HANDICHRIST Pêle-mêle, tout et rien |
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| Si le Gouvernement passait.... | |
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| Sujet: Si le Gouvernement passait.... 15.02.15 22:50 | |
| Si les membres du Gouvernement passaient par ici, je m'excuse pour ma violence verbale (qui s'expliquerait en partie par le fait que j'ai des difficultés sur le plan moteur avec le clavier et la souris et beaucoup de lacunes en informatique ) je vous rappelle qu'en janvier 2011 une loi sur le droit de mourir dans la dignité a failli être votée... https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011echec-d-une-loiSi j'étais l'une de vous, je ne sais pas comment je m'y prendrais, mais en tout cas, je m'arrangerais pour faire introduire dans tous les textes sur la fin de vie la notion d'exception de suicide assisté,(la notion d'exception d'euthanasie existe en France depuis 1980, elle a été créée par le CCNE ). Si j'étais l'une de vous, je légaliserais plusieurs sédations terminales profondes. Car certains veulent mourir lentement, et d'autres veulent mourir vite. Je perfectionnaliserais la législation sur les dons d'organe post-mortem. Je ferais tout ceci dans les délais les plus brefs, avant le 22 avril 2015, date anniversaire de la loi Léonetti et j'appellerai la prochaine loi soit " le laisser mourir dans la dignité " soit " droit au choix de sa mort en fin de vie " loi de Léonetti-Claeys-Massonneau soit " la liberté de mourir dans la dignité en fin de vie " si je voulais mettre de l'humour .... ... ... " droit à l'I.V.V. " ( Interruption Volontaire de Vie ) bon, j'exagère comme d'habitude... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 23.02.15 19:41 | |
| si vous avez mis 2 ans et demie pour affirmer que la loi Léonetti de 2005 est faite pour les médecins ( bravo pour votre rythme... ),
revotez la loi de janvier 2011 ou votez la loi Massonneau
Qu'on en finisse ( ! ! ! ), parce que vous traînez beaucoup trop.... et que la loi du laissez mourir va avoir dix ou onze ans ( il y a des limites à tout ) Qu'on en finisse avec la fin de vie car vous donnez l'impression de vouloir exploiter notre mort électoralement ... Revenez à janvier 2011 ... il y a eu un vote à cette époque ... ... ... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 04.03.15 15:49 | |
| Je n'attends plus rien de vous... je propose aux citoyens la grève électorale... et le jeûne du denier de l'Eglise désolée, il faut savoir prendre ses responsabilités... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 09.03.15 9:22 | |
| Vous êtes foutus les citoyens français que nous sommes ne le sont pas combien de fois ai-je écrit ici "Léonetti, c'est fini, le changement, c'est maintenant " ? on va bien se marrer aux élections qui suivent !
VOUS ETES EN FIN DE VIE POLITIQUE vous l'avez cherché... ... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 11.03.15 0:27 | |
| ON EN A MARRE DE TOUTES VOS CONNERIES POLITIQUES et on vous souhaite le pire qui puisse vous arriver jusqu'en 2017 |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 12.03.15 0:24 | |
| Je vous souhaite des élections silencieusement explosives.... ce qui me fera jouir... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 12.03.15 17:09 | |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 13.03.15 18:33 | |
| Depuis la 2e guerre mondiale, vous obligez les personnes âgées, non pas à se suicider, mais à se laisser mourir chez elles, toutes seules je sais de quoi je parle vos unités de soins palliatifs, là où on peint le ciel sur le plafond ( ancien hôpital de la Cité Universitaire, dernier étage, service du Dr Abiven ) eh bien, il y a en France des croyants de tout bord qui s'en moquent à en mourir de rire vous n'en avez même pas conscience allez-vous faire foutre avec votre politique hypocrite et indigne qui vaut du pipi de chat J'appelle à une gigantesque abstention généralisée ( ou bulletins blancs et nuls ) pour toutes les élections à venir Il vaut mieux crever dans son lit, on me l'a toujours dit. Et j'en suis convaincue. |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 16.03.15 16:43 | |
| Fin de vie: 8 Français sur 10 jugent "nécessaire" une loi autorisant l'euthanasie Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 15/03/2015 à 19:03 Alors que le clivant projet de loi sur la fin de vie doit être adopté mardi par l'Assemblée, 96% des Français sont favorables à la "sédation profonde et continue" et 8 sur 10 jugent nécessaire de faire voter l'autorisation de l'euthanasie. Fin de vie: 8 Français sur 10 jugent "nécessaire" une loi autorisant l'euthanasie Si la sédation est réalisée sur décision de l'équipe médicale lorsque le patient ne peut exprimer sa volonté, les avis favorables tombent à 82%. afp.com/Fred Dufour Le débat divise. Pourtant, l'opinion est presque unanime. 96% des Français sont favorables à la "sédation profonde et continue" prévue par le projet de loi sur la fin de vie devant être adopté mardi par l'Assemblée, plus particulièrement lorsque le patient le décide, selon un sondage BVA-Orange-iTéLé publié ce dimanche. >> Lire aussi: "La sédation profonde est une aide à mourir" En revanche, le chiffre tombe à 82% si cette possibilité de "dormir avant de mourir pour ne pas souffrir", selon l'expression d'un des deux auteurs du texte, serait réalisée sur décision de l'équipe médicale lorsque le patient ne peut exprimer sa volonté. 76% des sympathisants de droite en faveur d'une loi sur l'euthanasie Concernant l'euthanasie, 80% des Français jugent qu'il est nécessaire de faire voter une loi qui l'autorise alors que 19% s'y opposent. Sur le plan politique, les sympathisants de la gauche sont 84% à se déclarer favorables au vote d'une loi autorisant l'euthanasie contre 76% des sympathisants de la droite. En outre, 88% des Français se déclarent favorables à l'euthanasie clandestine, c'est-à-dire à ce que des euthanasies soient pratiquées, même si elles ne sont pas autorisées par la loi, lorsque des personnes atteintes d'une maladie incurable en phase terminale le réclament. Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 976 personnes recrutées par téléphone puis interrogés par Internet les 12 et 13 mars. Méthode des quotas. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fin-de-vie-8-francais-sur-10-jugent-necessaire-une-loi-autorisant-l-euthanasie_1661386.html#BLqJ7XIlPAXq7zSB.99 |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 17.03.15 15:13 | |
| je ne sais pas qui passe ici mais franchement ce Gouvernement est gonflé l'exception d'euthanasie en France date de 2001 vous êtes choqués par les dérives belges ? par le tourisme de la mort en Suisse ? Soit. Mais que cela ne vous empêche pas d'inventer ou de réinventer le mourir à la française On a assez entendu parler de Léonetti Quant à Hollande, Valls et Touraine ... Je ne suis pas Jean-Luc Romero bis Je ne sais pas qui je suis. Je m'amuse avec ce site et j'ai envie de faire chier les gens quand je pense que c'est le moment et qu'il y a de bonnes raisons pour les faire chier. J'écris spontanément ce qui me passe par la tête sans du tout réfléchir |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 17.03.15 16:50 | |
| Ne sommes-nous pas sédatés continuellement depuis le 6 mai 2012 ? |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 17.03.15 17:25 | |
| Au fait, et si je passais à l'action ?
Mettre fin à ... ... ...
Le vote électoral, c'est fini pour moi
L'Eglise, c'est fini pour moi
Il reste...
