui est en train de mourir au lieu de l'aider ? Pourquoi personne ne l'a aidée à s'en sortir ? Le photographe est accusé de sensationnalisme, comparé à un charognard… mais sera récompensé par un World Press Photo l'année suivante.
"Sortir quelqu'un qui est coincé est pratiquement impossible"
Quelle est l'histoire derrière ce cliché ? Omayra Sanchez n'a pas été abandonnée à son sort. Corde, leviers… durant les 60 heures qu'elle passera coincée dans la boue, les secours vont tout tenter pour la libérer, avec des moyens souvent dérisoires. Pendant quelques heures, les sauveteurs lui passent une bouée autour de la taille, pour diminuer les efforts qu'elle doit fournir. Jairo, le jeune homme qui l'a découverte, passe même la nuit du 14 au 15 novembre dans l'eau, contre la petite fille, pour la réchauffer.
Mais Omayra n'aurait peut-être pas pu être sauvée, même si elle avait été dégagée. Le photographe Frank Fournier, fils de chirurgien, explique ainsi à France Inter : "Quand il y a ce genre d'accident, sortir quelqu'un qui est coincé est pratiquement impossible. Non seulement, il faut des grues ou des bulldozers pour soulever les murs, mais il faut surtout des équipes médicales et de sauvetage très compétentes : pour Omayra, le pan du mur qui la coinçait était comme un garrot et lui bloquait le sang. Quand vous le soulevez, le sang n'est pas ré-oxygéné et devient toxique. Beaucoup de gens sortis trop rapidement des décombres, y restent."
C'était une situation presque… terminale", résume-t-il d'une voix un peu tremblante à "l'Obs".
En plus d'avoir les jambes coincées, Omayra est également blessée au niveau de la taille par une barre de fer. Les secours attendent pendant de longues heures une moto-pompe, pour évacuer la boue autour de l'enfant. Elle n'arrivera par hélicoptère qu'à l'aube du 16 novembre. Le niveau de l'eau baisse alors lentement et les secouristes comprennent l'ampleur de la tragédie : pour espérer sauver la jeune fille, il faudrait lui amputer les deux jambes mais, trop faible et sans équipe médicale compétente sur place, elle ne pourrait survivre. Le cœur de la petite fille s'arrêtera quelques minutes plus tard.
Touché, Frank Fournier entend par sa photo, dénoncer le manque de réactivité de l'Etat colombien et l'impuissance de la communauté internationale :
C'est très important que cette image et d'autres aient été faites : grâce à elles, le gouvernement colombien a réalisé sa responsabilité et son devoir. Nous voulions montrer l'irresponsabilité des élus, des militaires et des religieux qui ont tous fui devant leur responsabilité", explique-t-il à France Inter.
Il faut dire que le contexte politique colombien de ce mois de novembre 1985 était très particulier : dix jours plus tôt, le Palais de justice de Bogota avait été pris d'assaut, par trente-cinq membres du M-19 (un groupe rebelle), rappelle France Inter. Plus de 300 personnes avaient été prises en otages et l'assaut de l'armée a été terriblement sanglant puisqu'il fera près de 100 morts, dont onze juges de la Cour suprême, ainsi que des avocats présents sur place. Une partie des corps n'étaient même pas identifiables... A ce moment-là, le gouvernement n'est donc pas prêt à gérer de manière efficace une crise majeure comme celle d'Armero.
"Le volcan n'a pas tué 22.000 personnes. Le gouvernement les a tuées", enragent ainsi des rescapés, lors d'une cérémonie en l'honneur des milliers de victimes. Surtout que les habitants, les élus locaux et plusieurs vulcanologues s'étaient inquiétés des nombreux signes précurseurs du réveil du volcan.
Aujourd'hui, "Omayra Sanchez fait l'objet d'un culte", assure Didier Decoin. "Dans le quartier où elle est morte […] des pèlerins viennent se recueillir, par bus entiers, au pied de la croix géante érigée à l'occasion de la venue du pape Jean-Paul II l'année qui suivit le drame, et ils s'agenouillent devant la tombe de la fillette […] couverte d'ex voto remerciant Omayra pour les faveurs extraordinaires que la 'petite sainte d'Armero', comme on l'appelle là-bas, dispense à ceux qui l'invoquent." "Si c'était à refaire, je referais la photo"
Que dire du photographe ? Frank Fournier est l'auteur du cliché le plus connu de la jeune fille. Mais plusieurs photographes étaient présents. Sur les lieux, pas de concurrence. Une certaine solidarité s'est même établie : "Le photographe Eric Bouvet était à mes côtés. Non seulement, il m'a donné des films vierges, mais en plus il m'a ramené les films dans l'avion, jusqu'à Paris, à mon agence. On voulait tous que la catastrophe soit rapportée au mieux. Plus il y avait de documents à montrer, mieux c'était pour tout le monde."
"Nous n'étions pas nombreux", raconte de son côté, sur France Inter, Eric Bouvet, qui travaillait alors pour l'agence Gamma.
Je suis parti deux jours après [l'éruption, NDLR]. Plus 36 heures pour arriver, ça faisait donc trois jours qu'elle était là et elle est morte deux heures après que je sois parti. Moi, j'ai juste fait quelques photos, je suis allé vomir dans mon coin et je suis parti. J'ai pas pu rester."
Joint par "l'Obs", le photographe, qui assure en avoir pris lui aussi "plein la tronche" pour ses photos, précise qu'il a pourtant préféré, lui, prendre des plans larges de la scène : "J'ai fait 5-10 minutes de photos. Et ça me semblait une évidence de montrer toute la scène, pour montrer qu'on n'était pas tout seuls et qu'on ne l'avait pas laissé mourir. C'était des photos d'information, je n'ai pas cherché à jouer sur la corde sensible."
(Eric Bouvet)
"Je voulais que les gens sachent qui elle était", précise de son côté Frank Fournier, qui évoque un "tremblement de terre moral dans [sa] tête". "Je voulais qu'il puissent rencontrer Omayra, qu'ils voient sa dignité face à la mort. Elle avait une personnalité extraordinaire. Il fallait le rapporter." A ses détracteurs, il réplique encore sur France Inter :
Cette photo, ce n'est pas moi qui l'ai prise, c'est elle qui me l'a donnée. C'était son regard, je ne faisais que tenir l'appareil. Je pense à elle et à d'autres gens qui étaient là. Dans ce genre de situation, il y a un silence énorme, vous n'entendez pas un bruit d'animal. Vous entendez des cris de gens qui veulent être sauvés et que vous ne pouvez pas atteindre."
Après avoir insisté sur le but de sa photo ("monter l'irresponsabilité des politiques"), le photographe conclut : "Si c'était à refaire, je referais la photo."
Renaud Février
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 06.09.15 17:28 | |
| Mort étouffé en mangeant du jambon: les internautes rappellent les gestes qui sauvent Le 17 février à 20h44 par charentelibre.fr (source AFP) | Mis à jour le 17 février à 14h09 Un homme de 59 ans, ivre, est mort étouffé hier soir dans un restaurant d'Aytré (Charente-Maritime) après avoir fait une fausse route en mangeant du jambon, a-t-on appris ce dimanche auprès des pompiers et de la police. L'accident a eu lieu vers 20h, dans un restaurant d'Aytré, commune limitrophe de La Rochelle, selon les pompiers. Deux hommes, déjà en état d'ivresse, sont entrés dans un restaurant, où ils ont réclamé de l'alcool, mais, voyant leur état, le patron a préféré leur servir à manger, a indiqué la police. Pendant le repas, l'un des deux hommes a fait une fausse route avec un morceau de jambon, avant de s'étouffer, a précisé la source policière. Arrivés sur place, les pompiers n'ont pas pu le réanimer. Placé en cellule de dégrisement hier soir, l'ami de la victime a été entendu ce matin par la police. Ce triste fait divers a aussitôt fait réagir les internautes. Certains d'entre vous en ont profité pour rappeler les gestes qui peuvent sauver (mais malheureusement pas toujours) en cas de fausse route et notamment la manoeuvre de Heimlich. Cette méthode doit être réalisée exclusivement si un corps étranger inhalé met la victime en état d'asphyxie, c'est-à-dire que la circulation de l'air est totalement interrompue, et qu'elle ne peut plus tousser: aucun son ne doit sortir de la bouche de la victime. La personne doit être debout ou assise. La méthode consiste à comprimer les poumons par le bas, la surpression ainsi créée peut permettre de déloger l'objet coincé. La manœuvre de Heimlich peut être pratiquée par la victime elle-même si elle se trouve seule, avec une efficacité moindre. Le déroulement est identique, il consiste à placer son poing dans le creux de l'estomac et à l'empaumer de l'autre main, puis à réaliser des pressions vers l'arrière et en haut. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 14.09.15 11:27 | |
| Rennes. Une mère jugée pour le meurtre de sa fille handicapée
La cour d'assises d'Ille-et-Vilaine juge lundi et mardi une mère accusée d'avoir tué sa fille de huit ans, lourdement handicapée, en 2010 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) en l'étranglant avant de tenter elle-même de se suicider.
T.P. avec AFP Publié le 14/09/2015 | 09:38 Balance de la justice © AFP - D. Meyer © AFP - D. Meyer Balance de la justice
Laurence Nait Kaoudjt, 44 ans au moment des faits, est jugée pour meurtre sur mineure de moins de quinze ans particulièrement vulnérable. Elle sera défendue par Me Eric Dupond-Moretti. Qualifiant son infanticide "d'acte d'amour", elle a tué sa fille, Méline, en août 2010, peu après l'installation de la famille sur la commune de Saint-Malo.
Quelques mois avant cette tragédie, la mère s'était retrouvée dans une situation financière délicate. Inquiète pour l'avenir de sa fille, handicapée moteur cérébrale, qui n'avait aucune autonomie, ne savait pas parler et dont elle s'occupait seule depuis la naissance, elle a expliqué avoir décidé de mettre un terme à leurs existences.
Le grand voyage Le matin du 23 août 2010, les sapeurs-pompiers de Saint-Malo, alertés par la grand-mère de Méline, découvrent le corps sans vie de la fillette. Laurence Nait Kaoudjt a expliqué avoir administré des médicaments à sa fille, avant de l'étrangler dans son lit à l'aide d'une écharpe. Par la suite, elle a toujours affirmé avoir tenté de se suicider à diverses reprises dans la nuit du drame, sans y parvenir, en absorbant des médicaments, en s'étranglant avec une écharpe, en s'étouffant avec un sac plastique, puis en s'ouvrant les veines.
Elle avait laissé plusieurs documents attestant de sa volonté de mettre fin à ses jours, dont un sur lequel il est écrit: "Je choisis librement de partir avec ma fille Méline pour faire le grand voyage, ce choix je l'avais fait depuis longtemps ... notre histoire se termine ainsi".
Procès de la désespérance d'une mère ? Les experts psychiatres mandatés pour examiner l'accusée ne retiennent pas tous le même diagnostic: certains la décrivent comme étant en pleine possession de ses moyens, d'autres comme une femme maniaco-dépressive et ayant des crises de délire. La justice devra donc trancher si Laurence Nait Kaoudjt était atteinte d'un trouble psychiatrique grave ayant aboli son discernement ou si elle était lucide au moment du meurtre de sa fille. Placée sous contrôle judiciaire, elle comparaît libre. La peine maximale encourue est la réclusion criminelle à perpétuité.
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 28.09.15 16:56 | |
| Irlande : le décès qui relance le débat sur l'avortement Mis à jour : 08-10-2014 17:46 Créé : 15-11-2012 14:57
Alors qu'elle faisait une fausse couche, une jeune femme s'est vu refuser une interruption médicale de grossesse. Elle est décédée quelques jours plus tard des suites d'une septicémie.
Des manifestants demandent au gouvernement irlandais de légiférer sur l'avortement après la mort de Savita Halappanavar.
