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 Le candidat F.H. fin de vie

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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime27.02.12 8:02

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Euthanasie - aide active à mourir - dérives; débat sur l'euthanasie - - proposition 21 -



Proposition 21 de François Hollande : vers une légalisation de l’euthanasie ?



26 Février 2012 Par Nicole BOUCHETON

« Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. ».

Plusieurs réactions dans les médias :

« euthanasie qui n’ose pas dire son nom … formulation ambigüe… précautions oratoires … mesure déclarée un peu vite… etc… »

Bien sur que c’est d’euthanasie dont François Hollande parle !

Et sa façon de dire, du moins je l’espère, n’est pas due à une peur d'effrayer. Simplement, M. Hollande appartient à la sphère politique. Son vocabulaire n’est pas forcément le même que celui d’un mouvement philosophique.

« euthanasie » = « bonne mort » : c’est le mot employé, reconnu, internationalement pour ce qu’il signifie, par les personnes qui estiment qu’elles sont en droit d’avoir la liberté de choisir la meilleure façon pour elles de finir leur vie .

Mais aujourd’hui en France , le mot euthanasie est galvaudé : on parle d’un pitbull euthanasié car il a agressé une personne. C’est loin d’être la « bonne mort » puisqu’il s’agit là de protéger la société en exterminant un danger.

Alors, si le mot « euthanasie » est devenu un gros mot, tout comme « avortement » en son temps, pourquoi ne pas employer un mot ou une expression qui ne serait pas un signe de frilosité mais au contraire une volonté de bien se faire comprendre.

Lorsque Simone Veil a porté la loi dépénalisant l’avortement, dans aucun des 16 articles le mot « avortement » n’est mentionné. Il est question d’ « interruption volontaire de grossesse ».

Alors :

Jacques Pohier, écrivain-théologien, préférait parler de « mort opportune ».

Le Dr. Senet, qui revendique avoir pratiqué des euthanasies sur des patients le lui ayant demandé, parle d’ IVV, « Interruption Volontaire de Vie » (…cela ne vous rappelle rien ? ).

D’autres parlent d’ « aide active à mourir » ou encore d' « euthanasie volontaire».

Et pourquoi pas d’ « assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité » ?

Toute cette terminologie revient au même concept : choisir son parcours de fin de vie, en pleine conscience, lorsque tout espoir thérapeutique a disparu, lorsque les souffrances ne sont plus supportables.

Et ceci doit passer par le législateur pour inscrire dans le marbre la liberté de choisir sa propre fin de vie car il ne s'agit pas seulement d'un problème médical mais avant tout d'un problème citoyen.

Choix philosophique, libre arbitre, mais aussi liberté, égalité, fraternité devant la mort.
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime27.02.12 8:50

Mercredi 22 février 2012

Euthanasie : Hollande ouvre la boîte de Pandore
Les Français déclarent dans les sondages être pour l’euthanasie : par calcul démagogique, François Hollande leur propose donc une loi sur l’euthanasie. Mais la vérité, c’est que ce que ne veulent pas les Français, c’est l’acharnement thérapeutique. Mais c’est bel et bien l’euthanasie, c’est-à-dire le suicide assisté que François Hollande leur vend. Or la loi Léonetti a instauré un « droit à laisser mourir » et interdit l’acharnement thérapeutique. En pratique, il existe maintenant une solution à la quasi-totalité des situations, sans avoir besoin de tuer les patients.

En fait, la proposition de François Hollande consiste purement et simplement à légaliser le suicide assisté. Or en Belgique et en Hollande, où l’euthanasie a été légalisée sous les mêmes « strictes » conditions voulues par François Hollande, des études suggèrent qu’une très grande partie des euthanasies réalisées le sont en fait sans l’accord explicite du patient… Autrement dit, avec le projet Hollande sur l’euthanasie, des patients qui n’auront pas demandé de mourir seront euthanasiés. Les raisons ne manqueront pas : une personne avec un héritage long à venir, ou un vieillard qui occupe depuis trop longtemps un lit d’hôpital seront des cibles à toutes les dérives.

Qu’on le veuille ou non, en Hollande et en Belgique, le risque est donc prouvé de voir euthanasiés des patients qui ne l’auraient pas souhaité. En légalisant l’euthanasie, François Hollande ouvre la boîte de Pandore.

Philippe Juvin
Eurodéputé
Secrétaire National UMP
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime27.02.12 8:58

Eh bien,il suffit que Mr Jean Léonetti,député-cardiologue,veuille bien modifier sa loi !
Qu'est-ce qu'il attend ????
Sa loi a bien été modifiée en 2010 par un décret supplémentaire sur la sédation terminale obligatoire,preuve que les patients souffrent pendant l'agonie du laisser mourir... ... ...
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime27.02.12 9:31

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La presse en témoigne à l’envi : la campagne électorale patine sur la « question de l’euthanasie ». C’est le « suicide médicalement assisté » contre la « Loi Leonetti ». Un affrontement radical qui ne débouchera pas sur le terrain électoral. Une solution technique existe pourtant ; du moins si l’on veut véritablement connaître les réalités de la fin de vie en France. Explications.

« M. Hollande invité à plus de clarté sur l’euthanasie ». C’est ainsi, dans l’un de ces euphémismes qui fit durablement son charme, que Le Monde évoque l’épais brouillard dans lequel semble se situer sur ce point le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. François Hollande vient de déclarer « L’euthanasie, je n’y suis pas favorable ». C’était dans un entretien accorder à l’hebdomadaire Marianne.

Et aussitôt les interprétations de fleurir. Recul par rapport à la proposition inscrite dans les soixante engagements du candidat du PS ? Souci politicien de ne prendre trop de risques au risque d’être accusé d’hypocrisie ? « Je suis pour le droit à mourir dans la dignité », ajoute-t-il aussitôt, en reprenant la formule de l’association qui milite radicalement pour l’instauration par la loi ce droit. Mais c’est pour immédiatement préciser qu’il ne pourra s’agir que de « quelques cas très rares » ? Ce serait un « acte de compassion » pour soulager « non la famille, mais la personne ». Comprendra, au mieux, qui le pourra.

Dans l’autre camp politique : Jean Leonetti. Il est à l’origine de la loi sur la fin de vie de 2005 qui instaure le principe du « laisser mourir ». Sans surprise il demande à M. Hollande de « sortir de l’ambiguïté». « Ce n’est pas la première fois qu’il floute délibérément ses positions », accuse le ministre chargé des affaires européennes. Il dit voir dans les déclarations de M. Hollande à Marianne une contradiction. Et le spécialiste Leonetti d’affirmer qu’il n’existe pas d’espace entre la loi en vigueur (mais fort mal connue) et l’euthanasie (terme galvaudé au point de ne plus rien signifier).

Faire évoluer la législation? Mais ce serait, ni plus ni moins, avancer sans retour vers l’étape suivante du chemin de croix de la libre pensée : la dépénalisation de la pratique du suicide médicalement assisté. « Euthanasie, c’est un mot qui ouvre la porte à toutes les interprétations et pour lequel il n’y a pas de définition partagée », fait valoir Marisol Touraine. Mme Touraine est chargée des questions sociales dans l’équipe Hollande. Elle ne milite nullement pour la disparition de la litote: selo elle le terme d’euthanasie est interprété par certains comme une sorte de droit sans limites. Mme Touraine rappelle que le Parti Socialiste est pour la liberté de choisir une mort plus rapide, de façon « très encadrée », pas au suicide assisté. On comprendra dès lors qu’on le pourra. (1)

Se tourner vers Jean-Michel Baylet (président du PRG) qui, fort de la tradition de son parti, plaide pour une évolution législative ? Cela conduit à retrouver M. Hollande. « Sa déclaration me va, il est pour le droit à mourir dans la dignité, une expression plus proche de nos positionnements que l’euthanasie. » La priorité c’est, pour l’heure de ne plus parler d’euthanasie. « La droite s’en servirait ».

Se tourner vers le candidat président sortant ? Dans l’entretien que Nicolas Sarkozy vient d’accorder au Figaro Magazine il a estimé qu’« une euthanasie légalisée risquerait de nous entraîner vers des débordements dangereux ». Quant au candidat centriste il prêche, avec clarté, pour le statu quo. Dans un entretien accorder au magazine médical Le Généraliste il fait valoir que la loi Leonetti permet de prévenir deux écueils : d’un côté l’acharnement thérapeutique et de l’autre l’euthanasie, « qui porte un risque non négligeable de comportements contraires à nos valeurs ».

Résumons. François Hollande ne serait pas opposé au suicide médicalement assisté, une pratique revendiquée de manière récurrente depuis trente ans par les membres de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité. Nicolas Sarkozy tient quant à lui la chose pour un tabou. Il estime que l’on ne doit pas aller plus loin que les dispositions de la loi Leonetti relative aux droits des malades et à la fin de vie.

On sait que poser ainsi les termes du débat conduit rapidement à une impasse. Cela renvoie chacun à des convictions (religieuses ou philosophiques) radicalement opposées. On retrouve ainsi, sous de multiples formes, des arguments souvent développés dans la sphère de la chrétienté face à ceux de la libre pensée. Un camp refuse cette nouvelle forme de transgression légitimée quand l’autre la réclame.

Résumons encore. Les premiers se refusent à accorder un nouveau droit aux médecins : celui de tuer dans certaines conditions des personnes en fin de vie. Les seconds souhaitent que ce droit puisse être exercé dès lors que le souhait en aurait été formulé. Le corps médical quant à lui ne s’exprime pour l’essentiel, de manière utile et technique, que dans les cénacles spécialisés de ses sociétés savantes comme la société française d’anesthésie et de réanimation. Et sa voix est généralement peu audible du plus grand nombre.

