HANDICHRIST Pêle-mêle, tout et rien |
| | 2021 fin de vie | |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 30.06.21 17:20 | |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 30.06.21 18:00 | |
| Paris, le 25 juin 2021 Le CCNE se saisit de la question de la fin de vie Le Comité consultatif national d’éthique vient de décider de constituer un groupe de travail sur la fin de vie. Ce groupe est animé par trois membres du CCNE : Régis Aubry, Alain Claeys et Florence Gruat. Les différentes formes de la consultation nationale organisées par le CCNE lors des États généraux de la bioéthique en 2018 ont abouti au constat qu’en France on meurt mal et qu’il était nécessaire de progresser pour que l’offre de soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie soit optimisée sur l’ensemble du territoire. L’avis 129 du Comité publié à l’issue de cette consultation, dont l’objectif était de contribuer à la révision de la loi de bioéthique, a souligné quelques paradoxes. Par exemple, d’indéniables avancées techniques de la médecine pouvaient parfois engendrer des situations de survie qui n’étaient que souffrance, posant ainsi la question du sens de la vie à la fin de celle-ci. Si le CCNE est arrivé à la conclusion qu’il n’était pas nécessaire de modifier la loi existante sur la fin de vie (loi de 2016), il a néanmoins souligné l’impérieuse nécessité qu’elle soit mieux connue, mieux appliquée et qu’elle s’accompagne de moyens nouveaux capables d’aboutir à un vrai développement des soins palliatifs dans notre pays. Enfin, le CCNE incitait à la réalisation d’un travail d’investigation afin d’identifier les situations exceptionnelles dans lesquelles l’application de la loi de 2016 ne permettait pas de répondre. Le CCNE souhaite rouvrir la réflexion éthique dans ce domaine alors que plusieurs initiatives et prises de position alimentent le débat public. Le CCNE y apportera sa contribution en établissant un bilan de la situation de la fin de vie en France tant en termes d’appropriation que d’application de la loi actuelle et des lois précédentes. Il identifiera également les situations exceptionnelles, telles les maladies neurovégétatives à évolution lente, auxquelles le droit est confronté. Le CCNE veillera à recueillir toutes les opinions dans un souci d’objectivité et de respect d’une instruction de qualité. Les premiers éléments de la réflexion sur les enjeux éthiques de cette question complexe sont attendus pour la fin de l’année 2021. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 30.06.21 21:36 | |
| [size=36]Débat sur la fin de vie : il est temps d’agir ![/size]Le débat sur la fin de vie ne cesse de s’inviter à l’ordre du jour parlementaire depuis le début de la législature. En vain. Rien que depuis 2017, cinq élus ont déposé des propositions de lois très proches : l’« insoumise » Caroline Fiat (en 2017), le « marcheur » et président du comité de réflexion sur la fin de vie Jean-Louis Touraine (en 2017), la sénatrice socialiste Marie-Pierre de La Gontrie (en 2020), la députée LR Marine Brenier (en 2020) et enfin, plus récemment, le député Olivier Falorni (Libertés et Territoires) en avril 2021. En mars dernier, c’est l’ancienne secrétaire d’Etat Paulette Guinchard-Kunstler qui adressait son dernier message politique quant à la nécessaire évolution sur la fin de vie. Souffrant d’une maladie incurable, et alors qu’elle s’opposait pourtant à la légalisation de l’euthanasie dans une tribune publiée dans Le Monde en 2005, l’ex-députée socialiste avait décidé de mourir par recours au suicide médicalement assisté, le 4 mars, en Suisse. En Europe, nombre de nos voisins ont également fait évoluer leur législation sur le sujet. Dernier en date, Pedro Sanchez qui en avait fait une promesse de campagne pour les élections législatives de 2019. La loi approuvée par une large majorité le 18 mars dernier légalise l’euthanasie et le suicide assisté. Pendant ce temps, entre 2 000 et 4 000 euthanasies clandestines ont lieu chaque année en France. En Belgique, où l’euthanasie est légale et encadrée, 60% des demandes sont issues de la France, où choisir comment terminer sa vie lorsque la mort est proche et inéluctable, la souffrance insupportable et la guérison impossible, n’est pas encore un droit. En France, 93% des personnes interrogées déclarent être favorables à la légalisation de l’euthanasie, tandis qu’ils sont en même temps 69% à considérer que la loi actuelle (Claeys-Leonetti de février 2016) doit être fortement modifiée ou abrogée car elle ne permet pas de résoudre de nombreux cas liés à des personnes atteintes de maladies incurables. Par ailleurs, il est désormais reconnu que la méthode actuelle de sédation profonde et continue jusqu’au décès, qui peut prendre jusqu’à huit jours, avec l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation, peut être une source de souffrance pour les personnes. Dans notre République laïque, le débat ne saurait être empêché pour des motifs prétendument religieux. Après le droit à l’IVG en 1974 , le mariage pour tous en 2013, il est temps désormais de donner à la fin de vie le droit d’être débattue et adoptée. C’est pourquoi le Parti socialiste souhaite porter le combat pour une fin de vie libre et exige du gouvernement un vrai débat. Les Françaises et les Français sont prêts, la représentation nationale mobilisée. Il ne manque que la volonté politique du Président Macron qui refuse encore et encore le débat. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 30.06.21 21:41 | |
| RAPPEL
"toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 du candidat François Hollande, ancien Président de la République Française ).
STOPdonSTOPvoteSTOP !!! !!! !!! |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.07.21 15:30 | |
| [size=38]“On meurt mal en France” : le Comité consultatif national d’éthique se saisit de la question de la fin de vie[/size] 28 juin 2021 | 718 vues | Rédaction ActuSoinsLe CCNE (Comité consultatif national d'éthique) vient de décider de constituer un groupe de travail sur la fin de vie. "Les Etats généraux de la bioéthique en 2018 ont abouti au constat qu'en France on meurt mal et qu'il [est] nécessaire de progresser pour que l'offre de soins palliatifs et d'accompagnement de la fin de vie soit optimisée sur l'ensemble du territoire", rappelle le CCNE. Le CCNE souhaite rouvrir la réflexion éthique dans ce domaine alors que plusieurs initiatives et prises de position alimentent le débat public. Il "y apportera sa contribution en établissant un bilan de la situation de la fin de vie en France tant en termes d'appropriation que d'application de la loi actuelle et des lois précédentes", indique le CCNE. Il identifiera également les "situations exceptionnelles", telles les maladies neurovégétatives à évolution lente, auxquelles le droit est confronté.
En 2018, le CCNE était arrivé à la conclusion qu'il n'était pas nécessaire de modifier la loi existante sur la fin de vie (loi de 2016), mais avait souligné "l'impérieuse" nécessité qu'elle soit "mieux connue, mieux appliquée et qu'elle s'accompagne de moyens nouveaux capables d'aboutir à un vrai développement des soins palliatifs dans notre pays". Il avait également incité à la réalisation d'un travail d'investigation afin d'identifier les situations exceptionnelles dans lesquelles l'application de la loi de 2016 ne permettait pas de répondre. Ce nouveau groupe de travail, animé par trois membres du CCNE, Régis Aubry, Alain Claeys et Florence Gruat devrait rendre ses premières préconisations pour la fin de l’année 2021. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.07.21 15:39 | |
| copié-collé sur le web Les maladies neurodégénératives, telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie à corps de Lewy, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, l'atrophie corticale postérieure ou encore la sclérose latérale amyotrophique sont des maladies chroniques invalidantes à évolution lente et discrète.
les maladies neurovégétatives à évolution lente
je n'ai rien trouvé sur le web |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.07.21 15:53 | |
| si je fais plusieurs copié-collé sur un même sujet venant de sources différentes, c'est parce que : je m'ennuie si les articles ne sont pas payants, je fonce dessus car ils peuvent devenir payants les sources n'étant pas les mêmes, des petits détails nouveaux pourraient apparaître ? il fait froid, mes doigts se réchauffent sur le clavier de l'ordinateur ! bref |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.07.21 18:00 | |
| Ah il y a quelque chose qui se ferait en ce moment, un truc juridique à propos de la fin de vie, mais je ne mets pas le lien, de peur de tout gâcher involontairement c'est dingue, mon anxiété, mais çà fait partie de moi, non seulement j'essaie de faire avec, mais je joue avec aussi je suis bien consciente depuis dix ans que mes vidéos liturgiques et la fin de vie, çà ne va pas ensemble mais en partie c'était fait exprès, une sorte de jeu avec du non-dit ( que je ne peux pas ou que je ne veux pas expliquer ) je suis très compliquée, peut-être trop, mais tout est complexe, l'informatique aussi... quand j'avais posté mes vidéos liturgiques, c'était cool quelque part je ne peux plus être cool maintenant, j'ai vieilli, et la France a changé... la France a changé, mais pas Jean Léonetti je sais, j'ai des phobies et des obsessions |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 06.07.21 12:34 | |
| Fin de vie : « faut-il aller au-delà des dispositions actuelles ? » Rédigé par Rédaction le Mardi 6 Juillet 2021 à 11:18 | Lu 55 fois Communiqué de l’académie nationale de médecine.
Fin de vie : « faut-il aller au-delà des dispositions actuelles ? » L’Académie nationale de médecine (ANM), de longue date très impliquée dans la réflexion sur la fin de vie, a toujours affirmé qu’il n’est pas dans la mission du médecin de donner la mort, et que l’on ne peut occulter la réelle souffrance des soignants de passer du soin à l’aide active à mourir.
Deux propositions de lois ont été présentées récemment par des parlementaires, portant précisément sur « l’aide active à mourir ». Sont ainsi concernés le suicide assisté et l’euthanasie. Le suicide assisté, appelé aussi assistance au suicide ou suicide médicalement assisté, caractérise la conduite d’un patient qui s’auto-administre une substance mortelle prescrite par un médecin en raison d’une maladie incurable et d’une fin de vie proche. L’euthanasie concerne la situation d’un patient qui demande au médecin de pratiquer lui-même l’acte létal.
La loi du 2 février 2016, dite seconde loi Claeys-Léonetti, a créé de nouveaux droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie. « Toute personne a le droit d’avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance...... ». La fin de vie digne et apaisée est assurée par la qualité de la prise en charge, par des soins palliatifs adaptés, et si besoin par une sédation proportionnée, voire dans certains cas profonde et continue « provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès, associée à une analgésie et à l’arrêt de l’ensemble des traitements de maintien en vie ». Cette sédation est possible pour le patient atteint d’une affection grave et incurable, dont le pronostic vital est engagé à court terme. D’autres dispositions renforcent l’importance des directives anticipées qui s’imposent dorénavant au médecin, et de la personne de confiance dont « le témoignage prévaut sur tout autre témoignage ».
Convient-il d’aller au-delà de ces dispositions ?
Selon les récentes évaluations de la loi de 2016, après plus de cinq années, la connaissance par les professionnels de santé des dispositions adoptées pour la fin de vie, est insuffisante5. Le même déficit de connaissances se constate au sein de la population ce qui, selon l’orientation des questions posées, biaise les sondages sur un sujet aussi sensible que le suicide assisté ou l’euthanasie. En pratique, il perdure une grande inégalité dans l’accès aux soins palliatifs de fin de vie
Tout en s’engageant à poursuivre ses travaux sur ce thème, l’Académie centre ses recommandations actuelles sur une application enfin effective du dispositif existant.
L’Académie nationale de médecine souligne qu’un nouveau dispositif législatif ne saurait être adopté alors que la formation et l’offre de soins actuelles sont encore loin d’être pleinement mises en œuvre pour répondre aux besoins et aux inquiétudes de nos concitoyens. Elle met en avant la nécessité que : une formation approfondie sur la fin de vie soit mise en place pour toutes les catégories de professionnels de santé, en particulier sur la pratique des soins palliatifs et sur les modalités de la sédation profonde et continue,
une information objective et détaillée du public sur la législation en vigueur soit activement poursuivie. Chaque personne doit connaître ses droits actuels dans le domaine de la fin de vie, et exprimer ses volontés à ce sujet,
une évaluation rigoureuse de l’application des dispositions en place soit réalisée, notamment afin de savoir si ces dispositions permettent de faire face à toutes les situations des personnes en fin de vie. L’Académie nationale de médecine est prête à contribuer à ce travail d’évaluation. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 07.07.21 17:22 | |
| alpha, bêta, delta, gamma, thêta, lambda, epsilon ... que c'est joli à entendre ! si vous me légalisez la dernière piqûre de ma dernière heure, de mon dernier jour ou ma dernière nuit, j'accepte votre variété de vaccins.... sinon rien ! Liberté, Egalité, Fraternité ? c'est comme ceci, c'est comme cela Je suis handicapée, mais pas trop con faut faire avec !!! je n'ai pas choisi ce handicap voilà pourquoi je veux choisir le moment et la manière de ma mort ? et vous, vous semblez subir...en nous faisant subir... on joue au chat et à la souris vive la république, vive la france ? sans aucune majuscule... çà va durer combien de temps, ce petit jeu ? pouvez-vous vous regarder ds le miroir ? inutile, l'abstention électorale reflète ce que vous êtes ! |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 09.07.21 23:33 | |
| Bernard Tapie : après avoir "souffert le martyre", il réclame de pouvoir choisir sa mort Bernard Tapie se bat depuis plusieurs années contre le cancer.Bernard Tapie se bat depuis plusieurs années contre le cancer. CAPTURE D'ÉCRAN BFMTV / YOUTUBE Société Publié le 09/07/2021 à 14:01 Après avoir été hospitalisé, Bernard Tapie s'est confié sur la question de la fin de vie à la chaîne LCI, jeudi 8 juillet. L'ex-homme d'affaires évoque les "douleurs intenses" qu'il a subies et estime que chaque personne devrait pouvoir choisir sa mort.
Après plusieurs semaines d'absence liées au traitement de son double cancer, Bernard Tapie a fait son retour dans les médias, jeudi 8 juillet sur LCI. L'ex-homme d'affaires a affirmé dans un entretien à la chaîne sa volonté de pouvoir choisir sa fin de vie, après avoir subi "des douleurs intenses" ce dernier mois.
