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 L'Eglise et la fin de vie

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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime11.10.14 18:09

Bye-bye, l'Eglise
J'avais rendez-vous à l'église, j'ai annulé
Maintenant, je souhaite de tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ma force, de toute ma pensée, que mon propre enterrement n'ait pas lieu à l'église.
Je continue de croire en Dieu.
On verra qui sera au paradis et qui sera en enfer.
Non mais !
L'idée même d'avoir un enterrement religieux me rend malade maintenant
J'entends au loin les cloches de l'église sonner.
Eh bien qu'elles sonnent ! maintenant elles sonnent pour moi dans le vide ... et je n'en souffre pas. On dirait même que çà me soulage !
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime11.10.14 18:32

Faut être complètement taré.
Vous faîtes tout un baratin sur les diverses façons de communier
et vous acceptez une agonie lente par déshydratation et dénutrition
je ne vous pige plus
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime19.10.14 12:05

copié-collé magazine La Vie

Peut-on être catholique et pratiquer l'euthanasie ?Jérôme Anciberro
Créé le 12/09/2014 / modifié le 02/10/2014 à 08h54
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© Fred de Noyelle / GODONG / AFP © Fred de Noyelle / GODONG / AFP Sur le livre d'entretiens que Joséphine Bataille (journaliste à La Vie, spécialisée sur les questions d'éthique et de santé) a menés avec Corinne Van Oost : Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie (Presses de la Renaissance).


Le titre d’un livre peut être trompeur même s’il n’est pas faux. C’est le cas de Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie. Ce témoignage de Corinne Van Oost, écrit avec Joséphine Bataille, est tout sauf un plaidoyer en faveur de l’euthanasie. Même si, en effet, ce médecin spécialiste des soins palliatifs exerçant en Belgique la pratique parfois. C’est au bout d’un long parcours auprès des personnes en fin de vie que Corinne Van Oost, catholique convaincue, en est arrivée là. Un parcours qui a commencé à l’époque où l’euthanasie était illégale en Belgique et où, confrontée à la demande d’Albertine, une malade atteinte d’une sclérose latérale amyotrophique, elle n’a pu faire autrement que de la suivre là où elle ne voulait pas forcément aller. « Je ne pouvais pas demeurer sur la rive à la regarder. J’ai accepté de partager sa souffrance. C’est le sens du mot compassion. »

Corinne Van Oost défend l’idée que « la demande d’euthanasie est un nœud » qu’il convient de dénouer très progressivement. C’est ici que se déploie toute la panoplie des soins palliatifs qui ne relèvent pas que du seul soin physique mais d’un ensemble bien plus vaste où le spirituel a toute sa place. La plupart du temps, les patients en fin de vie qui réclament d’être euthanasiés « oublient » ou repoussent leur décision lorsqu’ils se rendent compte que leur qualité de vie, tant physique que morale, peut être réellement ­améliorée. Reste que « quand on répond systématiquement “soins palliatifs” à la quête d’une fin de vie apaisée, on s’enferme dans un dialogue de sourds : il y a des malades qui ne veulent pas mourir comme les soins palliatifs les y invitent ». Certains sont peut-être dans une volonté de contrôle jusqu’au-boutiste. D’autres n’en peuvent plus, tout simplement. Est-il juste de refuser de les accompagner ? Car à partir du moment où ces patients comprennent que leur accompagnant ne se dérobera pas à leur demande, la relation, explique Corinne Van Oost, change. Le nœud peut se dénouer. Dans un contexte où les demandes d’euthanasie promettent de se multiplier, quelle est la bonne posture à adopter pour les soignants chrétiens ? La conviction de Corinne Van Oost est faite : « Nous ne pouvons pas nous murer dans une forteresse et décider de n’accompagner que ceux avec qui nous sommes d’accord. »

Le lecteur sortira forcément un peu sonné de ce parcours, frappé par l’évidente qualité humaine de son auteure, qui nous oblige à dépasser les réflexes binaires sur ces questions. Reste qu’une interrogation demeure, que souligne la théologienne Véronique Margron dans sa préface en citant Paul Ricœur. Sommes-nous encore capables dans nos sociétés occidentales de répondre collectivement à cette promesse indispensable : « Que chacun, jusqu’au bout, se sente approuvé, soutenu dans son désir d’exister, jusqu’au point de pouvoir, à son tour, reporter son désir de vivre sur les autres. »
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime23.10.14 16:24

Fin de vie : les évêques veulent promouvoir une « culture palliative »

23/10/14 - 15 H 16 ( journal La Croix, article avec abonnement )Dieu n'est-Il pas gratuit ? sorry, je plaisante...

La Conférence des évêques de France a lancé jeudi 23 octobre un groupe de travail sur la fin de vie.Pour « permettre le dialogue », un blog va recueillir des réflexions sur le sujet.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime23.10.14 16:27

Mon commentaire =

La culture palliative française existe depuis longtemps déjà.Alors c'est inutile de la promouvoir..
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime23.10.14 16:46

Radio Vatican
Euthanasie : le risque de la banalisation

Le Premier ministre français a promis un texte sur la fin de vie avant la fin du quinquennat de François Hollande

20/10/2014

(RV) Entretien - Le débat sur l’euthanasie est à l’agenda du gouvernement français, Le Premier ministre Manuel Valls, qui compte trois membres du Parti radical de gauche dans son gouvernement, a promis au président de ce petit parti Jean-Michel Baylet, un texte sur la fin de vie avant la fin du quinquennat de François Hollande.

Il faudra aller au-delà de la loi Leonetti de 2005, a précisé Manuel Valls. L’auteur de cette loi lui-même, le député UMP Jean Leonetti s’est vu confié, par le président de la République la rédaction d’un rapport sur des pistes d’évolution de la législation existante. Le développement des soins palliatifs fait partie des pistes envisagées par le député de l’opposition qui mène cette réflexion en tandem avec un député socialiste. Le Parlement sera saisi du sujet avant la fin de l’année.

De fortes hésitations

Les consultations engagées par l’exécutif depuis le début du quinquennat de François Hollande montrent de fortes hésitations. En juillet 2013, le CCNE, le Comité consultatif national d’éthique, avait émis un avis défavorable, écrivant qu’il serait dangereux pour la société que des médecins puissent participer à donner la mort. Ils manifestaient aussi une inquiétude concernant l’élargissement des possibilités d’euthanasie dans les pays qui ont légalisé cette pratique, notamment la Belgique.

Le Père Bruno Cazin, président-recteur délégué de l’université catholique de Lille, est aussi médecin. S’appuyant sur l’expérience de ses voisins et confrères belges, il s’inquiète d’une banalisation de l’euthanasie. Il est interrogé par Cyprien Viet

Il m’est arrivé à plusieurs reprises d’être troublé par des échanges avec des collègues belges, y compris des collègues catholiques qui, du fait de la permissivité de la législation, sont confrontés à des demandes d’euthanasie ou cautionnent des demandes d’euthanasie dans des circonstances qui effectivement, sont pour le moins troublantes. Toute circonstance serait troublante mais celles qu’ils évoquent le sont davantage encore. De fait, je pense qu’on voit bien combien une législation qui autorise l’euthanasie, même si beaucoup l’appliquent avec scrupules, peut conduire à des situations où finalement, la liberté individuelle se débride sans limites et où même des gens qui ont des repères et des valeurs de respect de la vie peuvent finalement succomber à cette sirène de la liberté personnelle et à disposer de leur propre corps. « Je décide ce que je veux pour mon corps. Si j’ai demandé en toute conscience l’euthanasie, soit parce que je suis conscient, soit parce que des directives anticipées l’ont explicité, le médecin devient alors un prestataire de service qui doit s’exécuter ». Je pense qu’à partir du moment où il y a des exceptions, on ouvre une brèche qui rend la permissivité possible et qui à terme, met en cause les liens de confiance qui existent entre les médecins, les soignants, les patients et leurs familles.

Ressentez-vous actuellement dans l’opinion française un glissement en faveur de l’euthanasie, ou au contraire, le maintient d’une certaine prudence en la matière ?

Je pense que l’opinion publique française a malheureusement été marquée voire manipulée par des faits singuliers et dramatiques qui ont été exposés à grand renfort de médias. Ce qui de fait, confère à l’euthanasie une position plutôt favorable dans l’opinion publique. Mais je pense que dès que l’on prend le temps d’expliciter les enjeux et surtout cet enjeu de confiance, de responsabilité, que le fait qu’être médecin, c’est une mission reçue par la société avec une délégation à travers le diplôme et le droit d’exercer, les gens mesurent combien l’interdit est bon pour une société pour pouvoir tout simplement vivre ensemble et se faire confiance. Les gens sont très sensibles à la question de l’accompagnement et les rôles des uns et des autres doivent être bien définis. La mission d’un soignant, c’est de soigner, accompagner. Ce n’est pas de donner la mort. Ce principe-là est relativement bien accueilli.

En France, comment un médecin peut-il réagir face à une demande d’euthanasie ? Quels sont les moyens dont il dispose pour remédier à cette situation de détresse ?