C’est dans ce contexte que la presse vient faire état d’un rapport officiel d’ores et déjà contesté. Ce document a été remis mardi 14 février au Premier ministre par le Pr Régis Aubry, président de l’Observatoire national de la fin de vie. Il vise officiellement à «nourrir le débat sur toutes les questions que pose et posera la fin de vie en France » et ce avec les «données factuelles» dont on dispose. Or si bien des questions se posent les données colligées dans ce rapport demeurent bien maigres.

Ce rapport souligne l’absence de «données fiables» sur la réalité des pratiques aujourd’hui mises en œuvre. Ces lacunes pourraient être comblées avec la publication (en mars dit-on) d’une étude menée conjointement avec l’Institut national d’études démographiques; une étude sur «la réalité des euthanasies en France» qui ne manquera pas d’être également objet de controverses tant les passions peuvent être ici exacerbées.

Dans l’attente de véritables données chiffrées, la polémique se poursuivra, stérile. Les uns continueront de dire leur foi dans le développement des soins palliatifs et d’une meilleure connaissance de la loi en vigueur. Deux éléments qui permettront selon eux de fournir, autant que faire se peut, les solutions les plus humaines qui soient. Or une autre approche pourrait utilement être mise en œuvre dont les résultats seraient, eux, difficilement contestables.

(A suivre)

(1) Marisol Touraine a précisé sa position (et celle du candidat Hollande sinon du Parti Socialiste) dans un entretien accordé à La Croix et publié dans l’édition du 22 février. Extraits significaifs:

« L’opinion publique est très massivement en faveur d’une évolution du droit. »

« L’assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité » que propose François Hollande ne revient-elle pas à légaliser l’euthanasie ?

Marisol Touraine : Nous récusons ce terme dont le sens diffère selon qui l’utilise. Il fausse le débat alors que la question de la fin de vie mérite de la sérénité. Certains y voient un droit au suicide assisté, ce qui n’est absolument pas notre position. Il s’agit de donner à des hommes et femmes qui éprouvent l’angoisse de mourir dans des conditions indignes une assurance que, le jour venu, ils pourront faire le choix de ne pas connaître une telle fin de vie. Je souhaite qu’en ouvrant ce droit, le moins de gens possible aient envie d’en venir là car ils seront justement rassurés. Mais François Hollande ne souhaite pas ouvrir un droit sans limite.



N’est-il pas plus sage de s’en tenir à la loi Leonetti et de donner la priorité aux soins palliatifs ?

M. S. : Il n’y a pas d’un côté ceux qui défendent les soins palliatifs et de l’autre ceux qui défendent l’aide active à mourir. Si, par les soins palliatifs, on parvenait à ce que tout le monde soit dans une situation apaisée, ce serait très bien. Mais ce n’est pas le cas. Des personnes confrontées à certaines situations disent qu’elles n’ont plus le sentiment de mener une vie digne. Nous considérons qu’il existe une liberté fondamentale de l’homme à pouvoir choisir la manière de vivre sa vie selon la conception qu’il a de sa dignité. Dans des conditions strictement encadrées, une personne doit pouvoir demander que soit abrégée une vie qui n’en est plus une pour elle. Aujourd’hui, des soignants sont amenés à faire des gestes illégaux. La justice, saisie d’un certain nombre de situations, se montre souvent clémente. Mais est-il normal de faire reposer cette responsabilité sur les épaules du juge ? Il y a une forme d’hypocrisie à refuser de voir que la frontière entre laisser mourir et aider à mourir est très ténue. La jurisprudence crée du droit mais ne doit pas se substituer à la loi, poser les principes. Il revient au législateur de prendre ses responsabilités.

En légalisant ce qui est aujourd’hui la transgression d’un principe, ne craignez-vous pas des dérives ?

M. S. : Dans aucun domaine le droit n’est immuable. La loi Leonetti, qui n’aurait pas été envisageable vingt ans plus tôt, date de 2005. Le temps passe, la société évolue… La loi est l’émanation de la volonté collective et on ne peut pas dire de toute éternité ce qui est bon pour une société. Je remarque que, sur ce sujet, l’opinion publique est très massivement en faveur d’une évolution du droit. »
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime27.02.12 12:29

ATTENTION A CE GENRE DE COPIE-COLLE


10.02.2012
François Hollande et le suicide assisté .


«Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour finir sa vie dignement. » François Hollande le 25 janvier 2012.



« Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt sont sous leur responsabilité, chargés d'étendre l'autorité de certains médecins, à désigner personnellement à l'effet d'accorder la délivrance par la mort, aux personnes qui dans la limite du jugement humain et à la suite d'un examen médical approfondi, auront été déclarées incurables ». Signé Hitler. 1er septembre 1939



Ajoutons que le Dr Brandt cité déclarera à son procès à Nuremberg : « Il n'y a pas de médecin aujourd'hui qui ne donnerait à un malade qui souffre un anesthésique et qui ne rendrait la mort plus facile... ».



Ces deux textes, légalisant l'euthanasie l'un comme l'autre, ont strictement le même sens général. Passons le fait que dans les deux cas, des médecins dont la vocation est de soigner, sont chargés d'accomplir un geste de mort. Et aussi que M. Hollande va « proposer », histoire de diluer sa responsabilité. De plus, apparemment il n'a pas entendu parler des soins palliatifs.



La nuance est donnée par le fait que M. Hollande est prêt à faire voter l'acte de mort à condition qu'il soit « demandé ». Mais si la personne concernée le demande alors qu'elle n'est pas en réalité consciente des implications ? C'est le cas des dépressifs, des trisomiques, de la majorité des maladies mentales, des déliriums, les malades atteints d'Alzheimer, les vieux qui commencent doucement à perdre la raison ou le goût de vivre etc.



Notons au passage que de telles demandes tiennent du suicide assisté comme il est accordé actuellement en Hollande et toléré en Suisse. Quoi qu'il en soit, il y aura des médecins qui accepteront de mettre fin à la vie de leurs contemporains alors que ceux-ci ne sont pas réellement conscients de la nature de leur demande.



Le Dr. Brandt sera condamné à mort le 20 août 1947 et pendu le jour même.

Dr. Jean-Pierre DICKES, Président de l'ACIMP

09:54 Publié dans Anticatholique, Culture de mort, Euthanasie, Programme de la gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : françois hollande et le suicide assisté, euthanasie


08.10.2010
L' Europe des barbares et de la culture de mort .
[...]Depuis la fin de la conscription, le débat brûlant des années 60 s'est transposé dans le monde de la santé. Avortement, stérilisation voire contraception : des soignants refusent de participer de près ou de loin à ce qu'ils considèrent comme des attentats à la vie, des mutilations injustes ou des pratiques immorales.



Les voici désormais dans la ligne de mire du Conseil de l'Europe, saisi par des députés socialistes de plusieurs pays. Motif invoqué : une « vive préoccupation » devant ce qu'ils nomment « la montée de cette pratique » de l'objection. Et de proposer qu'on trouve « un équilibre entre le droit des médecins à ne pas agir contrairement à leurs convictions » et celui « des patients à avoir accès à des procédures médicales légales dans un délai approprié ».



Qu'entendent les initiateurs de la résolution par « équi­libre » ? En entrant dans le détail de leur texte, on découvre qu'il exclut du droit à l'objection de conscience les soignants qui participent indirectement à l'acte. Et qu'il oblige les objecteurs à orienter leurs patientes vers des praticiens capables de répondre à leur demande. Ces entorses à la clause de conscience sont largement celles que la loi française a déjà validées, au point de l'avoir rendue très théorique dans l'Hexagone. Mais la nouvelle résolution irait plus loin : elle obligerait le praticien à renoncer à son objection de conscience « en cas d'urgence ». Comme si l'objection personnelle pouvait s'effacer sous la contrainte ! Elle prévoit même de dresser la liste des objecteurs… Quand on sait que des soignants sont déjà discriminés à l'embauche lorsqu'ils révèlent certaines de leurs convictions, on imagine l'impact de telles listes. à l'heure du débat sur les CV anonymes visant à protéger des minorités, imaginer mater les consciences par la pression a quelque chose de totalitaire. Un tel texte ne concernerait pas seulement l'avortement ou l'assistance médicale à la procréation ; il pourrait frapper les soignants qui refusent de pratiquer l'euthanasie, là où elle est légalisée. En France, des professions entières semblent progressivement interdites aux personnes de bonne volonté soucieuses de respecter la loi naturelle, à commencer par les chrétiens. Gynécologues, sages-femmes, infirmières, mais aussi pharmaciens vivent de plus en plus douloureusement leurs métiers : tout est fait pour les forcer de diffuser des pratiques qui ne devraient pas être nommées « soins médicaux ».



Du temps de Pharaon, les sages-femmes des Hébreux auxquelles il avait ordonné de supprimer les nouveau-nés de sexe masculin avaient déjoué l'injonction par la ruse.



Quand il est question de vie et de mort, l'objection de conscience, n'est pas simplement un droit, c'est un impérieux devoir. Ce devoir s'impose à toute conscience éclairée. Déjà, il en coûte énormément à ceux qui, par respect pour la vie et la dignité humaine, osent dire non à la loi du plus fort.