"Je suis dans une phase un peu moins douloureuse. Mais j'ai été pendant un mois à souffrir le martyre du matin au soir, à ne pas pouvoir me lever, manger. Vous vous battez contre cette volonté d'y mettre un terme", a ainsi confié l'homme de 78 ans dans l'émission de Darius Rochebin. Son épouse n'aurait d'ailleurs pas souhaité l'aider à mourir.
"Exister, ce n'est pas utile" Selon Bernard Tapie, chacun devrait pouvoir choisir la façon de mourir, alors que le débat sur la fin de vie agite depuis de nombreuses années la sphère politique. Celui-ci a d'ailleurs été relancé récemment après le décès d'Alain Cocq. L'homme de 57 ans, atteinte d'une maladie incurable, a eu recours au suicide assisté en Suisse le 16 juin.
"Faut arrêter de nous faire chier à vouloir nous faire vivre comme eux l'ont décidé. (…) Est-ce que moi je vais m'occuper de la manière dont va mourir tel ou tel ministre ? Chacun a sa mort", estime pour sa part Bernard Tapie qui affirme également : "Exister, ce n'est pas utile. Vivre, c'est utile". L'ancien patron de l'Olympique de Marseille se bat contre un cancer de l'estomac et de l'œsophage qui se serait étendu à d'autres organes. "Je ne vous cache pas que les chances statistiques quand on en est à ce stade-là sont épouvantables", avait déclaré son fils Laurent, lors de l'hospitalisation de son père en mai dernier. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 10.07.21 16:41 | |
| les maux et les mots j'en avais fait un sujet ds ce site je ne sais plus où le pb étant que l'interprétation des mots est la fin des maux tout en étant leur commencement à propos de la fin de vie des associations pro-vie et pro-euthanasie peuvent se rejoindre, être d'accord sur des points essentiels tout comme des associations pro-euthanasie peuvent affirmer haut et fort leurs désaccords entre elles la cerise sur le gâteau, l'exploitation de cette sorte de jeu à des fins qui n'ont rien à voir avec notre fin de vie, ce qui explique la durée sans fin des débats sans fin. D'où ma conclusion rapide qd j'écris qu'il vaut mieux mourir sans être accompagné pour que le mourant puisse essayer de vivre sa mort librement.... vivre sa mort librement, je conçois que cela puisse étonner. Mais ds la vie de tous les jours, n'est-ce pas ce que nous essayons de faire, aspirer à la liberté ? Liberté, j'écris ton nom qui s'efface... |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 10.07.21 17:37 | |
| j'avais lu en diagonale je ne sais plus où ni quand que si l'aide active à mourir était légalisée en France, les soignants en soins palliatifs changeraient de profession pour ne pas être obligés à pratiquer le Suicide Assisté ( et donc ils auraient fait pression pour que la loi Falorni du mois d'avril 2021 ne puisse pas être votée ) on peut en déduire que le S.A. serait " obligatoire " ? Faut que ce personnel soignant se fasse soigner !!! que dire des patients ( comme moi ) qui ont tenté le jeûne absolu et total de Jean Léonetti ? ( on s'abîme la santé ainsi ). que penser de l'obstination presque maladive de Jean Léonetti avec sa loi? c'est une espèce de dictature , les mentalités ont évolué depuis le 22avril2005, il faut être un peu taré pour manquer de souplesse à ce point... |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 12.07.21 12:44 | |
| Elle attaque le premier ministre après la mort de son père qui a contracté le Covid-19 à l'hôpitalJohanna et sa famille estiment que le gouvernement aurait dû rendre obligatoire la vaccination des soignants.Par [size=16]Laetitia LienhardPublié hier à 13:51, mis à jour hier à 14:54[/size] POURQUOI NE PAS ATTAQUER JEAN LEONETTI ET ALAIN CLEAYS à propos de la fin de vie ? seul moyen efficace pour que l'un ne nous emmerde plus et pour que l'autre se remue. Admin |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 16.07.21 18:10 | |
| Extension du pass sanitaire : des députés LREM menacés de mort, l'Assemblée nationale saisit le parquet de Paris Visés "en raison de leur soutien à la stratégie vaccinale" de l'exécutif, ces élus ont tous reçu le même texte, selon nos informations. Article rédigé par Margaux Duguet France Télévisions Publié le 16/07/2021 16:33 Mis à jour le 16/07/2021 16:39 On devrait faire pareil avec Jean Léonetti et Alain Claeys à propos de la fin de vie et de la mort des citoyens et des citoyennes. Qui veut bien s'en charger? !!! Admin. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 16.07.21 20:42 | |
| petit rappel: Mis à jour le 08.12.2017
Les vaccins sont composés de substances actives d'origine biologique. Ils sont fabriqués à partir des germes contre lesquels le vaccin va protéger, sur des milieux de culture, principalement d’origine animale ou de synthèse, qui apportent les nutriments spécifiques nécessaires à leur développement. Les procédés de fabrication sont souvent longs et complexes. Il faut entre six à vingt-deux mois pour produire un vaccin contre quelques semaines à six mois en général pour les autres médicaments.
Autre rappel sur le lobby Léonetti
2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021
Question... Pourquoi se dépêcher ici, et traîner là ? Rappel: LATA Limitation Arrêt Thérapeutiques Actives
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 26.07.21 19:37 | |
| ds le mot covid-19, il y a le mot "VIDE", le néant ? un truc qu'on n'arrête pas de se refiler alors on ajoute des cache-sourire, des cache-grimace et une sorte de paralysie de nos mains... entre la mort physique, la mort sociologique, et la mort politique, on ne sait plus sur quel pied danser |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 27.07.21 17:50 | |
| Alain Fischer : “Ne pas se vacciner au nom de la liberté est un contresens, la liberté, c’est aussi protéger les autres” Mon commentaire Effectivement, mais veut-on se protéger ou protéger les autres ? si on considère un virus comme étant naturel et la mort comme étant inévitable ( je pose cette question juste au niveau philosophique ). Les labos se remplissent les poches avec le covid. Pourquoi doit-on attendre un vaccin covid français, pourquoi on ne l'a pas maintenant ? des traitements sans vaccin ont été évoqués... qu'est-ce que l'Etat souhaite réellement, le minimum de décès ou un bon fonctionnement de l'hôpital ( on aurait pu ouvrir des lits supplémentaires par ex. ). Les vaccins proposés ont été trop vite fabriqués, on est juste méfiants tout simplement. Les Français sont comme çà, on ne vote pas pour rien ( si on vote ), on exige un gouvernement de qualité. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 30.07.21 13:26 | |
| copié-collé : Symptômes La COVID-19 affecte les individus de différentes manières. La plupart des personnes infectées développent une forme légère à modérée de la maladie et guérissent sans hospitalisation. Symptômes les plus fréquents: fièvre toux sèche fatigue Symptômes moins fréquents: courbatures maux de gorge diarrhée conjonctivite maux de tête perte de l’odorat ou du goût éruption cutanée, ou décoloration des doigts ou des orteils Symptômes graves: difficultés à respirer ou essoufflement sensation d’oppression ou douleur au niveau de la poitrine perte d’élocution ou de motricité Si vous présentez des symptômes graves, consultez immédiatement un professionnel de santé. Avant de vous rendre chez votre médecin ou dans un établissement de santé, contactez-les toujours par téléphone. Les individus présentant des symptômes légers, mais qui sont par ailleurs en bonne santé, doivent se soigner chez eux. En moyenne, l’apparition des symptômes chez une personne infectée par le virus prend cinq à six jours. Cependant, ce délai peut s’étendre jusqu’à quatorze jours. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 30.07.21 13:40 | |
| moi Admin depuis des décennies = perte d'élocution et de motricité suite à un handicap à la naissance diarrhée suite au vieillissement difficulté à respirer, essoufflement de temps en temps ds certaines situations ( dialoguer avec quelqu'un en marchant rapidement ) depuis que j' existe ! fatigue et courbatures = en permanence presque depuis ma naissance et de pire en pire suite à la vieillesse ... diagnostic ??? ma conclusion = non réanimable !!! mais obligée de survivre à cause de Jean Léonetti... + ARTHROSE, rhumatisme = DOULEUR |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 31.07.21 10:26 | |
| [size=46]Mon père est mort à l’hôpital public, et ça s’est mal passéJournaliste à «Libération», Luc Peillon témoigne de l’attitude fuyante et pour le moins maladroite d’une partie du corps médical envers la famille d’un malade en fin de vie.[/size] par Luc Peillonpublié le 31 juillet 2021 à 7h52 Mon père est mort. A 77 ans, d’un cancer quasi généralisé. Son âge élevé, la sévérité de la maladie : il n’y a rien à reprocher à dame Nature. Passons aussi sur l’erreur de diagnostic de la clinique X, qui l’a conduit à suspendre sa chimio pendant deux mois. Et qui lui a peut-être été fatale, malgré son transfert dans un des meilleurs CHU de Lyon.Ce qui a du mal à passer, en revanche, c’est l’attitude, contrainte ou non par la situation actuelle de l’hôpital public, du personnel dit «médical». Car si infirmières et aides-soignantes ont été exemplaires, il en fut tout autrement des médecins. Il est plus facile aujourd’hui de prendre rendez-vous avec un ministre que d’échanger quelques mots avec un responsable du service oncologie, sa remplaçante quand il est en congés, ou l’interne de permanence. Des ombres dans le couloir, fuyant la famille comme la peste. En douze mois de soins, ma mère a rarement pu échanger plus de quelques minutes avec eux. Et après avoir lourdement insisté. Au chevet de mon père depuis le début, jamais elle ne fut associée, et encore moins consultée, sur les traitements prodigués. Ni sollicitée lorsqu’il fut expédié temporairement à 20 kilomètres du CHU, après l’une de ses dernières chimios, contraignant ma mère épuisée, qui s’y rendait deux à trois fois par jour, à parcourir quotidiennement, à 77 ans, 80 à 120 kilomètres. Et lorsque paroles il y eut, elles furent plutôt blessantes. «Pourquoi vous accrochez-vous à cette chimio», lui lança un jour un médecin, sans doute lui-même débordé, devant l’insistance de ma mère. «Vous vomissez ? Mais c’est vous qui l’avez voulu, cette chimio», répondit le même à mon père, perclus de douleur.«Il faut libérer un lit en oncologie ?»Jamais consultés, même lorsque la fin arrive. C’est ainsi par hasard, quelques jours avant sa mort, que nous surprenons, en poussant la porte de sa chambre, trois drôles de dames du «service de la douleur», alias «soins palliatifs», démarchant sans scrupule mon paternel impotent. Et qui n’avaient évidemment prévenu personne. «Monsieur Peillon, nous voulons construire un projet (sic) avec vous», entendons-nous en arrivant dans la pièce. Aucun médecin visible pendant un an, mais à l’heure de succomber, il n’y a plus assez de chaises autour du lit. Notre arrivée impromptue dérange. Il faut trouver des formules alambiquées, pour faire comprendre à ces dames, devant mon père, que l’on aurait peut-être pu en discuter en amont, avec la famille, même quelques minutes. Aucune réaction de ces femmes. Silence gênant. Présence lourde et insupportable de ces personnes venues chercher mon père, qui réclamait une chimio. Une seule. Une dernière. Encore une. Quitte à y rester. Quitte à en mourir.«Y a-t-il de la place, au moins, en soins palliatifs ?» «Ah non, pas du tout, c’est complet, comme partout à l’hôpital aujourd’hui», répondent-elles. «Alors pourquoi vous lui proposez ? Il faut libérer un lit en oncologie ?» A nouveau le silence, visiblement enseigné comme une pratique de communication. Puis, cette phrase, répétée de façon robotique : «C’est pour voir avec lui, construire un projet.» Et la tristesse soudain qui monte. Face à mon père mourant, à ces médecins fantômes, dans cet hôpital public saturé. Face à ces croque-morts plus maladroites les unes que les autres.Mon père est mort, et il n’y a jamais de bonne façon de mourir. Mais celle-ci fut sans doute la pire que l’hôpital français ait eu à lui proposer.https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/mon-pere-est-mort-a-lhopital-public-et-ca-sest-mal-passe-20210731_H32YMNF7PRBAPCIDUUR7TOOYNM/ |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 31.07.21 14:32 | |
| hôpital publique ou hôpital privé soins palliatifs au cours de la vie ( traitements symptomatiques ) ou soins palliatifs en fin de vie 1ère classe, 2e classe, ... dernière classe ! cinq étoiles... ou une étoile ou sans étoile en ville ou à la campagne faut pas rêver, il vaut mieux cela que rien du tout ( si c'est gratuit ou presque, c'est l'essentiel, non ? ) on demande un minimum de liberté puisque l'égalité n'existe pas, quant à la fraternité, on n'en a rien à foutre ! |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 31.07.21 19:17 | |
| LA PIQURE POUR TOUS, nous y sommes ! oh désolée pour cet humour ( noir ou jaune ? ) je ne peux pas m'en empêcher ailleurs sur d'autres sites, ce post serait supprimé par la modération mais je suis chez moi ici |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.08.21 11:58 | |
| EN DIRECT - LA FÉDÉRATION HOSPITALIÈRE DE FRANCE APPELLE À DÉCRÉTER LA VACCINATION OBLIGATOIRE POUR TOUS BFMTV Le 01/08/2021 à 8:04 | MAJ à 11:27
DICTATURE ? |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.08.21 12:06 | |
| [size=33]Coronavirus : Des documents américains sonnent l’alarme face au variant Delta et assurent que « la guerre a changé »[/size]
PANDEMIE Ces documents internes de l’agence sanitaire des Etats-Unis s’appuient sur une analyse de près de 900 cas de Covid-19 dépistés après des festivités du 4-Juillet, où trois quarts des participants à l’évènement étaient vaccinés
20 Minutes avec AFP Publié le 31/07/21 à 17h56 — Mis à jour le 31/07/21 à 17h56
Dernière édition par Admin le 01.08.21 12:21, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.08.21 12:17 | |
| eh bien, de toute façon, la mort est au bout du chemin... il y a des vaccins qui donnent la Sclérose En Plaques c'est rare, mais çà existe réellement quelle idée d'avoir obligé des personnes âgées à se faire vacciner on peut comprendre qu'on les a utilisé comme cobayes... le pb du virus, c'est qu'il est ( en principe ) naturel et contagieux les Maladies Sexuellement Transmissibles le sont aussi et on n'emmerde pas les gens pour les MST les labos se font un fric dingue avec le covid... quant à la F.H.F. il suffirait d'augmenter l'ouverture de lits à l'hôpital ? cette piqûre qui risque de devenir obligatoire me fait penser aux nazis désolée |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.08.21 12:31 | |
| " Nous sommes en guerre " a dit le président Emmanuel Macron à propos du covid-19 et il NE fait RIEN pour un nouveau plan des soins palliatifs, et pour une aide active à mourir ce n'est pas normal et cela manque de cohérence. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.08.21 12:44 | |
| «Je fais plus confiance à Sanofi qu'à Pfizer» : un vaccin tricolore pour convaincre les hésitants? On les croyait majoritaires en décembre, ils sont finalement une petite minorité : le mouvement «antivax» a reflué. Or, les récalcitrants sont loin d'être tous hostiles par principe au vaccin, et l'arrivée de celui de Sanofi, promis pour décembre, pourrait en convaincre certains de sauter le pas.
