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 2020 fin de vie

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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.09.20 11:12

Non, les masques respiratoires ne sont pas néfastes pour l'hygiène bucco-dentaire
François D'Astier Facebook Twitter Email Publié le lundi 28 septembre 2020 à 17:45
Copyright AFP 2017-2020. Droits de reproduction réservés.
Des articles relayés des centaines de fois sur les réseaux sociaux depuis le 19 septembre affirment que le port du masque est dangereux pour les dents et les gencives. C'est faux, explique à l'AFP le chirurgien-dentiste Christophe Lequart, porte-parole de l'union française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD).
"Les dentistes préviennent que les maladies des gencives et les caries dentaires ont augmenté de 50% depuis le début du port obligatoire du masque", assurent plusieurs publications en français (1,2,3).


(Capture d'écran du site Réseau International réalisée le 28 septembre 2020)
"C'est faux. Nous n'avons rien remarqué de tel en France", a expliqué à l'AFP Christophe Lequart, porte-parole de l'Union française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD), joint par téléphone le 28 septembre.

Et pour cause, les deux dentistes cités dans ces articles sont new-yorkais. Les publications sont en fait des traductions d'un billet de blog américain publié le 2 septembre dernier.

Dans ce billet de blog, on peut lire le témoignage de Robert Raimondi, un dentiste de Manhattan, qui aurait constaté "une inflammation des gencives chez des patients qui sont en bonne santé depuis toujours et des caries chez des personnes qui n’en ont jamais eues auparavant".

Des problèmes qu'il impute au port du masque, tout comme son confrère Marc Sclafani, qui s'inquiète lui du fait que le port du masque pousse les gens à respirer par la bouche plutôt que par le nez.

Selon lui, "la respiration par la bouche provoque la sécheresse de la bouche, ce qui entraîne une diminution de la salive qui combat les bactéries et nettoie vos dents".

S'appuyant sur ces deux citations, le billet de blog cherche à dissuader les lecteurs de porter des masques de protection, comme de nombreuses autres publications virales ces derniers mois.

"Il devient clair que forcer les individus (...) à porter les masques où qu’ils aillent causent également des dommages et coûtent en fait des vies", peut-on par exemple lire dans l'article.

"On mélange tout"
"C'est un vrai texte de complotiste. On part de vérités scientifiques, on mélange tout et on aménage à sa guise pour justifier un agenda politique", a estimé Christophe Lequart.

C'est vrai, "la salive a un rôle protecteur vis-à-vis des dents : elle limite la formation des caries car elle neutralise les acides qui se forment dans la bouche après la prise alimentaire", a expliqué le chirurgien-dentiste.

"Elle protège également les gencives qui, quand elles ne sont pas correctement hydratées sont plus exposées à une inflammation (ou gingivite, NDLR)", a-t-il ajouté.

Mais "en aucun cas le masque ne va diminuer la quantité de salive fabriquée par l'organisme", selon M. Lequart, qui affirme n'avoir reçu "aucun patient avec davantage de caries" à cause du port obligatoire.

"La seule incidence réelle, c'est une moins bonne hydratation de la bouche puisque si on porte le masque on pense moins souvent à boire", a-t-il noté.

"Cela peut effectivement entraîner cette sensation de mauvaise haleine qui est la même que celle que l'on peut avoir le matin au réveil", a reconnu le porte-parole de l'UFSBD.

Il encourage par conséquent à boire de l'eau régulièrement, si l'on est amené à porter le masque de manière prolongée.

Grignotage, stress : les effets collatéraux de la pandémie
Contrairement au masque, la pandémie, elle, a bien eu des effets néfastes sur notre hygiène bucco-dentaire, selon l'UFSBD.

"Pendant la phase de confinement, il y a eu une augmentation du grignotage : les gens étaient inactifs, ils mangeaient plus régulièrement", a observé le porte-parole de l'association.

Cela a pu "multiplier les attaques acides en bouche et va créer des lésions sur l’émail des dents… synonymes hélas de caries à court et moyen termes", a ainsi noté l'UFSBD dans un communiqué du 20 mars, qui encourage à éviter cette pratique alimentaire.

Enfin, "le stress fait qu'on a eu un peu plus de douleurs au niveau des articulations de la mâchoire et de fractures sur certaines dents", selon Christophe Lequart, avec notamment des cas de bruxisme (grincement et/ou serrement des dents).
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.09.20 11:27

la bouche est masquée, nous devenons des " sans-dents ". Difficile d'aller chez le dentiste en cette période et de plus personne ne voit notre sourire ( ou grimace ), nos lèvres et nos dents...
c'est le principe des vases communicants: pendant qu'on cherche à éviter contagion et décès, d'autres pbs de santé s'accumulent ( et on finira par mourir d'une autre façon non contagieuse , des caries pouvant causer des pbs cardiaques, paraît-il ... ).
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime29.09.20 13:17

Au sujet d'un fait " divers " d'actualité, on a du mal à reconnaître les visages et leur expression avec les masques anti- covid-19
Cercle infernal...
QUI mettre du fric dans la fabrication de masques transparents, réchauffants l'hiver et refroidissants l'été ? Personne...
Alors ? pas de solution.
de toute façon, nous allons tous et toutes mourir un jour
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime30.09.20 19:47

Covid-19 : la situation se dégrade à Paris, la capitale pourrait passer en zone rouge écarlate
Les dernières données publiées par Santé publique France montrent une hausse de certains indicateurs qui pourraient faire passer Paris en zone rouge écarlate. L'adjointe à la maire de Paris en charge de la Santé alerte sur la situation en réanimation dans les hôpitaux de la capitale.

Publié le 30/09/2020 à 09h02

laissez-nous svp merci
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime01.10.20 20:59

TRIBUNE - Quinze médecins aux spécialités diverses comme la chirurgie, l'hépatologie ou la cardiologie appellent les hôpitaux français, dans une tribune publiée ce jeudi, à s'organiser pour prendre en charge les patients "non Covid". Selon eux, il est "impératif de créer des filières Covid et non Covid pour préserver certaines activités".
01 oct. 08:01 - Amandine Rebourg

Le problème, c'est quand quelques patients non Covid cherchent à devenir patients Covid parce qu'ils en ont marre tout simplement....
folie  danger


https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loi

"toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 du candidat Hollande ).
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime01.10.20 22:37

Le problème, c'est quand quelques patients non Covid cherchent à devenir patients Covid parce qu'ils en ont marre tout simplement....
eh bien je suis un genre de terroriste ! si je cherche le virus du covid-19, je vais le transmettre aussi....
Bah ! on fait ce qu'on peut comme on peut, rien n'est simple
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime02.10.20 11:50

Bioéthique. Et si on parlait de la fin de vie ?
Le projet de loi bioéthique n’intègre pas la question de la fin de vie. Pourtant, pouvoir choisir sa fin de vie est une attente de plus en plus forte des Français, défend Eric Chenut, administrateur de la Mutualité Française qui invite chacun à s’approprier le sujet, à en débattre dans le respect des divergences d’opinions, toutes légitimes.

Évoquer les conditions de sa fin de vie avec ses proches, c’est peut-être une façon de traverser l’épreuve plus sereinement pour tous.
Évoquer les conditions de sa fin de vie avec ses proches, c’est peut-être une façon de traverser l’épreuve plus sereinement pour tous. | ISTOCK
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Ouest-France  Ouest-France Communication
pour Mutualité Française Bretagne
Publié le 02/10/2020 à 09h25

« Toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée » précise la loi Claeys-Léonetti du 2 février 2016. Mais qu’est ce qu’une fin de vie digne et apaisée ? « La vision que l’on en a dépend des convictions intimes de chacun, des parcours de vie », indique Eric Chenut, administrateur de la Mutualité Française, référent de la révision de la loi bioéthique. L’actualité, avec des cas marquants comme celui d’Alain Cocq, de Vincent Lambert… montre que « la loi Claeys-Leonetti ne répond pas à tous les besoins. Mais le droit à l’euthanasie ou au suicide assisté sont des questions clivantes dans la société, ils font débat même au sein de la Mutualité Française ». Pour autant, la structure souhaite que la réflexion entamée lors des États Généraux de la bioéthique de 2018, puis en 2020 au sein de l’espace fédéral d’Éthique se poursuive. À défaut de l’être dans le cadre de la révision de la loi bioéthique, la Mutualité Française Bretagne invite à le faire au cours d’une table ronde, en visioconférence, le 12 octobre 2020, à 18 h 30. « La fin de vie est un sujet qui touche tout le monde. Il faut que la société s’en empare, dans le respect de l’avis des autres », insiste le responsable.

Aujourd’hui, la loi Claeys-Léonetti interdit l’acharnement thérapeutique, offre le droit aux patients de demander l’arrêt des traitements ou de refuser de les entreprendre. Surtout elle ouvre le droit pour tous de bénéficier de soins palliatifs ou, lors de la phase terminale, d’être placé en sédation profonde… Mais sur le terrain, tout ne se passe pas toujours comme prévu. « Nous savons que l’accès aux soins palliatifs n’est pas le même pour tous. Selon la région où l’on habite, selon que l’on finisse sa vie à domicile, en Ehpad ou à l’hôpital, il existe une rupture d’égalité, indique Eric Chenut. Depuis deux ans, il n’y a pas eu de plan de développement sur le sujet. Au sein de la Mutualité Française, nous désirons qu’un plan d’investissement soit prévu. Parce que des soins palliatifs qui ne sont pas à la hauteur peuvent donner envie d’en finir autrement ». Pour lui, donner de l’ambition au programme de soins palliatifs n’exclut pas pour autant de réfléchir comme cela se fait ailleurs en Europe à autoriser le suicide assisté ou l’euthanasie en parallèle.

Lorsque la souffrance reste supportable, la plupart des patients souhaitent profiter de la vie le plus longtemps possible.
Lorsque la souffrance reste supportable, la plupart des patients souhaitent profiter de la vie le plus longtemps possible. | ISTOCK
Euthanasie et suicide assisté
En Belgique, les statistiques de la Commission Fédérale de contrôle et d’évaluation montrent que les demandes d’euthanasie restent marginales. C’est moins de 2 % des décès par an, et bien souvent à très brève échéance du décès prévisible. En Suisse, les suicides assistés eux aussi représentent moins de 2 % des décès. Et si au fil des ans, les personnes de plus de 75 ans y ont de plus en plus recours, les chiffres de l’OFS, l’office fédéral de la statistique, montrent qu’en parallèle le taux de suicide dans cette tranche d’âge a diminué. « Au regard de ce qui se passe en Suisse ou en Belgique, on constate que certaines personnes acceptent de s’engager dans des traitements parfois difficiles parce qu’ils savent qu’in fine ils pourront avoir le choix d’abréger leur souffrance, poursuit Eric Chenut. Avoir le choix, même si on ne l’utilise pas, peut offrir à certains de la sérénité ».

Les directives anticipées, un droit méconnu
Pour Eric Chenut, le débat sur la fin de vie doit avoir lieu dans la société, mais aussi au cœur des familles, tant les nuances entre sédation profonde, euthanasie ou suicide assistées sont subtiles. Depuis 2005 déjà, les Français ont le droit de donner des directives anticipées et de choisir une personne de confiance chargée de se faire le relais de sa pensée, de ses désirs s’ils ne sont plus en mesure de le faire. « Malheureusement, seuls 13 à 14 % des Français se sont emparés de ce dispositif, qu’ils plébiscitent pourtant lorsqu’on leur en parle », indique le responsable. La Mutualité Française milite pour que ce dispositif soit promu auprès des Français. « Pourquoi pas par le biais des médecins généralistes ? Ou de médiateurs spécialisés qui peuvent en accompagner l’écriture. À condition aussi d’être formés. Car c’est loin d’être simple que de se projeter sur un moment aussi intime. » Et pour être certain que les directives d’un patient soient prises en compte, lors des discussions collégiales des équipes soignantes, Eric Chenut souligne qu’il y faudrait créer un fichier national, dans lequel les directives seraient enregistrées et « amendées au fil du temps par le patient. Ces directives peuvent changer à l’approche de l’échéance. Et c’est normal ».