Des manifestants demandent au gouvernement irlandais de légiférer sur l'avortement après la mort de Savita Halappanavar.
AFP
Un drame vient de rouvrir l'un des débats sociétaux les plus controversés d'Irlande. Après la mort d'une jeune femme qui s'était vu refuser une interruption de grossesse alors qu’elle faisait une fausse couche, le Premier ministre Enda Kenny a été interpellé mercredi par l'opposition au sujet d'une loi sur l'avortement.
L'histoire tragique de cette dentiste de 31 ans, d'origine indienne, a bouleversé ce pays catholique. Savita Halappanavar est enceinte de 17 semaines lorsqu'elle se présente ce 21 octobre dans un hôpital de Galway (ouest). Elle souffre d'importantes douleurs dans le dos. Le diagnostic tombe : elle en train de faire une fausse couche. "Savita était très affectée mais elle avait accepté l'idée qu'elle était en train de perdre son bébé. Elle a demandé que sa grossesse soit interrompue s'ils ne pouvaient pas sauver son enfant", raconte son mari, Praveen, au Irish Times. Mais le médecin refuse au motif que le cœur du fœtus bat encore. Le calvaire va durer trois jours durant lesquels, souffrant le martyre, elle va demander à plusieurs reprises une intervention. En vain. "Le médecin a dit que c'était la loi, qu'elle était dans un pays catholique", poursuit son mari. Ce n'est que le 24 octobre que le curetage sera pratiqué après l'arrêt total du cœur du foetus. Conduite en soins intensifs, la jeune femme meurt quelques jours plus tard d'une septicémie. Son mari accuse l'hôpital de l'avoir laissée "à l'agonie".
Une loi ambiguë
Dans ce pays catholique, l'avortement est illégal sauf quand la vie de la mère est en danger, selon une décision de la Cour suprême de 1992. Mais cette nuance, qui fait aujourd'hui jurisprudence, n’a jamais été intégrée dans la loi, laissant les médecins seuls face à ce flou juridique. "C'était une urgence obstétricale qui aurait dû être traitée comme telle. Mais les médecins irlandais hésitent à prendre des décisions médicales évidentes par crainte de conséquences potentiellement graves", explique l'association "Galway Pro-Choice". En 2010, la Cour européenne des droits de l'homme avait même condamné l'Irlande pour avoir contraint une femme atteinte d'un cancer, craignant qu'une grossesse n'aggrave son état, à subir un avortement à l'étranger. Elles seraient quelque 4.200 à se rendre chaque année au Royaume-Uni pour avorter.
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 07.10.15 13:17 | |
| Le Conseil de l'Europe rejette la pétition sur les infanticides néonataux synthèse de presse bioéthique
06 Octobre 2015 IVG-IMG
Vendredi 2 octobre dernier, le Bureau de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté à la majorité une pétition contre les infanticides néonataux qui avait pourtant réuni 224 000 signatures. Le Bureau a justifié sa décision au motif qu’une telle pétition relevait d’un sujet « trop sensible » et « susceptible de ‘diviser‘ l’Assemblée ». Il a suivi la décision rendue en juin dernier (cf. Gènéthique du 02 juillet 2015) par le comité des affaires juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour lequel une telle pétition pourrait questionner l’avortement et était « trop sensible ».
La pétition (cf. Gènéthique du 27 novembre 2014) qui a été rejetée était pourtant « la plus importante dans les annales du Conseil de l’Europe ». Elle a rassemblé des preuves pour montrer que des enfants naissent vivants et parfois viables à la suite d’avortements tardifs et qu’ils sont laissés sans soins à attendre la mort. La pétition réclamait donc le respect des droits fondamentaux « garantis, en théorie à toute personne ‘dès la naissance’ ».
Des députés membres de l’Assemblée Parlementaire ont annoncé qu’ils réintroduiraient le sujet des infanticides néonataux au Conseil de l’Europe en 2016.
Sources:
European Centre for Law and Justice (05/10/2015)
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 07.10.15 13:30 | |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 24.10.15 19:26 | |
| Il se réveille à la morgue juste avant son autopsie Sur la table d’autopsie, déclaré mort par erreur un homme de 50 ans s’est soudainement mis à respirer devant le personnel de la morgue. <a href="http://www3.smartadserver.com/call/pubjumpi/8736/96368/3796/S/[timestamp]/?" target="_blank">< img src="http://www3.smartadserver.com/call/pubi/8736/96368/3796/S/[timestamp]/?" border="0" alt="" /></a> <a href="http://www3.smartadserver.com/call/pubjumpi/8736/96368/3793/S/[timestamp]/?">< img src="http://www3.smartadserver.com/call/pubi/8736/96368/3793/S/[timestamp]/?" border="0" alt="" /></a> A la stupeur générale, l’homme prénommé Praskash s’est réveillé le 11 octobre dernier, tout juste avant que l’on procède à son autopsie. Retrouvé inconscient par la police dans un arrêt de bus, le sans-abri avait été déclaré mort par l’un des médecins chef de l’hôpital de la ville indienne de Mumbai. Il avait ensuite directement été envoyé à la m orgue, contrairement au protocole habituel qui impose de garder en salle de traumatologie le corps du patient pendant au moins deux heures (en cas de réveil exceptionnel). "Un grave cas de négligence"<a href="http://www3.smartadserver.com/call/pubjumpi/8736/96368/3794/S/[timestamp]/?">< img src="http://www3.smartadserver.com/call/pubi/8736/96368/3794/S/[timestamp]/?" border="0" alt="" /></a> Selon le Dr Suleman Merchant, doyen de l’hôpital de Sion, le Dr Rohekar (qui n'a pas souhaité s'exprimer) avait rejoint l’hôpital il y a une semaine et n’était donc pas familier de la procédure, a rapporté NDTV. De plus le sans-abris aurait eu des asticots sur le visage et les oreilles, ce qui est habituellement propre aux cadavres : "il devait donc être à terre depuis 6 ou 7 jours", a encore précisé le Dr Merchant selon le site de la BCC. Il souligne également que le Dr Rohekar avait vérifié le pouls, la respiration et le cœur du patient. De son côté, l’inspecteur de police en charge de l’enquête, Yeshudas Gorde a déploré un "cas grave de négligence de la part du médecin". Le Dr Marchand a donc lancé une enquête concernant la violation du protocole. A l’heure actuelle Parkash est dans un état stable à l’unité de soins intensifs de l’hôpital. Il est traité pour une infection de l’oreille et pour malnutrition Publié par Marguerite de Baudouin, rédactrice santé le Lundi 19 Octobre 2015 : 16h27 http://www.medisite.fr/a-la-une-il-se-reveille-juste-avant-son-autopsie.950189.2035.html |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 27.04.17 12:50 | |
| Déclarée morte, une Parisienne revient à la vie après l'intervention de la police La commissaire de police du XIIIe a demandé que ses deux fonctionnaires soient décorés de la médaille du courage et du dévouement (Photo d'illustration). Crédits photo : LOIC VENANCE/AFP Une femme de 49 ans, souffrant d'anorexie sévère depuis 20 ans, a été trouvée inanimée jeudi 20 avril dans son appartement. Son décès est constaté par un médecin du Samu de l'hôpital Salpêtrière à 18h15. Mais une heure plus tard, deux policiers l'ont «ressuscitée». «C'est une histoire de dingue», raconte Yvan Assioma, secrétaire régional du syndicat Alliance au micro de France Bleu Paris. Le 20 avril dernier, une jeune fille de 18 ans retrouve sa mère inconsciente sur le sol de son appartement, situé dans le XIIIe arrondissement de Paris. Elle alerte immédiatement les secours en appelant le 17. Très vite, une équipe du Samu ainsi que les pompiers de la caserne de Massena arrivent sur place pour tenter de réanimer la femme de 49 ans qui souffre d'anorexie sévère depuis l'âge de 20 ans. Le médecin du Samu de l'hôpital Salpêtrière constate malheureusement que la mère de famille ne respire plus. À 18h15, il la déclare officiellement morte et signe le certificat de décès ajoutant à la main la mention «d'un obstacle médico-légal», comme il est d'usage lorsque la mort est considérée comme suspecte. L'équipe de secours demande l'intervention d'un officier de police judiciaire pour déterminer les causes du décès. Une heure après, un officier de police judiciaire et un gardien de la paix du commissariat du XIIIe arrivent au domicile de la victime. «Au moment de procéder aux constatations obligatoires, mes deux collègues découvrent avec stupéfaction que la quadragénaire a des mouvements au niveau du coeur. Son ventre bougeait également», explique Yvan Assioma. L'un des deux agents décide de prendre le pouls au niveau de la veine jugulaire, et là surprise, il constate une réaction. Un massage cardiaque efficaceL'officier appelle illico presto les pompiers pour leur demander la marche à suivre. Le service des secours demande au gardien de la paix d'installer le corps sur le sol et de procéder au massage cardiaque. Les deux agents se relayent. Il aura fallu une demie-heure pour que le miracle est finalement lieu. Le coeur de celle qui était considérée comme morte il y a une heure repart et recommence à battre sur «un rythme de croisière». Les pompiers et le médecin du Samu sont de nouveau appelé afin qu'ils constatent de leur propre yeux le retour à la vie de la mère de famille. «C'était un scénario inimaginable. Nos collègues ont cru se retrouver dans un épisode de Walking Dead. Ils étaient un peu sonné par ce qui venait de se passer. Leur réaction a été salutaire pour la malheureuse», témoigne au Parisien un policier du XIIIe arrondissement. La quadragénaire a été ensuite conduite à l'hôpital Necker, où elle a été admise dans le service de réanimation. La commissaire de police du XIIIe a demandé que ses deux fonctionnaires soient décorés de la médaille du courage et du dévouement. «Car sans leur intervention, la victime aurait été “enterrée vivante”», déclare-t-elle. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 10.05.17 17:04 | |
| Un père abat sa fille handicapée et tente de se suicider Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 10/05/2017 à 15:16 /Publié le 10/05/2017 à 15:12
Un homme de 76 ans a tué par balle, mercredi matin à Arnay-le-Duc (Côte-d'Or), sa fille adulte lourdement handicapée. Il a ensuite utilisé son arme pour tenter de se suicider, d'après l'AFP.
À l'arrivée des gendarmes, la victime de 56 ans, handicapée physique et mentale, était décédée. Le tireur, touché au niveau de la tempe, a été évacué entre la vie et la mort vers le CHU de Dijon, a précisé un porte-parole des forces de l'ordre, confirmant une information du journal Le Bien Public.
Les gendarmes avaient été prévenus par une voisine, qui avait reçu un SMS de la part de l'auteur des faits indiquant «qu'il allait en finir», a ajouté la même source.
L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Beaune (Côte-d'Or). Selon Le Bien Public, l'homme vivait seul avec sa fille.
Dernière édition par Admin le 03.06.17 17:02, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 03.06.17 15:59 | |
| Faits diversMulhouseHaut-RhinMalnutritiondécèspoliceenquêtevictimeHôpitalMise en examen Décès d'une octogénaire de malnutrition à Mulhouse : ses enfants et le médecin mis en examen
>Faits divers|Victor Fortunato (@vfortunato1)|03 juin 2017, 13h04|1
Illustration. Ce sont les ambulanciers qui ont donné l'alerte. AFP
Victor Fortunato (@vfortunato1)
Faits diversMulhouseHaut-RhinMalnutritiondécèspolice
A son arrivée à l'hôpital de Mulhouse (Haut-Rhin), peu de temps avant son décès, une femme âgée de 85 ans ne pesait plus qu'une quarantaine de kilos après des mois de privations, parfois sans eau ni nourriture.
Les deux enfants et le médecin d'une femme âgée de 85 ans, victime de malnutrition et décédée le 15 mai dernier à l'hôpital de Mulhouse (Haut-Rhin), ont été mis en examen ce samedi rapporte «Les Dernières Nouvelles d'Alsace».