Par Paul Sugy Publié le 09/07/2021 à 20:45, mis à jour le 12/07/2021 à 17:39 |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.08.21 12:48 | |
| si on me pîque de force, je m'arrangerais pour avaler je ne sais quoi avant afin d'avoir après une allergie mortelle |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.08.21 13:04 | |
| désolée je ne peux pas concevoir qu'on mette si peu de temps pour fabriquer un vaccin et qu'on DETRUISE des milliers de boîtes de DECONTRACTYL ( fabriqué par Sanofi ) alors vos vaccins covid vous pouvez vous les mettre là où je pense, dans votre cul. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 02.08.21 18:47 | |
| L’Ordre des médecins s’inquiète de l’extension du pass sanitaire à l’hôpital L’Ordre des médecins s’inquiète de l’extension du pass sanitaire à l’hôpital BERTRAND GUAY / AFP HÔPITAUX - "La mise en place du pass sanitaire ne doit pas limiter l’accès aux soins", alerte l’Ordre des médecins, alors que le sésame doit entrer en vigueur dans de nouveaux lieux, dont les établissements de santé, dès le 9 août prochain. La rédaction de LCI - Publié aujourd’hui à 17h46, mis à jour il y a 21 min Faudra-t-il que les patients se démerdent pour que leur problème médical devienne urgent s'ils veulent rentrer dans un établissement de santé? ou alors faire la grève des soins en essayant tant bien que mal les remèdes de grand-mère ? Nous avons maintenant l'habitude, les patients covid étant prioritaires... On est presque conditionné...Bien évidemment cela va de soi = STOPdonsSTOPvotesSTOP Faut pas exagérer tout de même ! S.T.O.P.don.S.T.O.P.vote.S.T.O.P. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 03.08.21 15:30 | |
| 3e dose à l'horizon... pourquoi pas ? pour ceux et celles qui croient aux vaccins qu'on n'emmerde pas les autres qd le toubib me fait une ordonnance, je vais à la pharmacie, j'achète, je lis la notice, puis je fais ce que je veux ensuite... Liberté, liberté, liberté... |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 03.08.21 15:52 | |
| Sclérose en plaque : la justice met en cause le vaccin contre l’hépatite B Par Mathilde Debry Le tribunal de Bordeaux a condamné le laboratoire Sanofi Pasteur suite à la plainte d’un patient souffrant de sclérose en plaque. Maladie qu'il aurait développée après s'être fait vacciner contre l'hépatite B. Publié le 28.02.2018 à 15h10 |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 03.08.21 15:56 | |
| Vous voulez quoi ? qu'on se suicide ? |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 05.08.21 13:29 | |
| 3e dose de vaccin pour " les plus fragiles " ? ainsi vos stocks de vaccin diminueront ... les " plus fragiles " vont emmerdent, s'ils veulent 'en finir", c'est leur droit, non ? Pression de part et d'autre, manque de confiance totale même les généralistes ne savent pas ce qu'il y a ds ces vaccins, paraît-il... si vous remettez sur le marché tous les médicaments supprimés ( par ex. Myolastan et Décontractyl ) et si vous légalisez l'aide active à mourir, les citoyens changeront peut-être de comportement ? elle est de quel côté, la dictature à la française ? |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 07.08.21 0:59 | |
| [size=42]Comment va s'appliquer le pass sanitaire à l'hôpital ?Le Conseil constitutionnel a validé jeudi l'extension du pass sanitaire à l'hôpital. Dès lundi, il sera obligatoire pour les visiteurs et les patients accueillis pour des soins programmés. Ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes logistiques et éthiques.Par L.G. - Hier à 09:15 | mis à jour hier à 09:22 - Temps de lecture : 4 min[/size] 4| | Vu 18596 foisLe verdict du Conseil constitutionnel était très attendu par le monde médical. Les Sages ont validé jeudi l'extension du pass sanitaire à plusieurs lieux, dont les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux. Dès lundi, un schéma vaccinal complet, un certificat de rétablissement ou un test négatif sera donc nécessaire pour pénétrer dans les Ehpad et les hôpitaux. Mais tout le monde n'est pas concerné. Détails. A lire aussi [size=23]Pour le Conseil constitutionnel, l'application du pass sanitaire à l'hôpital est possible tant que ce dernier ne fait pas "obstacle à l’accès au soins". Concrètement, il sera obligatoire pour les "personnes accompagnant ou rendant visite" à des personnes hospitalisées ou résidant en Ehpad, mais aussi pour les patients accueillis "pour des soins programmés".En d'autres termes, il ne sera pas possible de vous refuser l'accès si vous vous présentez aux urgences hospitalières pour y recevoir des soins. En revanche, les personnes vous accompagnant devront avoir un pass sanitaire. Idem si vous vous rendez à l'hôpital pour un acte prévu. Une source proche du Conseil constitutionnel précise toutefois que la décision de laisser entrer quelqu'un ou pas sera laissée à "l’appréciation des soignants" en fonction des situations.Bertrand Guidet, le chef du service réanimation à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, estime sur franceinfo que le contrôle des hôpitaux est une mesure nécessaire "vu les flux qu'ils brassent, notamment pour éviter les contaminations nosocomiales." Frédéric Valletoux, le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), se réjouit quant à lui sur RTL que "les Sages reconnaissent un principe que l'on défendait, à savoir que l'hôpital ne soit pas exclu dès la mise en place du passe sanitaire". Problèmes logistiques et coût élevéLe président de la FHF admet toutefois que le contrôle du pass sanitaire ne va pas être chose aisée : "Cela va être aux hospitaliers de s'organiser, cela ne va pas être simple [...] mais on le fera en mettant en place des contrôles et des SAS aux entrées des établissements". Philippe Juvin, chef de service des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris est plus perplexe. "Le pass sanitaire à l'entrée de l'hôpital, c'est une usine à gaz", estime le médecin sur franceinfo, évoquant toutes les personnes qui passent par l'hôpital en une journée (soignants, patients, visiteurs, ambulanciers, pompiers, agents d'entretien, etc.). Pour celui qui est aussi maire LR de la Garenne-Colombes, cela "fait des mois qu'on aurait dû travailler à la mise en œuvre" du pass sanitaire à l'hôpital. Sa mise en place en l'espace de quelques semaines entraîne selon lui de nombreux problèmes logistiques. Il va ainsi falloir mobiliser ou engager du personnel pour contrôler les entrées des établissements. Or, selon la Fédération hospitalière de France (FHF), le coût de cette mesure est évalué à 60 millions d'euros par mois. Pour simplifier les contrôles, l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) envisage de mettre en place devant ses établissements des stands de dépistage, mais aussi des bornes, où les visiteurs et les patients devront scanner leur QR code eux-mêmes. Une manière d'éviter d'attribuer aux vigiles une mission pour laquelle ils ne sont pas formés. Un risque pour les patients ?Avec l'extension du pass sanitaire à l'hôpital, les soignants vont devoir prendre des décisions difficiles, qui vont parfois susciter de l'incompréhension, voire de la colère. La mesure pourrait aussi freiner les visites, pourtant essentielles pour la santé psychologiques de certains patients.Par exemple, la famille d'une personne en fin de vie ne pourra en théorie lui rendre visite qu'à condition d'être vaccinée, rétablie ou négative. Or, la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a rappelé en début de semaine "l’importance de maintenir la présence des proches auprès des patients en fin de vie".Certains professionnels de santé s'inquiètent également que le pass sanitaire entrave l'accès aux soins des patients. Lundi déjà, l'Ordre des médecins rappelait que "la mission de service public assumée par tous les soignants est de garantir l’accès aux soins pour tous". Sauf que pour Karine Lacombe, cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, cette obligation "s’apparente[...] à un refus de soins".Un constat partagé par Thierry Amouroux, le porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI). D'après lui, le pass sanitaire crée "un risque de perte de chances, de retards de diagnostics ou de traitements, en bloquant un certain nombre de patients programmés qui sont peut-être simplement en cours de parcours de vaccination".Les publics précaires, comme les sans-abri, pourraient d'ailleurs être les plus pénalisés par cette mesure. Moins vaccinés que le reste de la population, ils pourraient faire l'impasse sur des soins programmés, considérant que se faire tester auparavant est trop contraignant. "On va devoir reporter des opérations et sans doute prendre en charge des patients plus tard et qui seront par conséquent dans un état plus grave", déplore sur France Bleu Bruno Gueniffey, délégué CGT à l'hôpital Broca (Paris)."Penser qu'un patient qui a besoin de soins ne sera pas admis à l'hôpital c'est une hérésie", s'insurge sur franceinfo Marc Leone, secrétaire général de la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR). Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s'est toutefois voulu rassurant jeudi : "personne ne sera privé de soins en fonction du pass sanitaire", a-t-il assuré. Reste à savoir si sa promesse se traduira par une réalité sur le terrain. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 16.08.21 20:49 | |
| Vaccins anti-Covid : mises au point d'un médecin, historien de la médecine Philippe Mercet, ancien gastro-entérologue, aujourd’hui à la retraite, est chargé du cours d’histoire de la médecine à l’UFR Sciences Médicales de Besançon. Les vaccins, du premier aux derniers, ont toujours suscité peurs et polémiques mais ils ont sauvé bien des vies ! Petit retour en arrière. Publié le 16/08/2021 à 17h08 • Mis à jour le 16/08/2021 à 17h13 Vaccination : pourquoi tant de peurs au cours des siècles ? Vaccination : pourquoi tant de peurs au cours des siècles ? • Michael Desprez Maxppp Franche-Comté Doubs Besançon Jura Haute-Saône Territoire de Belfort Le docteur Philippe Mercet, historien de la médecine, replace les vaccins anti-Covid, qui sont rejetés par une partie de la population, dans un contexte plus large. C'est impressionnant les « concordances des temps » qui existent entre les vaccins d’hier, voire d’avant-hier, et celui d’aujourd’hui. Histoire de comprendre. Le vaccin, c’est la plus belle invention pour la médecine en 30 siècles ! Docteur Philippe Mercet, gastro-entérologue et historien de la médecine Quand l’inoculation contre la variole commence… en Franche-Comté ! Premier objectif de la lutte contre les maladies graves : la variole qui est responsable d'une mort sur 5 en Europe. Ce fléau tue déjà les enfants en bas âge, c’est la première maladie infantile, la plus mortelle. Et ceux qui survivent restent souvent défigurés par « la petite vérole », l’autre nom de la variole, variole signifiant en latin, petites pustules variées. Un premier moyen de lutte contre la variole voit le jour au XVIII ème siècle. C’est l’inoculation. Le docteur Mercet explique : « Le médecin instille du vrai virus présent sur une croûte d'un malade atteint par la variole mais prélevée en fin de maladie, donc pas trop puissante pour ne pas être top dangereuse. » Parmi les quelques rares régions au monde qui se lancent dans cette opération, se trouve… la Franche-Comté ! Philippe Mercet poursuit : « Le Docteur Girod, de Mignovillard, est très en avance sur son temps. Il intervient sur l’ensemble de la région, avec une dizaine de médecins. Ils partent sur le terrain, ils se déplacent pour vacciner les gens, chez eux. En 20 ans, ils vaccinent 20 000 personnes ! C’est énorme quand on se replace dans l’époque, avec le peu de moyens de locomotion… » Ses idoles ? Les docteurs Jenner, anglais, et Barrey, bisontin Philippe Mercet admire ses collègues du XVIII ème siècle mais ne tarit pas d’éloges sur deux autres médecins : Edward Jenner, l’homme qui a découvert le vaccin contre la variole, et celui qui l’a utilisé, chez nous, en Franche-Comté, Claude-Antoine Barrey, de Besançon. Le docteur Jenner est médecin à la campagne, dans le Gloucestershire, en Angleterre. La vaccine est une maladie bénigne des pis de la vache, qui ressemble à la variole, avec plein de pustules mais qui est beaucoup moins grave. Il remarque que les femmes qui traient les vaches n’attrapent pas la variole. Il a l’idée d’inoculer du pus d’un pis d’une vache malade à un jeune garçon, James. Ensuite il inocule la variole à James, et James ne la développe pas. Le premier vaccin au monde est né ! Edward Jenner vaccine un enfant contre la variole, fin XVIII ème siècle, avec le vaccin qu'il a mis au point Edward Jenner vaccine un enfant contre la variole, fin XVIII ème siècle, avec le vaccin qu'il a mis au point • National Geographic Au début du XIX ème siècle, le docteur Claude-Antoine Barrey exerce à Besançon. Il utilise le premier vaccin mis au point par Jenner pour lutter contre la variole. Il vaccine à tour de bras… et surtout il tient des statistiques ! Philippe Mercet explique : « Claude-Antoine Barrey fait des tableaux comparatifs pour analyser avant et après la vaccination. Ses conclusions sont limpides : 20 % de la population meurt de la variole avant le vaccin, seulement 1 % après. C’est incroyable. Avant le vaccin, le nombre de décès était plus important que celui des naissances ! J’admire cet homme car il a prouvé l’efficacité du médicament. » La médecine est entrée dans la modernité avec Jenner. Philippe Mercet, gastro-entérologue et historien de la médecine Concernant Edward Jenner, voici ce qu’en dit le docteur Mercet : « La médecine est entrée dans la modernité avec Jenner, tant par la méthode, l’invention du vaccin, que par les résultats. Il a protégé la population en masse et il a prolongé la durée de vie de chaque individu. » En 1980, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que la variole était une maladie éradiquée de la surface du globe. Les autres vaccins avec Pasteur et ses élèves L’autre grand nom associé à l’histoire des vaccins, c’est bien sûr Louis Pasteur, le Jurassien. Philippe Mercet raconte : « Le nom de Pasteur est bien évidemment associé au vaccin contre la rage. C’était une maladie spectaculaire mais d’aucun intérêt en matière de santé publique, aucun. Tout au plus, une centaine de morts chaque année. Mais en inventant le vaccin contre la rage, Pasteur a vaincu une peur ancestrale, de l’humanité toute entière : la peur du loup et de ses morsures. C’est ce qui a frappé les imaginaires. En revanche, il a sauvé des millions de vie en "inventant" l’asepsie, la stérilisation, en insistant sur le nettoyage des instruments utilisés en médecine. » Et les élèves de Louis Pasteur font faire des pas de géants à la médecine en concevant les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la tuberculose, la tuberculose, la maladie du XIX ème siècle et de la première moitié du XXème qui a tué tant d’enfants très jeunes… Les vaccins, les interrogations et les polémiques Actuellement, chaque enfant doit recevoir 11 vaccins pour, par exemple, entrer à l’école. Rougeole, oreillons, rubéole, diphtérie, tétanos, polio… Philippe Mercet constate, un peu amer : « De nouveaux vaccins ont été rendus obligatoires il y a 3 ans, sans trop de polémique, notamment celui de la rougeole, suite à une recrudescence de la maladie. En Afrique, dans certains pays de l’Europe de l’Est, des enfants meurent toujours de la diphtérie ou de la rougeole. Les gens d'ici ont oublié. » Comment expliquer la polémique contre les vaccins, les manifestations tous samedis dans toute la France depuis un mois ? Philippe Mercet, l’historien, répond : « Jenner a eu tout le monde contre lui. Certains médecins disaient que son vaccin contre la variole était inutile, voire dangereux ! Emmanuel Kant, le philosophe, affirmait que c’était « instiller chez l’homme une part de bestialité ». Le Pape lui-même s’y est mis en disant qu’il ne fallait pas lutter contre la volonté divine… » Caricature publiée en 1802 de Jenner vaccinant des patients qui craignaient qu'il leur fasse pousser des cornes de vaches. Caricature publiée en 1802 de Jenner vaccinant des patients qui craignaient qu'il leur fasse pousser des cornes de vaches. • James Gillray — Library of Congress, Et aujourd’hui, même interrogations, même refus ? « Aujourd’hui, il y a des appréhensions, légitimes ou imaginaires. Les gens sont méfiants, ne veulent pas servir de « cobayes » comme ils disent ou affirment qu’on manque de recul alors que les vaccins ARN existent depuis plus de 20 ans. On doit pouvoir les rassurer même si je reconnais des effets indésirables, notamment pour l’Astra Zeneca. Il y a eu peu d’accidents graves compte tenu des millions de doses injectées. Après, il y a une opposition antivax qui est, en fait, une opposition anti-Macron. Attention, on parle ici de santé publique et il ne faut pas se tromper de combat ! Et puis, dernière catégorie, il y a les complotistes… » Comment expliquer les pancartes et slogans antisémites dans des manifestations du samedi, comme par exemple, à Besançon ? Quand survenait une épidémie, le coupable, c'était forcément le juif. Philippe Mercet, gastro-entérologue et historien de la médecine « Les épidémies et les vagues d’antisémitisme sont liées dans l'histoire… Par exemple, lors de la peste noire en 1348-1350, les Juifs ont été accusés de ne pas être malades de la peste. Il y a eu des pogroms (exterminations des juifs, ndlr) épouvantables, dans l’Est de la France, en Allemagne. » Les Juifs boucs-émissaires, en quelque sorte, quels que soient les fléaux ? « Oui, plus près de nous dans le temps, quand l’épidémie de sida a commencé, dans les années 1980, ils étaient aussi accusés d’en être à l’origine. Dans les rues d’Orléans, vers 1980-1985, sur des affiches, le juif était désigné comme responsable du sida. » Samedi 14 août, Besançon, manifestation contre le pass sanitaire : "goyim" signifie "les non-juifs" Samedi 14 août, Besançon, manifestation contre le pass sanitaire : "goyim" signifie "les non-juifs" • Anonyme Philippe Mercet conclut : « Je donne souvent un cours sur les comportements humains par temps d’épidémie. Je fais étudier à mes élèves les périodes de la peste et celle du sida. On se rend compte que les comportements sont les mêmes, il n’y a aucune évolution… » Et il ajoute : « Là, avec la Covid, je vais avoir de quoi renouveler mes cours… » https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/vaccins-anti-covid-mises-au-point-d-un-medecin-historien-de-la-medecine-2215525.html |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 19.08.21 12:50 | |
