PMA, GPA, fin de vie… Mgr Aupetit appelle «les catholiques à se mobiliser» >Société|Propos recueillis par Christine Mateus et Vincent Mongaillard| 29 septembre 2018, 21h42 |44
Quelques jours après les recommandations du Comité consultatif national d’éthique, notamment sur la procréation médicale assistée ou la problématique de la fin de vie, Mgr Aupetit, a tenu à rappeler la position de l’Eglise. LP/Jean-Baptiste Quentin picto exclusif Pour la première fois, un des plus hauts dignitaires de l’Eglise française, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, prend la parole après les avis du conseil national d’éthique. PMA, GPA, fin de vie, il répond à toutes les questions. Y compris sur la pédophilie. C’est la voix de l’Eglise de France désormais la plus écoutée et la plus influente. Mgr Michel Aupetit, 67 ans, archevêque de Paris depuis janvier, nous a reçus, chez lui, une bonne heure durant afin d’évoquer les sujets d’actualité qui font trembler ses fidèles : PMA, GPA, recherches sur l’embryon humain, euthanasie, avortement… C’est pour sa maîtrise de ces dossiers sensibles, pour défendre également haut et fort la ligne conservatrice des catholiques, que le pape François l’a choisi.
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Car avant d’être ordonné prêtre il y a 23 ans, ce fils d’un cheminot qui ne mettait jamais les pieds à l’église, était médecin généraliste. De ses années dans un cabinet en banlieue, ce diplômé en bioéthique a gardé le sens du contact. D’un abord facile, il répond, avec sa voix de crooner, spontanément et sans langue de bois pour faire passer son message toujours très conservateur.
PMA et GPA : « On fait de l’embryon humain un cobaye » - « Est-il pensable que l’on puisse considérer qu’un enfant n’a pas besoin de père ? » questionne l’archevêque sur la PMA. LP/Jean-Baptiste Quentin
Comment avez-vous accueilli l’avis du conseil consultatif national d’éthique (CCNE) qui s’est dit, mardi, favorable à l’extension de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes ?
Je l’ai accueilli sans surprise. Il y a longtemps que je pense que le CCNE n’est plus ce qu’il était. J’ai connu celui du Pr Bernard. A l’époque, il avait été voulu comme un comité de Sages qui puisse s’exprimer de manière indépendante. J’avoue très honnêtement que je ne sens plus cela aujourd’hui. Le résultat était quand même assez attendu, ce qui est d’ailleurs un peu inquiétant. On se demande pourquoi on a fait des Etats Généraux puisqu’ils n’ont aucun impact sur la décision finale.
Vous pensez que la communauté catholique n’a pas été entendue lors de ces débats ?
Le problème n’est pas là. Ce n’est pas l’Eglise catholique qui est en jeu. L’Eglise catholique est un éveilleur de consciences. La vraie question est : qu’est-ce que la dignité de l’homme ? Cela va bien au-delà de la conception catholique de l’humanité. Nous pensons qu’une société doit se construire sur la fraternité, sur la recherche du bien commun. Or, on ne trouve aucun argument à ce niveau-là. On n’a que des impressions, des « oui, on pourrait », « non, on ne pourrait pas » mais pas de véritable argumentaire.
Quels sont, selon vous, les principaux sujets qui touchent le plus à cette dignité de l’homme ?
Il y en a au moins deux. D’abord cette question de la PMA. Est-il pensable que l’on puisse considérer qu’un enfant n’a pas besoin de père ? Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. Il peut y avoir, bien évidemment, des enfants élevés sans leur père pour des raisons accidentelles ou parce qu’ils sont abandonnés mais là on décrète légalement qu’un enfant n’en a pas besoin.
Et le second ?
La question de l’embryon. La recherche s’ouvre de plus en plus. Aujourd’hui, dans la législation, vous n’avez rien. Il n’y a pas de statut juridique de l’embryon humain. Ce vide autorise des expériences et fait de lui un cobaye. Puisqu’on utilise de moins en moins les animaux, on va utiliser les embryons humains. Alors, est-ce que la larve de scarabée doré sera plus protégée que l’embryon humain ? Cela pose quand même une question qui va bien au-delà de la religion.
Le médecin que vous êtes aussi devrait être un passionné de recherches. Or, là elle vous fait peur…
Je suis tout à fait pour la recherche mais il y a des recherches légitimes, d’autres non. Vous savez, les médecins nazis pensaient aussi qu’ils faisaient de la recherche. C’est ainsi qu’ils ont présenté leur défense ! La recherche ne justifie pas tout. Elle a un but et si le but est souvent bon, le moyen employé ne l’est pas toujours. Le diagnostic prénatal, par exemple, est une bonne chose mais lorsqu’on l’utilise pour éliminer l’enfant parce qu’il est porteur d’une tare quelconque, là c’est une question éthique.
Est-ce que vous appelez les catholiques à se mobiliser contre l’extension de la PMA ?
J’appelle les catholiques à se mobiliser par une parole, déjà.
Cela n’a pas porté ses fruits…
Une parole, si elle est juste, traverse l’Histoire et finit par triompher. C’est toujours comme cela. Elle fera son chemin de conscience en conscience.
Pas d’appel à manifester ?
La question d’une manifestation dans la rue appartient aux citoyens, pas du tout aux évêques. Ce n’est pas à nous d’en organiser et nous ne le ferons pas.
Et y participer ?
Si j’y participe, ce sera en tant que citoyen, je n’irai jamais en tant qu’évêque. Ce n’est pas ma place. Mais comme citoyen, je suis libre. Il faut bien faire la distinction entre l’expression d’un évêque et celle d’un citoyen.
Croyez-vous en une Manif pour Tous bis ?
Je ne suis pas sûr que les gens se mobilisent comme ils l’ont fait au moment du Mariage pour Tous. A l’époque, d’ailleurs, ils s’étaient surtout mobilisés contre la PMA. Ils savaient que le mariage allait déboucher sur ces problématiques de procréation, et donc de filiation. Et c’est bien ce qui risque d’arriver. Alors vont-ils se remobiliser alors que précédemment cela n’a servi à rien sur le plan légal ? Je ne sais pas. Je pense quand même que ces manifestations, avec des centaines de milliers de personnes, et pas seulement des catholiques, ont servi au réveil des consciences. Elles ont montré qu’il n’y avait pas de consensus.
Êtes-vous rassuré par le gouvernement qui explique que l’extension de la PMA n’entraînera pas la levée de l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) ?
Je n’y crois pas une seconde. D’abord parce que lorsqu’il y a eu le Mariage pour Tous, on nous avait déjà affirmé qu’il n’y aurait pas de PMA. Au nom de quoi refuserait-on aujourd’hui la GPA ?
L’animateur Marc-Olivier Fogiel sort la semaine prochaine un livre où il raconte son bonheur d’être père de deux filles grâce à la GPA. Vous ne croyez pas à ce bonheur et au fait que ces enfants puissent être heureuses ?
Elles sont encore jeunes mais à l’adolescence… Ce moment où l’on cherche à savoir d’où l’on vient. Le risque d’un déséquilibre est alors important. Je ne souhaite bien sûr aucun mal à cette famille, mais je dis simplement : est-ce qu’on prend la mesure de ce que les enfants qui sont dans cette situation vont avoir à vivre ? Comment vont-ils accepter d’avoir fait l’objet d’une certaine marchandisation ? Est-ce que le fait de savoir qu’ils sont nés dans ces conditions va leur permettre d’être apaisés ?
EUTHANASIE : « Une loi qui va dire ce que l’on peut faire ou ne pas faire, c’est extrêmement compliqué » - Pour Mgr Aupetit, ouvrir la porte une aide active à mourir n’est « pas très sérieux ». LP/Jean-Baptiste Quentin Sur la fin de vie, l’avis du CCNE préconise de ne pas toucher à la loi actuelle mais évoque tout de même des cas exceptionnels nécessitant un travail de réflexion qui pourrait faire évoluer la loi à la marge. Selon vous, c’est un pas vers l’aide active à mourir ?
Oui, il y a effectivement des risques réels que ce soit une « ouverture » ou alors c’est une caution pour ceux qui militent en sa faveur au sein de La République en Marche, comme M. Touraine par exemple (NDLR : le député Jean-Louis Touraine est l’auteur d’une tribune pour le droit à l’euthanasie). Cela ne me paraît pas très sérieux.
Selon vous, il ne faut pas toucher à la loi actuelle sur la fin de vie…
Elle a au moins le mérite d’exister et de permettre une forme de souplesse. Faire une loi qui va dire ce que l’on peut faire ou ne pas faire, c’est extrêmement compliqué en matière de fin de vie. L’important, c’est que la personne puisse vivre ces moments qui sont d’une intensité extraordinaire. Si on supprime ces instants d’intimité entre un parent qui s’en va et ceux qui restent, il y a quelque chose de volé. Il faut généraliser les soins palliatifs et permettre aux proches d’y participer, en accompagnant leur tendresse d’un geste concret. Ce qui est insupportable, c’est de voir les gens souffrir sans pouvoir rien faire.
IVG : « Le médecin est libre, c’est capital » - Lorsqu’il était médecin, Michel Aupetit, « en conscience », a refusé de pratiquer l’IVG. LP/Jean-Baptiste Quentin Un président de syndicat de gynécologues a récemment assimilé l’IVG à un homicide, suscitant une vive polémique jusqu’au gouvernement. Le soutenez-vous ?
Je le soutiens dans son expression. Est-ce qu’un médecin peut encore s’exprimer librement ? La réponse est oui. La liberté de conscience est le droit le plus fondamental de toute société. Une société qui l’annihile, ça s’appelle une dictature. L’objection de conscience fait partie du droit médical et elle est intouchable. Ce droit doit être absolument préservé, je peux vous dire que les médecins vont réagir durement si on y touche.
Des sénateurs PS, sous la houlette de Laurence Rossignol, ex-ministre de la Famille, ont déposé vendredi une proposition de loi pour supprimer cette clause de conscience…
C’est terrible. Cela signifie qu’on entre dans une forme de dictature qui dit : « Vous n’avez pas le droit de penser, votre conscience doit être éteinte ».