??? |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 31.03.15 15:52 | |
| Merci aux citoyens abstentionnistes ! Un jeûne électoral, c'est bon pour la santé ! Un jeûne ecclésial aussi. Baptisée, je ne souhaite pas être enterrée religieusement ! c'est mon choix, et donc c'est mon droit ... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 01.04.15 11:36 | |
| on aurait pîqué mon idée ??? |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 01.04.15 15:56 | |
| Omar, c'est loin pour moi ( une histoire de jardinier ? çà ne vole pas haut, ceux qui bossent dans les espaces verts ) mais on pourrait se poser la question à savoir : combien de Tentatives de Suicide François Hollande aurait-il pu provoquées depuis le 6 mai 2012 à force de dire la mort à sa façon et surtout à force de tourner en rond ? c'est juste une question ! |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 02.04.15 10:26 | |
| Faut-il espérer que F.H. finisse par se suicider ( comme Pierre Bérégovoy ) ? J'en ai assez... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 07.04.15 18:49 | |
| Une nouvelle loi Leonetti agace les associations favorables à l’euthanasie... et celles qui s’y opposent ! Publié le 09/03/2015 á 22H07 Une nouvelle loi Leonetti agace les associations favorables à l’euthanasie... et celles qui s’y opposent ! Tant les partisans du suicide assisté - ici en janvier dernier - que les opposants à l’euthanasie médicale seront dans la rue ce mardi à Paris pour manifester contre le projet de loi Leonetti-Claeys (photo AFP) 1/4 C’est l’un des sujets de société que le président François Hollande, alors encore candidat, s’était engagé à prendre à bras-le-corps : « Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité », indiquait le socialiste. L’« engagement 21 » n’est toujours pas tenu. Mais une nouvelle proposition de loi sur la fin de vie arrive ce mardi devant l’Assemblée nationale. Les défenseurs et les opposants (lire par ailleurs) sont à couteaux tirés. Si le débat fait rage sur cette question ô combien sensible, la tournure des événements ne satisfait personne. 9 000 € en passant par la Suisse « On fait deux pas en arrière sur les directives anticipées », tacle Marie-Françoise Fauvel, présidente de la délégation seinomarine de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD). Le projet de loi, tel qu’il est présenté, prévoit de rendre contraignantes pour les médecins les « directives anticipées », dans lesquelles chacun peut stipuler son refus d’un acharnement thérapeutique. « Sauf qu’il y a deux exceptions : les urgences vitales et les cas inappropriés, si le médecin en décide ainsi », résume-t-elle. Le président de l’association, l’élu Jean-Luc Romero, embraye : « Mais qu’elles seront les conditions manifestement inappropriées ? Rien n’est explicite. » Pour lui, cette nouvelle forme de la loi Leonetti « est un consensus qui ne satisfait que les mandarins alors que le sujet concerne 100 % des Français », tance-t-il, regrettant que « ça ne porte que sur les devoirs des médecins et pas sur les droits des patients. » C’est dans un contexte particulier que les politiques français vont se pencher sur la question de la fin de vie. La Cour européenne des droits de l’homme doit rendre sa décision sur l’emblématique dossier Vincent Lambert, du nom de ce jeune homme tétraplégique et dans un état végétatif dont la famille s’écharpe autour de son sort. « Des Vincent lambert, il y en a 1 500 en France », extrapole Marie-Françoise Fauvel. Pour ne pas se retrouver dans une telle situation, certains prennent les devants et se tournent vers la Suisse. Chez nos voisins helvètes, il est en effet possible, pour les personnes conscientes (ce qui n’est pas le cas de Vincent Lambert) d’enclencher une procédure de suicide assisté. Trois associations - Life circle, Exit et Dignitas - permettent aux résidents étrangers à la Suisse de partir quand bon leur semble. Enfin, à partir du moment où leur état de santé est suffisamment grave pour qu’un médecin donne son aval et contre 9 000 € pour un suicide « clef en main », inhumation comprise... Combien sont-ils chaque année à franchir le pas ? Les chiffres sont flous. Pour Jean-Luc Romero, ils seraient une centaine à initier les démarches, « sans compter ceux qui passent par la Belgique - où cela est possible si le patient a pour médecin traitant un docteur belge - et dont les suicides assistés sont remboursés par la Sécurité sociale sans qu’elle s’en aperçoive », ajoute l’élu très impliqué dans ce combat. Mais seule une poignée de personnes iraient jusqu’au bout. Pour l’association, légiférer dans ce sens en France ne ferait pas tomber les digues. « Ce n’est pas parce qu’il y a une loi que les gens vont partir plus vite, estime la responsable normande. La plupart des personnes inscrites à l’étranger et qui ont l’autorisation n’y vont pas ou pas tout de suite. C’est une sécurité pour eux. Ils savent qu’ils ont ce recours. » Et la déléguée de pointer « le taux élevé de suicide chez les personnes âgées en France » qui pourrait être réduit si le droit à mourir était validé. Pas dans cette nouvelle mouture du texte de loi de Jean Leonetti et d’Alain Claeys en tout cas, tranche Marie-François Fauvel, « la loi de la trahison pour nous. » Le texte de onze articles n’évoque ni l’euthanasie ni le suicide assisté. A. Q. a.quindroit@presse-normande.com« Priorité aux soins palliatifs » Si les pro-euthanasie sont déçus part le projet de loi présenté ce mardi, les anti-suicide assisté le sont presque autant ! Porte-parole de l’association Soulager mais pas tuer en Seine-Maritime, Jean-Louis Chauvet est également médecin en réanimation au CHI d’Elbeuf. Sur le fond, comme sur la forme, la nouvelle mouture de la loi Leonetti ne le convainc pas. « Ce qui existe permet déjà de définir clairement l’interdiction de l’acharnement thérapeutique. Là, on introduit une notion de plus en plus floue sur la sédation profonde et continue jusqu’au décès. C’est une intention de tuer », analyse-t-il. Il pointe également les doubles sens possibles : « Éviter toutes souffrances, c’est le domaine des soins palliatifs. Le maintien artificiel en vie ? Un diabétique pourra-t-il considérer que son insuline le maintien artificiellement en vie ? » Pour lui, le devoir de la société, c’est « accompagner la personne jusqu’au bout. La priorité, ce sont les soins palliatifs et l’accès aux soins palliatifs doit être un droit opposable. Et il faut clarifier la situation autour de l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation ; cela ne devrait être autorisé que lorsque c’est réellement délétère pour le patient et pas être une euthanasie déguisée. » Comme l’ADMD (lire ci-dessus), l’association Soulager mais pas tuer manifeste ce mardi à Paris contre le projet de loi. Témoignage poignant Damien et Nicolas Delmer sont jumeaux. Ils ont trente-quatre ans. La pleine force de l’âge dit-on mais, dans leur cas, être parvenu à cet âge-là tient du miracle ! Atteints tous les deux de la mucoviscidose, cette maladie incurable et dégénérative qui les empêche de respirer, Damien et Nicolas avaient une espérance de vie très limitée. À force de courage et de détermination, ils tiennent. Mais parfois, la maladie les fait tant souffrir qu’ils aimeraient en finir. D’ailleurs, ils ont « un pacte » entre eux. « Si le supplice devient trop dur, si l’un de nous approche de l’extrémité, au-delà de l’intolérable, alors le plus fort aidera l’autre à mourir », écrivent-ils dans un livre bouleversant. Et les deux jeunes hommes posent cette question, ultime : « Au nom de quelle morale penserait-on à ma place ? ». « Frères jusqu’au dernier souffle », XO-Document, 16,50 €. |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 10.04.15 19:16 | |
| " Au nom de quelle morale penserait-on à ma place ? " les pro-vie peuvent poser la même question ! ! !