| [size=49]L’épidémie de Covid-19 finira-t-elle un jour ? Voici les trois scénarios possibles[/size] Verra-t-on un jour la fin de la pandémie de coronavirus ? À quoi pourraient ressembler les prochaines années ? Nous avons posé ces questions à des épidémiologistes, virologues ou responsables de l’OMS. Ils dessinent trois options à moyen et long terme, plus ou moins optimistes.Ouest-France Paul GRATIAN.Modifié le 19/08/2021 à 08h11 Publié le 19/08/2021 à 07h15Vagues successives, nouveaux variants, restrictions diverses… Voilà plus d’un an et demi que le coronavirus impacte le quotidien du monde entier. Avec comme l’impression de ne jamais en sortir.
D’où cette question à laquelle on aimerait tant avoir une réponse : à quand la fin ? « Faire un pronostic sur l’évolution de l’épidémie est difficile car elle réserve beaucoup de surprises », prévient d’emblée le professeur Didier Houssin, président du Comité d’urgence Covid-19 de l’Organisation mondiale de la santé. Car si la pandémie de coronavirus nous a appris une chose depuis son apparition, c’est bien d’être prudent concernant de possibles prévisions. « Je vous rassure tout de suite, il y aura une fin de la pandémie », peut-on néanmoins affirmer, selon l’épidémiologiste Yves Buisson. Pour rappel, la pandémie désigne cette phase où une épidémie se développe et est présente partout dans le monde. « La situation qu’on voit actuellement avec un variant très transmissible qui entraîne une recrudescence des cas et des hospitalisations va finir par rentrer dans l’ordre », abonde le virologue Bruno Lina, membre du conseil scientifique, qui affirme que « le plus dur est derrière nous ». Reste alors la question de quand mais surtout de comment.
Selon plusieurs spécialistes contactés par Ouest France, à moyen et long terme, trois scénarios se dessinent. Dans le premier, le plus pessimiste, la pandémie ne cessera de continuer à cause de nouveaux variants. Le deuxième scénario, le plus probable, imagine une épidémie réduite au stade endémique, avec un virus qui continue de circuler mais de façon moins grave. Le dernier est celui de l’éradication du virus mais il est malheureusement très improbable.
1. L’épidémie reste importante à cause de nouveaux variants : possible mais pas le plus probable L’évolution de l’épidémie se joue comme un match entre deux dynamiques : l’acquisition de l’immunité (par la contagion mais surtout par la vaccination) et la capacité du virus à muter. Si la seconde l’emporte, on entre alors dans le premier scénario qui est un peu le scénario catastrophe. L’apparition du variant Alpha (dit britannique) puis celle du variant Delta (dit indien) montre que le coronavirus peut muter vers des formes plus transmissibles. On peut alors craindre l’arrivée d’un variant encore plus transmissible, voire plus dangereux, qui conduirait à de nouvelles vagues de l’épidémie.
Dans le pire des cas, un variant d’échappement apparaîtra, c’est-à-dire un variant qui ne serait pas reconnu par les anticorps obtenus par une précédente contamination ou par le vaccin. « Cela nécessiterait alors une possible mise à jour du vaccin avec un rappel », affirme Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’Université de Montpellier.
L’apparition de nouveaux variants est très difficile à anticiper. Mais heureusement, ce scénario du pire n’est pas le plus probable. Déjà car la capacité du coronavirus à muter semble limitée. « Pour l’instant, tous ces virus sont identiques, les variants sont un même virus qui a simplement évolué génétiquement », explique Bruno Lina. Ensuite, car le variant qui dominera les autres est celui qui est le plus contagieux et qui se transmet le plus. Or peut-on vraiment avoir un variant plus contagieux que le variant Delta ? « On a du mal à l’imaginer car c’est déjà l’un des virus les plus transmissibles qui existe dans le monde », poursuit le virologue.
Mais le responsable de l’OMS Didier Houssin, ancien directeur général de la Santé en France, prévient : « Il est possible que le virus continue de circuler très activement dans des pays dépourvus de moyens et n’ayant pas accès aux vaccins. En circulant, il peut changer et nous revenir transformé, sous une forme qu’on aura du mal à maîtriser » . D’où la nécessaire vigilance internationale sur ce sujet et l’importance d’apporter de l’aide aux pays ayant peu de moyens. Lire aussi : Covid-19. ENTRETIEN. « Des variants pourront encore surprendre »
2. Le coronavirus devient endémique avec moins de formes graves : le plus probable Deuxième hypothèse, le SARS-CoV-2, responsable du Covid-19, continue de circuler mais de façon moins grave. « Ce virus respiratoire va finir par se comporter comme les autres virus respiratoires c’est-à-dire basculer vers une certaine saisonnalité et réduire en impact », anticipe Bruno Lina. Selon ce virologue, « progressivement, ce virus devrait perdre en pouvoir pathogène, en virulence et évoluer lentement pour devenir un virus banal ». On passerait alors à une phase endémique, et non plus à une pandémie. « Les variations sont alors beaucoup plus faibles et les quelques épidémies restent localisées et transitoires. On resterait avec une circulation à bas bruit de façon relativement constante », détaille Mircea Sofonea. Les cas sévères et critiques pourraient être prévenus par le vaccin mais la circulation du virus avec ses symptômes plus légers devraient continuer, y compris pour les Covid longs. « Ça rajouterai le SARS-CoV-2 dans le groupe des coronavirus endémiques qui circulent chaque hiver et qui causent des rhumes », ajoute ce spécialiste des épidémies. « Les épidémies seraient alors saisonnières », confirme l’épidémiologiste Yves Buisson, un peu comme on le voit avec la grippe. Dans le cas de cette hypothèse, des doses de rappel peuvent être mises en place pour éviter les cas graves et certaines mesures barrières, pourraient demeurer nécessaires. Cette hypothèse est la plus probable. « On est sûr que cette option arrivera sur le long terme », explique Bruno Lina. L’immunologue Alain Fischer, coordinateur de la stratégie française sur la vaccination avait d’ailleurs évoqué en avril 2021 que cette hypothèse était « hautement plausible ». Mais « personne n’est en mesure de dire quand on s’acheminera vers ce scénario », ajoute Yves Buisson. La différence de temporalité, selon lui, se jouera en fonction du niveau de l’immunité collective acquise au niveau international. « Ce n’est certainement pas dans deux mois mais probablement pas dans cinq ans non plus. Ça devrait se passer dans l’année ou les deux ans qui viennent », pense Bruno Lina. Lire aussi : Covid-19. Selon le patron de Moderna, la « phase pandémique » prendra fin en 2022
3. La disparition totale du virus : très improbable[size=18][size=18] L’hypothèse la plus favorable serait l’éradication du virus afin qu’il devienne un lointain souvenir. Dans l’histoire des pandémies, cela s’est déjà vu. La vaccination a déjà permis que la variole disparaisse par exemple, et la polio est sur le point de disparaître également. Mais cette option est vraissemblement hors de portée dans le cas du Covid-19. « Le virus ne va pas disparaître, on va le garder avec nous de la même façon qu’on a gardé d’autres coronavirus qui causent des rhumes », prévient Bruno Lina. « On ne pourra pas l’éradiquer », abonde Yves Buisson, notamment car le cas de la variole est « exceptionnel ». « La variole est le seul exemple de maladie infectieuse qu’on a pu faire disparaître, notamment car le vaccin est très efficace sur l’infection et la transmission, car il n’y a pas de mutant et quand il n’y a pas de réservoir animal », détaille Mircea Sofonea. Autant de propriétés que l’on ne retrouve pas dans le virus étant à l’origine du Covid-19. Les vaccins dont nous disposons actuellement, même s’ils restent très efficaces pour éviter les formes graves et doivent donc être administrés le plus possible pour contrôler l’épidémie, n’empêchent pas totalement l’infection et la transmission. Comme évoqué plus haut, la capacité du virus à muter entrave également la possibilité d’une disparition. « Ce virus a une capacité d’adaptation comme les virus grippaux, donc il réapparaîtra », prévient Yves Buisson. Enfin, le nombre important de personnes asymptomatiques mais contagieuses rend complexe le contrôle du coronavirus et donc son hypothétique fin définitive. On risque donc bien d’entendre parler du coronavirus encore pour longtemps. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 20.08.21 16:17 | |
| il semblerait qu'il y ait une perte d'immunité progressive des vaccins anti-covid ( lu en diagonale sur le web). OK mais je n'y suis pour rien, moi. Lu aussi en diagonale, un des vaccins pourrait être utilisé au sujet du sida. Donc on peut en déduire qu'ils chercheraient à utiliser ce genre de vaccin pour toutes les autres pathologies ??? si on laisse notre imagination s'envoler très loin, disparition de l'industrie pharmaceutique classique au profit des vaccins pour tous, disparition des maladies puisque vaccination imposée, c'est mon cortex farfelu qui me fait écrire cela, donc plutôt en rigoler ! comme je l'ai déjà écrit ailleurs, ce serait non seulement un changement radical, mais surtout une atteinte à notre liberté, si on fait ce qu'on veut avec comprimés, gélules, sirop, pommade etc on ne pourra que subir leS vaccinationS ( au pluriel ), avec effets secondaires inévitables. Jusqu'à présent, nous avons tous et toutes le choix entre médecine classique et médecine parallèle.. La liberté dans la souffrance et la liberté avec notre corps: la dignité humaine tout simplement. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 23.08.21 15:12 | |
| [size=36]Les antivax invoquent la loi Kouchner[/size] ÉCLAIRAGE - Des manifestants contre l'obligation vaccinale ont invoqué mercredi 14 juillet le "consentement éclairé" du patient pour contester la mesure gouvernementale. Une référence à la loi du 4 mars 2002 relative "aux droits des malades".V.M - Publié le 15 juillet 2021 à 12h43, mis à jour le 15 juillet 2021 à 16h17Le "consentement éclairé" contre l'obligation vaccinale. Parmi les nombreux arguments avancés par les antivax et autres opposants aux nouvelles restrictions sanitaires annoncées par Emmanuel Macron figure ce concept, réhabilité pour l'occasion. Dénonçant une "dictature sanitaire", une manifestante parisienne évoquait ainsi, mercredi auprès de LCI, "la loi Kouchner sur le consentement éclairé", en déduisant que l'on devait "pouvoir disposer de notre corps", et donc avoir le droit de refuser la vaccination contre le Covid-19. Nous avons montré il y a quelques jours que les nombreux textes invoqués, dont celui-ci, ne permettaient pas de s'opposer à la vaccination obligatoire en France, compte tenu notamment de la jurisprudence sur ce sujet. Mais en quoi consiste cette fameuse loi Koucher, promulguée il y a près de 20 ans ? - Citation :
Un acte fondateur de la "démocratie sanitaire"
La loi dite "Kouchner" du 4 mars 2002 "relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé" pose le principe du droit fondamental à la protection de santé et consacre dans le Code de la santé publique le droit au respect de la dignité de la personne malade. Considéré comme un acte fondateur de la "démocratie sanitaire", elle introduit notamment le principe de "consentement libre et éclairé du patient aux actes et traitements qui lui sont proposés, et son corollaire, le droit du patient d'être informé sur son état de santé". À noter que ce principe existait antérieurement, mais sous la forme d'une obligation déontologique pour les médecins, et que l'objectif de ce texte était d'apporter des précisions juridiques sur les conditions de réalisation de ce consentement éclairé. Cette obligation d'information porte sur l'ensemble des actes médicaux proposés, les traitements et leurs risques, les alternatives possibles. La partie de cette loi qui intéresse les opposants aux mesures sanitaires récentes stipule dans son article 11 "qu'aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne" et que "ce consentement peut être retiré à tout moment". Le même article offre toutefois une réponse en précisant que "les dispositions du présent article s'appliquent sans préjudice des dispositions particulières relatives au consentement de la personne pour certaines catégories de soins ou d'interventions". Des dispositions particulières qui concernent, précisément, la vaccination. La loi Kouchner s'étend toutefois à un champ plus large que le seul consentement. Elle formule par exemple le principe du droit d'accès du patient à son dossier médical. Elle contient également des dispositions qui intéressent directement l'actuelle campagne, puisque le texte facilite le droit de recours des patients et leur indemnisation dans le cas où les conséquences d'un acte médical seraient néfastes pour leur santé, même en l'absence de faute médicale avérée. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 26.08.21 15:07 | |
| On a discuté avec des accompagnateurs de fin de vie
« Les accompagnateurs ont des mots, des attitudes, des attentions, une parole, une écoute qu’un professionnel n’aura peut-être pas le temps d'avoir. »
LN
Par Lauriane Nembrot
BS
Par Bessma Sikouk 26.8.21
[ « Quand on rencontre des patients en fin de vie, certains n’ont pas encore intégré le fait qu’ils vont mourir. Il reste encore beaucoup de travail à faire. » C’est le constat que dresse Marc Paviani. Cet ancien accompagnateur de fin de vie n’est plus en activité depuis trois ans. Mais il a passé plus de vingt ans au chevet de personnes mourantes. Deux décennies durant lesquelles, à raison d’une demi-journée par semaine, il a tenté de rendre leurs derniers jours plus supportables. « En une après-midi, je pouvais rencontrer entre une à six personnes hospitalisées en soins palliatifs », se souvient-il.