Tugdual Derville







Lire: Droit à l’objection de conscience : l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe remet en cause la liberté de conscience des prestataires de soins de santé.



http://www.france-catholique.fr/Droit-a-l-objection-de-conscience.html







Pour signer l’Appel européen : http://www.adv.org/appel-objection-de-conscience



Pour lire le rapport soumis au Conseil de l’Europe : http://www.adv.org/objection-de-conscience/appel/en-savoi...





09:41 Publié dans Anticatholique, Antinational, Avenir de la France, Avortement, Culture de mort, Ethique, Europe, Euthanasie, Faillite de l'Europe, Mondialisme, Politique de la Famille | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : europe=culture de mort


11.07.2010
Les jeunes et les non croyants seraient favorables à l'euthanasie et attendent leur tour...



13:05 Publié dans Culture de mort, Euthanasie | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : euthanasie


03.12.2008
Culture de mort: le lobby euthanasique dans tous ses états.


Après
le satu quo maintenu par le rapport Leonnetti autour de la loi éponyme
de 2005 et sa ruse sémantique relative à l’euthanasie
par omission (cf.
Présent de mardi), le lobby euthanazique se déchaîne pour
promouvoir un « saut qualitatif brusque » dans la culture
de mort.

Nous
disons bien « ruse sémantique », car en assimilant
l’alimentation à un soin thérapeutique et non plus à un soin ordinaire, cette loi et ce rapport
autorisent bien « quelque part » le fait et le
« droit » de donner la mort en débranchant un malade sous
couvert de le « laisser mourir »,
c’est-à-dire en cessant de lui donner les soins ordinaires dans le
cadre d’une procédure collégiale. C’est
l’euthanasie d’exception active (réclamée dans les
affaires Humbert et Sébire) qu’ils refusent et non pas
l’euthanasie d’exception passive (qu’ils confondent
frauduleusement avec les soins palliatifs et le refus d’acharnement
thérapeutique, toujours légitimes).

Mais
c’est évidemment insuffisant pour le lobby de la culture de mort
qui se sert de ce même piège sémantique. Le
président de l’Association pour le (faux) droit à mourir
dans la dignité (ADMD), a estimé mardi que la mission Leonetti
sur la fin de vie « accouche d’une souris
avortée » (sic) et
que son rapport devrait susciter dans les familles beaucoup de
colère : « Ce sera un boomerang à un moment ou
à un autre », ajoute-t-il, déclarant « incroyable
d’avoir passé plusieurs mois pour aboutir à
ça ».

Le
lobby et la désinformation sont tels que les reportages
médiatiques sont pratiquement tous en faveur de l’euthanasie
active. Et rares sont ceux qui, comme Emmanuel Hirsch (professeur
d’éthique médicale à l’université de
Paris-Sud XI), dénoncent (dans une « tribune » au Figaro
du 2
décembre) la manipulation « après des mois de
polémiques habilement fomentées » par
l’ADMD : « Au mépris des leçons de
l’histoire (...) cette idéologisation d’une liberté
ultime, affirmée dans le recours à la mort médicalement
administrée (...) nous livre en toute innocence [?] aux dérives
d’une évidente barbarie. »


Le grand-duc Henri de Luxembourg, lui, n’a pas oublié les leçons de
l’histoire et l’euthanasie pratiquée à grande
échelle par le IIIe Reich : il vient de refuser de signer la loi
sur l’euthanasie récemment votée par les parlementaires du
grand-duché, ouvrant une crise constitutionnelle analogue à celle
que connut la Belgique en 1990 lorsque feu le roi Baudoin refusa de voter la
loi sur l’avortement. Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude
Juncker (démocrate-chrétien !), est furieux : « Je
ne suis pas d’accord que le grand-duc ne veuille pas sanctionner une loi
(...). Je comprends les problèms de conscience du grand-duc. Avec des
nuances, j’ai les mêmes problèmes. Mais je suis d’avis
que si la Chambre des députés vote une loi, elle doit pouvoir
entre en vigueur… »

Ce sont
ces quelques princes réduits et captifs qui font aujourd’hui
office d’Antigone ou de Thomas More, inversant paradoxalement les
rôles dans une situation très révélatrice du totalitarisme
sournois de
leurs régimes. Leur noble et courageux témoignage ne va pas
cependant jusqu’au martyre, ni jusqu’à faire vraiment
échec à cette logique mortifère. Un commentaire sur le Salon beige rappelle que le grand-duc
(père) aurait bien signé l’actuelle loi sur
l’avortement au Luxembourg et que l’actuel grand-duc aurait
modifié, de son propre chef, la formule du couronnement, en enlevant la
mention « par la grâce de Dieu », en expliquant que cela
n’avait plus de sens et que le pouvoir venait du peuple : « Au
nom de quoi alors peut-il maintenant refuser une loi votée par le
Parlement ? »

• On
en revient toujours aux commandements de Dieu et aux principes non
négociables de Benoît XVI. Alors qu’un député
français du Nouveau Centre (!), Olivier Jardé (membre de la
mission Leonetti), vient proposer carrément de tuer arbitrairement les
grands prématurés : « Nous n’avons pas
le droit de retirer la sonde de lait d’un enfant dans le cadre du
laisser-mourir. Mais avons-nous le droit d’arrêter un projet de vie
inacceptable ? Avons-nous le droit d’arrêtre une vie qui
n’a même pas commencé ? Je réponds oui, par
sédation, sans pour autant faire exception
d’euthanasie. » Sic !

Il
serait temps enfin de comprendre – notamment chez nos
évêques – qu’il n’existe pas de moindre
mal ou de moindre
pire en cette
matière vitale et sacrée. Et que le lobby de la culture de mort
commence précisément avec ces avocats du
« moindre ». Jusque chez des Leonetti, dont la loi trompeuse,
malgré ses côtés très positifs (en termes de soins
palliatifs) et sans doute restrictifs (en termes d’euthansie) constitue
malgré tout un premier pas légal dans l’engrenage infernal
de l’euthanasie. La culture de mort nécessite une culture de la dissidence sans aucune concession.

REMI FONTAINE
[b]
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime27.02.12 12:50

On ne parle pas encore de réservation de places en enfer..


BRR CRAZY


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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime29.02.12 16:29

J'exagère virtuellement,c'est ma nature !

Bon.

*Le virtuel n'est pas le réel.Ce qui se passe sur la toile n'est pas ce qui se passe dans les hôpitaux actuellement en France !

*En me balladant virtuellement,côté pro-vie et côté admd,je trouve des choses positives dans les deux camps,mais je trouve aussi des choses négatives dans les deux camps...

C'est...ahurissant ! ! !... ... ...Plus j'explore,plus j'ai l'impression de ne rien savoir sur la fin de vie et l'euthanasie !

Cependant,si j'étais en phase terminale de ma fin de vie,je ne pense pas que je changerais d'avis.
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime05.03.12 9:28

Confusion autour de l'euthanasie
chez le candidat Hollande
François Hollande déclarait ce weekend dans Marianne : "L’euthanasie, je n’y suis pas favorable. Je suis pour le droit de mourir dans la dignité." Explication de texte...

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2suivant ›dernier »
le 18 février 2012 François Hollande déclarait dans Marianne:

« L’euthanasie, je n’y suis pas favorable. Je suis pour le droit de mourir dans la dignité. Aujourd’hui, il y a de 10 000 à 15 000 lits pour les soins palliatifs, il en faudrait le double. A quel moment décider ou non d’arrêter les soins palliatifs, même si la souffrance, grâce à eux, est amoindrie ? Il faut avoir une expression de la personne, de la famille, des médecins qui doivent être consultés, et à ce moment-là, dans quelques très rares cas, il s’agit de faire un acte de compassion qui va soulager non la famille, mais la personne. »

« L’euthanasie, je n’y suis pas favorable. Je suis pour le droit de mourir dans la dignité » Jusque-là, on comprend, même si l'on peut se demander ce que vient faire la dignité dans cette histoire. La dignité d’un homme repose sur quoi d’autre que le fait qu’il soit un homme ? Sur l’image qu’il donne de lui-même qui serait peu esthétique ? Les hommes seraient donc comme les fruits : appétissants, ils sont dignes de rester sur l’étal, sinon on les met au rebut ?

Mais il y a la phrase suivante : « A quel moment décider ou non d’arrêter les soins palliatifs, même si la souffrance, grâce à eux, est amoindrie ? ». De quoi parle-t-on ? Les soins palliatifs procurent un système pour aider les patients à vivre le mieux possible jusqu’à la mort, par la prévention et le soulagement de la souffrance, ainsi que le traitement des autres problèmes physiques, psychologiques et spirituels qui lui sont liés (OMS). Ils sont clairement donnés quand la mort est inéluctable, dans le but de la rendre moins pénible possible. Ils s’arrêtent donc avec la mort du patient. Les arrêter en provoquant la mort sciemment, cela revient à nier les soins palliatifs.

On atteint ensuite le sommet de l’opacité. Comment faire un acte de compassion qui va soulager « non la famille mais la personne », alors que l'on vient de dire qu’on consultait la famille et les médecins ? On voit bien toute l’ambiguïté de cette posture : on ne peut être sûr, à aucun moment, que ce n’est pas la famille ou/et les médecins que l'on va soulager.

C’est ce que confirme la récente étude publiée par l’European Journal of Cancer (1) sur les demandes d’euthanasie, qui montre à quel point ces demandes sont rarissimes (3 demandes par service de soins palliatifs par an, alors que tous ces malades sont en fin de vie) et que pratiquement une sur deux n’est pas formulée par le malade lui-même ! Cela pose tout de même la question de leur sincérité !