Enclencher un débat serein
Pour permettre à ceux qui le souhaitent de creuser le sujet, d’en appréhender les nuances, la Mutualité Française Bretagne réunira le 12 octobre le sociologue Philippe Bataille, auteur notamment du livre A la vie, à la mort, l’euthanasie le grand malentendu, Anne-Marie Colliot, chargée de mission à la Cellule d’animation régionale des soins palliatifs et Jean Luc Romero-Michel, président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité. Une table ronde en visioconférence, avec trois points de vue sur le thème Fin de vie, ce débat sans fin. Un échange dans le respect où pour participer et poser des questions, il suffit de s’inscrire en cliquant ici
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime04.10.20 22:57

Mais où commence la fin de vie ????? car si toute vie est unique et singulière, la fin de vie aussi l'est.
Seulement avec le Covid-19, et je ne sais plus ni quoi penser ni quoi écrire.  Nous vivons... une espèce de guerre pacifique ( on doit physiquement se méfier les uns des autres pour ne pas mourir ensemble ).
En outre, que ce n'est pas facile de faire la différence entre un rhume, une grippe et le covid-19. De quoi devenir dingue. On parle du covid-19 comme si c'était notre seul pb de santé, d'ailleurs tous les autres maux sont relativisés et mal traités depuis quelques mois... Je m'exprime mal car je suis mal à l'aise ce soir et ce n'est pas une question de tremblote... En fait, ma vie a perdu son sens : je  tourne en rond !!!

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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime06.10.20 16:27

la gestion du covid-19 de Macron est un reflet de la gestion de la fin de vie selon ( saint-Jean ? ) Léonetti.
du grand n'importe quoi à l'allure digne et noble
et personne n'est satisfait.
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime06.10.20 17:39

Personnes âgées et Covid : « La mort relationnelle est-elle moins grave que la mort biologique ? »
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime07.10.20 12:06

[size=40]La députée Albane Gaillot : "Il y a urgence à lever les freins au droit à l'avortement"[/size]
 19h02 , le 6 octobre 2020


Je pense qu'il y a urgence à avorter les lois Léonetti...
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime07.10.20 21:17

Accéder à une fin de vie digne, un enjeu éthique et politique qui effraie encore en France
Par Juliette Hochberg Publié le 07/10/2020 à 19:00
euthanasie france

Les ambiguïtés et insuffisances de l'actuelle loi autorisant une sédation profonde et continue jusqu’au décès ont à nouveau été soulevées dans le cas d'Alain Cocq. Trop restreint, le droit à une fin de vie digne pousse les médecins français à l'illégalité, et plonge les familles dans la douleur.

Huit ans de coma végétatif sur vingt-huit années de vie. Hervé Pierra a 20 ans, en 1998, lorsqu’il est hospitalisé, puis plongé dans ce coma végétatif irréversible, ses parents à son chevet. "Il faudra prendre vos dispositions, votre enfant va rester dans cet état là", leur lâche-t-on, au bout d'un couloir.

Au bout du fil, Danièle Pierra se souvient de tout : le bavoir attaché au cou de son fils lorsqu’il était nourri, "gavé", dit-elle, car il ne pouvait s’alimenter qu'à l'aide d'un tuyau relié de sa bouche à son estomac ; les expectorations si puissantes qu’elle retrouvait des traces sur le mur face à son lit, et ce pouce qui n’exerçait aucune pression quand elle lui parlait, et qui aurait été la preuve d’un "embryon de conscience". Ne répondant ni aux sollicitations, ni aux stimulations, Hervé Pierra transitait de la veille au sommeil.

"Notre fils est mort dans des conditions abominables"
Les époux Pierra, désormais retraités, se rappellent aussi de ces longues réunions entre médecins, qui ont débattu du sort de leur garçon durant seize mois : de la parution des décrets de la première loi Leonetti, du nom du député Jean Leonetti, autorisant le "laisser-mourir", fin juin 2005 au 6 novembre 2006, lorsque les médecins ont retiré sa sonde d’alimentation.

Danièle, Paul, et leurs deux filles, ont assisté à l’agonie d’Hervé durant six long jours. "Ce 12 novembre, lorsqu’il est mort dans des conditions abominables, avec des crises de convulsions traumatisantes, nous nous sommes jurés, tous les quatre enlacés autour de lui, de nous battre pour qu’un tel drame n’arrive plus, pour aucune famille", rembobine le couple auprès de Marie Claire.

Nous nous sommes jurés, tous les quatre enlacés autour de lui, de nous battre pour qu’un tel drame n’arrive plus, pour aucune famille.

Pourtant, depuis la disparition de leur fils, d’autres familles ont dû faire face à des situations aussi désespérantes, et d’autres patients en fie vie ont donné malgré eux leur nom à des "affaires" devenues médiatisées et politiques.

Anne Bert, Chantal Sébire, Vincent Lambert, et plus récemment Alain Cocq. Atteint d’une maladie dégénérative et de souffrances réfractaires aux traitements depuis trois décennies, cet homme de 57 ans a voulu filmer son agonie et la diffuser en direct sur Facebook, qui a bloqué son contenu. Après avoir interrompu ses traitements, son alimentation et son hydratation, le 4 septembre 2020, Alain Cocq a accepté quatre jours plus tard de les reprendre, et a finalement consenti à des soins palliatifs.

Lire aussi :
Les parents de Vincent Lambert poursuivent le médecin qui avait ordonné l'arrêt des traitements
Vincent Lambert est mort
Par ce geste fort et politique, ce quinquagénaire militant de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), favorable à l'euthanasie mais aussi au suicide assisté, entendait alerter les internautes sur les ambiguïtés de la loi Claeys-Léonetti, adoptée en 2016. Il souhaitait notamment dénoncer le fait qu'elle n'autorise la sédation qu'aux personnes dont le pronostic vital est engagé "à court terme". Ce qui n’est pas son cas.

La loi Claeys-Léonetti, douloureuse et "hypocrite"
Les militants pour le droit à une fin de vie digne reprochent surtout à cette loi sa technique de "sédation profonde et continue jusqu’au décès", et dénoncent son hypocrisie.

"La méthode de la sédation consiste à interrompre tout traitement, mais aussi l’alimentation et l’hydratation", nous explique le député LREM du Rhône Jean-Louis Touraine, rapporteur de la mission d’information sur la révision de la loi relative à la bioéthique. "On crée en fait une insuffisance rénale pour que le patient sédaté décède au bout de deux semaines, parfois trois, selon la résistance de son corps."

L’élu, aussi auteur de Donner la vie, choisir sa mort. Pour une bioéthique de liberté*, juge "terrible" d'"induire une maladie qui aujourd’hui est curable, mais que les médecins ne traiteront pas, puisque l’objectif est le décès du patient". Pour lui, il serait "plus éthique de faire mourir ces gens en quelques minutes, à l’aide d’un produit létal, qui les endort et qui entraîne l’arrêt cardio-respiratoire".

C’est cette possibilité d’administrer un produit à visée létale, dans certaines conditions très encadrées, qu’il souhaite ajouter à la loi sur l'accompagnement des patients en fin de vie. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a également prôné, en conclusion d’un rapport rendu en avril 2018, la légalisation de la "sédation profonde explicitement létale" pour les personnes en fin de vie qui la demanderaient.

Une épreuve pour les proches et les soignants
La sédation, telle que permise à ce jour, est "une sorte de mort du corps avant la mort", insiste Jean-Louis Touraine. "Déshydraté, le corps souffre", dit l’homme politique par ailleurs professeur de médecine en transplantation et immunologie. "Effrayant pour les proches...", soupire-t-il. "Abominable", renchérit de son côté Danièle Pierra, qui a vu le corps de son enfant se dégrader.

Imaginez que vous êtes Rachel Lambert. Que reste-t-il de l’amour de votre vie après neuf jours de sédation ?

"Imaginez que vous êtes Rachel Lambert [épouse de Vincent Lambert, ndr]. Que reste-t-il de l’amour de votre vie après neuf jours de sédation ?" Philippe Lohéac, délégué général de l'ADMD, s’empresse d’ajouter que "certaines personnes diront que les neufs derniers jours de Vincent Lambert furent le temps nécessaire des adieux". "Mais on peut dire au-revoir avant, puis administrer un produit létal, qui ferait partir le patient en paix et en dix minutes", plaide-t-il.

Dans Blackbird** par exemple, Susan Sarandon joue Lily, grand-mère atteinte d’une maladie dégénérative incurable qui décide de réunir son mari, leurs enfants et petits-enfants le temps d’un week-end, avant d’être euthanasiée. C’est aussi pour ce type d’adieux apaisés que militent Philippe Lohéac et Jean-Louis Touraine, qui nous ont cité ce drame américain récemment sorti en salle en France.

Pour les soignants aussi, assister à l’agonie de leur patient est difficile à supporter.

"Pour les soignants aussi, assister à l’agonie de leur patient est difficile à supporter", pointe par ailleurs le député. La mère d’Hervé témoigne en ce sens : "Il m’est arrivé de prendre dans mes bras une jeune élève infirmière, qui était là en stage, et qui avait les yeux embués de larmes devant le lit de notre fils".

Pour la femme de 69 ans, cette loi est une euthanasie qui ne dit pas son nom. "Mais ce n’est pas une euthanasie pratiquée en quelques heures, plutôt une sorte de laisser-mourir", s’indigne-t-elle, avant de souligner la "totale hypocrisie" d’une législation qui permet une mort lente mais interdit une piqûre qui abrégerait la souffrance du patient et éviterait un traumatisme à ses proches.

Une autre hypocrisie est soulignée par Jean-Louis Touraine. Il rappelle que chaque année en France, de nombreux patients font bel et bien l’objet d'un traitement thérapeutique d’aide active à mourir. "En catimini, et puisque c’est illégal, sans l’avis de la personne concernée pour la majorité des cas. Une équipe médicale dit alors 'C’est fini', par compassion ou pour que cette personne libère un lit", résume-t-il, avant de s’insurger : "Dans le même pays où l’on interdit aux patients en fin de vie et en phase terminale qui le souhaitent d’être aidés à mourir, on injecte un produit létal à d’autres qui n’ont rien demandé. C’est là, pour moi, la suprême des incohérences et des hypocrisies."

Lire aussi :
Aidantes familiales : les femmes aux petits et grands soins
Les aidants, "colonne vertébrale du système de santé" malgré eux
Ne plus voir la mort d'un.e patient.e comme un échec
Si cette loi cumule tant d'absurdités, qui s’opposerait alors à sa modification ? Une partie des soignants, selon Jean-Louis Touraine et l’ADMD. Et cela ne changera pas "tant que dans les facs de médecine, on fera croire aux futurs professionnels que la mort est l’échec du médecin, estime le délégué général de l’association présidée par le socialiste et adjoint à la mairie de Paris Jean-Luc Romero-Michel. C’est cette culpabilité-là qui les pousse à maintenir en vie, malgré tout, le patient à l’état irréversible."

"Spontanément, les médecins continuent de traiter des moribonds pour y gagner quelques heures de survie. Cela traduit la carence de leur formation, ce n’est pas la faute de ces médecins et infirmières", estime également Jean-Louis Touraine.

Il prend pour exemple ces chimiothérapies pratiquées sur des cancéreux dans leurs dix derniers jours de vie. Le professeur de médecine a "parfois [été] obligé de se battre pour faire respecter à certains collègues la loi sur l’interdiction de l’acharnement thérapeutique".

"Certaines familles de patients de cancers en phase terminale ou d’autres atteints de la maladie de Charcot se sont vus objecter des choses hallucinantes comme 'Il se nourrit donc c’est la preuve qu’il vit', citent à leur tour les Pierra, en contact régulier avec d’autres familles ayant vécu la même épreuve qu’eux.

Ils ont eu peur d’être accusés d’euthanasie et ont essayé de mettre des gardes-fou partout autour d'eux.

Danièle Pierra a l’impression que les médecins de son fils ont eux aussi refusé cet "échec". "Tout en sachant que la cause était perdue, ils ont été le chercher pour le ramener dans cette sorte de non-vie", déplore-t-elle.

S’ajoute à cela, pour le cas d'Hervé Pierra, la frilosité du corps médical face à l’un des premiers patients dont la situation entrait dans le cadre de la loi Leonetti depuis son vote. "Je crois qu’ils ont eu peur d’être accusés d’euthanasie s’ils appliquaient le protocole Leonetti. Jusqu’au bout, cette crainte a pu transparaître dans leurs différentes démarches, leurs écrits, leurs manières de s’adresser aux différents Conseils de l’ordre régionaux… Ils ont essayé de mettre des gardes-fou partout autour d’eux", analyse aujourd’hui la mère, qui n'a pourtant aucune once de ressentiment dans la voix.