Avez-vous utilisé ce droit quand vous étiez médecin, concernant des demandes d’avortement ?
Oui, bien sûr, j’ai expliqué à la patiente : « Moi, en conscience, je ne peux pas ». Le médecin est libre, c’est capital. Cela s’appelle la relation médecin-malade. Sinon, c’est une prestation de service.
PÉDOPHILIE : « Pourquoi pas une commission d’enquête parlementaire » - Mgr Aupetit assure que le célibat des prêtres concernant la problématique de la pédophilie au sein de l’Eglise est « une fausse question ». LP/Jean-Baptiste Quentin Dans les débats sur la bioéthique, l’Eglise a systématiquement mis en avant l’intérêt de l’enfant. Mais comment peut-elle être crédible alors que ces mêmes enfants sont parfois la proie de prêtres pédophiles ?
Il faut absolument que l’Eglise soit cohérente. Il nous faut une conversion radicale sinon, c’est évident, on ne peut pas avoir de parole crédible. Il faut remercier les victimes que nous ne savions peut-être pas entendre, mais aussi les médias d’avoir révélé toutes ces affaires. C’est une bonne chose. Il y a un abcès, il faut que le pus soit complètement vidé. Nous avons déjà pris des décisions, nous avons fait des signalements, nous nous sommes entourés de juristes… Nous ne pouvons pas régler ces problèmes nous-mêmes, il nous faut travailler avec le droit civil et écouter de plus en plus les victimes, les accompagner pour qu’elles se reconstruisent.
Êtes-vous favorable à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin de faire toute la lumière sur ces crimes commis par l’Eglise ?
Pourquoi pas, bien sûr ! Une commission nationale d’expertise indépendante a été créée par la Conférence des évêques de France en 2016. Mais si ce n’est pas suffisant, il faut faire autre chose.
Ce n’est pas, pour vous, une entorse à la laïcité ?
Je ne pense pas. C’est vraiment une question de justice. Si la société juge que c’est important pour davantage de clarté, si la situation montre qu’on a besoin d’une intervention extérieure à l’Eglise pour aller au bout des choses, je ne vois pas d’entorse à la laïcité. La laïcité, pour moi, ce n’est pas cela, c’est la possibilité, pour chacun, de pouvoir exercer librement sa religion.
En matière de lutte contre la pédophilie, le pape François en fait-il assez ?
Il essaie d’en faire le plus possible avec les moyens qui sont les siens. Il faut qu’il soit suivi partout, le problème est là. Il a beau être pape, il a une parole d’autorité mais pas de pouvoir. L’Eglise, ce n’est pas l’armée, tout le monde n’est pas au garde à vous.
Face aux scandales de prêtres pédophiles, l’Eglise catholique allemande vient d’appeler à une réflexion sur le célibat. Faut-il autoriser les membres du clergé à se marier ?
Je crois que c’est une fausse question. Personnellement, je pense que la pédophilie n’est pas du tout liée au célibat. C’est une structure mentale, et il est possible que certains profils pédophiles se réfugient dans l’Eglise et dans le célibat. Mais la grande majorité d’entre eux sont mariés et pères de famille. Croire qu’en mariant les prêtres, il n’y aura plus de problème, c’est une douce illusion.
MIGRANTS : « S’il y a des gens perdus, bien sûr qu’il faut les accueillir » - L’archevêque explique que l’on « peut aider à réfléchir » ceux qui veulent fermer la porte aux migrants. LP/Jean-Baptiste Quentin La France devrait-elle accueillir l’Aquarius, ce navire humanitaire qui sauve des migrants en mer et que l’exécutif ne veut pas voir accoster à Marseille ?
S’il y a des gens perdus, bien sûr qu’il faut les accueillir ! On ne peut pas laisser des personnes en détresse. Elles sont là, il faut s’en occuper, ça, c’est l’Evangile. Mais après, il faut bien sûr une réflexion politique qui ne nous appartient pas forcément. Pourquoi des populations de pays qui ont un potentiel extraordinaire sont-elles obligées de fuir pour venir chez nous ?
Une frange importante de catholiques veut fermer la porte aux migrants, ça vous choque ?
Avant d’être choqué, il faut parler avec eux. Par le témoignage, les rencontres, on peut les aider à réfléchir. Je ne crois pas que ce soit une question du refus de l’étranger. C’est plutôt la question d’une certaine insécurité culturelle qui semble en jeu. Notre pays se sent remis en cause par une culture venue d’ailleurs et qui ne s’intègre pas. Si nous disons que l’accueil des migrants est juste, dans la mesure de notre capacité à leur offrir des conditions de vie digne, et que c’est dans la Bible, cela fera son chemin.
La cerise sur la gâteau des toubibs deviennent prêtres ou évêques des religieux deviennent toubibs des religieuses se transforment en doctoresses ou infirmières des soins palliatifs de fin de vie ce mélange fabrique une maladie supplémentaire difficile à cerner et donc impossible à soigner il faut savoir fuir ce qu'on doit fuir pour ne pas aggraver son état.
je confesse que cela ne m'a pas déplût c'est à cause de qui, l'échec d'une légalisation d'un droit de mourir dans la dignité ? allez voir ce qui se passe dans vos paroisses au lieu d'emmerder la société ! toujours des pressions, on se demande par quel miracle on évite la dépression ! y en a marre, à la fin !
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 01.06.19 18:53
Mes pathologies, Docteur ? Mes erreurs et mes fautes, Monseigneur ?
je ne suis qu'un pion manipulé dans tous les sens réellement ET virtuellement et j'aurais beaucoup à dire et à écrire sur TOUS les manipulateurs alors je suis dans l'obligation de fermer ma gueule. En tout cas, je NE vote PLUS même si j'ai ma carte d'électeur et je NE verse PLUS aucun centime d'euro à l'Eglise, aux Eglises, aux institutions religieuses, aux oeuvres et associations, à la recherche médicale je ne veux surtout pas que mon enterrement ait lieu dans un bâtiment religieux, c'est fini quant à ma fin de vie éventuelle avec une Sédation Profonde Continue éventuelle, elle aura lieu dans un endroit exclusivement et strictement laïc, laïc, laïc, histoire qu'on me foute la paix la paix et la tranquillité, c'est ce dont j'ai besoin pour vivre comme pour mourir mais de pauvres imbéciles ne peuvent pas le comprendre Je suis IMC dystonique avec une TA élevée, rien à voir avec les EVC j'ai des crampes et des mouvements involontaires de la tête aux pieds et je suis susceptible d'en avoir pendant la Sédation Profonde Continue Jusqu'au Décès alors tous vos délires sur la fin de vie, je n'en ai rien à foutre...
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 15.08.19 11:09
Michel Aupetit : l’ex-généraliste « bizarre » devenu évêque de Nanterre - PUBLIÉ LE 02/10/2014 - MIS À JOUR LE 02/10/2014
« Bizarre. » C’est ainsi que Michel Aupetit qualifie lui-même son parcours, avec un large sourire. « Autrefois, résume-t-il, j’étais médecin pour me battre pour la vie. Aujourd’hui, je suis au service de la vie éternelle. »
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 15.08.19 11:19
"celui qui s'abaisse sera élevé et celui qui s'élève sera abaissé". je ne fais pas partie de ceux et celles qui font quotidiennement leurs pseudo-homélies sur le web à partir de quelques versets bibliques, souhaitant ainsi faire renaître une vocation ratée. De toute façon, on peut dire tout et son contraire à partir de quelques mots sortis de leur contexte. Mais méfions-nous des individus se vantant de leur double titre. Ils se croient savants, ignorant qu'ils écrasent les autres.
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 15.08.19 11:38
je sais bien qu'au niveau psy l'amour et la haine sont la même chose ce qui signifie que moi aussi j'ai des problèmes je n'ai pas réussi à résoudre tous mes conflits différents et je ne pense pas les résoudre tellement ils sont complexes alors si je rencontre des gens qui me font trop chier, la meilleure solution est de les fuir uniquement pour "sauver ma peau", étant une boule de nerfs à fleur de peau. oh là, il faut que j'augmente mes medocs aujourd'hui pour me calmer.... çà ne va pas, c'est une des problématiques des IMC l'ennui, c'est que si j'avale une surdose trop dosée, je ne sais plus ce que j'écris, mon inconscient n'est plus contrôlé et çà devient dangereux
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 15.08.19 11:53
je redis à tout le monde que l'incendie de Notre-Dame et le Bataclan, c'est bien fait pour vous... car le Gouvernement n'a rien fait pour que le Bataclan ne soit pas aussi "célèbre"... quant aux sujets de société, ils ont été exploité avec dyslexie sans aucune correction... on se demande si ç'était fait exprès ou non.
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 15.08.19 12:06
çà m'est arrivé trente-six mille fois d'être devant un toubib et de lui souhaiter ( en me taisant bien sûr ) d'avoir les mêmes symptômes que moi ! Il ou elle serait bien emmerdé, arrêt de travail obligé, et... fin de vie bien programmée dans la dignité, avec dignité et en dignité...
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 15.08.19 17:26
la vie éternelle, je n'en ai plus rien à foutre maintenant quand ma problématique tourne concrêtement autour de la manière et du moment de mon mourir... ... ...Dieu s'occupera du reste... Il faut redescendre sur terre au lieu de divaguer dans des débats inutiles... V.L. n'avait pas la problématique de tenir un verre sans le renverser... c'est pour cela que quelques uns se sont permis de jouer au ballon à son sujet...
vous avez perdu, pauvre mec, V.L.est mort
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 19.08.19 9:30
PMA pour toutes: Pourquoi les médias donnent-ils la parole à l’Église catholique? DEBAT «Le Parisien» a fait sa une sur Mgr Aupetit, archevêque de Paris, qui appelle «les catholiques à se mobiliser»…
Laure Beaudonnet Twitter Publié le 01/10/18 à 16h13 — Mis à jour le 01/10/18 à 16h13
Le Comité d’éthique a ouvert la voie à l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules en réaffirmant mardi qu’il y était favorable. A cette occasion, Le Parisien a fait sa une sur l’archevêque de Paris qui appelle « les catholiques à se mobiliser ». Cette une a fait réagir des lecteurs qui questionnent la légitimité de l’Église catholique pour s’exprimer sur ce sujet. La parole de l’opposition à la PMA pour toutes les femmes se libère et les médias ne lui font pas obstacle. Le Parisien a consacré sa une dimanche à Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, qui appelle « les catholiques à se mobiliser » après que le Comité consultatif national d’éthique s’est prononcé en faveur de l’ouverture de la Procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, seules et homosexuelles.
