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 Jean Léonetti, fin de vie

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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime05.04.23 2:41

[size=46]Fin de vie: "Nous aurons une loi avant même que les Français ne soient égaux face à la mort", regrette Jean Leonetti[/size]

Maire d'Antibes et porteur de la loi Claeys-Leonetti de 2016, Jean Leonetti regrette le choix présidentiel et dénonce une "accélération du calendrier", qui relègue au second plan l'essentiel: les inégalités d'accès des Français aux soins palliatifs.


Carine Bekkache  Publié le 04/04/2023 à 20:00, mis à jour le 04/04/2023 à 20:09[/size]

Attentif au discours d'Emmanuel Macron prononcé ce lundi sur la fin de vie, Jean Leonetti revient sur un sujet qu'il ne maîtrise que trop bien. Porteur de la loi Claeys-Leonetti, l'actuel maire d'Antibes regrette le choix présidentiel et dénonce une "accélération du calendrier", qui relègue au second plan l'essentiel: les inégalités d'accès des Français aux soins palliatifs.
Pour le responsable politique, la priorité, pourtant "consensuelle", était de "doter l'ensemble du territoire de ces unités de soins" pour gommer toute discrimination des citoyens face à la souffrance et la mort.
"Malheureusement, regrette Jean Leonetti, une loi va être faite dans la hâte pour répondre à une demande de 2% de la population, au lieu de s'occuper de la dépendance, de la vieillesse, de la fragilité, et de ces fins de vie qui méritent encore d'être considérées comme des vies et qui toucheront 98% de la population."
Qu'avez-vous retenu du discours prononcé par Emmanuel Macron sur la fin de vie?

Le président de la République a levé une ambiguïté qui n'en était pas une. Tout le monde a bien compris son intention de faire une loi sur le sujet, qui permette d'ouvrir la voie à une aide active à mourir. Même si officiellement sa position n'est pas définie, on sait très bien qu'il n'a pas enclenché l'avis de différentes instances pour finalement faire marche arrière. Il faudrait être naïf pour ne pas le comprendre.
Ce qui change véritablement, c'est la temporalité. Jusqu'à présent, Emmanuel Macron avait annoncé une volonté d'attendre, que tous les avis s'expriment, que le débat soit mûri et apaisé. Aujourd'hui, il annonce un projet de loi avant la fin de l'été. À mes yeux, les jeux sont faits. Et comme le président a bien perçu la réticence de l'ensemble du corps médical au sujet de l'euthanasie, nous devrions avoir une loi sur le suicide assisté, avec un modèle français basé sur ce qui se fait actuellement dans l'Oregon, aux États-Unis.
 

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Fin de vie: Emmanuel Macron annonce vouloir bâtir un projet de loi d'ici la fin de l'été 2023
Au fond, le chef de l'État n'est-il pas passé à côté du véritable sujet, que sont les inégalités d'accès aux soins palliatifs?

Totalement, car le fait d'accélérer le calendrier tue définitivement la possibilité d'avoir une équité sur le territoire en matière de soins palliatifs, à l'heure où 21 départements restent dépourvus d'unités spécialisées. De même, cette accélération met un terme à une vision globale sur les problèmes de dépendance, de vieillissement et de fin de vie. Une loi pour l'aide active à mourir sera promulguée avant même que les Français ne soient égaux face la mort. C'est un point extrêmement négatif, alors que l'inégalité face aux soins palliatifs est pourtant un sujet consensuel.
Avez-vous le sentiment que la loi Claeys-Leonetti est en passe d'être bafouée?
Cette loi a été pensée pour les personnes qui vont mourir, sur le triptyque: non abandon, non souffrance et non acharnement thérapeutique.
Aujourd'hui, nous sommes en train d'essayer de faire une loi pour des personnes qui veulent mourir. Et ceux qui en sont à l'origine vont tenter d'expliquer que tout cela est compatible puisque nous aurons d'un côté les soins palliatifs, et de l'autre le choix de la mort.
En apparence, les équilibres seront préservés. Mais en apparence seulement... Car le suicide assisté, s'il apparaît comme un moindre mal, reste un mal. Ce n'est jamais anodin. On n'aborde pas la mort de la même façon quand on est bien portant et quand on est malade. Ça ne se règle pas en "on/off".
Ouvrir cette porte, est-ce aussi laisser libre cours à d'éventuelles dérives?
Je le pense... Au départ, il y aura des clauses restrictives et, comme dans tous les pays qui ont légalisé le suicide assisté ou l'euthanasie, elles sauteront les unes après les autres.
En Belgique par exemple, ou encore aux Pays-Bas et en Suisse, les critères restrictifs mis en place sur les premiers textes ont été considérablement élargis. Encore une fois, ce moindre mal reste un mal. L'équilibre est subtil et difficile à trouver. 
 