Il y a eu une ébauche de loi en janvier 2011 sous la présidence de N.S. ( que je remercie ironiquement avec amertume pour nous avoir obligé à voter pour F.H.)
Ma question : au nom de quoi devrait-on subir la dictature ouatée de Mr Jean Léonetti et la névrose manipulatrice présidentielle de François Hollande ainsi que les désaccords du P.S. ?
Vous me faîtes tous chier... J'en ai assez bavé de vos conneries virtuelles et réelles... Comme je fais ce que je veux ici et chez moi, je veux pouvoir MOURIR QUAND JE VEUX et COMME JE VEUX. Que l'on respecte mes avant-dernières volontés (mes dernières volontés étant aucun sacrement, aucune bénédiction, j'ai rompu volontairement et définitivement avec l'institution ecclésiale, et aussi aucun don post-mortem de mon corps, je refuse de faire le moindre petit " cadeau " à l'institution médicale dorénavant ). Bien entendu, tant que je vivrai, je serai une militante acharnée de l'abstention électorale... ... A qui la faute, tout çà ? |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 12.04.15 9:11 | |
| site Médiapart Loi fin de vie 2015 : Synthèse ou Sur place11 avril 2015 | Par Daniel CarréLe 17 mars dernier, l’Assemblée Nationale a adopté en première lecture la proposition de loi Claeys/Leonetti sur la fin de vie, par 436 voix pour, 34 contre et 83 abstentions. Certes, le débat n’est pas clôt, le vote au Sénat puis le dépôt d’amendement à l’Assemblée Nationale en deuxième lecture peuvent modifier le texte qui n’a été amendé qu’à la marge. Certains députés espèrent même que l’amendement proposé par Jean-Louis Touraine soit voté en deuxième lecture.Le plus probable est toutefois que ce soit le texte actuel qui soit adopté par le parlement, une belle victoire pour Jean Leonetti. Ou une victoire à la Pyrrhus ? Quelques rares thuriféraires chantent les louanges de ce texte, admirable synthèse. Mais entre qui et qui ? Les mouvements pro-life proclament que la sédation profonde et prolongée est une d’euthanasie, les partisans de l’aide active à mourir n’y trouvent pas leur compte. Tout en se réjouissant du vote, la ministre Marisol Touraine a considéré ce projet comme une étape, reprenant ainsi l’aveu de François Hollande poussé dans ses retranchements, par Nathalie Debernardi sur France Inter le 5 janvier dernier, concernant la position du Président de la République sur le suicide assisté. Les auteurs de la proposition de loi déclarent que l’on passe d’un texte sur les devoirs des médecins à une ouverture de droits nouveaux pour les personnes en fin de vie. Cette déclaration me réjouit, car c’est effectivement ce que réclament unanimement les associations d’usagers de santé réunies dans le CISS. Sur ces prémices consensuels, il nous est proposé deux mesures phares : les directives anticipées contraignantes et opposables au médecin et la sédation profonde et prolongée à la demande du mourant. Toutefois, la proposition de loi votée en première lecture comporte sur ces deux points des restrictions inacceptables. Les directives anticipées peuvent être considérées comme inadéquates par le médecin qui peut alors faire appel à un collège d’autres médecins. Cette disposition permet de contourner le caractère opposable et contraignant des directives anticipées. La sédation profonde et prolongée jusqu’à la mort n’est une réponse qu’aux souffrances de l’agonie. Elle est déjà pratiquée dans certains cas par des services de soins palliatifs. La proposition de loi prévoit qu’elle peut être demandée par le patient. Mais cette demande doit ensuite être instruite en commission, une étape qui restreint la liberté du patient. La proposition de loi traduit un manque de confiance envers celui qui est confronté à sa propre fin. Le refus d’une aide à mourir comme en a bénéficié récemment en Oregon Britanny Maynard traduit à la fois une absence d’écoute des citoyens et de considération pour le soignant qui accepte le geste compassionnel demandé par celui qui sait qu’il va mourir. Ce manque de confiance est d’ailleurs réciproque. Ceux là même qui combattent l’aide active à mourir gèrent aujourd’hui un système de santé dont tout le monde s’accorde à évaluer qu’il ne sait pas accompagner la mort de manière acceptable. Ce constat que chacun fait quand un proche disparaît alimente un profond malaise. Cette loi croupion est le signe d’un très grand désarroi du système de santé. Incontestablement d’énormes progrès ont été accompli sur l’amélioration des conditions de vie et de l’efficacité des soins, avancées qui se traduisent depuis 50 ans par une considérable augmentation de la durée de vie. Simultanément et paradoxalement les techniques permettent de prolonger la vie dans des conditions douloureuses puis les moyens mis en œuvre entrainent de manière beaucoup trop fréquente l’obstination déraisonnable et les souffrances inutiles associées. Maintenant, le rythme des progrès change et des obstacles de plus en plus forts se développent et contribuent à limiter l’efficacité des soins. De nombreux articles dans la presse médicale, essentiellement anglo-saxonne, sonnent l’alarme. Une transformation importante s’annonce devant les difficultés des soignants. La population exprime des besoins de plus en plus forts auxquels les médecins peinent à répondre. Le médecin se retrouve trop souvent seul dans l’exercice de sa mission. Il est lui même désespéré de ne pas supprimer chez son patient la peur de la souffrance ou de la mort. Il le console en prenant sur lui des responsabilités et des engagements qu’il ne peut assumer et des pouvoirs qu’il ne peut exercer. Le médecin fournit de l’aide, mais pas le salut que lui demande le malade face à sa mort prochaine. Les professionnels de santé doivent admettre les limites de leurs capacités et reconnaître que la maladie et la mort font partie de la condition humaine. Ils doivent résister à cette grandiose ambition que personne ne peut remplir, le pouvoir de vaincre définitivement la souffrance et la mort. L’arrivée d’une médecine prédictive et personnalisée implique la mise en place de la coopération soignant/soigné, un processus gagnant gagnant de co-création de la santé avec deux experts, le médecin et le patient, qui interagissent au même niveau hiérarchique, mais avec des compétences distinctes. C’est une nécessité pour améliorer l’efficience du système de santé. En effet, les prescriptions sont trop peu observées, 50% en moyenne, une mesure objective de l’inefficience d’un système qui a par ailleurs démontré son efficacité en reculant l’arrivée de la mort. Pour la fin de vie, la coopération soignant/soigné est encore plus importante. Il est indispensable qu’une confiance s’établisse, dans une relation « hiérarchique » de soignant à soigné qui se transforme en une relation « égalitaire » de personne à personne. Il s’agit du destin du malade, qui, face à la mort qui s’annonce, doit avoir la maîtrise du moment et de la manière. Sa volonté est essentielle quand le soin ne peut plus être qu’apaisement apporté par le soignant, en cet instant unique et tragique, les derniers instants d’un être humain. |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 12.04.15 9:30 | |
| Un espoir venant du Sénat ? on ne va quand même pas traîner cà jusqu'en 2017 ( voire au-delà de 2017 ) ce serait absurde et débile. Mais force est de constater que nos gouvernants sont absurdes et débiles... ... ... Certes, ce n'est pas évident de changer de pratique ( médicale ou autre ) C'est quoi, qui est le plus imposant, la théorie ou la pratique ? Facile de faire valser quelques mots ( cf François Hollande avec sa proposition 21, mais ceci est un très mauvais exemple surtout à ne pas copier ) Il ne suffit pas de le pouvoir, juste de le vouloir... Le pouvoir empêcherait-il la volonté ??? |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 12.04.15 12:02 | |
| je souhaiterais qu'on arrête complètement de poursuivre les toubibs pour cause de décès en fin de vie oui, je sais, je rêve je souhaite qu'on continue à les poursuivre pour cause de handicap grave et définitif oui, je sais, je rêve mais enfin, serait-il possible de réactualiser encore le serment d'Hyppocrate ? de remettre à jour tout le baratin juridique sur la fin de vie dans le Code du Droit Pénal ? Il aurait fallu commençer par là... la France a besoin d'une révolution institutionnelle F.H. a complètement échoué il aurait réussi s'il avait fondé la VIe République L'ordinateur me signale que je fais des fautes d'orthographe. Contagion virtuelle. Personne ne va en mourir ! |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 12.04.15 19:06 | |
| Pour Gérard Larcher, « sur la fin de vie, la recherche d’un compromis est indispensable »
Le Sénat organise jeudi 19 février un colloque sur la fin de vie, avant l’examen au parlement d’une proposition de loi PS-UMP réformant le texte de 2005.