Inscrits dans le Code de santé publique (article L 1110-1), les accompagnateurs de fin de vie font partie des soins palliatifs qui doivent être proposés aux patients. Ils sont sélectionnés puis formés par des associations, comme JALMALV - Jusqu’à la mort accompagner la vie, ASP fondatrice ou Les petits frères des pauvres, qui adhèrent toutes à la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). Pour débuter un suivi, les accompagnateurs doivent obtenir l’accord de la personne malade et de ses proches.
En France, JALMALV compte 2 500 bénévoles en soins palliatifs. C’est au sein de cette association que Christiane Caillerez a été formée. « Depuis que j’ai commencé, j’ai dû suivre au moins 1 000 personnes, » indique cette retraitée de l’Éducation nationale, accompagnatrice depuis 2010. « C’est toujours différent selon les patients parce que tout dépend de l’état du malade. Parfois certains nous disent qu’ils n’ont pas envie, les patients sédatés ou intubés peuvent avoir besoin d’une présence silencieuse… J’essaie d’être profondément humaine et à l'écoute. »
Santé [size=16]ELEANOR CUMMINS 4.2.21
« J’ai rencontré des gens qui n’ont plus personne, des patients qui sont seuls et qui ont besoin de réconfort. Mon rôle, c’est d’écouter et de rester en retrait, sans juger. On ne dit jamais aux malades ce qu’ils doivent faire. Parfois, on ne connaît même pas leur pathologie », explique Marie-Nöelle Cabaret, bénévole en soins palliatifs depuis 6 ans.
[/size] - Citation :
- « C’est un acte de solidarité tout à fait exemplaire »
Avant de devenir bénévole, les accompagnateurs ont souvent eux-mêmes vécu la mort d’un proche. « Ceux que nous recrutons ont accompagné un parent, un père, une mère, parfois un frère, une sœur. Ils ont rencontré des bénévoles et ça les a marqués », explique Françoise Monet, présidente de JALMALV Val d’Oise. « J’ai accompagné mon époux pendant un an tout au long de sa maladie. Durant son dernier mois à l’hôpital, j’ai été portée à bouts de bras par des bénévoles. C’est pour ça que j’ai voulu rentrer dans une association. Pour donner ce que j’avais reçu. C’est toujours une histoire personnelle. » Life MIRCEA BARBU 7.1.21Mais il incombe aux bénévoles de conserver une distance avec les accompagnés afin qu’ils ne soient pas trop impliqués émotionnellement. « J’ai sympathisé avec une personne qui est restée hospitalisée 18 mois, jusqu'à son décès. Je ne m’en suis pas rendue compte mais je l’ai réellement prise en affection. Et je n’ai rien vu venir. Quand elle est partie, pour moi, ça a été un drame », se souvient Marie-Noëlle Cabaret. « On m’a demandé de faire très attention et de ne pas trop m’impliquer. » « Les bénévoles font des pauses quand ils ont des soucis familiaux ou qu’ils tombent eux-mêmes malades. Et quand on les forme, on leur rappelle qu’ils ne sont pas là pour soigner leurs propres plaies », indique Françoise Monet. « Les bénévoles ne se préoccupent pas seulement de la mort mais d’accompagner la personne jusqu’au bout dans son parcours de vivant », remarque Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale à l’Université de Paris-Saclay. « Les accompagnateurs ont des mots, des attitudes, des attentions, une parole, une écoute qu’un professionnel n’aura peut-être pas le temps d’avoir parce qu’il est pris dans sa technicité. » « Un bénévole en soins palliatifs n’a pas le même sens qu’un bénévole dans d’autres associations. Ce ne sont pas des psychologues, des assistants de services sociaux (...) ou des représentants religieux », remarque de son côté Nadia Veyrié, docteure en sociologie à l’Université de Caen. « C’est une partie de la société civile. Surtout, ce sont des personnes formées qui n’arrivent pas là n’importe comment. » Encadrés par des bénévoles expérimentés, les bénévoles bénéficient d’un suivi psychologique et doivent participer une fois par mois à un groupe de parole. - Citation :
- « Les soins palliatifs souffrent d’une grande méconnaissance »
Cette présence souvent nécessaire reste pourtant peu connue du grand public. Pour attirer de nouveaux bénévoles, les associations lancent des appels à recrutement chaque année mais peinent à mobiliser. Et pour cause : en ce qui concerne les dispositifs qui encadrent les derniers moments de la vie, les Français sont encore peu nombreux à réellement s’informer. C’est ce qu’à révélé la Commission Sicard en 2012, menée à la demande de François Hollande et pilotée par Didier Sicard, ancien président du comité consultatif national d'éthique (CCNE). « L’idée était de comprendre quelle image et quels souhaits avaient les Français quant à leur fin de vie », explique Valérie Depadt, maître de conférence à l’Université Paris 13 et ancienne membre de la commission. « Nous avons constaté que les gens craignaient la fin de vie et qu’ils avaient peur de décéder dans un couloir d’hôpital. » D’ailleurs, « on n’aime pas imaginer notre propre mort », analyse l’universitaire, ce qui entraîne une « méconnaissance très culturelle » de tout le parcours de fin de vie. Life ADRIANA IVANOVA 22.1.21« Il faut savoir ce qui existe, ce qui est possible quand on est en soins palliatifs », martèle Marc Paviani. Aujourd’hui, les directives anticipées, la désignation d’une personne de confiance, les soins palliatifs, et les accompagnateurs de fin de vie sont autant d’outils qui, au fil des législations, ont été mis en place pour prévenir le « mal mourir » en France. - Citation :
- « La mort reste une question difficile à aborder »
L’ignorance de ces dispositifs peut être liée au rapport que les Français entretiennent avec la mort. C’est ce qu’à mis en lumière Nadia Veyrié, auteure du livre Fin de vie, société et souffrances paru en mai 2014 aux Éditions Le bord de l’eau. « Il y a une crainte de l’accompagnement, d’être à proximité des personnes en fin de vie même si les choses progressent », constate-t-elle. Le rôle des accompagnateurs en fin de vie est d'autant plus crucial depuis que la société s’est sécularisée, comme l’explique le professeur Hirsch. « Les représentations religieuses que nous avions par le passé se sont estompées. On est désormais dans une société plus rationnelle où la mort reste une question difficile à aborder. » Les bénévoles remplissent par conséquent une fonction importante pour les patients en fin de vie. Une fin de vie qui tend à durer plus longtemps avec les progrès de la médecine. Dans le même temps, la place accordée à la mort se trouve amoindrie, explique Nadia Veyrié. « Les rituels funéraires sont toujours présents et en même temps ils sont moins importants. On ne voit plus forcément de cortège funéraire, même si ça peut encore se faire en milieu rural. » Une place réduite qui n’entame pas pour autant la peur de mourir. « Il y a une crainte de la mort dans la société. Le fait qu’on ne montre pas un cadavre aux enfants, qu’on hésite ou qu’on réfléchisse à ce sujet là interroge. La mort est devenue beaucoup plus taboue alors qu’elle l’était moins auparavant, parce qu’on est entré dans une société qui fonctionne sur la vitesse, la performance et qui n’a pas forcément le temps de s’arrêter. » C’est dans ce contexte que les bénévoles vont permettre aux patients, qui ne se sont pas toujours confrontés à la question de leur fin de vie avant leur maladie, d’appréhender le mieux possible leur mort. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 30.08.21 15:18 | |
| 47 400 morts du Covid-19 évités ? Ce que dit la première étude sur l’impact de la vaccination en France Des chercheurs ont cherché à estimer le nombre d’admissions en soins intensifs et de décès évités grâce aux vaccins. Leurs résultats, qui n’ont pas encore été relus par des pairs, suggèrent que près de 50 000 décès ont été évités. La Martinique, où seul un habitant sur 5 est complètement vacciné, fait face à une très forte vague épidémique. LP/Olivier Corsan La Martinique, où seul un habitant sur 5 est complètement vacciné, fait face à une très forte vague épidémique. LP/Olivier Corsan Par Nicolas Berrod Le 29 août 2021 à 16h38, modifié le 30 août 2021 à 06h18 Le problème est de savoir ce que Macron veutEmmanuel ou Brigitte, ou les deux ? nous, on s'en fout, on l'a bien compris ! alors on ne vote plus.. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 31.08.21 22:44 | |
| [center][size=39] Faits divers[/size] [size=44]Nonagénaire tuée à l'Ehpad de Lormes (Nièvre) : les soignants sous le choc[/size] Publié le 26/08/2021 à 13h17Le meurtrier présumé avait pris rendez-vous la veille pour rendre visite à sa mère, hébergée à l'Ehpad les Cygnes à Lormes. Au lendemain du meurtre d'une résidente à l'Ehpad les Cygnes, à Lormes, les personnels sont sous le choc. La nonagénaire, admise dans l'établissement cet été, aurait succombé aux coups portés par son fils, venu lui rendre visite, au moyen d'un objet tranchant, mercredi 25 août. [Mise à jour à 17 h 10 : précisions du directeur délégué]
À Lormes, les équipes de l'Ehpad les Cygnes sont atterrées. Au lendemain du meurtre sanglant d'une résidente âgée de 92 ans, des personnels sont en pleurs. Selon un membre de l'équipe soignante de l'établissement, le fils de la victime avait pris rendez-vous pour rendre visite à sa mère admise à l'Ehpad cet été, au mois de juillet. Il serait venu de la région parisienne pour visiter la résidente prise en charge dans l'unité de soins palliatifs depuis peu. Il était déjà venu la voir plusieurs fois. Elle aussi viendrait de la région parisienne, mais avait des attaches autour de Lormes. Présent le jour de son emménagement aux Cygnes, le meurtrier présumé « savait que sa mère était en fin de vie et avait demandé à ce qu'elle soit euthanasiée », indique-t-on à l'Ehpad. « Elle n'aurait pas passé la semaine. » Une nonagénaire tuée avec un objet tranchant à l'Ehpad de Lormes : son fils recherché par les gendarmes Il est arrivé « normal », « calme », aux alentours de 16 h, mercredi 25 août. En début de soirée, il serait resté une quinzaine de minutes dans la chambre de sa mère sans qu'un membre du personnel ne passe par là. Puis il est reparti toujours l'air « normal ». Une importante blessure au crâne C'est aux alentours de 20 h qu'une aide-soignante a découvert la résidente défigurée par une importante blessure au crâne. Plusieurs coups ont été portés. L'arme du crime n'a pas été retrouvée sur place. Dans la chambre, une deuxième patiente atteinte de troubles cognitifs et endormie au moment du drame, dit n'avoir rien vu. Elle a simplement constaté, ce jeudi matin, avoir changé de chambre. Une aide psychologique lui sera octroyée. C'est l'administrateur de garde qui a prévenu le directeur délégué de l'établissement mercredi soir. Le Samu et la gendarmerie se sont rendu sur place. La dame n'a pas eu le temps d'être transportée ailleurs. Accompagnée par un docteur, elle est décédée à 2 h du matin. Les gendarmes sont restés toute la nuit pour faire les constatations. Le membre de l'équipe soignante, porte-voix de ses collègues, ne comprend pas le geste de cet homme d'une soixantaine d'années. « Sa mère ne souffrait pas. » À 13 h 30, ce jeudi 26 août, une déclaration sera faite aux équipes de l'Ehpad ainsi qu'aux familles des résidents des Cygnes. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été mise en place. Une quinzaine d'agents de l'équipe de jour et de l'équipe de nuit sont concernés de près ou de loin par ce drame. « Mais beaucoup préfèrent rester ici, plutôt que de ruminer chez eux », constate le directeur délégué. « Il n'y a pas eu de dysfonctionnement, personne n'est responsable, on ne pouvait pas prévoir un geste comme celui-ci. On ne va pas se mettre à fouiller les gens qui rentrent ou faire le planton devant chaque porte. On est un Ehpad, pas une prison ni un centre fermé. Tout ce qui pouvait être fait a été fait par le personnel. Maintenant, on peut juste les aider et les accompagner dans ce moment difficile. » La rédaction |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 31.08.21 22:54 | |