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Fin de vie: "Nous attendons des mesures plus concrètes, plus énergiques", estime le président d'une association azuréenne
Irez-vous jusqu'à qualifier cette situation de "régression"?
C'est pour moi une transgression majeure, non religieuse mais humaine. Lévinas disait: "Je vois le visage de l'autre et il m'interdit de tuer." C'est un fondamental humain et il faut de solides raisons pour le transgresser.
Or quand on inclut la transgression dans la loi, celle-ci devient une règle et, par nature, toute transgression acceptée en appelle d'autres. Cette porte ouverte peut donc mener à une remise en cause anthropologique de la vision que nous avons de la vie, du respect que nous lui accordons, et effectivement aboutir, à terme, à une régression.
Sur la forme, le recours à la Convention citoyenne est-il légitime à vos yeux?
Je ne peux dire du mal des conventions, c'est moi qui les ai instaurées dans la loi en 2011. À la différence que les recours à ces consultations citoyennes intervenaient en complément d'autres démarches auprès des comités d'éthique et de recueillements d'avis publics plus larges.
En étant seule, la Convention citoyenne se fragilise. Il aurait fallu que cette démarche soit plus large et, surtout, beaucoup plus longue.

D'autre part, Emmanuel Macron a choisi de confier ce débat au Conseil économique, social et environnemental. Or, à mes yeux, le Comité consultatif national d'éthique était plus légitime.
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime11.04.23 0:35

Fin de vie : « Donner la mort c’est dans le code pénal » alerte Jean Leonetti

Extrait Jean Leonetti "Il était une loi"
00:38
Après 4 mois de discussions, les 184 citoyens de la Convention citoyenne de la fin de vie rendaient leur avis le 2 avril dernier. 74 % se disent favorables à une légalisation de l’aide active à mourir. Retour sur cette question délicate qui agite les politiques depuis plus de vingt ans dans l’émission « Il était une loi » présentée par Matthieu Croissandeau.
LE 09 AVR 2023
Par Kenza Lalouni
5mn
Si l’actuel Président de la République a promis de faire avancer le droit des malades en fin de vie en s’appuyant sur les travaux d’une convention citoyenne, le débat n’est pas nouveau. Voilà près de 25 ans que les hommes et les femmes politiques débattent de ces questions de fin de vie sans jamais trancher pour une aide active à mourir.

Première étape de l’évolution du droit, en 2005. A l’époque, le cas du jeune Vincent Humbert provoque l’émotion. Victime d’un accident de la route, ce jeune pompier volontaire de 19 ans est dans un état de conscience, mais est désormais aveugle, muet et tétraplégique. Grace à ses mains, il communique avec sa mère et écrit au président Jacques Chirac pour demander le droit de mettre fin à ses jours.

Si le président refuse, une mission d’information sur la fin de vie est confiée au député des Alpes-Maritimes et médecin de formation, Jean Leonetti. Une réflexion collective qui débouchera quelques mois plus tard sur la loi éponyme. Un premier texte qui accorde des droits supplémentaires au malade, qui peut alors demander l’arrêt de son traitement. A l’époque, se souvient Jean Leonetti, on décide qu’il est désormais possible « d’arrêter les traitements salvateurs, lorsqu’ils n’ont pas d’autre but que le maintien artificiel de la vie. Et on libère l’usage de la morphine pour soulager le patient ».


« Moi je suis opposé au fait de donner la mort. Il y a une loi fondamentale, une loi que vous avez le droit de réclamer à la société, c’est le droit à la vie », Jean Leonetti

Cardiologue et réanimateur de profession, Jean Leonetti, qui a passé des années à retarder la survenue de la mort, se souvient de la méthode qui fut la sienne. « On est sorti de nos certitudes individuelles pour rentrer dans un doute collectif. On a écouté des sociologues, des philosophes, des soignants, des grandes religions monothéistes. Au fond, nos clivages se sont estompés » se réjouit-il, avec 20 ans de recul. Mais, en 2005, pas question de légaliser de l’aide active à mourir comme le propose aujourd’hui la convention citoyenne. « Nous, on a fait une loi pour les gens qui vont mourir. Est-ce qu’il faut faire une loi pour les gens qui veulent mourir ? Est-ce qu’on a le droit de donner la mort ? Donner la mort c’est dans le Code pénal » alerte-t-il. « Moi je suis opposé au fait de donner la mort. Il y a une loi fondamentale, une loi que vous avez le droit de réclamer à la société, c’est le droit à la vie ».

« Qui peut s’arroger le droit de dire qu’une vie est devenue inutile ? »

Dix ans plus tard, le premier texte est complété par un second. Confiée au député UMP Jean Leonetti et au socialiste Alain Clayes, la seconde loi ira plus loin que la première, en introduisant dans le code de la santé publique la notion de « sédation profonde et continue ». Le médecin peut décider d’altérer la conscience d’un patient dans un état critique pour empêcher qu’il ne souffre, même si cela peut provoquer la mort. Exercice d’équilibriste qui n’autorisera pas d’aide active à mourir comme le regrette aujourd’hui la sénatrice socialiste de Loire-Atlantique Michelle Meunier, qui a fait du droit de mourir dans la dignité l’un de ses combats.

A l’époque, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, s’inquiète et bataille. A l’article 3, la loi Claeys-Leonetti prévoit de ne pas prolonger inutilement la vie. Le sénateur de Vendée se souvient alors de sa crainte de voir des hommes décider de la vie des autres : « Qui peut s’arroger le droit de dire qu’une vie est devenue inutile ? On a tous vécu avec des parents proches des derniers instants. Et je crois que dans ces instants-là il peut y avoir des mots qui disent tout, et des gestes qui sauvent tout » avant d’ajouter qu’il est persuadé que l’ouverture du suicide assisté entraînera inévitablement l’arrivée de l’euthanasie.