L’expérience que j’ai, c’est vraiment l’expérience de l’accompagnement, du dialogue, en amont du diagnostic d’une maladie grave avec la personne malade et avec sa famille. C’est la pratique pour l’immense majorité des demandes d’euthanasie. Après, je pense qu’il y a deux types de partisans de la réalisation de loi Leonetti. Il y a des gens qui sont vraiment idéologiquement pour qu’on dispose de son corps et pour à terme, obtenir une euthanasie extrêmement large. Et il y a des gens qui sont confrontés à des situations extrêmement douloureuses et qui pensent que l’euthanasie, c’est l’ultime recours possible dans des situations d’exception. Je n’approuve pas personnellement ce type de position mais je la comprends davantage. Cela s’illustre très bien par le problème de la sédation : la sédation en phase terminale ou la sédation terminale. La frontière est quelque fois extrêmement ténue. Elle est dans l’intention ou non de donner la mort. Je pense que les rôles des médecins et des soignants, c’est vraiment de soulager, d’apaiser. Parfois, quand on n’a pas réussi à contrôler la douleur ou d’autres symptômes extrêmement pénibles, il faut recourir à la sédation. Dans ce cas-là, on est vraiment dans la sédation en phase terminale, sans intention de donner la mort. Et c’est différent d’une sédation terminale qui est en fait une espèce d’euthanasie différée. C’est vrai que la frontière entre les deux est parfois ténue mais l’intention est claire parce que les médecins connaissent les dosages, ils savent comment se servir des médicaments et à quel rythme on accélère une perfusion ou on augmente la concentration. Ces choses-là sont quand même assez claires. Donc, je pense qu’il faut rester ferme sur le principe et surtout, valoriser l’accompagnement en amont et le dialogue de façon à ce que ces situations d’exception soient les plus rares possibles.

Dans le corps médical, est-ce que les positions de l’Église sur ces questions de fin de vie sont écoutées, comprises et connues de tous ?

Dans le corps médical, ce n’est pas d’abord la position de l’Église qu’on commente. Je pense qu’un certain nombre la connaissent -un certain nombre sont chrétiens- et d’autres la méconnaissent. Ce sont davantage l’aspect professionnel de la confiance entre les médecins et les patients et les arguments éthiques qui sont mis en valeur, plutôt que des arguments religieux. À vrai dire, l’Église met d’abord en avant les arguments d’ordre rationnel. Mais les démonstrations ou les arguments de l’Église ne sont pas toujours bien connus de tous. Dans le corps médical, je pense qu’il y a plutôt une réticence de la majorité des médecins à être permissif en matière d’euthanasie, en tout cas en France. Mais comme toujours, il y a des affrontements idéologiques qui se font sentir.

Aujourd’hui, selon vous, est-ce que les soins palliatifs se développent de façon satisfaisante en France? Est-ce qu’ils peuvent offrir une alternative intéressante dans ce débat sur la fin de vie ?

Les unités de soins palliatifs se sont effectivement multipliées en France, unités fixes ou unités mobiles. Notre université catholique de Lille a été la première en France à offrir un diplôme universitaire de soins palliatifs. Cette formation reste très fréquentée. D’ailleurs, une nouvelle édition du manuel de soins palliatifs qui fait référence en langue française vient de sortir. C’est la troisième édition. Je voudrais aussi souligner la part extrêmement importante que jouent les associations de bénévoles qui accompagnent les malades en fin de vie, en plus de tous les professionnels qui sont impliqués dans cet aspect de la médecine.

J’ai longtemps cru que ce mouvement des soins palliatifs est la réalité sociale qui représente dans notre pays et dans bien d’autres pays, le meilleur garant et la meilleure résistance à des lois permissives sur l’euthanasie. Peut-être que j’ai méconnu la violence de l’affrontement idéologique qui fait qu’en mettant en avant la liberté individuelle, le droit de disposer de son corps et le droit d’avoir des directives anticipées, on peut effectivement craindre des changements législatifs. On voit bien l’embarras qui existe en France là-dessus depuis l’élection de François Hollande. Ça tergiverse en la matière ! Ça montre bien qu’on a vraiment deux tendances qui s’affrontent et une belle résistance de ceux qui pensent que l’accompagnement en fin de vie en soins palliatifs et la limitation des traitements que la loi Leonetti clarifie suffisent comme solution pour notre société.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime23.10.14 16:54

La mort n'est-elle pas banale ??? ??? ???
Je peux mourir cette nuit, dans mon sommeil, d'un arrêt cardio-respiratoire
Qui souhaite mettre trois semaines à mourir en crevant de faim et de soif ?
Il vaut mieux se jeter sous un train, çà va plus vite !
J'exagère VOLONTAIREMENT...
Je ne pige pas un truc...
Pourquoi cette obstination à vouloir conserver la loi Léonetti ?
Ne pourrait-on pas inventer un autre genre de fin de vie palliative ?
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime24.10.14 23:26

Politique 24.10.2014

Euthanasie : une promesse de Hollande et de Valls aux radicaux de gauche

Le Parti des radicaux de gauche en avait fait une condition sine qua non de son soutien au gouvernement : le président de la République leur a promis un texte sur la fin de vie au mois de mars.

Philippe Oswald (202)  

Le chef de file des députés radicaux de gauche, Roger-Gérard Schwartzenberg, l’a annoncé en sortant de sa rencontre avec François Hollande mardi soir : un texte de loi sur la fin de vie sera déposé au Parlement « autour du mois de mars ». « Le dépôt de ce texte interviendra après la remise, début décembre, du rapport sur ce sujet des députés Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS), à qui le gouvernement a demandé en juin de "définir les conditions (...) dans lesquelles l'apaisement des souffrances peut conduire à abréger la vie" » rapporte Direct matin.

Un chantage des radicaux de gauche
C’était la condition sine qua non du soutien au gouvernement  du groupe RRDP (Radical, républicain, démocrate et progressiste), à majorité radicale de gauche. « L’aide active à mourir », c’est le cheval de bataille du président du parti, Jean-Michel Baylet, et de Roger-Gérard Schwartzenberg qui avait déposé une proposition de loi sur « l'assistance médicalisée pour une fin de vie dans la dignité » en septembre 2012. Pour préserver sa majorité parlementaire, Manuel Valls avait écrit à Jean-Michel Baylet la semaine dernière pour l’assurer de sa « détermination pour aboutir à une nouvelle étape […] avant la fin de la législature ».
Le rapport du Conseil consultatif national d’éthique présenté le 23 octobre laisse percer ce qui se prépare avec notamment un « droit à la sédation profonde » qui est un faux nez pour l’euthanasie, comme l’a notamment pointé Alliance Vita qui lancera, à partir du 3 novembre, une grande campagne d’explication dans toute la France pour alerter contre cette menace d’une euthanasie masquée (Aleteia). Même constat de la Fondation Jérôme Lejeune qui relève dans le rapport du CCNE « la confusion dont le CCNE a fait sa marque de fabrique » et  dénonce un « simulacre de démocratie » : « En effet, ce rapport est présenté comme faisant office d’états généraux, alors que depuis deux ans les citoyens voient se dérouler des débats confinés dans des enceintes, et contrôlés par des experts sélectionnés. On est loin des états généraux qui avaient préparé la révision de la loi bioéthique en 2011 et qui avaient placé au cœur de l’organisation l’avis d’un nombre significatif de citoyens et d’associations.»

Alerte rouge
C’est donc une nouvelle alerte qui est lancé à tous les défenseurs de la vie humaine. Déjà les Gavroches, un mouvement ami de la Manif Pour Tous, ont manifesté devant le CCNE ce 24 octobre, pour dénoncer « les calculs politiques qui conduisent à brader le débat sur la fin de vie » et rappeler que « toute ouverture législative vers l’euthanasie contribuerait à banaliser l’acte de tuer » rapporte Famille Chrétienne.
Pour contribuer à la formation et à la conscientisation face à l’euthanasie, la Conférence des évêques de France vient de lancer  le Blog fin de vie relayant les travaux d’un groupe composé d’évêques, de prêtres, de philosophes et de professionnels de santé. Animé par Mgr Pierre d’Ornellas, évêque de Rennes, le groupe publiera un document officiel, dans le but de « mettre en lumière le travail de celles et ceux qui promeuvent la culture palliative », de « remettre la confiance mutuelle au cœur de l’acte médical » et de réaffirmer que « l’euthanasie n’est pas un geste de soin, mais un échec de l’accompagnement médical ».

http://www.aleteia.org/fr/politique/actualites/euthanasie-une-promesse-de-hollande-et-de-valls-aux-radicaux-de-gauche-5774372111384576
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime25.10.14 14:34

ma réflexion perso spontanée =
ce qui est étrange et marrant, c'est ce rapport de forces entre nous ( qui existerait indépendemment de François Hollande )
rapport de forces qui signifie, je pense, que nous ne sommes pas encore des mourants ???
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime25.10.14 14:39

Maintenant, qu'il y ait un rapport de force à l'intérieur de l'Eglise ne m'étonne pas du tout ! ! !

Je ne vois pas le rapport de force entre laïcs et hiérarchie

je pense que le rapport de force se situe entre progressistes et conservateurs et qu'il est inévitable
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime25.10.14 15:42

de toute façon, je vois du rapport de force partout
quand j'ouvre l'ordinateur chaque matin, je me prépare à une " bagarre informatique"
continuellement, j'ai l'impression d'une dissociation entre mon esprit et mon corps en tant qu'handicapée moteur
quand je me couche chaque soir, je me demande si je vais passer des heures d'insomnie ou au contraire avoir un arrêt cardiaque tant désiré
etc etc etc ... ...
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.10.14 12:40

Le non-sens est vital en tant que non-sens car nul ne peut contester la notion du non-sens

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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.10.14 12:41

< Se laisser embarquer dans l’euthanasie, au risque de s’y habituer .