L’intervention de ce haut dignitaire de l’Eglise en France a fait réagir de nombreux lecteurs sur Twitter, dont Marc-Olivier Fogiel. Certains se sont étonnés de voir la presse ouvrir ses colonnes à l’Église catholique -et plus largement à l’opposition- sur cette question, surtout dans un contexte où l’église est secouée par des scandales d’abus sexuels. Vendredi, un auditeur de France Inter a également critiqué auprès du médiateur de Radio France le choix d’inviter deux opposants pendant le grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé. Pourquoi la presse donne-t-elle la parole à l’église sur la question de la PMA ?
Le Parisien
@le_Parisien Mgr Aupetit sur l’IVG : «Une société sans liberté de conscience, c’est une dictature» http://l.leparisien.fr/0VZ-d
Mgr Aupetit sur l’IVG : «Une société sans liberté de conscience, c’est une dictature» Dans un long entretien accordé à notre journal, l’acrehvèque de Paris revient notamment sur le sujet de l’IVG, revenu ces dernières semaines
leparisien.fr 46 11:18 - 30 sept. 2018 Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité 59 personnes parlent à ce sujet Un journal des opinions « Le Parisien est un journal qui se positionne toujours sur les débats de société, pour nous c’est un sujet essentiel », insiste ce lundi Stéphane Albouy, directeur des rédactions du Parisien. Il rappelle d’ailleurs que le quotidien a consacré plusieurs unes les jours qui ont précédé l’avis du Comité d’éthique. « Le mardi précédent, la question du positionnement du Comité faisait la une du journal avec des témoignages de couples de femmes qui parlaient de leur projet de vie et qui expliquaient pourquoi il était essentiel que la loi évolue en France ». Pour le directeur des rédactions, il est important de rappeler que Le Parisien est un journal des opinions, où tous les points de vue se confrontent.
D’ailleurs, dans le même journal, un autre article était consacré à la demande du magazine Témoignage chrétien de créer une commission d’enquête parlementaire sur les abus sexuels dans l’église. « Il y a même une tribune des infirmières sous le titre "Les sages-femmes doivent pouvoir pratiquer l’IVG" », rappelle-t-il. Accuser Le Parisien de donner une plus large place aux opposants à la PMA est « une analyse totalement fausse ». Et le quotidien n’attend pas les sujets polémiques pour faire réagir l’église.
« Toutes les religions ont leur mot à dire » « Le Parisien nous a sollicités au sujet de la PMA pour toutes la semaine dernière, comme l’a fait RTL quelques jours plus tôt, mais c’est un journal qui traite régulièrement des affaires religieuses, note Karine Dalle, directrice de la communication du Diocèse de Paris. De nombreux médias veulent recueillir la parole de Mgr Aupetit « car il vient d’arriver ( il a été nommé archevêque de Paris en décembre 2017) », note la déléguée diocésaine à la communication qui admet toutefois qu’on entend moins les autres religions s’exprimer dans la presse sur le sujet.
« Toutes les religions ont leur mot à dire, mais aujourd’hui, ceux qui se sont positionnés et qui ont apporté des éléments au débat de manière plus volontaire, à travers la Conférence des évêques et à travers l’Archevêque de Paris, c’est l’Eglise, admet Stéphane Albouy. Elle avait joué un rôle important dans le débat autour du mariage pour tous ». Il n’est pas dit qu’elle soit la seule à jouer un rôle cette fois. Le gouvernement a prévu de présenter avant la fin de l’année un projet de loi qui sera discutée par le Parlement début 2019. Le débat vient à peine de commencer.
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 19.08.19 9:47
c'est la croix et le bannière avec les gens qui ont plusieurs titres... ils en profitent se croyant au-dessus de tout. L'Eglise catholique se sent obligée de descendre ds la rue à propos des sujets de société pour être médiatisée parce qu'il y a trop de problèmes en son sein ( baisse de la pratique religieuse, pédophilie, baisse des dons etc etc ). Je ne vois pas ce que toutes les religions viendront faire dans ces débats sociétaux."La République pour tous et Dieu pour soi", c'est comme cela que çà devrait se passer en France. Seulement quelques-uns se prennent pour Dieu ! en ont-ils conscience ???
alors Monseigneur... j'ai failli vous envoyer un mail ( on m'a donné au tel l'adresse mail d'un de vos "collègues" en me disant que ce serait transmis ), mais je me suis abstenue, ayant la trouille dingue des... appels au don ! ( par courrier, dans le passé, laissez-moi vous dire que j'ai appris comment çà fonctionnait ! mais c'était sur papier, à une autre époque, dans un autre monde presque ), les appels au don via le numérique, mieux vaut s'en méfier à mon avis par prudence... C'est au sujet de quelqu'un qui dit vous connaître très bien et qui me paraît vraiment bizarre, bien qu'en apparence la personne a l'air bon chic bon genre vraiment rien à redire... bon, on était déjà sous le covid, période où on a le droit de ne plus être vraiment soi-même...j'ai cessé tout contact avec elle, bien qu'elle était très intéressante à tous les niveaux, mais d'une complexité à mettre vraiment mal à l'aise... Ce que vous dîtes n'est pas idiot, très intéressant même, mais quand on a des parcours atypiques... le lien entre le corps, l'âme et l'esprit est plus qu'énigmatique, çà fait tourner en rond, on en perdrait la tête...
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 11.09.21 18:42
Mgr Michel Aupetit, il paraît que vous voulez mettre plus de fraternité ds les paroisses, j'ai lu çà en diagonale. Vous savez, Mgr Lustiger a fait ce qu'il a pu, Mgr André Vingt-Trois aussi. Vous avez le droit de rêver, à condition d'être réaliste du moins pour nous. S'il fallait choisir entre la liberté et la fraternité, je n'hésite pas, la fraternité créant nécessairement des liens difficiles à supprimer. La paroisse ( du quartier ), c'est un peu comme les voisins du quartier.... on fait semblant, le non-dit est assourdissant. Qu'on le veuille ou non, ce conditionnement est parfait, impossible de s'en défaire, la routine tranquille... c'est cool...
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 12.09.21 20:11
Vous allez être obligé de virer bien à droite... avez-vous le choix de toute façon ? moi je cherche à foutre le camp maintenant...
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 16.09.21 20:22
j'en connaîs un autre, prêtre, médecin, philosophe, patatipatata etc etc sûrement qu'il m'a oubliée, je n'avais fait que passer, et c'est très bien comme cela... tout passe, et tout s'efface ? je passe mon temps à fuir ce que je recherche si je trouve...il n'y a pas assez de dingues sur terre !
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 20.09.21 12:00
Mgr Michel Aupetit pourra se piquer s'il le veut car c'est un ancien médecin. Voilà pourquoi il interdit aux autres de choisir cette manière de terminer leur vie. Parce qu'il a peur pour lui..
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 24.09.21 14:15
j'écris étant obligée de ne pas dire l'essentiel pour ne pas être repérée d'une part, et parce que cet essentiel est bcp trop lourd à vivre d'autre part, sachant que l'essentiel de tous les essentiels ne peut pas être sur internet... L'actualité est brûlante... comme un petit enfer... !!! ...
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 05.10.21 15:39
IVG ou masturbation ou Violences sexuelles dans l'Eglise catholique : Nanou raconte avoir été violée par des prêtres dès son plus jeune âge Publié le 05/10/2021 07:00 ????????? ????? ???
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 09.10.21 12:27
le Dr Jean Léonetti impose une longue euthanasie passive en fin de vie le Gouvernement nous fabrique une euthanasie socio-politique vie ou survie en période de pandémie comment foutre de la fraternité là-dedans ?
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 23.10.21 22:29
eh bien Mgr et Dr Michel Aupetit, vous êtes content maintenant ? Vous avez le choix entre Macron, Le Pen et Zemmour... ( si c'est un choix... ). Ne plus espérer sans désespérer, je crois que c'est possible puisque je suis encore là.. Toutefois j'ai tout quitté et je FUIS la paroisse... Comme je comprends maintenant ceux et celles qui sont dégoûtés par la religion ! un au-delà avec Dieu me ferait presque peur, c'est mieux, le néant, non ? on n'existe plus et on n'en a même pas conscience ! il y en a marre de ces religions, vous ne trouvez pas ? j'écris cela sans aucune agressivité à votre égard ( à part le fait que j'ai été longtemps sous Myolastan et Décontractyl, que ces produits ont été supprimés et que personne ne dit rien...).
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 27.10.21 10:44
Dieu sans l'Eglise.. l'âme et l'esprit sans le corps.. on peut rêver !!!
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 27.10.21 10:54
Mgr Aupetit sur l’IVG : «Une société sans liberté de conscience, c’est une dictature»
je pense que la dictature est partout... par ex. Microsoft et Google !!! Vatican II peut être une dictature, tout comme Vatican I cela dépend de nos points de vue et de nos comportements... ( cf la vente ou la location des coordonnées des donateurs, même si on respecte la loi Informatique et Libertés de 1976 de la CNIL ).
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 31.10.21 12:47
Alors Mgr Michel Aupetit, la croix que vous portez est-elle trop lourde pour vous ? ( allusion à une remarque de ... au sujet de ... ).
je m'interroge à propos des gens que vous êtes censé connaître, D.M. et M.P.
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 01.11.21 13:25
Allocation, location de salles paroissiales pour les AG du Syndic ( néant avec le covid ) non-dit du voisinage j'atterris aujourd'hui !