« Le droit à mourir, c’est l’ultime liberté de l’individu »

Face aux politiques qui jugent la loi Claeys-Leonetti satisfaisante, d’autres combattent depuis des années pour franchir une étape supplémentaire qu’ils jugent indispensable, celle de la légalisation de l’aide active à mourir. Pour le sénateur de l’UMP Alain Fouché, auteur en 2008 d’une proposition de loi sur l’aide active à mourir, il faut établir « une égalité sur le choix de la fin de vie. Le droit à mourir, c’est l’ultime liberté de l’individu. La personne qui souffre et qui n’a pas les moyens, comment elle doit faire pour quitter la vie dans la dignité ? Se tirer une balle dans la tête ? Sauter du dixième étage ? »

Si sa proposition est finalement rejetée en 2011, le sénateur garde aujourd’hui encore espoir. Il le dit et le réaffirme, l’aide active à mourir « viendra en son temps, les gens ne veulent plus souffrir ».

Revoir l'émission en intégralité

Publié le : 09/04/2023 à 15:49 - Mis à jour le : 09/04/2023 à 15:49

Comme il est con, ce mec !
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime11.04.23 21:59

Pour Jean Leonetti, en 2012, François Hollande n’a jamais promis de légaliser l’euthanasie

Extrait Il était une loi Jean Leonetti
00:28
Promise dès 2012, il aura fallu quatre, longues, années avant que ne soit adoptée la loi Claeys-Leonetti créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Si le candidat Hollande avait promis une avancée du droit, il renoncera à légaliser une aide active à mourir. Interrogée dans l’émission Il était une loi, Michelle Meunier, sénatrice socialiste de Loire-Atlantique, revient sur ce rendez-vous manqué par les socialistes selon elle.  
LE 10 AVR 2023
Par France-Marie Nott-Mas
5mn
Améliorer la loi Leonetti sur la fin de vie, c’était l’une des 60 promesses de campagne de François Hollande en 2012. Ainsi il proclame dans son programme : « Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. »

Lapsus révélateur ?

Si la proposition semble aller dans le sens de l’instauration d’une aide active à mourir, moins de trois semaines plus tard, la proposition semble déjà plus confuse. Le 15 février 2012, alors en meeting à Rouen, François Hollande parle désormais du droit de « vivre sa vie dans la dignité, jusqu’à la fin ». À cette époque, Michelle Meunier, sénatrice de Loire-Atlantique depuis 2011 et résolument favorable à l’aide active à mourir, veut croire au lapsus de la part du futur président.

Lapsus ou non, le Président prend tout son temps. Désormais élu, François Hollande confie une première mission au professeur de médecine Didier Sicard, qui lui remet ses préconisations en décembre 2012. Pour l’ex-président du Comité consultatif national d’éthique, une modification de la loi n’est pas nécessaire. Mais qu’importe, François Hollande promet un projet de loi pour l’année suivante.

La question du mariage pour tous en toile de fond

Sauf qu’en 2013, le contexte politique est plus que particulier. L’opinion publique est profondément divisée par l’instauration d’une autre promesse phare du candidat Hollande : le mariage pour tous. « La cicatrisation n’avait pas encore eu lieu. François Hollande ne voulait pas refracturer la France avec le sujet de la fin de vie » se souvient Michelle Meunier. « C’est ce qui, je pense, a motivé ces différentes commissions consultatives et ces expertises, pour essayer de débloquer les choses mais sans déchirer les Français », précise-t-elle.

« Le président Hollande est un homme subtil et intelligent. Il n’a jamais dit que la promesse était l’euthanasie. » Jean Leonetti



Ainsi, il faudra attendre juin 2014, pour que le nouveau premier ministre Manuel Valls ne confie une nouvelle mission consultative aux députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP, à l’origine de la loi éponyme relative à la fin de vie du 22 avril 2005), sur la base du rapport Sicard. Ils remettent leurs conclusions en décembre avant de rédiger une proposition de loi sur la fin de vie. Elle prévoit dans certains cas un recours à une sédation profonde et continue jusqu’au décès mais elle ne parle ni d’euthanasie ni de suicide assisté, comme l’attendaient les soutiens du candidat socialiste. « On peut considérer la sédation comme une aide passive. Mais ça ne vient pas remplacer une aide active à mourir » déplore Michelle Meunier.

Coauteur de la loi, Jean Leonetti est loin d’être surpris : « Le président Hollande est un homme subtil et intelligent. Il n’a jamais dit que la promesse était l’euthanasie ». D’ailleurs si tel avait l’engagement profond du Président de la République, Jean Leonetti le reconnaît, il ne l’aurait pas accepté : « S’il avait été question d’une aide active à mourir, il n’aurait pas fallu venir me chercher moi, il aurait fallu en chercher un autre. »

Le 2 février 2016, soit plus d’un an plus tard, la loi Claeys-Leonetti est finalement promulguée.