Selon le quotidien régional, le fils de l'octogénaire, 60 ans, qui vivait avec elle, est poursuivi pour délaissement de personne hors d’état de se protéger ayant entraîné la mort et placé en détention provisoire. La fille, 56 ans, est poursuivie pour non-assistance à personne en danger. Enfin, le médecin de famille est mis en examen pour ne pas avoir informé l’autorité judiciaire des privations et pour non-assistance à personne en danger. Il peut toutefois continuer à exercer, précise France Bleu Alsace.
L'octogénaire découverte dans un état déplorable
L'affaire avait éclaté au grand jour lors d'un déménagement prévu par le fils de l'octogénaire vers un nouveau logement situé dans le même immeuble, rue de Strasbourg, à Mulhouse. Le fils de la victime avait dans un premier temps fait appel à un voisin pour déplacer la vieille dame. Le voisin avait refusé de la prendre en charge et le fils s'était tourné alors vers une société privée d'ambulanciers pour lui venir en aide et effectuer le transfert de sa mère d'un étage à l'autre.
L'alerte auprès de l'hôpital a été donnée par cette société après avoir découvert l'octogénaire dans son lit dans un état déplorable. «Les draps n'étaient plus changés depuis des mois et l’état de crasse indescriptible», relate «Les Dernières Nouvelles d'Alsace». Elle ne pesait plus qu'une quarantaine de kilos après des mois de privations, parfois sans eau ni nourriture. La pauvre femme est morte peu de temps après son transfert à l'hôpital. L'autopsie pratiquée confirmera les doutes des médecins, avec une cause de la mort liée à une dénutrition et déshydratation.
leparisien.fr
??? il est où exactement, le problème ? les personnes âgées n'ont pas tellement faim ni soif. Et si elle voulait qu'on lui foute la paix ? qu'on la laisse...c'était sa liberté et il semblerait que c'est une loi en avril 2005 ! ah sorry, pas de traitement, mais des soins. Soigner sans traiter selon Jean Léonetti. Ah ah ah, c'est peut-être plus efficace : ni traitement, ni soin. JE VEUX DIRE QU'ON METTRA EN EXAMEN N'IMPORTE QUI, mais pas l'auteur de la loi de 2005 qui impose de crever de faim et de soif. Il y a une incohérence qui ne gêne personne. Et l'histoire de Vincent Lambert continue alors que ce n'est pas compliqué d'y mettre fin... Mais enfin, le nombre de vieux et de vieilles qui crèvent dans leur solitude pour parfumer l'immeuble On n'a jamais mis en examen les voisins... Signé : Admin |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 18.06.17 17:54 | |
| Seine-Saint-Denis: un jeune homme dans le coma, sa famille dénonce une "bavure" Publié le 18/06/2017 à 17:29 | AFP
Une centaine de personnes se sont rassemblées dimanche au Pré-Saint-Gervais, a constaté une journaliste de l'AFP, pour dénoncer une "bavure" sur un jeune homme placé dans un coma artificiel, selon sa famille, après avoir chuté d'un scooter alors que la police tentait de l'interpeller.
Jeudi en début d'après-midi, des policiers d'une brigade parisienne sont en opération "surveillance de trafic de stupéfiants" place Séverine, dans cette commune plutôt tranquille de Seine-Saint-Denis, a relaté à l'AFP une source policière.
Alors qu'ils procèdent à des arrestations "de vendeurs et d'acheteurs", les fonctionnaires tentent d'intercepter un jeune homme de 24 ans "connu des services de police" qui s'enfuit sur un scooter, sans casque, selon cette même source.
"Un policier s'est placé sur la chaussée et lui a demandé de s'arrêter. Voyant qu'il n'allait pas s'arrêter, le fonctionnaire a tendu son bras en avant dans un geste de protection et a touché le scooter qui s'est mis à zigzaguer. Le jeune est tombé et souffre d'un traumatisme crânien", a ajouté la source policière.
Dimanche, Reda, le frère aîné du jeune homme prénommé Akram, a expliqué à l'AFP que son frère, qui "venait de se faire contrôler", avait "fui pour éviter un nouveau contrôle" d'identité. "Il était assis sur un scooter, à l'arrêt, et ne portait donc pas de casque", a-t-il poursuivi.
Après sa chute de scooter, le jeune homme "s'est mis à vomir", a raconté à l'AFP Hamza, témoin de la scène qui participait dimanche à ce rassemblement réunissant notamment des jeunes du quartier. "Les policiers ont d'abord voulu le menotter, puis ils ont vu qu'il n'était pas bien. Ils ont dû appeler les pompiers, qui sont arrivés 20 minutes plus tard", a-t-il poursuivi. Entretemps, le jeune homme "est resté assis par terre, adossé à une voiture. Ils sont restés près de lui ", a-t-il ajouté.
Après sa chute, "voyant qu'il n'allait pas bien", les policiers "l'ont allongé, lui ont passé de l'eau sur la nuque et le visage et ont appelé les secours", selon leur version.
Selon une source proche du dossier, les pompiers seraient arrivés "en cinq minutes environ".
Hospitalisé à l'hôpital Tenon, à Paris, puis transféré à la Fondation Rothschild, le jeune homme, qui souffre d'un "grave traumatisme crânien" et d'une "hémorragie cérébrale", a été plongé dans un coma artificiel jeudi soir, a indiqué son frère.
La famille, soutenue par le collectif "Urgence notre police assassine", accuse les policiers de s'être "acharnés sur lui après sa chute, genoux sur le torse", et leur reproche notamment de ne pas avoir placé le jeune homme en position latérale de sécurité (PLS).
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 18.06.17 18:05 | |
| Paris: Victime d’une crise cardiaque… Un septuagénaire opéré dans le hall d'un HLM
SOCIETE Le Samu a eu recours à un outil jusque là réservé aux chirurgiens dans les blocs opératoires...
C.An Publié le 14/06/17 à 15h38 — Mis à jour le 14/06/17 à 15h38
Le Samu de Paris dispose d'un outil pour installer un bloc opératoire mobile (Illustration). — C.A
Un homme a été victime d'une crise cardiaque en pleine rue, dans le 19e arrondissement de Paris, ce mardi. Le Samu de Paris a opéré ce septuagénaire dans le hall d'un HLM grâce à un outil de circulation extracorporelle, rapporte Le Parisien.
Une expérimentation du Samu
Les secours ont pu, grâce à la circulation extracorporelle, réinjecter du sang dans les artères et l'oxygéner. Cette technique réservée aux opérations chirurgicales en hôpital, est désormais possible pour les interventions du Samu. Une phase d'expérimentation a été lancée et a fait ses peuves, relate France Bleu. « 28% des patients qui en ont bénéficié s’en sont sortis et sans séquelle alors que leurs chances de survie étaient autrement quasi-nulles ».
La victime d'arrêt cardiaque a été ensuite transportée à l'hôpital. Son pronostic vital était engagé.
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 28.10.17 11:02 | |
| Le corps bouge, la famille pense que le défunt se réveille au milieu de son enterrement 27/10/2017 à 18h03 La famille, prise de panique, a pensé que le défunt respirait dans son cercueil. Pourtant, ce dernier était pris de mouvements musculaires post-mortem. Watson Franklin Mandujano Doroteo, est décédé lors d'une opération du canal radiculaire, suite à une infection buccale au Pérou. Du moins, c'est ce que sa famille croyait jusqu'à ce qu'il se mette à respirer. Lors de son enterrement, alors qu'il est déjà placé dans son cercueil ouvert, la famille endeuillée se met à trouver que le défunt a l'air de respirer, en voyant sa cage thoracique se mouvoir. La mort annoncée six jours auparavantLa scène leur paraît improbable, d'autant plus que Doroteo a été déclaré mort le 21 octobre, soit six jours auparavant d'après le journal argentin Los Andes. La famille, choquée, décide tout de même de faire appel à un médecin. Ce dernier confirme alors que Doroteo présente des signes vitaux. Il est alors immédiatement retiré de son cercueil. Une fois examiné à l'hôpital, sa mort est pourtant confirmée. Des mouvements musculaires après la mortSes parents expliquent qu'il est possible qu'à cause des médicaments injectés lors de son opération dentaire, Doroteo ait pu avoir des mouvements musculaires même après sa mort. En réalité, il existe très peu de cas de mouvements musculaires enregistrés après la mort. Mais il existe de nombreux cas où des personnes ont déjà été diagnostiquées par erreur comme étant mortes. Plusieurs cas enregistrés de personnes se réveillant à leurs propres funérailles ont été enregistrés ces dernières années. En mars 2014, Walter Williams, âgé de 79 ans, a été retrouvé vivant et littéralement en train de donner des coups de pied, dans un sac mortuaire, avant d'être embaumé aux États-Unis, la confusion était apparemment due au fait que son pacemaker s'éteignait. En Égypte, en 2012, les funérailles d'un serveur sont devenues une célébration après que le médecin ayant signé son certificat de décès ait réalisé que l'homme de 28 ans était toujours en vie malgré une crise cardiaque au travail. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 29.01.18 9:55 | |
| « Condamné » par erreur, Julien a pu rentrer chez lui… privé de son sourire
Au centre hospitalier d’Arras (CHA), la pose d’une attelle et une erreur de diagnostic face aux douleurs du garçon polyhandicapé ont conduit les médecins à l’orienter à tort en soins palliatifs. Sa maman lui a sauvé la vie. La famille, bouleversée, demande des comptes.
Par Laurent Boucher | Publié le 28/01/2018
Julien dans les bras de sa maman, Loetitia Crépelle, qui décrit « une vie complètement chamboulée » depuis un séjour en forme de cauchemar au centre hospitalier d’Arras. PHOTO ÉLISE CHIARI Julien dans les bras de sa maman, Loetitia Crépelle, qui décrit « une vie complètement chamboulée » depuis un séjour en forme de cauchemar au centre hospitalier d’Arras. PHOTO ÉLISE CHIARI - VDNPQR
Julien est rentré à la maison, mais son sourire a disparu. « On a vécu trois semaines de calvaire », témoigne sa maman, Loetitia Crépelle. L’ostéoporose provoquée par sa lourde maladie (lire ci-dessous) lui ayant occasionné une fracture de fatigue au tibia, le garçon âgé de 17 ans a été admis au service pédiatrie du CHA le 19 décembre. Un pédiatre prescrit alors la pose d’une attelle lui maintenant le pied. « On a veillé notre enfant. On a annoncé à son frère et sa sœur qu’il allait mourir, la famille est remontée le voir. Les pires moments de notre vie. » Voyant son fils souffrir, la maman demande que le corps médical réexamine la situation ou qu’on le transfère au CHRU de Lille. « On ne m’a pas écouté. » Elle voit son garçon placé sous morphine risquer un arrêt cardiaque. Le surlendemain de Noël, un autre pédiatre informe les parents de Julien que sa maladie a « évolué » et qu’il est « condamné ». Il est placé sous soins palliatifs. « On a veillé notre enfant, raconte la maman. On a annoncé à son frère et sa sœur qu’il allait mourir, la famille est remontée le voir. Les pires moments de notre vie », une vie de sacrifices pour prendre soin en permanence de Julien.
Le garçon installé dans sa nouvelle chambre, chez lui, dans une coquille adaptée à son handicap. PHOTO ÉLISE CHIARILe garçon installé dans sa nouvelle chambre, chez lui, dans une coquille adaptée à son handicap. PHOTO ÉLISE CHIARI
En massant son fils pour le soulager, la maman décide d’enlever son attelle. « Il n’y avait qu’un scratch à défaire. » Et là, elle voit des escarres sur son pied. Aucun soin n’avait été apporté pendant douze jours. « On l’a vu être aussitôt soulagé. » Les infirmières, qui prenaient soin de Julien aussi bien qu’elles le croyaient possible, mais débordées, sont choquées. L’ordre de ne pas toucher à l’attelle aurait été pris par le corps médical.