| LE JOURNAL DU CENTRE ( suite ) Après le drame de Lormes, la question sur la fin de vie est relancée avec la proposition de deux Nivernais Publié le 30/08/2021 à 21h00 Après le drame de Lormes, la question sur la fin de vie est relancée avec la proposition de deux Nivernais « Les évènements vont nous obliger à bouger, il faudra affronter le problème de l’euthanasie un jour ou l’autre », estime Alain Vernet. SALESSE Florian Après le drame de l’Ehpad de Lormes, où une femme en fin de vie a été tuée à coups de massette, et pour lequel son fils a été arrêté, le président du comité nivernais de soins palliatifs émet une proposition qu’il a partagée à Emmanuel Macron. Alain Vernet est président de l’association Emeraude qui gère une équipe mobile de soins palliatifs dans la Nièvre. Il est aussi professeur d’éthique à l’université de Tours. Pour lui, le fait-divers qui s’est déroulé la semaine dernière à Lormes, une nonagénaire en fin de vie, tuée à coups de massette, pour lequel son fils a reconnu les faits, repose la question de l’euthanasie. Il y a deux ou trois ans, on avait une demande d’euthanasie par an. Là on en a quatre ou cinq. Il y a un changement de mentalité. « Ce n’est pas une mort dans la dignité. Et ces situations complexes autour de l’euthanasie risquent de se multiplier dans les années à venir. Il y a deux ou trois ans, on avait une demande d’euthanasie par an. Là on en a quatre ou cinq. Il y a un changement de mentalité. Parfois, les gens ne sont plus dans la douleur, mais la demande reste. Le droit à mourir s’exprime de plus en plus. La population exprime le désir d’une liberté quant à son corps. L’expression individuelle prend le pas sur des éléments d’éducation, de culture, de religion, d’idéologie qui imprégnaient peut-être davantage la société avant ». Ce sont les médecins traitants qui sollicitent l’association, « lorsqu’on est sur une fin de vie complexe par la douleur, l’isolement, les troubles du comportement, la démence, une situation sociale compliquée… On apporte un éclairage sur la fin de vie. Lorsqu’on nous fait une demande d’euthanasie, on essaie de comprendre quel est son fondement. La douleur ? La lassitude ? Une pensée réfléchie et décidée ? On soigne la douleur et les formes dépressives. Dans les cas où c’est réfléchi et décidé, on ne peut pas aller au-delà de la loi. On amène la personne à analyser sa demande, on accompagne la famille psychologiquement pour rendre l’inéluctable plus facile. Mais on ne peut pas faire plus. On fait en sorte que les gens puissent vivre dans des conditions de confort leurs derniers instants. Mais on ne peut pas accélérer la mort ». Le président, de par la grandeur du poste que le peuple lui a donné, devrait trancher. Ces situations sont rares. Elles pourraient être éclairées par des arguments scientifiques, mais ce n’est pas aux médecins d’exercer cette responsabilité Il ne croit pas à une loi qui réglerait cette question sur la fin de vie. « Quand il y a une situation particulière, une opposition familiale, des questions insolubles, irréconciliables, qui mobilisent l’opinion publique, comme dans l’affaire Vincent Humbert, je serais pour une grâce présidentielle inversée. Le président, de par la grandeur du poste que le peuple lui a donné, devrait trancher. Ces situations sont rares. Elles pourraient être éclairées par des arguments scientifiques, mais ce n’est pas aux médecins d’exercer cette responsabilité ». Après le fait divers de Lormes, il a transmis sa demande, co-signée avec Jérôme Moreau, président de l’Andavi (Association nivernaise d’aide aux victimes d’infractions) et juriste de formation à la Présidence de la République. Leur lettre est actuellement étudiée par le cabinet. « Les évènements vont nous obliger à bouger, il faudra affronter le problème de l’euthanasie un jour ou l’autre », estime Alain Vernet. Au niveau local, il souhaiterait organiser au printemps un débat public autour des questions bio-éthiques. Marlène Martin |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 01.09.21 10:55 | |
| Contribution au débat sur l'euthanasie et le suicide assisté 18 AVR. 2021 PAR ALAIN VERNET BLOG : LE BLOG DE ALAIN VERNET Faut-il légiférer sur ces questions d'euthanasie et de suicide assisté? Sur quels fondements articuler ces normes possibles : liberté, dignité ? Somme nous propriétaire de notre corps, et "comme maître et possesseur" de nous-mêmes ?
Depuis quelques temps les dépôts de propositions de loi concernant la fin de vie se succèdent devant le Parlement, qu’elles émanent de Sénateurs ou de Députés[1], ayant toutes pour objectif, au-delà de variations conceptuelles et sémantiques (qu’on parle d’euthanasie active ou de suicide assisté[2] ; qu’on les fonde sur l’affirmation de la liberté individuelle, de la manifestation d’une autonomie de la volonté, ou sur la préservation de la dignité, c’est-à-dire le maintien d’une certaine image et d’estime de soi) de permettre de décider de choisir de mettre un terme à sa vie, dès lors que celle-ci est compromise à brève échéance, sans évidence d’amélioration, par le fait d’une pathologie, qui, outre son caractère inéluctablement létal s’accompagne de désagréments tels qu’ils hypothèquent les qualités susceptibles de qualifier une vie bonne, heureuse, agréable, exempte de douleur[3], et peut-être même de déplaisir.
Ces propositions de loi, qu’on y adhère, d’ailleurs à des degrés divers, ou qu’on s’y oppose, au-delà même des questions qu’elles posent, interrogent sur les transformations profondes des mentalités qu’elles expriment et traduisent, sur les mutations de nos cadres de pensée, de nos représentations de l’humanité, de la conception que l’on a de l’homme. En même temps que, semble-t-il, elles pointent des contradictions dans les valeurs qui semblent étayer nos sociétés humaines, qui pourraient apparaître en cours de modifications radicales[4].
Ces propositions de loi, en effet, revendiquent, comme un nouveau droit de l’homme, un droit de décider de choisir de mourir, où, quand, comment, manifestant dans ce choix un consentement qu’on espère libre et éclairé, donc une autonomie de sa volonté, donc sa liberté.
Cette revendication s’inscrit, par conséquent, comme un antidestin[5], et exprime le refus de la contingence du mourir, évidente certitude, mais jusqu’alors indéterminée. C’est pourquoi on pourrait considérer qu’il s’agit là du triomphe de Prométhée, qui maîtrise sa nature humaine, qui maîtrise la nature, jusqu’à opposer sa décision, son désir, son action, à son organisation initiale, jusqu’alors en partie indépendante de sa volonté, y compris dans ses dysfonctionnements. Après avoir volé aux Dieux le feu (qui permit à l’homme d’être maitre du temps en le rendant, grâce à la chaleur qu’il permettait, relativement indépendant du froid, donc du cycle des saisons, et indépendant de l’alternance jour-nuit grâce à la lumière, mais aussi, à travers le cru et le cuit, lui facilitant une meilleure conservation des aliments, le faisant, dès lors, moins immédiatement dépendant des ressources de l’environnement), et l’intelligence technique (qui lui permit de transformer la nature, d’inventer la science et la technique, le monde des objets et des outils, de construire somme doute un destin, et de ne plus le subir), voici qu’il réussit ce qui avait été son échec : dérober l’art politique, non pas les moyens de sa survie et de sa vie, qu’il dominait peu ou prou, mais les fins mêmes de celles-ci, la décision de la finir et de la commencer, le choix du moment initial comme du moment terminal. Cet absolu prométhéen n’est-il pas en contradiction avec cette autre aspiration, qu’est le souci écologique, souci du respect de la nature, de réduction de l’empreinte humaine sur celle-ci, diamétralement inverse, puisqu’il relève de la tentative d’Epiméthée de créer un écosystème stable par l’attribution à chaque créature d’une forme, d’une qualité (d’un programme) lui permettant d’être, d’exister, de durer, de se perpétuer, de retrouver de l’immuable[6].
Peut-être l’homme qui ne veut plus changer la vie (aspirant à un respect et une protection de la nature), devenu réservé quant à l’intelligence technique, veut-il cependant changer sa vie, non plus dans ses aspects extérieurs, mais dans son essence même, ses fondamentaux, qui l’encadrent, l’enserrent et finalement la déterminent, refusant d’être, comme l’y incitait Descartes « comme maître et possesseur de la nature », mais devenant « comme maître et possesseur de lui-même ».
Cette possession de soi-même, cette appropriation de soi-même, pourrait être considérée comme l’ultime accomplissement de la liberté ; et c’est cette possession de soi-même, cette propriété de soi-même, à la fois de ses œuvres, de son esprit, de son corps, que postulent implicitement les propositions de loi sur la maîtrise de la fin de vie[7].
Il s’agit là d’un changement de paradigme par rapport à ce qui était. Certes toutes les religions ont toujours affirmé que l’homme, création d’un Autre, incarnation de la volonté d’un Autre, ne s’appartenait pas complètement. Mais indépendamment des religions tout individu est toujours le produit et le résultat du désir, plus ou moins explicite, plus ou moins conscient, d’une intention plus ou moins aboutie, du désir d’un Autre, ou plutôt de deux Autres, n’étant de ce fait, qu’usufruitier de lui-même, et ne disposant peut-être pas sur lui-même de la nue-propriété[8]. En effet, c’est la collectivité, à travers la Nation, l’Etat, qui longtemps détint la nue-propriété des individus, sur lesquels, somme toute, elle disposait d’un droit de vie et de mort, notamment à travers deux actions : la possibilité d’envoyer à la mort, par le fait d’une déclaration de guerre, ou par l’application d’une peine de mort, dans une situation de non-respect d’un règlement pris par l’Etat. Cette restriction du droit de propriété vis-à-vis du corps humain, et de certains de ses produits (ou démembrements), et du droit d’en faire ce que bon vous semble, y compris pour son propre corps, se déduit également du fait qu’ils soient hors commerce juridique, qu’ils soient sans prix, même si, le cas échéant, ils peuvent faire l’objet de droits à réparation, compensation, indemnisation, exprimés en unités de compte monétaires[9]. C’est dire que l’autonomie de notre volonté se trouve limitée dans ses décisions concernant le corps humain, et spécialement notre propre corps.
Ceci signifiait qu’il n’était pas une chose comme n’importe quelle autre, une chose ordinaire, un objet quelconque. En effet il est à la fois un moyen, un support d’incarnation d’une autonomie, d’une intentionnalité, et d’une conscience de celle-ci, permettant l’expression d’une capacité à les exercer, et donc en même temps une fin, le faisant sujet de lui-même, par conséquent à la fois sujet et objet, soit un sujet de droit, titulaire d’une personnalité et d’un patrimoine juridiques. C’est pourquoi avant même qu’il soit révélé par la naissance comme vivant et viable, il est déjà personnalité juridique potentielle, ou, dans une conceptualisation aristotélicienne, il est en puissance avant même qu’une cause l’anime ; ce qui est une manière de dire qu’il exprime le désir d’un Autre qui le fait exister. Comme il se poursuit dans la mort, au-delà de la vie, disposant d’une protection juridique particulière, cette manifestation de survie, à travers notamment mémoire et souvenir, étant une sorte d’effet de reconnaissance, du fait, encore une fois, d’un Autre[10].
Cette omniprésence d’un Autre, qui donne sens, effet d’énonciation, qui inscrit dans une réalité, montre bien que, par rapport à soi-même, notre liberté n’est pas absolue, déjà par le fait même d’être partie d’un système social, groupal, interactionnel, à travers diverses formes de collectifs qui s’interpénètrent.
Dès lors l’expression de notre liberté individuelle, à travers le geste suicidaire, considéré comme manifestation d’une autonomie de la volonté (à supposer que celle-ci ne soit pas déterminée par diverses aliénations, par divers empêchements à penser, notamment souffrance morale et souffrance physique, souffrance morale découlant de la souffrance physique, lassitude d’une vie restée ou devenue trop difficile, ou considérée comme inutile, si elle n’est pas sanctionnable, si elle ne constitue pas un comportement infractionniste, si donc elle ne s’accompagne pas d’un interdit, témoigne cependant d’un échec de l’inter-dit, car ce qui pourrait s’analyser comme passage à l’acte apparait premier dans la demande, le moyen pouvant occulter la délibération dont il devrait être l’aboutissement, apparaissant d’emblée posé, antécédent non négociable, et non effet de négociation. Pour autant la non interdiction n’est pas l’autorisation, et ce geste d’interruption de la vie, s’il n’est pas considéré comme illégal, n’est pas non plus légal, plutôt a-légal, susceptible alors d’interroger sur sa légitimité.