Des opposants aussi du côté des "hiérarchies religieuses"
Outre certains médecins, s'oppose aussi à cette loi la "hiérarchie religieuse", selon l'expression de Jean-Louis Touraine, qui tient à ne pas pointer du doigt les fidèles.

Un sondage mené par l’Ifop, paru en janvier 2018 dans La Croix, relève que 72% des catholiques pratiquants se déclarent favorables à l’évolution de la loi sur la fin de vie, contre 96% de Français, selon, cette fois, le dernier sondage Ipsos, publié en 2019. "Et pourtant, si vous interrogez les archevêques, très peu se prononceront en ce sens, regrette l’élu. Parce que la doctrine officielle de l’Église catholique, comme de certaines autres religions, interdit fermement l’euthanasie."

L’ADMD parle, elle, de "pression religieuse". Et si son délégué général comprend qu'Emmanuel Macron consulte les représentants des religions monothéistes sur les dossiers relatifs à la bioéthique, il condamne ceux qui tentent d’imposer leur dogme.

La famille Pierra a fait face à ces détracteurs religieux. Paul Pierra, à l'époque capitaine à la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, a su sauver in extremis son fils, découvert pendu. Mais son coeur ayant été trop privé d'oxygène, le jeune homme a dû être plongé dans un coma végétatif irréversible. "L’intelligentsia des catholiques intégristes s’en est fait les gorges chaudes, se souvient douloureusement son épouse. Un enfant qui tente de se suicider, déjà, vous êtes discrédités d’emblée en tant que parents."

Danièle Pierra cite, parmi ceux "capables de tout", Alliance-VITA, une association du mouvement qui se qualifie de "pro-vie", et qui milite principalement contre l'avortement et l’euthanasie, ainsi que "Monsieur Remontada". Elle a surnommé ainsi Maître Jean Paillot, l’avocat des parents de Vincent Lambert, qui avait fait polémique en mai 2019, en euphorisant sur l’antenne de BFM TV "C’est la remontada !", alors qu'il venait d'apprendre la suspension de l’arrêt des soins sur le fils de ses clients.

Des pays voisins favorables à l'euthanasie
Face à la réticence des médecins et l'opposition des autorités religieuses, la France avance à pas prudents. Au point qu’elle est en retard sur beaucoup d’autres pays d’Europe occidentale, des Pays-Bas à l'Espagne.

"Cette grande prudence a son avantage : on peut observer ce qui se fait ailleurs, savoir alors exactement de quelle manière encadrer le projet pour qu’il n’y aie pas de dérapages, quelle commission créer…", énumère Jean-Louis Touraine. Qui nuance aussitôt : "Mais c’est vrai que pendant ce temps-là, nombreux en France sont morts dans des conditions pitoyables."

D’autres ont pu partir, à l’instar de l’écrivaine française Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot, qui a reçu une injection létale dans un hôpital belge le 2 octobre 2017. "Mais quand vous êtes si malade, en fin de vie, vous n'êtes souvent plus suffisamment mobile pour vous y rendre, pointe le député LREM. Et puis, mourir à l’étranger, ajoute-t-il, ce n’est pas un cadeau que l’on fait à ses proches qui doivent rapatrier le corps."

Les Pierra auraient-ils pu faire le voyage vers la Belgique ou la Suisse avec Hervé ? Impossible, car il était inconscient. Mais le directeur de l’hôpital lui-même avait glissé que "si c’était [s]on fils, [il] partirait à l’étranger".

Un débat à l'Assemblée : pour quand ?
Des parlementaires, se réunissent en groupe d’étude sur la fin de vie mensuellement - virtuellement désormais, Covid-19 oblige - et auditionnent des voix plurielles, dont des médecins étrangers, pour s’inspirer.

Des Belges par exemple, qui utilisent le terme d''euthanasie" plus facilement que les Français, a remarqué Jean-Louis Touraine. "Pour eux, 'euthanasie' signifie simplement 'mort douce', mais ici, en France, le mot a une connotation négative. Il est souvent employé pour parler d’une mort induite pour une personne qui ne l’aurait pas demandée. Le terme est juste, mais j’emploie plutôt l’expression "aide active médicalisée à mourir", pour que l’on comprenne bien que je milite pour que le patient choisisse", développe-t-il.

Ces derniers mois, le député a modifié sa proposition de loi déposée sur le bureau de l’Assemblée Nationale en 2017, et toujours pas débattue dans l’hémicycle. Il y a intégré les cas de Vincent Lambert et Alain Cocq, mais aussi, les suffocations des patients infectés par la Covid-19 en Ehpad, et de ceux atteints de maladies neuro-dégénératives, ne pouvant donner leur point de vue. Pour ceux-là, deux solutions sont proposées : formuler des directives anticipées, déjà possibles pour les personnes majeures, ou désigner une personne de confiance.

Lire aussi :
"Mon père est mort du confinement" : Elie Semoun dénonce la solitude des résidents en Ehpad
Magali, aide-soignante : "Je vis dans l’anxiété d’apporter le Covid à l’EHPAD"
Bien que l’avis rendu mardi 25 septembre par le comité national d’éthique ne prévoit pas de modification de la loi dans le sens souhaité par Jean-Louis Touraine, ce dernier assure être "optimiste". L’enjeu est "urgent", dit-il, alors que "beaucoup de SOS et de témoignages" parviennent à l’ADMD via les réseaux sociaux, d’après son délégué général, Philippe Lohéac.

Nous avons eu tellement de déceptions, à chaque gouvernement, que je ne veux pas avoir de fausses joies.

Si à droite de l’hémicycle, le sujet divise, l'élu LREM sollicite actuellement une majorité de députés favorables, pour qu'ils signent son texte modifié qu’il va, ces prochains jours, déposer à nouveau.

Il reviendra ensuite au président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, de fixer l’agenda parlementaire. Mais il est sûr que ces modifications en faveur d'une sédation létale finiront par être votées.

Danièle Pierra en est moins persuadée. "Nous avons eu tellement de déceptions, à chaque gouvernement, que je ne veux pas avoir de fausses joies". Elle analyse : "Il faut quand même un recul et un certain apaisement pour aborder cette question. Au vu de la situation actuelle de la France, en proie à ce virus et à ses conséquences, je ne crois pas que le débat sur la fin de vie fasse partie des priorités du Président."

En 2017, Emmanuel Macron avait affirmé, face à Laurence Ferrari, vouloir "choisir [s]a fin de vie", rappelle Jean-Louis Touraine. "Il veut choisir pour lui-même, note-t-il. Moi je pense que, comme tout bon président, il veut accorder les même droits que les siens à ses concitoyens."

* Donner la vie, choisir sa mort. Pour une bioéthique de liberté, éditions Érès, 2019

**Blackbird, de Roger Michell, avec Susan Sarandon et Kate Winslet, déjà en salle
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime12.10.20 22:01

Nous sommes dans une situation exceptionnelle qui est planétaire, une pandémie.
Je pense qu'il est nécessaire de se saisir de cette occasion pour VIRER Jean Léonetti avec son lobby, une répétition de lois plus négatives que positives.
Cela ne peut plus durer. Les gens en ont marre.


https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loi

"toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 du candidat Hollande ).
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.10.20 11:57

Le roi Macron ordonne un couvre-feu nocturne...
Son obsession, STOP COVID
Pas compliqué d'ajouter le STOP LEONETTI
eh bien, son intelligence est limitée !!! !!! !!! c'est un président normal, à part son âge ( et son couple ).
On en viendra par la force des choses à la logique primitive et élémentaire, la légalisation de l'euthanasie comme conséquence de la dépression économique
de quoi envier nos pays voisins qui n'ont pas un sosie de Mr Léonetti depuis des années....
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.10.20 12:17

PERQUISITIONS EN SÉRIE SUR LA GESTION DE LA CRISE DU COVID-19


Moi, Admin, je ferais de même à propos de la fin de vie...
car covid-19 et fin de vie vont ensemble...
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.10.20 12:25

les restaurants et les bars vont fermer tous les soirs en France
une merde économique pour eux
seul petit point positif, ils peuvent se sentir solidaires avec les mourants de faim et de soif, otages de Jean Léonetti depuis des années et des années
"d'un mal peut sortir un bien" (St-Augustin je crois ).
C'est de l'humour jaune et noir.

trinque
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime15.10.20 15:20

Opinion.Couvre-feu : Emmanuel Macron face à un vrai risque de rébellion sociale
FRANCE
FRANCE
LE TEMPS - LAUSANNE
Publié le 15/10/2020 - 10:52

OK mais comment ?
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime18.10.20 10:27

Fin de vie. Alain Cocq cesse à nouveau sa grève des soins et de la faim et veut se rendre en Suisse
Alain Cocq, militant de la fin de vie « digne » atteint d’une maladie incurable, a cessé la deuxième grève de la faim et des soins qu’il avait commencée lundi, après une brève hospitalisation, ont annoncé, ce vendredi 16 octobre 2020, des associations.


Il faudrait savoir ! ce Gilet Jaune handicapé veut-il se laisser mourir de faim et de soif en arrêtant ses traitements, proposer à chaque candidat en 2022 la légalisation de l'euthanasie et du SA, ou un aller sans retour en Suisse ? Inutile de médiatiser son cas s'il ne sait pas ce qu'il veut...
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime18.10.20 16:53

je m'étais dit depuis longtemps que le confinement dû au covid-19 réduisait le risque d'attentats...
je me demandais si le couvre-feu n'était pas une protection supplémentaire...
pour rappel, le procès de Salah Abdeslam a lieu en principe en 2021...
en même temps, je me demande si le coronavirus n'est pas un long attentat biologique planétaire...
je pense, donc je suis et le reste, je m'en fous !
STOPdonSTOPadhésionSTOPvoteSTOP
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime18.10.20 17:04

les attentats n'ont pas fait changer le Gouvernement précédent sur la fin de vie
le covid-19 ne fait pas changer le Gouvernement actuel sur la fin de vie
ma conclusion : suicidez-vous si vous y arrivez
( car ce sera la guerre civile en 2022 à moins que les élections présidentielles soient reportées ).
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime20.10.20 17:27

L'air devient réellement irrespirable, on étouffe, covid-19 avec attentats
jusqu'où çà va aller ?????????

S.O.S.sos.S.O.S.

j'aurais besoin de Myolastan et de Décontractyl, des médicaments supprimés sans être remplacés ( alors qu'on aurait pu les garder sous ordonnance médicale )

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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime22.10.20 11:29

CITATION
Le gouvernement veut prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février inclus
L’exécutif a également annoncé mercredi 2,4 milliards d’euros supplémentaires pour les hôpitaux, afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19.
Le Monde avec AFP Publié hier à 09h49, mis à jour hier à 23h08

COMMENTAIRE
Tout a été programmé pour qu'il y ait annulations et prolongations afin que Macron fasse de son quinquennat un septennat... ... ...
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime22.10.20 15:15

Avis à toute la gente féminine. Qui remplacera Brigitte Macron ? c'est chouette, l'Elysée, juste le bâtiment avec son jardin ...
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime22.10.20 22:05

« La circulation du virus atteint un niveau extrêmement élevé », a affirmé M. Castex. Il a également averti que « le mois de novembre » serait « éprouvant » et que « le nombre de morts » allait « continuer d’augmenter » en raison de la deuxième vague de l’épidémie.


eh bien je m'en fous complètement tant que les Directives Anticipées ne seront pas modifiées par rapport à toute l'actualité en France. Jean Léonetti dictateur, Emmanuel Macron dictateur, il y en a marre.
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime23.10.20 12:23

La réanimation pour les nuls
Par Christian Lehmann, médecin et écrivain — 21 octobre 2020 à 07:27
Une infirmière prodigue des soins à un patient Covid, dans le service de réanimation de l'hôpital Bichat, à Paris, le 24 septembre. Photo Cha Gonzalez pour Libération
Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société suspendue à l’évolution du coronavirus.
 La réanimation pour les nuls
J’ai travaillé en réanimation entre 1982 et 1986, dans une autre vie, et certaines nuits dans mes cauchemars je m’y retrouve posté en garde, parfaitement conscient que je n’ai rien à y faire et que dans le rêve, j’y suis un danger ambulant, tant les techniques et les protocoles ont changé et se sont affinés.