« L’euthanasie, c’est le non-sens comme réponse au non-sens »


posté par Centre Sèvres bioéthique le 27 octobre 2014


A propos du livre de Corinne Van Ost : « Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie »[1]

Corinne Van Oost s’est initiée aux soins palliatifs en France, puis elle s’est installée avec sa famille en Belgique où elle a contribué au développement de ces soins. En 2002 elle a été exposée à un autre contexte, celui de la loi dépénalisant l’euthanasie. Cependant, c’est avant la loi, en 1996, que Corinne Van Oost a choisi de pratiquer une euthanasie en réponse à la demande instante de l’une de ses malades. Cet événement est un tournant pour elle. Cette malade « l’a embarquée » écrit-elle ! Par la suite la loi est venue conforter – si l’on peut dire – cette décision et presque « normaliser » la transgression. Quand il y a transgression, il y a un fort risque de répétition dans le but de banaliser l’acte posé. Pourtant, l’auteure ne parle pas de banalisation car, pour elle, euthanasier un malade reste une souffrance. Elle reconnaît toutefois qu’il y a un risque de s’habituer. La transgression qu’elle s’est autorisée a ouvert une porte, et elle a besoin de s’en justifier.

Répondre autrement à la supplique d’euthanasie

Corinne Van Oost n’accepte pas d’emblée de répondre favorablement à une demande d’euthanasie d’un malade ; en s’entretenant avec lui, elle tente de le détourner de ce projet. Mais elle estime qu’un préalable est nécessaire à ce dialogue : elle garantit au malade qu’elle pourra accéder à sa demande s’il persiste. La contrainte du médecin serait-elle alors la condition du dialogue ? De quelle liberté jouit le médecin dans cette situation ? Cela m’interroge…

Elle considère que, dans certaines situations difficiles, le médecin doit reconnaitre son impuissance et accéder à la supplique du malade, n’ayant rien d’autre à lui proposer. A la Maison Médicale Jeanne Garnier, comme dans d’autres unités de soins palliatifs, nous ne refusons pas les personnes qui réclament l’euthanasie. Au contraire, nous sommes particulièrement attentifs à leur souffrance et nous cherchons à leur donner les meilleures conditions de soulagement pour que leur souffrance intérieure puisse être apaisée si possible. Nous nous intéressons à la question du sens que posent souvent malades et proches. Dans un grand nombre de cas, les patients changent d’avis. Serait-ce moins fréquent si l’euthanasie était légalement autorisée ?

L’euthanasie : une réponse au non-sens par le non-sens

Confrontée au non-sens de la souffrance, Corinne Van Oost accède dans certains cas à cette solution de l’euthanasie. Mais pratiquer l’euthanasie, ce n’est pas pour moi donner du sens ! C’est répondre au non-sens par le non-sens. C’est s’octroyer un pouvoir considérable, démesuré sur autrui, que je veux respecter comme une personne unique et sacrée, qui ne m’appartient pas.

L’auteure exprime des propos parfois contradictoires : ils témoignent de sa recherche mais peut-être aussi d’un certain malaise. Elle écrit que la demande d’euthanasie est l’expression d’une souffrance et que tuer n’est pas une réponse à la souffrance. Je suis bien d’accord, mais alors, pourquoi la pratiquer ?

Pour elle « l’interdit de tuer doit rester un principe fondateur de la société » mais est-ce pour se dédouaner qu’elle estime que « cet interdit ne renvoie pas au contexte de la fin de vie.» ? Comment peut-elle affirmer « ce n’est pas moi qui tue, c’est la maladie », alors qu’elle effectue délibérément le geste qui provoque la mort ? Si elle n’a pas « le sentiment de tuer », l’acte posé est bien là.

Du bon usage de la sédation

D’autre part, Corinne Van Oost ne considère pas la sédation en cas de situation de détresse comme une solution possible, car on ne sait pas si la sédation libère le patient de l’angoisse. Je ne partage pas cette position. La sédation n’est pas une solution pleinement satisfaisante car, en diminuant la vigilance du malade, elle altère ses capacités de communication. Mais, quand un malade souffre de symptômes très pénibles, rebelles aux autres traitements, il préfère lui-même être endormi que de rester dans cet état insupportable. Dans ces situations particulières, j’estime que la sédation est une aide précieuse. C’est bien préférable que de provoquer la mort qui, pour moi, reste un interdit fondamental. On pourra rétorquer que dans certains cas la sédation provoque la mort. Tout médicament a des effets secondaires mais, en respectant les bonnes pratiques, on en réduit le risque et, s’il en reste, on le tolère. La question de « ce double effet » a été posée par des anesthésistes à Pie XII. Sa réponse a été claire : ce « double effet » est acceptable si le soulagement est bien l’objectif recherché. En induisant une sédation en cas de détresse, on ne cherche pas à provoquer la mort du malade, mais à le soulager.

Un changement du rôle de la médecine

Ce livre remet aussi en cause la médecine : quel est finalement le rôle de la médecine ? Les soins palliatifs ont certes une approche globale de la personne mais Corinne Van Oost semble vouloir tout inscrire dans le cadre médical tout en souhaitant une diversité d’intervenants. Faut-il médicaliser la question du sens, comme elle tend à le faire ? Est-ce que ce n’est pas davantage une question de société où chacun a sa responsabilité ? Lors de la maladie grave ou de la fin de vie, la question du sens est posée avec force. Nous, soignants et accompagnants, aidons les personnes à cheminer, mais pouvons-nous tout résoudre ? Bien des questions restent ouvertes lorsque la mort survient…

J’ai refermé ce livre en me disant : « Heureusement qu’en France nous n’en sommes pas là, et j’espère que nous n’y serons jamais ! ». Les retentissements d’une loi qui accepte l’euthanasie sont des retentissements majeurs, tant au niveau de la demande des gens qu’au niveau de la pratique médicale et de la société. Toutes ces conséquences ne font pas envie. Contrairement à l’auteur, je ne crois pas qu’« une société qui admet l’euthanasie a gagné en humanité » ! La conséquence d’une telle loi, c’est que l’euthanasie augmente, et que le droit à l’euthanasie devient contraignant pour tous. L’euthanasie devient de fait assez contraignante pour les médecins, même s’il est dit clairement dans la loi belge que le médecin est libre de refuser. Mais il y a une très forte pression sociale.

Docteur Marie-Sylvie Richard, Maison Médicale Jeanne Garnier

Une première version de ce billet de blog est parue sur le site de la Revue chrétienne des personnes malades et handicapées, de leurs familles et amis, publiée par l’OCH : Ombre et Lumières : http://www.ombresetlumiere.fr/article/l%E2%80%99euthanasie-c%E2%80%99est-le-non-sens-comme-r%C3%A9ponse-au-non-sens

Nous remercions la rédaction de nous avoir autorisés à le reprendre et le modifier.




[1] Corinne Van Oost, Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie, Editions Presses de la Renaissance, 2014, 208 p.


posté par Centre Sèvres bioéthique le 27 octobre 2014
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.10.14 12:44

Maison médicale Jeanne Garnier

à fuir, à fuir, à fuir, c'est vital
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime05.11.14 17:49

Lu sur le web =

l’Eglise catholique a décidé de faire entendre fortement sa voix autour de la fin de la vie, et d’affirmer son refus de toute légalisation de l’euthanasie. Lors de la visite au pape, en janvier, le chef de l’Etat aurait eu droit à une mise en garde : le souverain pontife lui aurait dit que s’il y avait un changement en France sur la fin de vie, alors il réagirait officiellement par un texte public.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime05.11.14 17:56

Alors on évite son texte et la République l'inviterait en France en 2015 semblerait-il.
Je prends le large !
je fuis ... pour sauver ma peau !

L'Eglise et la fin de vie - Page 6 848817972
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime07.11.14 0:07

L'Eglise me fait pitié
François Hollande me fait pitié
Je suis très fatiguée
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime09.11.14 17:10

Vous, les toubibs cathos, paradoxalement vous me faîtes peur.
Sans doute que j'aperçois le diable en vous ?
Il va falloir que je " travaille" çà.
Je ne vois pas le diable dans tous les prêtres (Eglise catho romaine Vatican II ).
c'est tout de même bizarre parce que les toubibs sont aptes à me comprendre car je suis un cas tandis que les curés me jugeraient plutôt en tant que cas n'étant pas dans la norme.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime10.11.14 15:26

L'Eglise et la fin de vie - Page 6 9k=0.K. à une seule condition=
le droit au choix du patient en fin de vie
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime10.11.14 15:30

Marchandage ???

Mais c'est pareil pour " les âmes du Purgatoire " !

Vous faîtes partie de ceux qui freinent pour une nouvelle loi

On vous a assez entendu en France en janvier 2011 ... ...