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 02.11.21 12:43
hier Toussaint, aujourd'hui jour des Défunts, je m'en fous... un peu de Myolastan, un peu de Décontractyl, j'étais mieux avant... et ils osent parler d'accompagnement... on marche sur la tête !!! !!! !!! si on ne se suicide pas, c'est tout bêtement parce qu'on a peur de se rater et d'emmerder le voisinage, c'est tout ce voisinage, présence silencieuse en général, hormis l'été 2013 ... S.A. salah abdeslam S.A. Suicide Assisté
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 03.11.21 10:40
"je" et " jeu ", moi je joue, je rentre ds le jeu ou/et je fais jouer question métaphysique sans réponse immédiate çà doit être comment si en mourant on s'aperçoit qu'on a raté sa vie ? rater sa vie et donc rater sa mort ou bien rater sa vie pour réussir sa mort ? vaste programme !!!
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 03.11.21 14:36
Qu'est-ce qu'il y a de pire, un avortement ou un acte de pédophilie ? question complexe, réponse complexe !
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 03.11.21 15:03
j'ai dû "subir" des séances de relaxation, on m'y a obligée, la situation ds lequelle je me trouvais était très problématique, inutile d'expliquer... mais maintenant je comprends mon mal-être au niveau de ce soin qui a été fait avec bcp de sérieux, je n'en doute pas, seulement le corps a ses raisons que la raison ne peut expliquer..,. je me demande maintenant si on n'en a pas trop fait avec moi... j'atterris... je me cite Constipation, diarrhée, sexualité on me l'a déjà dit ! il ne s'agit pas de la même personne Pour être plus clair, je n'ai jamais pu supporter qu'un toubib homme ou femme me prenne la TA, jamais pu supporter ce moment où on attend le deuxième chiffre, instant qui semble durer une éternité alors çà augmente mes mvts incontrôlables, je n'y peux rien c'est pour cela que la Sédation Profonde Continue Jusqu'Au Décès m'angoisse à mort.. je suis logique finalement !
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 04.11.21 11:09
"je" "jeu" "dieu" "Dieu" ???
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 05.11.21 11:21
c'est qui, le bon petit diable, vous ou moi ? à quoi çà sert, tout çà ? à rien, et pourtant on s'acharne ! laisser faire... Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le St-Esprit impossible d'être seul ! et tranquille... se battre pendant dix ans, moi ici, pour rien... dix ans.. Jean Léonetti dix-sept ans !faut le faire ! j'avais cru, maintenant je ne crois plus il y a des limites à tout... dépression = lucidité ? je déprime? je ne sais pas, impossible de pleurer ! je ricane sous mon masque à fond la caisse ! çà ne vaut rien tout ceci, c'est de la foutaise de la connerie hypocrite... les paroisses = DE LA MERDE ! la merde digne et noble ! comme Radio Notre-Dame, comme KTO... comme internet...
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 09.11.21 15:40
ils ont endormi Vincent Lambert qui a mis quelques jours et quelques nuits à mourir ils ont refusé l'aide active à mourir à Alain Cocq qui a dû s'exiler en Suisse pour un Suicide Assisté désolée, mais je ne pige pas du tout alors je prends mes distances... ...avec mépris... depuis la dernière loi Léonetti... on aurait dû ne pas s'acharner avec la proposition 21 le mal est fait
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 25.11.21 15:06
[center][size=34]L’archevêque de Paris soupçonné d’avoir entretenu une relation avec une femme, est-ce si grave ?[/size]
Par David Abiker Publié le 24/11/2021 à 10:10 | Modifié le 24/11/2021 à 10:10
Le Parisien revient ce matin sur les révélations du Point autour d’une supposée relation intime entre l’archevêque de Paris Monseigneur Aupetit et une femme. Un lien qu’il dément fermement.
Médecin généraliste jusqu’à l’âge de 39 ans, Michel Aupetit embrasse le sacerdoce tardivement
Dans les pages débats du Figaro le Cardinal Robert Sarah fait la promotion de son dernier livre Pour l’éternité (éd Fayard) et déclare que « l’immense majorité des prêtres ont été fidèles à leur sacerdoce. Mais personne n’en parle ». C’est vrai, personne ne parle de ces milliers de prêtres qui n’ont rien à se reprocher. La presse ne s’intéresse qu’aux prêtres qui, comme les trains, n’arrivent pas à l’heure. On comprend dès lors pourquoi le Parisien consacre ce matin une pleine page à l’Archevêque de Paris, lequel aurait entretenu en 2012 une relation intime avec une femme, selon une enquête publiée hier par le Point. L’intéressé dément avec force « l’existence d’une relation intime et de rapports sexuels ». Et le journal pose au politologue Philippe Portier, spécialiste de l’Eglise et de la laïcité, cette question : « L’archevêque est soupçonné d’avoir entretenu une relation avec une femme, est-ce grave ? ». Il répond que cela tombe très mal après la publication du rapport Sauvé, « même si ce qui est évoqué ici, ce sont des relations entre adultes ». A lire aussi
Grégoire VII a imposé la règle du célibat au 11ème siècle
Pourtant, cette affaire que l’Archevêque nie en bloc relance une fois de plus la question du célibat et de la chasteté des prêtres. Elle invite aussi à regarder autrement et sereinement le parcours de Monseigneur Aupetit. Médecin généraliste jusqu’à l’âge de 39 ans, il embrasse le sacerdoce tardivement, gravit tous les échelons mais n’est pas encore cardinal. Si cet homme était marié ou en concubinage, cela changerait-il son dévouement et sa foi ? Interrogé sur la règle du célibat, le politologue rappelle ceci : pendant le premier millénaire de l’ère chrétienne, les prêtres pouvaient se marier. En Occident, c’est le pape Grégoire VII qui a imposé la règle du célibat au 11ème siècle, pour marquer la primauté du sacré sur l’Etat, pour remettre de la discipline dans le clergé et pour éviter que les biens des prélats ne sortent du giron de l’église pour enrichir leurs éventuels héritiers. Le célibat des prêtres pour une église plus vertueuse, c’était l’intention au départ. A l’arrivée et pour certains observateur, ce célibat fait désormais obstacle à la vertu. 1000 ans ont passé depuis Grégoire VII. David Abiker Avec D.M. ? quel dommage, ce n'est pas avec moi ! Admin
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 25.11.21 19:34
Paris : Monseigneur Aupetit fait la Une du Point RÉDACTION RIPOSTE CATHOLIQUE 23 NOVEMBRE 2021
Download PDF Dans un article fleuve, qui reprend diverses affaires (mal) gérées par Monseigneur Aupetit à la tête du diocèse de Paris (Saint-Jean de Passy, le centre saint-Merry, la démission de deux vicaires généraux (Benoist de Sinety et Alexis Leproux), le Point met à « l’honneur » la gestion du diocèse de Paris par Mgr Aupetit et sa garde rapprochée.
« Dans la solitude des sacristies, nombreux sont les prêtres parisiens à compter en silence le nombre d’années qu’il leur reste à tenir. Mgr Aupetit devra quitter son poste pour limite d’âge à 75 ans. Encore cinq ans à serrer les dents. Car ces clercs ont désormais appris à connaître la face cachée du personnage, et beaucoup souffrent de ses manières cinglantes, de son singulier manque d’écoute et d’empathie […] c’est le même portrait de l’archevêque qui est dessiné : celui d’un homme accablé par une charge trop lourde pour lui, compensant son défaut de culture théologique par un autoritarisme et une brutalité inhabituels au sommet de l’Eglise« .
Les fidèles de la messe en latin en savent quelque chose, après la suppression d’une grande partie des messes par Mgr Aupetit, qui a ensuite nié leur suppression – contre les évidences – avant de fuir le dialogue avec des fidèles dont il ne fait à l’évidence pas grand cas après leur crime de lèse-Majesté.
L’article mentionne aussi sa méthode de recrutement : « décrit comme un homme autocentré qui ne prend conseil auprès de personne, Mgr Aupetit prescrit, à la manière d’un médecin sûr de lui et de son diagnostic. Beaucoup s’étonnent, par exemple, de la façon dont sont pourvus les différents postes clés de l’Église de Paris. Ainsi, pour succéder à Philippe de Cuverville, économe du diocèse, un cabinet de recrutement, Egon Zehnder, met gracieusement à la disposition de l’archevêché l’un de ses chasseurs de têtes. Plusieurs profils sont présentés à Aupetit, qui sort finalement de son chapeau une recrue de son choix : Jean Chausse, ancien directeur financier d’Auchan – une manière de signifier à tous, qu’importe le travail fourni, qu’il est seul, pour le diocèse, à savoir ce qu’il convient de faire« .
L’article s’arrête aussi sur certains départs au collège des Bernardins : « après celui d’Hubert du Mesnil, son directeur général, celui du vicaire général Alexis Leproux, son président, et celui de Bertrand de Feydeau, président de la Fondation des Bernardins, c’est au tour de François Morinière, l’un des administrateurs du Collège, de présenter sa démission, en juillet dernier, à Mgr Aupetit« .
In cauda venenum : silence et liaisons dangereuses ?
En fin d’article, Le Point s’attarde sur une autre affaire, peu connue, même dans le microcosme : « il faut relater un épisode embarrassant qui a eu lieu au printemps 2020. D’après nos informations, l’équipe rapprochée de l’archevêque prend à ce moment-là connaissance d’un e-mail datant de février 2012, et longtemps conservé par l’ancienne secrétaire de Mgr Aupetit. Ce courrier électronique a, à l’époque, été envoyé par erreur par Michel Aupetit lui-même – il est vicaire général de Paris – à sa secrétaire, alors qu’il le destinait à une femme de sa connaissance. Bel acte manqué… Car la teneur de ce courrier témoignerait, selon des sources concordantes, d’une relation intime avec cette femme, une liaison qui relève de sa vie privée […] mais contrevient aux vœux de son ministère« , révèle Le Point.
Le magazine poursuit : « Elle pourrait donc, une fois rendue publique, mettre en péril la confiance déjà mise à mal des fidèles en leur Église et elle expose surtout le prélat à une ambivalence intenable, car si une semblable aventure concernant un prêtre de son diocèse lui était rapportée, Mgr Aupetit serait tenu de le suspendre… C’est la raison pour laquelle son entourage – ils sont une petite dizaine à avoir lu le courriel – le confronte au printemps 2020 à cette affaire : on veut entendre ses explications et prévenir avec lui la crise qui menace. L’archevêque, toujours d’après nos informations, s’empêtre dans des explications confuses, commence par promettre de démissionner, puis nie. La confiance est définitivement brisée. En mai 2020, le courriel est confié au nonce apostolique Celestino Migliore, « ambassadeur » du Vatican en France […]. Depuis, il semble que cette enquête se soit enlisée entre Paris et le Saint-Siège…« .