C’est la raison pour laquelle le fondement revendiqué d’un droit à mourir n’a pas jusqu’alors été la liberté (ainsi que semblent le postuler les actuelles propositions de loi), mais la dignité, c’est-à-dire la perte de certains attributs de ce qui pouvait caractériser l’individu sujet de lui-même, considérés comme des marqueurs d’humanité. Chacun s’accorde à reconnaître les fonctions de conscience comme marqueurs d’humanité, en ce sens qu’elles permettent de situer les actions humaines par rapport à une temporalité, une orientation, vers le passé, par des souvenirs, une mémoire, une histoire, comme aussi vers l’avenir, avec un désir, une intentionnalité, une finalité, tout ce qui permet l’en-tension, l’interaction, l’être avec et le vivre ensemble. Qu’il y ait disparition, dissolution, destruction, effectives d’une qualité substantielle, définissante, structurante, de ce qui fait l’essence de l’humanité, permettant de la reconnaître comme telle, dans certaines situations d’affaiblissement démentiel, d’affaiblissement de l’intégrité de la conscience et de la vigilance, d’aliénation de celles-ci, mais aussi par suite de perte du sens de la poursuite de la vie (surtout lorsqu’elle n’est plus que végétative), dans des situations durables de coma profond, et de maladie ne permettant plus d’envisager, et même de penser, une quelconque perspective, nul n’en disconviendra. Pour autant fonder une attitude sur un manque, sur des caractéristiques négatives, pose question (même s’il est vrai qu’on définit d’abord l’humanité par ses aspects négatifs, ce qui s’en écarte ou y porte atteinte, comme les crimes contre l’humanité, plutôt que d’une manière positive), car ceci pose la question du périmètre au-delà duquel l’atteinte deviendrait insupportable. Est-il indigne celui qui perd ses capacités de maitrise de soi, est-il indigne celui qui change parce qu’il vieillit, est-il indigne celui qui n’a plus de reconnaissance sociale, le malade, le vieillard, le handicapé, le chômeur, le délaissé, l’isolé ? On pourrait cependant postuler que restent dignes celle et celui qui continuent à se reconnaître comme tel(s).le(s), à se percevoir le même, identique, (et pourtant ayant pu changer, se transformer, évoluer) quoiqu’il arrive, quels que soient les aléas et circonstances de la vie, quelle que soit par ailleurs la misère de ses conduites et de ses conditions. Etayer la dignité par l’unicité permettrait sans doute de préciser les cadres de ce fondement[11].
Ceci pourrait replacer l’hypothèse d’un droit à mourir dans un contexte plus général du droit à l’intimité, plaçant alors les situations rencontrées, les actions envisagées, les décisions arrêtées, comme relevant de l’intériorité, d’un débat entre moi et moi-même, d’un colloque singulier en mon âme et conscience, éventuellement dans un cadre partagé, duel, qui alors scrute moins l’action que l’intention ; d’un quasi-inaccessible à un tiers[12].
C’est pourquoi une loi spéciale qui autoriserait une euthanasie active ou un suicide assisté, créant pour ce faire, nécessairement un personnel dédié, fut-ce à la marge, pour ce type d’intervention, introduirait dans ce qui doit rester dans la sphère de l’intime, de l’ordre d’un débat singulier, un tiers évaluateur, peu ou prou en position de conseil, de décideur, même implicite, un Autre, autorisant une liberté, en tout cas, d’une certaine manière la garantissant, mais par ce fait même d’autorisation, privant la liberté de sa spécificité. En effet une autonomie concédée est-elle encore une autonomie, ou une simple apparence d’autonomie.
Aussi, plutôt que de permettre a priori, par principe, d’une manière générale et universelle, pour des situations, toujours douloureuses par leur intensité, mais souvent aussi, par leur atypicité, leur singularité (et donc peut-être pas si nombreuses) des solutions qui pourraient nous sembler résoudre les difficultés par leur caractère quasi prescriptif (mais qui de fait restent performatives, et jamais totalement ajustées, ajointées, aux situations particulières et spécifiques rencontrées)[13], nous pourrions suggérer de renvoyer cette décision difficile à prendre, à une autorité régalienne, agissant au nom du peuple français, soit du fait d’une onction populaire, soit par délégation, assumant par conséquent une magistrature, soit en amont, avant le choix décisif et final, par autorisation, permission (et ce serait alors au Président de la République, élu pour le meilleur et le pire, et disposant d’un droit de grâce, lequel serait ici exercé à visage inversé, de trancher[14]), soit en aval, après le choix, en cas de contestation, afin d’apprécier la validité du consentement, l’éventualité d’une atteinte aux lois, notamment pénales, la pertinence d’une poursuite pénale, eu égard à l’intentionnalité manifestée dans l’événement (et ce serait alors au Procureur de la République d’agir ; pour cela certes une loi serait nécessaire, mais juste pour rajouter une exception d’euthanasie aux exceptions du Code Pénal, sans transformer l’économie de celui-ci, et sans mobiliser les passions, clivages, agitations, dans la discussion d’une loi spéciale).
Sans doute, ceci ne résoudra pas définitivement les difficultés particulières, qui sont toujours celles qui soulignent les manques, les à peu près, les approximations, des dispositifs juridiques proposés. Mais la vie, la plupart du temps, n’est jamais « un long fleuve tranquille » ; alors pourquoi faudrait-il que pour la mort, ultime étape de la vie, et qui, peut-être, lui donne sa richesse et son sens, il en soit différemment.
[1] Notamment texte N° 288 du 17 octobre 2017, déposé en particulier par Monsieur Forlani, député de Charente-Maritime -examiné par l’Assemblée Nationale, le 8 avril 2021-, texte N°517 du 26 décembre 2017 déposé par les députés du groupe « La France Insoumise », texte N° 131 du 17 novembre 2020, déposé au Sénat en particulier par Madame de la Gontrie.
[2] On peut considérer l’euthanasie active comme un acte exercé par un médecin (et plus globalement un soignant), et le suicide assisté comme un acte effectué par le demandeur, assisté, le cas échéant d’un tiers, non nécessairement médecin, le médecin restant cependant le fournisseur des produits. La finalité est la même, mais la méthode (donc les moyens) sont différents.
[3] A supposer que la prise en compte de la douleur (physique d’abord, morale ensuite) soit correctement assurée (ce qui dépend de l’égalité d’accès aux soins, et d’abord aux soins palliatifs ; et dans une moindre mesure de la sensibilité, et de l’habitude, des soignants et services à cette prise en charge, compte non tenu de la survivance de conceptions, voire d’idéologies, ou de convictions, qui peuvent considérer la douleur comme rédemptrice, ou informatrice sur l’état du malade. Car il a souvent été remarqué que la demande de mort est souvent une demande d’ataraxie, de non-souffrance, que celle-ci soit réelle, effective, ou anticipée, anticipation qui conduit à une douleur morale, laquelle peut être aussi dépression, ou dépression masquée derrière une forme de lassitude, ainsi que derrière le sentiment d’une toute-puissance d’un présent qui englue et empêche de penser. La douleur nous empêche de penser, et de penser toute évolution et tout changement autrement qu’en termes binaires : souffrir/ne pas (plus) souffrir – Être/ ne pas (plus) Être.
[4] Ce qui probablement ajoute au malaise ressenti. On pourrait faire l’hypothèse que l’on est passé d’une morale aristocratique (morale de l’immuable et du déterminé, morale d’Etat, d’ordre, d’une harmonie cosmique – morale Epiméthéenne-) à une morale méritocratique (morale de la transformation et du changement, de la progressivité -morale Prométhéenne-), transformation qui n’alla pas sans soubresauts, frictions, frottements, dont la Révolution Française pourrait être un symptôme, et que l’on passe aujourd’hui à une morale libérale ou consumériste (de l’affirmation de soi, de l’authenticité, de l’autonomie, de l’équivalence des désirs, du choix individuel).
[5] Ce qui démontre qu’elle est contraire à toute idée de morale aristocratique, qui pense l’individu comme élément du groupe dans lequel il est inscrit, mais formé, formaté, absolument dépendant de celui-ci. Elle est le triomphe absolu de Prométhée, mais un d’un Prométhée égocentrique, égoïste.
[6] Cette contradiction est peut-être responsable d’une forme de « malaise dans la civilisation » que nous ressentons.
[7] Ce qui pourrait être considéré comme une forme de nihilisme, de refus de toute valeur autre que ce qui relève de mon désir, devenu l’alpha et l’oméga de la conception du monde (qui n’aurait dès lors pas de sens, pas de finalité, étant alors parfaitement absurde). Ceci remettrait en cause toute idée d’un intérêt général, toute idée d’universalité, puisque seul compterait mon ego, mon désir, mon individu ; ce qui définit la morale libérale ou consumériste, et illustre que « Dieu est mort », et bien mort. Dès lors les radicalismes religieux ne seraient peut-être que des défenses, des formations réactionnelles, contre les individualismes ; une socialisation, une collectivisation, de l’aspiration individualiste, qui s’exprime toutefois à travers la revendication au martyr.
[8] Même s’il peut exister un fantasme d’auto-engendrement, qu’alimentent peut-être les techniques de PMA ; et des fantasmes de désincarnation de la sexualité ; d’une relation sexuelle non nécessaire ; non génitrice (et renvoyée au pur plaisir ; cessant alors d’être une fin pour n’être plus qu’un moyen).
[9] Un tel système de compensation illustre cette revendication à l’équivalence qui imprègne nos sociétés (équivalence qui pourrait à terme se substituer à égalité).
[10] Autrement dit il est d’abord logos avant d’être topos ; « et le Verbe se fit Chair ».
[11] Il apparait en effet important de préciser le concept de dignité qui n’est pas, il s’en faut, unidimensionnel, apparaissant très réducteur, décrivant des réalités très différentes à l’aide d’un même outil conceptuel, agrégat qu’il devient alors nécessaire de déconstruire.
[12] On ne connait la mort qu’à propos (en 3ème personne), comme un évènement à venir ou passé, jamais comme un passage (en 1ère personne). Seul le mourant à l’instant du mourir pourrait dire ce qu’il en est ; mais il faudrait pour cela qu’il ne fût point mort, et que le moment du passage ne se fasse pas ; d’où l’impossibilité de parler de l’instant du mourir, car qui en parle n’a pu vivre cet ultime « presque rien » qui restera pour toujours « un je ne sais quoi ». (cf Vladimir Jankélévitch : la mort).
[13] Ce qui est le cas de toute loi, qui suppose son interprétation, sa jurisprudence, une adaptation à chaque fois particulière, tout bien pesé, considéré, et analysé, cette phronesis en dégageant le point d’équilibre entre excès et défaut, entre tiraillements contradictoires, comme l’a bien montré Aristote. C’est pourquoi penser résoudre les difficultés de ces matières définitivement par une loi nouvelle est une entreprise vaine, car il y aura toujours contradiction entre le particulier et le général, le singulier et l’universel, l’unidimensionnel et l’interprétable. Comme il est vain de penser que l’application dans la durée des lois Léonetti et Claeys-Léonetti résoudra à terme les difficultés. Face à l’humain il restera toujours un résidu irrationnel de toutes les tentatives de rationalité, ce « presque rien » qui rend explicite et manifeste l’implicite du « je ne sais quoi ».
[14] Comme il en est, d’une certaine manière, par rapport au mariage du mort. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 02.09.21 23:45 | |
| Tribune
"Stop aux menaces de France Soir et au harcèlement des porteurs de la parole scientifique" Un collectif de professionnels de santé et scientifiques dénonce la violence d'un article de France Soir les visant en faisant référence à la Veuve, surnom de la guillotine. Capture d'écran de l'article de France Soir dénoncé par les auteurs de la tribune publiée dans L'Express. Capture d'écran de l'article de France Soir dénoncé par les auteurs de la tribune publiée dans L'Express.
Capture L'Express
Citizen4Science - Fabienne Blum, Collectif FakeMed - Cyril Vidal, Thomas C. Durand, Stéphane Gaudry, Karine Lacombe, Jérôme Marty, François Morel, Hervé Maisonneuve, Alexander Samuel. publié le 31/08/2021 à 13:00 , mis à jour à 15:44
TRIBUNE. Le 22 août 2021, le blog France Soir a publié sur son site un texte intitulé : "Covid 19 (diagnostic, traitements, vaccin) : panorama d'une escroquerie". L'auteur, qui signe sous le pseudonyme "Le médecin résistant", dénonce le soi-disant "lavage de cerveau distillé par les médias propagandistes 'mainstream', financés par les milliardaires asservis au pouvoir, imposant une propagande inique". Cet article reprend tous les éléments de désinformation scientifique et médicale qui ont circulé depuis 18 mois.
Après avoir affirmé que nous serions "bel et bien en face d'une structure globale rappelant le gouvernement de Vichy", le texte cite nommément des personnes physiques et morales qui sont en première ligne dans la lutte publique contre la désinformation scientifique : l'association Citizen4science, le Collectif FakeMed, les docteurs en médecine Damien Barraud, Stéphane Gaudry, Karine Lacombe, Hervé Maisonneuve, Jérôme Marty, François Morel (alias Doc Primum), Nathan Peiffer-Smadja, les docteurs en science Thomas Durand de la chaîne La Tronche en biais et Alexander Samuel, ainsi que Sonic_urticant (pseudonyme d'un enseignant en mathématiques), et Messieurs Thibault Fiolet, Patrick Detlefsen et Xavier Hugonet. L'Ordre des médecins et les ARS sont également dénoncés.
Cet article pourrait n'être qu'un énième article déversant insultes, désinformations et rhétorique complotiste, habituel chez France Soir depuis le début de l'épidémie de Covid 19. Mais les limites du tolérable ont été franchies avec la conclusion qui, dans la première version publiée est :
Capture d'écran de la première version de la conclusion de l'article de France Soir. Capture d'écran de la première version de la conclusion de l'article de France Soir.L'Express La "Veuve" fait référence, sans aucune ambiguïté, à l'un des surnoms donnés d'abord à la potence, puis, durant la Révolution française, à la guillotine. Cet article se termine donc par une incitation à la haine, un appel aux condamnations à mort, soit des menaces de mort explicites visant nommément chacun d'entre nous. France Soir et sa direction ne peuvent l'ignorer, ayant consacré un article en 2019 à la dernière exécution publique citant expressément "la veuve (la guillotine)" et décrivant précisément les modalités d'exécution. Suite probablement au tollé déclenché par cet article et l'indignation exprimée, la conclusion de l'article sera modifiée par deux fois dans la journée, pour aboutir à cette juxtaposition grotesque :
Capture d'écran de la version finale de la conclusion de l'article de France Soir. Capture d'écran de la version finale de la conclusion de l'article de France Soir.L'Express Ce cafouillage ne méprendra personne tant il est révélateur. Il montre que France Soir et son responsable Xavier Azalbert sont parfaitement conscients de ce qu'ils ont publié : la mise en pâture, l'appel à la haine et des promesses de mise à mort des personnes, jugées et condamnées dans cet article.