Voilà donc, un discours qui commence, je vous le rappelle, par « Je ne suis pas favorable à l’euthanasie ».

- Le 25 janvier 2012, on peut lire dans le programme du candidat Hollande, la proposition 21 suivante : « Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité


Hollande
François Hollande déclarait ce weekend dans Marianne : "L’euthanasie, je n’y suis pas favorable. Je suis pour le droit de mourir dans la dignité." Explication de texte...

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Ici, si l’approbation de l’euthanasie est plus évidente, le mot est évité. Seul le terme de dignité, à nouveau, sert d’indice. Mais c’est bien flou. On peut parfaitement voir les soins palliatifs comme une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. On se demanderait d’ailleurs, dans ces conditions, pourquoi insister sur la nécessité d’une précision et d’un caractère strict pour organiser les dits soins palliatifs.

Sans aucun doute, au Parti socialiste, il y a des personnes qui sont plus claires. Ainsi la récente proposition de loi déposée au Sénat par M. Godefroy et ses collègues, parle « d’une assistance médicalisée, permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur ».

Sans doute dans un souci d’esthétisme (comme pour les fruits à l’étal), on évite soigneusement « l’euthanasie » au profit de « l’assistance médicalisée pour mourir ». C’est pratique, parce que c’est aussi de cette façon que l'on peut parler des soins palliatifs.

Ce qui est le plus agaçant, c’est l’absence de considération pour le citoyen. On édulcore les mots, on les évite, on entretient le flou. On peut légitimement trouver que c’est un manque de respect pour le citoyen ou/et une tentative de manipulation pour endormir sa conscience.

C’est d’autant plus grave quand on sait que La loi Léonetti apaise la majorité des craintes des Français sur la possibilité d’exiger l’arrêt des traitements inutiles et le seul maintien des traitement pour soulager la douleur. L’étude citée confirme d’ailleurs que la douleur est la raison invoquée dans 3,7 % de ces demandes très marginales.

Les Français ont le droit d’obtenir des réponses claires : pour ou contre l’injection qui donne la mort ?



(1) 789 équipes de soins palliatifs ont été interrogées de novembre 2010 à février 2011
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime05.03.12 15:38

"Aider à mourir" plutôt que de "laisser mourir"le 05 mars 2012
Dans ses "60 engagements pour la France" dévoilés fin janvier, le candidat François Hollande propose "d'aider à mourir" sous de strictes conditions les patients en fin de vie et atteints de maladie incurable.

Alors que le Pays-Bas vient de mettre en place des équipes mobiles pour aider les malades incurables à mourir, le débat sur l'euthanasie se ranime peu à peu en France. En effet, le candidat à l'élection présidentielle François Hollande propose parmi ses "60 engagements pour la France" "d'aider à mourir" les patients atteints de maladie incurable mais ce, sous de strictes conditions.

"Nous constatons que la loi dite Leonetti de 2005 permet de laisser mourir. Aujourd'hui, il s'agit de permettre d'aider à mourir. La frontière est certes ténue, et les modalités seront à discuter avec tous les acteurs. Il s'agit de fixer un cadre très strict de recueillement du consentement de la personne", explique Marisol Touraine, chargée des questions sociales dans son équipe, au cours d'une interview publiée samedi dans Libération. "Il s'agit d'encourager les directives anticipées, comme la désignation des personnes de confiance, de garantir, aussi, le dialogue entre le médecin, les soignants, le malade et sa famille" et "respecter, bien sûr, l'objection de conscience pour le médecin", ajoute t-elle encore.

Si Marisol Touraine espère que le plus de malades possible "trouveront un soulagement et une envie de vivre quand même, avec des soins palliatifs ou curatifs", celle-ci interroge : "mais pour les autres ? (...) Qui peut se substituer à un malade qui constate que la façon dont il vit ne correspond pas à sa conception de la vie ?". Plus précisément, le texte dévoilé pour la campagne propose ainsi que "toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité".

Un prochain rapport sur la réalité de l'euthanasie en France

Depuis 2005, la loi Leonetti a trouvé une parade au problème de "l'acharnement thérapeutique" en instaurant un droit au "laisser mourir". Pour autant, il n'autorise pas les professionnels de santé à administrer directement des substances mortelles à un patient en fin de vie qui le demanderait. Dès lors, deux camps se forment : ceux qui veulent autoriser les médecins à aider à mourir tant que le malade en fait la demande et ceux qui refusent de leur accorder un tel droit. Deux positions qui s'affrontent régulièrement mais un rapport remis le 14 février dernier par l'Observatoire national de la fin de vie a soulevé un autre problème : il n'existe aucune donnée fiable sur l'état de cette pratique en France.

Face à un tel manque, le débat manquerait donc de réalité. Toutefois, une nouvelle étude menée conjointement par l'Observatoire et l'Institut national d'études démographiques pourrait lever le voile sur "la réalité des euthanasies en France". Ces travaux qui pourraient être publiés en mars ne manqueront alors pas de susciter la controverse à nouveau sur un sujet aussi délicat.
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime05.03.12 15:55

Je cite="encourager les Directives Anticipées".
NON,NON,et NON.
C'est de la mollesse,tout çà...
Il faut les rendre OBLIGATOIRES pour tout le monde.
Cela fait 7ans que cela traîne.
De toute façon,le patient peut y écrire ce qu'il souhaite
Il faut les informatiser dans la carte vitale,il faut les enregistrer dans un fichier national,il faut passer à la vitesse supérieure grand V.
Histoire de faire bouger la mentalité somnolente...
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime05.03.12 16:35

"respecter,bien sûr,l'objection de conscience pour le médecin"...
Oui,peut-être,je ne sais pas trop !
Il faudrait plutôt "apprendre"au corps médical que l'aide active à mourir en fin de vie va de soi ? ? ? ? ?
Histoire de faire bouger la mentalité conservatrice... ....
Je parle de la fin de vie,de la fin quoi,vraiment la fin.Cette aide active devrait être selon moi automatique,
Quant aux autres situations plus complexes,oui,il faut respecter l'objection de conscience pour le médecin
En parallèle,il faudrait "un droit de liberté en fin de vie"pour les patients comme moi qui savent très bien ce qu'ils veulent...en fin de vie.
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime05.03.12 17:24

Je cite="la frontière est ténue entre laisser mourir et aider à mourir".
OUI,s'il s'agit de la FIN DE VIE.
NON,s'il s'agit des autres situations.
Or,j'ai la vague impression que François Hollande et Marisol Touraine
parlotent au sujet de situations différentes,on dirait quu'ils ne sont pas sur la même longueur d'onde.
Font-ils exprès ou pas ???????
L'aide à mourir en fin de vie ne devrait pas être sous strictes conditions puisque l'aide à mourir en fin de vie doit(logiquement)remplacer le laisser mourir de Léonetti(loi pour la fin de vie uniquement)
Quant aux autres situations plus délicates,je verrai plus tard...
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime06.03.12 9:31

Euthanasie : la gauche se renie
Publié le 6 février 2012 par Koz
François Hollande a de nouveau soulevé de multiples oppositions, en proposant de façon détournée la légalisation de l’euthanasie. Alliance Vita a ainsi lancé une opération Carton Rouge à l’encontre de cette proposition. Le collectif Plus Digne la Vie (dont je suis membre), aussi aconfessionnel qu’apolitique, a lancé un « Appel pour la dignité de la personne, l’égalité et la solidarité en fin de vie ». Au terme des discussions sur sa rédaction, Emmanuel Hirsch m’a proposé de développer dans un texte séparé la position plus personnelle que j’avançais. La voici.



La proposition n°21 de François Hollande visant à accorder à un malade en fin de vie « une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité », a manifestement pour objectif de constituer un marqueur idéologique, un signal à son électorat.

Ceci est d’autant plus évident que sa formulation, d’une confusion toute électoraliste, la rend à la fois sans intérêt et dépourvue de portée pratique. Comment définit-on la « souffrance psychique » d’un malade « en phase terminale ou avancée d’une maladie incurable » qui ne pourrait « être apaisée » ? A partir de quel stade considère-t-on que la souffrance psychique concernée ne peut être apaisée ? Quant à la souffrance physique, l’argument est resservi sans jamais prendre en considération les progrès considérables de sa prise en charge ? Soit dit en passant, François Hollande a-t-il conscience (et l’ADMD avec lui) que cela aurait également conduit à refuser toute euthanasie active dans le cas que l’on a voulu emblématique, celui de Chantal Sébire ? Le bricolage de cette proposition souligne ainsi de plus fort son caractère purement idéologique.
Elle se situe dans le cadre d’une certaine mythologie de la gauche, ravie de se dépeindre en « force de progrès », le progrès consistant nécessairement en une libéralisation des moeurs.

S’il existe de nombreux partisans de l’euthanasie à droite, sa revendication est en effet majoritairement portée par la gauche, qui la fait fréquemment figurer dans ses programmes. Et s’il existe également de nombreux opposants à l’euthanasie à gauche, ceux-ci se montrent étonnamment discrets, comme s’il était acquis pour eux qu’ils portaient là une conviction sinon honteuse du moins nécessairement minoritaire.

Et pourtant. A quoi rime donc cet unanimisme qui fait bon marché de valeurs de la gauche que l’on aurait pu croire supérieures ?

