
HANDICHRIST Pêle-mêle, tout et rien |
| | 2023 fin de vie | |
| | Auteur | Message |
---|
Admin

Messages : 23965
 | Sujet: 2023 fin de vie 11.03.23 22:55 | |
| RAPPEL : https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loi"toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 de François Hollande... ... ). |
|  | | Admin

Messages : 23965
 | Sujet: Re: 2023 fin de vie 13.03.23 15:48 | |
| Fin de vie : « S’il y a une loi, elle ne copiera pas ce qui se fait en Suisse » La députée de l’Ain Olga Givernet propose de débattre vendredi soir à Belley à l’occasion de la convention citoyenne pour la fin de vie. Elle répond aux questions du Progrès.
Propos recueillis par Serge SPADILIERO - 09 mars 2023 à 06:00 - Temps de lecture : 2 min | | Vu 1352 fois
En France, la loi actuelle autorise la sédation profonde. Photo d'illustration Progrès/Julio PELAEZ
Quel est votre rôle dans la conduite d’un éventuel projet de loi ? « Pas de projet de loi pour l’instant, nous sommes dans le cadre d’une convention citoyenne pour la fin de vie. Depuis septembre, j’ai mené localement mes propres travaux, je me suis déplacée en Belgique et en Suisse, j’intègre le groupe d’étude sur la fin de vie. »
La députée de la 3e circonscription de l’Ain, Olga Givernet. Photo d'archives Progrès /Catherine AULAZ
En Suisse et Belgique, pour collecter des témoignages ? « Absolument, auprès de patients, associations, médecins prescripteurs, ou même qui accomplissent l’acte de donner la mort. »
Que constatez-vous ? « D’abord qu’on ne pourra faire un copier-coller d’un pays comme la Suisse, la Belgique ou le Canada. Ce sera une loi à la française, s’il y a une loi. Je suis convaincue qu’il en faut une, avec une concertation la plus large possible. »
Quelles sont les intentions de l’Élysée ? « Le président a lancé en septembre cette convention citoyenne, avec des travaux presque finalisés. Un avis sera ensuite donné. Je souhaite personnellement qu’on poursuive l’idée d’une loi sur la fin de vie, qui ne serait pas en contradiction avec tout ce qui est fait sur les soins palliatifs. »
Comment la loi pourrait-elle évoluer, notamment par rapport aux dernières avancées, la loi Claeys-Leonetti ? « Cette loi autorise la sédation profonde, qui permet qu’on arrête en même temps hydratation et alimentation. Une situation de stress pour le patient qui ne peut être accompagné qu’avec un anti-douleur. On n’a pas de maîtrise du moment de la mort qui peut survenir des jours après. C’est là qu’on parle de dignité. Jusqu’à 18 jours, m’ont dit des médecins, où le corps s’accroche et déclenche des problématiques rénales ou autres. Ça, ce n’est pas humain. Il faut un stade supérieur, où on doit être capable de dire qu’à partir du moment où l’on administre la mort, c’est un choix du patient, pas seulement un consentement. »
Ça veut dire que le patient est conscient ? « Ça veut dire qu’il a du discernement au moment où il fait son choix. Le débat est là : devra-t-on rester sur un modèle suisse où on administre la mort quand le patient est en plein discernement jusqu’au bout ? Si ce n’est pas le cas, il perd son droit au suicide assisté. En France, il est proposé qu’à partir du moment où le patient a donné son consentement, qu’il a sa personne de confiance, qu’il a fait ses directives anticipées, même s’il perd la maîtrise, on peut être en mesure d’accomplir ses dernières volontés. »
Pourquoi faut-il parler de fin de vie, et pas d’euthanasie, pourquoi cet euphémisme ? « La fin de vie intègre les processus naturels, ceux accompagnés par les soins palliatifs, ou par l’aide active à mourir, c’est préférable à euthanasie qui n’a pas une bonne connotation. » |
|  | | Admin

Messages : 23965
 | Sujet: Pour info ... 13.03.23 16:02 | |
| Fin de vie : plusieurs personnalités religieuses et des soignants reçus par Emmanuel Macron à l'Elysée Le chef de l'Etat doit recevoir à dîner plusieurs personnalités pour évoquer le thème de la fin de vie, dont les représentants des principaux cultes, ce jeudi. Article rédigé par
Solenne Le Hen Radio France Publié le 09/03/2023 09:03 Temps de lecture : 2 min. Emmanuel Macron à l'Elysée, en janvier 2023. (AURELIEN MORISSARD / POOL / AFP) Emmanuel Macron à l'Elysée, en janvier 2023. (AURELIEN MORISSARD / POOL / AFP) Emmanuel Macron invite à dîner, jeudi 9 mars 2023, les principaux représentants des religions, des soignants, ainsi que des philosophes et les auteurs de la loi actuelle Claeys-Léonetti pour parler de la fin de vie. Ce dîner intervient alors que de nombreux groupes de travail étudient depuis des semaines la possibilité d'introduire en France une aide active à mourir, à savoir l'euthanasie ou le suicide assisté.
>> Fin de vie : aux Etats-Unis, l'Etat de l'Oregon fait toujours figure de précurseur avec la loi "Mourir avec dignité"
Si, officiellement, le chef de l'Etat n'a pas encore pris sa décision, depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron reste attentif à toutes les différentes parties. Jeudi soir, il va ainsi écouter les représentants chrétiens, musulman, juif et bouddhiste, opposés à toute évolution de la loi actuelle sur la fin de vie, mais aussi Jean-François Delfraissy, le président du Comité d'éthique qui ouvre la porte à une aide active à mourir, mais sous conditions, ainsi donc qu'Alain Claeys et Jean Leonetti, les auteurs de la loi actuelle. En France, la fin de vie des patients incurables est encadrée par la loi Claeys-Leonetti depuis 2016. Elle interdit le suicide assisté ou l'euthanasie, mais elle permet de façon très encadrée une "sédation profonde et continue" jusqu’à la mort pour les malades en phase terminale et en très grande souffrance.
"Un esprit d'ouverture"
Emmanuel Macron ouvrira-t-il la possibilité d'une aide active à mourir ? Si oui, euthanasie ou suicide assisté ? Pour quel profil de patient ? Un conseiller analyse : "Il serait malvenu de donner son avis maintenant alors que la Convention citoyenne composée de 185 Français planche sur le sujet depuis des semaines et rendra ses conclusions dans trois semaines".
Une restitution des travaux prévue au même moment pour le groupe de parlementaires, ainsi que le groupe de soignants, et les deux ministres concernés, Agnès Firmin Le Bodo et Olivier Véran, chargés de réfléchir à ce dossier. C'est donc après, début avril, que le chef de l'Etat annoncera sa décision de faire évoluer la loi - ou non - vers une aide active à mourir.
La Convention citoyenne s'est prononcé majoritairement pour l'amélioration du "cadre actuel d'accompagnement de la fin de vie" développant notamment les soins palliatifs, indépendamment de l'éventuelle légalisation d'une "aide active à mourir". Fin février, Olivier Véran avait indiqué que le débat en cours sur la fin de vie et la possibilité d'autoriser une "aide active à mourir" débouchera "vraisemblablement" sur une loi, tout en restant prudent sur son contenu. "Je note qu'il y a manifestement un esprit d'ouverture vers une légalisation de l'aide active à mourir sous la forme d'euthanasie, suicide assisté", avait ainsi dit le porte-parole du gouvernement sur France Inter. |
|  | | Admin

Messages : 23965
 | Sujet: Re: 2023 fin de vie 13.03.23 16:21 | |
| |
|  | | | 2023 fin de vie | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|