Depuis un an et demi, nous portons une parole pour défendre la science que l'on tente d'instrumentaliser et de mettre sous silence à des fins politiques dans la crise sanitaire, tout en dénonçant le harcèlement et les menaces que nous subissons quotidiennement. Citons à cet égard la lettre du Dr Peiffer-Smadja se désolant du harcèlement des scientifiques dans The Lancet Infectious Diseases et la tribune collective de la Pr Karine Lacombe sur celui subi plus particulièrement par les femmes scientifiques, publiée dans The Lancet fin 2020, ainsi qu'une pétition accompagnant l'appel solennel du 5 mai 2021 de Citizen4Science aux autorités et tutelles à intervenir d'urgence pour faire stopper le harcèlement des porteurs de la parole scientifique émanant de l'IHU Marseille et leurs soutiens. Cet appel assorti de demandes précises a été porté par le Sénateur Bernard Jomier au gouvernement via une question écrite publiée au Journal Officiel et n'a toujours pas obtenu réponse malgré l'expiration du délai légal.
Nous sommes individuellement et collectivement inquiets de ces menaces et du risque réel de passage à l'acte de personnes radicalisées Ce texte de France Soir marque un tournant dans cette escalade de menaces et de violence avec incitation à commettre des crimes. Le directeur de publication, Xavier Azalbert est directement responsable de ces propos. Nous dénonçons également les personnes qui relaient et applaudissent cette publication sur les réseaux sociaux, dont certains sont des personnalités publiques à forte audience comme Didier Raoult qui a près de 840 000 followers sur Twitter, ou Idriss Aberkane (près de 100 000) qui a suggéré d'investir dans l'achat de guillotines. Or l'on oublie la propension de certains à suivre aveuglément les idées de leurs meneurs. Rappelons que l'appel à la haine, les menaces de mort et la provocation aux crimes sont des délits pénaux.
Nous sommes individuellement et collectivement inquiets de ces menaces et du risque réel de passage à l'acte de personnes radicalisées, d'autant que nombre d'entre nous (ou de ceux nous représentons à travers les 2 collectifs visés) ont subi et continuent de subir des menaces de mort et agressions physiques depuis le début de la crise. Professionnels de santé pour la plupart d'entre nous, nous ne pouvons que nous sentir particulièrement menacés pour l'avenir au vu des attaques que subissent nos confrères médecins et pharmaciens notamment lors des manifestations hebdomadaires. Des violences qui ne sont pas que verbales ou matérielles. Viennent s'ajouter, dans ce contexte, les demandes recrudescentes de la part de la complosphère de procès de "Nuremberg 2". La phrase de France Soir : "La Veuve s'impatiente" lui fait écho et l'exploite de manière aussi inquiétante que sordide.
Nous ne comprenons pas l'inaction des pouvoirs publics dans ces conditions malgré nos précédentes alertes et initiatives. Faut-il qu'un drame se produise pour que des mesures soient prises ? Des actions immédiates sont nécessaires pour faire cesser ces appels réguliers à la haine et la violence et désormais promesses de mises à mort portant sur nos personnes. Ce communiqué a pour objet de dénoncer la production de France Soir, Xavier Azalbert et tous ceux qui les relaient, nous exposant outre à la désinformation, au danger, à la haine et à la violence, attisant également ces sentiments dans la population. Il appelle solennellement les autorités à prendre leurs responsabilités pour stopper sans plus attendre les fauteurs de troubles dans leur entreprise de destruction.
Nous, signataires de cette tribune en tant que personnes expressément désignées, sommes solidaires et unis face à ce qui nous est infligé. Nous continuerons à défendre la science et les scientifiques contre la désinformation, l'obscurantisme, l'extrémisme, l'intimidation, la violence. Nous nous réservons la possibilité de mener en réponse toute action, y compris en justice, individuellement et collectivement. À ce titre, nous tiendrons une conférence de presse le mardi 7 septembre.
Signataires :
Association Citizen4Science - Dr Fabienne Blum, présidente
Collectif FakeMed - Dr Cyril Vidal, président
Dr Thomas C. Durand, directeur de l'Association pour la science et la transmission de l'esprit critique
Pr Stéphane Gaudry, service de Réanimation, Hôpital Avicenne, Paris
Pr Karine Lacombe, chef de service Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Saint-Antoine, Paris
Dr Jérôme Marty, médecin généraliste, Président UFMLS
Dr François Morel Chirurgien, vulgarisateur, ancien secrétaire général du collectif Fakemed
Dr Hervé Maisonneuve, médecin de Santé Publique, rédacteur scientifique
Dr Alexander Samuel, professeur de mathématiques/science |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 03.09.21 15:06 | |
| Loi sur la fin de vie : « Qui parle de l’écrasante majorité des personnes qui ne demandent pas à accélérer les choses ? » TRIBUNE Gisèle Chvetzoff Oncologue, professeure de médecine palliative, Centre Léon-Bérard, Lyon A toujours évoquer la dignité quand il s’agit de la mort choisie et anticipée, on finira par ancrer dans l’inconscient collectif que seule cette façon de mourir est respectable, écrit un collectif de médecins et soignants. Publié le 08 avril 2021 à 15h00 - Mis à jour le 08 avril 2021 à 16h25 Article réservé aux abonnés
Tribune. Alors que le paysage médiatique tout entier est accaparé par la lutte contre la pandémie, que les autorités sont sommées de faire disparaître tout risque de mourir du Covid-19, y compris au prix d’une restriction des libertés jamais égalée depuis la seconde guerre mondiale, voici que revient devant les parlementaires une proposition de loi visant à autoriser, dans certaines conditions, une aide active à mourir.
Cette proposition se fonde précisément sur la liberté de décider pour soi, la capacité de chacun de considérer que sa vie vaut ou non la peine d’être encore vécue, et sur la petite musique martelée à l’envi depuis plusieurs années, « on meurt mal en France », encore reprise en entame de l’exposé des motifs soumis aux parlementaires.
Peur de souffrir Meurt-on mal en France ? C’est hélas parfois vrai, en particulier quand les structures ou les professionnels qui reçoivent les patients n’ont pas été amenés à penser ni à intégrer la question de la fin de vie dans leur activité, quand le personnel manque, quand la formation initiale est si pauvre et la formation continue trop rare.
C’est même parfois vrai dans les services spécialisés, parce qu’aucun service ni aucun professionnel ne peut prétendre avoir une réponse toujours ajustée, toujours satisfaisante, ni avoir la capacité, comme le dit pourtant la loi Claeys-Leonetti (2016), d’« éviter toute souffrance ». La souffrance existe, nous la rencontrons quotidiennement et vouons notre vie professionnelle à l’atténuer et à l’accompagner.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Loi sur la fin de vie : « Cette proposition de loi ne peut être considérée comme la seule réponse à cet enjeu »
Nos patients demandent-ils à mourir ? Extrêmement peu en font une demande répétée. Quand cette demande persiste, quelles en sont les motivations ? Les rapports officiels des Etats dans lesquels l’euthanasie est possible montrent que c’est la perte d’autonomie, la perte de sens, le sentiment d’indignité, le sentiment d’être une charge, la peur de le devenir ou de souffrir qui en sont le moteur, bien plus que les symptômes physiques, sans compter le nombre croissant de patients américains qui demandent à recourir au suicide assisté par manque de moyens pour assumer le coût de leurs soins…
Marionnettes du (néo) libéralisme Tout cela est en effet source de souffrance, et pouvoir l’entendre honnêtement est nécessaire et difficile. Mais la seule réponse « digne » est-elle la suppression de celui qui le vit ? Le seul « courage » est-il le passage à l’acte ? Qui parle aujourd’hui du courage et de la dignité de ceux que nous accompagnons et qui forcent notre respect, de l’écrasante majorité des personnes en fin de vie qui ne demandent pas à accélérer les choses mais vivent, tout simplement, portées encore par l’essentiel de la vie, la relation humaine, avec leurs proches ou avec leurs soignants ?
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Gisèle Chvetzoff est professeure en oncologie médicale, Cheffe du Département de soins de support du Centre Léon Bérard à Lyon. Elle s'occupe de la prise en charge de la douleur cancéreuse complexe et de soins palliatifs. Gisèle Chvetzoff est titulaire d’une thèse d’éthique médicale et enseigne la médecine palliative à la Faculté de médecine Lyon Est. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 07.09.21 18:21 | |
| Citation: "Parmi les derniers grands chantiers que le chef de l’Etat pourrait lancer avant la fin de son mandat, celui de la fin de vie ; Gabriel Attal a confirmé que la piste d’une convention citoyenne sur ce sujet était ouverte afin de « donner la parole aux Français ». le Monde, 07.09.2021, article sous abonnement https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/09/07/gabriel-attal-si-marine-le-pen-n-etait-pas-au-second-tour-de-la-presidentielle-ce-serait-une-excellente-nouvelle_6093666_823448.html????? ????? ????? ????? ????? ????? ????? https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loi"toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 du président précédent ).1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 soins palliatifs blablabla noble et digne ??? Léonetti 22 avril 2005 OU 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 euthanasie suicide assisté blablabla noble et digne ??? Léonetti 22 avril 2005 |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 11.09.21 1:02 | |
| Vers un débat sur la fin de vie avant la présidentielle ? Emmanuel Macron a évoqué une convention citoyenne sur le sujet. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, évoque, pour sa part, une « question sociétale majeure ». « Tout le monde s’accorde à souhaiter une fin de vie plus digne », dit-il. Tout en précisant que « toute évolution sur ce sujet nécessite une validation (de la part des Français) dans le cadre de la présidentielle ».
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a évoqué « l’idée de donner la parole aux Français car toute évolution sur ce sujet (de la fin de vie) nécessite une validation de leur part dans le cadre de la présidentielle ». Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a évoqué « l’idée de donner la parole aux Français car toute évolution sur ce sujet (de la fin de vie) nécessite une validation de leur part dans le cadre de la présidentielle ». | ARCHIVE OUEST-FRANCE/MARC OLLIVIER Afficher le diaporama Ouest-France Carine JANIN. Publié le 10/09/2021 à 18h01 La question débat sur la fin de vie en France va-t-elle revenir dans les débats avant la fin du mandat d’Emmanuel Macron ? Interrogé récemment par La Provence sur l’expérience de la Convention citoyenne sur le climat, le président de la République a estimé que cet outil de consultation peut être utile sur un problème qui travaille la société. Typiquement, pour la fin de vie, ça peut avoir beaucoup de sens de demander à des citoyens de nous éclairer ».
Tout le monde s’accorde à souhaiter une fin de vie plus digne, a dit aussi, mercredi 8 septembre 2021 dans Le Monde, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Il a évoqué l’idée de donner la parole aux Français car toute évolution sur ce sujet nécessite une validation de leur part dans le cadre de la présidentielle. Je souhaite donc que l’on puisse s’y engager dans ce cadre.
Sur la légalisation de l’euthanasie, les députés sont prêts. Le 9 avril 2021, une large majorité d’entre eux (près de 300) ont voté l’article premier d’une proposition de loi (PPL), Olivier Falorni. Elle prévoit la possibilité de recourir à une aide médicalisée à mourir pour des personnes majeures, atteintes d’une maladie incurable en phase avancée ou terminale, et générant des souffrances inapaisables.
« Besoin de temps » Mais la proposition de loi n’avait pu être examinée en totalité au printemps 2021, faute de temps, car les débats se sont tenus dans uneniche parlementaire et ont fait face à une levée de boucliers de la droite. Le débat mérite d’avoir lieu, ça ne fait aucun doute, avait estimé lors des débats, Olivier Véran, mais il a besoin de temps.
Comme toutes les réformes sociétales, le sujet est sensible. Dans Le Figaro, 71 médecins avaient signé en avril 2021 une tribune s’opposant à toute légalisation de l’euthanasie : Non, nous ne pourrons pas provoquer délibérément la mort. Une telle pratique, écrivaient-ils, est résolument contraire à notre mission, à notre déontologie, à notre vocation, à notre pratique, à notre serment professionnel ». « Ce serait un recul de notre société dont la vocation est la fraternité », estimait aussi Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes et président du groupe de travail de la Conférence des évêques de France sur la bioéthique.
Pourquoi une convention citoyenne ? s’étonne de son côté aujourd’hui Olivier Falorni. Depuis 2010, dix-huit avis ou rapports de différentes institutions ont été émis sur le sujet. Et il n’y a qu’à l’Assemblée nationale que le débat n’avait pas eu lieu. Il s’est tenu en avril 2021 et 85 % des députés ont voté pour une aide active à mourir. Le gouvernement veut faire diversion », grince-t-il.
En 2018, le Conseil économique, social et environnement (Cese) avait notamment défendu la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. Il s’était à l’époque auto-saisi après avoir reçu une pétition de plus de 200 000 signatures demandant la légalisation d’une aide active à mourir. Il suggérait d’élargir le champ des possibles, dans le cas où les soins palliatifs n’apportent pas de réponse satisfaisante.
Tout le monde s’accorde, en revanche, sur la nécessité de développer les soins palliatifs en France, où un quart des départements ne disposent d’aucune unité. Le ministre de la Santé avait justement pris l’engagement de présenter un nouveau plan de développement des soins palliatifs. Ce sera fait le 22 septembre 2021, lors du congrès de la Société française pour l’accompagnement et les soins palliatifs. |
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| Sujet: Re: 2021 fin de vie 11.09.21 20:51 | |
| Qui peut mettre en examen François Hollande ? "toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 du président précédent ). je demande réparation et compensation... et pourquoi on ne met pas en examen F.H. ? à cause du..... de toute façon tout le monde a été puni avec... |
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