La famille rencontre le directeur du CHA, Pierre Bertrand, qui se montre à l’écoute. Il rend visite à Julien et demande des explications à la cadre de santé en présence des parents, qui comprennent qu’elle « n’était pas au courant pour cette attelle ». Depuis, ils ont demandé le dossier médical de leur fils et pris un avocat pour défendre leurs droits.
Pour éviter un contentieux devant les tribunaux, le CHA a proposé une médiation. La famille attend en premier lieu les résultats de l’expertise médicale. Elle réclame la reconnaissance d’une faute médicale et d’une erreur de diagnostic, et une indemnisation du préjudice moral. Le papa, Emmanuel, en retrait par pudeur, confie que toute la famille accuse le coup, les cadets de la fratrie compris : « Julien a beaucoup de mal à se remettre du traitement à la morphine et au Valium. On voudrait le retrouver comme avant, lui qui souriait tout le temps, qu’il puisse dormir la nuit. Et qu’il retourne au centre (l’IEM) où il va depuis treize ans. »
La position du CHA
« À l’examen du dossier médical, il apparaît que le lien de cause à effet entre l’attelle, l’escarre et la douleur de Julien est plus complexe que la perception qu’en a la famille », commente le directeur du centre hospitalier d’Arras, qui confirme qu’une médiation médicale a été proposée. « Le CHA se pliera bien volontiers aux souhaits de la famille si une contre-expertise est réclamée. Dans un contexte difficile, les équipes de pédiatrie ont respecté l’ensemble des bonnes pratiques et procédures, et à ce stade, rien ne laisse apparaître erreur ou faute. »
Le directeur du CHA Pierre Bertrand annonce en parallèle la réalisation d’un audit interne pour améliorer la prise en charge des personnes handicapées qui ne peuvent verbaliser leur douleur et la communication avec les familles. La solidarité pour une nouvelle chambre
L’an dernier, Loetitia Crépelle a créé l’association Le Sourire de mon ange Julien afin d’organiser des événements pour recueillir des dons. L’objectif : construire une chambre au rez-de-chaussée du petit pavillon familial adaptée au handicap de l’aîné de la famille. En juin, les Motards pour l’enfance et les Déchicanés ont organisé un rassemblement moto lors d’un week-end d’animations qui a permis de recueillir 1 500 € de bénéfices. Une aide de l’association Cap sur l’espoir et une cagnotte en ligne (sur leetchi.com) ont permis de compléter le financement apporté par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), la communauté urbaine d’Arras (CUA) et l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH). La maladie
Julien est atteint depuis la naissance d’une maladie neurologique orpheline, une holoprosencéphalie avec hypernatrémie neurogène. Elle est incurable et ne bénéficie d’aucune recherche médicale, car trop rare. Polyhandicapé, Julien ne peut se tenir assis, il est alimenté par une sonde et souffre régulièrement d’une déshydratation excessive.
Julien bénéficiait de soins et de séance de kiné et de balnéo à l’Institut d’éducation motrice (IEM) Pierre-Cazin d’Anzin-Saint-Aubin où il se rendait quatre jours par semaine avant son hospitalisation. Ses parents espèrent qu’il pourra y retourner dans quelques semaines.
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 09.03.18 22:43 | |
| L’Inde autorise le recours à l’euthanasie passive Asie Inde Courrier international - Paris Publié le 09/03/2018 - 15:43 La Cour Suprême indienne, à New Delhi, en août 2017. PHOTO SAJJAD HUSSAIN / AFP
Dans un arrêt considéré comme “historique”, la Cour suprême de l’Inde a reconnu le droit à mourir dans la dignité pour les patients en phase terminale ou se trouvant dans un état végétatif.
Il arrive qu’en Inde, l’avant-garde prenne parfois l’avantage sur le conservatisme. Et que la justice devance le pouvoir politique sur les sujets de société. Vendredi 9 mars, la Cour suprême du géant d’Asie du Sud a reconnu “le droit à mourir dans la dignité”, autorisant ainsi la pratique de “l’euthanasie passive” dans le pays, annonce le journal The Hindu, qui y voit “une décision historique”. Concrètement, les Indiens souffrant d’une maladie en phase terminale ou se trouvant dans un état végétatif “persistant” ne seront dorénavant plus soumis à un traitement médical destiné à prolonger leur vie, à condition qu’ils en aient manifesté le souhait lorsqu’ils le pouvaient.
Le droit de tout individu à définir lui-même le sens de sa vie est “fondamental, et il suppose la possibilité de mourir sans souffrir”, ont fait valoir les magistrats. Selon eux, il s’agit “d’affronter la réalité en face” et de mettre un terme à “la pression de la société” et à “la peur de la responsabilité pénale des parents et des médecins” qui, souvent, conduisent à des conditions de décès “indignes”.
The Hindustan Times propose à ses lecteurs un mode d’emploi. Le journal explique qui peut recourir à l’euthanasie passive et comment donner des instructions au corps médical avant qu’il ne soit trop tard. Il précise qu’il faut être “volontaire”, avoir “tous ses esprits”, et avoir exprimé son désir “par écrit, de manière absolument claire et sans ambiguïté, en présence de deux témoins”.
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 11.03.18 19:53 | |
| Longyearbyen, la ville norvégienne où mourir est interdit Slate.fr — 11 mars 2018 à 16h19 — mis à jour le 11 mars 2018 à 16h19
On ne peut pas non plus y avoir un chat ou garder ses chaussures à l'intérieur.
/ aurora over longyearbyen | Christer van der Meeren via Flickr CC License by Appartenant à la Norvège, le Svalbard est un archipel composé d'une trentaine d'îles, situé si proche du Pôle Nord que sa capitale administrative, Longyearbyen, est la capitale la plus nordique de toute la planète. Autant vous dire que le climat n'y est pas exactement tropical.
Appréciée des globe-trotters pour ses paysages uniques, la ville présente une caractéristique pour le moins singulière : depuis 1950, il est interdit d'y mourir. Une mesure qui pourrait sembler totalement absurde, mais s'explique par les températures polaires qui traversent la ville.
Le froid permanent empêche en effet les corps de se décomposer, raconte l'International Business Times. Au cours des années 2000, des scientifiques qui ont exhumé des cadavres de personnes décédées d'un virus grippal puissant en 1917 ont même retrouvé des particules de ce virus lors de leurs analyses. La population de Longyearbyen ne se doutait pas qu'elle vivait en présence d'un virus mortel datant d'il y a un siècle.
Les mesures prises par les municipalités successives de la ville ne s'arrêtent pas là : non seulement elle n'accepte plus de nouveaux habitants et de nouvelles habitantes, mais elle a mis en place un dispositif visant à ce que sa population aille mourir ailleurs. C'est ainsi que les personnes en phase terminale sont automatiquement transférées jusqu'à Oslo, la capitale norvégienne, qui se trouve à plus de 2000 kilomètres de là.
En toute cohérence, la ville ne possède aucune maison de retraite et aucun service de gériatrie. Il existe néanmoins un cimetière toujours en activité, où les cendres des personnes souhaitant être incinérées peuvent être conservées, mais c'est apparemment une alternative assez peu utilisée.
Pas de naissances non plus
À Longyearbyen, les naissances ne sont guère plus tolérées que les décès : en raison de l'absence d'hôpital, les femmes enceintes sont transférées sur le continent des semaines avant le terme annoncé de leur grossesse, et elles ne reviennent dans la ville que des semaines après la naissance, une fois la santé de leur enfant stabilisée.
D'autres lois plus ou moins explicables sont en vigueur: les chats sont interdits pour préserver les volatiles de la région, il est obligatoire d'enlever ses chaussures avant d'entrer dans le moindre bâtiment, et l'alcool est rationné, avec une quantité maximale qu'il est permis d'acheter par personne et par mois. Cette dernière règle serait due au fait que le prix des boissons alcoolisées est extrêmement bas dans la ville, ce qui risquerait de créer des vagues d'alcoolisme.
Longyearbyen est probablement l'une des villes avec le plus faible taux de chômage du monde, les personnes sans emploi n'étant pas autorisées à continuer à y vivre. Pour les autorités locales, au vu des conditions de vie extrêmement délicates sur place, il est fondamental que chaque personne soit capable de subvenir à ses propres besoins.
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 28.06.18 9:56 | |
| Le Texas exécute par injection un meurtrier qui voulait être fusillé ou gazé "pour des raisons de santé" 28/06/2018 à 06h29 Une table d'exécution aux Etats-Unis (illustration) Une table d'exécution aux Etats-Unis (illustration) - AFP
Condamné à la peine capitale, il avait demandé à être fusillé ou gazé "pour raisons de santé". Son ultime demande a été rejetée. Le Texas a exécuté mercredi par injection létale un meurtrier américain surnommé "le tueur au pic à glace", qui avait déposé en vain une demande de dernière minute auprès de la Cour suprême pour être plutôt fusillé ou gazé.
Danny Bible était atteint de la maladie de Parkinson et d'autres maux qui avaient rendu ses veines difficilement utilisables pour l'intraveineuse mortelle, avaient argué ses avocats, en affirmant que l'exécution risquait d'être très douloureuse pour cet homme de presque 67 ans.
Les avocats avaient par conséquent demandé à la Cour suprême des Etats-Unis d'intervenir pour stopper l'exécution, en suggérant que leur client soit plutôt fusillé ou gazé.
Mais la haute cour a rejeté la demande, et l'homme a été exécuté par injection. Il est décédé à 18h32 (00h32 ce jeudi heure française).
"Ça fait mal" Danny Bible avait été condamné à mort en 2003 pour avoir tué une jeune femme de 20 ans en 1979. Le corps d'Inez Deaton avait été retrouvé près du bayou de Houston, poignardé à coups de pic à glace.
L'homme a aussi avoué avoir agressé sexuellement plusieurs enfants, violé de nombreuses femmes et avoir tué quatre personnes en tout.
Selon le Houston Chronicle, les derniers mots de Danny Bible ont été: "ça fait mal". Après sa mort, le frère d'une de ses victimes s'est exprimé devant la presse.
"Danny Paul Bible est l'une des personnes les plus abominables et mauvaises qui aient jamais existé", a dit Larry Lance, cité par le Chronicle. "Nous sommes heureux de l'avoir vu rendre son dernier souffle. Je sais qu'il brûlera en enfer pour l'éternité"
Au Texas, la loi ne prévoit que des exécutions par injection. Si la demande de Danny Bible avait été accordée, son exécution aurait pu être retardée d'au moins un an.