Revoir l’émission en intégralité

Publié le : 10/04/2023 à 10:17 - Mis à jour le : 10/04/2023 à 10:17

Voilà pourquoi je suis passée dès le 02.02.2016 à la mise en pratique du STOPdonSTOPvoteSTOP
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https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loi

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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime03.05.23 23:13

Ma règle de " trois " :

Je NE vote PLUS
Je NE crois PLUS
Je NE donne PLUS

KING FOOL PIEZ DE NEZ
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime04.05.23 0:22

JL dit que FH est un homme "subtil et intelligent !

Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 848817972 MAL TETE cheveux BRR
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime04.05.23 19:58

J.L.
quand est-ce que vous allez crever ?
pas mourir, mais crever ......
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime15.05.23 18:27

Jean qui rit de 2005 jusqu'à maintenant avec de nombreuses victimes otages de son " lobby "
puisse-t-il devenir Jean qui pleure avec la légalisation du Suicide Assisté ( ou de l'Aide Active à Mourir )
A Dieu, Jean ?
Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 848817972 BRR chapeau
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime17.05.23 16:45

Purée,il y a de la violence partout...
sauf à Antibes Juan les Pins, ville administrée par Mr le Maire J.L.
Plus de QUINZE ans de lois Léonetti, faut le faire tout de même !
STOPdonSTOPvoteSTOP
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime30.06.23 13:34

Jean Léonetti, ce super grand flic de la fin de vie à la française !


désolée, je ne peux pas m'empêcher d'écrire parce que je pense encore....


READ SLEEP PIEZ DE NEZ
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime30.06.23 20:06

Il vaut mieux mourir seul plutôt que mal accompagné
c'est  plus qu'évident, Mr Jean Léonetti !
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime03.07.23 15:34

Qui voudra à ma place embêter Mr le Maire Jean Léonetti ?
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime04.07.23 19:56

Fin de vie : un rapport du Sénat ferme la porte à une évolution législative

Alors qu’un projet de loi sur la fin de vie devrait être présenté en septembre prochain, un rapport réaffirme la position de la majorité sénatoriale sur le sujet : un renforcement de la loi Claeys-Leonetti de 2016, sans aller vers une aide active à mourir. Les rapporteures LR contestent autant le cadrage du débat que l’aide active à mourir sur le fond.

Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 YH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7
Par Louis Mollier-Sabet
Temps de lecture :

6 min

Publié le 28/06/2023 à 18:28
Mis à jour le 28/06/2023 à 18:28


« Une réponse inappropriée et dangereuse à une demande diffuse et équivoque », c’est ainsi que le rapport des sénatrices LR Christine Bonfanti-Dossat et Corine Imbert qualifie l’aide active à mourir envisagée par le gouvernement. Michelle Meunier, sénatrice socialiste elle aussi auteure du rapport, affirme quant à elle dans le rapport une opinion dissidente, favorable à une évolution législative sur le sujet tant vers le suicide assisté que vers l’euthanasie.
En lançant une convention citoyenne, Emmanuel Macron a en effet remis sa promesse de campagne sur la table, alors que le Sénat avait déjà planché sur le sujet en 2021, à l’occasion d’une proposition de loi du groupe socialiste. L’exécutif semble depuis souffler le chaud et le froid sur une éventuelle évolution législative, mais toujours est-il qu’un projet de loi sera présenté en conseil des ministres avant le 21 septembre prochain par Agnès Firmin-Le Bodo. Tout ce que l’on sait, c’est que – chose rare depuis quelques années – le gouvernement n’engagera pas la procédure accélérée.

La situation de la fin de vie en France « n’exige pas de nouvelle loi »


L’Assemblée nationale et le Sénat auront donc deux lectures pour arrêter leur position entre un renforcement des soins palliatifs et l’application de la loi Claeys-Leonetti de 2016, ou une évolution législative, soit vers le suicide assisté, soit vers l’euthanasie, pratiquée par le personnel médical, point qui fait débat au sein des professions médicales. Le rapport commis ce mercredi affine ainsi la position inchangée de la majorité sénatoriale sur le sujet : se concentrer sur l’application de la loi de 2016, largement ineffective de l’avis général, notamment à cause d’un défaut d’accès aux soins palliatifs. Sur ce point, le consensus est assez large, tant au sein du spectre politique que des associations professionnelles médicales. C’est une éventuelle évolution législative qui fait débat, et qui a été mis sur la table, tant par un avis du CCNE que par les conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie. Le débat portant ensuite sur le rôle des professionnels de santé dans le processus, entre suicide assisté ou euthanasie administrée par un médecin.
En tout état de cause, la majorité sénatoriale de la droite et du centre conteste jusqu’au cadrage du débat par l’exécutif depuis l’automne dernier, qui a nui à la « clarté du débat » en multipliant les « lieux de réflexion » entre le Parlement, la Convention citoyenne et le Cese, et les annonces contradictoires. Le rapport de Christine Bonfanti-Dossat et Corinne Imbert conteste la « demande sociale » sur une évolution législative, en arguant d’une tendance « équivoque » dans l’opinion. Faire évoluer la législation sur cette base est une « gageure », d’après les sénatrices LR, puisque sur le fond, la situation de la fin de vie en France « n’exige pas » de nouvelle loi. Non pas que la situation soit parfaite, explique les sénatrices, mais que « les soins palliatifs seraient en capacité de répondre aux souffrances de patients et à la prise en charge nécessaire en fin de vie », à condition d’être mieux connue, à la fois de la population mais aussi des professionnels de santé, et mieux appliquée.