19/2/15 - 08 H 38
Gérard Larcher à l’initiative d’une journée de réflexion au Sénat sur la fin de vie : « On touche...
Gérard Larcher à l’initiative d’une journée de réflexion au Sénat sur la fin de vie : « On touche...
Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
Gérard Larcher à l’initiative d’une journée de réflexion au Sénat sur la fin de vie : « On touche là à l’essentiel de ce qui fait l’homme. » Avec cet article
Le compromis sur la fin de vie est menacé
Les maisons de santé, un concept qui a le vent en poupe
Contre le djihadisme les sénateurs prônent une « réponse globale »
L’euthanasie, une question de dignité
Son président, Gérard Larcher, fermement opposé à l’euthanasie, se montre toutefois ouvert à des évolutions législatives.
Après la fracture causée par le « mariage pour tous », il prend acte de la volonté de François Hollande de trouver un consensus sur ce sujet sensible.
Que pensez-vous de la démarche du président de la République qui a souhaité la recherche d’un compromis sur la fin de vie ?
Gérard Larcher : Il a tiré les leçons des dégâts causés par le débat sur le mariage pour tous, qui n’avait pas été préparé et a créé une rupture non seulement politique mais sociétale.
Cette recherche d’un compromis était indispensable car nous sommes là sur un sujet majeur de société au moins aussi important, si ce n’est plus, que celui du mariage. Il ne s’agit plus seulement de débattre de la conception d’une société familiale mais de la vie et de la mort. On touche là à l’essentiel de ce qui fait l’homme.
> À lire aussi : Fin de vie, débat complexe pour les députés
Mais de votre point de vue, y avait-il nécessité à légiférer de nouveau ? La loi de 2005 n’était-elle pas suffisante ?
G.L. : Oui, il y a une utilité à légiférer. Ne serait-ce que parce que l’accès aux soins palliatifs est encore loin d’être satisfaisant aujourd’hui et que les inégalités territoriales restent fortes. Il faut faire des soins palliatifs une vraie priorité nationale, notamment en y consacrant plus de moyens financiers.
> À lire également : L’Église de France souhaite le développement d’une « culture palliative »
L’autre priorité est de renforcer la formation des médecins, car la qualité de l’équipe médicale est très importante dans les décisions prises en fin de vie. Légiférer sur ce sujet peut jouer à mon sens un rôle d’accélérateur. Et puis cela nous amène à nous interroger sur ce qu’on peut encore améliorer dans la loi Leonetti. Alors oui, je pense qu’un nouveau texte était nécessaire et qu’il fallait aller plus loin.
> À lire aussi : L’accès aux soins palliatifs reste inégalement réparti sur le territoire
L’une des mesures du texte Leonetti-Claeys consiste à rendre les directives anticipées contraignantes. Qu’en pensez-vous ?
G.L. : À l’heure actuelle, très peu de gens rédigent des directives anticipées – environ 2,5 % des Français. Je suis convaincu qu’il faut les inscrire sur la carte vitale, pour que les souhaits personnels du malade soient connus en toutes circonstances.
Sur le caractère contraignant des directives, il y aura un débat au Sénat. La question est en effet la suivante : quelle liberté d’appréciation laisse-t-on aux équipes soignantes ? Le texte prévoit que pour se délier des directives du patient, le médecin doit consulter un confrère et motiver sa décision.
La collégialité est très importante à mes yeux. Tout l’enjeu est de trouver le juste équilibre entre la liberté du patient et la responsabilité du médecin. À titre personnel, je ne suis pas opposé à ce qu’on rende les directives contraignantes mais en étant très attentif à ces équilibres. Le Sénat peut aider à trouver la bonne rédaction.
> À (re)lire : Plus de 12 000 internautes ont donné leur avis sur la fin de vie
L’autre pilier de la proposition de loi est le droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès. Faut-il aller jusque-là, selon vous ?
G.L. : Précisons tout d’abord les choses : la sédation, ce n’est pas l’euthanasie. Le débat sur la fin de vie qui va s’ouvrir au parlement doit être l’occasion de réaffirmer une opposition claire à l’aide active à mourir.
Ce qui se passe en Belgique, où l’euthanasie est légale sans limite d’âge – elle concerne donc aussi les mineurs –, ne correspond pas à nos valeurs. À titre personnel j’y suis totalement hostile.
La sédation est une manière de lutter contre la souffrance. C’est fondamental. Je considère ainsi qu’elle est un élément de dignité car à mon sens, la douleur n’est pas rédemptrice. Cela devient très concret lorsque l’on voit disparaître le rictus de douleur sur le visage de la personne que l’on aime… Cela étant dit, il y aura bien sûr un débat sur les conditions de sa mise en œuvre en phase terminale.
> Retrouvez notre entretien : « Il faut mieux expliquer ce que sont les soins palliatifs »
Quelles sont les marges de manœuvre du Sénat ? N’y a-t-il pas un risque de remettre en cause l’équilibre trouvé par les députés Leonetti et Claeys ?
G.L. : C’est à mon avis un bon équilibre dans la mesure où le sujet n’est pas simple. L’idée n’est pas de bâtir un compromis entre partisans du respect total de la vie et ceux qui défendent l’euthanasie mais de marcher les uns vers les autres.
Dans ce cadre, c’est moins la loi que la nature des débats qui construira la jurisprudence sur cette question. Il y a bien sûr les éléments législatifs, mais vous voyez bien que sur un tel sujet la loi ne fait pas tout et qu’elle ne peut pas tout. Notre rôle consistera moins à modifier le texte qu’à éclairer les débats.