Les États de l'Ohio et de l'Alabama ont par le passé dû annuler des exécutions après avoir échoué à trouver des veines utilisables chez des condamnés à mort. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 28.06.18 18:31 | |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 28.06.18 18:40 | |
| vous qui passez, essayez de jeûner... vous diminuez progressivement flotte et bouffe pour habituer votre tube digestif. Le but étant de vivre physiquement l'expérience du jeûne absolu et total. Rassurez-vous, on N'en meurt PAS ! ( c'est préférable de s'enfermer chez soi pour que ce soit moins insupportable ). Si des toubibs me lisent, ils doivent se dire que mes conseils sont vicieux et surtout dangereux... OK mais c'est la faute à Léonetti ! ! ! vous permettez à un de vos confrères de délirer publiquement pendant quinze ans environ. Faut pas exagérer ( je fais partie des patients qui ont tout au long de leur vie un vécu particulier et singulier avec la bouffe, la flotte et le dodo ! ). |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 18.07.18 14:15 | |
| Accueil » Mystère • News » La triste fin de vie de “Misère”, abandonnée dans un appartement après un déménagement La triste fin de vie de “Misère”, abandonnée dans un appartement après un déménagement Maxime-T 18 juillet 2018 Mystère, News Photo d’illustration Shutterstock 18/07/18 – Tarascon. Chaque été, les abandons d’animaux se multiplient, au grand regret des associations de défense. Les équipes de la SPA des Baux de Provence lui ont donné le nom de Misère. Misère pour résumer la courte et si cruelle vie d’une petite Yorkshire d’à peine un an. Début juillet, la chienne a été retrouvée agonisante dans un appartement de Tarascon (Bouches-du-Rhône). Sa maîtresse, si l’on peut l’appeler ainsi, l’a abandonnée en déménageant. “Malgré les soins urgents et nombreux qui lui ont été donnés pour remédier à une déshydratation, la chienne n’a pas survécu à son triste calvaire.”, rapporte aujourd’hui, Daniel Meyssonnier, le président de la SPA locale, dans les colonnes de nos confrères de La Provence. Et l’homme, comme les bénévoles de son association, sont très remontés. “Si nous avions été prévenus avant par les voisins, ce jeune chien aurait pu survivre. La propriétaire avait aussi le choix d’abandonner son animal à notre refuge. Par sadisme elle a préféré le laisser mourir à petit feu.” , dit-il. Misère est donc morte de faim et de soif. Elle a rendu l’âme après des jours, peut-être des semaines, enfermée seule dans un logement vide. Telle est la triste réalité. La SPA a déposé plainte pour abandon. Dans la loi, cela équivaut à un acte de cruauté envers un animal, passible de deux ans de prison et de 30 000 € d’amende. Rappelons que chaque année en France, environ 60 000 chats et chiens sont concernés par ce phénomène indigne, grandissant en périodes estivales. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 18.07.18 14:23 | |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 09.01.19 0:23 | |
| Aide médicale à mourir : Jean Truchon témoigne de ses souffrances Publié le mardi 8 janvier 2019 à 21 h 02 Mis à jour il y a 46 minutes Jean Truchon avec son avocat Jean-Pierre Ménard Jean Truchon avec son avocat Jean-Pierre Ménard Photo: Radio-Canada La Presse canadienne Atteint d'une grave maladie dégénérative incurable, Jean Truchon a tout envisagé pour mettre fin à ses souffrances quotidiennes : se laisser mourir de faim, se noyer, se jeter devant le métro ou même se procurer auprès de vendeurs de drogue une dose létale.
Il a éliminé ces options pour diverses raisons, mais est actuellement en cour pour faire invalider des dispositions du régime d'aide médicale à mourir qui l'empêchent de l'obtenir.
M. Truchon a toutes ses capacités intellectuelles et est bien entouré, a-t-il témoigné mardi matin au palais de justice de Montréal.
Atteint de paralysie cérébrale depuis sa naissance, il ne lui restait alors que l'usage d'un bras et s'est toujours déplacé en fauteuil roulant. Mais depuis son hospitalisation en 2012, sa vie a basculé. Diagnostic? Hernie cervicale avec sténose spinale sévère.
« On m'a dit que c'est fini », a rapporté l'homme de 51 ans à la juge Christine Baudouin de la Cour supérieure.
Il n'a dorénavant plus l'usage de ce bras, a dû quitter son appartement et aller vivre dans un centre de soins de longue durée, parce qu'il avait besoin de trop de soins au quotidien.
Les douleurs ne le lâchent plus, il a perdu le reste de son autonomie sans son bras et encore plus de qualité de vie, a-t-il expliqué au tribunal avec l'aide d'un ami qui lui sert en quelque sorte d'interprète, car il est aussi atteint de dysphasie et qu'il peut être difficile de comprendre ses paroles.
Pour moi, je suis mort en 2012.
Jean Truchon Son idée d'en finir avec ses jours a commencé à germer à ce moment, « car la vie ne veut plus rien dire pour moi ». L'homme a pleuré lorsqu'il a évoqué sa vie en centre de soins et sa perte de dignité, tous ces moments où il doit sonner ou tenter d'avoir l'attention d'un préposé pour faire la moindre chose.
Il a évalué toutes les possibilités, avant de les rejeter une par une.
La noyade? Il dit n'avoir aucun endroit où aller et craint que quelqu'un se noie en tentant de le sauver. Aller voir des vendeurs de drogue? « J'ai peur qu'ils me volent et je ne peux pas me défendre. »
Se jeter devant le métro ou un autobus? « Non, pour ne pas briser d'autres vies que la mienne. » Et puis, il y avait le risque de ne pas mourir et « d'être pire que maintenant ».
Le jeûne? Il y a plusieurs étapes de souffrances avant la mort et la confusion à la fin, ce qu'il abhorre, a-t-il expliqué. Mais il s'y résoudra s'il n'y a pas d'autre option.
L'aide médicale à mourir lui a été refusée. La Loi québécoise concernant les soins de fin de vie la réserve aux seules personnes « en fin de vie », alors que le Code criminel fédéral parle « d'une mort naturelle raisonnablement prévisible. »
M. Truchon ne peut donc la demander : aucun médecin ne peut lui dire combien d'années il lui reste à vivre.
Mais il veut pouvoir décider pour lui-même.
On n'a pas besoin d'être en fin de vie pour ressentir des souffrances intolérables.
Jean Truchon à la juge Il est donc à l'origine, avec Nicole Gladu, une femme aussi atteinte d'une grave maladie dégénérative sans possibilité de guérison, de cette contestation judiciaire des deux lois.
Leur avocat va faire valoir, au cours d'un procès qui devrait durer 33 jours, que ces critères de « fin de vie » et de « mort naturelle raisonnablement prévisible » sont contraires à l'article 7 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui protège leur droit à la vie et à la sécurité, et aussi contraires à l'article 15 qui prévoit leur droit à l'égalité de traitement.
Il est donc demandé que ces exigences soient invalidées par la Cour. Leur avocat, Jean-Pierre Ménard, fera aussi valoir que ces critères sont vagues et ambigus et créent beaucoup trop d'incertitude. Cela force les gens à envisager d'autres méthodes pour mettre fin à leur vie, comme le suicide et la grève de la faim, « une mort cruelle », a-t-il déclaré.
Les avocats du gouvernement du Canada, tout comme ceux du Québec, sont devant le tribunal pour défendre leurs lois respectives.
À lire aussi: Aide médicale à mourir : deux Québécois contestent les lois devant la Cour supérieure Aide à mourir : un médecin juge « ridicule » le refus du fédéral de revoir la loi Ottawa ne prévoit pas de modifier la loi sur l'aide médicale à mourir Aux journalistes, Me Ménard a expliqué avoir choisi de faire témoigner seulement deux personnes, bien qu'il y en ait beaucoup au Québec dans la même situation.
Il faut faire la démonstration devant la juge de ce que c'est souffrir. Pas pour faire du misérabilisme, mais pour montrer que ça touche du vrai monde, qui souffre vraiment et qui veut en finir.
Me Jean-Pierre Ménard L'avocat estime qu'il y a suffisamment de balises dans la loi pour protéger les personnes vulnérables, sans la nécessité de ce critère de « fin de vie ».
Le procès a été ajourné mardi midi et se poursuivra mercredi matin. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 06.02.19 11:35 | |
| Plus de 35.000 Coréens ont choisi le droit de mourir dans la dignité depuis l'adoption de la loi Actualités 30.01.2019 à 10h23
SEOUL, 30 jan. (Yonhap) -- Plus de 35.000 patients en phase terminale ont choisi de renoncer aux traitements prolongeant la vie après que la Corée du Sud a légalisé le droit de mourir dans la dignité, ont montré ce mercredi des données du ministère de la Santé et des Affaires sociales.
La loi est entrée en vigueur le 4 février de l'année dernière et permet aux patients de renoncer à «l'extension inutile de la vie» par l'arrêt ou le report des traitements de maintien en vie.
Selon les données, le nombre de patients qui ont choisi de mourir sans recevoir aucun traitement entre le 4 février 2018 et le 28 janvier de cette année a atteint 35.431.
Les patients masculins ont été 21.291. Près de 68% du total ont refusé les traitements de maintien en vie avec l'accord d'au moins deux membres de leur famille ou tous les membres.
Les quatre traitements, à savoir la réanimation cardiorespiratoire, la ventilation artificielle, l'hémodialyse et l'administration de médicaments anticancéreux, sont uniquement destinés à prolonger la vie sans but de traiter les patients.
Le report des traitements de maintien en vie signifie que les patients en phase terminale ne reçoivent plus aucun traitement.
Les données ont également montré qu'un peu plus de 16.000 patients en phase terminale sont enregistrés auprès des autorités pour mourir dans la dignité sans recevoir d'autres traitements.
Un total de 113.000 Sud-Coréens ont enregistré une lettre d'intention auprès des hôpitaux et organisations publiques compétents pour arrêter les traitements s'ils passent en phase terminale. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 18.06.19 8:59 | |
| [size=62]Un prêtre américain accusé d’avoir agressé sexuellement une malade en soins palliatifs[/size] Le prête a eu recours à un plaidoyer de « non contestation ». (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
L’homme d’église s’était rendu à son chevet pour lui administrer les derniers sacrements. Par L'Obs Publié le 17 juin 2019 à 11h22
Un prêtre catholique d’Austin, dans l’Etat du Texas, aux Etats-Unis, a été jugé la semaine dernière pour avoir agressé sexuellement une femme en soins palliatifs. Arrêté en mars dernier, l’homme a passé un accord et est désormais interdit de travailler comme représentant de l’Eglise catholique aux Etats-Unis. Les faits remontent à octobre 2018. Gerold Langsch, âgé de 75 ans, s’était présenté au chevet d’une femme malade en soins palliatifs pour lui administrer ses derniers sacrements. Alors qu’il commençait à l’oindre avec de l’eau bénite, l’homme aurait commencé à lui masser la poitrine et à pincer ses tétons, selon le témoignage de la victime. « Est-ce que ça fait du bien ? », lui aurait-il demandé, comme le rapporte la chaîne américaine CBS. Il aurait ensuite tenté d’introduire sa main dans la couche de la malade, sans succès.
Le pape François oblige légalement le clergé à signaler les abus sexuels La femme, souffrant de complications liées à son diabète, est encore en vie et a pu identifier le prêtre auprès de la police, à qui elle a déclaré s’être sentie « sale et comme un morceau de viande ».
[size=42]Interdiction de travailler pour l’Eglise catholique[/size] Lors d’une comparution mercredi dernier, le prêtre a passé un accord avec le procureur et donné un plaidoyer de « non-contestation », signifiant qu’il n’admet ni ne conteste les charges qui pèsent contre lui. Selon les termes de l’accord qu’il a accepté, il a été condamné à une amende de 1 000 dollars et à une peine de probation de 300 jours sur deux ans. Gerold Langsch n’a également plus le droit d’administrer les derniers sacrements à des fidèles aux Etats-Unis ni de travailler en tant que représentant de l’Eglise catholique. Selon CBS, depuis le début de l’affaire, trois autres personnes ont déclaré avoir été victimes d’une agression de Gerold Langsch. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 02.07.19 16:49 | |
| 9 h 45 hier, Paul avale le poison
Canton de Vaud (Suisse) DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
Par Marc Payet Le 9 juin 2002 à 00h00
HIER MATIN, dans une maison de retraite suisse, un médecin a aidé Paul à mourir. Notre reporter a passé les dernières vingt-quatre heures avec celui qui a préféré la mort à la souffrance. Il raconte ces derniers instants.