La réanimation, c’est ceux qui n’y foutent jamais les pieds qui en parlent le mieux. C’est Martine Wonner, députée anti-masques devenue célèbre grâce à sa mangeoire en plastique, qui révèle à l’Assemblée nationale qu’on remplit aujourd’hui les réanimations de force en y accueillant des patients qui n’ont besoin que de 2 ou 3 litres d’oxygène. «Pour quelqu’un comme moi qui ai fait bon nombre d’années en réanimation, je peux vous dire qu’on n’a jamais mis ce type de patients en réanimation.» Interrogée plus avant, cette psychiatre expliquera qu’elle a travaillé en 1989 et 1990 en réa (soit probablement deux stages d’internat, il y a trente ans). Comme le dit un de mes amis sur Twitter : «Moi j’étais en classe de mer en 1992, je dis pas à Loïck Peyron comment faire la route du Rhum.»

C’est Didier Raoult, l’autre jour sur CNews, qui après avoir longtemps affirmé que l’épidémie était terminée, explique à Laurence Ferrari sans lever le nez de ses notes qu’il n’y a pas réellement de problème de lits de réanimation : il suffit de faire sauter certaines dispositions légales comme le repos compensatoire des personnels d’anesthésie et de réanimation. Car après tout, qui a besoin de dormir après une garde Covid de vingt-quatre heures ? J’ai pensé à Jean-Martin Charcot, glacial père de la neurologie, qui disait à ses internes: «Si vous avez besoin de plus de cinq heures de sommeil, choisissez un autre métier.» Mais on était en 1885, et si Charcot était narcissique, c’était un génie narcissique, pas un microbiologiste affabulateur éventé.

C’est Christian Perronne, interviewé par André Bercoff sur Sud Radio au sujet du best-seller qu’il a signé, qui affirme qu’il n’y a pas de deuxième vague : «Même dans les services de réanimation, je vois bien des malades moins sévères qu’avant, ils les prennent beaucoup plus tôt et les gardent longtemps, parce que pour un service de réanimation, avoir un malade au Covid, c’est le jackpot, il a plus d’infirmières et plus de moyens. Cette saturation des services de réanimation, c’est un petit peu une invention.» Je me demande d’ailleurs ce qu’en pense le professeur Djillali Annane, réanimateur à l’hôpital Raymond-Poincaré, doyen de la faculté, dont le service surplombe celui de Christian Perronne. Les conversations autour d’un café ou d’une eau ferrugineuse doivent y être passionnantes.

RETROUVEZ AUSSI
tous les épisodes du «Journal d’épidémie»

La réanimation, c’est ceux qui n’y foutent jamais les pieds qui en parlent le plus. Tous les paucineuronaux ayant passablement vomi sur les réanimateurs, accusés tour à tour de ne pas suivre le protocole du gourou phocéen, de refuser des malades ou de les euthanasier, j’ai choisi d’ouvrir ces colonnes à l’un d’entre eux pour qu’il confesse ses péchés. Damien Barraud a 45 ans, il est réanimateur à l’hôpital de Metz-Thionville, où il a survécu aux deux premières vagues : le Covid, et les Covidiots.

«J’ai absolument détesté le Covid. Et je la déteste encore. Pas tant pour ce qu’elle a fait aux malades. C’est une maladie parfois grave, pas la pire. C’est un virus, ça ne réfléchit pas un virus, c’est con comme la Lune. Mais je la déteste pour ce qu’elle a fait aux humains, aux soignants. A la médecine, à la science qui me sont chères. Ce qui devait être une formidable opportunité pour nous tous a tourné en bérézina, ici et aux quatre coins du monde. Rien que d’y repenser me donne la nausée. Mais il faut raconter. C’est important. Parce que le virus rôde toujours et attaque de nouveau, et qu’à l’évidence, beaucoup n’ont pas mesuré ce qui s’était joué dans les réanimations de Paris et du Grand-Est. Cela leur permettra peut-être de ne pas sous-estimer, voire de nier sans la moindre décence les risques actuels.

«Rembobiner la cassette d’une période extraordinaire. Que dois-je raconter ? La réanimation en période Covid ? Mais le public connaît déjà si mal la réanimation en général. MA réanimation en période Covid ? Comment elle s’est déroulée, comment je la conçois, celle que l’on m’a apprise et que j’essaie de transmettre à mon tour. Après tout c’est moi le héros en blouse blanche d’un jour de Libé, je fais ce que je veux, non ? Non. Comme pour John Carter face à M. et Mme Rubadoux dans Urgences, "It is not about me". Il s’agit des patients, des soignants, d’une médecine et d’une recherche nobles et éthiques.

«Nous autres soignants des réanimations avons vécu l’histoire. J’imagine que lorsque l’on vit l’histoire en direct, on ne doit pas forcément s’en rendre compte, dans la chaleur du moment et concentré à sa tâche. Cela vient après, à l’heure de se poser et de se retourner. On a vécu un pan d’histoire. Je crois pouvoir dire sans me tromper qu’aucun soignant de réanimation ne veut revivre ce à quoi il a été confronté en mars-avril. Je suis un réanimateur "entre deux âges". En une vingtaine d’années de métier et 2 000 gardes au compteur, j’ai vu à peu près tout ce qui peut se voir dans une réanimation lourde dans un hôpital français. Je n’ai pas peur. Sûr de mes forces, lucide sur mes limites, je sais faire les gestes, j’ai vécu au moins une fois toutes les situations possibles. Eh bien je n’avais jamais vu cela. Jamais. Ce que nous avons vécu au printemps dans le Grand-Est et en Ile-de-France n’était pas une vague. C’était un tsunami de 30 mètres de haut qui emporte tout. On était prêts pourtant. On le croyait. On en avait, des plans. Pleins, à activer au fur et à mesure. Et puis on nous avait déjà fait le coup avec le Sras, le Mers, la grippe aviaire… Les images d’Italie ? C’est là qu’on s’est dit que ça commençait à sentir très mauvais. Les supporteurs de foot se moquent des Italiens. Les réanimateurs, eux, savent que la Lombardie est riche. Qu’elle est surtout riche des plus grands spécialistes du monde dans cette maladie qui n’en est pas une, le Syndrôme de détresse respiratoire aiguë (SDRA). A Milan, on sait oxygéner et ventiler. Alors si c’est la catastrophe là-bas, il devient assez clair qu’on va prendre la foudre. On se prépare. Sérieusement. Mais sans y croire réellement. Sans imaginer que chacun des plans mis au point sera dépassé en trois jours.

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«Nous ne sommes pas dans un monde idéal»

«Début mars, on attend. Une attente mêlant du stress positif, de la concentration, l’envie d’en découdre, comme avant un match. Les Thermopyles. Et puis un matin, ça a commencé. Un malade contact du rassemblement de Mulhouse. Et puis un deuxième. Puis un troisième. Et là nous sommes tous pris dans la lessiveuse. On ne pense plus. On fait. Mécaniquement. Non-stop pendant deux mois. Je suis de l’ancienne école. Le matin en arrivant, je ne consulte jamais le dossier informatisé des malades dans mon bureau, comme le font les jeunes. J’ai besoin de voir les malades en vrai, de "sentir", de penser aux objectifs de soin de la journée, de donner les premières consignes. Une sorte de rituel, souvent joyeux, où l’on dit bonjour aux équipes, où l’on plaisante un peu, avant le deuxième rituel du staff : le café. Et bien pendant deux mois, cette ambiance matinale était remplacée par un silence pesant, une ambiance de tranchées, un bunker. C’est la guerre. Les couloirs des secteurs sont vides. Les soignants sont dans les chambres, pour les toilettes, dans un habit de cosmonaute, véritable étuve fastidieuse à enfiler, désagréable à porter, et, on le sait maintenant, un peu excessive. Il ne fallait pas tomber malade. Pour les patients. Pour soi. Pour ne pas contaminer sa famille, que certains, comme moi, ont tenue à distance. Pour pouvoir continuer à travailler. Pas un bruit. Les portes et les sas des chambres sont fermés. Les malades sont en majorité intubés, et souvent sur le ventre. Seuls les plus graves des plus graves sont là. Les moins graves, on ne les voit pas. Ils sont en secteur, sous des débits déraisonnables d’oxygène. En réa, ceux qui vont un peu mieux après quelques jours, qui redonnent le moral aux troupes, sont… transférés. Dans ces évacuations sanitaires que des malotrus galonnés ont qualifiées de spectacle. Pour faire de la place à de nouveaux arrivants. Ne restent que les plus graves des plus graves. Ceux qui vont avoir des séjours longs, et pour beaucoup, mourir.

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Le portrait : Damien Barraud, principe de réa

«Cette spécialité est trop riche pour être racontée en peu de mots. Que dire ? Peut-être parler de certains aspects que nombreux ont découverts à cette occasion ? Logiquement, on commence par admettre le patient en réanimation. On nous a accusés de "trier". C’est le mot en vigueur, de "triage" in English. On vient en réanimation quand on a un ou plusieurs organes qui défaillent, et qu’il faut suppléer, le temps que le traitement fasse son œuvre. Et on vient en réanimation pour survivre. Pas pour mourir. La finalité de la réanimation est de rendre au patient, sur le long terme, une vie que lui juge digne d’être vécue. Et la réanimation est un marathon olympique. C’est une rude épreuve, dont on sort déplumé, rincé, essoré, et il ne faut pas l’infliger de manière indue à quelqu’un qui n’a à l’évidence pas les réserves pour l’affronter. Il ne faut pas réanimer à tout prix et coûte que coûte. Il faut trier. Trier n’est pas décider qui va vivre ou mourir. C’est un acte d’humanité, et certainement une des choses les plus difficiles à maîtriser du métier. C’est vrai en temps de paix, tous les jours, avec pour seul horizon le malade. Ça l’est d’autant plus en temps de guerre, avec le spectre du manque de moyens. En médecine de catastrophe, on alloue les moyens aux patients qui ont le plus de chance de survivre. Cette justice distributive ne me perturbe pas non plus. Je ne suis pas responsable des moyens qui sont mis à ma disposition. Je suis juste responsable de leur utilisation optimale. Manquons-nous de lits de réanimation en France ? Je ne pense pas. Cela n’a pas de sens de juger de l’adéquation entre offre et besoin à l’occasion d’une catastrophe centenaire. Cela n’a pas de sens de se comparer au voisin allemand, dont la pléthore de lits ne sert à rien. Cela n’a pas de sens de dire que cet hypothétique manque de lits de réanimation est la cause de tous les maux, dont de prétendues privations de liberté. Il faut des lits activables en cas de besoin. Et surtout du personnel formé. Cela ne se fait pas en six mois, quoi qu’en pensent les populistes, les physiologistes du sport, ou les ânes, entités parfois difficiles à distinguer.

«Il y a eu plusieurs pandémies en une. Le virus, bien sûr, mais également une épidémie bien française d’ultracrépidarianisme – l’art de parler de ce qu’on ne connaît pas. Après avoir subi des millions d’épidémiologistes et de virologues, nous avons vu apparaître des millions de réanimateurs. On nous a accusés d’avoir fait des conneries, d’avoir intubé très tôt, trop tôt. Que la mortalité observée était liée à nos traitements. Oui, c’est vrai en partie. Cent pour cent de ce que l’on fait dans une réanimation a des effets indésirables. Nous ne sommes pas homéopathes. L’intubation, la ventilation mécanique, la sédation, l’adrénaline, la dialyse rénale, tout cela a des effets indésirables. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave si le rapport bénéfice-risque a été bien pesé. On accepte ces effets adverses. Et on les minimise, en appliquant cette technique dans les règles de l’art. Pour cela il faut du bon matériel, un peu, et de bons professionnels, beaucoup. Si vous appliquez ces techniques dans des endroits non prévus pour cela, avec du matériel non prévu pour cela, et des personnels non formés… malgré leur admirable dévouement, que croyez-vous qu’il va advenir ?