Le problème étant que vous fonctionnez sur deux registres.Au cours de la vie,vous êtes plutôt de gauche ( accueil de l'immigré ) et aux extrémités de la vie (naissance et mort),vous seriez plutôt de droite,dans l'obligation de défendre les médecins cathos intégristes.
On peut concevoir qu'il y ait une tension permanente au sein de l'Eglise.Mais ceux et celles qui se situent en dehors de l'Eglise ne doivent pas être les victimes de cette problématique.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.11.14 13:57

je comprends tout à fait qu'on puisse se sentir responsable spirituellement des uns et des autres.
Là réside toute la difficulté irrésolvable !
comme le témoignage qui se transforme malgré soi en contre-témoignage
bon, je ne rentre pas dans les détails (c'est de l'ordre du spirituel, soyons pudiques )
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.11.14 14:23

Je comprends tout à fait qu'on puisse se sentir écartelé,
c'est la vie
un exemple concret dans mon cas, l'informatique ( pour ne pas évoquer d'autres choses plus personnelles ) (avec l'ordinateur, le moteur de recherche, le FAI, je ne peux pas faire ce que je veux et j'ai souvent l'impression d'être ballottée dans tous les sens )
mais on est forçément obligé de passer un jour ou l'autre des paroles aux actes, ou des écrits aux actes.
Si j'en ai trop marre du FAI, je peux toujours en prendre un autre.
En 2005, il y a eu la loi Léonetti, en janvier 2011, une nouvelle loi a failli passer.On est obligé d'avancer.De toute façon, les lois peuvent être révisées après leur promulgation.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.11.14 14:35

Bon, soyons honnêtes, sur internet il y a un petit jeu qui fait plaisir à tout le monde L'Eglise et la fin de vie - Page 6 848817972
et il s'agit de notre mort !
mais nous ne sommes pas que virtuels.
Il serait temps de se sentir un peu plus responsable vis à vis des uns et des autres ( car le Gouvernement ne l'est pas du tout ).
Il serait temps de lâcher la pression, d'arrêter ce genre de bataille sociétale
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.11.14 15:17

Extrait du web =

"http://findevie.catholique.fr sera modéré par Jean Matos, à Rennes, spécialiste des questions bioéthiques en tant que chargé de mission pour la Province ecclésiastique de Rennes.

Ce blog peut être suivi sur Twitter : @blogfindevie

Et pendant que les évêques réfléchissent, nous, nous irons dans la rue.

Source riposte-catholique.fr
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.11.14 15:21

Mon commentaire =

ces gens-là, je ne veux pas en faire partie, même dans l'au-delà.

C'est ce que j'écrivais plus haut :
au début de la vie et en fin de vie, il y a un amalgame catholique douteux
Dans un certain forum catholique, ils ont la décence de ne pas ouvrir des sujets sur l'euthanasie et la fin de vie dans la rubrique Morale et Ethique...

http://findevie.catholique.fr  a été malheureusement récupéré par des cathos " sataniques " ( ceci est ma riposte ! ).
Ils ont l'air d'être cools sur http://findevie.catholique.fr.
Le problème, ce  sont les autres cathos
c'est pour cela qu'on me mettra n'importe où,mais surtout pas à Jeanne Garnier ou autre établissement "religieux".
En fin de vie, les croyants deviennent extrêmistes.Il faut les fuir pour mourir "en paix" afin de "reposer en paix".
Je préfère finir mes jours dans un service laïc d'un hôpital laïc,accompagnée par des soignants agnostiques ou athées si je n'ai pas la chance d'avoir tranquillement ma crise cardiaque fatale chez moi.Mourir sur un brancard aux urgences me conviendrait aussi ! mourir vite sans être emmerdé par des sons de cloche qui sonnent faux !
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.11.14 17:01

L'Eglise et la fin de vie - Page 6 848817972 je viens de lire sur le web que les urgences sont à l'heure actuelle un lieu de violence !

je ne vais pas souvent aux urgences ... ... ...( peut-être 5 fois en tout dans ma vie et pour des raisons diverses et variées ! )

Une seule fois, j'ai vu des policiers en uniforme très calmes qui attendaient, je pense, la fin d'une consultation pour quelqu'un

c'est vrai qu'on attend longtemps aux urgences, ce n'est pas normal.La violence est peut-être due à l'attente ??? il aurait fallu refaire tout le système...depuis pas mal de temps ! on dirait que les différents Gouvernements français s'en foutent complètement !
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime16.11.14 12:04

en fait, il faut me comprendre, j'en ai vraiment marre de ces cathos intégristes d'extrême-droite
qui veulent revenir au rituel liturgique avant Vatican II ( par ex.communion sur la langue et à genoux) et qui obligeraient chacun à vivre les derniers moments avec des couches aux fesses.

Il y a là, selon moi, une contradiction que je ne peux pas supporter.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime16.11.14 17:13

Le pape François dénonce une « fausse compassion » devant l’avortement et l’euthanasie

Devant un auditoire de médecins catholiques italiens, reçus ce 15 novembre au Vatican, le pape a évoqué les pratiques médicales les plus controversées. Des questions qu’il se garde de trop aborder depuis le début de son pontificat


15/11/14 - 18 H 28 - Mis à jour le 15/11/14 - 18 H 28

FILIPPO MONTEFORTE/AFP

Le pape François saluant les membres de l’Association des médecins catholiques italiens, samedi 15 novembre.


« La vie humaine est toujours sacrée ». C’est ce que le pape François a soutenu avec force devant 5 000 médecins catholiques italiens, samedi 15 novembre 2014 au Vatican, assurant que les atteintes à la vie étaient « un péché contre Dieu créateur ». Le pape a en particulier fustigé la « pensée dominante » qui propose une « fausse compassion » pour justifier des pratiques comme l’avortement, l’euthanasie, la procréation médicalement assistée ou encore la recherche sur les embryons.

Recevant en audience les membres de l’Association des médecins catholiques italiens, venus au Vatican pour les 70 ans de la fondation de leur groupement professionnel, le pape François a tout d’abord reconnu que grâce aux « progrès scientifiques et techniques, les possibilités de guérison physique avaient considérablement augmenté ». « Les conquêtes de la science et de la médecine peuvent contribuer à l’amélioration de la vie humaine », souligne-t-il, mais à condition de ne pas s’éloigner « des racines éthiques de ces disciplines ».

« Il n’existe pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre », a alors rappelé le pape, avant d’insister : « La vie humaine est toujours sacrée, valide et inviolable, et comme telle elle doit être aimée, défendue et soignée ».

« L’euthanasie est un non à Dieu »

« La pensée dominante propose parfois une ‘fausse compassion’ », a-t-il ensuite dénoncé. « Celle qui considère que c’est une aide apportée à la femme que de favoriser l’avortement, un acte de dignité de procurer l’euthanasie, une conquête scientifique de ‘produire’ un enfant considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don, ou d’utiliser une vie humaine comme un cobaye de laboratoire pour en sauver probablement d’autres ».

« L’euthanasie est un non à Dieu, la volonté de décider soi-même du terme d’une vie », a-t-il déclaré sans détour.

> Lire Un prisonnier belge obtient l’euthanasie

Contre la « fausse compassion » , le pape a opposé « la compassion évangélique « comme « celle qui accompagne dans les moments de besoin « : « C’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète ».

« On joue avec la vie »

Quittant son texte des yeux, et visiblement ému, le pape François a déploré : « On vit un temps d’expérimentation de la vie humaine, mais on l’expérimente mal ». « Fabriquer des enfants au lieu de les accueillir comme un don… on joue avec la vie », a-t-il insisté, « c’est un péché contre Dieu créateur ».

> Lire  : Apple et Facebook relancent le débat sur la congélation d’ovocytes

L’avortement « n’est pas un problème religieux, ni philosophique, c’est un problème scientifique », a repris le pape, improvisant. « Il n’est pas licite de rejeter une vie humaine pour résoudre un problème », a-t-il poursuivi. De la même façon, a-t-il estimé, l’euthanasie, même « l’euthanasie cachée » dont sont victimes de « nombreuses personnes âgées », est « un péché contre Dieu créateur ».

Faire des « choix courageux et à contre-courant »

Dans ces circonstances, le pape a invité les médecins catholiques à faire des « choix courageux et à contre-courant », en vertu de « l’objection de conscience ».

Convaincu que le monde connaît la « pensée de l’Église » sur ce type de questions, le pape François intervient rarement dans ce domaine. « Il n’est pas nécessaire d’en parler en permanence », expliquait-il ainsi durant l’été 2013 dans un entretien accordé aux revues jésuites, tout en tempérant : « Lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis ».

Ce n’est qu'à de très rares reprises que le pape François avait, jusque-là, évoqué directement l’avortement ou l’euthanasie, préférant fustiger plus largement de manière répétée « la culture du rejet » dont sont victimes des enfants et des personnes âgées.

En janvier dernier, cependant, le pape François avait assuré devant le corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège que l’avortement lui faisait « horreur ». Deux mois plus tôt, dans son Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, il indiquait de façon très claire que l’Église n’entendait pas changer de position sur la défense de la vie, en particulier dans son opposition à l’avortement et à l’euthanasie.

La Croix (avec I.Media et Radio Vatican)
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime18.11.14 11:28

article avec abonnement payant =

Mgr Pierre d’Ornellas : «Penser la loi dans le cadre du concept républicain de fraternité»


17/11/14 - 15 H 30


05 novembre 2009: Mgr Pierre d’ORNELLAS, évêque de Rennes, France.November, 2009 : Pierre d’ORNEL...

05 novembre 2009: Mgr Pierre d’ORNELLAS, évêque de Rennes, France.November, 2009 : Pierre d’ORNEL...

STÉPHANE OUZOUNOFF/CIRIC

05 novembre 2009: Mgr Pierre d’ORNELLAS, évêque de Rennes, France.November, 2009 : Pierre d’ORNELLAS, Bishop of Rennes, France.