> Voir aussi notre dossier sur la fin de vie
Recueilli par Marine Lamoureux et Céline Rouden |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 12.04.15 19:15 | |
| CITATION= Il a tiré les leçons des dégâts causés par le débat sur le mariage pour tous, qui n’avait pas été préparé et a créé une rupture non seulement politique mais sociétale. ON N'Y EST POUR RIEN.CITATION=Cette recherche d’un compromis était indispensable car nous sommes là sur un sujet majeur de société au moins aussi important, si ce n’est plus, que celui du mariage. Il ne s’agit plus seulement de débattre de la conception d’une société familiale mais de la vie et de la mort. On touche là à l’essentiel de ce qui fait l’homme.https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011echec-d-une-loiMAINTENANT, çà suffit ... ... ...Mme la Ministre de la Santé Marisol Touraine avait dit et avait écrit : "Il ne s’agit pas de prôner l’aide active à mourir pour tout le monde. Il s’agit d’ouvrir un droit, comme il y a un droit pour l’IVG. C’est la liberté de chacun d’en user ou pas"... ... ... çà donne envie de mourir on se sent trahi, trompé on s'est foutu de notre tronche on s'est foutu de notre vote on s'est foutu de nos courriers ils se sont foutus de nous merci pour ce moment. |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 13.04.15 14:44 | |
| Ecrit sous le titre : 100 % des Français vont mourir. Les politiques le savent-ils ? |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 13.04.15 14:51 | |
| On ne veut pas mourir maintenant On veut la légalisation de la proposition 21 MAINTENANT çà nous suffira. |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 13.04.15 15:38 | |
| Fin de vie: Bartolone plaide pour la légalisation du suicide assisté dans certains cas 27/11/14 - 18 H 11 - Mis à jour le 27/11/14 - 19 H 20
Le président PS de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, le 1er octobre 2014 à l'Assemblée à Paris Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a plaidé jeudi pour "aller plus loin que la loi" Léonetti sur la fin de vie dans certains cas, y compris en légalisant le suicide assisté et l'euthanasie, sans certitude sur l'issue favorable de cette position.
"Faut-il aller plus loin dans les cas exceptionnels où l'abstention thérapeutique ne suffit pas à soulager des patients, victimes d’une douleur insupportable et irréversible? Je le crois", a déclaré M. Bartolone dans son discours de clôture du colloque "Fin de vie, et si on en parlait dignement", organisé par la députée écologiste Véronique Massonneau, auteur d'une proposition de loi sur le sujet.
Affirmant que "nos concitoyens nous demandent quasi unanimement de changer la loi" sur ce sujet "social" autant que "de société", il a jugé qu'"une majorité de gauche, progressiste, socialiste et écologiste, aujourd'hui en responsabilité, doit répondre aux aspirations de la société", "sans esprit partisan, mais animés d’un devoir vis-à-vis de nos concitoyens les plus fragiles".
Et d'exposer sa "position mûrement réfléchie", selon laquelle il manque "trois éléments importants dans la loi".
Outre la généralisation et l’accès égal sur tout le territoire pour tous aux soins palliatifs, M. Bartolone a prôné "la légalisation du suicide assisté pour les personnes majeures, en phase avancée ou terminale d’une maladie grave et incurable" pour "donner les moyens à un individu de mettre lui-même fin à ses jours s’il en exprime la volonté".
Il a également suggéré "la légalisation de l’euthanasie dans des conditions précisément établies: un patient majeur, en phase avancée ou terminale d’une maladie grave et incurable, inconscient ou incapable d’absorber lui-même le produit létal, et qui en aurait auparavant exprimé le souhait par écrit".
"D’où l’importance de rendre opposables les directives anticipées et de les généraliser", a ajouté cet élu de Seine-Saint-Denis.
S'il a considéré que "cette position, ma conviction, mérite sûrement d’être débattue", M. Bartolone s'est dit "pas sûr que nous pourrons aller aussi loin".
Dans tous les cas, le débat sur des évolutions "mérite d'être engagé" et "doit se faire dans l'apaisement, en refusant les caricatures et les polémiques", notamment quand l'Assemblée sera saisie d'un texte de loi, car "c'est un sujet noble et digne", selon lui.
"On peut avoir des convictions, on peut débattre et être en désaccord" mais "point de certitude ou le dialogue sera difficile, voire impossible", a mis en garde le président de l'Assemblée, appelant notamment à ne pas opposer "la liberté de choisir et le droit à la vie".
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 13.04.15 19:48 | |
| On veut se protéger de Léonetti, merde !
Sans Léonetti, Nicolas Bonnemaison serait toujours urgentiste
Je rêve de " tomber " sur un clone ou un sosie de Nicolas Bonnemaison
si je n'ai pas "ma" crise cardiaque fatale, "mon" arrêt cardio-respiratoire
tout le reste, c'est de la connerie ! |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 29.04.15 14:21 | |
| eh bien, puisque je suis chez moi ici, dans mon domicile virtuel, je peux écrire ce qui me passe par la tête Mitterrand a aboli la peine de mort et si Hollande abolissait la loi du laisser mourir du 22 avril 2005 ? son unique quinquennat n'est pas fini... Seulement F.H. parle pour ne rien faire et il ne changera jamais. |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 13.05.15 12:42 | |
| Janvier 2011 çà y était presque Janvier 2012 Mai 2012 élection de François Hollande Janvier 2013 ??? Mai 2013 proposition 21 : ??? Janvier 2014 ??? Mai 2014 proposition 21 : ??? Janvier 2015 ??? Mai 2015 proposition 21 : ??? Janvier 2016 ??? Mai 2016 proposition 21 : ??? Janvier 2017 ???
Bye-bye les urnes et bye-bye l'Eglise J'ai mis fin au denier de la paroisse |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 17.05.15 9:21 | |
| Citation du web = "Entre une mort dans une « agonie douloureuse » – que la sédation profonde vise précisément à éviter – et la « mort brutale » provoquée par l’injection létale, il y a la possibilité d’une mort survenant alors que l’on est « endormi ».".
Mon commentaire= eh bien, vous auriez dû et vous auriez pu satisfaire tout le monde en proposant la sédation profonde terminale AVEC l' injection létale sédation profonde + injection létale Mais vous êtes trop cons.. La sédation profonde terminale existe depuis la loi Léonetti de 2005. Vous vous foutez de nous |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 29.05.15 10:06 | |
| je suis écoeurée, dégoûtée, pleine de mépris et d'amertume le Sénat est passé à droite à cause des conneries de François Hollande et du Parti Socialiste Le Sénat a supprimé des amendements à propos de la fin de vie ! Le Sénat est incapable de se remémoriser la tentative d'une législation sur le droit de mourir dans la dignité en janvier 2011 sous le Gouvernement de N.S. Vous me faîtes tous chier, les politiciens, l'Eglise et les médecins et si jamais une loi était votée en faveur de l'euthanasie et du suicide assisté, j'aurais envie de continuer à vivre uniquement pour faire chier le monde voilà où j'en suis actuellement Je vous méprise tous Magnifique, tous ces débats sur la fin de vie ! voilà où çà mène et s'il y a un enfer, j'ai l'impression que Jean Léonetti va y brûler. Mais pas seulement lui, il n'est pas le seul responsable de toute cette politique de merde à propos de notre mort digne ! |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 29.05.15 10:41 | |
| je suis née handicapée, ce n'est pas ma faute je ne fais pas partie des Etats Végétatifs Chroniques, ce n'est pas ma faute mon cœur ne s'arrête pas, ce n'est pas ma faute j'ai voté pour F.H. et c'est une de mes grandes fautes j'ai donné du fric à l'Eglise, et c'est une de mes fautes j'ai fait d'autres fautes avec plein d'erreurs mais je n'ai aucune responsabilité politique... ... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 30.05.15 15:38 | |
| ANCIEN ARTICLE
Fin de vie: Raffarin craint une "course à l'amendement" vers "l'euthanasie"
11 Mars 2015, 10h38 | MAJ : 11 Mars 2015, 10h38 Jean-Pierre Raffarin à son arrivée à l'Elysée le 18 février 2015 à Paris Jean-Pierre Raffarin à son arrivée à l'Elysée le 18 février 2015 à Paris Patrick Kovarik
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (UMP) a dit mercredi craindre une "course à l'amendement" vers "l'euthanasie" à l'occasion de l'examen de la proposition de loi PS-UMP sur la fin de vie.