S’opposer à l’euthanasie, c’est aussi marquer sa solidarité indéfectible avec les plus faibles, les plus pauvres, les sans-voix. C’est se placer résolument aux côtés de ceux qui, faibles déjà, et encore affaiblis par la maladie, céderont à la pression familiale, médicale, sociale… comptable. Du côté de ceux qui n’auront pas la force de caractère de dire non. Du côté de ceux qui n’ont jamais eu les moyens de dire non. De ceux que séduirait une mort élitiste. Du côté de ceux qui n’auront pas les moyens de s’opposer à l’euthanasie ou de s’offrir les services d’une maison médicalisée, avec la meilleure prise en charge de la douleur, si d’aventure – comme c’est à craindre – l’hôpital n’avait plus les moyens d’accompagner ceux qui mourront bien de toutes façons quelques jours ou semaines après. D’autres trouveront les cliniques bien équipées pour cela. C’est se placer du côté de ceux dont on raccourcirait bien l’agonie, parce qu’ils rendraient là un bon service à tout le monde.

Soutenir l’euthanasie active, c’est exalter l’individu contre la société. Il s’agit de faire droit à une vision de l’homme comme individu que l’on pourrait isoler du corps social dans lequel il se situe, dont les choix n’auraient de conséquences que pour lui seul… et qui serait en outre autorisé à exiger d’un tiers qu’il se conforme à vos vues, et qu’il transgresse le tu ne tueras point. Il est pour le moins surprenant de voir un François Hollande désigner dans un même discours « le monde de la finance » comme son ennemi direct, et sacrifier en même temps à ce principe ultralibéral – ou ultralibertaire – qu’est la prééminence radicale de l’autonomie individuelle.

Ceci est d’autant plus manifeste qu’aujourd’hui la loi Leonetti (adoptée à l’unanimité par l’Assemblée) codifiée aux articles L.1110-10 et suivants et L.1110-1 du Code de la Santé Publique interdit déjà l’ »obstination déraisonnable » (connue du public comme l’acharnement thérapeutique) et fait obligation au médecin de se conformer à la volonté du patient de mettre fin au traitement. Elle permet d’ores et déjà un « laisser mourir« , consistant notamment en une sédation qui place le patient dans un état de coma excluant la souffrance, jusqu’à la mort, qui survient en quelques jours. Dès lors, la revendication de l’euthanasie active ne revient plus seulement à exiger de cesser de souffrir. Elle ne revient plus à décider de l’instant où l’on interrompra les traitements mais à dicter très exactement la seconde précise où il conviendra que la vie s’arrête – quand bien même le patient ne serait pas conscient des jours qui suivraient la sédation. Telle est l’exigence, et elle devrait de surcroît s’imposer à un tiers qui sera contraint de pratiquer l’injection mortelle. On peut difficilement concevoir décision plus individualiste.

Soutenir l’euthanasie active, c’est exalter l’individu contre la personne car la fin de vie reste un temps de la vie et, dans bien des cas, lorsque l’on écoute les praticiens, un temps à vivre encore. C’est à tout le moins un temps de mystère. Et l’on avait cru entendre la gauche revendiquer de se situer dans l’être plus que dans l’avoir.

Le libertarianisme irrigue peut-être la gauche, à tout le moins la gauche contemporaine. Mais comment peut-il primer à ce point qu’il conduise à faire litière de l’égalité et de la fraternité ? Si la gauche établit une hiérarchie de ses valeurs, comment peut-elle placer son libertarianisme au-dessus de l’égalité et de la fraternité ?!

Il est enfin, sinon une valeur, du moins un acte fondateur que revendique la gauche. Il n’est pas dépourvu de lien avec le débat sur l’euthanasie. Le 9 octobre 1981, la majorité parlementaire de gauche votait l’abolition de la peine de mort. Ce jour-là, ni elle ni François Mitterrand ne se sont frileusement retranchés derrière des sondages.

La gauche rappelle le courage qu’ils ont eu de s’opposer à l’opinion publique : qu’elle ne se laisse donc pas abuser et entraîner par des sondages qui traduiraient prétendument une volonté des citoyens de voir légalisée l’euthanasie. D’autres sondages ont surtout démontré la méconnaissance par les citoyens de la voie équilibrée et juste empruntée par la France, du fait notamment de l’absence d’information par les pouvoirs publics, ainsi que leur préférence pour un développement des soins palliatifs contre une légalisation de l’euthanasie.

Auditionné par la mission d’évaluation de la loi Leonetti relative aux droits des malades et à la fin de vie, M. Robert Badinter avait déclaré :

« ma position fondamentale, bien connue, est simple et catégorique : le droit à la vie est le premier des droits de tout être humain – c’est le fondement contemporain de l’abolition de la peine de mort – et je ne saurais en aucune manière me départir de ce principe. Tout être humain a droit au respect de sa vie, y compris de la part de l’État, surtout en démocratie. »
Que les opposants de gauche à l’euthanasie soient donc fiers de revendiquer ouvertement cette position de gauche cohérente ! Et que les partisans de l’euthanasie – notamment François Hollande – s’en inspirent…
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime10.03.12 11:47

copié-collé

Le projet de François Hollande permettra «d'aider à mourir» sous de strictes conditions une personne en fin de vie atteinte d'une maladie incurable, a récemment précisé Marisol Touraine, chargée des questions sociales dans l'équipe du candidat socialiste.

Mon commentaire=
Pourquoi "strictes conditions" puisque la personne est A LA FOIS,EN MEME TEMPS "en fin de vie" et "atteinte d'une maladie incurable"...
Cela me semble suffisant pour que ce soit sans condition ! ! !
En fin de vie,on est sur le point de mourir...
Si la personne a vécu toute sa vie avec une maladie incurable et qu'elle soit en fin de vie,je trouve logique que le corps médical l'aide à mourir....Humainement,cela va de soi....
Donc les personnes âgées en bonne santé ne sont pas concernées.
Mais mais mais...on n'ose pas prononcer le mot"HANDICAP"...
Pourquoi donc?????Pour moi,c'est parfaitement rationnel de parler en même temps de l'insertion des personnes handicapées dans la vie citoyenne et de l'aide à mourir en fin de vie pour ces personnes handicapées.
Il n'y a pas tellement de maladies incurables...mais il y a beaucoup de handicaps divers et variés...Les personnes handicapées doivent être aidées en fin de vie si elles le désirent !
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime10.03.12 12:26

hihihi ! ! !
si la personne est atteinte d'une maladie incurable,elle est logiquement,naturellement en fin de vie..
(exception faite pour maladies orphelines.Je suis sûre qu'ils n'y ont même pas pensé)
En général,les handicapés de naissance comme moi ne rêvent pas d'être centenaires,ce qui peut se comprendre !!!
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime16.03.12 10:48

Bien gentil,François Hollande,mais on dirait que la fin de vie lui fait peur...
Moi,c'est Jean Léonetti qui me fait peur
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime16.03.12 10:50



Texte

François Hollande précise sa position sur la fin de vie

PARIS - François Hollande a précisé jeudi sur France 2 sa position sur la fin de vie et annoncé qu'il faudrait une procédure, avec l'accord du patient, de sa famille et l'avis de médecins, pour encadrer cette pratique.

Je ne prends pas le mot d'euthanasie, ça laisse penser qu'il serait accepté une forme de suicide mais c'est un sujet très important qui intéresse toutes les familles, a expliqué M. Hollande dans l'émission Des paroles et des actes.

Il y a une loi utile, qui est la loi Leonetti (sur les soins palliatifs) mais il y a un manque considérable, il y a très peu de demandes, a-t-il regretté. J'ai vécu cette situation, il faut davantage de soins palliatifs, aussi bien à l'hôpital qu'à domicile, a poursuivi le candidat socialiste.

Je veillerai à ce qu'il y ait beaucoup plus de places en soins palliatifs dans les établissements, a-t-il annoncé.

Après, vous avez le cas d'une personne dans une extrême souffrance, qu'on ne peut pas apaiser et qui demande, qui réitère de pouvoir terminer sa vie dans la dignité, a-t-il enchaîné.

Selon lui, on ne peut pas écarter cette demande. Aujourd'hui, il y a 7 à 8.000 euthanasies qui se font sans que nul ne le sache, a-t-il relevé.

Il faudra une procédure: quand une personne demande, parce qu'elle n'en peut plus, quand sa famille appuie cette demande, qu'elle est réitérée, que quatre médecins se sont eux-mêmes prononcés, alors il sera possible d'en terminer avec cette souffrance, a-t-il annoncé.

Il ne s'agit pas de dépénaliser mais d'encadrer cette mort dans la dignité, a conclu le candidat du PS.


(©AFP / 15 mars 2012 22h14)
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime16.03.12 10:57

Trop mou,tout çà...trop flou,tout çà...

C'est du laisser aller..hihihi...
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime16.03.12 11:25

euthanasie=suicide ???
loi Léonetti = soins palliatifs ???
"encadrer la mort dans la dignité" ???
"il ne s'agit pas de dépénaliser" ???