Aide active à mourir : une ouverture « périlleuse à de nombreux égards »


Sur les « directives anticipées », notamment, un sondage BVA d’octobre 2022 montre que seuls 24% des personnes interrogées savent effectivement de quoi il en retourne et la ministre Agnès Firmin-Le Bodo a admis devant la commission des Affaires sociales qu’elle n’avait « aucun moyen de savoir combien de sédations profondes et continues ont été pratiquées. » La loi de 2016 prévoit en effet que les citoyens désignent des personnes de confiance et rédigent des « directives anticipées » sur sa fin de vie devenant contraignantes pour l’équipe médicale, qui peuvent donner lieu à une sédation profonde et continue en cas de souffrance insupportable et de pronostic vital engagé à court terme, au titre du « refus de l’obstination déraisonnable. »
Aller vers une ouverture de l’aide active à mourir serait « périlleuse à de nombreux égards », estiment les sénatrices LR. Les rapporteures mettent en avant à la fois la difficulté de définition des critères qui encadrent la procédure aux problématiques liées à la fois au suicide assisté – et notamment la capacité de s’administrer soi-même la substance létale dans certains cas – et à l’euthanasie, qui pose la question de l’intervention des soignants dans le processus.
Christine Bonfanti-Dossat et Corinne Imbert citent des exemples d’expérimentations dans d’autres pays qui se sont révélées « extrêmement difficiles », d’après elles. La Suisse, notamment, a fait le choix d’un contrôle administratif du suicide assisté, qui doit suivre les directives d’instances indépendantes. « L’acte lui-même est accompli avec l’assistance d’acteurs privés et le contrôle des actes pratiqués par les associations semble minimal », explique ainsi le rapport, qui met aussi en cause le « modèle belge », pourtant qualifié « d’hyper cadré » par Olivier Véran. Une Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) examine a posteriori les dossiers de médecins ayant pratiqué l’euthanasie, au sein de laquelle le rapport identifie un « défaut d’équilibre » qui aboutit à « garnir la commission de membres connus pour leur engagement militant en faveur de l’euthanasie. »

Aide active à mourir : « L’offre créée sa propre demande »


D’après les rapporteures, l’augmentation progressive sur les quinze dernières années, du recours au suicide assisté en Suisse et à l’euthanasie en Belgique, est le signe que, « l’offre créée sa propre. » En passant de 2,5% à 5% des décès totaux en 10 ans aux Pays-Bas, ou bien en doublant entre 2007 et 2010, puis en doublant à nouveau entre 2010 et 2015, la pratique de l’euthanasie s’est en effet progressivement diffusée dans les pays où elle a été légalisée. Christine Bonfanti-Dossat et Corinne Imbert y voient une « banalisation de nature à brouiller quelques repères sociaux fondamentaux » et appellent à « privilégier la sollicitude au nihilisme » dans le « modèle français de fin de vie », rejoignant ainsi la position du ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe.


Alors qu’Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée à l’Organisation territoriale et des Professions de santé, en charge du dossier, s’était un temps exprimée pour une évolution législative sur l’aide active à mourir, le gouvernement semble divisé sur la question. Il lui reste trois mois pour fournir un projet de loi au Parlement, qui devrait fixer les termes du débat entre renforcement des soins palliatifs et évolution sur l’aide active à mourir entre le suicide assisté et l’euthanasie.
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime25.07.23 22:02

Oui, " nous mourons dans le silence"...
cf affaire... ou journal...
"cherchez et vous trouverez" Evangile selon st-jean ?
je deviens volontairement inexacte car vous me faîtes chier
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime31.07.23 13:23

JL le tueur en liberté
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime14.08.23 23:49

Médecin de 80 ans agressé à Nice : "J'ai cru qu'il allait m'achever"
Nice
De Clémence Azuelos
Vendredi 11 août 2023 à 13:56
Par France Bleu Azur
Il a des points de suture au visage, le poignet bandé et des contusions sur tout le corps. Le Dr Jean-Yves Ollivier, 80 ans, a été agressé par un patient lors d'une visite à domicile ce mardi. Un passant lui a sauvé la vie. Son agresseur est en garde à vue. De retour dans son cabinet, il témoigne.

Je regrette vraiment qu'il ne s'agisse pas de JL cardiologue et maire à Antibes Juan Les Pins
Désolée
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime31.08.23 22:08

"En phase terminale, ce n'est pas parce qu'un patient ne mange pas qu'il va mourir, c'est parce qu'il va mourir qu'il ne mange pas".