De quoi plomber effectivement l’ambiance… et susciter des attentes. Sur le Forum Catholique, le webmestre XA résume ce sentiment : « J’espère bien que l’archevêché va très rapidement porter plainte contre Le Point. Compte tenu du contexte actuel, il n’est pas possible que le doute subsiste. Soit il s’agit de diffamation, et cet hebdomadaire surfe sur la vague et se doit d’être poursuivi. Soit cette information est exacte, et Mgr Aupetit se doit de se retirer très rapidement de sa charge. Quand on monte au cocotier comme il l’a fait, à grand renfort d’appels à l’obéissance et à la discipline ecclésiale, on se doit d’avoir le caleçon propre. Les catholiques ont le droit à la vérité. Les prêtres du diocèse aussi« .
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 27.11.21 15:21
Comportement "ambigu" avec une femme: l'archevêque de Paris demande au pape d'accepter sa démission Comportement "ambigu" avec une femme: l'archeveque de Paris demande au pape d'accepter sa demission Comportement "ambigu" avec une femme: l'archevêque de Paris demande au pape d'accepter sa démission AFP/Archives/Zakaria ABDELKAFI Source AFP Publié le 26/11/2021 à 18h43 Le Vatican tranchera: l'archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit a remis cette semaine au pape François sa démission après avoir été accusé dans la presse d'avoir entretenu une relation intime avec une femme, ce qu'il a catégoriquement démenti.
Nommé en 2017, l'archevêque, 70 ans, "a proposé au pape de lui remettre sa démission" par "un courrier envoyé cette semaine", a déclaré à l'AFP le diocèse de Paris, confirmant une information du Figaro.
Seul le pape peut décider de l'accepter ou de la rejeter.
En 2012, "il a eu un comportement ambigu avec une personne très présente vis-à-vis de lui", a admis le diocèse.
Mercredi sur son site internet, Le Point affirmait que l'archevêque avait eu cette année-là une relation intime et consentie avec une femme, faisant référence à un courriel qu'il aurait envoyé par erreur et laissait peu de doute, selon l'hebdomadaire, sur la relation entretenue.
Il ne s'agissait "pas d'une relation amoureuse" ni d'une "relation sexuelle", a assuré vendredi à l'AFP le diocèse, ajoutant qu'il "s'en était ouvert à sa hiérarchie à l'époque".
"Je reconnais que mon comportement vis-à-vis d'elle a pu être ambigu, laissant ainsi sous-entendre l'existence entre nous d'une relation intime et de rapports sexuels, ce que je réfute avec force", disait Mgr Aupetit dans l'article du Point. Il ajoutait avoir "décidé de ne plus la revoir" et l'en avoir "informée".
La demande de démission "n'est pas un aveu de culpabilité mais un geste d'humilité, une mise à disposition", a souligné le diocèse.
L'archevêque fait ce geste aujourd'hui "parce qu'il comprend qu'il puisse y avoir un trouble chez les catholiques du diocèse", a-t-on ajouté.
"Ce n'est pas en raison de ce que j'aurais dû faire ou pas par le passé - sinon je serais parti depuis longtemps - mais pour éviter la division, si moi-même je suis source de divisions", a précisé Mgr Aupetit à La Croix.
"Librement" La réponse du pape peut prendre plusieurs semaines, le temps pour lui d'examiner et d'évaluer les raisons qui poussent un prélat a vouloir "remettre sa charge".
Il peut refuser la demande. François avait ainsi d'abord opposé une fin de non-recevoir à plusieurs demandes de démission du cardinal Philippe Barbarin, mis en cause pour ses silences sur les agressions sexuelles d'un ancien prêtre. Il l'avait finalement acceptée en 2020 lorsque l'archevêque de Lyon avait été relaxé en appel.
En juin, le souverain pontife a rejeté la demande de démission de l'archevêque de Munich, Reinhard Marx, qui souhaitait tirer les conséquences de l'"échec", selon lui, de l'Eglise dans "la catastrophe des abus sexuels", notamment dans le diocèse de Cologne.
Initialement, Mgr Aupetit ne souhaitait pas rendre publique sa demande "pour que le pape puisse prendre sa décision librement", a-t-on souligné au diocèse.
Nommé en décembre 2017, l'ecclésiastique fut médecin généraliste en région parisienne pendant onze ans avant d'entrer dans la prêtrise.
Celui qui aime à dire que Dieu lui "a donné rendez-vous sur le tard" a été ordonné prêtre du diocèse de Paris en 1995, à 44 ans, par le cardinal Lustiger. Il y a exercé différents ministères de vicaire et curé, mais aussi d'aumônier auprès de la jeunesse.
Michel Aupetit a été promu évêque auxiliaire en 2013. Un an seulement après, il hérite d'un diocèse de plein droit, celui de Nanterre. Trois ans et demi plus tard, en 2017, celui qui se rêvait "curé de campagne" est hissé à la tête du plus urbain des diocèses.
L'archevêque, qui a eu à gérer l'incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, est connu pour ses positions strictes sur la famille et la bioéthique - il a notamment soutenu régulièrement les "marches pour la vie" hostiles à l'interruption volontaire de grossesse (IVG).
Il a aussi eu maille à partir avec les milieux homosexuels en 2012 lors des débats sur le "mariage pour tous".
26/11/2021 18:42:36 - Paris (AFP) - 2021 AFP
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 27.11.21 15:27
Demande de démission de l'archevêque de Paris : "Une liaison amoureuse, c’est la vie" souligne une théologienne Selon Anne Soupa, "les sondages montrent que les catholiques sont favorables au célibat optionnel [selon leur choix] des prêtres".
Article rédigé par
franceinfo Radio France Publié le 27/11/2021 14:12 Temps de lecture : 1 min. Monseigneur Aupetit, évêque de Paris, le 1er avril 2021 à Paris. (GEORGES GONON-GUILLERMAS / HANS LUCAS) Monseigneur Aupetit, évêque de Paris, le 1er avril 2021 à Paris. (GEORGES GONON-GUILLERMAS / HANS LUCAS) "Le célibat est un martyr pour certains prêtres" rencontrés par la théologienne Anne Soupa, invitée de France Inter samedi 27 novembre, après que l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, ait remis cette semaine au pape François sa démission, après avoir été accusé dans la presse d'avoir entretenu une relation intime avec une femme.
Anna Soupa appelle l'Eglise à "mettre les bonnes lunettes et à se rendre compte qu'elle se prive de beaucoup de talents en demandant ce célibat". "Une liaison amoureuse, c'est la vie", veut-elle relativiser, affirmant en outre que "les sondages montrent que les catholiques sont favorables au célibat optionnel [selon leur choix] des prêtres".
La théologienne souligne également "une disproportion qui me heurte beaucoup. Pour un problème disciplinaire de liaison avec une femme, un archevêque démissionne en trois jours. Et pour les crimes commis envers les enfants, aucun évêque n'a démissionné en France." Anne Soupa, le cofondateur de l'association de victimes La parole libérée François Devaux et la directrice de la rédaction de Témoignage chrétien Christine Pedotti ont appelé en octobre à la "démission collective" des évêques français, après les conclusions de la Commission Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Eglise catholique.
Une difficile réforme sur le célibat des prêtres Pour Anne Soupa, "l'aggiornamento de l'Eglise, qui a besoin de sang neuf" est indispensable. Le pape François, présenté comme progressiste, "a des difficultés" à mettre sur la table la question du célibat des prêtres, en raison notamment d'un "courant très rigide de cardinaux et d'évêques qui s'attachent beaucoup aux questions de moeurs et bloquent les évolutions sur ce sujet".
Mgr Aupetit dément catégoriquement les informations de l'hebdomadaire Le Point, qui affirme que l'archevêque a eu en 2012 une relation intime et consentie avec une femme. Il justifie sa demande de démission, auprès du journal La Croix, par le fait de vouloir "éviter la division".
Le diocèse de Paris a assuré à l'AFP qu'il ne s'agissait "pas d'une relation amoureuse", ni "sexuelle", mais d'un "comportement ambigu avec une personne très présente vis-à-vis de lui", ajoutant qu'il "s'en était ouvert à sa hiérarchie à l'époque". Le pape François peut décider d'accepter ou de rejeter la démission de l'archevêque de Paris.
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 28.11.21 13:54
Demande de démission de l'archevêque de Paris : "Il pouvait difficilement continuer", estime la rédactrice en chef à "La Croix" L'archevêque de Paris vient de présenter sa démission au pape François, il s'exprime en longueur dans les pages de "La Croix".
Article rédigé par
franceinfo Radio France Publié le 27/11/2021 10:34 Mis à jour le 27/11/2021 13:08 Temps de lecture : 3 min. L'archevêque de Paris Monseigneur Aupetit à Lourdes le 15 août 2021. (FRED SCHEIBER / AFP) L'archevêque de Paris Monseigneur Aupetit à Lourdes le 15 août 2021. (FRED SCHEIBER / AFP) Monseigneur Michel Aupetit "pouvait difficilement continuer", pointe Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef au quotidien La Croix, invitée de franceinfo vendredi 26 novembre. L'archevêque de Paris vient de présenter sa démission au pape François, après avoir été mis en cause dans un article de l'hebdomadaire Le Point qui relate une relation que l'archevêque aurait entretenu avec une femme en 2012 et des problèmes de gestion de son archevêché. La Croix lui a donné la parole.
franceinfo : Que dit Monseigneur Aupetit dans les colonnes de La Croix ?