"Je pense que la période n'est pas opportune. Je pense qu'on a d'autres sujets à traiter, nous sommes dans une situation très difficile quant à l'emploi (...) je vois bien qu'il va y avoir des divisions, qu'il y a des tentations d'amendements pour aller jusqu'à l'euthanasie, je suis hostile au fait que l'homme puisse donner la mort de l'homme", a déclaré M. Raffarin sur RMC et BFMTV. "Il y a là des questions qui sont vraiment des questions de conscience. Je pense que la mort appartient à la vie ou la vie appartient à la mort. Tout cela est au dessus de nous. Je suis plutôt dans le camp des religions sur le sujet, le texte signé par Mgr Barbarin et quelques autres me semble un texte juste", a poursuivi l'ancien Premier ministre. Cinq des plus hauts dignitaires religieux représentant les trois monothéismes, dont l'archevêque de Lyon, ont publié dans Le Monde un "appel pressant" à ce que la prochaine loi sur la fin de vie ne puisse pas conduire à "décider de donner la mort". "Je peux accepter la loi Leonetti telle qu'elle était, je trouve qu'elle était responsable. Je crois que le texte proposé par Alain Claeys et Jean Leonetti est un texte qui pourrait faire peut-être consensus, ce texte là ne me choque pas fondamentalement mais je crains beaucoup une forme de course à l'amendement et que nous allions vers l'euthanasie" Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP), auteurs de cette proposition de loi examinée depuis mardi et que le gouvernement avait missionnés dans un "esprit de rassemblement", préconisent un "droit à la sédation profonde et continue" jusqu'au décès pour les malades incurables et dont le pronostic vital est engagé à court terme. Les "directives anticipées", par lesquelles chacun peut stipuler son refus d'un acharnement thérapeutique, seraient rendues contraignantes.
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 30.05.15 15:49 | |
| https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011echec-d-une-loisous la présidence de Monsieur Nicolas Sarkozy Vous êtes tous débiles ? Vous croyez vraiment qu'on va voter Valls en 2017 pour notre droit de mourir dans la dignité ? Les bulletins blancs ou nuls vont valser dans les urnes à la prochaine élection présidentielle française, quelque soit les candidats ...Quant au taux d'abstention, il va atteindre des records... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 30.05.15 15:52 | |
| Parce que Mr Jean Léonetti ne donne pas la mort ? c'est pire, il fait mourir à petit feu |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 30.05.15 16:02 | |
| BANDE D'HYPOCRITES IGNOBLES ET INDIGNES !
Nous sommes dans une REPUBLIQUE LAIQUE dont la devise est :
LIBERTE, EGALITE, Fraternité |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 01.06.15 18:09 | |
| [size=32]Fin de vie : "La sédation profonde est un laisser souffrir, c'est par l'expérience qu'on le découvre..." [/size][size=32] [/size]Monsieur le Sénateur,
A l'heure où la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie va être examinée au Sénat, je me permets de vous interpeller sur ce sujet. Ce texte propose notamment le droit à bénéficier d'une sédation profonde et continue. Ce « nouveau droit » existe pourtant déjà depuis de nombreuses années, et est déjà largement proposé et appliqué. C'est donc en connaissance de cause que je me permets de vous faire partager mon expérience.[url=javascript:void(0)] [/url] Ma maman a été diagnostiquée en avril 2014 pour un cancer du pancréas. Après 5 mois d'un combat douloureux et acharné, les médecins lui ont annoncé qu'il n'y avait plus rien à faire, que la mort était inéluctable. Ayant déjà enduré 5 mois de chimiothérapie, elle a décidé, en conscience, l'arrêt des traitements. Elle a donc été transférée en soins palliatifs le 15 septembre 2014. Après quelques jours passés à dire au revoir à ses proches, ne pouvant plus endurer de telles souffrances physiques et morales, étant arrivée au bout de son combat, elle a demandé au médecin de l'unité de soins palliatifs s'il lui était possible de l'aider à mourir. Le médecin lui a répondu que ce n'était pas légal, ce dont ma maman avait pleinement conscience. Il lui a proposé une sédation. Cette même sédation qui est proposée dans la nouvelle mouture de la loi sur la fin de vie, et qui, comme je l'ai dit plus haut, n'est pas une nouveauté puisqu'elle est déjà largement pratiquée. Le médecin nous a expliqué, à ma maman et à nous, ses enfants et son mari, qu'elle serait endormie et qu'elle ne souffrirait pas. C'est ce que voulait ma mère, ne pas souffrir, et c'est ce que nous voulions pour elle. Faisant preuve d'un courage incroyable face à la mort, elle a donc « programmé » en accord avec le médecin sa mise en sommeil le lundi 22 septembre 2014. Trois jours et trois nuits, Monsieur le Sénateur, voilà ce qu'a duré son agonie. Trois longues journées et trois longues nuits, pendant lesquelles nous avons assisté, impuissants, à ses râles d'étouffement, à son corps qui se crispait de douleur et qui se délitait. Nous avons été présents tout le temps, de jour comme de nuit, témoins horrifiés du « laisser mourir », qui est un « laisser-souffrir ». Lorsque les infirmières essayaient d'aspirer les sécrétions qui l'étouffaient, elles n'y parvenaient pas, car ma maman se débattait quand elles la manipulaient. Sédation profonde ? Cette sédation-là n'avait rien de profond. Tout juste maintenait-elle ma maman dans un état d'incapacité à réagir, mais certainement pas dans une insensibilité aux douleurs qui la ravageaient, puisqu'elle était réactive quand les infirmières essayaient de lui apporter des soins. Nous avons demandé à son médecin si cette sédation très légère était ce qu'on est en droit d'attendre d'une sédation profonde. Celui-ci nous a expliqué, je le cite, qu' « en soins palliatifs, il n'y a pas d'anesthésistes à disposition pour ajuster les doses au patient, comme c'est le cas en chirurgie ». Nous avons alors compris qu'en soins palliatifs, la profondeur de la sédation est un paramètre très variable. Nous avons dû nous battre pendant ces trois jours et ces trois nuits, pour que les souffrances de ma maman soient soulagées comme il se doit. Malgré cela elle a souffert, croyez-moi, bien plus qu'elle ne le souhaitait, et bien plus qu'il n'est humainement acceptable de souffrir. Cette solution de consensus, qui ne satisfait personne, n'est une bonne solution que sur le papier. La sédation y est décrite comme quelque chose de doux, où le patient s'endort et termine sa vie paisiblement. Il n'en est rien, mais malheureusement c'est par l'expérience qu'on le découvre. Ma maman venait d'avoir 62 ans, elle aimait la vie, elle ne voulait pas mourir. Mais puisqu'elle y était contrainte par la maladie, elle souhaitait que cela soit rapide et sans douleur. C'est tout le contraire qu'on lui a fait subir. Elle s'est éteinte le jeudi 25 septembre 2014 au matin, après trois jours et trois nuits de souffrances et d'agonie inhumaine. Elle s'appelait Julienne... Alexandra Durand Le Mans (72) Source : le blog de l'ADMD |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 04.06.15 17:17 | |
| Quelque soit le sort réservé à Vincent Lambert, revotez la tentative de loi de janvier 2011 il suffit d'aller fouiller dans vos archives Seulement, y revenir signifie clairement que N.S. et F.H. se sont plantés... Ben oui, ils se sont plantés Les erreurs sont faites pour être réparées Vous y gagnerez électoralement sinon vous êtes en train de vous suicider politiquement 2017 n'est pas loin |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 06.06.15 16:15 | |
| Copié-collé sur le web = Avec l’arrêt simultané de l’hydratation et de l’alimentation artificielles la mort survient aux alentours d’une semaine à dix jours maximum, selon le Dr Bernard Devalois, responsable du service médecine palliative à l’Hôpital Pontoise.