 Sous le quinquennat de FH, le Pr Didier Sicard avait évoqué l'élimination de l'agonie, et donc de la phase terminale. Mais c'est un vieux protestant scandalisé comme les autres par le mariage pour tous.
Que les uns et les autres reçoivent virtuellement ma pisse, ma merde et mon vomi
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime02.09.23 19:04

citation sur le web:
Lors de son audition, le 12 janvier, par la commission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti, l’ancien député et coauteur du texte Jean Leonetti a reconnu que sa loi ne répondait sans doute pas à toutes les situations. «Mais nous avons fait une loi pour ceux qui vont mourir, a-t-il plaidé, pas pour ceux qui veulent mourir. »

mon commentaire:
LOI n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie
ET
LOI n° 2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie
le titre de ses lois est le même !!! !!! !!! il est cinglé !!! !!! !!!
si l'on considère que ceux et celles qui VEULENT mourir sont des malades, ils entrent dans le cadre de la loi leonetti...
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime29.09.23 21:59

Alors le vieux, toujours en vie ?
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime02.10.23 20:11

sauf erreur de ma part, voici les dates des " loi Léonetti " :
en 2005
en 2008
en 2010
en 2016
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime02.10.23 21:11

PIEZ DE NEZ
Loi sur la fin de vie : enfin un débat lumineux et apaisé
dimanche, 1 octobre 2023

Le 28 septembre dernier, les personnalités, Alain Claeys, Régis Aubry et Bernard Reber, invitées par le groupe de réflexion « Sciences et conscience » de la faculté de droit et le Comité éthique du CHR d’Orléans, ont éclairé avec prudence, tact et talent le difficile sujet : « La fin de vie : enjeux éthiques, demande sociale et évolutions législatives ».

Par Jean-Paul Briand



De gauche à droite : Alain Claeys, Régis Aubry et Bernard Reber. Photo JPB

« Cette nouvelle loi doit être simple »


Alain Claeys
L’ancien député Alain Claeys et membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a débuté la conférence. Il a remémoré les quatre lois adoptées depuis 1999 sur la fin de vie. Lois mal appliquées car méconnues : en 1999, le droit aux soins palliatifs fut introduit, puis la loi Kouchner de 2002 a permis aux patients de refuser un traitement. En 2005 la loi Leonetti introduit l’interdiction de l’obstination déraisonnable. En 2016 le texte dont il est co-auteur, dite loi Claeys-Leonetti, clarifiait l’usage de la sédation profonde et continue jusqu’au décès. Ces quatre lois ont profondément modifié les droits des citoyens, néanmoins, concernant une dépénalisation de l’aide active à mourir, fort de son expérience parlementaire, Alain Claeys conseille : « Si on veut arriver à un texte accepté et compris par tous, cette nouvelle loi doit être simple ».


« Comment faire face à ces situations de grande vulnérabilité fabriquées par les progrès médicaux ? »


Régis Aubry
Régis Aubry, professeur de médecine, chef de service en gériatrie, spécialiste des soins palliatifs et rapporteur du CCNE a pris la parole après l’ancien député. Il a souligné que « la fin de vie aujourd’hui n’est plus la même qu’hier ». Le progrès des techniques médicales, « mais est-ce encore un progrès ? » s’interroge le professeur, amène les médecins, les patients et la société à être confrontés à des situations totalement inédites auparavant. Aujourd’hui on peut survivre avec des maladies dont on ne peut guérir et qui autrefois étaient rapidement mortelles. « Nous n’avons pas pensé que des patients vivaient difficilement aujourd’hui avec une maladie inguérissable », déplore le docteur Aubry. Puis il questionne : « Comment faire face à ces situations de grande vulnérabilité fabriquées par les progrès médicaux ? ». « Si au nom de la liberté on se contentait d’une loi sur l’euthanasie, sans l’accompagner d’une prise en charge de la grande vulnérabilité, on aura échoué », prévient Régis Aubry.


La Convention citoyenne « doit éclairer le débat parlementaire à venir »


Bernard Reber
Le philosophe Bernard Reber a parlé en dernier. Ce chercheur au CNRS et à Sciences Politique de Paris était l’un des quatre garants qui ont veillé sur la bonne tenue des débats de la Convention citoyenne sur la fin de vie. Malgré les divergences et la complexité du problème, il témoigne que les participants ont su dépasser leurs désaccords et toujours respecter les principes de la convention citoyenne : sincérité, égalité, transparence et respect de la parole citoyenne. La question posée par la Première ministre Élisabeth borne était : « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? » Pour Bernard Reber la réponse des citoyens n’est pas aussi tranchée qu’on a voulu le faire croire. Si les conventionnistes se sont prononcés pour une évolution du droit vers une aide active à mourir à 75,6%, Bernard Reber tient à souligner que « cette position majoritaire l’est avec de nombreuses nuances » que l’on peut consulter dans le Rapport de la Convention Citoyenne sur la fin de vie. La Convention a été un succès aussi « elle doit éclairer le débat parlementaire à venir », souhaite Bernard Reber.


« Faire société entre tous ses membres »

Le public est venu nombreux à cette conférence. Le thème choisi est clivant. Il touche intimement chacun d’entre nous. Il exige que politiques, juristes, médecins et citoyens dialoguent et échangent leurs savoirs, leurs expériences, leurs sentiments afin de « faire société entre tous ses membres » a rappelé la modératrice de la conférence.