DANCE
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime16.03.12 12:27

Euthanasie : un "chrétien de gauche" déçu par Hollande





De René Poujol :


« Ainsi donc François Hollande persiste à vouloir faire d’une forme «d’exception d’euthanasie» l’une des avancées sociétales de sa présidence, si les Français l’élisent le 6 mai prochain. Hier, dans l’émission de France 2 «Des paroles et des actes», le parallèle a été esquissé entre l’engagement de campagne de François Mitterrand, en 1981 – s’il était élu – d’abroger la peine de mort, et celui de Français Hollande de permettre à chacun de rester maître de son destin. De l’abrogation de la peine capitale à l’instauration d’une peine de mort consentie pour soi-même, contre soi-même. Redoutable retournement symbolique qui interpelle l’électeur de gauche que j’ai toujours été. Je peux bien l’écrire ici, n’ayant plus de responsabilité éditoriale dans aucun titre de la presse française. …

Il faut relire l’interview de Jacques Attali publiée en 1981 et consultable par tout un chacun sur internet. Je cite quelques extraits :

«Je crois que dans la logique même du système industriel dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de la vie n’est plus un objectif souhaité (…) Pourquoi ? Parce qu’aussi longtemps qu’il s’agissait d’allonger l’espérance de vie afin d’atteindre le seuil maximum de rentabilité de la machine humaine, en termes de travail, c’était parfait. Mais dès qu’on dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société (…) Du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. (…) On pourrait accepter l’idée d’allongement de l’espérance de vie à condition de rendre les vieux solvables et créer ainsi un marché.



L’euthanasie comme mode de gestion de la société marchande.

L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté et la liberté fondamentale, c’est le suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société. Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d’éliminer la vie lorsqu’elle sera trop insupportable, ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. Je pense donc que l’euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou de marchandise, sera une des règles de la société future.»

Chrétien de gauche, j’ai toujours frémi aux discours sur le caractère «non-négociable» de certains principes éthiques qui semblaient tenir pour secondaires des impératifs de justice sociale, d’accueil de l’étranger, de destination universelle des biens, de droit au développement des peuples du Sud… A quarante jours de la présidentielle me voici renvoyé à ma conscience et à l’éternel dilemme entre éthique de conviction et éthique de responsabilité. Au nom d’une éthique de conviction j’ai toujours été hostile à l’avortement ; au nom d’une éthique de responsabilité j’estime que la loi Veil – aujourd’hui dénaturée – était nécessaire. Au nom d’une éthique de conviction je reste sensible au projet de justice sociale porté par le candidat socialiste ; au nom d’une éthique de responsabilité je n’apporterai pas mon soutien au défenseur d’un projet de loi qui se veut compassionnelle mais qui pose, sans doute en toute innocence, la première pierre d’un futur génocide des vieux et de tous les non-rentables de la société marchande ! »
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime16.03.12 12:35

Il n'a pas tort,question fric..Mais je ne considère pas René Poujol comme un chrétien de gauche.Certes,il n'est pas d'extrême-droite.Mais comme chrétien,il y a plus gauche que lui et plus fin aussi.J'ai eu l'occasion de dialoguer virtuellement avec lui sans qu'il sache qui je suis.
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime16.03.12 12:58

Merci à René Poujol de m'avoir confirmé que l'exception d'euthanasie sera légalisée par François Hollande

Le plus dur reste à faire,définir les critères de cette exception d'euthanasie...

Je suppose que c'est impossible d'encadrer ce genre d'euthanasie en tant qu'exception..

Et l'exception deviendra donc une banalisation ???

Passionnant,tout çà ,l'euthanasie n'étant pas dépénalisée ! ! ! hihihi...
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime16.03.12 23:23

Société Aujourd'hui à 19h09
Euthanasie : Hollande pose le cadre

Par ERIC FAVEREAU
François Hollande a détaillé jeudi soir – lors de son émission télévisée sur France 2 –, sa position sur la fin de vie. Revenant sur la possibilité qu'il avait formulée dans ses 60 propositions d'aller vers une forme d'euthanasie.

Il n'empêche, sur cette question, prudent il est, prudent il restera.
«Je ne prends pas le mot d'euthanasie, a-t-il ainsi expliqué, car cela laisse penser qu'il serait accepté une forme de suicide.» Puis: «Il y a une loi utile, qui est la loi Leonetti (1), mais il y a un manque considérable sur les soins palliatifs», a-t-il poursuivi avant de révéler, lui le fils de médecin, qu'il avait vécu aussi «cette situation» de fin de vie difficile. «Il faut davantage de soins palliatifs, aussi bien à l'hôpital qu'à domicile. Je veillerai à ce qu'il y ait beaucoup plus de places en soins palliatifs dans les établissements.»

Certes... Mais le candidat socialiste le sait: comme l'ont montré plusieurs enquêtes, le soulagement de la souffrance ne suffit pas toujours, et les soins palliatifs ne font pas disparaître toutes les demandes de fin de vie. «Vous avez le cas d'une personne dans une extrême souffrance qu'on ne peut pas apaiser, a-t-il ainsi raconté, et qui demande, qui réitère, de pouvoir terminer sa vie dans la dignité, on ne peut pas écarter cette demande. Aujourd'hui, il y a 7000 à 8000 euthanasies qui se font sans que nul ne le sache.» Que faire, alors? «Il faudra une procédure: quand une personne demande, parce qu'elle n'en peut plus, quand sa famille appuie cette demande, qu'elle est réitérée, que quatre médecins se sont eux-mêmes prononcés, alors il sera possible d'en terminer avec cette souffrance.»

Bref, il définit un premier cadre. Comme pour atténuer ses propos, François Hollande a néanmoins conclu qu'il ne s'agit pas «de dépénaliser mais d'encadrer cette mort dans la dignité». Des propos complexes et un peu alambiqués. Quelle attitude prendre, par exemple, quand la personne n'est plus consciente, mais qu'elle a laissé des directives anticipées demandant d'arrêter tout soin ? Qui doit décider, les médecins, ou la famille?

En tout cas, si l'ouverture du candidat socialiste vers «le faire mourir» est réelle, il reste bien des questions sur les modalités de cette ouverture.

(1) La loi Leonetti permet le «laisser mourir», mais elle s'oppose à tout geste délibéré et actif qui provoquerait la mort.
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime27.03.12 12:32

Voici un copié-collé pas bête...

Euthanasie : Un bien joli mot que celui-ci. L’euthanasie c’est la « belle mort ». La société en a détourné et démultiplié le sens en euthanasie active, passive, suicide assisté … La loi Léonetti en France encadre désormais la fin de vie. « Je ne prends pas le mot d'euthanasie, dit François Hollande, car cela laisse penser qu'il serait accepté une forme de suicide. » Puis : « Il y a une loi utile, qui est la loi Leonetti, mais il y a un manque considérable sur les soins palliatifs », et ajoute :« Il faut davantage de soins palliatifs, aussi bien à l'hôpital qu'à domicile. Je veillerai à ce qu'il y ait beaucoup plus de places en soins palliatifs dans les établissements. »
[On ne peut pas écarter la demande] de pouvoir terminer sa vie dans la dignité. Aujourd'hui, il y a 7000 à 8000 euthanasies qui se font sans que nul ne le sache. »


- Il utilise le mot « euthanasie » pour désigner des pratiques actuelles.
- Sans craindre l’antithèse il cite un chiffre et dans la même phrase indique que nul ne le connaît (sauf lui ?).
- En revanche, il refuse le terme d’euthanasie pour sa proposition, il préfère la périphrase « pouvoir terminer sa vie dans la dignité », périphrase presque identique à celle figurant dans ses 60 propositions.

Or il y a une quasi-unanimité pour que la mort se fasse dans la dignité, il y a une quasi-unanimité pour reconnaître les progrès apportés par la loi Leonetti, il y a une quasi-unanimité pour reconnaître l’insuffisance dramatique de moyens pour l’application de cette loi et les soins palliatifs.

Monsieur Hollande n’a-t-il d’autres prétentions que d’être le miroir d’un constat fût-il amiable ?
Que François Hollande veut-il donc changer par rapport à la loi Leonetti ? Personne ne le sait. Quels moyens en réponse au « manque considérable » des soins palliatifs va-t-il mettre en œuvre et surtout avec quel budget ? La proposition n’est ni chiffrée ni financée.
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime27.03.12 12:43

ATTENTION,le Parti Socialiste serait divisé sur la question de l'euthanasie..

D'où le manque de cohérence de certains propos ??? ??? ??? que j'ai remarqué

dans l'immédiat(cela saute aux yeux ! ).Ceci dit,la rigidité de Léonetti est à la

limite pathologique... ... ...2005-2012=ils n'avaient donc pas le temps de réviser

cette loi à fond ???..C'est quoi,cette politique?Et c'est bien Fillon qui a fait

échouer la tentative de loi en janvier 2011...D'où le fait que j'applaudisse

l'initiative de François Hollande...même si je le critique à fond la caisse.
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime28.03.12 18:15

la proposition 21 du candidat socialiste à la présidentielle stipule que "toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité".
*les mineurs et les personnes sous curatelle et tutelle en sont exclus
*définition de la phase avancée "OU" terminale d'une maladie incurable?
*Maladie incurable,vieillesse,handicap?????????
*critères d'une souffrance insupportable???????
*qui ne peut être apaisée=donc il faut passer par les soins pour être certain qu'elle ne puisse pas être apaisée..
*conditions précises et strictes=lesquelles?
*assistance médicalisée=OK.
*terminer sa vie=à quel moment,à quelle date?Trentaine,ménopause,à l'âge de la retraite,avant ou plus tard?
*dans la dignité=ah bon???tous les autres sont donc indignes ???
Voilà mon commentaire spontané...
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime28.03.12 19:00

Moi,PAT,je pense qu'il faut insérer le texte suivant dans le serment d'Hippocrate,en faire un article supplémentaire dans le code de déontologie médicale=
"Pour notre part, nous considérons que la mort est inhérente à la vie et qu'elle n'est pas toujours la conséquence d'un dysfonctionnement physiologique. Ainsi le rapport du médecin à la mort est-il double : s'il est de son devoir d'éviter à son patient de succomber aux conséquences d'une affection curable, il lui revient aussi de l'aider dans cette phase naturelle et normale de la vie qu'est la mort.