S’il faut modifier la loi Leonetti, ce ne doit être que pour conforter l’unanimité qui avait présidé au vote de 2005, juge le président du groupe de travail des évêques sur la fin de vie.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime18.11.14 11:32

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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime21.11.14 16:10

Un tweet d'Alliance Vita =
"Soyons attentifs aux derniers mots de la personne qui nous quitte.."

Mon commentaire ici :
Et si je veux mourir sans rien dire ?
Le dimanche matin, à l'église, on ne m'oblige pas à m'asseoir devant, au milieu, ou au fond...
Je peux même rester sur le seuil si je veux, pour entendre les chants au loin
Je choisis pendant ma vie
Donnons le droit aux mourants de choisir leur mort !
On choisit bien son menu à l'hôpital, ( thé ou café ou chocolat ).
(remarque = difficile de parler si on est bien sédaté )

FOOL

Certes, on pourra me rétorquer que si je veux mourir comme je veux, je peux toujours me débrouiller ( aller en Suisse ou me suicider par ex. ).Mais un "voyage" en Suisse est coûteux et très fatiguant, et un suicide peut être réussi comme il peut être raté.
On pourra me rétorquer que les soignants de l'hosto ne sont pas à mes pieds ! oui, mais pourquoi le personnel de l'hosto devrait dépendre d'une loi faite il y a dix ans et que la majorité des citoyens conteste ....
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime21.11.14 17:06

Un autre truc me gène, c'est nouveau et tout frais, çà vient de sortir de mon cortex à l'instant
en fait, j'ai du mal à formuler ( parce que c'est nouveau )
c'est au sujet de la notion de corps ( qui est très importante pour l'Eglise catholique et l'Eglise Orthodoxe , pas pour les protestants ) et la notion du handicap mental ou du handicap psychique.

Je rappelle que je suis IMC ( handicap particulier car étant moteur il peut être aussi mental et psychique )
je rappelle ( pour ceux qui ne le sauraient pas ) que pour l'Eglise catholique, la notion de corps est très très élargie ( corps mystique, corps eucharistique etc etc ) il y a plusieurs genres de "corps" (au sens figuré ) chez les cathos
et donc mon problème actuel, du point de vue catho, se situerait au niveau de la relation et du corps
car ce sont des notions fondamentales chez les cathos mais qui n'arrêtent de se modifier sans arrêt
Ce n'est pas tellement un problème pour moi, c'est surtout une question.
Il existe, au cours de la vie, une sorte de relation réelle mais invisible ( aucun rapport avec internet et la vie virtuelle ! ).
Alors pourquoi vouloir s'acharner palliativement en fin de vie sur le corps physique du patient ??? ??? ???
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime21.11.14 23:48

De toute façon, dans ma vie concrète, j'ai forcément un pb de " corps relationnel " suite à mon handicap moteur.
Je préfère avoir des relations avec les gens "au loin" (par correspondance par ex.pour moi çà réduit ma problématique ( je ne dérange pas et je ne suis pas dérangée)
Depuis longtemps, je m'élimine socialement ( et je suis éliminée socialement ).Par exemple,j'évite le regard des gens qui évitent de me regarder (ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres).
Moi-même je n'aime pas trop me regarder dans un miroir et çà depuis longtemps !
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime22.11.14 11:58

Je ne sais pas trop
chez les cathos, c'est la notion de corps associée à la notion de vulnérabilité qui me gène
ce n'est pas que je sois d'accord ou pas
çà me met tout simplement mal à l'aise, c'est très très très complexe à expliquer
c'est bien au-delà d'un problème d'apparence
je ne veux pas démolir les cathos !
j'exprime ce que je ressens ...
Par exemple, comment peut-on croire à la "communion des saints" et s'acharner palliativement sur un corps mourant ? çà, je ne comprends pas.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime24.11.14 14:46

je ne veux pas démolir qui que ce soit mais l'Eglise catholique n'aurait-elle pas tendance à confondre les différents genres de handicap ?
on peut être très handicapé physique et pas tellement vulnérable
la vulnérabilité se situant ailleurs éventuellement ...


Dernière édition par Admin le 26.11.14 16:30, édité 1 fois (Raison : faute d'orthographe ou de frappe ??? faute ou erreur ? ! ! ! ...)
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime24.11.14 15:01

Le contexte relationnel avec quelqu'un en situation de handicap physique n'est pas du tout le même avec les personnes en situation de handicap non physique
et çà devrait être mieux pris en compte à mon avis
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime26.11.14 11:05

Comme c'est énervant, certains catholiques belges ou canadiens qui se permettent de faire des réflexions dans les forums à propos de ce qui se passe en France au sujet de la fin de vie
De quoi ils se mêlent ?
En plus, il y en a un qui n'arrête pas de poster dans plusieurs forums tous les jours alors qu'il a fait son propre site.... ...Ce serait plus cohérent de rester chez lui dans son domicile virtuel et de le développer afin qu'il soit répertorié par les moteurs de recherche !
Comme si ce n'était pas suffisant, il a pris l'habitude de s'inscrire plusieurs fois dans un même forum sous des pseudos différents(ce qui est en principe interdit et expliqué noir sur blanc dans n'importe quelle charte d'un forum). Les modérateurs ne disent rien. Curieux, çà ! Leur verse-t-il des dons en échange pour l'hébergement du forum ?
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.11.14 11:02

Source = " Famille Chrétienne " ...

« La résistance à l’euthanasie est en train de naître en France »

ARTICLE | 28/11/2014 | Par Pauline Quillon

Le mouvement Soulager mais pas tuer a lancé son action, vendredi 28 novembre, dans 60 villes de France, pour lutter contre une possible légalisation de l’euthanasie, et contre sa banalisation dans l’opinion.


Soulager mais pas tuer est une nouvelle initiative qui vient alerter l’opinion publique sur l’urgence de s’opposer à l’euthanasie en France. Le mouvement se propose de « protéger les personnes gravement malades, dépendantes ou en fin de vie, de l’euthanasie sous toutes ses formes et du suicide assisté ». Elle demande au gouvernement le développement d’une culture palliative, et non pas d’une culture de mort. Soulager mais pas tuer lance également une pétition pour « manifester un premier niveau de mobilisation nationale d’alerte ».

Le mouvement commence sous de bons auspices : il a déjà su mobiliser plusieurs associations d’étudiants en médecine (Soigner dans la dignité), de médecins et d’infirmiers (Convergence soignants soignés), de soignants en unités de soins palliatifs (Association pour la protection des soins palliatifs de l’euthanasie) et de personnes vulnérables (100 % vivants), qui font désormais front commun et unissent leurs voix pour alerter l’opinion publique. Il rassemble également Alliance Vita, l’Institut européen de bioéthique et le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH). Il a pour parrain Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique, dont le témoignage a inspiré le film Intouchables, et qui écrit, pour justifier son parrainage : « Soulagez-nous, mais ne nous tuez pas. Quelle violence faite aux humiliés, à la vie aux extrémités ! »


On nous fait croire que le choix est : souffrir horriblement ou être euthanasié. Le choix est au contraire : souffrir ou être accompagné.

À Paris, une soixantaine de personnes se sont réunies place des Invalides, à midi, pour écouter le porte-parole du mouvement, Thomas Button. Ce dernier a insisté sur la nécessité d’informer le public sur les enjeux autour de l’euthanasie. Pour lui, les questions qui sont posées aux Français sont truquées, et les sondages qui montrent une large tolérance à l’euthanasie proviennent d’un dilemme artificiel : « On nous fait croire que le choix est : souffrir horriblement ou être euthanasié. Le choix est au contraire : souffrir ou être accompagné ».

L’enjeu que se propose le mouvement est avant tout culturel : faire comprendre aux Français les graves conséquences d’une légalisation de l’euthanasie, résister à sa banalisation et mobiliser tous ceux qui s’y opposent.

Marc-Henri d’Alès, tétraplégique et président de 100 % vivants, s’est ainsi insurgé contre l’expression « mourir dans la dignité » : « Pourquoi ma vie serait-elle indigne ? Ce qui est indigne, c’est de nous laisser seuls face à la souffrance ».

L’association pour la protection de soins palliatifs de l’euthanasie a quant à elle exprimé sa crainte que le développement de l’euthanasie ne provoque automatiquement une désertion des soins palliatifs, beaucoup plus exigeants et plus coûteux. Thomas Button a lui aussi insisté sur le fait que « là où l’euthanasie est légalisée, les soins palliatifs sont dévalorisés ».

« Le gouvernement veut-il à nouveau un grand mouvement social ? »

Soulager mais pas tuer veut répondre à la menace, de plus en plus grande en France, d’une loi légalisant l’euthanasie, ou la rendant possible de façon détournée, sous couvert d’un « vocabulaire édulcoré comme “aide à mourir’’ ». Le 10 décembre, en effet, un rapport sera rendu par les parlementaires Jean Leonetti et Alain Claeys, qui devrait aboutir à une nouvelle loi sur la fin de vie.

À Manuel Valls, qui a promis qu’il ferait passer une loi dans le consensus, Tugdual Derville, d’Alliance Vita, répond : « Nous sommes là pour que cette loi ne passe pas de façon consensuelle. Nous voulons mettre l’exécutif face à ses responsabilités. Veut-il à nouveau faire naître un grand mouvement social ? Dans 60 villes de France est en train de naître une résistance ». Il a ainsi annoncé que le mouvement serait prêt, dans le cas où un vote viendrait « rompre l’équilibre fragile de la loi fin de vie » de 2005, à appeler à manifester massivement dans la rue.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.11.14 11:04

Fermez donc vos gueules

CITATION=
"le mouvement se propose de « protéger les personnes gravement malades, dépendantes ou en fin de vie, de l’euthanasie sous toutes ses formes et du suicide assisté ».