Isabelle de Gaulmyn : Il explique qu'il a remis sa charge au pape, non pas parce qu'il reconnaissait les faits, mais, dit-il, pour préserver l'unité du diocèse. Il est soupçonné d'avoir eu des relations avec une femme il y a quelques années et surtout il est mis en cause pour des problèmes de gestion dans le diocèse. Monseigneur Aupetit a le sentiment qu'il n'arrive plus à préserver l'unité du diocèse et que c'est devenu ingérable. Ceci dit, le pape n'a pas encore accepté sa démission. Il connaît Monseigneur Aupetit, il va discuter avec les gens de la curie romaine qui sont chargés de gérer l'Église. Peut-être qu'il va décider de ne pas l'accepter parce qu'il aura l'impression d'agir sous la pression de certains catholiques. Peut-être qu'après une discussion avec Monseigneur Aupetit, il trouvera que finalement la faute n'est pas si grave. Cela arrive assez souvent. Monseigneur Marx en Allemagne avait présenté sa démission pour bien d'autres raisons que cela, et le pape François l'avait refusée. Vous vous souvenez aussi du cardinal Barbarin, François avait d'abord refusé. On ne sait pas du tout ce que le pape François va faire. Mais s'il refuse sa démission, cela redonnera peut-être de la légitimité à Monseigneur Aupetit.
Le silence de Monseigneur Aupetit avait-il troublé ces dernières semaines ?
Oui, les gens se demandaient pourquoi il ne parlait pas. Il faut dire que la pression du diocèse était forte. Par exemple, Monseigneur Aupetit n'a rien dit sur le rapport Sauvé. Il ne peut plus parler. Il n'était pas archevêque d'une petite ville, mais l'archevêque de Paris, c'est quand même le principal représentant de l'Église en France. C'est vraiment un personnage important encore aujourd'hui, même dans un pays beaucoup moins pratiquante qu'autrefois. Dès qu'il y a une rencontre entre le président de la République et les religieux, dès qu'il y a un attentat, c'est l'archevêque de Paris qui y va. C'était quand même gênant qu'il ne puisse plus prendre la parole sur tous les sujets qui le concernent normalement. De plus, il va y avoir des décisions difficiles puisqu'il va falloir appliquer ce rapport Sauvé, trouver de l'argent pour indemniser les victimes. Il y a des choses à l'avenir très compliquées et dans la situation qui était la sienne, il pouvait difficilement continuer, me semble-t-il.
Diriez-vous qu'il existe à la fois une symbolique très forte du diocèse de Paris, et un contexte qui a renforcé la difficulté de gérer cette situation ?
Oui, c'est une symbolique très forte. C'est aussi le fait que les évêques en France insistent souvent sur la morale sexuelle des catholiques, ils leur demandent d'être fidèles au mariage, donc de ne pas avoir des relations à l'extérieur, etc. Il y a donc un problème de cohérence entre ce qu'il dit et ce qu'il est, et c'est ça qui peut troubler les catholiques. Disons aussi que si cette affaire arrivait à un prêtre, qu'il expliquait que c'était juste un mauvais passage, que depuis, les choses se sont arrangées, à la limite, il peut rester du moment que l'évêque est au courant, on passe l'éponge, en quelque sorte. Sauf que quand on est archevêque de Paris, il est compliqué d'avoir une telle affaire sur soi. Le moindre soupçon devient particulièrement pesant. Et puis, la gestion de Monseigneur Aupetit à Paris était assez contestée depuis déjà plusieurs mois. Il n'avait pas non plus des appuis en internes suffisants pour faire face à cette situation.
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 28.11.21 20:40
La démission du curé Benoist de Sinety aggrave la crise au diocèse de Paris Monseigneur Aupetit, l’archevêque de la capitale, se voit de plus en plus reprocher son autoritarisme et son manque d’écoute.
Benoist de Sinety, l’un des curés les plus médiatiques de France avait célébré, le 9 décembre 2017, les funérailles de Johnny Hallyday. (Vincent Isore/IP3) par Bernadette Sauvaget publié le 1er avril 2021 à 16h45
La fièvre monte rue de Babylone, dans le VIIe arrondissement de la capitale, siège du joli et cosy hôtel particulier où vit Michel Aupetit, l’archevêque de Paris. Ancien médecin, nommé en 2017 à ce poste, le plus prestigieux de l’épiscopat français, le prélat traverse une inquiétante période de turbulences. Surtout pour lui… Sa garde rapprochée, constituée d’évêques auxiliaires et de vicaires généraux, vient de connaître un départ retentissant : celui de Benoist de Sinety, l’un des curés les plus médiatiques de France qui avait célébré, le 9 décembre 2017, les funérailles de Johnny Hallyday, chouchouté et apprécié des médias.
Remarqué par le pape François Un message d’Aupetit a annoncé, mardi, la démission de Sinety au clergé parisien. «Je le remercie d’avoir servi le diocèse de Paris et son archevêque avec énergie et compétences malgré l’austérité de la tâche et les temps si particuliers que nous avons à vivre», écrit diplomatiquement l’archevêque de Paris. Depuis 2016, Benoist de Sinety, l’une des personnalités les plus en vue du catholicisme français et remarqué par le pape François, s’occupait des actions de solidarité à Paris, investi dans le soutien aux migrants et de l’aide distribuée aux plus précaires par ces temps de pandémie. «J’ai tenté d’exercer ce service comme j’ai pu», répond sobrement Sinety à Aupetit, dans la même communication aux curés parisiens.
Ces échanges feutrés masquent à peine la crise majeure qui s’installe dans le diocèse de Paris. Depuis quelques semaines, les milieux catholiques de la capitale bruissaient du départ imminent de Benoist de Sinety. Ce dernier avait déjà demandé à être relevé de ses fonctions au conseil d’administration de l’établissement public en charge de la reconstruction de Notre-Dame. Selon des informations de Libération, Sinety déplorait le manque de soutien de l’archevêque. Son départ intervient après celui d’Alexis Leproux, lui aussi l’un des cadres importants du diocèse de Paris.
«Une erreur de casting» Ce n’est pas absolument dans les habitudes de l’Eglise catholique que des vicaires généraux, tels que Sinety et Leproux, démissionnent de leur poste. L’institution prend généralement garde de ne rien laisser paraître en proposant des promotions à ceux qui peuvent se trouver en désaccord avec la hiérarchie directe. Dans des circonstances normales, les deux démissionnaires parisiens auraient dû être nommés évêques… D’autant que les postes à pouvoir, en France, ne manquent pas.
A travers le départ de Sinety, la crise de gouvernance qui couve depuis plusieurs mois dans le diocèse de Paris éclate au grand jour. Beaucoup reprochent à Mgr Aupetit son autoritarisme, son peu d’écoute et sa focalisation sur les questions bioéthiques. «Sa nomination à Paris est une erreur de casting», n’hésitent plus à dire ses nombreux opposants.
Pour fuir la capitale et son archevêque, Sinety est détaché pendant trois ans dans le diocèse de Lille. Il y sera curé de la paroisse Saint-Eubert, l’une des plus importantes et centrales de la ville, un poste localement très en vue. Cette nomination avalisée par l’évêque local Laurent Ulrich est un camouflet supplémentaire pour Michel Aupetit.
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 28.11.21 20:49
ET on parle de "fraternité" !!!!!!!!!
avec Mgr Lustiger, ce n'était pas mieux... ... ...
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 29.11.21 13:33
citation Mgr Aupetit sur l’IVG : «Une société sans liberté de conscience, c’est une dictature»
commentaire inutile de faire la morale aux autres si on n'est pas soi-même irréprochable.
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 29.11.21 13:42
c'est qui, cette femme ? comment vit-elle la situation actuelle ?
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 29.11.21 19:29
[center][size=54]Eglise Saint-Merry : une injection létale pour le temple du progressisme parisien.[/size]
[/size]
Le 7 février 2021, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, mettait fin à l’expérience du Centre pastoral Halles-Beaubourg.
Celle-ci avait été initiée quarante-six ans plus tôt par son prédécesseur, le cardinal François Marty, qui, au lendemain du Concile, avait installé ces instances innovantes dans l’église Saint-Merry, au cœur du Marais. Si la nouvelle n’a pas eu l’honneur des grands titres de la presse, elle a néanmoins été commentée par les revues survivantes du progressisme français qui regrettaient, par là, la disparition d’un véritable symbole, tout en reconnaissant le caractère inévitable de la nouvelle. C’est officiel, à compter du dimanche 1er mars, plus aucune célébration ne sera organisée dans le cadre du centre pastoral qui avait jadis investi la nef de Saint-Merry. La communauté des laïcs progressistes a été dissipée par l’archevêché un mois auparavant. Comme les restaurants de la capitale vivotant depuis des années, l’institution n’aura donc pas survécu aux divers confinements et aura été sanctionnée pour sa mise sous oxygène prolongée. Mais plus qu’un acte autoritaire, il s’agit plutôt là d’un constat de disparition tant le mouvement peinait à se régénérer. Complètement contextualisé dans l’esprit libertaire des Seventies, il n’aura donc pas survécu à la décennie 2020 et il sera peut-être même comptabilisé dans les morts du Covid-19. Le vaccin pour perpétuer le progressisme n’aura finalement jamais été découvert par les laboratoires théologiques les plus spécialisés.
L’aventure conciliaire sans limites
Au mois de mai 1975, le cardinal Marty avait trouvé une occupation aux églises du cœur de Paris, marqué par une déchristianisation profonde. Il affecta Saint-Merry aux milieux progressistes, ceux qui avaient pris l’élan du Concile au pied de la lettre et qui avaient désiré se lancer dans une aventure de créativité sans limite, avant même que l’ère wojtilienne ne siffle la fin de la récréation libertaire. « Inventez l’église de demain » lançait l’archevêque utopiste de l’époque, sans s’assurer que le fruit des imaginations ne fourvoie une telle aventure dans l’hétérodoxie la plus complète. Pendant plusieurs décennies, la nef gothique de l’église a été le théâtre de liturgies totalement improvisées. Assistants accroupis, laïcs se lançant dans des commentaires bibliques déconcertants, chantres entonnant des vocalises de tradition soufie, tous les protagonistes du « Centre » n’avaient qu’un seul objectif : s’affranchir des canons de l’Église pour en changer de gré ou de force les normes par les faits. C’était bien le sens de « l’expérimentation ». Dès les années 1980, le changement de paradigme de l’Église de France, contrainte à se recentrer, provoqua l’embarras des occupants du siège de Paris qui, sans avoir la force de condamner cet épineux fruit de Vatican II, toléraient du bout des lèvres l’expérience pour le moins déconcertante de Saint-Merry. Parallèlement, les pasteurs nommés multipliaient les innovations et cautionnaient les démonstrations de force des laïcs qui s’y rassemblaient. À l’heure où les prêtres de France se mobilisaient contre le mariage pour tous, le Centre pastoral encourageait les chrétiens à vivre sans entrave leurs relations intimes, clairement discordantes avec la Sainte Écriture.