Aussi nous estimons que l'euthanasie ne contrevient pas au serment d'Hippocrate, bien au contraire : il place, jusqu'à la limite ultime, le patient au coeur des actes médicaux réalisés par le médecin".

EXTRAIT de l'introduction de la proposition de loi sur l'euthanasie volontaire.
Moi,PAT,je pense qu'il faut interdire l'acharnement thérapeutique en fin de vie
Moi,PAT,je pense qu'il faut faire une loi obligeant chaque citoyen à rédiger un testament de fin de vie
Moi,PAT,je ferais une refonte de la Sécurité Sociale(comment?je n'en ai aucune idée ! )j'ajouterais une branche Handicap,et une branche Fin de vie en gardant la branche Vieillesse,afin que chaque citoyen ait une liberté dans son choix de fin de vie.Bon,je rêve puisque je n'y connaîs rien...
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime29.03.12 10:49



Euthanasie : la gauche saute le pas
Fabrice Madouas le mercredi, 28/03/2012
dans Société

Si Hollande l’emportait, la France passerait du “laisser-mourir” au “faire-mourir”.

C’est une image spectaculaire : près de 700 clowns tristes réunis pour dire non à l’euthanasie, le 24 mars, sur le parvis des Droits-de-l’Homme à Paris. « Soigner n’est pas tuer » pouvait-on lire sur les coeurs qu’ils agitaient. Et : « Solidaires des plus fragiles ». Au même instant se tenait au Cirque d’hiver une autre réunion, organisée par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) qui milite au contraire pour la légalisation de l’euthanasie. Deux candidats à l’élection présidentielle ont pris la parole, Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly.

Le premier a répété qu’il était pour le droit à « décider d’éteindre soi-même la lumière » (il s’est aussi déclaré « partisan du suicide assisté » dans un entretien à la Vie). Quant à la candidate des Verts, elle dit vouloir « avancer vers l’aide active à mourir ». Ce nouveau droit « pourrait être limité aux personnes en phase avancée d’une maladie grave et incurable, dont la souffrance physique et psychique est insupportable, et dont l’état de dépendance est intolérable pour eux-mêmes ».

C’est aussi ce que propose François Hollande. Bien qu’il se refuse à prononcer le mot (il aime cultiver l’ambiguïté), le candidat socialiste s’est déclaré le 15 mars, sur France 2, favorable à la légalisation de l’euthanasie – mesure qu’il veut emblématique de sa volonté de “changement”, comme l’abolition de la peine de mort en 1981, a-t-il curieusement souligné ce jour-là. Une chose est sûre : si la gauche remportait l’élection présidentielle, on passerait du « laisser-mourir », qu’autorise la loi Leonetti sur la fin de vie depuis 2005, au « faire-mourir ».

C’est pour éviter que l’on en arrive là qu’AllianceVita (ex-Alliance pour les droits de la vie) a organisé le rassem blement des clowns tristes, au Trocadéro. Fondée à la fin de l’année1993, cette association veut sensibiliser le public et les décideurs à la protection de la vie humaine. « Nous sommes très préoccupés par la pression exercée par l’ADMD sur la campagne électorale », souligne son président, le Dr Xavier Mirabel.

Son délégué général, Tugdual Derville, décortique les méthodes des promoteurs de l’euthanasie dans un livre très documenté, la Bataille de l’euthanasie. Il y fait des révélations sur « sept affaires qui ont bouleversé la France », de la mort de Vincent Humbert à celle de Chantal Sébire : « Derrière ces drames personnels poignants surgissent d’autres acteurs [dont] l’unique motivation est d’obtenir la légalisation de l’euthanasie, parfois au prix de procédés stupéfiants », écrit-il.

« Qu’un soignant puisse provoquer délibérément, en toute légalité, la mort [serait] une terrible régression, estime Alliance Vita. Entrouvrir la porte à l’euthanasie menacerait très vite la vie des plus vulnérables. »

L’association plaide donc pour « le développement des soins palliatifs, l’instauration d’une véritable culture palliative et la solidarité vis-à-vis des personnes malades, dépendantes et âgées, car toute personne humaine reste toujours digne d’être soignée et digne d’être aimée ». Fabrice Madouas
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime29.03.12 11:03

Je cite "Soigner n'est pas tuer".Ils sont bouchés ou quoi ????
En fin de vie,on ne soigne pas,cela va de soi
En fin de vie,on ne tue pas,cela va de soi
Définition du meurtre=
ôter la vie avec violence à quelqu'un contre sa volonté
On ne tue pas un mourant qui supplie qu'on l'achève et non pas qu'on le laisse crever
Au lieu de gueuler bêtement,pourquoi ces clowns ne proposent pas une révision de la loi Léonetti qui n'est même pas appliquée...
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime09.04.12 19:19


François Hollande : « L’euthanasie, je n’y suis pas favorable. Je suis pour le droit de mourir dans la dignité. Aujourd’hui, il y a de 10 000 à 15 000 lits pour les soins palliatifs, il en faudrait le double. À quel moment décider ou non d’arrêter les soins palliatifs, même si la souffrance, grâce à eux, est amoindrie ? Il faut avoir une expression de la personne, de la famille, des médecins qui doivent être consultés, et à ce moment-là, dans quelques très rares cas, il s’agit de faire un acte de compassion qui va soulager non la famille, mais la personne. » (Marianne, 17 février 2012)
-------------------------------------------------------------------------
*Personne ne pourra augmenter les places ds les unités de soins palliatifs
*"il faut avoir une expression de la personne"=c'est le rôle des Directives Anticipées de la loi Léonetti !!!!!
*"Dans quelques très rares cas"=François Hollande manque de réalisme.
*"Il s'agit de faire un acte de compassion"=je me marre !!!François Hollande passe de la notion de dignité à la notion de compassion un peu trop vite.Il n'a pas le sens des mots,et c'est un de ses maux....Le docteur n'a pas à être "charitable",il doit faire son boulot,c'est tout.
************************************************************************
Si François Hollande était un peu plus intelligent,il instaurerait un droit du patient en fin de vie à mourir librement,c'est tout !
Chacun de nous réserve une place au cimetière...donc chacun de nous pourrait choisir le moyen de sa fin de vie à l'hôpital..Où donc est le problème??????Je ne vois aucun problème.Si je veux être piquée comme un chat ou un chien en fin de vie,le docteur devrait logiquement respecter mes dernières volontés....
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime18.04.12 15:29

copié-collé agora vox
Sans dire le mot (on parle de faciliter la fin de vie), la proposition 21 du programme présidentiel de François Hollande indique : « Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. ».

Je ne souhaite pas revenir trop précisément dans toute la problématique de l’euthanasie (je l’ai fait ici), mais je suis surpris des expressions employées par le candidat favori.

D’une part, aucun malade n’est indigne de vivre. Ce n’est pas de l’indignité de souffrir, d’être en phase terminale de maladie. Tout être humain est digne et s’il ressent de l’indignité, c’est avant tout à cause de son entourage. Si des proches l’entourent, l’aiment, lui montrent qu’il n’est pas de trop dans la société, qu’il n’est pas un "boulet", ni un coût financier, alors le malade ne se sentira pas indigne.

D’autre part, il fait exprès de ne pas mentionner la loi Leonetti du 22 avril 2005 qui interdit l’acharnement thérapeutique et qui insiste avant tout sur les soins palliatifs qu’il faut promouvoir (et donc y mettre le paquet en terme de financement qui manque cruellement).

Il ne faut pas que les malades souffrent, tout le monde est d’accord là-dessus. Cette loi est d’ailleurs très peu connue des sondés qui, du coup, pensent que le choix (encore une bipolarité stupide) est entre soit souffrir dans l’acharnement thérapeutique soit être euthanasié. Il y a une solution médiane de plus en plus proposée actuellement, et encouragée par la loi de 2005 où l’on réduit les souffrances du malade, ce qui peut, pas par but recherché mais par une conséquence secondaire, abréger sa vie. En d’autres termes, l’euthanasie passive est déjà légale aujourd’hui.

Par ailleurs, les mots ("incurable", "insupportable", "phase avancée" etc.) auraient beaucoup de mal à être définis convenablement : les maladies neurodégénératives sont-elles des maladies incurables ? faudrait-il encourager la personne dépressive à se suicider ? etc.

Enfin, le plus grave, c’est que ce serait une brèche immense d’ouvrir un droit à tuer, ce droit qui serait réutilisé forcément un jour ou l’autre pour des raisons beaucoup moins honnêtes, pour des raisons idéologiques (cas d’un État totalitaire) ou des raisons financières (un malade en fin de vie coûte très cher et immobilise un éventuel patrimoine).

La réalité de la légalisation de ce véritable droit de tuer, il suffit de l’observer dans les pays qui l’ont autorisé. Par exemple, malgré la procédure et la loi, un tiers des patients en Belgique qui ont été euthanasiés l’ont été sans avoir exprimé explicitement leur consentement (voir le rapport publié le 14 février 2012 qui commente ainsi : « Ce constat pose évidemment de nombreuses questions éthiques et juridiques. »).

En 2006, on a même recensé en Belgique neuf cas d’euthanasie pour "affection neuropsychiatrique" dont quatre de "dépression majeure" (or la dépression n’est jamais incurable).