Ils sont en plein délire ! "de l'euthanasie sous toutes ses formes"..

Mais le laissez mourir du 22 avril 2005, c'est déjà une forme d'euthanasie, BANDE D'ENFOIRES
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.11.14 14:29

Un nouveau mouvement contre l’« euthanasie masquée »

Soutenu par Alliance Vita, le mouvement « soulager mais pas tuer » se dit inquiet de la future proposition de loi sur la fin de vie.

28/11/14 - 17 H 28

Ses membres préviennent qu’ils descendront dans la rue si le texte propose une « euthanasie masquée » derrière une sédation terminale.


Ils étaient une quarantaine, ce vendredi 28 novembre, à participer au lancement d’un mouvement contre l’euthanasie : « soulager mais pas tuer », sur l’esplanade des Invalides, à Paris. Le logo, « une main sur le cœur et le cœur sur la main », a expliqué Thomas, le porte-parole, figure à la fois la valeur de la vie et la nécessité de sa protection.

Parrainé par Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique dont l’histoire a inspiré le film « Intouchables », le mouvement est formé de sept associations dont la plus importante est Alliance Vita.

Plaidoyer pour les soins palliatifs

Le mouvement a fait part de sa « grande inquiétude » face à la montée des revendications en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté et défendu avec force les soins palliatifs. « Nous voulons que le malade puisse continuer d’être soigné, soulagé, accompagné jusqu’au bout de sa vie, a expliqué Thomas Bouttin. Les soins palliatifs doivent être protégés contre toute dérive euthanasique. Euthanasie et soins palliatifs sont incompatibles. »

Dans un « appel » que l’on peut signer sur son site (soulagermaispastuer.org), le mouvement demande que les soins palliatifs soient une priorité, déplorant que « le plan national de développement des soins palliatifs 2008-2012 n’ait pas été reconduit ». « Les soins palliatifs sont la seule réponse à la souffrance », a plaidé un représentant de l’association « 100 % vivant », qui regroupe des personnes handicapées. « Quand je suis accompagné, une partie de ma souffrance disparaît. L’homme est un être de relation jusque dans ses derniers moments. »

La loi Claeys-Leonetti en ligne de mire

La proposition de loi que sont en train de rédiger les députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) inquiète les associations rassemblées dans ce mouvement. En particulier, l’idée d’une « sédation terminale » visant à endormir le patient en fin de vie jusqu’à sa mort risque, selon eux, de semer la confusion sur l’intention du geste médical.

> Les enjeux de la proposition de loi

« Nous attirons votre attention sur la différence entre une sédation en phase terminale, quand le patient souffre et que l’on doit le soulager, et une sédation terminale dont l’intention est d’accélérer la survenue de la mort », expliqué Alix Fresnais, porte-parole du mouvement d’étudiants en médecine Soigner dans la dignité. « Nous voulons être la main qui soigne et non la main qui tue. »

Menace de manifestations

Présente en nombre sur l’esplanade des Invalides, l’association Alliance Vita était représentée par Tugdual Derville. Rappelant que le premier ministre avait souhaité une loi de « consensus », il a appelé à ce que celle-ci, justement, ne passe pas dans le consensus. Il a averti que si l’euthanasie était retenue, « explicitement ou insidieusement », via la sédation terminale, « un grand mouvement social de résistance » pourrait se former dans la rue.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.11.14 14:34

eh bien les militants de l'ADMD en feront probablement autant, des manifs de rue
et je compte bien participer, marcher, me traîner dans la rue, avec eux.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime09.12.14 16:49

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Fin de vie

Corinne Van Oost : « Une société qui admet l’euthanasie a gagné en humanité»

Chrétienne engagée, cette médecin de soins palliatifs à la clinique d'Ottignies en Belgique a publié en septembre «Médecin catholique, pourquoi je pratique l'euthanasie», aux Presses de la Renaissance
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime11.12.14 23:24

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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime13.12.14 13:22

"On ne dit pas oui, sans réfléchir, à une demande d'euthanasie"

L'Eglise et la fin de vie - Page 6 7141323442659
Par Doan Bui


Publié le 12-12-2014 à 07h

Le rapport Leonetti-Claeys sur la fin de vie est remis ce matin à François Hollande. En Belgique, l'euthanasie a été dépénalisée en 2002. Corinne Van Ooost, médecin en soins palliatifs était opposée à la loi. Elle a changé d'avis. Elle raconte.




Parfois, l’œil du journaliste indiscret s’égare. Et se détourne, honteux. Sur le bureau de Corinne Van Oost, médecin en soins palliatifs, dans la clinique d’Ottignies, entre Bruxelles et Namur, on n’a pu s’empêcher de voir cette feuille manuscrite qui dépassait d’une pochette. "Je soussigné, X, demande l’endormissement (c'est-à-dire l’euthanasie). Je souhaite être incinéré et que les cendres reviennent à mes proches". Une déclaration vraisemblablement remise par un patient. On n’a pu s’empêcher également d’entendre des bribes de conversations dans les couloirs du service  "soins palliatifs". La famille d’un ou d’une patiente. Impression de rentrer par effraction dans cette zone interdite, ce tête-à-tête douloureux et intime avec la mort…

Le tabou ultime

Corinne Van Oost est médecin, catholique, et travaille dans les soins palliatifs. Depuis 2002, date à laquelle l’euthanasie a été légalisée en Belgique, le médecin pratique désormais ce geste, qui lui semblait être le tabou ultime : euthanasier son patient. Dans ce service, à la clinique d’Otttignies, mais aussi au sein de Domus, un réseau de soins palliatifs à domicile.
La moitié des euthanasies qu’on pratique se passent à domicile : les gens veulent mourir chez eux."
Corinne Van Oost, catholique, était pourtant opposée à la légalisation de l’euthanasie. "J'ai pétitionné. Nous avons demandé à ce qu'on développe d'abord les soins palliatifs, car je continue à constater que beaucoup de demandes, si la douleur est prise en charge et la souffrance accompagnée, n'ont plus lieu d'être. Nous avons été entendus". La Belgique a en effet parallèlement promulgué une loi sur les soins palliatifs, devenue un droit pour tout citoyen. Corinne restait néanmoins très partagée sur ce texte. Elle a changé d’avis. Et contrairement à des confrères qui se refusaient à pratiquer ce geste, elle, elle a fait ce qui longtemps lui semblait impensable.
Cela m’a obligé aller encore plus loin dans l'écoute et l'accompagnement du patient."

"Se salir les mains"

A l’époque, en Belgique, certains confrères lui avaient reproché de "se salir les mains". "Je n’ai plus jamais ce genre de réaction. Il n’y a plus vraiment d’opposition à cette loi" assure-t-elle. "Officiellement, bien sûr, ce sujet reste ultra tabou pour la hiérarchie religieuse. Mais, dans les hôpitaux, les aumôniers accompagnent aussi les personnes qui demandent l’euthanasie". Selon la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie en 2013, 1.807 personnes ont demandé à être euthanasiées. Un nombre en constante progression, certes, mais à relativiser : il ne représente que 1.5% des décès. 
C’est donc avec étonnement que le médecin regarde les débats en France sur le sujet. Sortant de sa réserve, Corinne Van Oost a souhaité témoigner via un livre de sa pratique (1) :
J’en avais assez de voir qu’on se faisait une idée fausse de ce qui se passe chez nous en Belgique. Nos confrères français sont persuadés que nous pratiquons l'euthanasie, sans garde fou, bref, en ayant mis notre éthique de côté. Mais nous avons une commission de contrôle, très stricte".
Pour les opposants au modèle belge, comme le député Jean Leonetti, auteur de la loi éponyme, qui vient de présider une mission parlementaire sur le sujet, la Commission de contrôle n’est qu’un paravent : "Il n’y a eu aucune poursuite juridique ! Une transgression attire d’autres transgressions." Corinne, elle, rappelle au contraire, que près de 20% des euthanasies ont fait l’objet d’un signalement, avec enquête de la commission : "N’est ce pas un échec que de voir une décision médicale débattue en procès ?". Choc des cultures. Chez nous, c’est devant les tribunaux que le débat sur l’euthanasie s’enflamme. Des drames humains  deviennent tout d’un coup des "Affaires". Affaire Chantal Sebire, Affaire Vincent Humbert, et plus récemment, Affaire Bonnemaison, ou affaire Vincent Lambert… Avec à chaque fois, les mêmes réactions, extrêmes, binaires, du côté des "anti", comme des "pro". En France, Corinne Van Oost a reçu des réactions violentes face à son ouvrage.
Il y a une radicalisation des catholiques traditionnels très net en France. Auparavant, nous étions plusieurs à être invités à nous exprimer sur l’euthanasie palliative, dans des cercles de réflexion. Plus maintenant."