«Oui ; il y a eu beaucoup de morts. Selon les endroits et la gravité des patients, 30 voire 40% de décès. 25 à 30%, c’est la mortalité du SDRA sévère. 40% ça doit être ce qu’il arrive quand on réanime des malades graves dans des conditions suboptimales. La mort ne me perturbe pas. Quand on est malade, c’est parfois grave, et quand c’est grave, parfois on meurt. C’est un processus naturel que l’on essaie de freiner, perturber, retarder. On ne peut guérir tout le monde. Nous sommes des soignants, pas le Petit Jésus ou tout autre druide barbichu. S’en rendre compte est vital. Pour ne pas disjoncter. On tente de guérir le malade. Et quand on ne peut pas, il faut savoir s’arrêter, jeter l’éponge de soins devenus futiles, ne pas sombrer dans l’acharnement, et accompagner la fin de vie. A good life, and a good death. Bien accompagner un patient et ses proches, assurer une bonne fin de vie est aussi important qu’aboutir à la guérison. La mort ne me perturbe pas, sauf si un des maillons de la chaîne de la guérison ou de la fin de vie a dysfonctionné. Là, la mort devient inacceptable et une souffrance. La mort par Covid n’est pas une belle mort. Pour plein de raisons. Certes, les malades n’ont pas souffert. On a accompagné la fin de vie comme il se doit, dignement, comme à l’accoutumée, dans le respect de la loi Leonetti-Claeys. Nous n’avons pas eu besoin de recourir au Rivotril pour cela, n’en déplaise à ceux qui nous ont accusé d’euthanasie. On n’y a pas eu recours car on n’a jamais manqué de rien, même si ce fut juste. Je ne sais toujours pas comment nos pharmaciens ont réussi cet exploit. Mais il y a ces corps, enfermés immédiatement dans des sacs étanches, sans toilette mortuaire, et envoyés sans délai au funérarium. Et le plus pesant probablement, il y a cette absence des familles, interdites de visite, au moins au début, et dont le deuil a dû être catastrophique. Les familles sont souvent le seul élément raccrochant à la vie. On les voit, on leur parle tous les jours. Là elles étaient absentes. Et cette rencontre singulière ne peut pas être remplacée par un coup de téléphone, auquel nous n’avions de toute façon pas le temps de répondre. Il n’y a plus beaucoup de vie dans une réanimation Covid. Cela a laissé des traces, des blessures psychologiques. Et aucun soignant de réanimation ne veut revivre cela.

«Bien sûr, à côté de cela, les accusations de "faire du chiffre", par un vieux professeur n’ayant plus toutes ses facultés, sont dérisoires. Il paraîtrait que l’on code "Covid-19" de manière excessive et que l’on garde trop les patients. Pour gagner de l’argent, un magot caché probablement. Et pour participer à un mensonge d’état. Pour priver les gens de liberté. Non bien sûr. Sauf dans les cerveaux tordus, on code ce que l’on fait, quand on le fait. Ni plus ni moins. Parce que le patient est une fin en soi. Point.

«Les crises passent les humains au révélateur. Et il y a eu du beau et du bon dans tout ce marasme. L’hôpital public (et le système de santé en général), dont la souffrance n’aura échappé à personne, a su rassembler ses forces, se lever, faire front. Nous avons vu des soignants de tous horizons épuisés, marqués physiquement par ces masques qui serrent trop, et la fatigue. Sans jamais reculer, soupirer, souffler, renoncer. Les biologistes. Les radiologues. Les ouvriers qui ont monté des cloisons à la vitesse de l’éclair. Les informaticiens, qui ont permis aux malades éveillés de communiquer par tablette avec leurs proches. Les administratifs. Tout le monde a apporté sa pierre et magnifiquement œuvré. Il y a eu de vrais héros. Mais pour moi tout cela n’atténuera pas le désastre ambiant. La médecine et la recherche éthiques et propres sont mortes et enterrées à l’occasion de cette crise sans précédent. Sur l’autel de la mégalomanie de quelques gourous à la tête de sectes mafieuses, dont la médiocrité scientifique n’a d’égal que la malhonnêteté intellectuelle. Les fleurs ont été déposées par les légions d’imbéciles des réseaux sociaux, parfois en service commandé. Les couronnes ont été déposées par des pantins de plateaux télé de chaînes d’info en continu irresponsables. Vol au-dessus d’un nid d’irresponsables. La malscience, comme toutes les fake news, tue. La malscience et les fake news précipitent les plus fragiles vers un abîme de détresse psychologique et la vague psychiatrique. La malscience et les fake news sont les mères de tous les relativismes, de tous les complotismes, de la perte de confiance dans les médecins et les chercheurs, au pire moment possible. Et cela, il faudra des années pour s’en remettre. Cette pandémie s’arrêtera un jour. Ça n’est ni la première ni la dernière. Elle s’éteindra dans un déluge de morts, médicaux et économiques, et comme d’habitude, les plus fragiles auront payé le plus lourd tribut. Il faudra alors sévèrement débriefer. Punir ceux qui doivent l’être, les escrocs, les renégats, quels que soient leur grade et leur fonction. Reconstruire pour que ces décès de patients, et ces sacrifices de soignants n’aient pas été inutiles. Je déteste le Covid.»
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime23.10.20 12:37

CITATION
COVID-19: MARTIN HIRSCH, DIRECTEUR DE L'AP-HP, CRAINT UNE DEUXIÈME VAGUE "PIRE QUE LA PREMIÈRE"
Juliette Mitoyen avec AFP
Le 23/10/2020 à 9:39

COMMENTAIRE
eh bien tant mieux !
eh bien tant pis !
tant mieux, tant pis, tant mieux, tant pis, tant mieux, tant pis...
tant pis, tant mieux, tant pis, tant mieux, tant pis, tant mieux ...
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime25.10.20 11:55

Covid-19 : déjà une troisième vague aux Etats-Unis, «un escalier diabolique»
Outre-Atlantique, 80000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures. Un inquiétant record. Et le bilan pourrait doubler, selon les spécialistes.
le 25.10.2020

Dommage pour les USA...
Mais c'est ce qu'on souhaite pour la France, si cela peut faire bouger la loi sur la fin de vie dans les délais les plus brefs.
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime25.10.20 18:15

Des médecins réclament un couvre-feu à 19h et un confinement le week-end

ET LES CITOYENS RECLAMENT UNE VRAIE LOI SUR LA FIN DE VIE, l'application STOP LEONETTI

CLAP    FOOL

chapeau    lumiere2    folie

laissons-nous mourir
ne prenons pas soin de  nous
tuons-nous les uns les autres comme ( Saint-Jean ? ) Léonetti nous tue...

confinement = enfermement
masques et gestes barrière = sédation sociale
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime25.10.20 19:41

après tout, le covid-19 a fait le tri, fait le tri et fera le tri
ce n'est même pas le personnel médical qui trie, c'est ce virus
le pb étant les porteurs sains qui contaminent sans le savoir ... ... ...
Qui dit réa, dit post-réa avec rééducation et les toubibs ne sont ni cons ni salauds.
c'est tjrs ni blanc, ni noir, ce ne le sera plus en 2022... ...
( je change ? ben quoi "le changement, c'est maintenant" mai 2012 !!! ) ! ! !
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime26.10.20 12:28

Covid-19. Jean-François Delfraissy : « Nous sommes surpris de la brutalité depuis 10 jours »
Au lendemain d’un nouveau record de 52 000 contaminations en 24 heures en France, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy s’est déclaré surpris de la « brutalité » de la reprise de l’épidémie. Il estime qu’il y a 100 000 cas par jour en France, « une situation très difficile, voire critique »

Jean-François Delfraissy estime qu’il y a plus de 100 000 cas par jour actuellement en France.
Jean-François Delfraissy estime qu’il y a plus de 100 000 cas par jour actuellement en France. | DANIEL FOURAY / ARCHIVES OUEST-FRANCE
Ouest-France Erwan ALIX.
Publié le 26/10/2020 à 08h53
Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy était l’invité de RTL ce lundi 26 octobre. Interrogé sur la deuxième vague de coronavirus, il s’est déclaré « surpris par la brutalité de ce qui est en train de se passer depuis 10 jours ».

Le Conseil scientifique estime le nombre de nouveaux cas par jour à près de 100 000. Dimanche 25 octobre, un record de 52 000 cas positifs en 24 heures a été recensé, mais pour Jean-François Delfraissy, le nombre réel de contamination est plus proche de 100 000 avec les personnes asymptomatiques et ceux qui ne se font pas tester.

Cette forte progression du nombre de cas depuis 10 jours étonne le Conseil scientifique.

Le virus renforcé par la baisse des températures ?
Pour Jean-François Delfraissy, le virus circule désormais de manière extrêmement rapide. La hausse des chiffres pourrait s’expliquer par le fait que le Covid-19 est renforcé par la baisse des températures.

Le président du Conseil scientifique émet l’hypothèse qu’outre les changements d’habitudes favorisant les contaminations (nous sommes plus en intérieur), le virus pourrait s’être renforcé avec le temps plus frais.

L’épidémiologiste Martin Blachier émet la même observation et la même hypothèse face à cette accélération des contaminations.

La deuxième vague plus forte que la première
Jean-François Delfraissy s’attend à une deuxième vague « plus forte que la première vague » avec un « retentissement sur les systèmes de santé dans les trois semaines qui viennent ». Il estime que « beaucoup de nos concitoyens n’ont pas pris conscience de ce qui nous attend » car « c’est difficile à accepter ».

Le président du Conseil scientifique appelle à avoir une vision « européenne et non française ». Pour lui, ce n’est pas un problème de gestion en France, ou dans d’autres pays, « cette vague est en train d’envahir l’ensemble de l’Europe. »
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime26.10.20 12:41

eh bien, si on avait déjà modifié la loi leonetti-claeys de fevrier 2016 , nous serions ds une problématique bcp moins grave...
Des personnes déjà dépendantes refusent une réanimation imposée en cas de covid-19
il aurait fallu refaire la législation des Directives Anticipées
mais si ce Gouvernement est sourd et aveugle, ce n'est pas la faute des citoyens ( qui de toute façon ne voteront plus... ).
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime26.10.20 12:55

????? un reconfinement par tranche d'âge ????? et pourquoi pas par couleur de peau ? et pourquoi pas par maladies ?
Vous êtes sûrs d'aller bien ?????
Non mais ! ce n'est pas possible, çà !

S.T.O.P. élections S.T.O.P.
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime26.10.20 13:09

Crise sanitaire : "La multiplication de ces états d'urgence est attentatoire progressivement à nos libertés", affirme Jean-Luc Mélenchon
Le député La France insoumise a dénoncé sur France Inter une "dérive autoritaire" du pouvoir.

Mais que faîtes-vous, J.L. Mélenchon, à part parler . On n'y est pas encore, en 2022
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime26.10.20 14:38

Coronavirus : cette grosse erreur qui aurait accéléré la propagation du virus…
La deuxième vague du coronavirus est désormais là. Et le généticien Axel Kahn a donné son avis sur le plateau de France Info. Ce dernier est formel, elle est en partie liée à la réouverture des universités en septembre !

ouverture université deuxième vague

>>> À lire aussi : Un nouveau Coronavirus découvert par des chercheurs inquiète beaucoup

La France nage dans une deuxième vague
La France est actuellement en train de nager dans la deuxième vague. Les cas de coronavirus sont de plus en plus nombreux. En effet, alors que certains pensaient que l’augmentation du nombre de cas positifs était uniquement liée au fait qu’on testait plus, les lits en réanimation sont désormais saturés.

Axel Kahn, un généticien s’est confié sur le sujet au micro de France Info. “Maintenant, on est au stade où pour essayer d’enrayer l’épidémie, il faut vraiment diminuer les contacts physiques. C’est pratiquement la seule stratégie qui est à notre disposition à ce stade”.

>>> À lire aussi : Cette “bombe virale et bactérienne” serait à l’origine du Coronavirus et pourrait libérer d’autres virus similaires…

La grosse erreur du gouvernement
Il se confie ensuite sur le couvre-feu : “Est ce que je crois en l’efficacité de la réponse est oui. Est ce qu’elle sera suffisante ? Hélas, sans doute pas. Il y a une très grande différence entre la pandémie du printemps et l’épidémie à l’heure actuelle, c’est qu’aussi bien en France que dans l’Europe, il y avait des zones préservées. Aujourd’hui, il n’y a plus de zones préservées, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la Tchéquie, l’Allemagne et la Grèce, qui étaient quasiment indemnes, sont touchées. Le virus est partout et c’est la raison pour laquelle cette poussée épidémique pourrait être plus grave”.