Commentaire = eh bien ce sont dix jours de trop, bande d'enfoirés. Qui laissera son chien ou son chat finir leur vie en crevant de faim ? et pendant ces dix jours, on subit, on subit, et on subit Le Christ n'est pas mort en dix jours "J'ai soif", çà ne vous rappelle rien ? il suffit d'ouvrir un manuel de catéchisme élémentaire ! Occuper un lit pendant dix jours pour y mourir, il faut être légèrement fêlé mentalement ! Votre future loi, vous pouvez la foutre là où je pense Désolée |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 06.06.15 18:42 | |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 07.06.15 16:20 | |
| [size=32]Fin de vie : "Ma femme a bénéficié d'une sédation profonde, je ne souhaite à personne de vivre ça."[/size][size=32] [/size]Aujourd'hui, cela fait 9 mois que Marie est partie à la suite d'une sédation selon le protocole de la loi Leonetti de 2005, la nouvelle loi Leonetti-Claeys n'aurait rien changé aux conditions inhumaines et éprouvantes de sa fin de vie.[url=javascript:void(0)] [/url] Mon épouse est décédée en août 2014 d'un cancer du péritoine consécutif à un cancer bilatéral séreux des ovaires découvert au stade 3 en avril 2013 (ascite et CA 125 très élevé). Après 15 mois de combat (chimios, deux opérations, dénutrition et perte de poids excessive), elle a pu bénéficier de la seule alternative à une mort lente, inéluctable, dégradante, accompagnée de vomissements quotidiens et d'une détresse psychologique devenue insupportable : la sédation selon le protocole de la loi du 22 avril 2005, dite Loi Leonetti. Je tiens à vous informer que l'équipe médicale et soignante de notre hôpital public a fait preuve d'une grande compréhension, de disponibilité et surtout d'un contact humain rare (soins palliatifs, respect des directives anticipées, écoute des proches et de la personne de confiance). Comme promis à mon épouse, je l'ai accompagnée jusqu'à la fin, en voici le déroulement : Lundi après-midi vers 16h, première phase avec Hypnovel par PCA voie centrale, jusqu'à la phase de réveil mercredi matin; comme mon épouse l'avait demandé, lucide et déterminée, avec l'accord de l'équipe médicale et des proches, prolongement de la sédation avec ajout de Tercian et Scoburen. Jeudi toute la journée, pouls à 120 et température corporelle 38°5 avec respiration rapide, haletante, œdème visible aux mains (système rénal défaillant), ajout de Morphine ; régurgitations de matières et aspirations... Vendredi, respiration s'affaiblissant et moins rapide au fil des heures, à 5h30 j'assiste au décès de mon épouse et j'appelle les infirmières. Trois jours et demi dont quatre nuits dans les conditions vécues ci-dessus, est-ce vraiment une fin de vie digne et apaisée ? Ces trois jours et demi, ces quatre nuits, je ne souhaite à personne de les vivre, malade ou accompagnant, il est plus que jamais indispensable de faire évoluer la loi, c'est une question d'humanité. La nouvelle proposition de loi N°2512, dite loi Leonetti-Claeys, n'aurait pas modifié les conditions de cette fin de vie. Cette proposition de loi reste, en l'état actuel, une proposition faite par les médecins pour les médecins. Elle ne répond pas aux attentes des malades qui souhaitent une fin de vie brève et indolore en évitant une mort par épuisement du corps dont les organes vitaux "lâchent" l'un après l'autre. Oui, aux soins palliatifs pour tous. Oui, à la sédation. Oui, au suicide assisté. Oui, à l'euthanasie. Cette évolution, très encadrée, est nécessaire au bien-vivre ensemble de la société et aussi au bien-mourir, évolution qui a eu lieu en Belgique, au Luxembourg et en Hollande. Si mon épouse avait eu le libre choix, ayant peur de se "rater" et ne voulant pas m'impliquer, elle aurait choisi le suicide assisté, décampant elle-même, la perfusion létale. Elle aurait passé les derniers moments, sereine, apaisée et heureuse chez nous, avec nos proches. Pour Marie, la rencontre d'une vie, de ma vie ; elle avait 58 ans. Michel Livoye Blog de l'ADMD |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 08.06.15 14:19 | |
| Vincent Lambert: les modalités d'un arrêt de soins Le Berry Républicain Photo de Vincent Lambert prise en septembre 2013 par ses parents et fournie par leur avocat - -/AFP Les modalités de la mise en oeuvre d'un arrêt de la nutrition et de l'hydratation artificielles d'un patient comme Vincent Lambert, assorties si besoin d'une sédation profonde, sont encadrées par la loi française qui protège contre l'acharnement thérapeutique. En pratique cependant, le sort de Vincent Lambert, après la décision vendredi de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), dépend de la décision de la nouvelle chef de service de l'unité de soins palliatifs du CHU de Reims, qui a succédé au Dr Eric Kariger, à l'issue d'une procédure collégiale. Il faudra aussi compter avec les recours de ses parents qui veulent continuer à se "battre". Comment "débranche-t-on" quelqu'un comme ce tétraplégique en état végétatif avec des lésions cérébrales et une dégradation de l'état de conscience irréversibles? Pour limiter les souffrances du patient, il est exclu d'arrêter les traitements qui maintiennent artificiellement en vie, sans immédiatement prodiguer des soins palliatifs, dont la sédation fait partie, souligne le Dr Bernard Devalois, responsable du service médecine palliative à l'Hôpital Pontoise. Les souffrances du malade ne sont cependant pas toujours possibles à évaluer. C'est le cas des "cérébrolésés" comme Vincent Lambert, qui peuvent souffrir de traumatisme crânien, lésions hémorragiques ou des conséquences d'une anoxie cérébrale (arrêt de l'arrivée d'oxygène au cerveau). Une sédation, aux doses suffisantes, doit assurer l'absence d'inconfort et d'éventuelle souffrance. Pour la sédation, on utilise l'Hypnovel, un médicament de la famille des benzodiazépines (Tranxène, Valium...) d'action rapide, courte et réversible et qui permet d'adapter finement les doses au patient. Avec l'arrêt simultané de l'hydratation et de l'alimentation artificielles la mort survient aux alentours d'une semaine à dix jours maximum, selon le Dr Devalois. En revanche, si l'on interrompt seulement la nutrition en donnant assez d'eau (autour d'un quart de litre par jour), pour que les reins fonctionnent, cela peut alors mettre plus d'un mois, voire un mois et demi chez quelqu'un de bien nourri. Ainsi, Vincent Lambert, bien alimenté de façon artificielle, avait survécu en 2013 à 31 jours sans nutriments. Le 10 avril 2013, l'équipe du CHU de Reims avait décidé d'interrompre son alimentation et de diminuer peu à peu son hydratation, mais