Albertine et la mort

Comment, en effet, éviter de parler de la mort, dans un service de soins palliatifs ? Ne pas s’y confronter ? Bien avant la légalisation, Corinne Van Oost a dû, une fois, se résoudre à ce geste d’euthanasie. Elle s’appelait Albertine (2), et de cette jeune femme, au beau visage calme, elle a gardé la photo dans son portefeuille. Albertine était atteinte d’une maladie neurodégénérative dramatique, amenant à une paralysie progressive de tous les muscles. Elle a commencé à avoir du mal à avaler, à ne plus pouvoir s’exprimer. Elle réclamait de mourir. "Cela me heurtait. Je lui proposais alors de l’endormir, pour calmer ses douleurs. Elle refusait. Elle tenait à rester consciente".
Au bout de quelques mois, Albertine ne pouvait plus communiquer qu’en clignant des paupières. Corinne a accepté de la faire partir. "Je ne pouvais demeurer sur la rive à la regarder. J’ai accepté de partager sa souffrance. C’est le sens du mot compassion."
Car il est douloureux, ce geste, pour le médecin. Compliqué. "On ne dit pas oui, sans réfléchir, à une demande d'euthanasie. C’est un cheminement, plein de doutes, dans le dialogue avec le patient, mais aussi avec ses proches." Comment faire par exemple, face à un patient qui réclame l’euthanasie, et des proches qui y sont opposés? Comment obtempérer quand l’épouse, ou les enfants refusent la décision de l’être aimé ? Deux visions s’opposent. En Flandre, où la notion d’autonomie est souveraine – et où l’on pratique beaucoup plus l’euthanasie- c’est la volonté du patient qui prime. En Wallonie, c’est plus compliqué… "Personnellement, je répugne à pratiquer une euthanasie contre l’avis des proches. Je tente de trouver un consensus. L’euthanasie n’est pas un geste d’urgence, qui se décide, comme ça sur un coup de tête. C’est une décision qui se prend dans la paix."
En ce moment, dans le service, il y a un patient, justement, qui, régulièrement "réclame une piqûre pour mourir".
Les enfants sont paniqués à cette idée. Lui, impossible de savoir s’il est vraiment résolu à partir, maintenant, tout de suite : il n’a toujours pas fait sa demande par écrit. "C’est la preuve que sa résolution n'est pas aussi nette que cela." Pour l’instant, pour cet homme, l’équipe attend. Espérant qu’un consensus se fera. Parfois, il ne se fait pas. Et la mort survient, sur fonds de déchirement familiaux, laissant ceux qui restent, brisés.

Le détenu qui voulait se faire euthanasier

Comment également traiter la "souffrance psychique", invoquée par beaucoup de patients, raison suffisante en Belgique pour justifier une demande de mourir? Le médecin évoque ce vieil homme, qui en parle, souvent, de mourir. Il se sent seul. Son fils est là, pourtant, il l’a même fait venir habiter à la maison, mais il travaille, beaucoup. La journée est longue et le vieil homme rumine.
Parfois, certains patients réclament une euthanasie, seulement parce qu'ils ont peur d'être une charge pour leurs proches. Ce n'est pas une raison suffisante pour moi. L'euthanasie ne doit être pratiquée que lorsque nous sommes allées au bout de ce que nous pouvons tenter, pour soulager la souffrance physique et morale".
En septembre 2014, l’histoire de ce détenu réclamant une euthanasie car il ne pouvait être transféré aux Pays-Bas et recevoir un traitement adéquat a fait scandale. L’homme a été transféré dans un hôpital, mais son cas continue à agiter la communauté médicale : même Wim Distelmans, pourtant fervent défenseur de l’euthanasie, a refusé de pratiquer le geste, considérant qu’il n'était pas justifié: "L’euthanasie ne doit pas servir à combler les failles de notre société", a-t-il déclaré à la télévision belge.
Les refus sont parfois mal vécus. Corinne se rappelle ainsi ce couple fusionnel. La femme était atteinte de sclérose, invalidante. Le mari s’en était toujours occupée, avec dévouement. Mais il est tombé malade. Un cancer. Son état s’est dégradé. Il a alors demandé une euthanasie, à laquelle l’équipe a consenti. "Au dernier moment, sa femme a voulu faire de même. J'ai refusé. Beaucoup disent vouloir mourir juste après la mort d'un conjoint, par peur d'avoir à affronter le deuil. J’avais l’impression que c’était son cas." Les enfants, eux, soutenaient leur mère. Entre l’équipe médicale et eux, la relation est devenue intenable. "Ils ont trouvé un autre confrère pour pratiquer l'acte…"

Je veux mourir de ma mort... non de la mort des médecins. Je veux mourir de la mort de ma vie", disait le poète Rainer Maria Rilke.
Mais qui meurt aujourd’hui "de la mort de sa vie" ? La mission parlementaire conduite par Jean Leonetti et Alain Claeys, va vraisemblablement permettre d’offrir aux patients une "sédation profonde". Corinne Van Oost s’interroge : "C’est comme si on pensait tout régler avec ce mot : la sédation. Calmer la souffrance, mourir sans s’en rendre compte. Mais qu’est qu’on sait du sommeil du mourant ? A-t-il des cauchemars ? Se réveille-t-il, pendant une infime fraction de seconde, au moment de passer de l’autre côté.
Aujourd'hui, en soins palliatifs, la plupart des gens meurent en dormant. Souvent seuls. C'est la réalité. C'est compliqué, dans nos sociétés actuelles, de rester au chevet d'un proche pendant longtemps nuit et jour.
"Pour certains, demander l'euthanasie, programmer leur mort, c'est juste une façon d'être sûrs d'être entourés, au moment de ce grand passage. Est ce si terrible que de réclamer cela?"
Doan Bui

(1) Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie. Corinne Van Oost, avec Joséphine Bataille. Presses de la Renaissance.
(2) Le prénom a été changé
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141211.OBS7633/on-ne-dit-pas-oui-sans-reflechir-a-une-demande-d-euthanasie.html
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime13.12.14 13:32

CITATION =
Il y a une radicalisation des catholiques traditionnels très net en France.

COMMENTAIRE=
Qu'est-ce qu'ils veulent, ces cathos tradis en France ?
Chasser les autres chrétiens des églises ?
On peut le craindre.
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime13.12.14 13:42

Mais pourquoi je partirais ?
Et pourquoi je n'irais pas un dim matin à St-Nicolas du Chardonnet foutre mon bordel ? ! ! !
car une personne en situation de handicap moteur dérange inévitablement
Si on dérange involontairement, on peut aussi très bien déranger exprès ! c'est très facile ! ! !
Et personne n'appelera les flics, on s'en doute !


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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime13.12.14 20:19

Famille Chrétienne

François Hollande ouvre la porte à une euthanasie masquée
ARTICLE | 12/12/2014 | Par Antoine Pasquier
       