C’est un sujet d’actualité : Il y a quelques jours, la ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, Agnès Firmin-Le Bodo, a remis au chef de l’Etat une première version d’un texte de loi sur un droit à l’accès au suicide ou à l’aide active à mourir.
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime02.10.23 21:19

Et si on laissait tomber tout ce qui s'est fait en France pour regarder tous les pays européens à propos de l'euthanasie et du suicide assisté afin d'en faire une synthèse pour enfin légaliser de manière intelligente...
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime13.10.23 20:23

TRIBUNE. « La loi Leonetti est un trésor national »
Pierre Dharréville, député PCF-NUPES des Bouches-du-Rhône et Claire Fourcade, médecin et présidente de la société française d'accompagnement des soins palliatifs (SFAP), expriment leur attachement à la loi loi Claeys-Leonetti, qui légifère sur la fin de la vie en France.

Pierre Dharréville, député PCF-NUPES des Bouches-du-RhôneClaire Fourcade, médecin et présidente de la société française d'accompagnement des soins palliatifs (SFAP)
18/03/2023 à 20:55, Mis à jour le 19/03/2023 à 13:03
Pierre Dharreville, député PCF-Bouches-du-Rhône et Claire Fourcade, médecin et présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs
Pierre Dharreville, député PCF-Bouches-du-Rhône et Claire Fourcade, médecin et présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs © ASSEMBLEE NATIONALE // Daniel FOURAY/OUEST FRANCE/MAXPPP
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Voici leur tribune. « La loi Leonetti trace une voie française de l’accompagnement. C’est un trésor national dont nous pouvons et devons être fiers. En 2002, Vincent ­Humbert, tétraplégique et aveugle, demande au président de la République le droit de mourir. Sa détresse émeut tous les Français. Alors que depuis 2002 la Belgique a rendu possible l’euthanasie de ceux qui n’en peuvent plus de vivre, Jean Leonetti, député et cardiologue, sans expérience des soins palliatifs, se voit confier une mission parlementaire sur la fin de vie. Toutes les conditions semblent réunies pour que la France autorise, comme le Benelux, l’euthanasie et le suicide assisté.

Une loi qui trace une voie française de l’accompagnement est pourtant votée à l’unanimité en 2005. Une loi que personne n’attendait. Une loi qui a fait l’objet d’une construction collective et précautionneuse. Une loi qui fait le choix de ne pas chercher d’abord une solution à des situations exceptionnelles par leur complexité comme par leur rareté, mais qui promet aux milliers de personnes qui meurent tous les jours d’être soulagées et accompagnées parce que c’est l’honneur d’une nation de veiller sur les plus fragiles et les plus vulnérables. Une loi qui dit en actes : « Je ne t’abandonnerai pas, je ne te laisserai pas souffrir, je ne prolongerai pas anormalement ta vie. 

Un chemin de crête
La loi dite « Leonetti » est une loi du quotidien dans le monde du soin : un patient peut décider d’interrompre un traitement après avoir été clairement informé des conséquences de son choix. Il est interdit de s’acharner. Tout doit être mis en œuvre pour soulager. Quoi qu’il en coûte. La parole du patient doit guider les choix des soignants. Quand cette parole ne peut s’exprimer, elle peut s’écrire par des directives anticipées ou se dire par la parole d’une personne de confiance désignée par le patient, qui seront autant de guides pour les soignants pour un plus juste accompagnement.

À LIRE AUSSI
Fin de vie : comment la question de la grande vieillesse bouscule le débat
La loi Leonetti, renforcée en 2016 par la loi Claeys-Leonetti, est un chemin de crête : nous voulons accompagner et soulager toujours, nous acceptons collectivement la mort de l’autre mais nous nous refusons à le faire mourir. Ces lois ont dessiné un chemin français, fondé sur la liberté du patient de choisir l’intensité des soins souhaités en refusant l’acharnement, l’égalité des conditions d’accès aux soins palliatifs et la fraternité entre le malade, ses proches et les soignants. Pour que les conditions de la fin de vie en France ne nous contraignent pas à choisir de donner la mort faute de mieux, pour que son ambition et sa portée n’en soient pas affaiblies et pour éviter qu’elle ne soit marquée par des inégalités, nous appelons à appliquer cette loi en lui donnant les moyens humains et financiers nécessaires.

Valoriser l'être humain
Pour un médecin travaillant depuis plus de vingt ans dans une équipe de soins palliatifs qui a accompagné plus de 10 000 patients dans un département rural et pauvre, il est possible de dire que les soins palliatifs et la loi actuelle, quand elle est connue et appliquée, permettent d’avoir une fin de vie apaisée et qu’ils sont bien peu nombreux à souhaiter regarder la mort en face et en fixer l’heure. Trois au cours de ces vingt années, avec qui l’on a néanmoins trouvé un chemin d’accompagnement.

La loi Leonetti est la loi d’une société de l’alliance entre les personnes malades et ceux qui les soignent pour chercher la voie du meilleur possible.

La loi Leonetti, à rebours de la médecine paternaliste, est un nouveau modèle du soin, une nouvelle façon d’envisager, de regarder et de valoriser l’être humain : soigner ensemble pour permettre de vivre dignement jusqu’à la mort.