Selon lui, le gouvernement a fait une énorme erreur en décidant de rouvrir les universités : “Rouvrir les universités en présentiel comme si de rien n’était, 500 étudiants dans un amphithéâtre au début, c’était totalement absurde”.
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime26.10.20 15:34

confinement, couvre-feu, des mots employés en situation de guerre. Or nous ne sommes pas en guerre contre un virus, nous cohabitons avec les virus et les bactéries depuis fort longtemps et pacifiquement.
Ce blablabla du Gouvernement est un non-dit... pour dire autre chose ( à venir ou déjà présente ? ).
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime26.10.20 15:49

c'est triste à dire et à écrire, " il vaut mieux mourir seul que mal accompagné ", actuellement, quelle vérité absolue....et étrange ! plein de gens meurent du covid-19 au même moment et au même endroit, mais seuls. J'ai envie de ré-écrire : si vous arrivez à vous suicider avant, tant mieux pour vous.
Car ce qui se passe sous Macron est mortifère...
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime01.11.20 13:25

LE MASQUE CACHE UNE PARTIE DU VISAGE et l'expression du visage, ainsi on peut s'entre-tuer facilement
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime01.11.20 14:37

Cancers, infarctus, AVC... la double peine des dégâts collatéraux du Covid-19
Alors que la deuxième vague de la pandémie monte en France, les conséquences sanitaires de la désorganisation du système de santé lors du premier épisode, parfois mortelles, sont palpables. Tour d’horizon des pathologies aggravées par le coronavirus.

Par Sandrine Cabut et Pascale Santi Publié le 26 octobre 2020 à 18h52 - Mis à jour le 28 octobre 2020 à 06h03

(article payant)
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime01.11.20 18:30

au cas où vous seriez ds l'incapacité de le comprendre, un climat anxiogène peut être pire que la mort elle-même. Pourquoi je dis cela ? je semble affirmer des choses comme si j'étais au-dessus de vous. Je suis juste à côté, mais loin, loin, ds une autre sphère...
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime02.11.20 13:26

I.M.C. due à une naissance ratée
conséquence de l'IMC manque de contrôle
covid 19 essayer de contrôler ce qui ne peut pas être contrôlé
revendication nouveau droit de mourir dignement :
souhait de contrôler sa fin de vie et sa mort
(prendre la place de Dieu ou des docteurs )
ambigüité évidente...
la méthode Léonetti : provoquer passivement insuffisance rénale, cardiaque, respiratoire, circulatoire, sur une durée pas assez courte ( empoisonnement biologique naturel ).
où est le pire ? où est le meilleur ?
( pour rappel, les virus et les bactéries sont " naturels " ).
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime02.11.20 13:59

Covid-19 : la 2e vague ne sera pas la dernière, craint le Conseil scientifique
Des ressacs sont probables au cours de l'hiver mais aussi au printemps. Il faudra savoir les gérer.

Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 2 heures

EH BIEN TANT MIEUX, on va se refiler la mort entre nous ( fraternellement avec égalité ! )
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime02.11.20 15:48

Jean-Luc Romero dans le Puy-de-Dôme : "Je ne suis pas militant de l'euthanasie, je suis un militant de la liberté et du choix"
CLERMONT-FERRAND SANTÉ PUY-DE-DÔME
Publié le 01/11/2020 à 10h00
Jean-Luc Romero dans le Puy-de-Dôme : "Je ne suis pas militant de l'euthanasie, je suis un militant de la liberté et du choix"Jean-luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), milite pour que chacun puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie. Photo Simon Escalon © Siège NEVERS

Les ambiguïtés et insuffisances des lois Léonetti autorisant une sédation profonde et continue jusqu’au décès ont à nouveau été soulevées dans le cas d’Alain Cocq. L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) milite pour que chacun puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie. Entretien avec son président Jean-Luc Romero.
Jean­-Luc Romero milite pour une nouvelle loi sur la fin de vie en France et porte, en attendant, celle rédigée par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Il l'a présente un peu partout en France.

Vous étiez à Clermont-Ferrand le 14 octobre, vous faites en fait un vrai tour de France avec cette conférence, pourquoi ?
"En tant que président de l'association ADMD, je souhaite mobiliser l'ensemble des Français à la question de la fin de vie. Tous les rapports l'ont montré depuis plusieurs années, on meurt très mal en France !

Et puis ce que l'on a vécu avec la Covid en début d'année a démontré, une fois de plus, que les gens mouraient dans des conditions très difficiles. D'ailleurs, les soins palliatifs n'ont même pas été associés à cette première période de Covid.

Les Français depuis longtemps le savent parce qu'ils le vivent dans leur famille, avec leurs proches. C'est d'ailleurs pour cela que le dernier sondage montre que 96 % des Français sont favorables à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté.

Et on est à un moment où il faut que les parlementaires se mobilisent avant que l'on entre dans une nouvelle campagne électorale. Je pense à la campagne présidentielle.

On ne va pas encore avoir ce thème, qui va être repris mais ne débouche jamais sur rien. On a aujourd'hui, pour la première fois, une majorité de députés qui nous sont favorables. Qui ont signé des propositions de loi et on a aujourd'hui certainement 300 députés sur 577 qui sont favorables. Ce n'est jamais arrivé."

Il y a donc quelque chose qui bouge, dans la société et chez les parlementaires ?
"Oui, clairement. Chez les parlementaires. Seulement voilà, côté gouvernement, il ne se passe pas grand-chose. Depuis 2018, il n'y a même plus de plan de développement de soins palliatifs. C'est quand même un peu fou quand on sait en plus la situation dans laquelle on est aujourd'hui.

Nous n'avons même pas, comme les Italiens par exemple, embauché plus de professionnels de santé pour cette période qui va s'annoncer compliquée.

Alors je ne vous parle même pas de la question de la fin de vie... on ne sait plus où cela en est. Et là, c'est un pur scandale ! J'espère que ces parlementaires qui sont pour beaucoup membres de la majorité actuelle vont réussir à bouger ce gouvernement parce qu'aujourd'hui on ne peut pas continuer à vivre au gré des affaires."

"On a régulièrement des personnes qui partent à l'étranger, des personnes qui doivent se suicider violemment. Nous avons le plus fort taux de suicide des personnes âgées et des grands malades de toute l'OCDE. Donc, aujourd'hui, on essaie vraiment de mobiliser partout pour qu'il y ait cette loi."

Pour l'instant qu'a-t-on le droit de faire ?
"Il y a trois lois Léonetti, 2005, 2010 et 2016. En gros, la seule chose que vous pouvez avoir, mais c'est toujours un geste médical qui est contrôlé par les médecins, c'est-à-dire que s'il ne veulent pas le faire, ils ne le font pas, c'est ce que l'on appelle une sédation terminale. C'est dans le cadre de l'agonie. On a vu avec Alain Cocq, qui avait demandé ça, qu'il ne pouvait pas l'avoir parce que l'on n'était pas dans le cadre de l'agonie."

On vous endort. On arrête de vous alimenter et de vous hydrater et, en gros, on attend que vous mourriez. On attend que les reins soient touchés. Et cela peut durer trois semaines.

"Je ne suis pas caricatural, cela peut être une solution pour des gens très très vieux, très malades qui vont mourir en quelques heures, d'ailleurs c'est 10 % des morts en Belgique.

Mais on voit bien, rappelez vous Vincent Lambert qui était depuis dix ans dans une situation incroyable... Il a quand même mis dix jours pour mourir avec des signes cliniques qui sont évidents."

Quelle est la position des médecins sur cette question de la fin de vie ?
"Globalement, ceux qui sont au parlement, ceux qui ont été jusqu'à présent ce que j'appelle des "mandarins parlementaires", des "voleurs de liberté", ont été opposés à ce que nous proposons.

Mais quand vous regardez les sondages qui ont été faits, notamment par l'ordre des médecins, via l'Ifop, 60 % des médecins sont pour la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie. Les médecins qui sont sur le terrain sont pour !

Jean-Luc Romero, à Clermont-Ferrand ce mercredi 14 octobre : « On meurt très mal en France ! »

Le problème ce sont ceux qui sont à l'Académie de médecine, dans les ordres des médecins et que l'on voit dans les médias, ce sont toujours ceux qui sont contre.

Je reconnais que les autres, ils ont un peu peur et n'ont pas envie d'avoir des problèmes avec l'ordre des médecins."

Qu'est-ce qui pose problème en France, ce lobbying ou une société qui n'est pas prête ?

"Je pense qu'il y a un double obstacle. D'abord, ces "mandarins parlementaires". Mais c'est en train de changer... avec de grands médecins qui sont aussi des députés et des sénateurs qui sont dans une espèce de transgression.

Bernard Debré disait, peu de temps avant de mourir, qu'il ne voulait pas de loi mais qu'il comprenait que l'on puisse vouloir l'euthanasie.

Ce qui revient à dire, en gros, que c'est au médecin de décider. Mais nous, à l'ADMD, ce n'est pas tout ce que l'on veut, ce n'est pas au médecin de décider de notre vie et de notre mort. Il faut respecter la personne qui veut mourir. Ce n'est pas ceux qui sont autour du lit qui doivent décider, notamment les médecins.

Et puis il y a toutes ces institutions comme l'Académie de médecine, l'ordre des médecins... qui étaient contre tout, l'avortement, ect. C'est toujours le même sujet. Dès qu'il s'agit d'être progressiste, les organismes ne le sont pas beaucoup.

Et puis, le second obstacle : les responsables religieux. Ils tiennent des propos hallucinants alors que leurs propres troupes sont favorables au suicide assisté.

La Croix avait fait un sondage auprès des catholiques qui montrait que 72 % des catholiques pratiquants, c'est-à-dire ceux qui vont au moins à la messe une fois par semaine, étaient favorables."

Cela veut dire qu'aujourd'hui la société est prête ?
"Faites un sondage, un micro-trottoir et vous verrez. Comment peut-on être contre une loi qui permet de choisir, qui vous permet de mourir le plus tard possible si vous le souhaitez ou d'anticiper votre mort. Personne peut être contre ça !

Sauf, effectivement, ces lobbies religieux qui veulent nous faire croire que notre corps ne nous appartient pas. C'est quand même à vous de décider. Après, si vous avez des convictions religieuses et que vous ne voulez pas le faire, c'est aussi votre choix."

Quand les femmes disaient, au sujet de l'avortement, "mon corps m'appartient", on peut tous dire "ma mort m'appartient". On peut choisir à la fois le moment et la manière de mourir.

Le Covid remet-il le sujet de la mort au centre des débats ?
"Cette crise montre bien que l'on avait raison sur les fins de vie. Vous savez, en ce moment, les personnes très âgées, on ne les met pas aux soins intensifs. Il y a une espèce de sélection qui est scandaleuse. Le contraire de tout ce que l'on veut à l'ADMD. Que ce soit la personne qui choisissent.

On a vu que des personnes sont mortes seules, dans la souffrance. Et puis on a vu ce qui s'est passé dans les Ehpad. C'est assez incroyable toutes ces morts dans les Ehpad."

"Chaque année, 11 % des personnes meurent dans ces établissements, une personne sur dix, ce n'est quand même pas rien ! Et, cette année, ce sera malheureusement plus. Et l'on n'a jamais mis les moyens. Et bien dans les trois lois Léonetti, il n'y a même pas un mot sur les Ehpad. Alors qu'il n'existe pas de plan de formation nationale, pour les personnels qui travaillent dans ces établissements, sur la fin de vie."

Cela fait partie des combats de votre association ?
"Bien entendu. Évidemment, je ne suis pas militant de l'euthanasie, je suis un militant de la liberté et du choix. Je suis dans le doute, contrairement à certains qui croient qu'ils vont tous mourir dans les soins palliatifs. Moi, je ne sais pas. je voudrais peut-être mourir dans les soins palliatifs et le plus tard possible. Je ne sais pas.

Par contre, je voudrais peut-être partir aussi parce que je sais que les jours qui viennent sont des jours de souffrance et que je n'ai aucune raison, je suis seul, j'ai fini ma vie... Je ne veux pas que l'on m'impose des souffrances, notamment physiques et psychiques, inutiles."

Depuis combien de temps êtes-vous engagé sur ce sujet-là ?
"Très longtemps. je suis président de l'ADMD depuis treize ou quatorze ans. J'ai commencé mon combat dans la lutte contre le Sida d'abord.