L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Hollande-leonetti-claeys-euthanasie_article
François Hollande, Alain Claeys et Jean Leonetti. Des propositions sur la fin de vie ont été remises vendredi 12 décembre au président de la République, qui a fait part de son souhait de « faire évoluer les mentalités, les pratiques, y compris les attitudes face à la mort ».
©J.NAEGELEN-AFP
François Hollande, Alain Claeys et Jean Leonetti. Des propositions sur la fin de vie ont été remises vendredi 12 décembre au président de la République, qui a fait part de son souhait de « faire évoluer les mentalités, les pratiques, y compris les attitudes face à la mort ».
©J.NAEGELEN-AFP
Remis le 12 décembre au président de la République, le rapport Leonetti-Claeys sur la fin de vie préconise deux nouvelles dispositions : un droit à une sédation profonde et continue, et des directives anticipées contraignantes. Le collectif Soulager mais pas tuer tire la sonnette d’alarme.
Sans surprise. À l’occasion de la remise de leur rapport parlementaire sur la fin de vie à François Hollande (1), vendredi 12 décembre, les députés Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS) ont proposé d’apporter deux modifications, profondes et dangereuses, à la loi Leonetti. La première vise à inscrire dans le Code de santé publique « un droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès », associée à l’arrêt des traitements de maintien en vie. Cette sédation cherche à éviter toute souffrance, mais aussi « à ne pas prolonger inutilement la vie »
Les parlementaires dégagent trois cas de sédation possibles :
-  premier cas : un patient encore conscient, atteint d’une affection grave et incurable, qui provoque une souffrance réfractaire au traitement, pourra ainsi, lorsque son pronostic vital est engagé à court terme, et qu’il jugera inutile de prolonger sa vie finissante, demander à bénéficier d’une sédation profonde et continue. Cette sédation sera accompagnée de l’arrêt de tout traitement dont l’hydratation et la nutrition ;
-  second cas : un patient atteint d’une affection grave et incurable, qui souhaite arrêter les traitements qui le maintiennent en vie, pourra bénéficier de ce même traitement, provoquant une altération profonde et continue de la vigilance, et ce, jusqu’au décès ;
-  troisième cas : les malades ne pouvant exprimer leur volonté pourront bénéficier de ce traitement à visée sédative, mais pour cela, leurs volontés devront être recueillies par des directives anticipées qui s’imposeront aux médecins.
L’intention de soulager et d’en finir
La nouveauté est bien que le patient pourra exiger cette sédation auprès de son médecin avec l’intention clairement affichée, non pas seulement d’être soulagé, mais d’en finir. « Nous sommes face à un risque d’euthanasie qui ne dit pas son nom, affirme Tugdual Derville, cofondateur du collectif Soulager mais pas tuer. Il y a une sorte de tour de passe-passe avec cette sédation que l’on tire du chapeau. La sédation en phase terminale, exceptionnelle, qui assume le double effet (soulager la douleur au risque d'accélérer la survenue de la mort), se trouve mélangée, comme dans une salade empoisonnée, avec la sédation euthanasique. »
Cette proposition de sédation continue jusqu’au décès n’est pas sans rappeler les actes posés par le Dr Bonnemaison, acquitté en juin dernier par la cour d’assises de Pau. « On ne fait rien d’autre que de cautionner ce type de dérapage », assure Tugdual Derville, également délégué général d’Alliance Vita. Sans parler de la possibilité de poser une sédation profonde et continue sans hydratation dont la finalité ne fait aucun doute.
« L’intention ici est de donner la mort », confirme le Dr Olivier Jonquet, médecin-réanimateur au CHU de Montpellier et membre du collectif Convergence Soignants-Soignés. « Le principe du double effet qui gouverne la vie médicale, au delà du problème de la fin de vie, est supprimé dans le second cas de la sédation. On n'en imagine pas les implications éthiques et juridiques », poursuit-il. « Établir un lien de causalité obligatoire entre sédation et décès, c'est une sédation pour tuer, c'est à dire donner intentionnellement la mort. Cette réduction me choque. Je ne pose une sédation que s’il y a de bonnes raisons. Les médecins ne sont pas des prestataires de service. »
Des directives anticipées qui s’imposeront aux soignants
La seconde modification concerne les directives anticipées désormais contraignantes. « Elles s’imposeront aux médecins pour toute décision d’investigation, d’intervention ou de traitement », a déclaré François Hollande dans son discours. « Les directives anticipées seront révocables à tout moment et inscrites sur la carte Vitale », a précisé Alain Claeys. Elles ne seront plus rédigées, mais prendront la forme d’un document à renseigner, dont le cadre sera fixé par décret en Conseil d’État.
« Elles peuvent s’imposer aux médecins si la situation exposée correspond à la situation médicale. Mais ce n’est pas toujours le cas, met en garde le Dr Olivier Jonquet. Il revient au médecin d’en juger et de justifier, le cas échéant, le non-respect des directives anticipées. »
S’il n’est pas opposé à les rendre plus contraignantes, Tugdual Derville précise que « les directives anticipées ne doivent pas nous faire sombrer dans un système où le soignant ne serait que le simple exécuteur des volontés du soigné ».
Un plan triennal pour les soins palliatifs
Vendredi matin, François Hollande ne s’est pas limité à vouloir « ouvrir un nouveau droit », mais a fait part de son souhait de « faire évoluer les mentalités, les pratiques, y compris les attitudes face à la mort ». « Le curatif et le palliatif doivent se rapprocher », a plaidé pour sa part Alain Claeys, faisant écho aux conclusions du rapport Sicard de décembre 2012. Ce changement de mentalité, outre qu’il placera désormais le droit du patient au centre de la loi, et non plus le droit du médecin, se concrétise par deux annonces majeures : le lancement d’un plan triennal en faveur des soins palliatifs à compter de 2015, et la mise en place d’un enseignement spécifique et obligatoire intégré à toutes les formations sanitaires pour « apprendre l’accompagnement des patients en fin de vie ».
Après la remise de ce rapport et deux années de consultations, « le temps est venu de procéder au vote d’une loi et d’engager la discussion parlementaire », a annoncé François Hollande. Concrètement, un débat sera organisé au Parlement à partir du mois de janvier sur la base d’une déclaration du gouvernement. Suivront la présentation d’une proposition de loi puis le vote de celle-ci. « Cela constituera un grand progrès », a ajouté le président de la République.
Le collectif Soulager mais pas tuer se dit prêt, pour sa part, à lancer des mobilisations de masse en fonction du calendrier parlementaire. « Cette idée d’instaurer une aide à mourir nous fait entrer sur la pente glissante, insiste Tugdual Derville. À cause de la confusion qu’engendrera la sédation euthanasique, d’autres voudront être plus explicites, plus radicaux. »
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.12.14 1:50

Rapport Claeys-Léonetti : entre ambigüité et tentation de l'euthanasie

13 décembre 2014

Communiqué de Mgr Dominique Rey, évêque de Frejus-Toulon



                L’embarras qui entoure la publication du rapport Claeys-Leonetti remis au président de la République reflète l’ambiguïté dont il se refuse à sortir. On comprend qu’il n’est pas question d’aborder de front euthanasie et suicide assisté. Dont acte. En revanche, la proposition phare du rapport jongle avec les mots lorsqu’elle parle de « sédation profonde et continue ». Quel est cet « accompagnement vers la mort» pour permettre de «mourir dans la dignité » dont parle M. Hollande ?
            Un « nouveau droit à mourir » ?
Créer ou reconnaître un nouveau droit à mourir, c’est pour le moins favoriser le développement d’une mentalité euthanasique. Faire de la sédation en phase terminale, déjà pratiquée par les médecins en particulier dans le cadre de soins palliatifs, un droit du patient, c’est modifier de fait la relation entre le médecin et son patient. On a du mal à comprendre pourquoi ce protocole devrait faire l’objet d’un droit sauf à penser que les médecins ne remplissent pas leur mission ou, plus simplement, à induire des pratiques euthanasiques là où une sédation peut être légitime face à une détresse extrême. La sédation en phase terminale, acte pris collégialement, est déjà suffisamment délicate pour qu’on ne rajoute pas de pression aux médecins en les empêchant de privilégier toujours l’écoute et la qualité de la relation avec leurs malades. Pour soulager les souffrances il faut parfois prendre le risque d’accélérer la mort du malade, mais « faire mourir ne peut jamais être considéré comme un soin médical, même si l’intention était seulement de répondre à une demande du patient ».
Le nouveau droit n’introduit-il pas de la confusion là où l’on attend clarté et apaisement ? Ne nous leurrons pas : l’utilisation d’un vocabulaire très technique pourrait servir à détourner le principe du respect de la vie en permettant certaines dérogations.
Lorsqu’une loi prétend introduire et défendre un nouveau droit, il est inévitable de voir les demandes d’en bénéficier affluer, en l’espèce demandes d’ « endormissement » jusqu’à la mort. Le nouveau droit n’introduit-il pas de la confusion là où l’on attend clarté et apaisement ? Ne nous leurrons pas : l’utilisation d’un vocabulaire très technique pourrait servir à détourner le principe du respect de la vie en permettant certaines dérogations. Il est tout à fait adapté de parler ici de « droit fondamental » à la vie, principe inviolable qui est à la base de toute vie en société, principe qui ne doit pas conduire non plus à l’acharnement thérapeutique. Il ne souffre aucune exception : un régime de « dérogation encadrée » mène souvent aux pires excès.
Il est à craindre également que les directives anticipées, si elles devaient s’imposer au médecin, ne favorisent pas la confiance et le dialogue entre patients et soignants. Elles pourraient même inciter les plus fragiles à des demandes radicales, qui disparaissent lorsque les personnes en fin de vie sont prises en charge dans de bonnes conditions.
Prendre soin de la fragilité
Si l’on doit saluer la volonté de développer les soins palliatifs et d’améliorer la formation des médecins sur les questions de fin de vie, il est urgent de ne pas céder à des dérives qui pourront conduire à l’euthanasie. Comment ne pas rappeler à ceux qui préparent et votent les lois les paroles fortes du Pape François, lors de sa visite à Strasbourg, sur la vocation de parlementaires : « Vous êtes appelés à prendre soin de la fragilité », c’est-à-dire à lutter contre la « culture du déchet » qui a tendance à ne considérer la vie humaine qu’en fonction de son utilité. Lorsqu’elle ne l’est plus, « elle est éliminée sans trop de scrupule, comme dans le cas des malades, des malades en phase terminale, des personnes âgées abandonnées et sans soin. »
L’Eglise, qui encourage l’argumentation rationnelle sur ces questions, se souvient aussi que l’euthanasie est une grave violation de la loi de Dieu. « Affirmer la dignité de la personne, c’est reconnaître le caractère précieux de la vie humaine, qui nous est donnée gratuitement. » Pas plus que de sa vie, qu’il reçoit de Dieu, l’homme n’est le maître de sa mort. Aimer la personne mourante, c’est aussi accepter de se laisser désarmer par sa fragilité extrême : la vulnérabilité ne fait jamais perdre la dignité. Rien ne justifie de provoquer la mort d’une personne pour laquelle « on ne peut plus rien ».
Enfin, il n’est pas inutile de se souvenir que la mort n’est pas irrémédiablement fermée à toute perspective de sens et à toute espérance. Pouvoir ne pas la vivre seul est aussi un droit de la personne qu’il faudrait être capable d’honorer de même que la possibilité de la préparer à la rencontre avec Dieu.

http://www.aleteia.org/fr/societe/contenu-agrege/rapport-claeys-leonetti-entre-ambiguite-et-tentation-de-leuthanasie-5792944070066176
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.12.14 2:04

Le soleil brille à Fréjus-Toulon
Le FN aussi semble-t-il
Tous les Français ne sont pas forçément croyants
Tous les croyants ne sont pas forcément chrétiens
Tous les chrétiens ne sont pas forcément catholiques
et Dieu est bien au-dessus de tout çà...
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MessageSujet: Re: L'Eglise et la fin de vie   L'Eglise et la fin de vie - Page 6 Icon_minitime12.01.15 15:52

Jour et nuit, certaines personnes doivent dépendre de leur corps.

C'est pourquoi c'est vraiment pénible de devoir dépendre de l'Eglise, Corps du Christ.
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