«CELESTE » C'est son dernier mot. Paul vient de le prononcer dans un soupir apaisé. Un prénom, une référence au ciel, on ne saura jamais. Il est là, allongé dans son lit. Le vieux monsieur aux yeux clairs et aux cheveux gris, vêtu d'un pyjama blanc et bleu, bâille. Puis s'endort quasi instantanément dans un profond sommeil. Son teint devient plus pâle. Il règne un silence absolu dans la chambre impeccable et monacale. Un lit, une petite table ronde, un meuble à tiroir sur lequel repose un téléviseur. Une atmosphère clinique. C'est fini. Le docteur Sobel et son assistante, Sonia, infirmière anesthésiste en retraite, sont assis sur deux chaises, juste à côté du lit. Il est 10 h 25 hier matin dans cette maison de retraite du canton de Vaud (Suisse romande). Paul vient de se donner la mort. Volontairement.
« Paul, êtes-vous sûr de votre décision ? Vous savez que vous pouvez dire non »
A 84 ans, il a choisi de partir à la suite d'une procédure de « suicide assisté », légale en Suisse. Il n'avait « plus goût à la vie » depuis une attaque cérébrale subie deux ans et demi plus tôt. Il ne « supportait plus » sa solitude, la paralysie complète de son bras et de sa jambe gauches, et ses « douleurs effroyables ». En revanche, son intellect et sa capacité d'élocution étaient parfaitement conservés. Membre depuis plusieurs années de l'association suisse Exit, qui milite pour le « droit de mourir dans la dignité », il expliquait hier qu'il entamait sereinement les dernières vingt-quatre heures de sa vie. Dans la chambre 34, l'atmosphère est toujours paisible. Avec son stéthoscope, le docteur Sobel constate que « le coeur ne bat plus » et « une absence de respiration ». Il appelle la gendarmerie. « Bonjour, je suis le président d'Exit. Je vous informe d'un cas de suicide assisté. Je vous demande de venir avec deux inspecteurs pour faire les constats d'usage, avertir le médecin légiste et transmettre au juge. Ce patient était membre d'Exit, il avait exprimé sa volonté de s'en aller par autodélivrance. Je l'ai assisté ce matin. » Il y a dix minutes encore, le docteur Sobel prenait le pouls de Paul pour la dernière fois. « C'est déjà très faible. » A 9 h 45 avait commencé l'absorption du produit mortel. « Paul, êtes-vous sûr à 150 % de votre décision ? Vous savez que vous pouvez tout à fait dire non. Ce serait plus simple pour nous de nous en aller », avait lâché le docteur Sobel à Paul. « Je suis sûr à 1 000 %. J'ai trop souffert », avait-il répondu, très calmement, attendant enfin la délivrance. L'assistante avait calé un oreiller sous la tête du vieux monsieur et lui avait souri. « Alors si vous êtes absolument sûr de votre décision, je vais vous donner la potion à boire. »
Un dernier murmure : « Merci monsieur, merci madame »
Sobel avait ouvert sa mallette noire, en avait sorti un flacon de 100 ml avec une étiquette portant une tête de mort, rempli d'un liquide brunâtre. Du pentobarbital de sodium très concentré. Il l'avait versé dans un verre et le lui avait tendu, avec un sourire : « Vous verrez, c'est un peu amer, mais pas plus qu'un apéritif italien » Ultime question : « Vous êtes vraiment sûr ? Vous pouvez encore refuser. » « Oui, je suis certain de mon choix. » Paul avait le verre en main, il l'avait bu lentement. Tout le contenu. « Cela ne fait pas mal », avait-il seulement ajouté. « Maintenant, vous allez vous détendre, de plus en plus tranquillement. » Soudain, Paul parle, l'air enfin serein : « Merci monsieur, merci madame », avait-il murmuré, en leur serrant la main. Un adieu poignant, dans un silence de plomb. En dehors de la chambre 34, personne ne sait. Seules quatre ou cinq personnes sont dans le secret du drame qui vient de se dérouler dans la maison de retraite ce samedi. Le personnel soignant ignore tout. Pour tous, Paul est un malade ordinaire. Vendredi à 11 heures, une infirmière est même venue lui apporter les suggestions des repas pour la semaine à venir. Elle ne se doutait de rien. Paul a joué le jeu. Pour samedi midi, alors qu'il savait qu'il aurait cessé de vivre, il a choisi poulet-haricots verts
« Ils penseront que je suis décédé de mort naturelle, et c'est aussi bien ainsi »
Drôle de situation. A côté de la 34, la vie continue. Paul avait expliqué : « J'ai souhaité que seulement le directeur de l'établissement, une doctoresse et le docteur Sobel soient dans la confidence. Je préfère la discrétion. Parce qu'après que vont penser les gens ? Que j'étais extrêmement malheureux et qu'ils m'ont abandonné ? Non, c'est pas ça. Je prends ma décision tout seul, je l'assume, mais je ne fais pas de publicité autour. » Aucun des rares proches qui lui restent n'est au courant. « Ils penseront que je suis décédé de mort naturelle, et c'est aussi bien ainsi. » Il a organisé ses obsèques, et demande à être incinéré. Il y a juste vingt-quatre heures, dans la chambre de Paul, la fenêtre était ouverte sur le parc verdoyant. Au loin, des babillements d'enfants. Le vieil homme, pull rouge à col roulé, commentait, les yeux dans le vague : « Je sais bien que, demain, tout cela sera fini, mais ça ne me fait pas peur. Il faut comprendre que mon quotidien est devenu un enfer, et que cela ira de mal en pis. Je suis tributaire de tout pour tout. La preuve, je suis incapable de me laver ou de préparer un repas seul. Je souffre moralement et physiquement. » L'attaque cérébrale dont il avait été victime avait aussi provoqué pour lui une rupture sociale. Auparavant très actif à la tête d'une petite entreprise du bâtiment, prenant goût à discuter affaires avec les clients du matin au soir, il s'était retrouvé tout seul lorsqu'il avait dû vendre son entreprise après son accident.
« Choisir l'heure de sa mort, n'est-ce pas l'ultime liberté ? »
Sans enfant, célibataire depuis toujours même s'il avait eu « des histoires avec des filles » , la vie lui apparaissait sans issue. C'est pour cela qu'il avait signé des documents demandant une assistance au suicide. Il les a montrés : « Je soussigné souhaite obtenir assurance de l'autodélivrance. Je déclare être tout à fait lucide et déterminé dans la demande que je vous adresse. Ma décision est mûrement réfléchie. » Lors de son dernier réveil hier matin, Paul s'était volontiers confié. Il était déprimé, au bout du rouleau. « Choisir l'heure de sa mort, n'est-ce pas l'ultime liberté ? Dans ma vie, j'ai toujours été organisé et précis. Je fais de même pour mes derniers instants. » Il s'était réveillé à 8 heures, « serein ». La nuit, il avait pourtant mal dormi, après avoir regardé « Derrick », son feuilleton préféré. Samedi matin, il n'avait rien mangé au petit déjeuner, « sur les conseils de l'infirmière en chef ». La veille, avant de s'endormir pour sa dernière nuit, Paul avait pensé à une femme. A Natacha, la correspondante russe avec laquelle il échangeait des « caramels, des chocolats et des timbres », lorsqu'il avait 30 ans. Un jour, elle lui avait écrit : « Aide-moi à me trouver un visa pour que je vienne habiter avec toi en Suisse. » Paul avait refusé, « pour ne pas s'encombrer ». LAUSANNE (SUISSE), HIER. Le flacon contenant le liquide fatal : du pentobarbital de sodium très concentré . |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 19.08.19 13:03 | |
| N’allez jamais à l’hôpital Georges Pompidou 10/03/2017 N’allez jamais à l’hôpital Georges Pompidou 2 commentaires 12 852 vues Imprimer la page 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (note moyenne: 4,22 / 5) L’hôpital Georges-Pompidou est un bâtiment monstrueux bâti dans le 15e arrondissement de Paris.
Je le connais bien, j’habitais à côté pendant les travaux.
Les hauts fonctionnaires du ministère de la Santé ont voulu réunir toutes les spécialités médicales du monde au même endroit. L’État leur a donné carte blanche pour dépenser.
Résultat : un bâtiment cauchemardesque digne du film The Kingdom de Lars von Trier, un thriller qui se déroule dans les couloirs infinis et ténébreux d’un hôpital hanté au Danemark.
hôpital Georges Pompidou vu du ciel L’hôpital Georges-Pompidou à Paris ressemble beaucoup à l’hôpital cauchemardesque où se déroule l’intrigue du film d’horreur The Kingdom du réalisateur danois Lars von Trier (ci-dessus).
L’hôpital Georges-Pompidou est tristement célèbre depuis les suicides du cardiologue Jean-Louis Mégnien qui s’est jeté par la fenêtre le 17 décembre 2015, et de l’infirmier mort de la même manière le 6 février 2017. [1]
Mais il se pourrait bien qu’un autre spectre vienne hanter, au moins en conscience, les concepteurs fous de l’hôpital Georges–Pompidou.
La terrifiante agonie de Jean-Pierre Rouchy On ne sait pas encore le fin mot de l’histoire mais les premiers faits qui ont filtré laissent entendre qu’il s’est produit un drame aussi aberrant qu’inhumain.
D’après le compte-rendu publié par RTL, on comprend les faits suivants : [2]
Le 25 janvier 2017, Jean-Pierre Rouchy, 47 ans, arrive à l’hôpital Georges-Pompidou, en provenance de l’hôpital St-Anne (connu pour sa spécialité en psychiatrie).
Le 28 janvier à 7 h 40, une infirmière constate qu’il n’est plus dans sa chambre. Personne, dans les couloirs, ne s’est aperçu de rien, alors qu’il s’agissait par définition d’un patient dans un état de grande fragilité psychologique et physique (il a été transféré pour une possible embolie pulmonaire), qui devrait donc être surveillé avec attention.
Mais non. Personne dans les couloirs n’avait remarqué sa disparition.
À ce stade, il y a déjà négligence grave. Mais ce n’est que le début.
Malgré cette disparition inquiétante, personne ne s’inquiète ou, en tout cas, personne ne songe à donner l’alerte.
Ce n’est que sept heures plus tard que la disparition sera signalée.
Les services de l’hôpital décident alors de déclarer que Jean-Pierre a fait « une fugue ». Il aurait quitté l’hôpital, selon eux.
Mais la famille, arrivée sur les lieux, s’aperçoit immédiatement que Jean-Pierre n’a pris ni ses chaussures ni même ses chaussettes. Dans ces conditions, elle estime certain qu’il n’a pas voulu partir dans la rue. Non. Jean-Pierre a quitté sa chambre pour, peut-être, essayer d’entrer en contact avec quelqu’un, peut-être descendre à la cafétéria comme il l’a déjà fait la veille. Et il n’a trouvé personne, et il n’a pas réussi à revenir tout seul.
Cela paraît plus probable, dans ce dédale d’escaliers, de couloirs et d’ascenseurs.
Mais les fonctionnaires de l’hôpital ne l’écoutent pas. Ils estiment que c’est au commissariat du quartier de gérer ce problème, et y déposent une déclaration de disparition.
Ils demandent toutefois aux agents de sécurité de l’hôpital d’aller voir s’ils ne trouvent pas Jean-Pierre dans le bâtiment. Mais les agents de sécurité se contentent de déambuler, comme d’habitude, le long des couloirs interminables de cet immeuble kafkaïen. Il serait trop long, et trop compliqué, de pousser une à une les 5 000 portes que compte l’hôpital Georges-Pompidou et qui ouvrent sur des réduits, des salles de stockage, de matériel, etc.
La famille est de plus en plus inquiète. Elle sait qu’une tragédie est peut-être en train d’avoir lieu. Mais elle n’a aucun moyen de prendre une initiative face à une bureaucratie inerte où personne ne veut rien entendre, où on se contente de pousser des dossiers.
Comme dans les oubliettes d’un château fort Pourtant, pendant ce temps-là, Jean-Pierre n’est en fait qu’à quelques pas de sa chambre.