Mais l’hétérodoxie de Saint-Merry ne se limitait pas au plan moral où homosexuels actifs et divorcés remariés étaient confortés dans leurs comportements. Des chemins aventureux étaient empruntés pour modifier la liturgie où les laïcs intervenaient autour d’une table ronde, à l’issue d’une célébration de la parole, particulièrement participative. Le dialogue interreligieux et l’art contemporain étaient également développés sous ces voûtes, sans aucune limite. L’idée était toujours de provoquer le catholique traditionnel, forcément bourgeois, toujours étriqué, et intentionnellement provoqué. Une forêt de chaises suspendue à la nef, une crèche formée par des réfugiés derrière les barbelés, des conférences altermondialistes constituaient le quotidien du centre qui abhorrait tout ce qui pouvait relever de la Tradition de l’Église. Il ne fallait plus qu’il se constituât en paroisse, par rejet de cette institution considérée comme arriérée. Le nom de Saint-Merry devenait lui-même obsolète car il était sans doute trop évocateur. Aussi, les laïcs adoptèrent-ils la formulation lourde et terriblement dépassée de « Centre pastoral Halles-Beaubourg » pour tenter d’attirer la jeunesse…
Des curés poussés à bout
Pendant des années, les autorités diocésaines auraient eu tout motif de condamner le centre pastoral tant il s’affranchissait de la doctrine de l’Église, mais elles préférèrent tempérer pour éviter une cristallisation autour d’un phénomène surmédiatisé. Elles ont néanmoins été acculées à constater la disparition de la communauté le jour où le centre pastoral fut complètement essoufflé et où plus aucun prêtre ne fut en mesure d’assumer la responsabilité de Saint-Merry. Dernièrement, les pères Daniel Duigou et Alexandre Denis furent envoyés administrer la paroisse. Ni l’un ni l’autre ne pouvaient être pourtant taxés de conservatisme. Le premier était journaliste à RMC et psychanalyste. Le second s’est singularisé par son passé de prestidigitateur. Pourtant les deux ont dû démissionner sous le coup des attaques des laïcs à l’œuvre et, ni l’un ni l’autre, n’ont pu faire de miracle. Ainsi, le concède René Poujol, proche du CPHB : « Il n’était un secret pour personne que, depuis quelques années, la communauté traversait une période de fortes tensions. Coup sur coup, deux des prêtres nommés par le diocèse ont demandé à être relevés de leur charge : Daniel Duigou, ancien journaliste de télévision, prêtre et psychanalyste, proche de Mgr Jacques Gaillot, au bout de trois ans, qui confie volontiers avoir vécu là une « saison en enfer » et plus récemment, le père Alexandre Denis, un an après sa nomination. »/1/ Le père Duigou a été très explicite : « Je ne voulais plus être complice d’un lynchage permanent, une véritable maltraitance morale. »Et il ajoute : « Le même processus s’est reproduit avec mon successeur comme il s’était produit avec mon prédécesseur, qui est parti, selon moi, “en morceaux” ! ». /2/ Sur place, on évoque un fonctionnement « ostracisant, refusant tout dialogue, à la limite de la dérive sectaire ». Et l’archevêché de continuer : « Cette communauté a vieilli ensemble, elle a formé un bloc avec ses codes, et quand on vient de l’extérieur, on ne peut pas entrer. Il y a un système »/3/. On connaît la difficulté des prêtres de France à recouvrer un minimum d’autorité sur les paroisses qui leur sont confiées, tant certains laïcs idéologisés ont été habitués à faire la pluie et le beau temps dans les sanctuaires, au détriment des pasteurs et, surtout, du reste des ouailles. Le problème était exacerbé à Saint-Merry. D’un côté, l’archevêché continuait à envoyer des prêtres et se rendait compte que même les plus libéraux étaient conspués, voire rendus malades. De l’autre, certains laïcs auraient souhaité continuer à dispenser une doctrine propre et à assurer des offices improvisés en s’affranchissant complètement du clergé. Même le protestantisme le plus échevelé n’avait pas imaginé une telle évolution ! Christine Pedotti l’a même reconnu dans La Croix : « La “ cogestion “ prêtres/laïcs, même profondément souhaitée par les deux parties, est impossible dans la structure actuelle du catholicisme, qui concentre entre les mains du clergé toutes les responsabilités : celle d’enseigner, celle de sanctifier et celle de gouverner. »/4/ Ce que voulaient, au fond, les progressistes actifs à Saint-Merry, c’était abolir l’essence même de l’Église, à savoir le sacerdoce catholique.
La mort naturelle d’un « catholicisme » sans transmission
Les protagonistes de la tragédie que nous vivons n’ont pas des prénoms qui respirent la prime jeunesse. L’un d’eux écrit : « On doit pouvoir l’écrire sans faux procès : le « noyau dur » de l’équipe d’animation du Centre pastoral est aujourd’hui composé de personnes qui font partie de la communauté de Saint-Merry depuis l’origine et s’estiment dépositaires de son intuition pastorale. À charge pour les prêtres nommés par le diocèse de se l’approprier… ou de se démettre ! »/5/ Le temps a passé. Les moquettes orangées ont pâli. Les aubes en nylon ont jauni. Et les combats qui ont été menés dans l’univers qu’elles décoraient ne sont plus vraiment compris par la jeunesse d’aujourd’hui. Nous ne sommes plus dans le rêve sans entrave de l’Après-Guerre, particulièrement caricaturé en mai 68. Dans Témoignage chrétien, Élise Bracque, assez honnête, s’interroge : « L’échec de Saint-Merry, qui peinait ces dernières années à régénérer ses rangs, préfigure-t-il l’échec du renouvellement catholique ? /6/». Et sa consœur de La Croix reconnaissait, désolée : « Au fond, si l’archevêque n’avait rien fait, ce Centre, dans peu d’années, serait peut-être mort de sa belle mort, faute de renouvellement générationnel, l’équipe en place, vieillissante, n’ayant pas su, ou pu, faire une place à des plus jeunes… »/7/ Car lequel de ces fidèles engagés a suscité des vocations religieuses à l’Église ? Lequel a su inculquer aux générations suivantes la nécessité de transmettre la foi ? En relativisant toute doctrine, en démystifiant tout mystère sacré, en moquant toute certitude, toute expérience éprouvée par le temps, ils ont gommé tout ce qui fonde la religion pour la réduire à un simple combat social et politique qu’il est aussi aisé de mener dans la société civile. Les faits montrent que c’est ainsi que leurs enfants l’ont compris. Il ne semble pas que les séminaires aient recueilli beaucoup de vocations ayant germé à Saint-Merry. Bien évidemment, ses adeptes, qui aspirent à une Église sans hiérarchie ni prêtre, rétorqueront que le modèle tridentin voire grégorien est dépassé et ne leur convient pas. Mais la réalité est plus forte. Il n’y a donc plus de pasteur pour animer ce genre de lieu et les forces vives de l’Église de demain se retrouvent bien ailleurs. À l’heure où le cardinal Marty encourageait Saint-Merry, il condamnait dans le même temps les catholiques parisiens désireux de maintenir la messe et les sacrements selon la forme qui leur avait toujours été administrés et suivant la doctrine jadis enseignée. Saint-Nicolas du Chardonnet était à l’époque assiégé. Ses prêtres étaient conspués. Depuis, les sanctions portées à leur encontre ont été levées et la pastorale qui avait attiré les fidèles de toute l’Île-de-France a été reproduite au point que la messe traditionnelle y est célébrée dans plus de soixante lieux de messe. Or, ce n’est pas le haut clergé qui a encouragé cette tendance. On peut même affirmer qu’il a résisté de toutes ses forces à cet état de fait. Songeons, un instant, aux efforts déployés à Rome par le cardinal Lustiger pour freiner la reconnaissance du missel traditionnel. Mais ce milieu catholique traditionnel est prolifique en vocations pour l’Église et la transmission de la foi y est particulièrement maintenue. Si une impulsion progressiste avait été bénie de Dieu, des instances se seraient développées naturellement pour y faire avancer une jeunesse qui n’a, de toute façon, jamais émergé. Les faits ont montré que les nouvelles générations ont déserté certains lieux pour leur préférer des structures où une doctrine éprouvée et nourrissante était transmise. Au-delà de ce constat simple, il y a cependant une vraie tristesse dans cette fermeture du centre pastoral de Saint-Merry. C’est celle que ressentent, au soir de leur vie, des catholiques qui ont pu croire de façon irénique et peut-être même naïve à un renouveau fondé sur une Révolution dans l’Église. Ils pensaient vraiment, dans les années 1950, qu’il fallait abandonner les dogmes et s’adapter au monde pour lui ressembler, pour attirer les foules dans les églises. C’était oublier l’action de la grâce. C’était construire une tour de Babel sur la seule force des hommes. Isabelle de Gaulmyn a une formule simple pour exprimer cette désolation naturaliste : « La fermeture de ce lieu est grave, parce que c’est un constat d’échec. » /8/ Côme de Prévigny 1 René Poujol, « Il faut sauver l’esprit de Saint-Merry », cath’lib, 17 février 2021. 2 Christine Pedotti, « Saint-Merry, c’est fini ! », Témoignage chrétien, 4 mars 2021. 3 Cécile Chambraud, « Le diocèse de Paris met fin à l’expérience du centre pastoral Saint-Merry », Le Monde, 26 février 2021. 4 Christine Pedotti, op. cit. 5 René Poujol, « Il faut sauver l’esprit de Saint-Merry », cath’lib, 17 février 2021. 6 Élise Racque, « Au centre pastoral si atypique de Saint-Merry, la messe ne sera plus dite », Télérama, 1er mars 2021. 7 et 8 Isabelle de Gaulmyn, « Fermeture du Centre Saint-Merry, et après ? », La Croix, 19 février 2021.