J'ai vu mourir jeunes plein de mes amis du VIH. Ils avaient 20 ans ou 25 ans, ils demandaient qu'on les aide et on ne pouvait rien faire. Et on les forçait à vivre dans des souffrances atroces.

A cette époque-là, j'étais trop jeune peut-être pour me révolter mais, pour moi, ce combat est vite devenu une évidence parce que je ne vois pas pourquoi on doit vous forcer à vivre quand vous êtes dans la survie.

Il y a eu énormément de gens qui ont eu une fin de vie extrêmement difficile et qui ont demandé à partir et à qui on refusait même de donner de la morphine.

Je le raconte dans l'un de mes livres, la mort de l'un de mes amis où, les dernières heures, on refusait de la morphine en disant cela va accélérer sa mort. Et que l'on savait qu'il allait mourir. Comment pouvait-on dire des choses pareils ?

Même la morphine, à cette époque-là, même l'ordre des médecins était contre. Maintenant, évidemment, c'est devenu l'alpha et l'oméga.

Parce qu'ils voient qu'il y a des évolutions, que les gens prennent de plus en plus en charge leur santé, sont de plus en plus acteurs de leur santé et qu'il faut un peu les écouter. Au final, ils n'entendent qu'une partie de la demande des Français."
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime02.11.20 18:50

Produits " non essentiels " interdits ds les grandes surfaces à cause de la fermeture des petits commerces ???
les cigarettes sont-elles essentielles ? le loto ? l'essence ?
je suis EN COLERE et j'appelle à une mobilisation générale pacifique
laquelle pour l'instant ? je n'en sais rien
je ne pourrai même plus m'acheter une veste ou une chemise de nuit ??????
c'est se foutre du monde....
Le roi Macron se fout de notre gueule
il y a des gens qui ne savent pas acheter sur internet, qui ne peuvent pas acheter sur internet
tout simplement parce qu'ils n'ont pas d'ordinateur et/ou de carte bancaire
ils vont rester nus, ces gens-là, pendant le confinement ?
non là, c'est dépasser les bornes
Macron a besoin d'un psy
et nous, comment réagir ? car ce confinement est limité ds la durée POUR L'INSTANT, oui, pour l'instant, et le roi Macron peut changer d'avis...
ah ah ah on pourra tjrs trouver des masques ( qui font partie de l'habillement )
je suis HORS DE MOI, sans pouvoir être dehors
pleine de colère et de haine
ce serait presque l'occasion pour moi de révéler ici mon identité, d'annoncer mon suicide et me suicider réellement ...
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime03.11.20 10:27

Confinement
+ couvre-feu
??? ??? ???
ils sont MALADES.
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime04.11.20 11:53

Coronavirus : Faut-il craindre une troisième (voire une quatrième, une cinquième...) vague de l’épidémie ?
STRATEGIE Dans son dernier avis, le Conseil scientifique prévoit plusieurs vagues épidémiques de Covid-19
Anissa Boumediene

Publié le 04/11/20 à 08h25 — Mis à jour le 04/11/20 à 08h25

Faut-il s'attendre à plusieurs vagues d'épidémie de Covid-19 accompagnées de reconfinements?
Faut-il s'attendre à plusieurs vagues d'épidémie de Covid-19 accompagnées de reconfinements? — Lewis Joly/AP/SIPA
Alors que la France et l’Europe sont actuellement confrontées à une violente deuxième vague épidémique de coronavirus, le Conseil scientifique prévoit d’ores et déjà la possibilité non seulement d’une troisième vague, mais de vagues successives.
L’instance, qui conseille le gouvernement dans sa gestion de la crise sanitaire, table sur la fin de la deuxième vague pour la fin de l’année ou le début 2021, mais craint déjà que les vagues épidémiques de coronavirus se succèdent dans les mois à venir, jusqu’à l’arrivée d’un vaccin fiable.
Pour le Pr Renaud Piarroux, spécialiste de la gestion des épidémies, plusieurs éléments doivent être mis en place pour empêcher la survenue de ces vagues épidémiques.
Alors que l’Hexagone fait face à une violente deuxième vague de l’épidémie de coronavirus, qui a conduit le gouvernement à opter pour un reconfinement, le Conseil scientifique a prévenu : cette deuxième vague ne sera pas la dernière.

Une troisième vague est déjà envisagée, et l’on peut craindre « plusieurs vagues successives durant la fin de l’hiver » et au printemps prochain, juge le Conseil scientifique. « Il y a donc devant nous de nombreux mois avec une situation extrêmement difficile », prévoit l’instance chargée de conseiller le gouvernement dans son dernier avis du 26 octobre, soit deux jours avant l’annonce par le chef de l’Etat du reconfinement. Alors, faut-il s’attendre à être reconfinés à chaque vague épidémique ? Peut-on prévenir la survenue de ces vagues ? Et comment, alors que nombre de citoyens et de commerçants jugent ce second confinement insupportable, le gouvernement peut-il adopter une gestion de la crise sanitaire qui fasse consensus ?

Des vagues successives jusqu’à l’arrivée d’un vaccin
« On peut faire une hypothèse d’une sortie de 2e vague en fin d’année ou début d’année 2021 », table le Conseil scientifique. En annonçant le reconfinement au moins jusqu’au 1er décembre, Emmanuel Macron a indiqué que l’objectif était de parvenir « à environ 5.000 » cas de contamination par jour, contre entre 40.000 et 50.000 actuellement. Mais quel que soit le succès des mesures mises en œuvre, elles « ne suffiront » probablement « pas pour éviter d’autres vagues, après la deuxième », avertit le Conseil scientifique, qui plaidait ces dernières semaines pour un reconfinement.

« On peut ainsi avoir plusieurs vagues successives durant la fin de l’hiver/printemps 2021, en fonction de différents éléments : état climatique, niveau et efficacité opérationnelle de la stratégie Tester/tracer/isoler (les cas positifs) », ajoute l’instance. Les gouvernements seront donc confrontés à « la gestion de vagues successives de recrudescence » de l’épidémie, « jusqu’à l’arrivée des premiers vaccins et/ou traitements », peut-être au deuxième trimestre 2021.

Les fêtes de fin d’année peuvent-elles être le point de départ d’une troisième vague ? « Il est possible qu’elles causent une accélération des nouvelles contaminations, concède le Dr Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l’Union française pour une médecine libre (UMLF). Mais si le virus arrive dans une famille, c’est qu’il a été importé de l’extérieur par l’un des membres. C’est donc bien la preuve qu’il y a d’autres lieux de contamination, ce dont n’a pas suffisamment conscience le gouvernement. Outre les regroupements privés, freinés par le reconfinement, il y a aussi le milieu de l’entreprise. En cabinet, les salariés nous disent assez souvent que le port du masque n’est pas respecté par tout le monde, que les locaux ne sont pas suffisamment aérés, et qu’ils se retrouvent à plus de 300, sans masque, dans les restaurants d’entreprise, insiste le médecin. Sans oublier les écoles et les facultés, le secteur sanitaire et les transports en commun, que l’on n’a pas su déconcentrer. Il y a encore beaucoup de lieux où le virus peut se diffuser ».

Penser à des stratégies pour calmer ces vagues
Alors, sommes-nous condamnés à subir des vagues successives accompagnées de reconfinements ? « On peut envisager une stratégie de type on/off », avec une alternance de périodes de restrictions pour limiter la circulation du virus et de périodes de relâchement, prescrit le Conseil scientifique. « Un confinement, c’est un "stop and go", explique le Dr Marty. Cela vise à écraser la courbe des contaminations, à faire retomber le taux de reproduction du virus, le R0, en dessous de 1, de façon à casser les chaînes de transmission. Toute la question est de savoir si les mesures mises en œuvre suffisent à bloquer définitivement l’évolution de l’épidémie ou non ». D’autant « que ce confinement est moins strict que le premier et qu’il fait froid et humide, ce qui favorise la circulation du virus », renchérit le Renaud Piarroux, professeur de médecine à la Pitié-Salpêtrière, spécialiste de la gestion des épidémies et auteur de La vague. L’épidémie vue du terrain (éd. CNRS).

Une troisième vague est-elle donc inévitable ? « Si les mesures décidées par le gouvernement ne suffisent pas, à plus ou moins longue échéance, on peut avoir une troisième, une quatrième voire une cinquième vague », répond le Dr Marty. Mais « la troisième vague n’est pas inévitable si on met les moyens nécessaires », rassure-t-il. Et que le déconfinement est suffisamment anticipé. « Il va devoir être très progressif, et probablement assorti d’un couvre-feu strict, comme en Guyane », préconise le Pr Piarroux.

Savoir agir vite
Pour le spécialiste de la gestion des épidémies, il faudra aussi tirer les enseignements des deux premières vagues pour éviter les prochaines. « Le contact tracking n’a pas été abordé de manière performante. Le système incitait trop peu à s’isoler et était trop dépendant du dépistage par PCR, dont les résultats ont pu tarder, observe le Pr Piarroux. On a confondu cette démarche de contact tracking, où le but est d’isoler au plus vite, et le fait de rendre accessibles les tests au plus grand nombre alors que tout le monde n’en avait pas besoin, ce qui a engorgé les laboratoires. Or, le fait que le contact tracking ait été mis en échec a été un facteur aggravant de l’épidémie : à partir du moment où les labos étaient engorgés, il n’apportait plus rien, donc la transmission du virus s’est encore renforcée ».

Pour un dépistage qui prévienne efficacement les flambées, « il faudra une politique de test en triade : avec des tests salivaires qui permettent de faire du dépistage en pooling dans les entreprises, dans le secteur sanitaire et dans les écoles et les facultés, recommande le Dr Marty. De cette façon, on pourra identifier et isoler les quelques cas positifs très tôt, et ainsi éviter qu’ils ne diffusent le virus. Il faudra également recourir aux tests antigéniques, pour tester les gens asymptomatiques en quelques minutes et déclencher les équipes de contact tracing de l’Assurance maladie pour casser au plus tôt les chaînes de transmission. Et enfin recourir aux autotests dans la sphère privée, de manière à être en capacité de s’isoler très rapidement si on est positif ».

En clair, pour éviter d’autres vagues, il faudra agir vite, et savoir prendre « des mesures fortes et précoces à chaque reprise épidémique », prescrit le Conseil scientifique, dont le président, le Pr Jean-François Delfraissy, alertait sur un risque de deuxième vague à l’automne dès le mois de juillet. « Le gouvernement a agi à contretemps, il aurait fallu fermer les bars et lieux festifs où le virus se transmettait dès cet été, et ne pas attendre le mois d’octobre pour interdire les fêtes étudiantes. Il faut savoir prendre des mesures très précoces, souligne le Pr Piarroux. Il est beaucoup plus simple de maîtriser l’épidémie quand elle est à un niveau bas que d’attendre qu’elle soit hors de contrôle. A l’avenir, les autorités devront être proactives et ne surtout pas laisser l’épidémie reprendre de l’ampleur ». Il faudra aussi « que le gouvernement anticipe davantage en intégrant la médecine de ville, ajoute le Dr Marty. L’alerte, nous l’avions donnée dès le mois de juin. La médecine de ville étant en première ligne, elle a un mois d’avance sur les hôpitaux ».

« Recréer un climat de confiance »
Mais toute cette stratégie ne pourra fonctionner qu’avec l’adhésion de l’opinion publique. « Il est essentiel que l’on commence à penser à d’autres modalités de vivre avec le Covid-19 sur le long terme et que les choix puissent s’appuyer sur une vision issue de la société civile et non pas seulement sur les orientations données par les experts pour éclairer les décisions des autorités », explique le Conseil scientifique, qui plaide pour la création d’un « Comité de liaison citoyen ».

« Cela aurait du sens, il faut recréer un climat de confiance, abonde le Dr Marty. Aujourd’hui, le gouvernement se heurte à une incompréhension et aux doutes de la population, qui se sent infantilisée et pas écoutée. Si on explique clairement les choses aux Français, sans faux-semblants, ils comprennent et acceptent les efforts qu’on leur demande ». Un avis partagé par le Pr Piarroux : « Il faut faire le maximum de pédagogie et arrêter de raconter des histoires : la confiance se mérite, mais elle se perd facilement ».
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime04.11.20 12:01

Ils essaient de nous tuer moralement
pour arriver à nous tuer réellement avec leur vaccin ?
CLIMAT DE CONFIANCE ??? ??? ???
Confiance ????? ????? ?????
On en rigolerait, seulement ils font durer ( exprès ? ) .
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime04.11.20 12:06

S.T.O.P.élections.S.T.O.P.votes.S.T.O.P.