Il a en effet voulu descendre vers la cafétéria. Mais il est descendu jusqu’au sous-sol, au niveau -1 qui correspond au parking, et il s’est retrouvé coincé derrière une porte par un dispositif coupe-feu qu’il n’a jamais réussi à rouvrir !!
A partir de là, on ne peut qu’imaginer le scénario horrible qui s’est passé.
Jean-Pierre, sans doute, a appelé, crié, tambouriné. Mais l’épaisse porte de sécurité, qui répond à toutes les « normes » de sécurité, n’a laissé passer aucun son.
Jean-Pierre a paniqué. Les heures se sont écoulées et personne n’est venu. Il a commencé à avoir faim, et soif. Il a eu peur.
Pendant ce temps-là, dans l’hôpital, on remplissait des papiers, des formulaires. La « procédure » suivait son cours, et rien d’efficace n’était entrepris pour retrouver Jean-Pierre.
Seule une caméra de sécurité filme l’atroce agonie dans la pièce. Seulement, cette caméra n’est reliée à aucun écran surveillé par aucune personne humaine.
La nuit s’écoule, puis la journée. Et encore une nuit. Et encore une journée. Jean-Pierre est épuisé. Torturé par la soif et la faim, il sent ses forces le quitter. Il finit par perdre conscience, mourant de déshydratation et d’inanition. Dans son supplice, il s’est sans doute réveillé plusieurs fois, comme dans un cauchemar. Puis il s’est effondré, pour la dernière fois.
Ce n’est que trois jours après sa disparition que la porte a enfin été poussée, par hasard. Le corps de Jean-Pierre gisait là, sans vie.
Personne n’est responsable Grâce à la caméra, toutes les images sont là et peuvent être visionnées. « La caméra de l’hôpital Pompidou a filmé les trois jours d’agonie de mon frère », a déclaré Jean-Louis Rouchy, le frère aîné de Jean-Pierre. [3]
La presse évoque des « interrogations » suite à cette affaire. Une enquête a été ouverte. Mais, pour l’instant, chacun se renvoie la balle. Personne n’a reconnu sa responsabilité. « C’est pas moi, M’sieur l’agent… »
Le directeur de l’AP-HP (hôpitaux de Paris) Martin Hirsch s’est contenté d’envoyer sa réaction sur… Twitter : « L’AP-HP reconnaît sa responsabilité dans les dysfonctionnements », s’est-il borné à déclarer, comme s’il s’agissait d’un incident de procédure anodin.
L’hôpital, de son côté, a annoncé que « des mesures seront prises pour éviter qu’un drame similaire se produise ».
« Des dispositifs de localisation pourraient notamment être proposés aux patients volontaires. Le système de vidéosurveillance, dont les pannes étaient connues depuis septembre 2016, est, lui, redevenu fonctionnel », peut-on lire dans les comptes-rendus [4].
Et moi, excusez-moi, mais je réponds : « Mon œil ! ».
Car cette affaire révèle avant tout deux choses :
que, dans nos hôpitaux ultramodernes, on peut désormais mourir comme dans les plus sombres oubliettes des temps barbares ; et que les procédures, l’organisation, la planification, ont fini par nous priver de la chose qui nous est la plus précieuse, surtout dans un hôpital, où on est là pour soigner des gens : l’humain. Une mère qui aurait perdu son enfant aurait eu tôt fait d’« ouvrir les portes » alentour pour vérifier qu’il n’était pas coincé derrière. Et quant à laisser s’écouler trois longues journées jusqu’à ce qu’il meure, c’est proprement impensable.
Mais voilà ce qu’on obtient quand on entreprend de déshumaniser la médecine et les rapports entre les gens. On perd la capacité de penser même aux évidences. Personne n’est responsable. D’ailleurs, si l’on est obligé d’écrire, de prévoir dans la procédure de « proposer aux patients un dispositif de location volontaire » au cas où ils se perdraient et pourraient mourir de faim dans un recoin de l’hôpital, c’est qu’on est arrivé au bout de la logique ou, plutôt, de l’absurdité. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 29.03.20 14:11 | |
| Un merci sans limite à l'animal ou la personne qui a introduit le coronavirus sur notre planète. Je rappelle que la mort se définit par une insuffisance respiratoire en application de la loi Léonetti du 22 avril 2005 les politiciens français auraient dû depuis longtemps mettre en examen la plupart de nos réanimateurs seulement en France nous sommes les rois et les reines au niveau de la connerie ! |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 14.04.20 16:12 | |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 02.05.20 19:19 | |
| L'inventaire des médicaments pour l'aide médicale à mourir est « un fouillis », déplorent des médecins
David Rémillard (accéder à la page de l'auteur) David Rémillard Publié le 20 avril 2020
Les médecins qui administrent l'aide médicale à mourir n'ont aucune idée des stocks restants de médicaments de sédation dont Québec évoque un risque de pénurie depuis une semaine. Un « problème réel » qui s'explique, selon certains, par les « mégastructures » que sont les centres intégrés de santé de et de services sociaux (CISSS).
Pandémie de COVID-19 ou non, l'aide médicale à mourir continue d'être administrée à des Québécois qui en ont fait la demande.
Il n'y en a pas plus, pas moins que d'habitude, selon Georges L'Espérance, neurochirurgien et président de l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité. Il évalue le rythme de 3 à 4 décès par aide médicale à mourir par jour.
Suivant un protocole établi au Québec, les médecins qui l'administrent utilisent les mêmes sédatifs que ceux utilisés lors de certaines chirurgies. Ce sont aussi les mêmes que ceux donnés aux soins intensifs à des malades atteints de la COVID-19.
C'est la même médication pour mettre les patients en coma induit pour passer des étapes difficiles quand ils ont une insuffisance respiratoire, explique M. L'Espérance.
Or, plus d'une fois la semaine dernière, le premier ministre François Legault et la ministre de la Santé, Danielle McCann, ont évoqué une pénurie potentielle de certains sédatifs, comme le propofol. Il reste un problème avec certains médicaments de sédation. [...] Il y a pour une semaine de médicaments, affirmait M. Legault le 13 avril, soit il y a une semaine.
Un fouillis
Georges L'Espérance soutient qu'il est malgré tout impossible actuellement d'avoir accès aux stocks de médicaments disponibles dans les hôpitaux. [size=18]Est-ce qu'on en a pour une semaine, est-ce qu'on en a pour 15 jours? C'est un fouillis, déplore-t-il, évoquant un problème réel d'accès à l'information.Certaines voix se sont élevées la semaine dernière pour la création d'un registre public des médicaments. M. L'Espérance n'espère pas sa création avant longtemps, mais estime que des avancées locales peuvent être faites. Et ça, ça dépend directement des mégastructures des [centres intégrés de santé et de services sociaux, soutient-il.[/size] - Citation :
- On pourrait au moins avoir un registre par région ou par CISSS ou CIUSSS, ce qu'on n'est même pas capable d'avoir en ce moment. C'est un désastre cette affaire-là.
Dr Georges L'Espérance, neurochirurgien et président de l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité M. L'Espérance convient qu'il y a d'autres options aux sédatifs couramment utilisés. Mais encore là, le même problème de disponibilité va se poser si la demande est trop forte durant la pandémie. Ce qu'on sait par exemple, c'est que [ces médicaments] ne sont pas faits ici, alors on dépend de fournisseurs ailleurs dans le monde. Un examen de conscience à faireLe Dr Alain Naud, médecin de famille et en soins palliatifs au CHU de Québec, confirme lui aussi n'avoir aucune idée des réserves de sédatifs. Tout ce qu'on en sait, c'est ce qui est rendu public d'un risque potentiel de pénurie, mais on n'est pas du tout informés sur les stocks dont on dispose, dit-il.Comme le Dr L'Espérance, il déplore un manque d'information sur le terrain. Savoir quel est l'état des stocks, ce n'est pas une question très compliquée, poursuit-il, plaidant pour une gestion locale adaptée à la réalité de chaque région.Selon lui, un des gros problèmes vient de la création de ces monstres que sont les CISSS et les CIUSSS, qui ne permettent pas de réagir rapidement et localement sur des situations d'urgence. - Citation :
- Je pense qu'il faudra faire un examen de conscience, une fois la pandémie passée, de tout ce qui est dysfonctionnel dans le réseau de la santé.
Dr Alain Naud, médecin de famille et en soins palliatifs au CHU de Québec Sans égard à la pandémie qui sévit actuellement, plusieurs médecins, dont le Dr Naud, ont déjà déploré des procédures administratives complexes pour l'accès aux médicaments contenus dans les trousses d'aide médicale à mourir. Rationnement volontaireEncore vendredi, les médecins n'avaient reçu aucune directive particulière pour économiser des sédatifs ou encore de suspendre l'aide médicale à mourir. À mon avis, ça ne pourrait pas arriver parce que c'est un service essentiel qu'on doit maintenir, souligne Alain Naud.Mais dans le contexte, et ne sachant pas quels sont les stocks, il a lui-même décidé de rationner les doses de propofol.Le protocole depuis 4 ans veut qu'on ait 8 seringues de propofol au chevet du patient. On n'en utilise [généralement] que 2. Au lieu de 8 et d'en jeter 6, on en fait préparer actuellement 2, explique le Dr Naud. Même si on n'a pas reçu de directive, on contribue à notre façon.Radio-Canada a tenté, sans succès, d'obtenir la liste à jour des médicaments à risque de pénurie auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 02.05.20 20:01 | |
| [size=33]Coronavirus : Les médicaments vétérinaires autorisés dans les hôpitaux en cas de pénurie[/size] TRAITEMENT « Des médicaments à usage vétérinaire (…) peuvent être prescrits, préparés, dispensés et administrés en milieu hospitalier », indique un décret publié ce jeudi20 Minutes avec agence Publié le 03/04/20 à 17h59 — Mis à jour le 03/04/20 à 18h02 Illustration de médicaments. — Pixabay Aux grands maux, les grands moyens. Dans les hôpitaux français, les soignants seront autorisés à utiliser des médicaments destinés normalement aux animaux pour soigner des patients atteints du coronavirus, indique un décret publié ce jeudi au Journal Officiel et relayé par BFMTV. Une mesure radicale, destinée à contrer la pénurie qui menace certains médicaments nécessaires en réanimation et en soins intensifs.
Des « tensions très fortes » sur certaines molécules Jeudi 2 avril, le Premier ministre Édouard Philippe a reconnu des « tensions très fortes » sur l’approvisionnement de certains médicaments, comme le curare, le midazolam et le propofol. Des anesthésiants ou hypnotiques utilisés dans les services de réanimation, et qui sont devenus indispensables « partout dans le monde et au même moment ». Le décret précise qu’en cas « d’impossibilité d’approvisionnement en spécialités pharmaceutiques à usage humain, des médicaments à usage vétérinaire à même visée thérapeutique (…) peuvent être prescrits, préparés, dispensés et administrés en milieu hospitalier ».
Les soignants invités à signaler d’éventuels « effets indésirables » L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) devra rédiger la liste des médicaments vétérinaires qui pourront être utilisés sur l’Homme, ainsi que les conditions qui permettront leur utilisation sur certains patients atteints du coronavirus.
Les professionnels de santé sont invités à remonter les éventuels effets indésirables aux autorités sanitaires. Ces médicaments vétérinaires seront pris en charge par la Sécurité sociale dans les mêmes conditions que les médicaments ordinaires. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 28.07.20 14:52 | |
| CITATION : Coronavirus: aucun signe d'essoufflement de l'épidémie, les restrictions se multiplient dans le monde i24NEWS - AFP28 juillet 2020 à 06:43dernière modification 28 juillet 2020 à 12:43
COMMENTAIRE : Il faudrait qu'une organisation internationale se saisisse de cette affaire pour légaliser l'aide active à mourir ds tous les pays, sur tous les continents..Si les gens veulent mourir d'une grippe sans passer par la case réanimation, c'est leur liberté personnelle... ... ... |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 13.10.21 21:09 | |
| Polémique. [size=39]L’affaire Martha Sepúlveda : retour en arrière sur l’euthanasie en Colombie ?[/size]
Publié le 12/10/2021 - 17:24[/size] [Devant l’Incodol (Institut colombien de la douleur), qui est revenu sur sa décision d’autoriser l’euthanasie de Martha Sepúlveda, le 10 octobre dernier. PHOTO / JOAQUIN SARMIENTO / AFP[/size][/size] Le cas de Martha Sepúlveda provoque un énorme débat en Colombie. Cette femme de 51 ans avait été autorisée à subir une euthanasie qui aurait dû avoir lieu dimanche 10 octobre. Mais les autorités médicales colombiennes ont fait machine arrière au dernier moment, dans le seul pays d’Amérique latine à autoriser cette pratique.