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 29.11.21 19:54
la paroisse st merry, je connaîs, j'y étais allée un dim matin par curiosité, comme st-leu st-gilles rue st-denis ( je n'ai pas osé essayer st-nicolas du chardonnet ... ) c'est fort intéressant de changer de paroisse le dim matin, on se sent plus libre... plus la paroisse est petite, plus c'est étouffant... Se fondre ds la foule, histoire d'avoir la paix... et la paroisse du quartier, n'en parlons pas, c'est à fuir... je ne suis pas la seule à avoir ce genre de comportement avec la messe dominicale ! avec les voisins du quartier, idem ... pour laisser hurler le non-dit ! c''est d'ailleurs pour cela qu'on fait réellement du bruit pour arrêter un cercle infernal !
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 30.11.21 14:09
Pourquoi l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, propose sa démission au pape François
Après avoir été accusé dans la presse d'avoir entretenu une relation intime avec une femme, ce qu'il a catégoriquement démenti, Mgr Aupetit a remis au Pape sa démission. Le Vatican doit trancher.
[url=https://www.lexpress.fr/
Par LEXPRESS.fr avec AFP Publié le 27/11/2021 à 11:34
Le Vatican tranchera : l'archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit a remis cette semaine au pape François sa démission après avoir été accusé dans la presse d'avoir entretenu une relation intime avec une femme, ce qu'il a catégoriquement démenti. Nommé en 2017, l'archevêque, 70 ans, "a proposé au pape de lui remettre sa démission" par "un courrier envoyé cette semaine", a déclaré le diocèse de Paris. Seul le pape peut décider de l'accepter ou de la rejeter. En 2012, "il a eu un comportement ambigu avec une personne très présente vis-à-vis de lui", a admis le diocèse. Mercredi sur son site internet, Le Point affirmait que l'archevêque avait eu cette année-là une relation intime et consentie avec une femme, faisant référence à un courriel qu'il aurait envoyé par erreur et laissait peu de doute, selon l'hebdomadaire, sur la relation entretenue. Il ne s'agissait "pas d'une relation amoureuse" ni d'une "relation sexuelle", a assuré vendredi le diocèse, ajoutant qu'il "s'en était ouvert à sa hiérarchie à l'époque". "Je reconnais que mon comportement vis-à-vis d'elle a pu être ambigu, laissant ainsi sous-entendre l'existence entre nous d'une relation intime et de rapports sexuels, ce que je réfute avec force", disait Mgr Aupetit dans l'article du Point. Il ajoutait avoir "décidé de ne plus la revoir" et l'en avoir "informée".
LIRE AUSSI >> Pédocriminalité dans l'Église : "Il y a une tension très forte autour de la responsabilité" La demande de démission "n'est pas un aveu de culpabilité mais un geste d'humilité, une mise à disposition", a souligné le diocèse. L'archevêque fait ce geste aujourd'hui "parce qu'il comprend qu'il puisse y avoir un trouble chez les catholiques du diocèse", a-t-on ajouté. "Ce n'est pas en raison de ce que j'aurais dû faire ou pas par le passé - sinon je serais parti depuis longtemps - mais pour éviter la division, si moi-même je suis source de divisions", a précisé Mgr Aupetit à La Croix.
"Librement"
[size=18][size=18] [size=16]La réponse du pape peut prendre plusieurs semaines, le temps pour lui d'examiner et d'évaluer les raisons qui poussent un prélat a vouloir "remettre sa charge". Il peut refuser la demande. François avait ainsi d'abord opposé une fin de non-recevoir à plusieurs demandes de démission du cardinal Philippe Barbarin, mis en cause pour ses silences sur les agressions sexuelles d'un ancien prêtre. Il l'avait finalement acceptée en 2020 lorsque l'archevêque de Lyon avait été relaxé en appel. En juin, le souverain pontife a rejeté la demande de démission de l'archevêque de Munich, Reinhard Marx, qui souhaitait tirer les conséquences de l'"échec", selon lui, de l'Eglise dans "la catastrophe des abus sexuels", notamment dans le diocèse de Cologne. [size=16]LIRE AUSSI >> Abus sexuels dans l'Eglise catholique : comment d'autres pays gèrent les scandales Initialement, Mgr Aupetit ne souhaitait pas rendre publique sa demande "pour que le pape puisse prendre sa décision librement", a-t-on souligné au diocèse. Nommé en décembre 2017, l'ecclésiastique fut médecin généraliste en région parisienne pendant onze ans avant d'entrer dans la prêtrise. Celui qui aime à dire que Dieu lui "a donné rendez-vous sur le tard" a été ordonné prêtre du diocèse de Paris en 1995, à 44 ans, par le cardinal Lustiger. Il y a exercé différents ministères de vicaire et curé, mais aussi d'aumônier auprès de la jeunesse. Sur le même sujet [/size][/size] [/size][/size]
[size=16]Michel Aupetit a été promu évêque auxiliaire en 2013. Un an seulement après, il hérite d'un diocèse de plein droit, celui de Nanterre. Trois ans et demi plus tard, en 2017, celui qui se rêvait "curé de campagne" est hissé à la tête du plus urbain des diocèses. L'archevêque, qui a eu à gérer l'incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, est connu pour ses positions strictes sur la famille et la bioéthique - il a notamment soutenu régulièrement les "marches pour la vie" hostiles à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Il a aussi eu maille à partir avec les milieux homosexuels en 2012 lors des débats sur le "mariage pour tous". [/size]
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 02.12.21 13:01
«Comportement ambigu» avec une femme : le pape accepte la démission de Michel Aupetit, l’archevêque de Paris Le Pape François, premier pape des Amériquesdossier Michel Aupetit avait remis sa démission en fin de semaine dernière à François après des révélations sur une possible relation intime avec une femme, qu’il a pourtant catégoriquement démentie.
Mgr Aupetit, alors archevêque de Paris, en juin 2019. (Zakaria Abdelkafi/AFP) par LIBERATION et AFP il y a 5 min
Les voies du Seigneur ne sont pas toujours impénétrables. Le pape François a entendu l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, et accepté sa démission. L’homme l’avait remise fin novembre au pape après avoir été accusé, dans la presse, d’avoir entretenu une relation intime avec une femme, ce qu’il a catégoriquement démenti. «Le Saint-Père a accepté la démission […] présentée par Mgr Michel Aupetit et parallèlement a nommé Mgr Georges Pontier administrateur apostolique» de l’archidiocèse de Paris, a fait savoir le Vatican dans un communiqué.
L’affaire est sortie mercredi dernier. Le Point a affirmé que l’archevêque avait eu une relation intime et consentie avec une femme en 2012. Il ne s’agissait «pas d’une relation amoureuse» ni d’une «relation sexuelle, avait assuré vendredi le diocèse. Il s’en était ouvert à sa hiérarchie à l’époque.» «Je reconnais que mon comportement vis-à-vis d’elle a pu être ambigu, laissant ainsi sous-entendre l’existence entre nous d’une relation intime et de rapports sexuels, ce que je réfute avec force», se défendait Mgr Aupetit, dans l’article du Point.
Positions strictes sur la famille et la bioéthique En fin de semaine dernière, le diocèse avait pris soin de prendre les devants sur la demande de démission de Mgr Aupetit, affirmant qu’il ne s’agissait pas d’«un aveu de culpabilité mais un geste d’humilité, une mise à disposition».
A lire aussi Avant d’être nommé archevêque de Paris en 2017, Michel Aupetit a été évêque auxiliaire en 2013 puis, un an plus tard, il a hérité d’un diocèse de plein droit, celui de Nanterre. Celui qui a eu à gérer l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019 est aussi connu pour ses positions strictes sur la famille et la bioéthique – il a notamment régulièrement soutenu les «marches pour la vie» hostiles à l’interruption volontaire de grossesse. Il a également eu maille à partir avec les homosexuels en 2012, lors des débats sur le «mariage pour tous».
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 02.12.21 18:01
????? !!!!! ????? !!!!! ????? !!!!! ..... ..... ..... ..... ..... Macron aurait viré Aupetit ? (chut ! il reste Jean Léonetti .... ) donc l'incendie de Notre-Dame n'est pas un accident
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Sujet: Re: Mgr Michel Aupetit 06.12.21 12:22
Liaison fatale : l’archevêque de Paris et médecin Michel Aupetit démissionne
Par Aveline Marques le 03-12-2021
Mgr Michel Aupetit, nommé à la tête de l’archidiocèse de Paris en 2017, a concédé avoir eu un comportement « ambigu » avec une femme en 2012, « laissant sous-entendre l’existence d’une relation intime » entre eux.
La Nonciature apostolique en France informe que le Pape François « a accepté la démission de la charge pastorale de l’archidiocèse de Paris, présentée par monseigneur Michel Aupetit », révèle la Conférence des évêques, dans un communiqué diffusé le 2 décembre et relayé par Le Monde. Cette démission fait suite à un article du Point, paru le 23 novembre, révélant que Michel Aupetit, alors vicaire général, aurait entretenu une « relation intime avec une femme » en 2012. L’archevêque, ancien médecin auquel Egora avait consacré un portrait en 2014 à sa nomination à la tête de l’évêché de Nanterre, indiquait qu’à l’époque une femme s’était « manifestée à de nombreuses reprises » auprès de lui, le poussant « à prendre des dispositions pour mettre de la distance», mais que son propre comportement avait pu être, à ce moment-là, « ambigu, laissant ainsi sous-entendre l’existence entre [eux] d’une relation intime et de rapport sexuels ». Ce qu’il a réfuté « avec force ». IVG : ancien MG, l'archevêque de Paris s'oppose à la suppression de la clause de conscience pour les médecins Celui qui se rêvait médecin de campagne avait exercé 12 ans comme généraliste dans un cabinet de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, avant de rentrer dans les ordres à 39 ans. Ordonné prêtre à 44 ans, il a grimpé la hiérarchie épiscopale jusqu’à sa nomination à la tête de l’archidiocèse de Paris en décembre 2017, à l’âge de 66 ans. Il est connu pour son opposition à l’IVG et au mariage pour tous.