À LIRE AUSSI
Le philosophe Régis Debray sur l'aide active à mourir : « La fin de vie est toujours la fin d’une vie »
La loi Leonetti est une incitation à parier sur le « nous », la fraternité et la solidarité. Elle est celle d’une société qui prend soin.

La loi Leonetti est un message d’espoir de toute la société dont les soignants sont les porteurs : « Nous n’abandonnerons pas, nous ne vous abandonnerons pas. » Nous comptons les uns sur les autres et les uns pour les autres. Ensemble. »

ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE !

Admin qui vous salue avec noblesse et dignité !
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MessageSujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie   Jean Léonetti, fin de vie - Page 18 Icon_minitime13.11.23 20:08

[size=36]Soins palliatifs : les dispositions de la loi « Claeys-Leonetti » largement méconnues ![/size]

Publié le 30 mars 2023

Sept ans après la promulgation de la loi « Claeys-Leonetti », une mission d’évaluation de l’Assemblée nationale en dresse le bilan, pour alimenter et éclairer le débat public actuel sur la question de la fin de vie. Pendant plus de deux mois, les députés ont entendu une grande diversité d’acteurs – quatre-vingt-dix au total au cours de trente-et-une auditions –, ayant souvent des approches différentes du sujet pour avoir une vision globale de l’application de la loi. Ils constatent que les dispositions de la loi restent largement méconnues des patients mais aussi des soignants. Ils relèvent également de grandes disparités territoriales. Leurs travaux ont fait l’objet d’un rapport adopté en séance publique le 29 mars 2023.
Composée de quatorze articles, cette loi garantit notamment de nouveaux droits pour les patients en consacrant le caractère contraignant des directives anticipées, le renforcement du rôle de la personne de confiance et la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCJD). Elle réaffirme par ailleurs le refus de l’obstination déraisonnable, le droit à une fin de vie digne ou encore l’accès aux soins palliatifs pour tous.
Un accès aux soins palliatifs insuffisants
Le premier constat des parlementaires questionne l’effectivité de l’accès aux soins palliatifs. La cartographie des soins palliatifs est marquée par des disparités territoriales (21 départements ne disposaient pas d’unités de soins palliatifs fin 2021). Nombreuses ont été les personnes auditionnées à indiquer que deux tiers des malades nécessitant des soins palliatifs n’y avaient pas accès. Les rapporteurs soulignent qu’il est indispensable de continuer à développer massivement ces soins palliatifs afin que les droits des malades prévus par la loi soient pleinement garantis partout en France. Cela suppose de rendre plus attractive cette filière qui est affectée par la pénurie de soignants.
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Une culture palliative qui peine à se diffuser
Les professionnels de santé sont toujours davantage formés à guérir qu’à soigner. La mort est souvent envisagée sous l’angle de l’échec thérapeutique et les soins palliatifs sont relégués à la gestion de la mort alors même que les prises en charge curative et palliative doivent être menées conjointement. Une forte étanchéité perdure en effet entre les soins curatifs et les soins palliatifs. Une telle situation nuit à la qualité de la prise en charge des patients, transférés parfois tardivement en soins palliatifs. Il est donc essentiel de mieux sensibiliser les soignants aux soins palliatifs et de rendre obligatoires les formations, initiales et continues, en soins palliatifs, en particulier pour les médecins.
Directives anticipées et personne de confiance : des dispositifs méconnus et imparfaits
Les travaux de la mission montrent que les directives anticipées et la personne de confiance constituent des avancées pour les droits des patients qu’il ne faut pas remettre en cause, mais que l’application de ces dispositifs reste perfectible. Ils doivent notamment être beaucoup plus largement diffusés, auprès des patients mais également des soignants. Il importe par ailleurs de conserver la plus grande liberté dans la rédaction des directives anticipées, tout en tenant à disposition de chacun toutes les ressources pouvant faciliter leur rédaction.
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Un recours très limité à la sédation profonde et continue jusqu’au décès (SPCJD)
Le principal constat qu’a pu faire la mission est celui d’un recours très rare à la pratique de la SPCJD. La prévalence de cette dernière est en effet estimée à 0,9.% selon une étude récente (étude PREVAL- S2P). Très limité, ce recours est aussi variable selon le lieu de prise en charge. Le type de structure apparait plus déterminant que la spécialité pour expliquer ces disparités.
La loi Claeys-Leonetti précise que la SPCJD doit pouvoir être accessible à toute personne qui le demande et qui en remplit les conditions, y compris à domicile. Or, cette pratique apparait difficile, voire quasiment impossible à mettre en œuvre en dehors de l’hôpital. Par ailleurs, en pratique, semble persister une confusion autour du sens de la SPCJD et de l’intention qui la sous-tend. Certain dénoncent en effet une forme d’hypocrisie autour de cette pratique. La SPCJD susciterait ainsi une forme de réticence chez certains soignants.
• Mission d’évaluation de la loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie (loi Claeys-Leonetti) Dossier de presse sur le site de l’Assemblée nationale. Voir aussi la vidéo de la séance publique.


https://www.santementale.fr/2023/03/la-mission-devaluation-de-la-loi-clayes-leonetti-veut-mieux-faire-connaitre-ses
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