Et les cas de dérapages ne sont pas exceptionnels comme en Suisse qui a légalisé le suicide assisté mais est en train de revenir sur cette disposition à cause de certains cas troublants, comme ces deux personnes, frère et sœur, euthanasiées car atteintes de schizophrénie, dont le père était mort et la mère internée, ou encore un couple de quinquagénaire souffrant d’épilepsie et de diabète.

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe avait affirmé son encouragement « à respecter et à protéger la dignité des malades incurables et des mourants (…) en maintenant l’interdiction absolue de mettre intentionnellement fin à la vie des malades incurables et des mourants. » (recommandation 1418, 1999).
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime01.05.12 17:58

Entretien paru pour le site Doctissimo le 21 mars 2012, reproduit avec l’autorisation des ayants-droits.

Propos recueillis par Jean-Philippe Rivière



Sept ans après le vote de la loi Léonetti, la prise en charge médicalisée des souffrances extrêmes et de la fin de vie fait à nouveau débat en France. Ainsi, la proposition 21 du programme du candidat du Parti Socialiste aux présidentielles prévoit d’instaurer, en cas de succès aux élections, une « assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Cela signifie-t-il une légalisation de l’euthanasie ? Les explications de Jean-Marie Le Guen, député socialiste et médecin en charge des questions de santé dans l’équipe de campagne de François Hollande.



Doctissimo : Pensez-vous que la prise en charge actuelle de la souffrance extrême est suffisamment efficace ?

Jean-Marie Le Guen : A l’évidence, le débat sur la fin de vie n’est pas clos dans notre société. Le Professeur Aubry, Président de l’Observatoire national de la fin de vie appelle, lui-même, à des Etats généraux sur cette question. Certains cas tragiques, et des témoignages de proches, nous ont tous ému.

Le cadre actuel – la loi Léonetti – est insatisfaisant et insuffisant. Le dispositif actuel – le « laisser mourir » – est hypocrite. S’il évite, en théorie, l’acharnement thérapeutique, il amène généralement le patient à mourir inconscient, certes sans douleur mais de faim et de soif !! Cela n’est pas satisfaisant.

Je sais que de nombreux professionnels sont donc d’ores et déjà amenés, en leur âme et conscience, à aller au-delà de ce qui est prévu. On estime aujourd’hui à plus de 8 000 par an le nombre d’euthanasies pratiquées en France (dont près d’un tiers sans que les malades inconscients aient pu exprimer leur volonté). Ce qui signifie bien que la loi actuelle laisse de nombreuses zones grises et n’apporte pas les garanties nécessaires.

La non reconnaissance de ces pratiques ne permet pas de garantir qu’elles s’exercent dans des conditions éthiques, techniques et juridiquement encadrées. D’un côté, même si le Ministère public interrompt quasi-systématiquement les poursuites, la pratique médicale n’est pas encadrée et protégée. De l’autre, la dignité et l’équité entre les malades ne sont pas assurées.



Doctissimo : François Hollande propose dans son programme présidentiel que les personnes en souffrance extrême puissent bénéficier, à leur demande, d’une « assistance médicalisée pour terminer [leur] vie dans la dignité« . Est-ce que cela signifie une légalisation de l’aide des médecins au suicide ?

Jean-Marie Le Guen : L’euthanasie, nous n’y sommes pas favorables. Nous sommes pour le droit de mourir dans la dignité. Ainsi, dans certains cas, après consultation de la personne, de la famille et des médecins, on peut envisager un acte de compassion pour soulager la personne.

C’est pourquoi François Hollande s’est engagé à demander au Parlement de légiférer pour avancer sur la question de la fin de vie. Et nous voulons qu’un débat serein précède la loi, et que toutes les opinions soient entendues et respectées.



Doctissimo : Dans le contexte de crise actuelle, comment pensez-vous pouvoir renforcer la culture et la pratique des soins palliatifs en France ?

Jean-Marie Le Guen : Le plan soins palliatifs, tout d’abord, est loin d’avoir bénéficié des moyens qui avaient été annoncés par le Gouvernement. Ainsi, le nombre des Unités de Soins Palliatifs a très faiblement augmenté, passant de 90 en 2008 à 107 en 2011. La répartition de ces Unités reste très inégale sur le territoire, puisque deux tiers d’entre elles se situent dans 5 régions seulement. Les soins palliatifs à domicile restent peu fréquents. L’avenir des réseaux est incertain et le développement des soins palliatifs en maison de retraite médicalisée reste embryonnaire. François Hollande s’est engagé, s’il est élu, à ce que le plan soins palliatifs soit effectivement mis en œuvre.

Plus globalement, c’est la culture des soins palliatifs, elle-même, qui est insuffisante dans notre pays, y compris parfois chez les professionnels de santé. La loi Léonetti sur le droit des malades et la fin de vie est largement méconnue puisque près de 70 % de Français en ignorent l’existence. La communication et l’information auprès du grand public sur ce sujet devront donc être renforcées.
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MessageSujet: La fin de vie et le candidat F.Hollande   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime22.07.12 13:38

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MessageSujet: La fin de vie et le candidat F.Hollande   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime22.07.12 13:57

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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime04.01.13 12:05

Sans parler d’« euthanasie », François Hollande souhaite ouvrir la voie à cette pratique
L’« assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité »proposée par le candidat socialiste est bien un droit à une aide active pour mourir allant au-delà de la loi Leonetti.


Le 21 e « engagement pour la France » présenté par François Hollande a suscité une vague de réactions. « Je proposerai, écrit le candidat socialiste, que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. »

À la lecture de cet engagement, les militants pro-euthanasie de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) ont immédiatement fait part de leur « grande satisfaction »,tandis que de son côté l’association Alliance Vita a dénoncé un texte « régressif, à rebrousse-poil des pays européens ».

Pourtant, nulle part dans cette proposition n’est mentionné le mot « euthanasie ». « C’est très habile, constate l’UMP Jean Leonetti, auteur de la loi du 22 avril 2005 sur la fin de vie et actuel ministre des affaires européennes. François Hollande fait ainsi un clin d’œil à l’ADMD sans pour autant utiliser un mot qui choque. »

Pour le député Serge Blisko (PS, Paris), il s’agit d’un mot très « lourd »que le candidat ne voulait pas employer en tant que tel. Sur le fond, néanmoins, pas de doute : Marisol Touraine confirme que la proposition de François Hollande est bien celle d’un « droit d’être aidé à mourir dans certaines conditions précises ».

« Certains cas ne sont pas couverts par le texte de 2005 »


La loi Leonetti permet déjà le « double effet », autrement dit la possibilité, lorsqu’il n’y a pas d’autre moyen de soulager la souffrance, de plonger une personne en phase terminale d’une maladie incurable dans une sédation profonde, même si celle-ci peut avoir pour effet secondaire d’abréger la vie.

Pour les socialistes, cela ne suffit pas : « Il y aura toujours des gens qui ne voudront pas se voir diminués et souhaiteront mourir dans la dignité, ce dont seule la personne elle-même est juge »,précise Marisol Touraine. De son côté, Serge Blisko souligne qu’il y a encore aujourd’hui des cas qui ne sont pas couverts par le texte de 2005.

Tous deux insistent sur le fait que cette pratique devra être strictement encadrée et que ces conditions feront l’objet d’un débat au Parlement. Une fois le pas de l’aide active à mourir franchi, « il devient très difficile de poser des conditions strictes et précises »,même dans un contexte de maladie « incurable »,objecte Jean Leonetti.

« Le seul critère qui tienne est celui de la volonté éclairée. Mais alors, pourquoi refuser l’euthanasie aux personnes âgées qui sont fatiguées de vivre et la demandent, aux tétraplégiques, etc. »



MARINE LAMOUREUX

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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime19.01.13 10:37

Lire ICI


C'est une lettre de François Hollande candidat...
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MessageSujet: Re: Le candidat F.H. fin de vie   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime26.01.13 16:54

La plume et le bistouri(blog de Libération.fr)

Hollande ouvre la porte de l'euthanasie

Ce n'était pas sur les questions de fin de vie que l'on attendait François Hollande. Est-ce l'influence de Manuel Valls qui avait déposé, il y a quelques temps, un projet de loi pour permettre l'euthanasie? En tout cas, un pas a été franchi. Ce matin, en présentant ses 60 mesures, François Hollande a abordé la question.

Cela reste flou, mais la porte s’ouvre pour une euthanasie légale en France. François Hollande a affirmé ainsi qu’il proposera que «toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité».

Ce type de projet —s’il est suivi d’effet— marquerait un vrai changement, car comme on le sait aujourd’hui seul l’arrêt des traitements pour une personne en fin de vie est possible. La loi Leonetti n'allait pas plus loin. Elle avait néamoins la force de répéter que si un patient voulait arrêter ses soins, et s'il était conscient, les médecins étaient obligés de suivre, y compris l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation. Elle abordait aussi la question de la sédation pour que la personne ne souffre pas.

Les propos de Hollande vont plus loin. Mais comme toujours dans ce sujet si délicat et parfois volontairement si confus, ce sont les procédures d’application qui seront décisives. Quelles seront-elles? On aura peut-être plus de réponses, le 2 février, car François Hollande clôturera deux jours de débat sur la santé.

E.F.
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MessageSujet: La fin de vie et le candidat F.Hollande   Le candidat F.H. fin de vie - Page 2 Icon_minitime08.06.13 18:34

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