C’est un véritable imbroglio juridique et éthique dans lequel se retrouve aujourd’hui la Colombienne Martha Sepúlveda. Cette femme de 51 ans devait être euthanasiée dimanche 10 octobre, avec les autorisations en bonne et due forme, mais l’Institut colombien de la douleur (Incodol) a annulé la procédure trente-six heures avant qu’elle ne soit réalisée. “Les circonstances dans lesquelles Incodol a pris cette décision suscitent de nombreuses questions”, écrit le grand quotidien de Bogota, El Espectador. La Colombie est le seul pays d’Amérique latine et l’un des rares au monde à avoir autorisé l’euthanasie, en 2015. Mais une décision de juillet dernier de la Cour constitutionnelle a changé les règles, ce qui explique les complications juridiques actuelles.
Maladie de Charcot Martha Sepúlveda souffre d’une sclérose latérale amyotrophique, dite maladie de Charcot, dégénérative et incurable. La loi de 2015 prévoyait l’euthanasie dans “une situation qui précède le décès avec un pronostic de survie qui se compte en heures ou en jours”, rappelle El Espectador. La décision récente de la Cour constitutionnelle a ajouté les cas de “maladie incurable avancée” et de “maladie terminale”, dont les chances de survie “sont inférieures à six mois”, précise El Espectador. C’est sur la base de ces nouvelles conditions que Martha Sepúlveda a demandé une euthanasie, dans un pays où 157 personnes y Article payant |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 21.03.22 16:03 | |
| [center][size=32]Sanctions contre Mohamed Bouchenafa et ses complices[/size] La petite Marwa Bouchenafa été placée sous coma-artificiel depuis septembre 2016.Suite à la décision des médecins d’arrêter les soins, le père Mohamed Bouchenafa saisi le tribunal administratif de Marseille et lance une pétition jointe à plusieurs cagnottes.Des vidéos retraçant le parcours de la fillette sont partagées dans le monde entier (Lil Wayne, Ashton Kutcher et d’autres célébrités notables) et des dons surgissent de tous horizons. Après multiples combats le père, réitère son appel aux dons afin de faire intervenir des médecins chinois qui seraient plus amène à soigner la pathologie de la petite Marwa. Mais depuis plusieurs jours, sur les réseaux sociaux nous observons une multitude de témoignages de donateurs n’ayant pas obtenus de reçus fiscaux ou des informations sur la destination fonds récoltés. Face à cette avalanche d’interrogations sur leur la page Facebook «Jamais sans Marwa», les administrateurs agissent par modération des commentaires et blocage des questions les plus pertinentes soulèvent le doute d’une supercherie financière. En parallèle nous apprenons que de nombreuses sociétés ont été créés à des dates proches des récoltes, Il suffit de Taper son nom sur SOCIETE.COM afin d’obtenir la liste des mandats des sociétés gérées par celui-ci avec les dates de création. Je lance cette pétition afin D’OBTENIR les reçus fiscaux des donations et que Monsieur Bouchenafa nous justifie que les différentes cagnottes ont uniquement participé aux traitements pour la petite Marwa. Dans le cas échéant nous exigeons une suite judiciaire et des sanctions à l’encontre de celui-ci et des membres de sa famille contribuant à ce système s’il s’agit d’une escroquerie Organisée.[/size] |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 21.03.22 16:08 | |
| Marseille : la petite Marwa va mieux et pourrait rentrer à la maison Publié le 31/08/2017 à 17h21 • Mis à jour le 12/06/2020 à 23h06 Écrit par Nathalie Deumier Jamais sans Marwa Marseille Bouches-du-Rhône Provence-Alpes-Côte d'Azur Aujourd'hui, Marwa a retrouvé des forces et pourrait rentrer chez elle. Son histoire avait défrayé la chronique. Les médecins de la Timone voulaient arrêter les soins. La justice a donné raison aux parents qui entendent poursuivre les traitements sur leur petite-fille lourdement handicapée. Marwa a maintenant 21 mois. Elle est soignée dans un centre médicalisé à Hyères. La personne qui nous a donné de ses nouvelles fait partie de son collectif de soutien. Le bébé a été malade en mars dernier, ce qui a fait régresser son état, notamment sa motricité. A ce moment-là, son entourage a très peur. Mais elle reprend des forces, tout doucement, et communique avec son père par le regard et de tous petits signes. Son retour à la maison est même envisagé, dans quelques semaines. Marwa sera évidemment très suivie. Ses parents n'ont pas repris le travail pour rester auprès d'elle. Une infirmière et une aide-soignante la soigneront quotidiennement. Son père la filme dans cette vidéo toute récente : durée de la vidéo: 00 min 37 fermer paramètres qualité vidéo vitesse de lecture (x) signaler un problème noter la qualité vidéo signaler envoyer merci pour votre retour Marwa filmée par son père Le 10 septembre, une journée est organisée pour récolter des fonds. Pour les associations proches des enfants malades, mais aussi pour les familles concernées. Jamais sans Marwa Un choix terrible Tout commence fin septembre 2016, Marwa attrappe un virus foudroyant. Elle est admise à l'hôpital de la Timone, souffre d'une atteinte neurologique irréversible, est placée sous assistance respiratoire. Le 4 novembre, les médecins décident d'arrêter le traitement et de débrancher l'appareil respiratoire qui la maintient en vie. Les parents s'y opposent et saisissent la justice. A l'audience, le père de Marwa, Mohamed Bouchenafa, demande qu'on laisse à sa fille "une chance de vivre". L'avocat de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, maître Olivier Grimaldi, met en avant "une obstination déraisonnable des parents". Une pétition La famille lance une pétition en ligne sur la plateforme change.org demandant de "laisser plus de temps" à Marwa. Celle-ci recueille plus de 291 000 signatures La justice se prononce Le tribunal administratif de Marseille ordonne le maintien des soins, comme le demandent les parents. L'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille décide alors de saisir le Conseil d'Etat pour s'opposer à la décision. Le 9 mars, le Conseil d'Etat (plus haute juridiction de France) explique que selon les éléments médicaux, l'état de conscience a été difficile à évaluer et que l'évolution de la petite fille est incertaine. Selon les éléments non médicaux, l'opposition des parents à l'arrêt des traitements a été très ferme. Les soins sont maintenus. |
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 03.08.22 17:38 | |
| [size=40]Angleterre: le respirateur d'Archie, en état de mort cérébrale et âgé de douze ans, va être débranché malgré le refus de ses parents[/size] Belga, publié le 31 juillet 2022 à 21h57
:copyright: AFP[/size] Le respirateur d'Archie Battersbee (12 ans), déclaré en état de mort cérébrale, sera débranché lundi à 14h00, heure britannique, rapporte dimanche l'agence de presse AP sur la base d'une lettre de l'hôpital adressée aux parents du garçon. Ces derniers se sont battus pour que le traitement d'Archie se poursuive tant que son coeur bat encore, mais diverses décisions de justice ont indiqué que l'enfant pouvait être débranché du respirateur, même si cela va à l'encontre de la volonté de ses parents.
La mère du garçon a lancé un appel à l'aide au ministre britannique de la Santé, Steve Barclay, et aux Nations unies, en vain. "Nous comprenons que tout débat sur la fin du traitement d'Archie soit très difficile et douloureux", indique la lettre de l'hôpital citée par AP. "Mais nous voulons nous assurer que vous et votre famille puissiez être impliqués autant que vous le souhaitez". L'hôpital suggère par exemple aux parents de s'asseoir sur le lit de leur fils ou de le tenir dans leurs bras "si possible" lundi. Archie a subi une lésion cérébrale lors d'un incident survenu chez lui en avril. Selon sa mère, il aurait pris part à un défi en ligne dans lequel les participants tentaient délibérément de perdre connaissance. L'enfant n'a jamais repris conscience et est en état de mort cérébrale, selon les médecins.
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| Sujet: Re: Fin de vie sur notre planète 06.08.22 15:20 | |
| Un suspect autorisé par la justice espagnole à mettre fin à ses jours pour éviter un procès Repéré par Léa Polverini — 6 août 2022 à 11h01
Grièvement blessé par la police lors de son interpellation, il demande le droit à l'euthanasie. Des manifestants participent à un rassemblement en faveur de la nouvelle loi espagnole sur l'euthanasie, sur la place Puerta del Sol, à Madrid, le 25 juin 2021. | Gabriel Bouys / AFP Des manifestants participent à un rassemblement en faveur de la nouvelle loi espagnole sur l'euthanasie, sur la place Puerta del Sol, à Madrid, le 25 juin 2021. | Gabriel Bouys / AFP Temps de lecture: 2 min — Repéré sur The Guardian
Accusé d'avoir tiré sur ses anciens collègues avant d'être grièvement blessé par la police espagnole, Marin Eugen Sabau, désormais paraplégique, a reçu l'autorisation de la part du tribunal national de Tarragone de recourir à l'euthanasie afin d'échapper à son procès.
Âgé de 46 ans, cet agent de sécurité s'en était pris en décembre 2021 aux membres de son ancienne boîte, Securitas, après avoir envoyé à ses supérieurs un courrier dans lequel il menaçait: «Je n'ai pas le choix, je vais me faire justice moi-même. Les leçons apprises dans le sang ne s'oublient pas facilement.»
Il a par la suite justifié son acte en déclarant avoir été victime d'exploitation et de racisme de la part de ses employeurs, qui auraient fait de sa vie «un enfer», notamment en raison de sa nationalité roumaine.
Après avoir blessé gravement trois personnes et tiré sur un policier, il a été abattu par des tireurs d'élite de la police, qui l'ont notamment atteint à la colonne vertébrale.
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Droit à l'euthanasie Compte tenu de son état, le tribunal de Tarragone a confirmé une décision de justice antérieure selon laquelle il avait droit à l'euthanasie, en vertu d'une loi adoptée l'année dernière: légalisée en Espagne en mars 2021, l'euthanasie constitue en effet désormais un «droit fondamental», avec lequel le système judiciaire ne saurait interférer.
La loi espagnole permet aux adultes atteints d'affections «graves et incurables» qui provoquent des «souffrances insupportables» de mettre fin à leur vie s'ils le désirent. Elle n'a en revanche pas prévu de disposition particulière concernant les personnes faisant l'objet de poursuites pénales.
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«Je suis paraplégique. J'ai 45 points de suture dans une main et je peux à peine bouger mon bras gauche. Je suis plein de vis et je ne sens plus ma poitrine», avait déclaré Sabau en juillet, depuis l'hôpital de la prison où il est soigné.
Le tribunal a quant à lui reconnu qu'il était confronté à «une souffrance physique et psychologique constante sans aucune possibilité de soulagement, et il se retrouve face à la perspective d'une vie très limitée».
Marin Eugen Sabau aurait dû être euthanasié le 28 juillet 2022, mais les avocats représentant le policier blessé ont fait appel devant la Cour constitutionnelle, demandant à ce que la souffrance des victimes et leur dignité soient prises en compte. Si l'appel échoue, Sabau pourra bénéficier d'une assistance à la fin de vie. |
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