le tribunal de Châlons-en-Champagne avait ordonné sa réalimentation le 11 mai. - Le rôle primordial des reins - Le décès est lié à la défaillance des organes qui cessent de fonctionner, en premier lieu les reins. Avec l'insuffisance rénale, certains produits qui ont des propriétés antalgiques naturelles ou qui altèrent la vigilance ne sont plus éliminés, ce qui entraîne un soulagement, indique le Dr Delavois. L'arrêt de l'hydratation médicalement assistée peut parfois entraîner des contractions musculaires réflexes, qui ne traduisent pas une douleur. Une sédation avec un médicament de la famille des benzodiazépines qui a aussi un effet de décontractant musculaire permet de les éviter ou de les stopper. Ces mouvements désordonnés peuvent être impressionnants pour les proches et leur laisser croire à une fin douloureuse, alors qu'une sédation correcte peut empêcher leur survenue. L'équipe soignante se doit d'accompagner le patient jusqu'au bout "dans le respect de la personne", selon Dr Jean-Marc La Piana, également spécialiste des soins palliatifs. Des "soins" comme la toilette, le toucher-massage, les soins de bouche (compresse humidifiée contre le sécheresse...) des yeux (gouttes) se poursuivent jusqu'à la fin. Et "on peut lui parler, lui expliquer ce que l'on fait, même s'il est dans l'incapacité de comprendre", ajoutait-il interrogé par l'AFP. Chaque année, selon les estimations, 25.000 décès au moins sont dus en France à une décision de limitation ou d'arrêt des soins, avait noté en 2014 le rapporteur public au Conseil d'Etat. Mais "chacune des décisions est unique, car chaque patient est unique", soulignait-il. |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 08.06.15 14:35 | |
| CITATION=
"L'arrêt de l'hydratation médicalement assistée peut parfois entraîner des contractions musculaires réflexes, qui ne traduisent pas une douleur. Une sédation avec un médicament de la famille des benzodiazépines qui a aussi un effet de décontractant musculaire permet de les éviter ou de les stopper. Ces mouvements désordonnés peuvent être impressionnants pour les proches et leur laisser croire à une fin douloureuse, alors qu'une sédation correcte peut empêcher leur survenue. L'équipe soignante se doit d'accompagner le patient jusqu'au bout "dans le respect de la personne", selon Dr Jean-Marc La Piana, également spécialiste des soins palliatifs. Des "soins" comme la toilette, le toucher-massage, les soins de bouche (compresse humidifiée contre le sécheresse...) des yeux (gouttes) se poursuivent jusqu'à la fin. Et "on peut lui parler, lui expliquer ce que l'on fait, même s'il est dans l'incapacité de comprendre", ajoutait-il interrogé par l'AFP ".
COMMENTAIRE =
ON REFUSE CE TRALALA INDIGNE ET IGNOBLE mouvements désordonnés, toucher-massage, soins de bouche, gouttes oculaires et vos "soins" qui vont avec pour "soulager" Vous n'avez rien compris, vous ne comprenez pas, et vous ne comprendrez toujours pas. ON NE VEUT PAS DE CET ACCOMPAGNEMENT DANS NOTRE MORT. |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 08.06.15 15:40 | |
| En imposant " çà " , vous poussez au suicide ceux et celles qui ne veulent pas de votre " menu ".
CITATION = " Et "on peut lui parler, lui expliquer ce que l'on fait, même s'il est dans l'incapacité de comprendre",
COMMENTAIRE =
Comme à un enfant, ou une personne débile, ou à un animal ( on parle bien à son chien, son chat, ou aux oiseaux ) ...
C'est çà, " l'accompagnement palliatif en fin de vie" C'est çà. Quelle tristesse.. Mais quelle tristesse ! |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 15.06.15 17:57 | |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 15.06.15 20:54 | |
| Fin de vie : pas de révolution au Sénat Article Tâm Tran Huy
Le 15.06.2015 à 18:53
Fin de vie : pas de révolution au Sénat
© AFP
Au Sénat, c'est demain que débute l'examen en séance, d'une proposition de loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Tour du sujet en trois questions.
Un nouveau texte pour quoi faire ?
C’est un sujet sur lequel le Sénat est en pointe. Depuis 2008, il y a eu sept propositions de lois, sept textes favorables au suicide assisté et qui émanent de toutes les tendances politiques, de gauche comme de droite. La question transcende les clivages partisans.
Le Sénat va-t-il pousser vers une légalisation du suicide assisté ou de l’euthanasie, c'est-à-dire aller largement au-delà du texte proposé ?
Non, au contraire. S’il y a de nombreux élus pro-euthanasie individuellement, les sénateurs dans leur ensemble ne sont pas sur cette ligne. En commission la semaine dernière, ils ont surtout sécurisé le texte d’un point de vue juridique et encadré les dispositifs prévus par la nouvelle loi.
Par exemple si on prend les deux mesures phares : les sénateurs ont précisé et délimité les cas dans lesquels utiliser la sédation profonde et continue. En clair, l’anesthésie générale qui permet au patient de dormir avant de mourir pour ne plus souffrir. Et sur les directives anticipées, ils ont rendu obligatoire le fait qu’elles soient cosignées par une personne de confiance. Si l’on considère l’ensemble du texte, c’est un toilettage de la loi Léonetti de 2005. Et ce ne sont pas les sénateurs qui vont révolutionner ça.
Est-ce conforme à la promesse de campagne de François Hollande qui réclamait le droit à mourir dans la dignité ?
Oui puisqu’avec cet engagement, François Hollande était resté volontairement flou. Jamais il n’a proposé de légaliser l’euthanasie ! Être consensuel quitte à mécontenter ceux qui veulent aller plus loin… C’est sa stratégie sur ce texte. Surtout ne fâcher personne, pas de nouveau mariage pour tous ! Ici, certains pensent même que le gouvernement a attendu que le Sénat passe à droite pour faire passer le texte. Histoire d’avoir la garantie que la loi ne devienne pas trop progressiste.
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 15.06.15 21:11 | |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 18.06.15 14:58 | |
| Suite à ce qui se passe actuellement au Sénat, Marisol Touraine a dit que «que ce n’est pas la peine de faire une loi pour arriver à ce résultat». ce n'était pas la peine que F.H. propose son engagement 21 pour arriver à ce résultat.. ce n'était pas la peine que Jean Léonetti fasse sa loi du 22 avril 2005 pour arriver à ce résultat... |
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| Sujet: Re: Si le Gouvernement passait.... 18.06.15 15:20 | |
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| | | | Si le Gouvernement passait.... | |
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