STOP dons covid-19 STOP 



https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loi

"toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 du candidat Hollande ).
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime04.11.20 17:51

Reconfinement : "Il y a une usure psychique générale car on ne voit pas le bout de cette crise"
Publié le : 01/11/2020 - 15:25
Modifié le : 01/11/2020 - 15:48

La France est reconfinée depuis le vendredi 30 octobre. Ce confinement, qui doit durer "a minima" jusqu'au 1er décembre, n'est pas tout à fait identique à celui très strict connu au printemps pendant deux mois.
La France est reconfinée depuis le vendredi 30 octobre. Ce confinement, qui doit durer "a minima" jusqu'au 1er décembre, n'est pas tout à fait identique à celui très strict connu au printemps pendant deux mois. © Ludovic Marin, AFP
Texte par :
Marie CAMPISTRON

Anxiété, isolement social, comportements addictifs… Le deuxième confinement débuté vendredi pourrait fragiliser encore davantage la santé mentale de nombreux Français, déjà mise à mal depuis le printemps, estime la psychiatre Astrid Chevance.

Le moral déjà affaibli par la crise sanitaire, les Français ont entamé, vendredi 30 octobre, un deuxième confinement national pour tenter de freiner la propagation du Covid-19. Nombre d'entre eux ont ainsi renoué avec le télétravail, les attestations de sortie, mais aussi avec l’angoisse de voir la pandémie s’éterniser.

Anxiété, comportement addictifs, isolement… Les conséquences d’un deuxième confinement sur la santé mentale des citoyens pourraient s’avérer encore plus préoccupantes, estime Astrid Chevance, psychiatre et chercheuse en épidémiologie au Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (CRESS) de l’Inserm. Entretien.

Ce deuxième confinement s’annonce comme une nouvelle épreuve. Doit-on craindre des effets psychologiques plus importants sur la population ?

Astrid Chevance : Il est très difficile pour les scientifiques, et encore plus pour les médecins, de faire des prédictions car nous vivons une situation inédite. Toutefois à la différence du premier confinement, les enquêtes faites sur la santé mentale des Français, comme celle réalisée par Santé publique France, montrent que la population se trouve aujourd’hui particulièrement fatiguée. Les symptômes dépressifs sont déjà très présents et pourraient donc s’avérer plus importants à l’avenir. Le moral des troupes n’est pas bon.

Lors des premières semaines de mars, on avait observé chez certaines classes sociales, une forme d’exaltation. La situation était inédite et certains, même s’ils sont minoritaires, ont pu considérer cette période comme une espèce d’opportunité. Aujourd’hui, nous ne sommes évidemment plus dans ce cas de figure. Les gens ont pris conscience que nous nous trouvions face à un phénomène qui n’est pas totalement maîtrisable et dont nous ne connaissons pas l’issue. Il y a donc une angoisse générale liée à toutes ces incertitudes.

De plus, nous avons déjà dû changer nos habitudes lors de la première vague, ce qui a pu être vécu comme une épreuve fatigante pour beaucoup. Et malgré ces efforts, on voit que cela ne suffit pas. Il y a donc une usure psychique générale car on ne voit pas le bout de cette crise sanitaire.

La saison hivernale peut-elle aggraver cette usure psychique ?

Les dépressions saisonnières se manifestent classiquement en novembre. Le fait de devoir rester enfermé chez soi pendant cette période et en réduisant nos contacts sociaux ne va évidemment pas aider. Déjà habituellement, la période des fêtes est souvent vécue difficilement par les personnes souffrant de troubles psychiques ou en situation d’isolement social.

Mais cette fin d’année risque d’être encore plus compliquée à vivre pour tout le monde, car les réunions familiales pourraient ne pas être autorisées. Cette idée reste aujourd’hui difficilement acceptable pour de nombreuses familles.

Quelles sont les personnes les plus vulnérables et susceptibles de souffrir davantage de ce deuxième confinement ?

Les personnes les plus à risques sont d’abord celles victimes de violences domestiques et confinées avec leur agresseur, c’est-à-dire majoritairement des femmes et des enfants. Même dans ce contexte particulier, ces personnes ne doivent surtout pas rester à la maison avec leur agresseur. Il faut qu’elles se protègent et contactent des associations susceptibles de pouvoir les aider (3919 ou 119).

Une autre population à risque est aussi celle souffrant de maladies chroniques, psychiatriques ou non. Ces personnes pourraient se sentir abandonnées dans leur suivi du fait de la surcharge des hôpitaux. Mais il ne faut surtout pas qu’elles rompent leurs soins. Les étudiants pourraient aussi souffrir davantage. Beaucoup se trouvent isolés et loin de leur famille, dans une situation de profonde incertitude face à leur avenir. Enfin, une dernière frange de la population pourrait se montrer encore plus vulnérable : les personnes qui ont vécu un deuil pathologique lors de la première vague.

De nombreuses personnes qui ont perdu un proche au printemps dernier n’ont pas pu faire leur travail de deuil. Certains n’ont pas pu assister à un enterrement ou accompagner leur proche comme ils le souhaitaient. Les rituels sociaux et les rites funéraires qui encadrent les deuils permettent d’être dans une phase de transition. Mais certaines personnes souffrent encore aujourd’hui de ne pas l’avoir faite. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles le gouvernement a assoupli certaines restrictions (cimetières toujours ouverts, visites possibles à des proches en maison de retraite).

Quels conseils donneriez-vous pour mieux appréhender cette période ?

Cela peut sembler difficile car nous n’avons pas tous les mêmes conditions matérielles, mais il faut pouvoir diversifier autant que possible ses activités. Car lorsque nous sommes coincés dans un mode de fonctionnement, nous nous coupons du reste du monde. Si les symptômes d’anxiété sont toutefois trop importants, il ne faut surtout pas hésiter à contacter son médecin.

Plus généralement, il faut faire le tri dans notre entourage et garder le lien avec les personnes qui nous sont “porteuses”. Il est également primordial de maintenir le contact avec les plus fragiles, surveiller ceux qui ne vont pas bien. Gardez également un rythme de vie régulier : ne pas décaler son cycle de sommeil, manger à heures régulières, essayer de maintenir une activité physique…

Enfin, il est important de limiter les pratiques qui pourraient aggraver au long cours notre état (alcool, stupéfiant..) ou notre anxiété. Car lorsque le niveau d’anxiété s’élève, l’être humain essaie de dériver, d’oublier son état de stress. Il peut alors s’adonner à des comportements qui le soulagent sur l’instant mais qui à moyen ou long terme seront délétères.

Évitez par exemple de passer trop de temps sur les réseaux sociaux ou les chaînes d’informations en continu. Cela nous égare alors que l’incertitude est déjà majeure.
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime04.11.20 19:26

Covid-19 : « Confiner les personnes vulnérables, plutôt que les jeunes et les actifs »
TRIBUNE
Christian Gollier
Economiste
Il est possible d’éviter de choisir entre la protection de la vie et celle de l’économie, assure dans une tribune au « Monde » l’économiste Christian Gollier, qui plaide pour des mesures de confinement différenciées selon l’âge.Publié aujourd’hui à 01h54, mis à jour à 07h53
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MessageSujet: Re: 2020 fin de vie   2020 fin de vie - Page 6 Icon_minitime05.11.20 13:29

Covid-19 en France : "derrière la vague épidémique, la vague psychiatrique"

Covid-19 en France : "derrière la vague épidémique, la vague psychiatrique"
Le virus perturbe aussi l'organisation : les patients sont testés avant leur arrivée et confinés jusqu'aux résultats. Ils s'avèrent rarement positifs peut-être parce qu'ils ont "la distance sociale chevillée au corps". © Crédit photo : Illustration AFP
Par SudOuets.fr avec AFP
Publié le 04/11/2020  
"On s’attendait à des dépressions, à des anxiétés mais c’est beaucoup plus grave que ça" : les conséquences du premier confinement commencent tout juste à retomber que les psychiatres craignent une deuxième "vague psychiatrique"

"En psychiatrie, la tension est permanente. Elle n’a fait qu’augmenter d’année en année mais on a connu un vrai paroxysme avec la période post-confinement, au mois de juin", explique Fayçal Mouaffak, chef du pôle à l’établissement de santé mentale (EPS) de Ville-Evrard à Saint-Denis ajoutant craindre de nouveau une "vague psychiatrique derrière la vague épidémique".

Avec son équipe, blouses blanches et masques FFP2 de rigueur, le psychiatre évalue les traitements de celui pour qui ses vêtements sont sa femme et qui refuse de les retirer, de celle qui a lancé ses selles sur les soignants ou encore de celui qui ne sait pas toujours si on est le matin ou le soir… Des comportements fruits d’hallucinations, de troubles de l’humeur ou de confusion.

Des épisodes psychotiques graves
"Ici ce n’est pas de la psychiatrie mondaine à la Woody Allen, 50% des patients souffrent de pathologies schizophréniques très invalidantes", précise le médecin qui partage ses jours et parfois ses nuits entre l’unité d’hospitalisation, les urgences de l’hôpital Delafontaine et le centre médico-psychologique (CMP) de Stains (Seine-Saint-Denis).

Dans l’étroit couloir rose et vert, décoré de dessins de patients, qui mène à la salle de repos, les malades déambulent : "vous avez compris, vous, le chat de Schrödinger ?", "Ta cannette est bloquée dans la machine !", "Tu danses ?"… Des échanges anodins. Pourtant, la souffrance est palpable.

Un homme se met à hurler. "On s’est habitué à cette violence permanente. Si un patient est menaçant c’est qu’il pense que vous le menacez", décortique le médecin pour qui "il faut absorber les états d’angoisse par la discussion".

Après la première vague, "on s’attendait à des dépressions, à des anxiétés. Mais c’était beaucoup plus grave que ça avec beaucoup de premiers épisodes psychotiques graves chez des patients sans aucun antécédent psychiatrique", raconte Asma Ben Dhia, psychiatre dans l’établissement depuis 3 ans.

"Je me rappelle une mère de famille qui s’est auto-poignardée trois fois dans un contexte délirant autour du Covid et du confinement alors qu’elle n’avait aucun antécédent".
"La distance sociale chevillée au corps"
Le virus perturbe aussi l’organisation : les patients sont testés avant leur arrivée et confinés jusqu’aux résultats. Ils s’avèrent rarement positifs peut-être parce qu’ils ont "la distance sociale chevillée au corps". À cause de l’épidémie, les sorties et les visites ont été supprimées et des lits condamnés afin que les chambres doubles deviennent simples.

Résultat : il ne reste plus que 16 lits pour 87 000 habitants soit statistiquement 800 schizophrènes, autant de bipolaires, plus toutes les autres pathologies, les troubles de la personnalité, les troubles dépressifs…

"La première vague a été assez rude et on s’attend à pire"
"L’unité d’hospitalisation, c’est mouvementé, c’est aigu, mais ce n’est qu’une partie très limitée de notre activité. Le gros du travail se fait dans les CMP où on reçoit des patients tous les jours", explique le psychiatre.

Face à "une explosion de la demande" et de fortes difficultés à recruter (2 postes d’infirmières sont toujours vacants), "le Covid nous oblige à être inventif", ajoute-t-il. "La première vague a été assez rude et on s’attend à pire", ajoute Asma Ben Dhia.

Car outre le Covid, ils doivent faire face à l’évolution démographique, économique et sociale de la Seine-Saint-Denis. Des patients souvent en marge qui "contrairement à ce que l’on croit n’ont pas accès à l’aide sociale".

Interrogé dans sa chambre, dos à une grande baie vitrée, un patient en survêtement de la Juventus explique qu’avant il entendait "des voix dans sa tête", avouant qu’il aimerait bien tester une vie avec moins de pression, sans toute cette tension excessive. "Ça serait un plaisir", conclut-il.

Chez les malades psychiatriques, "on voit la violence mais c’est d’abord de la souffrance", rappelle Fayçal Mouaffak. "On est capable d’avoir de l’empathie pour de la douleur physique mais c’est plus rare pour de la douleur psychique", regrette-t-il.
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